meurtres à Honur ( pv nycy)

Conrad avait quitté  les grandes zones habités depuis plusieurs semaines déjà, pourchassé après une longue série d’experimentations et de dissection qui avait causé une panique à  Nexus; poursuivit par les forces militaire il prefere retourner au «calme» des terres sauvages et finit par semer ses ennuyeux poursuivants. Il passa un certain temps à se ballader, etudiant  animaux et humanoides qui ont le malheur de croiser sa route avec son habituelle curiosité; il découvrit par hasard un petit village habité par des humanoïdes, Conrad fit une hâlte et se battit un «nid» non loin du village, bien décidé à  faire de cet endroit sa nouvelle expérience sur la physionomie et la psychologie humaine.

Il lui fallut plusieurs jours pour repérer les lieux, trouver les accès peu empruntés, faire une liste des différentes créatures qui peuplaient l’endroit, trouver les points d’entrés et de sortie puis se décide à commencer par étudier en profondeur un des gardes posté sur les barricades entourant la petite ville. L’agonie de sa pauvre victime perdura des heures entières tandis que Conrad le disséqua vivant; le corps fut découvert au petit matin, accroché entre deux arbres par sa propre peau et totalement evisceré.  Les villageois etaient déjà effrayés par les cris entendus la veille dans la forêt mais avec la decouverte du corps ils furent rapidement persuadés que le diable etait à l’oeuvre.

Conrad demeura parfaitement invisible alors que les soldats organisèrent une battue, dissimulé parmi les arbres et la végétation, observant leur méthode de recherche jusqu’a remarquer une étrange jeune femme accompagnant les gardes; il n’en devint que plus motivé en percevant à quel point celle ci etait differente des autres humanoides résidant dans le village. Il recommença après avoir patienté plusieurs jours que la tension et la peur se fasse grandissante;  cette fois ci  il frappa au coeur même de la ville et étudia une famille complète; aucun son ne se fit entendre malgré l’horreur qui frappa dans la demeure, il  passa la nuit complète à experimenter et analyser chacune de ses proies et ne laissa que la grande soeur en vie, s’assurant néanmoins qu’elle assiste à toute l’opération. Conrad usa de sa capacité à modeler la chair et tapissa les murs de la pièce où il opéra avec la chair, les organes et la peau de ses victimes.

L’absence du père fut remarquée à son travail, un voisin s’inquieta et découvrit la scène du crime en allant voir à l’intérieur; il en devint pratiquement fou et les villageois durent s’y mettre à plusieurs pour le calmer. ceux qui pénètrèrent dans cette pièce se retrouvèrent face à une vision démente, une horreur difficile à supporter pour l’esprit humain tant ce qui etait arrivé etait impossible. Rapidement les gardes bouclèrent la maison pour enquêter, Conrad fut des plus amusé en les observant tomber malade à la vue de ses travaux

La paniqe gagna rapidement les villageois déjà prompts à la paranoïa depuis le premier meurtre; les vieilles dispustes se réveillèrent,le moindre doute ou conflit prit peu à peu une importance dangereuse,  une véreitable chasse au sorcière grondait et les gardes avaient beaucoup de mal à faire garder leur calme aux habitants.  Conrad de son côté prenait des notes et préparait sa future opération; il voulait faire dans le spectaculaire, désirant pousser les humains jusque dans leurs derniers retranchement et voir comment ceux ci allaient agir face à la peur la plus totale. Grâce à ses expérimentations il connaissait les besoins physiologiques de ces êtres et continua sa petite expérience en détruisant l’accès à l’eau potable du village ainsi que le puit, ne leur laissant comme seule solution d’aller s’approvisionner dans la rivière située à une heure du village.

Desormais les villageois allaient être obligés de se déplacer régulièrement en dehors du village et emprunter les chemins où Conrad attendait en préparant sa prochaine attaque.

-Saleté de monstre.

J'étais énervée, très énervée et les quelques personnes qui étaient à mes côtés pouvaient le remarquer. En effet dans la pièce où je me trouvais la température était anormalement élevée et cela, personne n'en doutait, était mon fait. Quand je m'énerve, je perds toujours en partie contrôle de mon don et le résultat primaire était toujours un élèvement spectaculaire de la température. Mais pourquoi j'étais dans cet état me demanderez-vous. Eh bien j'étais dans cet état car le monstre qui nous persécutait avait détruit notre seul accès à l'eau et cela était la chose de trop. Déjà les meurtres dans le village m'avait énervé au plus haut point et pour cause, hormis le fait que je n'appréciais pas que l'on tue des gens, certains membres du village qui ne me portaient pas dans leurs cœurs avaient commencé à m'accuser. Le prêtre du village était même allé jusqu'à dire que c'était moi qui avait attiré un démon dans le village. Enfin bon, tout cela pour dire que j'avais faillis me faire lyncher et que je n'avais dû ma survie qu'à une démonstration de ma maitrise du feu. Résultat, maintenant je ne dormais que d'un œil et était surveillé en permanence par un garde qui, je cite le chef du village, devait assurer la sécurité de tout le monde.

Mais reprenons, le monstre donc avait attaqué le village depuis déjà près deux semaines, sa première victime étant un soldat que nous retrouvâmes accroché aux arbres dans un état qu'il met impossible de vous décrire, la seule chose que je peux vous dire c'est qu'à la vue de son corps, je suis allée vomir. D'ailleurs, je croie que cette vue me provoquera des cauchemars pendant longtemps. Enfin ce n'est pas tout, une semaine plus tard, c'était toute une famille qui passait entre ces griffes, seule la grande sœur survécut. Malheureusement, je ne pus ni la voir ni voir la scène du meurtre et pour cause, on me l'interdit, m'obligeant à rester en permanence chez mes grands parents maternels pour soit disant assurer ma sécurité. Il faut dire que le prêtre du village avait rassemblé la moitié du village derrière lui dans le but de détruire l'engeance du démon que j'étais.

Mais tout cela n'était pas encore le pire, comme je le disais au début, le monstre avait détruit notre seul accès à l'eau et au lieu de s'organiser pour aller chercher de l'eau à la plus proche rivière, les habitants contaient si rendre par famille, et pour cause, plus personne ne se faisait confiance et tout le monde était l'ennemie de tout le monde et moi, j'étais l'ennemi de tous et tout était de ma faute. Pourtant, malgré le fait que la moitié du village contait me tuer, j'allais tenter de le sauver. Et pour cause, je contais échapper à la surveillance qui m'était attribué pour faire une reconnaissance hors du village avant que la première famille parte à sa mort. C'est pour cela que je m'enfermais dans ma chambre presque toute la journée pour pouvoir dormir et que la nuit, avec toute ma discrétion, prenait la poudre d'escampette en assomment au passage le garde chargé de ma surveillance rapprochée. Alors certes, les gens risquaient de dire que j'avais invoqué d'autres démons ou autres inepties, mais je contais leurs annonçaient à mon retour que le monstre n'était plus que cendre.

C'est pour cela qu'à la lumière de la lune, je cherchais quelques choses d'anormal parmi ce paysage que je connaissais bien. Déjà, je pus remarquer l'absence de traces d'animaux, ces derniers semblé avoir désertaient les lieux. Ceci m'annonça déjà que ce n'était pas une créature du coin ni un humain qui avait fait tout cela, si cela avait été le cas, les animaux ne seraient pas partis. Mais alors, qu'elle était la chose que je cherchais, je ne pensais pas que ce soit un démon comme le sous-entendait le prêtre de notre village. Personnellement, je pensais à un monstre des landes dévastés, il arrivait que parfois un de ces derniers s'approche du village, le seul truc, c'est que je les éliminait vite car il ne faisait pas preuve de discrétion. Hors là, notre ennemi était invisible et de plus, il était intelligent. En y réfléchissant, le prêtre avait peut-être raison quand il parlait de démon. En tout cas, plus je réfléchissais sur mon ennemi et plus je commençais à avoir des frissons. Sortir comme je le faisais la nuit n'était peut-être pas bien prudent mais bon, il fallait bien que je fasse quelque chose.    

Comme il l’avait esperé, il n’avait pas fallut longtemps avant que l’étrange jeune femme ne se lance à sa poursuite et il en fut d’autant plus amusé que celle ci semblait être seule; il avait put observer combien les habitants du village ne semblaient pas lui faire confiance et à quel points ils s’étaient vite ligués contre elle à mesure que la peur les avaient envahis. Curieux quand à la veritable nature de celle qui etait desormais en train de le chercher à travers les bois, il jubilait déjà l’idée de la disséquer et de découvrir ce que son organisme lui reservait comme surprise.

Il fit durer la chasse un bon moment; prenant le temps d’observer et d’étudier sa proie, analysant les odeurs et les phéromones que la jeune femme libérait au gré de ses émotions et de ses pensées. Le corps de Conrad etait en ce moment adapté pour le déplacement en forêt; ses bras et jambes etaient bien plus longs et bien plus musclés que ceux d’un être humain, ses mains et ses pieds se terminaient par des serres ce qui lui permettait de s’accrocher aisèment aux arbres. Le reste de son corps restait à peu près à l’image d’un être humain mais ses yeux etaient semblables à ceux d’un chat et sa bouche garnie de crocs acêrés.

Conrad fut patient, disseminant des traces ici et la, offrant l’occasion à la jeune femme de l’entendre ou l’appercevoir brievement dans de rares occasions préparées à l’avance; tout ce qui etait neccessaire pour l’attirer plus profondément au coeur de la forêt, jouant sur ses nerfs jusqu’au moment où il se présenta enfin devant elle. Il bondit hors de sa cachette, surgissant juste devant elle sans un bruit, son regard fixé sur elle; il souriait mais son visage ne refletait aucune émotion ce qui rendait ce sourire vide et malsain.

«bonsoir..tu...cherches...moi ?....recherche nocturne...colère ..je la perçois..ta colère..tu me cherche ?»

Conrad avait des difficultés à concentrer ses pensées suffisament pour parler de manière cohérente, son esprit divaguait sur trop de choses à la fois ce qui rendait son discours difficile à comprendre.

Le monstre jouait avec moi et cela m'amusait. Cela aurait pu m'énerver mais ce n'était pas le cas, j'étais plutôt curieuse. En effet, au lieu de m'attaquer et de tenter de me tuer comme je le pensais, la créature m'observait, m'offrait des traces impossibles louper et parfois, me laisser même l'entendre et l'apercevoir. J'aurais pu surement lui lancer une boule de feu à ces moments-là mais n'étant pas sûre de la toucher, je n'avais rien fait et continuer donc de jouer avec elle. Cependant, je restais quand même sur mes gardes et faisais attention à ne pas tomber dans un piège et pour cause, j'avais remarqué que la bette me guidait vers le centre de la forêt.  Voilà pourquoi j'avançais prudemment, surtout que dans la forêt, la luminosité était bien moindre. Certes, j'aurais pu m'éclairer d'une flamme mais je ne voulais pas que le monstre sache que j'avais ce pouvoir.

Enfin, après une bonne heure de cache-cache, la créature se montra à moi, surgissant des ombres pour se placer devant moi, je l'admets, je ne l'avais pas vu et si elle avait voulu me tuer elle aurait pu le faire sans aucune difficulté, cependant, au lieu de me faire du mal, elle me parla, certes avec difficulté mais cela était tout de même compréhensible. Elle me dit bonsoir, parla de ma colère et du fait que je la cherchais pendant la nuit. J'étais assez surprise et je pense que c'est cela qui m'empêcha de lancer une boule de feu sur le monstre. Cependant, par prudence, je créais une flamme de bonne envergure dans ma main et me préparais à l'utiliser au moindre problème. De toute manière, au bout d'un moment, j'allais l'utiliser, cependant, avant, je voulais avoir la réponse à quelques questions. C'est pour cela que je répondais à la créature.

-Bonsoir à toi aussi. Oui, je te cherche et oui je suis en colère. Je n'aime pas que l'on tue des gens dans mon village et j'aimerais savoir pourquoi tu fais cela, surtout que ce n'est même pas pour manger vu l'état dans lesquels tu les laisses. J'aimerais aussi savoir d'où tu viens et ce que tu es, je n'ai jamais vu de choses comme toi. Vous êtes nombreux à être venue ici ?     

Quelques questions toutes simples auquel je voulais que la créature réponde avant que je ne la réduise en cendre. Il faut dire que déjà, je n'avais jamais de bestioles qui ressemblaient à cela mais qui surtout, parlait ma langue. De plus, savoir si elle n'était pas seule était intéressant, imaginez qu'il y ait d'autres abominations comme elle dans le coin, ma chasse allait être beaucoup plus longue. Ensuite, savoir d'où elle venait, c'était facultatif mais la réponse satisferait ma curiosité.

Conrad eut une lueur de curiosité dans le regard à la vue de ces flammes s’activant seules; bien loin de la réaction de peur instinctive que pouvait ressentir tout être vivant face aux flammes, il etait au contraire d’autant plus interessé par la jeune femme maintenant qu’elle venait de lui prouver sa différence avec les autres humanoïdes.

« colère...étrange, aucun motif valable de colère, aucune appartenance ni lien biologique avec les sujets...isolation et ressentit négatifs de leurs part....pourquoi être en colère ? vraiment étrange....»

Tout en discutant son corps subissait des modifications, reprenant peu à peu une allure humaine maintenant qu’il n’avait plus la neccessité des précédentes modifications

« manger ? je ne suis pas dépendant au besoin d’apport nutritifs extérieurs, je n’ai aucun besoin de manger d’autres créatures...je suis exempt de ce défaut de fonctionnement, pourquoi lié mes experimentations avec le besoin de nourriture ? curieux...je ne fais qu’étudier le fonctionnement, la biologie; il est difficile de parfaitement comprendre les mecanismes lorsque le corps est hors de fonction..il est logique que je doive analyser des corps encore actif, il y a tellement de détails, tellement de chose à analyser...vous êtes si nombreux et pouvez vous reproduire facilement, quelques unités manquantes ne sont pas une perte si importante»

Il emblait honnêtement étonné, son discours quelque peu difficile à comprendre et décousut; il leva les yeux en l’air tandis qu’il reflechissait, il semblait plus réflechir à voix haute que réellement répondre aux questions

« que suis je ?....non...qui suis je ?...non que suis je.......mh je l’ignore....enfin je crois mais je ne sais plus»

Son regard se porta à nouveau sur Nycy

«je suis seul ça je le sais....que moi....que Conrad.....conrad ? c’est moi je crois...toi qui es tu ? qu’es tu ou qui es tu ? qu’elle tournure est correct ?...il y a un dysfonctionnement je crois...chaleur, flamme produites..illogique un humanoïde ne peut pas générer de flamme, donc tu n’es pas humanoïde donc....qu’es tu devrait  etre la bonne tournure mais je crois que la dénomination recquiert le qui»

Il prefera se taire, laissant sa phrase en suspend tandis qu’il reflechissait à ce qu’il voulait dire

«mmmh je ne sais plus...pourquoi la colère ?»

Mais c'est quoi ce truc que j'ai en fasse, j'en aie vu des choses, mais une créature comme cela, jamais, je suis même sûre que mon père n'a jamais vu un truc pareil. La créature que j'avais en fasse venait de reprendre une forme humanoïde, faisant disparaitre ses griffes et autres attributs monstrueux. Pour le reste, eh bien il semblait que la créature ne comprenne pas bien mes questions. Cependant il finit par me répondre, enfin me répondre, donner des éléments de réponses à mes interrogations. D'abord, il ne semblait pas comprendre pourquoi j'étais en colère, il semblait avoir compris que je n'étais pas humaine et il trouvait étrange que je puisse avoir de la colère. Ensuite, il me signala qu'il n'avait aucun besoin de nourriture, d'ailleurs, il considérait le fait de devoir manger comme un défaut, c'était bien la première fois que je tombais sur un être qui n'avait pas ce besoin vital, voilà encore une chose de plus qui attisait ma curiosité envers la créature. Il rajouta ensuite que ce qu'il faisait, si je comprenais bien, était en fait que des études de corps. Ainsi cette créature se prenait pour une sorte de scientifique ou de chercheur et considérant les humains comme des animaux, eh bien il trouvait que quelques membres manquants n'étaient pas trop.

Cela expliquait beaucoup de choses et franchement, je comprenais qu'il agisse comme cela. Il voulait en savoir plus sur les humains et pour les étudier, il n'y avais pas meilleur moyen que celui qu'il employait. Vous trouvez cela horrible, pourtant ne vous voilez pas la fasse encore plus longtemps, les humains font pareil avec ceux qu'ils considèrent comme des animaux et donc, des races inférieures. Il y en même qui on fait des études horribles sur leurs confrères alors oui, je comprenais la manière de faire de la créature et en prenant cela en compte, je ne pouvais plus lui en vouloir. L'idée de la détruire s'effaça donc de ma tête, il fallait juste que j'essaye de lui faire comprendre que ce qu'elle faisait, eh bien cela m'attirait des problèmes et en réfléchissant bien, tant qu'il ne s'en prenait pas à ma famille, il pouvait continuer ces expérimentations.

Pour le reste, le fait qu'il soit la seule créature de son espèce me rassura un peu, plusieurs créatures comme lui aurait quand même été un problème à l'échelle du village. Sinon, il semblait qu'il possède un nom, Conrad, bien, j'allais donc l'appelait comme cela maintenant, Conrad, c'est mieux que créature, truc ou chose non ?. Je prenais donc la parole pour lui répondre car si j'étais curieuse de lieu, il semblait l'être tout autant envers moi et franchement, il était juste que je réponde à ces questions comme il l'avait fait pour moi.

-Je me nomme Nycy, sinon pour le fait que je puisse faire des flammes, eh bien c'est jusque je ne suis pas totalement humaine. Mon père est un phénix, je sais pas si tu sais ce que c'est. Hum, imagine un grand oiseau enflammé, eh bien mon père est grossièrement un truc comme cela. Pour le reste, eh bien si je suis en colère c'est jusque qu'une partie des humains de mon village m'accuse  de t'avoir fait venir dans le village et résultat, ils veulent me tuer. Je suis aussi en colère parce que comme beaucoup de créatures, ben en fait comme toutes sauf toi, j'ai besoin de manger et de boire, hors tu as détruit notre seul accès à l'eau.

Je marquais une petite pause, et regardais tout autour de moi, une pensée venait de m'apparaître, hors cette dernière n'était pas très plaisante. Conrad menait des expériences pour comprendre les êtres qu'il ne connaissait pas et il semblait que des êtres comme moi, il n'en avait jamais vu et franchement, servir d'objet d'étude ne me disais rien.

-Rassure moi Conrad, tu ne m'as pas attiré ici pour m'étudier n'est-ce pas ? Je te préviens que si c'est le cas, je ne me laisserais pas faire. Le feu que je produis n'est pas décoratif et peut me servir pour me défendre, hors si tu m'agresses, je n'hésiterais pas à te cramer. Par contre, si tu as des questions sur moi, je suis prête à y répondre dans les limites de mes connaissances. Sinon une dernière chose, je n'ai rien contre des études sur les humains, tant que tu ne t'en prend pas à mes amis et ma famille, je t'avouerais que je m'en moque. Cependant, j'aimerais que tu fasses ces expérimentions dans un autre endroit, cela m'arrangerait beaucoup.

«nomme...nommer...dénomination..nom, oh ok tu es Nycy alors, information notée»

il y eut un long moment de silence après cela, il prit un certain temps à rassembler l’ensemble de ce qu’elle lui avait dit et d’en tirer des conclusions logiques, néanmoins ses yeux se mirent à luire de curiosité lorsqu’elle évoqua être à demi phénix.

« phénix......oiseau enflammé......mmmh»

il la détailla de bas en haut, ne voyant aucune ressemblance entre la jeune femme et un oiseau; il s’approcha d’elle tout en continuant de parler, détaillant Nycy de bas en haut, analysant sa physionomie avec plus de précision à mesure qu’il approchait d’elle.

« le point d’eau....oui il est vrai que j’en ai détruit l’accès, mais cela n’est pas logique....oiseau de feu, eau....mmmh tout cela est tellement étrange......mais oui tu es ici exactement où je voulais, tu attises énormèment ma curiosité»

Il s’arrêta à quelques mètres d’elle seulement lorsque Nycy évoqua la possibilité de se défendre par le feu, la tête penchée sur le côté avec un air un peu déconcerté comme si il ne comprenait pas la menace.

« le feu ne peut me détruire....expérimentations 175...réaction chimique intense, destruction partielle des cellules, souffrance et blessures majeures....le feu est un élément très nuisible pour l’ensemble des 225 sujets testés, unité biologique capable de le générer et d’y être immunisé....il faut que je comprenne.»

Il se gratta le menton tout en réflechissant, ne cessant d’observer la jeune femme

«la vivissection n’est pas obligatoire, d’un simple contact je peux apprendre énormément de ta biologie, analyse tactile possible....cela est il acceptable ? quand aux....amis ? famille ? il neccessaire de définir et préciser qu’elles unités entrent dans cette catégorie, j’ai suffisament de sujets à disposition pour ne pas nuir à quelques êtres»

Plus la conversation continuait et plus je me sentais mal à l'aise. Si moi je me trouvais étrangère aux humains, alors que je l'étais à moitié, Conrad était encore plus éloigné. Sa manière de parler, d'enregistrer les informations, de tout analyser me mettait mal à l'aise. S'il n'y avait pas eu ma curiosité maladive, je serais probablement partis après l'avoir réduit à l'état de cendre. Même s'il m'annonça que le feu ne pouvait lui nuire, j'en doutais, à ce jour, je n'avais rien rencontré qui résiste à mes flammes, enfin bon, pour le moment, Conrad n'était pas une menace alors je n'avais pas à tenter de le tuer. Surtout qu'il semblait qu'un arrangement était possible, il était curieux de moi et moi de lui. Surtout qu'il semblait qu'il puisse sans prendre à d'autres personnes qui ne me sont pas proches, voilà qui était une bonne chose.

-Eh bien oui, tu peux me toucher si cela peut te permettre dans savoir plus sur moi, tant que cela n'est pas douloureux, pour le reste, évite le village dans lequel je vis et cela sera parfait, comme tu le dis, il y a suffisamment d'humains pour que tu laisses mon village tranquille. Sinon, j'aimerais que tu répondes à quelques questions car si j'attise ta curiosité, cela marche aussi pour moi et j'aimerais en savoir plus sur toi moi aussi. Le seul truc, c'est que je n'ai pas ta capacité de savoir des choses sur les gens juste en les touchant, alors il va falloir que tu subisses un interrogatoire. Si cela ne te dérange pas bien sûr, je n'ai pas pour habitude de contrainte les gens moi.

Je ne lui avais pas décrit ma famille et mes parents et pour cause, je contais convaincre Conrad de quitter le village car s'il ne le faisait pas, les gens voulant me tuer allait continuer de comploter dans le but de me voir morte et un jour, ils allaient passer à l'acte et le résultat n'allait pas être beau car soit je les tuais tous, soit c'est moi qui mourrait. Vous me direz que j'aurais pu aussi détruire Conrad et que la question était réglée, le seul truc c'est que si j'avais bien compris, Conrad était un être unique et donc, si je pouvais l'éviter, je ne comptais pas le détruire.