Une rencontre où résonne les lames et où le sang coule. [LIBRE]

Le/la participant(e) devra être un être qui n'est pas humain, cette restriction peut être contournée si vous préférez faire un groupe d'humain(e)s. Si vous êtes intelligent vous pourrez éviter le combat, sinon il vous faudra la désarmer et la soumettre, ce qui n'est pas gagné.

Ookami se mettait à courir, non pas qu'elle était poursuivit, mais elle pourchassait une personne. Peu importait qu'il pleuve un véritable déluge, peu importait que ses cheveux soient trempé ou que son manteau pèse une tonne,  sentant l'eau froide picoter un peu le symbole appliqué au fer rouge sur sa hanche droite. Elle voulait rattraper cette personne et lui faire comprendre que si la loi régit par la société ne pouvaient le punir, Ookami Miyamoto s'en chargerais.  Elle n'était pas fatigué, son père adoptif avait fait bien pire que ça et elle se devait d'être rapide au cas où elle croisait un policier, portant son katana à la main gauche. Ookami se savait hors la loi, car le port d'arme est interdit dans le Japon, comme la plupart des pays un peu civilisé.

C'est alors qu'elle s'arrêta à un croisement et se mit à fermer son oeil droit, le seul qui était encore apte à voir, l'autre était mort et les paupières étaient soudés, au fer rouge au vue de la marque laissée.  C'est alors qu'un bruit suspect attira son attention, reprenant la poursuite et accélérant un peu pour rattraper la distance qu'elle avait perdue en cherchant à le localiser.

Nul doute que son père adoptif allait très sévèrement le punir pour avoir prit Hidoi Ame (Pluie violent) et l'avoir sorti de son fourreau, mais les conviction d'Ookami surpassait toute les règles, même celle impliquant le respect de la vie d'autrui. Elle ne savait pas encore si elle allait se contenter de le blesser ou le tuer, ne pouvant accepter que ce genre de personne existe sur Terre et aussi pour se venger des personnes ayant abusée d'elle dans le passé.

Ookami se mit à faire une légère glissade, prenant appuis sur un poteau avec sa main droite pour pouvoir tourner à droite sans perdre trop de distance.

Après cinq minutes de course poursuite, elle arriva en face de cette personne, l'instinct de la jeune femme flairait un piège, mais c'était mal la connaitre que de reculer après s'être impliquée dans le châtiment de cette personne.

- Plus un geste, je viens vous punir pour votre comportement ignoble, vous pourrez toujours me supplier sachez que je ne suis pas le genre de femme à pardonner.

Ookami se mit à sortir la lame de son fourreau, laissant la lune blanche se refléter sur la lame où la pluie ruisselait.

Le démon attendait patiemment Ookami adossé à un lampadaire, au milieu d'une des rues les plus vides de la ville. tous les appartements ici étaient vides, ou presque. il s'était assuré qu'elle le retrouve en produisant des sons de pas dans les bonnes directions.

Ookami était une adversaire valide pour lutter contre lui, au corps à corps en tout cas. il n'en voyait pas si souvent que ça sur cette planète, et comptait bien voir ses limites lors de la confrontation. qui sait, peut-être pourrait-elle même rejoindre la cause des démons. la lutte encore anges et démons ne l’intéressait que médiocrement. cependant, être sur Terre l'amusait beaucoup, et, au cas où il venait à perdre ce corps-là un ou deux convertis serait du plus bel effet pour rejoindre de nouveau la planète.

Mais pour l'instant, le maitre des illusion voulait avant toute chose tester les aptitudes de sa poursuivante pour s'amuser un peu, éventuellement voir si elle connaissait autre chose que le combat. on est démon jusqu'au bout, vous comprenez.

- Plus un geste, je viens vous punir pour votre comportement ignoble, vous pourrez toujours me supplier sachez que je ne suis pas le genre de femme à pardonner.

Ah, oui! le "comportement ignoble". il n'avait pas été discret pour le coup, et il s'en serait insulté pour sa réaction stupide si il n'avait remarqué parmi ses poursuivants une femme à katana, qui semblait particulièrement habile avec. D'un autre coté, la ''pauvre victime'' l'avait cherché. invoquer un démon juste pour le tuer et se faire bien voir par les forces du Bien, c'était vraiment stupide. elle avait eu son compte, ceci dit, et maintenant qu'il était dans le coin pourquoi ne pas profiter de cette nouvelle opportunité?

-Te supplier, jolie borgne? n'as tu pas compris ce que j’étais? tu as vu ce que je lui ai fait, encore que tu n'en as vu qu'une partie en réalité.
il se redressa, ouvrit en grand ses ailes et lui fit face, à quelques mètres d'elle.

- Peut-être est-ce toi qui devrait essayer de me supplier.

si elle n'était pas encore prête au combat, elle fuiterait ou elle tremblerait ou encore flancherait le regard, en voyant son amplitude, et il la laisserait seule. si elle n’était pas encore assez grande pour faire face mieux valait attendre qu'elle le devienne que de gâcher un si bon potentiel dans un combat décevant.

Ookami se mit à observer son adversaire, tout comme elle, il avait un cache-oeil, une longue cape et une habileté à combattre au corps à corps qui dépassait un humain classique. Elle n'eut aucun mal à voir son adversaire, son oeil étant habitué à la pluie qui tombait, l'occultant presque complètement, capacité qu'elle avait acquise dans son enfance où le moindre pas hors de la demeure de ses "maîtres" aurait put lui coûter la vie. La jeune femme avait ses sens en alerte, sa posture ne changeant pas pour l'instant. C'est alors que le démon se mit à parler.

Le joli discours pour intimider Ookami ne fit absolument rien, jusqu'à ses quinze ans la menace de mort et la torture était son lot quotidien, devant éviter la mort. Qu'était-ce des mots face à une jeunesse pétri dans l'esclavage et la guerre civile. Si le démon fixait les yeux on pouvait voir naitre une flamme, celui d'une haine qui grandissait, le démon avait employé un ton qu'elle ne connaissait que trop bien.

Sa résolution se fit plus forte quand les ailes du démons se déployèrent, pour beaucoup cela était le moment de fuir, mais Ookami ne comptait pas tourner le dos au démon, elle ne le voulait pas et savait de toute façon qu'une créature  qui n'a pas lieu d'exister était dangereuse si on montrait in point faible.

Vint la demande du démon, qui se fit répondre par un geste simple, elle trancha devant elle, pour mettre le katana en retrait sur son flanc droit, étant droitière, elle se mit à fléchir légèrement les jambes, prête à user de ses muscles en cas d'attaque surprise. Le démon pouvait voir qu'elle contenait sa haine au profit d'un sang-froid qui le rendait redoutable. Ookami ne répondit pas, parler c'était baisser un peu sa garde, elle ne connaissait rien des démons, hormis les descriptions classique, des être vils qui corrompent les humains par leurs vices, en faisant des esclaves, le pire étant réservé aux femmes, engendrer des démons pour grossir les rang.

Ookami se mit à prendre de profonde inspiration et d'un coups se mit à charger, les deux mains sur sa garde, car un katana est plus puissant à deux mains, elle se mit à émettre un cri en faisant remonter en arc de cercle sa lame, cherchant à trancher en deux son adversaire, puis fit deux pas en arrière, elle n'avait pas sentit de résistance, signe qu'elle avait raté sa cible, aussi se mit-elle à fermer son oeil, se concentrant sur le bruit autour, elle entendait le bruit de l'eau touchant le sol et passa au suivant, celui d'un chien au loin qui hurlait. Elle continua à écouter le bruit en entendis le son d'une lame fendant l'air et l'eau, immédiatement, elle para un coups.

Ookami ne bougea presque pas, usant de ses jambes pour résister à la force démoniaque qui aurait réduit facilement en charpie un de ses membres, elle entendis un autre coups venir à l'opposé. Ne pouvant pas parer ce coups-là, elle fit un pas sur le côté, la lame frôlant son  corps sans pour autant la toucher.

Elle se tourna vers l'endroit où le coups avait été porté.

- Tu retournera en Enfer, même si je dois t'y accompagner.

L'espace d'un instant elle avait baissé sa garde, ce n'était pas faute de s'être dit quelques instant plus tôt de ne pas parler.

 Le démon s'était mis en posture de combat durant son petit discours introductif, tout en observant soigneusement son adversaire. il vit qu'elle le suivait parfaitement du regard, et comprit qu'elle le voyait à travers la pluie. évidement, même sa vision, demeurant humaine, ne pourrait percer ses illusion si il voulait en produire, mais il voulait, au moins dans un premier temps, se battre à la loyale. il n’emploierait sa magie que pour une extrême nécessité. ou en cas de victoire trop peu amusante, bien sûr.

 observant toujours, et sortant le pique rétractable noir qui lui servait d'arme principale, il déclamait sa menace en étirant ses ailes. pas de réaction, sinon peut-être un mouvement de colère. Bien, il n'aurait pas à attendre alors. par contre, pas de réponse non plus. une guerrière concentrée, donc? tans pis, il parlerait pour deux. au lieu d'une réponse, il put la voir se positionner pour le combat avec un sérieux exemplaire, prendre une bouffé d'oxygène, avant de charger sur lui, amorçant un arc de cercle avec son épée.

- Pas bavarde, mais entreprenante.

 Rapide, mais pas assez. Le démon n'eut pas de difficulté à faire le pas de coté qui esquiverait le coup. il profita du moment où elle se repositionnait pour porter à son tour un coup horizontal. alors qu'elle avait les yeux fermés, elle para l'attaque qui lui aurait certainement cassé un os. elle l'avait entendu venir, ce qui était pour le moins impressionnant. elle possédait de surcroit, comme il s'en était douté du reste une vitesse et une force admirable. pour lui rompre sa position, il décida d'utiliser la griffe qui se trouvait sur une de ses ailes, s'en servant comme un pieu vers l'épaule de la combattante. elle esquiva de justesse (il avait vu la griffe balayer une mèche de ses cheveux) et se trouvait à présent à un pas de lui, se tournant vers l'endroit où elle se trouvait un instant plus tôt, lui faisant ainsi face.

- Tu a quelque chose contre ta vue? pourquoi fermer les yeux comme ca?

elle ne semblait pas avoir entendu la réplique. ne répondant pas, elle menaça à son tour:

- Tu retournera en Enfer, même si je dois t'y accompagner.

un moment d'inattention, une jambe un peu trop proche d'une certaine griffe et hop, le temps de finir la phrase, elle était à terre, la cheville ensanglantée.

-tss! fit-il entre ses dent, tandis qu'il s’approchait d'Ookami, la pointe noire braquée sur si jamais il lui venait l'idée de lui sauter dessus, quand on prend une attitude ''soldat taciturne silencieux'', on ne parle pas pendant le combat. ça, c'est pour les insouciants comme moi.

Il ne pouvait pas la transpercer à l'instant, d'abord parce qu'elle le tenait encore en joue avec son arme, ensuite parce qu'il trouvait que ça manquerait d'intérêt. il recula donc à une distance de précaution de quelques pas, la laissant ainsi se relever.

- au fait, j'aime bien connaitre le nom de mes adversaires, pas toi? le mien est Stophomon, démon indépendant du second cercle des enfers. et toi?

Ookami se vautra par terre, mais ne lâcha pas pour autant l'arme, elle voulut se relever, mais l'arme du démon avait traversé la zone où une attaque de sa part avait de grande chance de toucher là où il voulait viser, cela n'empêcha pas pour autant Ookami de le mettre aussi en joue, prête à tenter le tout pour le tout.. Elle apprit que son adversaire était plus fort qu'elle et que son erreur a été de laisser parler ses sentiments, l'humaine se doutait bien qu'un coup frontal dans cette situation avait toute les chance de rater.

Elle attendit que le démon prenne ses distances pour se relever, ravalant la douleur qui s'imprimait sur sa cheville écarlate, elle reprit ce visage si froid et qui incitait plus l'éloignement que le rapprochement, ses yeux à présent braqué sur tout le corps su démon, aussi ses ailes et ses griffes. De sa blessure elle avait apprit que parer son arme ne suffisait pas, elle était clairement en position de faiblesse, mais par son passé, elle ne pouvait pas courber l'échine, plutôt mourir.

- au fait, j'aime bien connaitre le nom de mes adversaires, pas toi? le mien est Stophomon, démon indépendant du second cercle des enfers. et toi?

Ookami se mit à rengainer son arme, parlant avec la froideur qui la caractérisait tellement bien.

- Ookami ... Ookami Miyamoto.

Délicatement elle mit sa main sur sa garde, on voyait que son souffle se fit plus profond, elle avança le pied blessé, n'ayant aucune crispation au visage, elle fléchit légèrement les jambes, son souffle gagnant en profondeur. L'atmosphère se mit à changer, on sentait qu'une énergie invisible semblait se concentrer autour d'Ookami, pour les pratiquants d'art martiaux avancé, il s'agissait tout simplement d'une concentration de l'énergie du corps et de l'esprit, formant le Ki.

- Kaminarinodo (voie de la foudre) ... Kansû (perfore) !!!

Ookami disparut des yeux du démon et d'un coup un bruit de pas se fit entendre dans le dos de Stophomon, ce dernier pouvais voir que son aile gauche était couper, un bout d'épaule manquant à l'appel. Le souffle de l'humaine était haletante, n'étant pas formée à pratiquer ce genre de technique, il s'agissait de sa botte secrète, son coups le plus puissant, mais qui demandait beaucoup d'énergie, réduisant pendant  dix minutes toutes possibilités de faire des mouvements soutenues.

Elle lâcha l'aile, tendant la lame devant elle, il s'agissait d'une garde moyenne, servant surtout à se défendre. Ookami ne savait pas si les démons se régénérait bien, mais elle avait tout de même porté un coup qui n'était pas minime. Son regard restait froid, aucune trace de satisfaction ne perçait ce masque figé qu'était son visage, respirant rapidement pour récupérer plus facilement.

L'humaine allait chèrement vendre sa peau et ne comptait pas être celle qui allait perdre, le démon pouvait voir, grace aux traces de sang qu'elle avait fait une attaque sur son flanc gauche, frappant dans son dos, pour ensuite se mettre là où elle était apparu, ce genre de technique ayant fait saigné abondamment Ookkami.

- Ookami ... Ookami Miyamoto.

-Hé bien, chère Ookami, maintenant que nous nous connaissons, nous pouvons reprendre cette danse.
 Il pensait que cette blessure à la jambe allait la ralentir, il ne prit donc pas tout de suite conscience de ce qu'elle était en train de faire. Il lui semblait normal après tout de reprendre son souffle après s'être pris une telle humiliation.

 il ne comprit le changement d'atmosphère qu'en voyant la pluie s'évaporer au vol autour de son adversaire. il n'aurait pas eut le temps de lacher un pouvoir même si c'était son intention.
- Kaminarinodo (voie de la foudre) ... Kansû (perfore) !!!
Il ne put qu'esquiver légèrement en penchant sur le coté. la tête aurait dut être tranchée, au lieu de quoi il perdait une aile et voyait son flanc lacéré. inutile de préciser que ça faisait mal, mais il  avait littéralement évité la mort.

-Aouch! fit-il, appuyant la main sur son moignon d'aile pour la cautériser. T'es bonne danseuse à ce que je vois. ceci dit, fais attention, si tu force dessus comme ça, ta cheville sera douloureuse demain.

Il fut tenté de retirer son cache-oeil et d'en finir avec son projet de tester les limites, mais il se retourna vers elle, et eut le plaisir de voir sa fatigue.

-Haaa... la technique ultime t'a vidé à ce que je vois. tu n'as pas eut de chance, tu te serais débarrassé de quiconque de plus lent que moi.

  Ookami n'allait pas pouvoir parer de coup pendant quelque temps, il plia donc ses jambe pour se lancer sur elle en un saut, visant de sa pointe les mains de la demoiselle. avec ses deux ailes, il aurait put être plus rapide encore, mais faudra attendre pour récupérer cette aptitude. le but, lui percer les mains pour lui affaiblir cette prise.

une fois cette attaque terminée et arrivé à sa hauteur, il fait sauter son arme d'un coup de pied.

-Tu vois, tu dois toujours attendre le dernier moment avant de lancer l'attaque qui t'épuise le plus. Surtout avec les êtres surnaturels. Le Conseil est offert par la maison.

il dut néanmoins s’arrêter un court instant, son flanc le faisant plus souffrir qu'il ne l'avait prévu. il le cautérisa donc à ce moment-là.

il reprit alors sa pose défensive juste en face d'elle, repliant son aile restante, positionnant sa pointe noire de façon à protéger au le corps, son autre main derrière son dos pret à sortir une de ses fioles, et attendit sa réaction.

Ookami cachait derrière ce masque de froideur la fatigue qui ne cessait d'augmenter, par le fait  que sa plaie continue de saigner à cause de la sollicitation occasionnée pour rester debout. Elle ne pouvait à présent plus se permettre d'erreur de calcul. quand elle vit le démon sauter vers elle, ses  mains se joignirent pour protéger des points vitaux, exposant de ce fait plus facilement la véritable cible du démon.

Elle vit le coup de pied arriver, faisant face à un dilemme, soit elle gardait le katana en main et le poignet risquait se l'élancer, soit elle ne luttait pas pour préserver l'état de son corps mais s'en trouverait désarmé. Voyant que le coups de pied risquait d'être puissant, elle détendit son poignet pour que le coups fasse voltiger la lame, qui partie cinq mètre derrière elle.

Si elle ne tentait pas de montrer la difficulté de rester debout, son souffle la trahissait, il était court, rapide, mais son visage restait impassible et aussi froid que la toundra enneigée. Sa cheville déchargeait des signaux de douleur, mais Ookami ne s'occupa nullement de ça, préférant réfléchir à ses chances de s'en sortir vivante et comment le pousser à battre en retraite.

Son regard se posa un peu partout, cherchant un élément, quelque chose qui allait lui être utile, elle vit le fourreau, qui n'était qu'à un mètre sur sa gauche, se rappelant que sa lame était cinq mètre derrière elle, soit une distance bien trop longue pour s'élancer dans son état et riposter en cas de poursuite. C'est alors que lui vint une idée, Ookami allait agir avec fourberie, ce qui déplaisait énormément à l'humaine, mais le démon n'avait-il pas fait de même en usant de ses griffes ?

Elle défit sa ceinture en tissu et posa le genoux de la jambe blessée au sol, tout en gardant les yeux fixé sur le démon, elle entreprit d'enrouler le tissu autour de la plaie, sous cette pluie elle avait toute les chance d'avoir une plaie infecté, l'eau s'étant chargée d'impureté et de pollution, mais elle saignerait moins, ce qui voulait dire récupérer un peu de force. Elle se mit à serrer fortement le bandage improvisé, pour être sûr que cela tienne, puis n'eut qu'à tendre son bras, tâtonnant un peu pour trouver le fourreau, serrant le poing en refoulant les charges liées à sa blessure.

Ookami prit alors la décision de se relever, malgré la douleur et reprit une posture droite, elle avait une fierté à défendre et surtout sa liberté, terme qu'elle ne connaissait que depuis trois ans. L'humaine avait clairement comprit sa situation, cela se voyait dans ses yeux qui pétillait d'une lueur qui allait sans doute plaire au démon, celui d'une personne qui n'allait pas abandonner et donnerait son maximum pour vaincre son adversaire, le genre de regard que les démons raffolent réduire en miette et qui différencie un humain classique d'un esclave divertissant.

- Je ferrais honneur à mon père ...

Elle se mit à charger, son but était simple, prendre le plus de vitesse, peu importait de ne plus pouvoir freiner, accélérer jusqu'à être à un mètre de son adversaire et mettre toute sa force dans son fourreau pour porter un estoc entre les deux yeux du démon. Elle misait tout dans ce dernier coup.

Cela allait-il marcher ?

  La guerrière semblait plus éreinté qu'il ne l'avait pensé. Elle avait lâché l'arme avec une facilité presque déroutante, montrant bien qu'elle ne souhaitait pas se blesser d'avantage, et préférait encore se battre à mains nues. une concession d'autant plus judicieuse que le coup lui aurait de toute manière faire lâcher, mais avec plus de douleur. la lame s'envola au loin, quittant au moins pour un temps le combat.

 Elle lui faisait face. il s'attendait un peu à ce que la demoiselle, désarmée et blessée à la cheville qu'elle était, commence à prendre peur, au lieu de quoi elle semblait juste plus déterminée qu'avant.
- Je dois avouer que ton courage en impose. J'ai vu des vétérans de Terra fuir en voyant que je les avait désarmés. tu ferais un bon soldat parmi les miens.

  en fait, il songeait réellement qu'une telle prise serait un précieux atout pour rehausser sa réputation dans hiérarchie. Et il en avait bien besoin , puisque ses activités se basaient surtout autour de son amusement personnel. il se souciait peu en fait fournir des âmes à l'enfer, et fournissait surtout la zone ''martyr'' du royaume des morts. Lorsque ses victimes y parvenaient quand même, elles n’étaient guère des prises valides, leur caractère s'étant effacé d'elles à force de ses traitements. mais une guerrière aussi talentueuse mise au service du Diable, ça serait précieux sur son cv. encore faudrait-t-il l'en convaincre, et les voies naturelles seraient sans effet sur elle.

 Dans ses pensées, il continua de prêter attention à ce qu'elle faisait, et nota qu'elle retirait sa ceinture. il eut une fraction de seconde de confusion alors qu'il faisait le tour des raisons qu'elle aurait de faire un strip-tease, lorsqu'il réalisa qu'elle appliquait un garrot à sa jambe blessée. il aurait put profiter de cette position pas très adaptée au combat pour la refaire tomber, mais elle ne l'avait pas attaqué lorsqu'il s'était cautérisé, il jugea donc juste de lui rendre la pareille.

il fut surprit de la voir prendre son fourreau, mais crut à une attèle. après tous, pour ce qu'il en savait, il pouvait bien lui avoir cassé un os dans cette affaire. Elle se releva, augmentant la curiosité du démon. celui-ci était resté dans la même posture pendant tout ce temps, attendant qu'elle se précipite sur lui ou sur son arme.

- Je ferrais honneur à mon père ...

 Lorsqu'elle fonça dessus avec son fourreau, il était franchement décontenancé. il se demanda même un court instant si elle n'avait repris son épée. heureusement pour lui, il avait prévu l'éventualité d'une attaque et avait préparé ses réflexes. cependant, il eut une réaction instinctive et inappropriée, celle de se baisser et de jeter une de ses fioles.
 
 Il se prit le ventre de la demoiselle sur la tête, ce qui lui permit effectivement d'éviter le coup de fourreau, mais eut l'inconvénient de le faire basculer en arrière. l'épaisse fumée blanche produite par la fiole rendait tout combat inutile, puisqu'on y voyait goutte et que même les sons étaient étouffés par cette purée. Il profita donc de ce répit pour sortir de la zone de fumée. il y aurait au moins cinq bonnes minutes avant de voir le nuage se dissiper.

 il songea qu'elle avait dut sentir le coup de tête, et ne sera plus aussi bonne combattante avec toutes ces douleurs. ce serait mentir que d'affirmer qu'il n'était pas lui même un peu épuisé, mais en tant que démon, il y résistait mieux qu'Ookami. il fallait arrêter le fair-play dès maintenant si il tenait à la recruter. il retira donc son cache-oeil, révélant un oeil très étrange. composé de multiples facettes de diverses nuances de blanc brillants, l'iris donnait l'impression d’être un diamant. grâce à cet oeil, il pouvait produire n'importe quelle illusion, même autre que visuelle, à l'endroit où il posait le regard. plus important encore, il pouvait introduire une sensation dans l'esprit de quelqu'un en lui évoquant des souvenirs ou des imaginaires que la personne possède.

 il se contenta néanmoins de produire une série de clones de sa personne, de sorte qu'il ne risquait pas d'attaque. lui et ses clones dirent en même temps:

tu t'es dignement et courageusement battue, mais quand la défaite est inévitable, il faut savoir l'accepter. je te laisse choisir: soit tu accepte de rejoindre les démons et tu deviendra une encore plus puissante guerrière. si tu refuse, je te briserais et tu deviendra esclave de mes volontés.

Il doutait qu'elle accepte mais préférait lui donner l'occasion de devenir une diablesse puissante au lieu d'une simple exécutrice sans volonté, ce qui serait une perte de ses potentiels.

Le contact fut violent, coupant littéralement le souffle à Ookami qui ne pouvait plus respirer sur le coups. L'épaisseur et la propriété d'insonorisation du nuage de fumée permit à l'humaine de n'avoir pas la honte que son adversaire l'entende lutter contre une envie de vomir et ne pas y arriver, son estomac ayant prit la majorité de l'impact.  Elle était à genoux, son corps entier tremblait, elle avait perdu trop de sang pour pouvoir se permettre un autre assaut, les plaies béantes sur ses mains laissant couler le liquide vitale.

Elle profita du répit pour se mettre à repenser à sa situation actuelle, elle ne pouvait à présent même plus se lever sous peine de tomber, elle ne pouvait même plus se battre, elle était vulnérable. Cette pensée la poussa à faire deux chose, serrer le fourreau dans sa main suffisamment fort pour qu'elle sente les motif s'imprimer sur sa peau et se mordre férocement la lèvre inférieur.

Elle vit alors le tours du démon se dédoublant en une multitude de clone, son corps se mit à trembler davantage, de peur et de colère, peur de ce qui allait arriver, de la colère envers sa propre impuissance. Si elle avait seulement su que ce combat allait se finir ainsi, elle aurait fait marche arrière, une idiote, c'est ce qu'elle était , un idiote qui avait cru un instant que trois ans de formation au kendo suffirait pour pouvoir lutter contre un démon.

Ookami entendit le marché du démon, son poing se serra plus fortement sur le fourreau et elle se mit à crier, coupant presque la parole du démon.

- Te fous pas de moi !!!! Devenir une personne comme toi ? !!!! Une esclave ?!!! Tu ne sais rien de moi et tu profites de ta supériorité comme ses sales porcs !!! Crève !!! Crevez tous !!!

On pouvait la voir avoir des larmes de rage, Ookami qui semblait si forte tentait de lutter contre elle-même, elle ne voulait pas redevenir la marionnette qu'elle était, une marionnette que l'on abuse aussi bien moralement que physiquement, une marionnette qui doit se contenter de ce qu'on lui donne à manger et boire. L'humaine ne voulait pas revivre son passé, qu cela soit sous la peau d'un démon ou d'une esclave.

La chance ou la malchance avait voulu qu'elle n'ai pas son arme, sans quoi elle aurait essayée de se tuer, préférant nettement mettre fin à ses jours.

- Te fous pas de moi !!!! Devenir une personne comme toi ? !!!! Une esclave ?!!! Tu ne sais rien de moi et tu profites de ta supériorité comme ses sales porcs !!! Crève !!! Crevez tous !!!

  malheureuse réaction, mais il s'y attendait comme cela a déjà été dit. Stophomon regarda Ookami, et réalisa à quel point le combat l'avait vidé. il avait lui-même eut ses stigmates, mais son état à elle était carrément alarmant. Il la voyait à genoux, les plaies sur son corps saignant abondement, il vit même qu'elle avait dût vomir à un moment donné.  le fait qu'elle s'accroche au dérisoire rangement qui lui avait servit d'arme sur la précédente attaque ne fit que renforcer l'impression de sa faiblesse pathétique.

  Stophomon était inquiet. si elle venait à crever son ses yeux, il aurait fait tout ce combat juste pour encore une fois envoyer quelqu'un chez les martyrs. outre l'évidente perte pour lui tant en terme de temps que moralement, il sentait un certain respect pour la jeune femme, et ne voulait pas la voir partir de manière si abrupte. il avait parmi ses fioles une substance régénératrice, qu'il avait gardé pour le cas où il retrouverait si faible qu'il en perdrait l'usage de sa magie. il n'était pas un herboriste, mais il pensait que ça valait le coup d'essayer. Il réfléchit au moyen de lui administrer le produit, sans qu'elle ne le repousse ou recrache le produit. il ne fallait pas non plus la laisser repartir dans le combat, au risque voir tout se reproduire. il composa son plan de façon à régler tout les problèmes.

il prit alors la voix la plus solennelle qu'il put.
- comme tu le voudras. tu ne pourra pas dire que je  ne t'ai pas prévenu.

Il provoqua alors dans l'esprit d'Ookami la remémoration d'un de ses souvenirs d'enfance les plus terrifiants, accentué pour correspondre à son intellect d'adulte. Il ne fit pas apparaitre le plus violent de peur que ça ne la tue de terreur. mais il fallait qu'elle sente la peur très profondément, qu'elle se recroqueville en positon fœtale. Il fallait qu'elle sanglote.

  puis il prit la fiole dans sa main, fit disparaitre les clones pour se concentrer sur sa nouvelle apparence. la tâche demandait pas mal de concentration. il fallait fouiller dans l'esprit de Miyamoto la figure la plus rassurante qui soit pour elle; puis se donner le gros de ses traits tout en laissant un certain flou sur son identité exacte afin que la nouvelle arrivée lui soit familière mais pas reconnue; et enfin coller à ceci une voix, un parfum et un toucher qui corresponde à cet ensemble.

  muni de cette nouvelle apparence, il s'approcha d'Ookami, et l'ayant atteinte, fit disparaitre le souvenir. il posa sa main sur son épaule, et lui tendit la fiole.
- tiens, bois ça. Tu te sentiras mieux après.

 Il attendit qu'elle ait bu le liquide. Si tout c'était bien passé, elle ne repousserait pas la présence qui la fait se sentir mieux. il la prit dans ses bras, la berça un peu.

puis il lui sussura:
- tu devrais accepter, tu ne veut pas devenir son jouet, n'est-ce pas? Si tu accepte, tu aura toujours ton esprit et ta force propre. Mias si tu refuse, tu deviendra une esclave uniquement vouée à ses envies.

Puis, la sentant si faible, il ne put s’empêcher de l'embrasser, tendrement.

-si tu acceptes, je serais toujours avec toi.

Le démon vint à avertir Ookami qu'elle n'aurait pas à se plaindre de ce qui arrivait, à peine entendit-elle la phrase que son esprit se fit agresser par divers souvenir, comme si une roulette avait été lancée pour sélectionner un souvenir, les souvenir se succédèrent à vive allure jusqu'à s'arrêter sur celui qui a marqué son coeur à jamais.

[Souvenir : Début]

Elle voyait la ville de sa jeunesse, dévastée par les bombes, puis elle entendis des bruit de pas, voyant une jeune fille d'à peine douze ans, elle eut un léger haut le coeur quand elle se rendit compte que cette gamine c'était elle. Ookami tenta d'intervenir, de saisir sa main, mais à la place elle la traversa, comme un simple spectre. Ookami vit la gamine se retourner et regarder sa main, comme si elle l'avait sentit l'espace d'un instant, c'est alors qu'une bombe explosa non loin, effrayant la gamine qui partie à toute jambe. Ookami savait ce qui allait arriver et tenta de l'avertir, ce que l'humaine ne savait pas c'est que se déplacer dans un souvenir est très dure mentalement, surtout pour elle qui n'était pas préparé à ce genre d'évènement, seul sa peur de revoir le cauchemars sous ses yeux la permettait de tenir debout et se déplacer en marchant, ne pouvant courir.

Ookami entendit une vois grave, la petite était encerclée, le chef de la bande se mit à lui proposer sa protection, d'une voix tentatrice, Ookami se mit à crier des injures essayant de l'attirer, plutôt que ce soit la petite qui subisse ce qui allait arriver. Cette dernière trop naïve accepta et en l'espace de deux seconde elle se trouva en tenue d'Eve, Ookami voulu courir mais rien n'y fit, elle revit la scène ou toute la communauté lui était passé dessus, n'écoutant pas les supplications, ni les cris de douleur.

Ookami eut beau se boucher les oreilles le son parvenait toujours dans sa tête, l'humaine se laissa tomber par terre en suppliant que cela s'arrête, la scène dura exactement le même temps que dans ses souvenir, six heures, six heures de viol non-stop où la gamine était ressorti sans la moindre volonté de se battre, on pouvait même dire que son humanité l'avait quitté, n'étant plus qu'une coquille vide.

Ookami quant à elle avait atteint un état mentale proche de la rupture, là où le démon voulait l'amener.

[Souvenir : Fin]

Le démon prit l'apparence d'Iris Waves, il s'agit d'une serveuse qui frôle la trentaine, mais qui se conserve très bien. Pour Ookami cette femme a toujours été comme une mère, étant à l'écoute de ses tracas quand elle allait boire un café, toujours là pour réconforter ses doutes et ses peurs. Aussi ne fut-il pas étonnant de la voir obéir aveuglément à cette apparence trompeuse.

Une fois qu'elle eut bu la fiole, elle se mit à mettre sa tête entre les deux seins de cette illusion, sanglotant davantage, comme une vulgaire enfant qui sortait d'un cauchemars.  Iris étant la seule à connaitre son passé tourmentée et la personne la plus cher à ses yeux.

Ookami se mit à enlacer cette illusion et enfonça autant qu'elle le pouvait sa tête entre les deux seins bien fournit de l'illusion.

- Je ferrais ce qu'il dit, mais ne part pas, ne part pas.

  Le souvenir choisi était peut-être trop violent. il voyait la femme avoir un haut-de-corps, tendre la main vers une personne invisible, il l'entendit injurier, crier de  douleur, elle se battait pour la dernière fois contre la fatalité qui l'avait enchainée dans ce cauchemar. il craignait un peu qu'elle ne périsse à cause du choc de ce souvenir. néanmoins, il avait vu le reste, et c'était le plus approprié des morceaux de son esprit. il aurait put saisir la représentation que ses agresseurs avaient dans ses cauchemars, ou les faire s'en prendre directement à elle en propre, en tant qu'adulte, au lieu de s'en prendre à la gamine qu'elle était dans son souvenir.

 Il n'avait pas choisi le souvenir à la légère. Il ne cherchait même pas à la détruire autant qu'il le pouvait. En fait, il avait vu grandir en lui un respect pour elle, en tout cas ce qu'un démon moyen peut avoir de respect un humain, et à tout prendre, il voulait faire un maximum pour qu'elle soit le moins brisée possible. Si il la décidait vite, il pouvait sauver une partie de son courage, de ses compétences martiales naturelles, et de son indépendance.  Mais il lui fallait un gros choc pour s'effondrer rapidement. Si il avait voulu la détruire, il aurait été plus progressif, un ensemble angoissant avec des pics imprévisibles vers la terreur pure, pour lui retirer son assurance, sa sensation de sécurité. ici, elle était en souffrance, mais il y avait une certaine constance dont l'esprit tire une compensation salvatrice, celle de savoir où elle était.

Elle avait toujours une grande volonté, malgré ce qu'elle subissait. il le savait parce que en tendant le bras, elle signalait qu'elle avait une présence physique dans le souvenir. normalement, elle n'aurait même pas dût parvenir à se matérialiser, elle serait restée une simple visionneuse.

 Finalement, elle supplia. il était temps. si il prolongeait le cauchemar, elle allait probablement devenir catatonique. Elle eut la sensation de six longues heures, puisque le temps était plus dans les rêves. en réalité, il ne s'était passé qu'une dizaine de minutes entre le début du cauchemar, et le moment où Iris Waves semblait résorber le cauchemar. Une Femme. ça pouvait gêner le reste de la procédure, mais il ferait en fonction de toute manière.

 Elle s'était complètement abandonné à l'illusion, enfouissant sa tête dans la poitrine de son mentor. la sensation était étrange pour Stophomon puisqu'il sentait et ne sentait pas le corps de la jeune femme à cet endroit.
- Je ferrais ce qu'il dit, mais ne part pas, ne part pas.
tout l'assentiment qu'il pouvait rêver se trouvait dans ce soupir, il la souleva donc.
-Dans ce cas, nous devons y aller alors.

 la pluie avait cessé, mais cela ne suffirait pour le processus. il faudrait quelque chose de plus calme, de plus sec. il avisa l'un des immeubles, le moins délabré de la rue, puis visita les chambres pour en trouver une potable. l'une d'elle était fermée à clef par un propriétaire ne s'étant jamais soucié d'habiter les lieux, donc lorsque Stophomon fit fondre la serrure, il eut en face de lui appartement poussiéreux, mais propre. le lit avait même un matelas propre, sur lequel Ookami fut posé. il fit sentir un souvenir apaisant à la femme, pour qu'elle s'endorme un  peu, le temps pour lui d'apposer les marques dont il aurait besoin, et contacter les démons pouvant confirmer l'entrée d'Ookami, et lui donner les pouvoirs supplémentaires dont il aurait besoin.

 deux heures plus tard, Ookami eut l'illusion de se trouver dans Le lieu dans lequel elle se sentait en sécurité encore aujourd'hui, Le lieu dans lequel il ne pouvait rien lui arriver. Si possible, le lieu où elle eut son premier véritable plaisir sexuel.  Elle fut accueillie par Iris Waves, qui lui souri et lui dit:
-ne t'inquiète pas, tout vas bien se passer. bientôt tu n'aura plus à souffrir pour ces malheurs, et je serais là pour te guider jusque là.
 avant de l'embrasser profondément. Stophomon fit lentement glisser ses doigts depuis le cou de la jeune femme, contournant doucement les seins, vers ses hanche.

 Il se jura que si ce sort d'augmentation de la réceptivité sensuelle ne marchait pas, et que Ookami le repoussait, il étranglerait celui qui devait s'en charger.

Ookami fut quelque légèrement surprise de voir cette femme la porter comme si l'humaine ne pesait presque rien, mais elle avait apprit à ne pas se fier aux apparences, elle même n'était pas aussi forte qu'elle semblait le croire. Elle se laissa porter jusqu'à être déposer sur le lit qui ne sentait pas mauvais, la literie ayant sans doute été mise il y a de cela peut de temps. Un sentiment de calme et de sérénité se mit à envelopper l'humaine qui plongea dans un profond sommeil, elle en avait cruellement besoin suite à son affrontement, la chance voulut que le démon tombe sur une perosnne sachant récupérer rapidement, aussi le démon qui plaça les différentes marques démoniaques put rendre compte à Stophomon que le corps de cette humaine était un choix des plus intéressant, le corps était prompt au combat, guérissait vite. Il ne faisait aucun doute qu'elle ferrait une créature démoniaque des plus puissante, en tout cas physiquement, avec un peu d'entrainement elle serait une redoutable succube.

Le démon ne savait pas une chose, le seul endroit où elle se sentait bien n'avais ni toit ni lit, heureusement un lit pouvait se trouver un peu n'importe où, y comprit sur une colline en fleur, il s'agit d'un endroit un peu plus au nord de Seikusu, un lieu au calme où elle peut aller se cacher le temps de reposer sa tête et vraiment se défouler, il s'agissait aussi du lieu où elle pouvait peaufiner son art martial, un cerisier laissant des pétales s'envoler sous le vent. Un lieu où elle avait eut un vrai plaisir sexuel ? Depuis qu'elle avait acquit sa liberté, elle avait tourné le dos à l'amour charnelle ou même à l'amitié.

Ookami fut surprise de se faire embrasser, sentant en elle un sentiment qui n'était pas nouveau, mais elle tenta de lutter contre ça, le faire avec une femme était nouveau pour elle et donc l'humaine avait un peu peur de ce qui arriverait.  Mais très vite les barrières se mirent à s'effondrer une à une, stoppant de sa main celle sur sa hanche gauche, la ramenant sur sa joue, les deux se mettant à s'empourprer.

- Soit douce, s'il te plait.

On voyait que l'humaine ne refusait pas cette femme, mais voulait que cela se passe dans le plus grand respect de son corps, chose que beaucoup d'hommes n'avaient pas fait dans le passé, aussi Ookami désirait de la douceur, que cela aille plus lentement qu'une personne normale, comme si le démon devait initier une enfant qui serait effrayée à la moindre trace de violence.

 Stophomon entendit le démon chargé de poser des marques dire qu'elle était solide, qu'elle ferait une démone redoutable, et une bonne succube. un nouveau probablement, pour confondre le cercle des Enfers dans lequel Stophomon était déployé avec le cercle où ou sa victime allait descendre. Certes, il utiliserait ses compétences du Deuxième cercle, mais au vu de son passif, il était plus probable en faite qu'elle devienne une Erinye ou une furie, une diablesse du cinquième cercle en tout cas.  Enfin, il avait réussit à capter l’intérêt de sa hiérarchie qui serait prête à saisir cette âme dès qu'elle sera dans l'état adéquat et il n'en demandait pas plus de leur part.

 Il fut étonné de visualiser qu'elle voyait une colline pas loin de Seikusu.  il avait eut peur d'abord qu'elle s'étonne du lit, mais elle était dans un état second, une forme de sérénité où elle poserait pas de question.  il fit pleuvoir les pétales du cerisier pour compléter le tableau bucolique. Il avait en tout cas la confirmation qu'il fallait commencer en douceur avec elle, comme souvent avec les victimes de  viols et agressions sexuelles, surtout dans les cas de victimes de pédophiles, et encore davantage si de telles expériences étaient ses seules approches de la sexualité. 

 Lorsqu'il eut commencé son petit manège, il la vit rougir. il sentit qu'elle commençait à avoir un peu peur, mais une douce caresse sur les cheveux calmèrent vite son inquiétude. après tout, les soudards qui l'avaient malmenée n'étaient pas coutumiers de ce genre de geste.

  elle prit la main de Iris pour la ramener sur sa joue. c'était bon signe, ça...

- Soit douce, s'il te plait.

 Iris (telle qu'elle sera appelée maintenant pour éviter la confusion) se contenta d'un sourire, un hochement calme de la tête avant de caser celle de la guerrière sur son épaule, faisant sentir discrètement sa poitrine sur celle d'Ookami.

puis elle se redressa pour se dévêtir, enlevant lentement son tablier. elle n'avait pas de soutiens-gorge et se trouvait donc les seins nus. elle capta une lueur timide dans l’œil de Ookami, et lui fit un sourire mutin.

 elle entreprit un autre baiser avant de commencer à chercher comment défaire la tunique de sa compagne. elle en profitait pour explorer des doigts ses reliefs, peu importants mais harmonieux.  ayant trouvé la faille dans le costume, elle le défit et embrassa tendrement le nombril exposé, le pénétrant de sa langue.

-Huuum.. tu as la peau douce, Ookami Miyamoto soupira-t-elle. mais je suis égoïste, ma parole! reprit-elle dans un petit riretu y as droit aussi, à la douceur de ma peau! allez, choisis l'endroit que tu veux lécher. fit-elle, se redressant.

Avec un peu de chance, Ookami sera déjà portée par la tendresse et acceptera timidement. Au pire, elle refuserait, gênée.

Ookami se mit tout naturellement à rendre le sourire d'Iris par le sien qui était un peu plus timide, le minois de la guerrière commençant à prendre une légère teinte rouge, car elle pouvait sentir les seins d'iris, beaucoup plus développés que la proie du démon, frotter délicatement contre les siens.

L'humaine eut le droit de voir Iris retirer son tablier, d'une manière assez lente, comme pour chauffer un peu Ookami, cette dernière put voir la poitrine à l'air libre, l'humaine sentit une légère pointe de timidité, devait-elle faire un compliment sur cette poitrine, comme beaucoup de lycéenne font ou au contraire devait-elle se taire. Elle se laissa totalement faire quand Iris vint de nouveau déposer ses lèvres contre les siennes. le jeune femme se sentait étrangement calme et sereine, d'un autre côté elle avait confiance en cette femme.

Iris semblait avoir un peu de mal avec la tenue d'Ookami, il s'agissait d'une sorte de combinaison en lin, en dessous des hanches cela ressemblait à un pantalon sans bouton ou fermeture éclair et au-dessus, il y avait deux pan de tissus du style des kimono, mais le démon réussit son entreprise. Ookami frémit de surprise en sentant la langue de sa compagne jouer avec son nombril, l'humaine se mit à rougir en sentant son bas-ventre se réchauffer, la langue du démon jouant avec la sphère d'une manière assez érotique.

Le terme "lécher" déstabilisa encore davantage Ookami, c'était sa première fois avec une femme et Iris semblait très entreprenante et tenait à ce que l'humaine se décoince un peu. Elle pouvait avoir une relation avec Iris, ne partageant pas le même sang, mais si on lui avait dit un jours qu'elle ferait l'amour avec la personne qu'elle considérait comme sa mère, elle aurait bien rit.

- Je suis débutante, alors ne te moque pas.

La phrase se voulait impérative, mais la timidité traduite dans sa voix rendait sa phrase plus mignonne qu'autre chose. D'un geste manquant d'assurance et tremblotante, elle saisit le seins droit d'Iris et le porta à sa bouche, non sans que le visage d'Ookami devienne très rouge. Avec sa langue elle se mit à tenter de jouer avec le téton, mais le manque d'expérience était largement visible par le manque de précision.