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« le: lundi 25 mars 2013, 19:55:26 »
Se détendre. Oui, bien entendu. Je devais me détendre. C'était stupide d'être ausi nerveuse pour une simple visite d'appartement. Après tout, rien ne disait qu'il accepterait la colocation, mh ? Et puis le voilà qui plaisante, parlant de demande en mariage. Au début, mes joues rougissent, puis l'information parvient complètement à mon cerveau, et mon rire se voit nerveux.
Vu qu'il préfère la cuisine pour manger, je le précède dans la spacieuse cuisine aménagée que j'ai. Un plan de travail trône près de la fenêtre, et tout les murs sont occupés avec les meubles. Seul un mur est masqué par les appareils électroménager tels qu'une gazinière, un four, un réfrigérateur à l'américaine, un congélateur et un lave-vaisselle. Sur le plan de travail, couvrant tout le mur face à l'entrée de la pièce, on retrouve une cafetière des plus modernes, un micro-onde, un grille-pain et un robot de cuisine multifonction qui faisait autant mixeur que batteur, entre autre.
Je pose les pizzas sur le plan de travail, et vais chercher deux grandes assiettes pour y déposer les mets. Elles rentraient bien évidemment autant dans le micro-onde que dans le four. J'hésitais d'ailleurs entre les deux, mais vu qu'elle avaient déjà été cuites, je privilégiais le micro-onde. Hop, deux minutes, et un outil qui permettait de mettre deux assiettes en même temps dans l'appareil électrique.
Je souris quand il dit qu'il croyait que l'annonce avait oublié quelques zéros. Elle rit même légèrement à la suite, et répondit pendant que les pizzas chauffaient.
■ « Non, rassurez-vous. Il n'y a aucun piège. J'ai reçu cet appartement pour mon anniversaire, donc il n'y a pas de loyer de base, et il est entièrement fini de payer. Il y a juste les charges, comme l'eau, l'électricité ou le gaz. Je crois d'ailleurs que c'est l'un des rares immeubles de la ville qui autorise encore le gaz. »
Le petit Ding du micro-onde me fit me retourner, et je sortis les deux assiettes pour les déposer sur la petite table (capable d'accueillir six couverts quand même) qui trônait au centre de la pièce. J'allais ensuite chercher deux fourchettes et deux couteaux, que je disposais à côté des assiettes. Deux verres et deux cuillères complétèrent le tableau. Ainsi que deux serviettes en tissu d'un sobre noir.
■ « Je sais que le prix est cher en ville, pour un simple T2, aussi, comme je ne paie pas grand chose, je me suis dit que je pourrais en faire profiter les gens. Et puis, comme je l'ai dit précedemment, je viens de constater que je ne suis pas faite pour vivre seule. J'ai besoins d'interactions sociales pour ne pas dépérir. D'où l'idée de la colocation. Même si ça se rapproche plus d'un hébergement, du coup, vu le prix dérisoire. »
Elle l'invita à s'asseoir, avant de rajouter.
■ « En attendant de visiter la suite, passons à table. Vous prendrez quelque chose à boire ? J'ai de l'eau, des sodas, de la bière, du vin... »