Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Jessica Price

Pages: 1 ... 7 8 [9] 10 11 ... 16
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 01 juillet 2011, 21:57:19 »
Frappe le ventre d'Alice pour lui faire recracher Keesh, fait un nœud avec sa queue et s'en va s'asseoir.

21h57

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Gymnase en plein air et piscine / Re : 3, 2, 1... FIGHT ! [Kamishini]
« le: lundi 27 juin 2011, 01:13:43 »
Kamishini avait sorti sa moue boudeuse dès sa première phrase, on aurait dit qu'elle était à deux doigts de lui lâcher "pas bô!" et de faire la grimace. Le type retira sa veste et l'envoya valser, et essaya de ne pas paraître trop fermé.

- T'sais, j'ai vu que'qu'uns d'tes combats. T'a foutrement bien éclaté ce russe, Draganoff. Pour sûr. J'veux que les choses soient claires avant qu'on s'foute gentiment dessus : j'suis pas là pour ton titre où une connerie de territoire. J'voulais pas spécialement m'fritter avec toi, j'suis plus dans l'circuit. Maintenant, je peux pas rester à rien faire devant tout les clowns de l'école... Et puis j'ai bien envie de voir c'que t'a dans les tripes, j'avoue. Alors c'est entre nous, mais bien à fond. En tout cas, j'vais pas me ret'nir, justement parce que j'te respecte.

Elle se perdit dans ses pensées un instant: Draganoff, Draganoff... Oui, une minute vingt-deux de combat fini à la Sinistra Bomber. Le type n'arrêtait pas d'avoir la langue pendante depuis qu'il avait déchiré le T-shirt de la championne au couteau de chasse. Très irritant, il s'était bien démerdé, mais faisait un peu peur, dans sa manière de se comporter. Néanmoins, la dernière phrase de Kiichi avait plu à Flying Blow. Il avait la bonne mentalité. Il avait pris une garde haute comme les boxeurs, ce qui rappela un détail à la championne: le jour où elle avait affronté Draganoff, elle avait un claquage à la cuisse. Il ne devait pas savoir que ses coups de pieds démolissaient le béton avec facilité. Mais bon, ce n'était pas un combat d'amateurs.

- Ok, j'arrive!

De sa posture décontractée, difficile de prévoir ce qu'elle allait faire. Elle avait soudain fléchit les jambes et bondit à plusieurs mètres au-dessus du sol, démontrant la puissance de ses jambes. Elle débuta avec un classique coup de pied en piqué facilement évitable en reculant. C'est seulement lorsque son adversaire eut évité qu'elle lança le vrai coup: le premier coup de pied était destiné à laisser l'ennemi sur sa garde haute, pour lancer son autre jambe dans le côté gauche de son adversaire. Elle fit deux sauts en arrière et prit la garde du style Kurayari: un arc de cercle de la jambe droite pour la placer en retrait, la jambe gauche fléchie en avant, le bras gauche en oblique pour bloquer, les épaules de profil et la main droite au niveau de sa hanche, qu'elle secouait pour y augmenter l'afflux sanguin. Cette garde prévenait les coups de front, et une grande partie des coups latéraux, tout en favorisant les contres. Elle sourit:

- En fait, je me fiche qu'on m'affronte pour mon titre ou pas. Quand on me propose un combat intéressant, je ne peux qu'accepter, j'ai eu mon titre en m'amusant. Ce serait dommage de le perdre, mais si jamais ça arrive, tant pis, je m'entraînerai, et je le reprendrai.

On était d'accord sur un point. Match amical, vraiment pour l'éclate. Elle l'aimait bien, ce gars.

- Je fais pas ça pour amuser la galerie. Si je n'avais pas eu envie de me battre avec toi, j'aurais simplement annulé. Mais enfin, un champion quoi, j'allais quand même pas rater ça!

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Gymnase en plein air et piscine / Re : 3, 2, 1... FIGHT ! [Kamishini]
« le: dimanche 26 juin 2011, 21:12:00 »
Elle en avait entendu parler dans la matinée. En fait c'est Jody qui l'a mise au courant, en cours de sport. Jody, une camarade de classe, un peu salope sur les bords, mais elle était gentille. Elle était toujours au courant de tout cette fille, même de ce qui ne la regardait pas.
C'était en cours d'athlétisme, au moment de l'échauffement. Kamishini mettait déjà trois tours de piste dans la vue du reste de la classe, parce qu'elle peinait déjà moins que ceux qui n'en foutent pas une et qui faisaient mine d'être essoufflés en se massant leurs côtes. Ridicule, pour Kamishini, le sport était la matière la plus importante. Jody l'interpellait, et elle ralentit pour que sa camarade se mette à sa hauteur:

- T'es au courant? Il parait que le champion d'Amérique vient de débarquer au lycée!

Kamishini ricana: On lui avait déjà dit que le champion du monde de Kenjutsu était en ville, et résultat il avait été désarmé et battu avant même qu'elle ne commence à forcer. Elle ne se fiait plus aux "il parait". Jody continua en s'exprimant directement et brièvement, pour réguler son souffle.

- C'est Maxou qui me l'a dit, il l'avait déjà vu quand il habitait en Amérique. Kiichi Yamachin, je sais plus...

La jeune fille fut surprise. Quand on appartient au haut rang du Street Fight, on se tient au courant sur ceux qui pourraient prendre notre place.

- Yamato? Kiichi Yamato?
- Voilà, c'est ça!

Le cours continua et Kamishini se creusait la tête. Kiichi était ici? Alors il avait décidé de laisser son territoire pour affronter la championne du monde? Ou c'était le hasard? A peine revenait-elle dans les couloirs à la pause de 10h que des élèves accouraient vers elle. La même question revenait, sous diverses formes: "Tu vas faire quoi?".
A vrai dire, rien, laisser faire. Tout le monde attendait cette confrontation, mais c'était au challenger de la provoquer, pas à la championne. Donc, attendre. Pas longtemps. Le voilà arrivé au détour d'un couloir, et le silence s'abat soudain. Kamishini avait compris à voir son air résolu, Kiichi n'était pas venu lui demander un autographe. Il la pointa du doigt, brandit son poing, puis se détourna. Un sourire étira les lèvres de Flying Blow, à ce moment précis. Il disparut d'où il était venu, et la championne murmura à l'intention du nouveau, comme s'il pouvait l'entendre:

- Alors tu veux qu'on le fasse, hein?

La journée passa, et Kamishini trouva un message dans son casier. Le lieu et l'heure, avec la demande de n'amener personne. Elle grimaça, parce que c'était mal orthographié, puis jeta le petit mot à la poubelle. Elle passa un coup de fil, mais tomba sur le répondeur.

- Papa, c'est moi. J'te laisse un message, juste pour te prévenir que je passe la soirée chez Jody. Bisous!

Les cours terminèrent, et elle alla en effet chez Jody, lui expliquant qu'elle allait devoir affronter Kiichi sur le terrain de base-ball, seul à seul. Il lui fallut un quart d'heure pour lui faire entrer dans la tête que non, elle ne pourrait pas venir.
Elle arriva en avance, pour ne pas faire tache, et attendit, assise dans les petits gradins qui bordaient le terrain. Il se planta en plein milieu, là, et commença à attendre. Elle resta à l'observer un petit moment.
Nul doute que Kiichi n'était pas un amateur, il avait choisi un terrain dégagé car la plupart des combattants, dont Flying Blow, utilisent plus ou moins leur environnement lors d'un combat. Il devait donc beaucoup compter sur sa technique, et ne pas "bourriner" comme le dernier des amateurs. S'il en était devenu champion national, il devait allier, tout comme elle, les quatre qualités du combattant, à savoir technique, vitesse, force et endurance. Bien que pour le dernier, il s’agissait plus de sa volonté hors du commun qui lui permettait de puiser dans ses dernières réserves pour tenir debout. Au sujet de la force, sa réputation en disait déjà long.
Elle descendit les marches des gradins, attirant ainsi l'attention vers elle. Elle s'approcha avec un air enjoué de son adversaire, et lui lança:

- Salut! Fait frais hein?

Pour elle, combat n'avait jamais été synonyme de haine, à vrai dire elle dépréciait rarement ses adversaires, en particulier s'ils étaient champions. Dash, le vice-champion du monde, était d'ailleurs son meilleur ami et son plus grand rival.

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L'Art / Re : Après les héros et les anti-héros, suivez le méchant!
« le: dimanche 26 juin 2011, 03:37:17 »
Ahem, j'ai zappé la semaine dernière, et ce samedi aussi... De toute façon j'y touche plus, à la fic.
Autre oubli, la tronche de Bastardo.

Neuvième Entaille
Recherché

Le jour où un géant était apparu, tous les habitants du petit village d’Achéran avaient été tués. L’énorme créature présente sur les lieux avait été terrassée, elle portait diverses traces de coups portés avec un objet très tranchant, et la tête avait visiblement été fracassée.
Bastardo était debout au milieu d’un monceau de cadavres, du sang maculait la lame blanche de son épée. Une jeune femme aux yeux écarlates se tenait à quelques mètres, son vêtement était lui aussi taché de rouge. Elle était tétanisée de peur, alors que le monstre qui avait tué ses amis et connaissances se rapprochait. Elle crut sa dernière heure arrivée, lorsque Broken Moon disparut tout à coup de la main du démon. Elle tomba à genoux et fondit en larmes. Dressé devant elle, le jeune Fortitudo ne prononça que ces mots:
-Dis-le.
-Dire quoi? Je ne comprends pas… »bredouilla-t-elle.
-Ce que j’ai fait. Clame le bien haut et fort. » Déclara Bastardo sur le ton de l’évidence.
-Vous…Vous avez tué ma famille, mes amis et tous ceux que j’ai connus…Vous êtes un monstre! »L’intonation de la femme remontait en flèche, la haine émanait de sa petite aura mineure.
-Hé, pas à moi! »fit le démon en souriant, « Fais courir le bruit, et précise bien le point commun des victimes. »
En effet, la demoiselle regarda les alentours et constata que tous avaient été dévorés à la gorge. Aveuglée par l’horreur, elle n’y avait pas prêté attention. Débordée de haine, elle se relevait. La folie devait la gagner, car elle riait à présent:
-Bien sûr, je dirais tout. Je n’omettrais aucun détail, et je ferais tout pour qu’on sache tout de toi.
-Hein? Fais comme tu veux, je ne demande qu’à affronter de puissants adversaires.
-Ta tête sera mise à prix, et je ferais tout pour la brandir moi-même au bout d’une pique! » La jeune femme semblait mélanger fureur et bonheur, elle voulait vaincre celui devant qui elle se tenait, et elle était consciente qu’elle n’en était actuellement pas capable.
-Tu veux me tuer hein? Cool… »;c’est ainsi que Bastardo adressait ses adieux à la démone aux cheveux blonds.
-Je suis Cassandre de la Guillotine, dès aujourd’hui je serai chasseuse de primes, je te traquerais où que tu sois! La prochaine fois qu’on se verra, tu ne m’échappera pas! »hurla la demoiselle au démon noir qui s’en allait. Celui-ci s’arrêta et lança sans prendre la peine de se retourner:
-Je suis Bastardo, celui qui détruira ce monde. Et à notre prochaine rencontre, tu mourras. » Le colosse n’avait  jamais eu de réplique clinquante, mais ses messages étaient toujours très précis, et ça lui suffisait amplement.
Il quittait le village, continuant vers l’oust, le regard plongé vers l’horizon. Au fil des jours qui suivaient, il détruisait tous les villages qu’il traversait ne laissant que désolation et décombres. Et comme d’habitude, il signait ses méfaits sur chacune de ses victimes. Vint le jour où il arrivait dans une taverne l’épée en main, tandis qu’un incendie débutait dans la ville au-dehors. Il débutait souvent par les débits de boisson car c’était là qu’on trouvait beaucoup de démons. Mais alors qu’il entrait, parmi les gens terrifiés se trouvait assis au comptoir un étrange vieillard à la barbe blanche et à la peau mauve, qui en voyant Bastardo s’exclama: « Vertu! ». Il s’agissait de Heur, le forgeron pyromancien qui avait participé à la création de Broken Moon. Il avait fui le village en voyant un colosse armé de son œuvre descendre la colline du manoir, anticipant le fait que comme Vertu il allait essayer un nouveau jouet. Il n’avait pu prévenir Tob, parti mettre fin à sa relation avec la femme du charcutier, qui était mort une heure plus tard écrasé sous un pan de mur. Le démon noir regardait le vieil homme, et avançait vers lui en tuant les gens à proximité sans détourner les yeux un instant.
-Toi, qui es tu? » Demandait le jeune Fortitudo.
-Je suis celui qui a créé ton engin de mort » répondait sèchement le vieux forgeron en désignant Broken Moon.
-Ah, merc… » Le démon avait baissé les yeux vers son arme un instant que l’ancêtre avait placé le tranchant d’une dague sous sa gorge, dague artisanale qu’Heur s ‘était faite et gardait toujours sur lui. Il y tenait et pour cause, le manche et la garde étaient d’or, et la lame provenait de son bloc d’acier blanc.
« Je suis retourné au manoir après ton départ, j’ai été surpris de voir que ta mère et toi ayez vécu au milieu des ossements. Surpris aussi que tu l’aie tuée, ainsi que cette pauvre Enma. ». Le vieil homme semblait déçu de la fin de Vertu, il s’était toujours imaginé cette jeune téméraire périr au combat face à l’un des Trois Grands Démons, et pas poignardée dans le dos par un membre de sa propre famille. Il demanda alors:
-Qui es tu? Son cousin? Son frère? »
-Tu as tout faux l’ancien, Vertu Fortitudo est ma mère. » fit Bastardo en souriant.
-Elle avait un enfant? » Heur était surpris, Vertu n’avait rien d’une démone prête à se laisser séduire, et personne ne s’était rendu au manoir depuis le massacre de Charon. Il risqua sa question:
-Dis moi jeune homme, si tu es vraiment celui que tu dis être, qui est ton père? ».
-Père? »Bastardo savait ce qu’était un père, mais n’ayant pas connu le sien, il pensait être un cas à part, et ne pas en avoir; sa mère n’avait jamais fait allusion à un autre géniteur.
-Tu n’en a pas hein? »
Le démon noir commençait à s’énerver: le village était sûrement désert maintenant, et il était face à un vieil homme qui en savait beaucoup sur son compte. Mais si il en savait beaucoup, il ne connaissait pas exactement tout de lui. Relevant Broken Moon, il avait son air aussi menaçant qu’agacé, et le vieil homme s’empressa de porter son coup à la gorge du monstre ,qui recula sous le choc. Une légère plaie s’était ouverte à l’endroit où un coup fatal avait été porté. Un liquide rouge et familier coulait, il était furieux. L’acier blanc était capable de le blesser. A peine relevait il les yeux qu’il voyait la paume usée du forgeron à proximité de son visage qui émettait une lueur orangée. Une boule de feu en jaillit, mais fut absorbée. Un revers de la main gauche, et le vieillard était propulsé, percutant beaucoup de tabourets de bar. Il se relevait, cherchant à comprendre. Face à lui, le démon s’étirait en se léchant la croc droite. Aussitôt Heur comprit: le démon portait une rune d’anti-magie parfaite.
-Je vois, un autre souvenir de ta défunte mère. »
-Ouais, on peut dire ça. »
-Tu n’as aucun regret? »
-C’est quoi ça? Regret? »
Le vieux forgeron ne voulait pas répondre: il était son adversaire, pas son professeur. Il courut, et, arrivé à mi-parcours, sauta sur le comptoir et se laissa glisser en positionnant sa dague au niveau du cou du démon. Mais un coup si simple et prévisible était un bonheur pour Bastardo, qui attrapa le poignet de son assaillant de la main gauche et rabattait Broken Moon sur son ventre. Le vieillard dévia l’attaque en frappant le plat de la lame à coup de pied, mais la pointe de l’arme entailla son visage au niveau de son œil droit. Le colosse noir lança son arme en l’air, qui vint se planter au plafond, démolit le visage de Heur à coups de poings, lequel perdait lentement connaissance à mesure que son sang coulait, et que sa plaie œil-arcade s’aggravait. La double-épée blanche disparaissait du plafond et revenait à la main de Bastardo, lequel plaça le tranchant sur la pomme d’Adam de l’ancien avant de dire: « Que cet objet que tu as créé de tes mains soit l’outil de ta débâcle en mes mains. » Il était fier d’avoir enfin trouvé une jolie réplique, et rabattait l’épée sur le vieux démon, scindant au passage le comptoir sur lequel il était perché. Il attrapa la tête, croqua la gorge comme une pomme et la jetait sur une table en déclarant: « Trop mûr! ». Il ressortait du bar après avoir mangé la clientèle, et constatait que la ville avait été désertée par tous: Il avait perdu de précieuses secondes avec Heur, et  les autres clients avaient alerté le village. Exténué et blessé, il entra dans une maison au hasard, atteignit la salle de bain et ouvrit l’armoire à pharmacie. Il appliqua un bandage autour de son cou, couvrant la plaie ensanglantée. Le jeune démon n’était pas habitué a être blessé, encore moins à voir couler son propre sang. Il trouvait enfin une chambre, banale, et s’installait dans le lit; le contact chaud des couvertures, le moelleux du matelas, tout cela était un confort qu’il n’avait jamais connu. Il s’endormait paisiblement, en se demandant qui pouvait être son père et s’il avait déjà croisé son chemin: si c’était le cas, alors le père en question était déjà mort.
Le lendemain, il se réveillait en pleine forme. Il avait bénéficié du repos du guerrier dans un confort absolu, et était prêt à démolir deux ou trois adversaires avant le petit-déjeuner. Il était bien sûr possible que ces adversaires en question pourraient eux-mêmes être le petit-déjeuner, mais peu importe, il mangeait à sa faim à chaque étape de son errance. Il avait vu en ouvrant les yeux qu’un miroir était savamment disposé au dessus du lit, il en profita donc pour rester allongé en enlevant son bandage afin de voir l’état de la plaie, mais quelle surprise, il n’y en avait plus. Une période de narcissisme s’en suivit, car les démons dotés de peau-armure et de régénération rapide ne courraient certainement pas les rues. Il se levait, s’étirant et baillant bruyamment, puis sortit de la maison comme s’il y avait vécu plusieurs années. Il reprit ensuite sa marche vers l’ouest, car il n’avait pas connaissance de ce qu’il y avait à l’ouest d’Inferno.
Cela faisait maintenant seize jours qu’il voyageait à travers le pays des Enfers. Il avait affronté et tué des ennemis très variés: un clown, un insecte géant, un monstre titanesque et le créateur de Broken Moon. A part cela? Des centaines de démons normaux qui ne maîtrisaient pas ou peu de pouvoirs offensifs. Bozzy le Gusse lui avait parlé de chasseurs de primes, mais jamais il n’en avait vu. Du moins jusqu’ici.
Se dressant sur son chemin, à quelques mètres, un homme fort bien bâti le regardait de ses yeux sombres. Il n’était vêtu que d’un pantalon de lin et de bottes de cuir, et son corps musclé portait un grand nombre de cicatrices. Ses cheveux mi-longs qui se laissaient porter par le vent lui donnaient un air héroïque, et une grande balafre partait de son arcade droite pour descendre en bas de sa joue gauche. Une grande épée à un seul tranchant gravée d’étranges runes tenait dans sa main droite, la pointe saillante et asymétrique donnait l’impression que l’arme avait jadis été l’extrémité d’un katana géant.
-Bastardo dit « La Faucheuse Blanche »? Interrogea l’homme, dont la voix grave semblait irriguer toute la plaine.
-Euh, ouais? Demandait ledit démon surpris de cette étrange appellation.
-Je suis Vraz le Terrible, chasseur de primes et unique humain à vivre en Enfer.
-Dis donc, quand ta mère a choisi ton nom, elle se faisait écraser par quoi au juste? Bref chasseur de primes tu dis? Pas trop tôt!
Vraz ne comprenait rien à ce que racontait Bastardo. Il faut dire que les barbares humains gagnaient rarement les concours de QI face à des enfants de 8 ans, sauf quand ils éliminaient la concurrence. Le guerrier continuait donc en ignorant cette remarque:
-Bastardo! Ta tête est mise à prix pour un montant de 1450 pièces d‘or pour destructions diverses et augmentation du coefficient de dangerosité par le meurtre de personnes recherchées. » Bien sûr Vraz ne faisait que réciter ce qu’il avait lu sur l’avis de recherche, mais rien qu’un barbare lettré était déjà peu commun.
-Ouah, ça en fait une somme… Enfin bon, monsieur le Terrible, pourquoi tu me fais tout un speech sur les présentations au lieu de foncer comme un vrai guerrier?
-Eh bien… Parce qu’un vrai guerrier, comme tu dis, ne prends pas ses ennemis au dépourvu pour engager le combat! J’aime la baston, croiser le fer, tailler la chair et voir le sang ruisseler sur les lames.
-De belles paroles…siffla Bastardo, faisant apparaître Broken Moon dans sa main qu’il plaçait ensuite en retrait, le bras tendu et prêt à charger. « Mais, feras tu un beau combat?
-Un seul coup. » Déclara Vraz sans répondre à la question, avant de placer sa deuxième main sur le manche de son épée. Il chargea, la pointe de son épée raclant la terre sèche et dure qui recouvrait la plaine. A ce moment, Bastardo sentit un frémissement d’excitation, cet ennemi comptait le tuer d’un unique coup! Quelle grande gueule! L’épée monta par-dessus la tête du guerrier, et se rabattait violemment vers le sol. Le colosse pensait éviter le coup en bondissant en arrière, mais bien que la lame ne l’eut touché, une entaille aussi peu profonde que celle qu’il avait reçu la veille partait du haut de son crâne jusque son entrejambe heureusement lisse, sans même endommager la rune de son torse. Sous le choc, le démon recula tout de même d’un pas.
-Mince, les rumeurs sur ton endurance hors du commun étaient donc fondées…
-Im… Impossible… C’est donc ça, un chasseur de primes? » Cela faisait déjà deux plaies en deux jours, le jeune Fortitudo qui n’avait jamais été blessé auparavant commençait à voir rouge.
-Tu ne saisis pas hein? Rune de force, rune de vent, et rune de coupe. Cette alliance de runes me permet de déplacer un courant d’air tranchant sur une certaine distance selon la force que j’exerce dans mes coups. En clair, la lame que tu vois n’est que la portée minimum de mon épée: la Windblade!
Bastardo comprit enfin: sa rune ne l’avait pas protégé car l’air n’est pas une création magique; il avait été déplacé et rendu tranchant par les runes gravées sur la lame.
-Alors, si je te brise ton jouet, je suis tranquille?
-Cette arme a été runée par mon maître, Angélus Fortitudo!
-Fortitudo? Quelle blague, ils sont tous morts! » lança Bastardo alors qu’il assénait un coup remontant à l’aide de Broken Moon.
-Lors de la Descente Aux Enfers de Charon? Ha! Angélus n’était pas là-bas, c’est un voyageur et un chasseur de primes réputé! Et ce n’est pas tout, il est le frère aîné de feu Vertu Fortitudo, le prodige de la famille! » répliquait l’humain en évitant l‘attaque.
-Charon? J'ai un doute, qui c’est ça?
-Je suis pas là pour te faire un cours d’histoire-géo!
Le barbare répétait son coup vertical, mais cette fois Bastardo s’avança et plaça son avant-bras en parade. La lame s’arrêta sur sa peau-armure, laissant le guerrier sombrer dans la stupéfaction.
-Yo, alors c’est bien ce que je pensais! »dit Bastardo en passant sa langue sur le croc habituel.
-De…de quoi?
-Ta lame là…Elle est moins efficace que tes jolies bourrasques…
Vraz donna un coup violent afin de faire flancher la défense de son adversaire, mais au moment de l’impact le démon noir dévia l’arme, ouvrant en grand la garde de Vraz le Terrible. Broken Moon arrivait vers le cou de l’humain, fine, belle et silencieuse comme la Mort. C’est alors que le chasseur de primes relâcha sa Windblade de la main gauche et saisit la double épée par la garde. Il la tint fermement et donna un coup de pied dans l’abdomen du colosse afin de le repousser. Ce dernier recula de deux pas, voyant son adversaire qui fanfaronnait avec une arme dans chaque main.
-Hahaha! Je ne sais pas d’où tu sors cette belle pièce, mais elle est à moi! On dirait que tu fais moins le fier une fois désarmé!
-Désarmé? Tu crois que je suis désarmé?
Souriant, Bastardo bandait ses muscles couleur charbon et laissait pendre sa langue jusqu’à mi-tibia.
-Hem, voilà un ennemi qui a de la ressource! Tant mieux! Je n’aime pas vraiment battre mes cibles quand je les ai désarmées!
-Les chasseurs de primes sont-ils tous aussi bavards?
Vraz sentait la moutarde lui monter au nez et chargea en s’efforçant d’ignorer cette pique, tenant Broken Moon et sa Windblade dans chaque main. Bastardo en fit de même, mais sans armes, et les coups fusèrent, sans qu’aucun ne fasse mouche. La vitesse des deux combattants était phénoménale, le sol autour d’eux se parsemait d’entailles. Cette démonstration de force se termina par un crochet du droit dans la mâchoire: les deux assaillants interrompirent leurs assauts répétés afin de reprendre leur souffle, permettant à Vraz de cracher la prémolaire qui venait de se déloger.
-Oh? On dirait que même sans armes j’ai l’avantage…
-Crevure…Je ne suis pas ton jouet!
Le Terrible exécuta un coup de  taille parfaitement horizontal qui aurait été dévastateur si le démon ne s’était pas fauché les jambes pour se laisser tomber. L’humain tenait Broken Moon au dessus de la tête de Bastardo allongé sur le flanc, avec un sourire victorieux étirant ses lèvres.
-La Faucheuse Blanche n’est pas si terrible que ça! Ta trop grande fierté t’as mené à la défaite et va m’apporter un joli pactole!
-Tu me gonfles avec ce surnom en papier mâché! Je suis Bastardo Fortitudo, fils de Vertu Fortitudo et de…Quelqu’un d’autre!
Broken Moon disparut de la main de Vraz et apparut dans celle du démon, qui porta un coup montant, éventrant l’humain. Il tombait violemment sur le dos et sa tête heurta le sol, alors que son assaillant se relevait en tenant fermement son arme. Puis Bastardo prononçait avec ironie:
-Le Terrible n’est pas si terrible que ça! Ta trop grande fierté t’as mené à la défaite et va m’apporter une pleine satisfaction!
-Fortitudo…J’aurais du le voir quand ton arme est sortie de nulle part… »émit l’homme dans un gargouillis.
Vraz tenta de porter un dernier coup à son adversaire à l’aide de son épée, mais le démon l’arrêta à main nue, avant de laisser tomber ses deux genoux sur la poitrine de l’humain. L’agonie de ce dernier fut abrégé par la perte de sa gorge, et Bastardo murmura: « Celles des humains ont l’air bien meilleures! ». Il ramassa la Windblade, l’examina et la planta dans la tête du chasseur de primes. Il reprit sa route, et se dirigeait sans le savoir vers la capitale d’Inferno, surnommée la Cité du Bord Ouest.

125
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 26 juin 2011, 03:30:22 »
Hem, en effet, une toute autre paire de manches...

Vlad> Le truc c'est que l'envie de RP est là, l'inspi en grande partie aussi, mais alors taper sur le clavier, à la vitesse où défilent les idées dans ma tête, c'est atrocement ennuyeux. Étrange non?

03h30

126
Prélude / Re : Heart on fire, Kiichi Yamato !
« le: vendredi 24 juin 2011, 21:09:18 »
- Ouais, faisons-le!

Mmm, une autre fois peut-être, je vais te mettre en liste d'attente, je suis un peu chargé...

- Mais j'veux m'le faire!

Je sais, mais j'ai pas le temps!

127
Prélude / Re : Heart on fire, Kiichi Yamato !
« le: vendredi 24 juin 2011, 20:58:51 »
- Hé dis donc toi espèce de gros conna...

Le joueur vient d'appuyer sur le bouton "mute", et sort gentiment Kamishini du topic.

128
Prélude / Re : Heart on fire, Kiichi Yamato !
« le: vendredi 24 juin 2011, 20:49:12 »
Prend un air grave, puis sourit:

- Je t'aime bien toi, ça te dirait de devenir mon poulain?

129
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 24 juin 2011, 20:46:36 »
(Il est à noter que Kyô a quelques tendances communistes, puisqu'il désire l'égalité hiérarchique de tous devant sa seule personne)

- Ouais, ben le joueur, si tu le calmes pas ton Dieu, moi je m'en charge!

20h46

130
Prélude / Re : Heart on fire, Kiichi Yamato !
« le: vendredi 24 juin 2011, 20:38:49 »
- Waouh, champion des Etats-Unis de Street Fight hein? C'est bien ça, tu es tombé dans la ville où réside la championne du monde en titre! Invaincue depuis plus de trois ans!

Ouais, enfin il y a eu ton match nul avec Reeman...

- Ben j'ai pas perdu...

Bienvenue!

131
Prélude / Re : Humain rêvant beaucoup - { Validé }
« le: samedi 18 juin 2011, 18:52:34 »
Frappe ses poings l'un contre l'autre:

- Si tu veux apprendre à te battre, je peux en parler à mon père! Il dirige un dôjo tu sais!

Bienvenue!

- Apprendre le style Kurayari, c'est pas rien! Tu pourrais même devenir mon poulain!

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Archives / Re : Le champ de Mars[Flood de combat atomique]
« le: jeudi 16 juin 2011, 21:58:16 »
Attrape Kô-chan, le change de force en gros marteau, et cogne tout le monde:

- BAAASTOOOOON!!!

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 16 juin 2011, 21:55:50 »
Arrive les mains dans les poches et la mine déconfite: J'aurais jamais mon bac... Je veux mourir et emporter Vincent dans la tombe!

- Alors en fait, t'es con?

Rah, va voir Don toi!

21h56

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 15 juin 2011, 22:13:27 »

Et moi demain, oral de français.

Quelle heure ?

22:12

Si tu prenais la peine d'y aller, t'aurais su que t'as l'heure exacte que sur place, ducon!
En tout cas, c'est le matin.

22h13

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 15 juin 2011, 22:09:09 »
A la base c'était une punition générale en fait, "le travail est-il une triste nécessité", on avait pas encore abordé le chapitre. Donc j'me suis contenté de décortiquer les termes de tristesse, de travail et de nécessité, et j'ai nuancé. Fin de l'histoire. Ça va pas t'aider des masses je pense!

Don> Bon, au moins cette fois, c'est recevable...

22h09

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