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« le: vendredi 16 décembre 2016, 18:27:27 »
J'avais un moment de calme dans mes missions, il fallait croire que certaines cibles se tenaient tranquilles après avoir eu vents de leurs collègues assassinés. Cela n'empêchait pas ma manie de disparaitre brusquement à la manière d'une ninja, cela faisait partie des nombreux fils qui composait le voile de mystère qui m'entourait. Beaucoup étaient leurrés par mon apparence, ma voix et ce que je montrais, peu savaient la vérité, souvent des amants et amantes, qui regrettaient rarement de s'être fais avoir, le Japon était assez ouvert pour cela. Je m'étais ouvert au plaisir de la chair après ma rencontre avec Syria, c'était aussi un moyen de voir si je pouvais contrôler les conséquences de ma sexomnie.
Cela n'était pas sans conséquences car je me montrait légèrement plus audacieuse dans les tenues, mais cela restait très discret. Il y avait aussi un joli lot de rumeurs à mon sujet. Si on suivait les plus colportées j'étais redoutable car savais quoi faire pour vous faire grimper au septième ciel, ce qui en soit n'était pas faux. En effet je pouvais lire les réactions du corps très facilement et mon corps savait instinctivement quoi faire pour procurer du plaisir. À cela s'ajoute ma démonstration au club de massage qui m'avait valu une proposition à une sorte de concours que j'avais refusé. Je me devais de rester un minimum en retrait.
Malheureusement j'attirais trop l'attention de certaines personnes, alors je m'arrangeais pour disparaître par divers moyens et fis de brève recherches sur celles et ceux qui agissaient ainsi. Je fus guère étonnée de recevoir des lettres parfumées, très majoritairement de femmes, dont l'une d'elle me provoqua une étrange sensation ou plutôt une excitation inexpliquée. Ce parfum était dangereux, je devais trouver l'expéditrice de cette lettre. Cela me pris un bon moment pour trouver la personne à l’origine de la lettre mystérieusement parfumée qui revenait régulièrement. Une supposé jeune fille du nom de Misaki Izu ayant une situation confortable, supposé car avec mes rencontres avec l'anormal j'avais appris à me méfier un peu de ce qui semble humain mais ne pourrait pas l'être. Je continua mon investigation tout en continuant les choses normalement, ressentant à présent très bien le regard de la personne qui pouvait poser problème.
Une chance me fus offerte lorsque deux groupes différents furent mélangé pour un travail en équipe, le but était de resserrer un peu les liens entre les différents groupes de classes. Avant j'aurais hésité, mais là j'utilisai ma faculté immédiatement pour déterminé si la dénommée Misaki représentait un danger ou non. Il s'avéra qu'il n'était qu'un être humain comme les autres, même s'il était très proche de moi, un homme à la voix et aux manières féminines. Le petit plus pour ma part était ma légère poitrine qui me permettais de semer d'avantage le doute.
Nous allions travailler chez lui, pour contrer le froid je pris un long manteau qui pouvait me donner un style particulier, mais bon je ne pouvais être bien habillé tout les jours, cela serait trop parfait, trop étrange. Je toqua doucement à la porte qui avait un joli heurtoir et vit Misaki qui m'ouvrit et m'invita à entrer.Cela me donnais un air de déjà-vu, mais Misaki n'était pas une succube.
-Merci, pardon pour le dérangement.
Une fois le manteau posé la "maitresse" de maison pouvait voir que je portait un léger pull noire avec un jean de même couleur et des chaussures légèrement montante. C'était un style assez sobre si on prenait en compte mon apparition dans l'album annuel du club de couture avec des tenues un peu moins sages et plus vives en couleur.
J'ôtai mes chaussures dans l'entrée, dévoilant des collants noirs, alors que mes sens étaient aux aguets, sans le montrer, au cas où l'odeur gênante serait là. Je m’étira un peu, comme le faisait certaines personnes avant un lourd travail.
-On en était où déjà sur le travail ?
Je savais à peu près où cela était réellement, ayant moi-même produit un dossier de secours dans le cas où il y aurait un imprévu. Mes devoirs étaient vite fait et bien fait. Je me devais d'ailleurs de glisser certaines fautes pour assurer ma crédibilité en tant que lycéenne aux notes moyennes. Et puis si j'avais une mission qui arrivait à l'improviste je me devais de pouvoir fournir le travail demander, même si je devais le déposer en main propre ou dans les casiers.