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« le: samedi 08 août 2015, 23:52:28 »
Woh, woh, woh. Mais c’est qu’il arrivait à être impressionnant, finalement, le bonhomme ! Sa petite manipulation avait eu un effet tout à fait réussi, et les enceintes que je devinais être partout autour de nous faisaient elles aussi une sacrée impression, surtout de nuit. Mais il en fallait plus pour me faire peur, moi qui passais régulièrement sur Terra pour m’entraîner à chasser du gros gibier.
Qu'ouïs-je ? Enfin je vous retrouve Liuna Kalira ! Vous avez fauté en me révélant votre véritable identité ! Ça fait plusieurs cycles galactiques que j'attends de tomber sur vous ! Je comprends mieuw les perturbations héliocosmiques de ces derniers jouwrs ! Moi Dark Remnant de Vrylok je vous condamne à l'exil dans la 4ème zone phantome pour l'éternité ! Courez ! Courrrrez petite émissaire de la terre !
Outre le fait que je n’avais pas tout saisi, je me rendis rapidement compte qu’il y avait un problème. Il devenait agressif, malgré les apparences comiques de toute cette mise en scène. Je commençai à reculer prudemment de quelques pas, juste au cas où il déciderait de me faire péter un truc à la gueule.
Je n’ai pas l’intention de courir, et vous n’avez aucun droit de me condamner à l’exil. Je pense que nous devrions parler calm-
Y a pas de limite à mon pouvoir !!
Oh putain. Sitôt que je vis les éclairs sortir de son chalumeau je filai me planquer derrière le premier objet qui passait par là. Pas question de rester à portée de ce machin démoniaque ! Je regardai avec un effroi grandissant les dégâts, bien sûr irrémédiables, causés par le taré à qui j’avais essayé de faire la conversation. RIP Choupette 2, tu ne me manqueras pas. Soudain il coupa son engin et tout devint calme. Je profitai de ce répit inespéré pour calmer les battements effrénés de mon pauvre petit cœur. Il m’avait vraiment foutu la trouille de ma vie, ce con…
Ouille... Hihi... J'étais pourtant sûr que c'était par là la sortie...
… Nan, pas con. À côté de la plaque. Je me levai et m’approchai de l’endroit où je le distinguais, se cognant à des objets que pourtant il devait connaître puisque c’était « chez lui ». En arrivant à son niveau je lui tendis la main.
Allez, debout. C’était très impressionnant, toutes mes félicitations, mais je crois qu’il est grand temps de se calmer. D’accord ? Sinon, on risque de finir tous les deux comme cette pauvre voiture là-bas, et j’avoue que ça me fait pas plus envie que ça.
Dans mon oreille, ça avait un temps été le silence complet, mais Hiro se manifesta à nouveau :
Pensez à lui foutre une claque de ma part s'il a essayé de vous tuer...
Je ne pouvais pas lui répondre directement alors j'employai un moyen détourné :
Je me doute que vous n'avez pas volontairement balancé tous ces éclairs et ces...autres machins que je ne comprends pas bien. Vous voulez bien qu'on parle gentiment maintenant ?