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And God said "Let there be angels". [Edean]

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Azazel Ängelsson

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And God said "Let there be angels". [Edean]

vendredi 24 août 2012, 18:36:54

(Oui, moi et les titres... Enfiiiiin bref.)


La normalité. Quel mot déjà bien trop long pour une notion aussi plate et monotone. Qu'est-ce que la normalité, au juste ? Si l'on se tourne vers un dictionnaire pour obtenir réponse à cette question, voilà avec quoi on revient : Normalité, n.f : qualité de ce qui est normal. Voilà donc qui nous renvoie à la définition de « normal ». Normal, adj. : qui est conforme à la règle, à l'ordre. Mais qui donc pouvait bien prétendre avoir le droit de définir cette soi-disante « règle » ? Qui pouvait se prétendre normal, et imposer cette image de la « normalité » aux autres ? Question hautement philosophique, dont la réponse n'avait pas encore été trouvée. Concernant Azazel, il n'avait même pas envie d'y réfléchir, à cette fameuse réponse. En effet, si certains naissaient plus ou moins « normaux », et choisissaient de se différencier par la suite, certains, à son instar, ne pouvaient se défaire de leur « anormalité », car elle faisait partie intégrante de leur être. Ces gens-ci ne pouvaient que faire avec, et essayer de survivre au jugement et à l'hostilité de la masse. Notre jeune sorcier, lui, n'y prêtait même plus réellement attention. De plus, le Japon, où il avait élu son nouveau domicile, était connu de par le monde pour être le refuge de bon nombre de curiosités, que ce soit au niveau des mœurs ou de leurs pratiquants. Aussi, alors qu'il arpentait une rue à petite foulée en ce beau matin, Azazel, malgré ses nombreux piercings et sa chevelure à la teinte – ou plutôt aux teintes assez originales, ne récolta que peu d'oeillades péjoratives, et eut même droit à quelques regards envieux ou lubriques qui glissèrent le long de sa silhouette sans qu'il ne les remarque – il ne remarquait jamais ce genre de choses quand il était concerné.

Le jeune mage s'était momentanément départi de son look habituel pour revêtir un simple débardeur gris, qui exposait à la vue de tous ses bras minces mais solides à la peau nacrée, un jogging en coton rouge, et des baskets noires. S'il arpentait la rue à petite foulée, c'était tout simplement car il était en train de faire son jogging. En se levant, il avait décidé que ce serait son exercice de la journée, et c'était promptement mis en route après une rapide toilette. Cela faisait maintenant une bonne demi-heure qu'il courait. Ses écouteurs bien vissés dans les oreilles, et de la musique douce rythmant son allure, il déboucha sur le parc, et décida qu'il était temps de faire une petite pause histoire de se réhydrater. À priori, il n'avait rien de prévu immédiatement ensuite, aussi referait-il peut-être le chemin inverse de la même façon. Une demi-heure de footing, c'était honnête ; une heure, c'était un bon exercice d'entretien.

Se posant en douceur sur un banc, Azazel observa un peu le monde autour de lui. Comme on pouvait s'y attendre à cette heure, quelques personnes, peut-être une douzaine, se trouvaient éparpillées un peu partout dans le parc. Profitant du calme ambiant et d'une brise fraîche qui souffla momentanément sur lui, le sorcier aux cheveux mauve pâle rejeta la tête en arrière, sa longue tresse allant presque toucher le sol, puis la redressa subitement.

Cette sensation venait de le reprendre, comme une résonance à l'intérieur de lui, un appel, un signal qu'il était capable de capter. Quelqu'un ou quelque chose de « spécial » se trouvait ici, mais qui était-ce et où? Ne cédant cette fois-ci pas au réflexe qui lui criait de bondir sur ses jambes, Azazel inspira un grand coup et scanna à nouveau les personnes présentes du regard, s'accrochant à cette sensation pour ne pas la perdre... Bingo. Son regard accrocha deux yeux bleus, et la sensation précédemment citée enfla à nouveau d'un coup. Il l'avait trouvé... Et maintenant ?




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Edean

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 1 mardi 28 août 2012, 15:38:29

Etre normal, c’est être conforme à une règle, une doctrine social. Chaque hommes défendent un certain nombre de valeurs qui se concrétisent en tant que normes social… quelqu’un d’anormal ne défend pas les mêmes valeurs que la personne normal, ainsi de ce point de vue, les Hommes sont tous des monstres aux yeux de leurs confrères. Pour citer un exemple, prenons la Pudeur, cette valeur adopté par l’ensemble de la société, a un certain nombre de normes comme celle de porter des habits (du moins en publique) ou de respecter l’intimité d’autrui, ces normes, peuvent par ailleurs être défendue par la loi. Les personnes anormales sont donc d’un point de vue sociologique les personnes enfreignant ces normes.

J’étais seulement en train d’écrire l’introduction d’une dissertation de sociologie assis sur un banc au pied d’un majestueux frêne, qu’une voix féminine me fit lever la tête, la plupart des filles de Seikusu sont attirante et sexy. Elles étaient plusieurs, en jupe courte et tailleurs, à se promener dans le parc. Forcément comme tout jeune homme qui se respecte, je ne pu empêcher mon regard de dériver sur leurs arrière train. L’une d’elle, une blonde en uniforme du lycée, me vis et vint vers moi, elle s’approcha tout près, presque à s’assoir sur mes genoux et me dit d’une voix enjôleuse :

-   Coucou mon chou, ce que tu vois là t’intéresse ? Dit-elle en se tortillant, moi c’est ce que je vois là qui m’intéresse…
-   C’est une façon bien maladroite de parler aux garçons, tu pourrais passer pour anormale…



Je ressortis du buisson en reboutonnant mon pantalon, ce n’était pas tout ça, mais il fallait que je trouve un coin tranquille pour finir ma dissertation. Je marchais sur un chemin de graviers entre des bouleaux blancs, une brise fraiche m’apporta alors une odeur… familière. Je vis alors le jeune homme aux cheveux roses vautré sur un banc, il dégageait une auras presque similaire à la mienne, j’en fus intrigué. Il avait sûrement détecté quelque chose, il me cherchait du regard. je ne savais pas encore s’il fallait le classé en tant qu’ennemis ou en tant qu’amis, lorsqu’il accrocha mon regard, profitant de ce contact visuel, mon esprit effleura le sien. Ce j’y trouvai me bouleversa, un autre Néphilim

Cependant, il n’avait pas d’ailes et détaille étrange, il avait une longue mèche noire sur sa tête. Il devait avoir couru pour suer ainsi, même moi qui venait de baiser n’avait pas tant transpiré. Je décidai de m’approcher  sans vraiment l’aborder, restons prudent j’ai déjà eu affaire à des démons et… enfin bref. Je m’approchais donc et m’assis à l’autre extrémité, comme pour écrire ma dissertation.

Enfin de compte, on peut conclure que ce sont les expériences qu’il a vécu tout au long de sa vie qui différencie les êtres humains et la notion de normalité est bien vague, car ce qui est tout à fait naturelle pour nous peut paraitre anormal à quelqu’un qui ne défendrai pas les même doctes sociaux…
« Modifié: vendredi 31 août 2012, 21:13:35 par Edean »
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Azazel Ängelsson

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 2 mardi 28 août 2012, 22:40:42

Azazel resta figé sur place, ne bougeant plus ne serait-ce que d'un cil alors que l'être dont il avait senti la présence et accroché le regard se dirigeait vers lui. Il s'agissait d'un jeune homme des plus... singuliers – décidément, depuis qu'il avait changé de pays, les bizarreries se multipliaient comme le pain du Christ dans sa vie ! D'à peu près la même taille que lui, le jeune mâle qui s'approchait d'un pas posé était vêtu comme n'importe quelle jeune personne sans histoire du coin. Cependant, sa banalité s'arrêtait là. Ses cheveux étaient d'un blanc immaculé, et le thaumaturge était certain à cent pour cent qu'il ne s'agissait pas d'une teinture. Ajoutez à cela la balafre qui lui barrait un côté du visage – qui restait néanmoins agréable à regarder, et le pentacle sur son front qu'Azazel parvint à entrapercevoir, et surtout cette énergie qu'il dégageait et qui l’étiquetait clairement comme être surnaturel dans l'esprit du sorcier, et vous comprendrez que l'usage du terme « singulier » était tout à fait approprié.

Si le jeune homme avait remarqué qu'Azazel n'était pas un humain ordinaire au même titre que lui, il se garda cependant bien de le faire remarquer, et s'assit sur le même banc que lui d'une manière tout à fait détachée, semblant être absorbé par un quelconque devoir scolaire. Le mage à la mèche d'ébène, bien qu'essayant de toutes ses forces, ne parvint pas à rester calmement – et discrètement – assis à l'étudier du regard. L'énergie du jeune homme aux cheveux blancs venait courir sur sa peau en un fourmillement désagréable, et quelque chose au fond de lui semblait vouloir répondre, reconnaître cette sensation, comme si elle était familière. Sans doute un effet indésirable de près d'une vingtaine d'années passés sans le moindre contact avec qui ou quoi que ce fût de surnaturel. Le regard planté sur ses genoux, Azazel sentit soudainement quelque chose venir lui chatouiller le mollet sous son jogging. Un regard glissé entre les lattes qui composaient le banc sur lequel ils se trouvaient lui apprit avec horreur que l'herbe qui se trouvait en dessous s'était mise à pousser à une vitesse folle, résultat de sa magie qui devenait capricieuse sous le coup d'une émotion forte. Fermant étroitement les yeux, Azazel lutta quelques instants pour regagner son sang froid, mais le mal était déjà fait. Cela ne défaisait en rien les changements qui venaient de s'opérer sous leurs yeux – ou plutôt sur leurs pieds. Réouvrant les siens, le sorcier coula un regard en biais vers l'autre jeune homme, puis refixa aussitôt le vide devant lui. D'un geste un peu fébrile, il se saisit de la bouteille d'eau accrochée à sa taille, retira ses écouteurs qu'il fourra dans sa poche avec son baladeur mp3, et but une grande gorgée.

Même s'il avait retrouvé son calme, il sentait toujours l'énergie surnaturelle de l'autre ramper partout sur lui, et quelque chose, comme une voix à peine perceptible tout au fond de lui, lui soufflait de se méfier. Mais il ne pouvait pas rester là à ne rien faire, tout comme il ne pouvait pas s'en aller sans interagir avec cet inconnu – il en perdrait le sommeil en se posant des tas de questions sur ce qui aurait pu arriver s'il avait été plus audacieux. Et puis, d'habitude, dans ce genre de situation, c'était sa curiosité et son envie d'apprendre qui avaient toujours prévalu, alors pourquoi laisser un bête mauvais pressentiment ruiner tout cela ? Certes, ses impressions se révélaient justes la plupart du temps, mais parfois, il fallait faire face et espérer que tout irait pour le mieux. Ce fut dans cette optique – et en décidant de rester prudent tout de même – qu'Azazel fit mine de jeter un coup d'oeil à ce que le jeune homme écrivait, et dit, peut-être un peu trop soudainement :

« Si tu ne comptais pas déjà le faire, ou si c'est pas déjà fait, je te conseille de citer Montaigne : chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage. C'est connu et simple, mais ça fait toujours mouche. »

Il s'efforça d'accompagner ces mots d'un sourire qui se voulait prévenant et engageant. Alea jacta est.




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Edean

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 3 vendredi 31 août 2012, 22:34:09

J’étai installé sur le banc, entrain d’écrire, ignorant royalement l’autre nephilim. Quand celui-ci... Parut s’affoler, je ne sus pas trop pourquoi, mais il sembla perdre le contrôle de son esprit. Ce fut assez bizarre à observer, l’autre rentra dans une sorte de transe sont esprit luttant contre je ne sais quoi. Cela dura en tout moins d’une seconde, mais dans son espèce d’état second il avait fait pousser l’herbe sous nos pieds. Heureusement il sembla retrouver un peu de sérénité, il aurait put déclencher un bon nombre de catastrophe spatio-temporelle qui aurait pu, dans le pire des cas, engloutir l’univers dans lequel nous nous trouvons. Et oui, un simple encéphale humanoïde pourrait à lui seul causer d’énorme dégât. J’espérais seulement que ça ne lui arrivait pas trop souvent. Quand il retrouva un peu de sang froid, il jeta un œil pardessus mon épaule et avec un sourire qu’il voulut engeant, me dit :

-   Si tu ne comptais pas déjà le faire, ou si c'est pas déjà fait, je te conseille de citer Montaigne : chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage. C'est connu et simple, mais ça fait toujours mouche.

… c’était pas mal comme idée, mais je pensai à tout sauf à ça en ce moment. Je plantai mes yeux dans les siens et l’autre vit l’herbe qui atteignait nos mollets se dessécher et mourir devant lui. Moi aussi j’avais appris deux, trois trucs sympas comme ça.

-   Parlons magie tu veux ? Demandais-je de ma voix grave et profonde. Sais tu ce que tu est ? d’où es-que tu sort tes pouvoirs surnaturels ?
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Azazel Ängelsson

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 4 dimanche 02 septembre 2012, 22:55:32

Il y eut un changement dans l'énergie qui émergeait de l'inconnu à la chevelure parsemée de reflets argentés et qui venait crépiter sur la peau d'Azazel, comme une ondulation sinistre, une force négative qui lui fit écarquiller les yeux et bloqua son souffle dans sa gorge. Sans avoir besoin de détacher son regard violacé où transparaissait la peur des iris bleutés de son mystérieux interlocuteur, le thaumaturge sentit une vie infime mais bien présente s'éteindre sous lui. Au fond de lui, il était persuadé que, s'il avait jeté un œil à la pelouse dont il avait accéléré la croissance par accident, il la découvrirait desséchée, brunie. Morte. Sans trop qu'il sache pourquoi, cette idée le bouleversa ; le terrifia, même. Chaque humain détruisait une quantité inimaginable de vies chaque jour dans ses gestes les plus simples : un moustique ou une araignée qu'on écrase, une jeune pousse qu'on écrase sur un chemin forestier... Non, ce qui le préoccupait à ce point, c'était que ce jeune homme n'avait eu besoin que d'une simple pensée pour briser cette vie végétale. Avait-il la capacité de lui retirer la sienne aussi facilement ? Et cette obscurité qu'il avait ressentie l'espace d'un instant... Tout comme cette voix dans les tréfonds de sa conscience lui avait intimé la méfiance, le jeune sorcier eut l'impression qu'elle lui soufflait à présent la réponse : la Mort. C'était la mort qui, rien qu'un court moment, était passée dans l'aura du balafré. Tout cela ne lui disait rien qui vaille... Puis l'inconnu parla.

Sa voix, tranchant avec le ton léger et la voix douce d'Azazel, était grave, et profonde, ne faisant qu'amplifier un peu plus le sentiment sourd de menace qui grondait dans l'air autour de lui – du moins, selon la perception qu'en avait le mage. Un frisson parcourut le corps de ce dernier de la tête jusqu'aux pieds, et la sueur qui lui trempait le dos lui sembla subitement bien froide. L'autre avait bel et bien remarqué qu'il n'était également pas un humain ordinaire, et il ne semblait pas vouloir tourner autour du pot, puisqu'il entra directement dans le vif du sujet en s’enquérant de l'identité d'Azazel et de la nature de ses pouvoirs. Le thaumaturge mit quelques secondes à regagner assez de confiance en lui et en sa capacité à survivre à cette rencontre pour oser répondre. Pour se faire, il se martela que, s'il se montrait amical – ou au moins cordial – et qu'il répondait aux attentes du jeune homme à l'énergie mortifère, icelui n'aurait alors aucune raison de lui causer quelque tort que ce fût. Reprenant une nouvelle gorgée, car sa gorge était décidément étrangement sèche, Azazel ouvrit finalement la bouche.

« Fort bien... Euh, hum, je suis un sorcier, c'est aussi bête que ça. Mes pouvoirs font partie de moi depuis ma naissance. Hum, et... Et toi ? » l'interrogea-t-il en retour, hésitant un instant à le tutoyer, avant de se dire qu'il était ridicule : même si ce type avait le pouvoir de flétrir la pelouse sans cligner de l'oeil, ils étaient tous les deux – du moins en apparence – à peu près du même âge. Ils étaient certes un peu « spéciaux », mais, dans cette situation, cela n'influait en rien sur leurs manières vis-à-vis de l'autre... Non ?
« Modifié: dimanche 02 septembre 2012, 23:42:26 par Azazel Ängelsson »




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Edean

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 5 dimanche 14 octobre 2012, 17:38:40

-   Fort bien... Euh, hum, je suis un sorcier, c'est aussi bête que ça. Mes pouvoirs font partie de moi depuis ma naissance. Hum, et... Et toi ?

Un « simple » sorcier ? J’aurais pourtant juré que… Oh je comprends, il ignorait tout simplement qu’il était un « Homme fort », un Näphil. Il semblait avoir été impressionné par mon petit tour de magie, mais je ne lui vouais aucun mal j’espérais même en apprendre un peu plus sur lui et grâce à son aide peut être agrandir mon contrôle des Arcanes. Car bien que je possède une puissance assez mortelle, je ne maîtrise qu’une petite partie de mes pouvoirs. Qu’allais-je bien pouvoir lui dire que j’étais le fils de la mort ? Je décidai de rester un tant soi peu vague lorsque je lui répondis.

-   Je suis ce qu’on pourrait appeler un Nephilim, ou Nephalem ou encore Näphil… Je suis le Bâtard d’un Ange en quelque sorte.

Dis-je avec un sourire qui se voulait cordial. Connaissait t-il Terra ? A mon avis non, mais c’est étrange, comment a-t-il appris à ce servir de ces pouvoirs sur Terre ? À moins que toute à l’heure n’est été qu’un coup de bol et qu’il soit encore plus novice que moi… 
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Azazel Ängelsson

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 6 samedi 20 octobre 2012, 00:29:40

À la réponse du balafré, Azazel faillit laisser tomber sa bouteille, et sa surprise était clairement visible sur ses traits, puisque ses yeux étaient tellement écarquillés que ça en devenait presque douloureux, et que ses lèvres entrouvertes semblaient être agitées d'un léger spasme. Un... ange ? Ce type était un ange ? Ce garçon, qui aurait pu passer pour un lycéen lambda si on laissait de côté sa couleur de cheveux peu commune et la marque particulière sur son visage, était un être céleste, un envoyé de Dieu ? Non, encore plus invraisemblable : le fils d'un envoyé de Dieu. Les anges pouvaient donc se reproduire ? Quelle découverte ! Enfin, toujours moins spectaculaire que le simple fait que...

« Ils existent... » échappa le thaumaturge en l'espace d'un seul souffle.

Oui, voilà, exactement. Le jeune sorcier ne s'en remettait pas. Oubliant momentanément ce qui venait de se produire et le malaise que produisait son interlocuteur chez lui, Azazel se laissa tomber contre le banc, la tête rejetée autant que possible en arrière, les yeux rivés vers le ciel. Ou plutôt... le Ciel, avec un grand C. Brusquement, il se redressa, une réflexion en train de se construire se reflétant dans ses iris mauves. Si les anges existaient, les envoyés de Dieu, alors... Dieu existait-il ? Voilà une nouvelle qui le bouleversa encore plus. Bien qu'ayant été élevé par une religieuse et baigné dans la religion chrétienne depuis aussi loin qu'il s'en souvenait, Azazel n'avait jamais cru en l'existence du Très Haut, ou du moins pas tel que les croyants se l'imaginaient. Mais l'idée que le Père éternel puisse bel et bien être une entité aussi réelle que lui ne lui inspirait en cet instant aucune peur pour ne pas avoir cru, aucune angoisse à l'idée d'avoir sans doute pécher à plusieurs reprises par le simple fait d'exister – lui, un sorcier. Elle ne lui inspirait également aucun soulagement, aucun bonheur, aucune admiration. D'une façon totalement soudaine et inattendue, le sentiment qui jaillit en lui – et duquel il était par ailleurs peu coutumier – fut la colère.
Si Dieu existait bel et bien, pourquoi avait-il laissé mourir Rebecka, elle qui l'avait toujours adoré et servi avec ferveur ? Elle qui n'avait fait que le Bien autour d'elle toute sa vie durant, alors que tant d'êtres abominables sévissaient jusqu'à mourir de vieillesse, échappant à toute justice, à toute logique karmique ou quoique ce fût de la sorte. Les poings serrés, la malheureuse bouteille en plastique qui n'avait rien demandé réduite à l'état de déchet chiffonné, le mage se rendit compte qu'il était à nouveau en train de se laisser emporter lorsqu'un chien tenu en laisse par son maître qui passait à ce moment-là devant eux se mit à aboyer avec rage contre celui-ci, avant de soudainement s'aplatir au sol et se mettre à japper. Tout comme les plantes, les animaux partageaient un lien avec Azazel ; étaient influencés par les fluctuations de son énergie, de son aura. Inspirant profondément pour se calmer, le jeune homme finit par refocaliser son attention sur le semi-ange, et, le regard grave, lui posa, cette fois-ci sans hésiter, la question qui déterminerait si, oui ou non, la justice divine existait :

« Dieu existe-il ? »
« Modifié: jeudi 27 décembre 2012, 17:02:20 par Azazel Ängelsson »




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Edean

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 7 lundi 26 novembre 2012, 20:53:33

-   Dieu existe-t-il ?

J’aurais dû m’attendre à une question de ce genre, je soupirais longuement, comment lui expliquer ? Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer celui qui est, j’ai été bannis des cieux à ma naissance et ais été élever par des prêtresses d’Aphrodite sur le plan parallèle de Terra. Je devais pourtant au moins tenter de lui répondre…

-   Je n’ai jamais rencontré celui qui est durant mon court séjour dans les cieux où on me condamna à la mortalité et à errer parmi les créatures de Dieu. Cependant l’éternel comme vous dîtes, vous autres les chrétiens n’est ni l’être suprême ni le géniteur du monde. Dieu existe car des gens croient en lui, le prie et lui font des offrandes, ce sont les hommes qui ont créé Dieu qui a créer les hommes. Il fut même un temps où l’idée de monothéisme était absurde et bon nombre de dieux qui se disaient tous éternel, sont mort peu à peu quand leurs cultes c’est éteint et est devenue mythologie. Chaque hommes par ses choix quotidien, anodin, trace son destin et forge sont avenir nous ne sommes pas prédestiné a… La vie est un système chaotique, car imprévisible, ce qui me fait irrémédiable rire de la crédulité des gens face aux liseuses de bonnes aventure et autre cartomanciens. La seule forme de voyance qu’on peut pratiquer selon moi c’est le calcul de probabilité. Bien sûre il doit probablement exister un grand architecte de l’univers, mais je ne crois pas en l’omnipotence, l’omniscience ni en l’omniprésence de Dieu.

Voilà j’avais exprimé ma pensée en quelque mot, c’était une opinion très personnel, mais c’était la mienne. Je pourrais presque faire une liste de dieux qui ont cessé d’exister en tant que tel car leurs serviteurs ont passé l’arme à gauche depuis fort longtemps. On peut noter Odin, dieu scandinave des guerriers et de la mort, Râ, dieu égyptien du soleil… On pourrait continuer pendant des heures durant.

-   Mais dit moi sorcier, qui t’a appris à te servir des Arcanes ?

Demandai-je en me levant du banc et me retournant face à lui. Il me faisait cette drôle impression de déjà vu avec ça mèche noire et son style si particulier, j’avais pas mal de question à lui poser.

-   Comment tu t’appelles ? moi on me nomme Edean…
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Azazel Ängelsson

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Re : And God said "Let there be angels". [Edean]

Réponse 8 vendredi 28 décembre 2012, 01:39:45

Le semi-ange sembla fort embêté par la question que le thaumaturge venait de lui poser. Après avoir lâché un long soupir, le regard grave d'Azazel toujours braqué sur lui, il entreprit de lui répondre, et quelle réponse ce fut !
Premièrement, la colère se mit à briller si fort dans les yeux du mage que du feu s'échappait presque de ses orbites au moment où celui qui se présenta sous le nom d'Edean lui confirma l'existence du Très Haut. Il y avait donc réellement un Dieu qui laissait les gens l'aduler, le vénérer, espérer un signe de lui, un miracle, de l'aide, sans que jamais rien n'arrive, voire que les choses ne fassent qu'empirer ; un Dieu qui laissait les Hommes se battre, se massacrer entre eux en son nom ; un Dieu qui... n'existait que grâce à la croyance de ces derniers ? Voilà qui eut le mérite de l'interloquer assez pour que son air coléreux se meuve en un froncement de sourcils perplexe. Ainsi donc, Dieu tirait sa force de ceux qui voulaient bien lui prêter les pouvoirs dont Il était censé être doté ? Mais, si l'on suivait ce raisonnement, alors cela voudrait dire que son pouvoir avait dû connaître un grand déclin depuis quelques siècles, puisque le nombre de croyants avait diminué pour autant que le jeune homme en savait. Néanmoins, à peine cette réflexion fut-elle entamée que le Néphil lâcha une autre bombe : Dieu existait, mais il n'était qu'un dieu parmi tant d'autres ! Sur la base de ce principe, chaque divinité vénérée depuis l'aube des temps avait eu et avait peut-être encore une existence réelle, sous forme d'entité spirituelle ou physique. Ceci était autrement plus intéressant dans le sens où Azazel, qui était du genre à penser par association d'idées et d'une manière rapide quoique parfois confuse, songea immédiatement aux nombreux dieux et déesses de la sorcellerie et aux possibilités qui s'offriraient à lui en mettant en pratique les rituels dont il avait connaissance pour augmenter ses pouvoirs en faisant appel à eux ; rituels qu'il n'avait jusqu'alors pas réellement pris au sérieux, n'étant paradoxalement pas plus convaincu de leur réalité que de celle du Dieu Unique malgré l'existence avérée de la sorcellerie. Enfin, selon cet Edean, il n'aurait peut-être pas cette chance, puisque certains dieux, d'après ce qu'il disait, disparaissaient en même temps que leur culte.
Mais toute cette digression mentale l'avait éloigné de son interrogation première : Rebecka avait-elle voué sa vie à une entité qui aurait pu la sauver et avait décidé de ne pas le faire ? Si « Dieu » n'était ni omniscient, ni omnipotent, pouvait-il réellement accomplir ce genre de miracles ? Une part de lui n'avait pas envie de se poser ces questions, car il avait besoin de reporter cette colère au fond de lui qu'il n'avait jamais exorcisée sur quelqu'un ou quelque chose, mais une autre voulait savoir et comprendre et ne pas se laisser aveugler par l'amertume d'un deuil qu'il pensait avoir déjà fait. Décidant de laisser cela de côté pour le moment – Edean, selon ses dires, ne pourrait de toute manière pas lui permettre d'entrer en contact avec Yahweh –, Azazel finit par recentrer son attention sur l'exilé céleste, qui avait sans doute bien plus de raisons que lui d'en vouloir à l'Éternel, et qui d'ailleurs semblait penser que le thaumaturge n'était qu'un croyant cherchant à confirmer sa foi. Se contentant de lui adresser un « je vois » pensif en réponse à son discours, le sorcier le regarda se lever et maintint le contact visuel avec lui, se sentant un peu plus à l'aise car il pensait ne pas se tromper en disant que l'autre jeune homme était honnête avec lui et ne lui voulait à priori aucun mal, malgré le pouvoir mortifère dont il avait fait montre, et lui répondit également en toute honnêteté lorsqu'il voulut savoir qui lui avait enseigner l'art des « Arcanes », terme qui sonnait de manière très poétique à l'oreille du mage car il n'avait jamais eu l'occasion de l'entendre ailleurs que dans des films de fantasy où la dimension fictive de la chose ne faisait que déprimer l'être surnaturel isolé qu'il était.

« Personne ne m'a appris à maîtriser mon don, je suis autodidacte. J'ai réussi à mettre la main sur quelques ouvrages qui m'ont aidé à mieux l'appréhender, mais je n'ai jamais encore rencontré quelqu'un doué de magie. Tu es le premier, » annonça-t-il.

Se levant, le Néphil qui s'ignorait tendit la main à son pair angélique et se présenta finalement à son tour en arborant un sourire affable.

« Azazel Ängelsson, enchanté. »




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