Proie et Traqueur... Ou le contraire ! [Conrad Hell]

Je le tenais !
Enfin !
Après des années de traque sans merci,
recueillant des informations aux hasards de mes pérégrinations,
pérégrinations d'ailleurs calquées sur le schéma des renseignements que j'obtenais,
j'avais enfin retrouvé sa trace.
Après quelques jours de filatures,
jours durant lesquels je l'avais suivi de Nexus à la Terre,
retournant parfois sur Terra avant de revenir sur Terre,
j'en savais assez sur son emploi du temps pour me permettre de passer à l'action;

Au coin d'une rue,
dans le quartier de la Toussaint,
j'attendais mon homme.
Pour l'occasion,
j'avais revêtu un bustier de cuir,
sans soutien-gorge,
ainsi qu'un pantalon de cuir également,
avec un petit tanga.
Le tout me moulant à la perfection.
« Comme il l'aimait... »
Mes cheveux blonds étaient ramassés en tresses.
Le tout rattaché en une queue de cheval haute,
deux tresses encadrant mon visage.
Mes yeux,
l'améthyste ayant cédé la place à des lentilles bleu électrique,
étaient ornés d'un maquillage noir,
osé,
profond et enjôleur.
Une vrai femme aux allures dominatrice.
Qu'il aimait soumettre.

Oui, cette homme..
C'est l'un des hommes à qui mes « maîtres » de l'époque m'ont prêtée.
Pour son anniversaire.
Et comme je comptais me venger de tout ceux qui,
à l'époque,
se sont servis de moi comme un jouet sexuel,
cet homme n'allait certainement pas être épargné.

Ah, ça y est.
Le voilà qui s'approche.
En souriant d'un air malsain,
j'attends qu'il soit assez proche pour enfin me dévoiler.
Je me plaçais sous la lumière d'un lampadaire,
une main allant crocheter son col pour l'attirer à moi.
Je le vois qui écarquille les yeux.
Il me reconnaissait.
J'éclate d'un rire presque dément quand je le sens se tendre sous mes doigts.
Et sans faire cas de ses protestations,
je le pousse contre un mur,
m'éloignant de toute luminosité trop vive.
Je sors un couteau de l'étui accroché à ma ceinture.
Un couteau cranté.
Et je le promène sur son visage,
caressante,
menaçante.

_ Aaah... Joshua...
Cela faisait longtemps...
Que je te cherchais.
_ Que... Que me veux-tu ?
Esclave !
_ Tut... Tut... Tut...
Dorénavant,
c'est Maîtresse que tu m'appelleras...
Pour le peu de temps qu'il te reste à vivre...
_ Lâches-moi !
Tu n'es qu'une esclave !
Tu me dois obéissance !

Perdant mon sourire faussement aimable,
j'appuie un peu plus sur le couteau qui lui entaille la joue assez profondément.
Il aurait hurlé de douleur si je n'avais pas profité du fait qu'il ouvre la bouche,
pour lui enfoncer une boule attachée à un harnais,
chose qu'il utilisait souvent lorsqu'il me soumettais il y a longtemps...
Oh, il fait moins le malin maintenant.
On dirait même qu'il pleure.
Allez, il faut le déstabiliser un peu...

Prenant un air soudainement plus séducteur,
moins menaçant,
et je suis du doigt sa blessure et porte un doigt à mes lèvres,
suçotant le sang avec un air gourmand.

_ Oh.. Mon chou...
Il ne faut pas m'énerver..
Je m'en voudrais d'abîmer un si joli corps...

D'une voix caressante,
je me moquais de son physique ingrat.
Il était corpulent,
et son visage était marqué de cicatrices.
Marqué par la petite vérole.
Le couteau alla se poser contre sa pomme d'Adam,
et je posais mes lèvres sur la plaie qui saignait,
aspirant le sang avec un faux air gourmand.
Sang que je lui recrachais au visage.
D'une voix dure,
je repris :

_ Tu te souviens des sévices que tu m'as infligé...
N'est-ce pas ?
Si ce n'est pas le cas..
C'est pas grave.
J'ai une bonne mémoire..
Et je vais rafraîchir la tienne du coup...

Le menaçant du couteau contre ses bijoux de familles,
je le fis entrer dans une petite maison vide.
Ou plutôt, vidée de son occupant quelques heures plus tôt.
Le corps de l'individu,
qui s'était juste retrouvé au mauvais endroit,
au mauvais moment et avec la mauvaise personne,
gisait dans la baignoire,
dans un dernier bain,
frigorifiant,
entouré de glaçons.
Mais je ne m'en occupais pas,
négligeant également de refermer la porte d'entrée,
et guidait mon « invité » vers la chambre.
La chambre de torture.
Une pièce sombre,
éclairée par une ampoule à la luminosité tremblotante,
remplie d'objets servant à faire d'une femme une esclave sexuelle.
Une pièce qui servirait à la mise à mort d'un homme.

L'ayant attaché à un montant en ferraille,
les bras en croix,
comme le Dieu qu'adorent les humains de cette dimension,
je posais le couteau.
Mon air dur fit place à la moue effrayée d'une petite fille,
et je me mis à pleurer.
J'allais me recroqueviller contre le mur opposé,
sous son regard ahuri.
Je me retins de rire.
Cela ne ferait pas bon effet si je me démasquais dans ma petite comédie.
Il tente d'ailleurs de dire quelque chose,
mais n'émet que des sons étouffés par le bâillon.
Mes larmes coulent sans retenues le long de mes joues.

Et je me relève,
éclatant d'un rire dément,
avant de lui hurler d'une voix perçante que jamais plus il ne pourra procréer,
accompagnant mes paroles par un jet de couteau contre son entrejambe.
Et je ris de nouveau tandis que celui qui a contribué
à forger mon caractère changeant hurle de douleur.

cela faisait quelques temps maintenant que Conrad errait de monde en monde,
utilisant ces failles qu’il apprenait à déceler et à sentir d’une manière presque instinctive.
sa personnalité changeante et sa curiosité sans limite contribuaient à le faire voyager sans jamais prendre le temps de rester à un endroit,
seules comptaient ses expériences.
il avait repéré plusieurs créatures dans plusieurs mondes qui l’avaient particulièrement interessé, suffisament pour qu’il prefere les étudier de loin plutôt que de les disséquer un à un.
il était resté plusieurs jours dans le nexus, s’amusant à étudier des espèces étranges et biologiquement fascinantes,
ses actions n’avaient jamais rien de discrets et rapidement plusieurs de ces créatures commencèrent à le traquer et à l’attaquer.

c’est avec un certain regret qu’il dù quitter cete dimension, ce n’est pas tant les dégâts que le fait d’être sans cesse déranger qui l’ennuyait.
il s’était mis à la recherche d’une faille et fut plus que surpris d’y observer ce qui semblait être une humaine la traverser,
poussé par la curiosité il se mit à la suivre pendant plusieurs jours,
discret,
invisible.

cette jeune femme se révéla être un cas des plus interessants,
elle était visiblement à la recherche de quelqu’un.
elle changeait d’attitude et de comportement à chaque nouvelle rencontre,
usant de tous ses atouts pour obtenir la moindre petite information.
il mourrait d’envie de la toucher,
de sentir le fonctionnement de son corps,
d’entendre la mélodie de ses émotions,
de comprendre.

puis la jeune femme fit quelque chose à laqu’elle il ne s’attendait pas : elle tua quelqu’un.
froidement, sans état d’âme,
simplement la mauvaise personne au mauvais endroit.

Conrad adora ça.

les choses devinrent étranges lorsqu’elle commença à ramener des objets dans une des pièces, installant divers mecanismes et instruments de torture dont Conrad ignorait l’utilité.

il était clair pour lui qu’elle comptait attirer quelqu’un dans cet endroit qu’elle s’était appropriée; il profita de son absence pour se faufiler dans la maison et faire un tour des lieux, observant et essayant de comprendre l’utilité de  ces objets aussi étranges les uns que les autres.
il jeta un coup d’oeil au cadavre baignant dans la glace  et ne pu resister à son envie de voir de quoi il était fait...lorsqu’il eu fini il ne restait pas grand chose du corps, du sang et des organes trainaient un peu partout tandis qu’il avait conservé les morceaux interessant pour plus tard.

le temps commençait à lui paraitre long, se demandant si il ne s’était pas trompé...peut être la jeune femme était partie pour de bon et ne comptait pas revenir.
lorsque Arzhela ramena sa proie; Conrad était occupé à analyser ce qui restait du cerveau,     s’amusant à comprendre le fonctionnement de l’endorphine.
il ne l’entendit pas entrer mais l’homme qui était avec elle soufflait comme un boeuf et gémissait comme une fillette, il était impossible de ne pas l’entendre.

il décida de rester dans la salle de bain, celle ci donnant sur la pièce qu’elle avait decoré de tous ces étranges objets et se plaça de manière à mieux voir, totalement dissimulé dans les ténèbres.

il attendit et observa

et il ne fut pas déçu

la jeune femme vouait beaucoup de colère et de haine envers cet homme, il pouvait sentir l’odeur de ses émotions de la où il était.
elle était très perturbée et changeante, ce qui émanait d’elle etait comme un mélange de saveur des plus chaotique; l’homme lui n’avait rien de très interessant néanmoins sa terreur et sa douleur reveillait les instincts de Conrad qui resistait difficilement à l’idée de le déchiqueter.

poussé par l’envie et la curiosité il s’approcha doucement, modifiant son corps pour que celui ci soit plus souple, plus long comme pourrait l’être un serpent il ne voulait pas être entendu, il voulait voir et sentir plus.

il pu observer la castration de l’homme de très près, sa douleur coulant comme une drogue en lui Conrad cessa de faire attention un instant.

la jeune femme riait,
la jeune femme se retourna,
la jeune femme le vit.

Toute à mon rire,
nerveux et dément à la fois,
je me retourne à nouveau.
Et mon rire s'étrangle dans ma gorge en voyant un homme.
Homme étrange s'il en était.
Et je crois même pouvoir discerner sur lui du sang.
Mais Joshua était sur le point de s'évanouir.
Et cela suffit à repousser l'analyse de cet autre homme à plus tard.
Armée d'une seringue précédemment posée là,
drogue amenée de Terra pour garder consciente une personne malgré sa douleur,
j'approche du pauvre homme émasculé.
Enfin, pauvre...
Le-dit homme m'avait quand même utilisée comme un objet.
Certes, je n'avais pas tout les détails en tête.
Ma mémoire me refusait l'accès à certaines données.
Mais je sentais vaguement qu'il y avait eu autre chose que lui.
Je le savais.
Et si je creusais un peu,
nul doute que je trouverais mes réponses.
Mais l'autre jours, lorsque j'ai revu Joshua,
ces souvenirs sont remontés brusquement en surface.
J'en suis restée dans un état presque catatonique durant quelques jours.
Et mon esprit,
se remettant de ce choc inattendu,
supportant les flashs de mémoire de ces épisodes sans broncher,
s'est mis à fonctionner à plein régime.
Et je l'ai traqué.
Si j'ai fait tout cela, tout ses efforts,
ce n'est certainement pas pour qu'il me claque entre les pattes
ou qu'il s'évanouisse dès le départ des festivités.
Les réjouissances ne faisaient que commencer.
Et peu importe qu'il y ait un spectateur en plus..
Je crois même que ça rajoute du piquant à l'affaire.

Perdant mon air dur, je me fais câline,
mes doigts glissant sur le visage trempé de larmes
de Joshua.
Je dépose un baiser léger sur le bout de son nez avant de m'écarter.
Je retirais le couteau sans aucune douceur,
un flot de sang s'écoulant par la suite.
Je m'empressais de calmer ce flot en venant compresser la plaie,
avec un bout de tissu épais et sombre qui commença à s'imbiber du liquide vermillon.
Posant mon pouce sur un point de compression,
j'observais à loisir le flot de sang se tarir,
et je nouais comme je le pouvais le tissu afin de garder la plaie compressée.

Puis, je m'éloignais,
sans faire cas des gémissements de protestations du « pauvre » Joshua.
Je me tournais à nouveau vers l'homme étranger à tout cela.
Il avait,
me semble-t-il,
une satisfaction morbide pour le spectacle.
Je pris un air effrayé,
comme si le voir là contrariait mes plans.
Mais je ne l'étais nullement.
C'était encore un tour destiné à troubler le monde,
autant Joshua et que l'inconnu.
L'air effrayé ne fit cependant pas long feu,
et je repris une contenance,
devenant à nouveau câline.

Je m'avançais vers l'homme.
Je posais une main sur son torse, le cajolant à moitié,
et susurrais :

_ Le spectacle te plaît ?
Moi... Il m'émoustille...

Et je partis d'un grand rire,
mi-amusé et mi-dément à nouveau.
Je délaissais l'inconnu pour aller prendre un fouet au manche en cuir,
un chat à neuf queue.
Contrairement à la tradition pirate,
je n'avais pas obligé Joshua à faire les nœuds au bout des neufs lanières de cordes.
et j'y avais glissé des griffes en métal sur les nœuds de trois des lanières.
Il allait souffrir le petit Joshua.
Hahahaha !
Que je suis rancunière.... Niark !

la scène etait vraiment étrange mais ne manquait pas de piquant; 
la jeune femme sembla passer par différentes expressions ,
comme si elle ne savait pas quel emotion choisir face à une situation aussi improbable.
Conrad souriait,
comme il le faisait à chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un;
il avait remarqué que cette expression faciale etait grandement utilisée pour instaurer la sympathie,
bien que dans son cas cela lui donnait un air quelque peu malsain.

il s’avança tandis qu’elle se detournait de lui pour «soigner» sa victime,
son corps se modifiant pour reprendre une taille adaptée à la hauteur de la pièce;
ainsi dans la pénombre ses longs membres lui donnait un air cauchemardesque.

il resta silencieux et attentif tandis qu’elle comprimait la plaie avec les moyens archaïques à sa disposition;
il s’appreta à la rejoindre losque la jeune femme s’approcha  de lui et glissa sa main sur son torse.
ce geste en apparence simple eu pour conséquence de donner à Conrad l’accès complet à son adn ainsi qu’a l’ensemble de ses fonctions vitales pour une fraction de secondes,
chose qu’il adora.

elle se mit à lui parler; ses mots ne signifièrent pas grand chose pour lui mais ce qu’il ressentait émaner d’elle était éloquent.
il se mit à reflechir quand à ce qu’il pourrait répondre lorsqu’elle se mit à rire,
encore une fois ses gestes etaient en contradiction avec ses émotions.

elle récupéra l’etrange objet tandis qu’il s’approcha de ce «joshua»;
plaçant sa main sur sa tête,
conrad se connecta au corps de cet homme,
analysant chaque cellule avant de se tourner vers la jeune femme.

il resta silencieux et retira le garot de fortune des testicules de l’homme,
tout en continuant de regarder la jeune femme il modela la chair et referma    la plaie légèrement,
juste ce qu’il faut pour que l’hemorragie cesse

« veux tu qu’il....souffre ?»

il retira sa main d’entre les jambes de la victime

« je peux...le..faire souffrir»

son sourire s’elargit,
il avait un air de predateur,
d’un être cauchemardesque.

Le fouet en main,
j'observais le comportement de l'inconnu.
Sidérée,
je l'observais refermer la plaie et ainsi faire cesser l'hémorragie.
Pratique ça...
Il faudrait qu'il me montre comme il fait.
Cela pourrait m'être utile...
Guérir des entailles c'est quand même un bon atout lors d'un conflit...

Enfin, il parla.
Avec son sourire,
son apparence était quelque peu effrayante.
Mais ce n'est pas ça qui me fera reculer.
Oh non...
C'est juste que ça m'ébranle un peu.
Mais pas assez pour me faire partir en courant...

Mon sourire à moi s'élargit aussi à l'entente de ses paroles.
Je frappais des mains,
ravie,
comme une gamine à qui l'on aurait promis une friandise.
Une exclamation de plaisir franchit mes lèvres
et je me rapprochais de l'homme.

_ C'est vrai ? Tu peux ?
Oh ça serait chouette oui !
Je veux qu'il paie...
Qu'il s'en morde les doigts...
Et que sa dernière pensée avant de mourir soit
« Je n'aurais pas dû accepter ce deal... »
Huhuhuhu !

Oh oui, j'étais cruelle sur ce coup là.
Mais qu'importe !
Cet homme n'avait que ce qu'il méritait.
Il m'avait utilisée contre ma volonté.
Il m'avait utilisée comme l'on se sert d'un mouchoirs.
Et ce pourquoi ?
Juste pour fermer les yeux sur les activités louches de mes geôliers.
J'avais été... Un simple Pot-de-vin.
Un mouchoir jetable...

Méprisant petit être...
Je le haïssait viscéralement pour cela.
Mon expression enjouée laissa place à une grimace écœurée,
haineuse.
Qu'on se serve de moi ainsi parce que je l'ai décidé...
C'est une chose.
Surtout qu'à la fin je prend mon paiement,
je dépossède les individus de leurs biens,
je les ruine..
Mais là,
ça ne s'est pas produit ainsi.
Alors ma vengeance sera terrible.
Et Joshua le ressent bien en ce moment...
Je plante la seringue dans son coeur,
d'un mouvement sec et brusque,
et libère la drogue qui va le laisser conscient durant le reste des festivités.
Comme je l'ai été autrefois...

Puis je retire la seringue et la lance au loin,
me tournant vers cet homme qui se proposait aimablement pour m'assister.
Ma grimace de haine et de dégoût s'évapore,
laissant place à une moue enfantine,
ravie,
mutine.

_ Tu m'es bien sympathique,
rien que par ce que tu me proposes..
Je m'appelle Arzhela.
Et toi ?

Etant donné qu'il s'improvisait collaborateur,
je jugeais normal de lui donner mon vrai nom.
Ce n'est pas comme si c'était une de mes proie...
Non,
ça, c'est Joshua..
Et à cette pensée, j'éclate de rire.
Avant de cesser brusquement,
la mine soucieuse.

_ Je reviens,
j'vais me chercher un truc à grignoter et à boire...
Soyez sage mes chéris !

Je me détourne et franchis d'un pas léger la porte de la pièce,
allant à la cuisine chercher un verre d'eau fraîche.
Je pris également un pilon de poulet froid.
En revenant,
je passais par la salle de bain pour voir comment allait mon généreux hôte.
Espérons qu'il n'est pas trop décomposé.
Mais normalement avec les glaçons,
ça le conserve..

Arrivée à la salle de bain,
je m'arrête net.
On dirait que mon charmant hôte à reçu de la visite.
Peut-être bien de mon « Collaborateur »...
Soit.
De toutes manières,
demain je suis partie d'ici...

Retournant dans la pièce où se déroulaient les réjouissances,
j'arborais un sourire curieux.
Grignotant le poulet,
je m'adressais de nouveau à l'homme qui n'était pas Joshua.

_ Dis-moi...
C'est toi qui t'es amusé avec notre hôte ?
En tout cas, heureusement que ce n'est pas mon chez moi..
J'aurais dû tout nettoyer après..
L'horreur !

Je ne marquais pas de répulsion pour le travail effectué,
mais pour la corvée qui aurait dû suivre.
Et mon air enjoué refit surface sur mon visage
alors que je terminais le pilon.

les reactions de la jeune femme etaient déconcertantes; elle n’agissait en rien de manière semblable aux 76 sujets précedemment  étudiés.
elle accepta sa proposition,
l’idée même d’infliger de la douleur à un être sans aucune autre motivation que la souffrance en soi reveillait ses pulsions et le monstre en lui.

elle le delaissa pour s’approcher de la victime et lui planta une seringue en plein coeur;
elle jeta la seringue au loin et conrad la recupera,
son doigt s’allongeant jusqu’a former un membre tentaculaire enroulant la seringue avant de la ramener à sa main.
le doigt reprit sa forme initial tandis qu’il lécha ce qui restait du liquide qui composait la seringue.

la jeune femme lui donna son nom,
elle s’appelle Arzhela.

«je...je n’ai pas de nom...je n’en ai plus»

il se perdit dans ses pensées pendant un court instant, l’air totalement dans le vague

« Conrad...je suis..je fus ? Conrad.....oui je crois que c’est mon nom»
annonça t’il dans un sourire enfantin.

elle quitta la pièce pour aller se chercher à manger et Conrad mit se temps à profit;
ses doigts s’enfoncèrent dans le crâne de Joshua sans causer veritablement de blessure,
ce fut comme si il penetrait de la pâte à modeler,
ne s’arretant qu’une fois arrivé au cerveau.
son but n’etait pas de tuer mais d’etudier pleinement le fonctionnement de sa proie.
Arzhela revint plusieurs minutes plus tard;
il continuait son exploration,
ses doigts tentaculaires enfoncés dans le crâne de joshua qui semblait totalement en transe, comme si son systeme nerveux etait sous un choc electrique intense.

elle lui posa une question quand à son précédent cobaye de la salle de bain,
sa tête se tourna à 180° pour qu’il puisse lui répondre

« je n’ai pas resisté...ce corps ne demandait qu’a être etudié...tant de choses à voir...tant d’organes, tant de cellules»

il ricana gentiment, sa tête reprit un angle normal

« je n’ai pas la conception de...nettoyer, il me manque cette definition je le crains»

d’un geste de la main il lui fit signe d’approcher,
il attendit qu’elle soit assez proche et décalota la peau du crâne de joshua,
il découpa le crâne de son doigt comme si ce n’etait rien,
il dévoila le cerveau de l’être humain enchaine en face d’eux.

l’ongle de conrad s’allongea et s’affina jusqu’a devenir aiguille,
il plaça cette pointe sur une zone particulière du cerveau

« ceci est le centre qui régule les informations nerveuses de la douleur.
il me suffit d’une bonne entaille pour que l’ensemble de son sytème nerveux ne soit perturbé,
il souffrira jusqu’a la fin du fonctionnement de son organisme»

il tourna la tête vers elle pour observer ses reactions, attendant son choix

Avant d'aller chercher à boire et à manger,
il a semblé réfléchir,
essayer de se souvenir,
et il m'avait dit son nom.
Conrad...
Intéressant nom...
Pour un Intéressant personnage.
Sa réponse à mes questions m'étonna.
M'enfin, je n'étais plus à ça près...
Là, en ce moment,
j'aurais également dû frémir devant le spectacle qui s'offrait à mes yeux.
Mais je n'ai fait qu'hausser un sourcil.
Surtout que Joshua ne semblait pas se plaindre.
Au contraire,
il semblait... Ailleurs.

Avec un rire,
j'observais Conrad faire.
Pour me répondre,
il tourna d'ailleurs sa tête de manière à faire un demi-tour complet.
Brr... Mais c'est qu'il est plain de surprise mon nouvel ami...
Je glousse à sa réponse.
et d'autant plus à la suivante.
Il ne connaissait pas « nettoyer »...
Le chanceux..

J'approchais,
comme il me signifia de le faire,
et haussais de nouveau les sourcils en le voyant faire.
Impressionnant.
Vraiment.
Certains diront que c'est un spectacle horrible,
mais pour moi c'est intéressant.
Je découvrais le cerveau de Joshua.
D'ailleurs, je suis plus étonnée qu'autre chose.
Avec ses actes,
j'aurais jurer qu'il n'en avait pas.
Ou que celui-ci était niché là où je l'ai émasculé...
Mais apparemment,
il en a bien un.

Je dressais l'oreille,
fascinée.
Un sourire ravi s'étala sur mes lèvres.
J'hochais la tête, impressionnée.

_ Oh oui !
Intéressant...
Ce serait une très bonne punition...
Tu peux.. ?

Nul doute que Joshua ne survivrait pas longtemps.
Même avec la drogue donnée,
il a déjà du mal à subir la douleur d'une simple émasculation
sans tourner de l'œil.
Alors souffrir jusqu'à la fin de ses jours...
Autant dire que celle-ci arrivera très vite.
Sans doute dans les cinq minutes à suivre...
Mais qu'importe...
Cinq minutes,
c'est bien assez pour regretter.
Pour se fustiger...
Oh ça serait une bien jouissive vengeance que cela.

Conrad attendit sa réponse;
il l’accueillit avec un large sourire,
il etait ennivré par ces pheromones,
ces emotions qu’il ressentait à travers elle.

«d’accord...d’abord..»

certains de ses doigts etaient allongés et flexibles comme des tentacules,
farfouillant dans les lobes frontaux du cobaye.

« il nous faut d’abord drainer puis atrophier les glandes produisant l’endorphine»

il jeta un coup d’oeil vers elle et sentit presque obligé d’expliquer

« l’endorphine est generé par le cerveau, c’est une forme de drogue naturelle plus puissante que la morphine qui est généré en cas d’une douleur trop intense pour l’organisme,
en la retirant nous nous assurons qu’il n’ai plus aucun moyen de secours»

il planta la seringue recuperée plutôt dans une partie du cerveau et y draina un liquide,
il tendit la seringue à Arzhela tandis qu’il retira la glande du cerveau de joshua qui poussa un hurlement horrible.

« silence»

Conrad lui arrachant la langue d’un geste vif,
ne montrant ni pitié ni hésitation;
il jeta un regard dédigneux à l’organe arraché et le jeta dans un coin de la pièce tout en continuant son exploration.
il perfora le cerveau à différents endroits avant de finalement jouer avec le systeme nerveux central.

tout cette souffrance,
ses pulsions ne cessaient de grandir,
il se droguait litteralement à la souffrance de sa proie

«ici...»

ses doigts tentacules etaient plongés profondément,
l’oeil gauche de Joshua remuait sous la pression des mouvements,
lui causant une douleur infiniment plus horrible qu’auparavent.

«savais tu que votre espèce génère des composés chimiques influents sur les reactions de votre corps ?...heu...
vous appelez ça émotion je crois...non?»

il observa la jeune femme avec son aire dans le vague encore une fois avant de se ressaisir.

« enfin.ces emotions sont principalement  un ensemble de composés chimiques mais il est particulièrement difficile d’atteindre la zone où elles sont secrétés sans tuer le cobaye...
il m’a fallu 14 essais..»
il ricana en y repensant...

Un frisson d'excitation me parcouru,
alors que j'observais ses gestes.
Ma vengeance allait être vraiment magnifique,
un chef d'œuvre,
l'apothéose de la cruauté.

J'écoutais en même temps les explications de Conrad.
Non seulement j'allais être pleinement comblée de ma vengeance,
mais en plus j'en apprend des choses !
Souriant largement,
je l'observais,
fascinée.
Fascination morbide,
mais tout cela était nouveau pour moi...
Je le vis récolter quelque chose dans le cerveau de Joshua,
avec la seringue précédemment utilisée,
et me confier ensuite cette même seringue.
tandis qu'il retirait ces glandes,
Joshua poussa un hurlement perçant.
Nul doute qu'il regrettait amèrement son comportement.
Conrad lui arracha par la suite la langue.
C'est vrai que ses hurlements me cassaient les oreilles.
Et il risquait d'attirer du monde ici..
D'ailleurs, il avait pu hurler car il avait réussi à se débarrasser du bâillon.
Autrement,
il aurait pu garder sa langue...

Observant un instant la seringue entre mes doigts,
je la posais précautionneusement sur une table,
et reportais mon attention sur ce que faisait mon collaborateur.
Je me mordillais la lèvre,
m'empêchant de glousser de satisfaction,
alors que Joshua gargouillait quelque chose d'inintelligible,
le sang coulant à flot de sa bouche.
J'ignorais que l'on possédait tant de sang d'ailleurs.

Dressant l'oreille,
je fronçais les sourcils.

_ Oh ?
J'ignorais cela...
J'avoue que je n'ai jamais étudié la chimie du corps humain.
J'étais plutôt portée sur leurs réactions face à diverses situations.
J'use et abuse d'ailleurs de mon savoir pour les provoquer ces réactions..
Et ces situations...

Un gloussement m'échappa lorsqu'il mentionna
qu'il lui avait fallu quatorze essais avant de réussir à maintenir
le cobaye en vie pendant qu'il trifouillait son cerveau
à la recherche de ces zones.
Mon attention était centrée sur lui.
J'étais admirative.
Mais Joshua me coupa dans mon admiration
rendant son dernier souffle quelques longues minutes plus tard.
Son pauvre cœur n'avait pas supporter le choc d'autant de douleur.
Et la perte de tout ce sang devait l'avoir pas mal éprouvé aussi.

Une grimace ennuyée aux lèvres,
je palpais son cou à la recherche de son pouls.
Bon, il était définitivement mort.
Mais mon sourire revint lorsque je repensais au fait
qu'il avait pas mal souffert durant ces derniers instants.
Largement de quoi me dédommager..
De quoi me satisfaire.

Avec un rire,
j'enlaçais Conrad,
ne prenant pas garde au sang qui entacha ma tenue de cuir,
et le remerciais.

_ Tu est pile l'homme qu'il me fallait ce soir.
Tu m'as bien aidé à rendre ma vengeance savoureuse.
Je suis...
Comblée.
Oui, c'est le mot.
Je suis comblée.

En m'écartant,
je m'essuyais les doigts sur un tissu encore propre ramené de la cuisine,
en même temps que mon pilon de poulet.
Puis je portais un doigt à mon œil droit.
La lentille bleu électrique laissa place à ma pupille améthyste.
Je fis de même avec l'œil gauche.
Et je lançais négligemment les lentilles vers le corps sans vie de l'homme.
Jouissif instant quand même.

_ Que pourrais-je faire pour te remercier, Conrad ?
Car assurément, 
tu le mérites !

Rares étaient les personnes à qui je le disais.
Mais quand je le faisais,
j'étais sincère.
Comme en ce moment.

plusieurs longues minutes de torture suffirent pour que le coeur de Joshua lache;
Conrad n’avait pas fait totalement attention au cholesterole et à certains defaut génétiques.
la mort de son cobaye le frustra,
il fut tenté par l’idée de réduire le corps en morceaux pour se venger mais contre toute attente Arzhela le prit dans ses bras;
son état d’esprit alternait entre la curiosité morbide et des envies de massacre;
ennivré par la douleur de sa proie,
le contact avec le corps d’Arzhela fut comme un electrochoc car en touchant sa peau il avait accès à ce qu’elle ressentait.
elle prenait un plaisir incroyable dans cette situation,
elle etait excitée,
poussée par la haine et la vengeance,
son esprit changeant un peu comme le serait le sien.

son bras se modifia;
il s’enroula doucement autour d’elle,
glissant contre le cuir,
à la recherche du moindre bout de peau.
la sensation était plus étrange que desagreable

« je veux sentir..»

ainsi collée contre lui elle ne pouvait manquer d’observer un changement dans son regard et son expression;
il semblait  de moins en moins dans le vague et de plus en plus monstrueux;
son corps avait d’etrange reactions,
il changeait presque sans cesse,
comme si son excitation se manifestait à travers tout son corps et que son contrôle devenait moins precis sur celui ci

« fais moi ressentir ce que tu ressens»

à ses mots, ses doigts s’enfoncèrent dans la nuque d’Arzhela;
une sensation qui n’était en rien douloureuse,
plutôt comme un picotement dérangeant,
le contrôle de son corps échappa à la jeune femme pour un court instant.

elle ne pu sentir pleinement ce qu’il fit mais quelques instants plus tard elle fut submergée par une vague de plaisir,
ce fut comme si il avait ouvert les vannes;
tout en elle fut glorifiée,
son plaisir à voir Joshua mourir devint une extase complète,
sa satisfaction de s’être vengée fut comme une explosion malsaine de bonheur,
la moindre emotion et sensation devint comme une euphorie.

Conrad s’abeuvra de tout ça;
se droguant aux sensations et emotions de la jeune femme,
essayant de ressentir ce qu’il avait perdu,
de redevenir un peu humain.

collé contre lui Arzehla pu sentir rapidement une reation fortement humaine provenir de l’entrejambe de son nouvel ami.

« je ne comprend pas certains de mes besoins..je veux comprendre»

Arzhela pu sentir ses doigts essayer de passer sous ses vêtements,
à la recherche de sa peau;
le moindre effleurement était une sensation extraordinaire,
les sens de la jeune femme étaient poussés à un niveau qu’elle n’avait jamais connu

Je venais de lancer mes lentilles
lorsqu'il parla,
enroulant son bras autour de moi.
Mon regard observa plusieurs changements en lui.
Son regard d'abord.
et son corps aussi.
Fascinée, j'observais tout cela,
contre lui,
aux premières loges.

Je sentis alors ses doigts contre ma nuque.
Ou plutôt,
plongeant dans ma nuque,
me picotant étrangement...
Je ne..
C'est étrange,
je n'arrive plus à contrôler ce que je fais..
Sensation vraiment bizarre s'il en est...

Ô nom d'une pipe...
C'est.. 
Si bon !
J'ai l'impression d'avoir un orgasme..
Ce n'était plus simplement la joie de m'être vengée..
C'était bien plus.
Je ne sais pas ce qu'il m'a fait,
mais putain c'que c'est bon !

Je lâchais un gémissement rauque sous le coup,
Et j'eus l'impression que Conrad aussi prenait plaisir à la mise à mort de Joshua...
Plaquée contre lui,
j'esquissais un sourire,
béat,
et parvins à saisir ses paroles.
Dans le même temps,
ses doigts parcouraient mon corps,
provoquant milles et une autre sensations en moi...

Haletante,
j'accrochais une main à sa nuque,
me haussant sur la pointe des pieds,
et vint chercher ses lèvres pour l'embrasser,
l'obligeant à baisser la tête vers moi.
Mon autre main vint délacer le bustier.
Je mourrais d'envie de le sentir contre moi,
contre ma peau,
noyée dans ces sensations de plaisir pur,
ivre de désir par la même occasion.

_ Oooh, Conrad...
Hmm...
Je vais t'aider...
A comprendre...

Je lui sourit d'un air séducteur,
bien loin de l'air enfantin d'il y a peu...
Mes doigts firent finalement glisser une partie du bustier contre mon bras,
dévoilant ma peau nue,
mes courbes féminines excitées par ce qu'il faisait.
Je frémis,
et me collais plus encore contre lui,
ma main allant s'affairer à le délester de ses vêtements également,
tandis que mes lèvres se posaient dans son cou,
mordillant et suçotant sa peau.

la jeune femme réagissait avec plus d’entrain qu’il ne l’aurait cru,
elle etait haletante et frémissante tandis qu’il ressentait le désir monter en elle.
ses pulsions répondèrent à son envie,
il la serra contre elle plus fortement,
lui laissant sentir combien il la désirait.

elle accrocha une main à sa nuque,
se haussa sur la pointe des pieds
et l’embrassa.

ce fut une surprise pour lui,
il ne s’attendait vraiment pas à cette réaction et relacha se concentration.
pendant un instant Arzhela ressenti ce que lui même ressentait,
elle eu un apperçu de son propre plaisir à travers celui de Conrad,
comme si tout deux ne faisaient qu’un.

il lui saisit les cheveux,
répondant à son baiser avec voracité;
un baiser passionné et primitif.
il sentait son corps contre le sien et resistait difficilement à l’envie de lui arracher ses vêtements et la prendre,
la tentation etait grande mais il voulait profiter au maximum de ce moment.

elle se recula et lui parla,
lui lançant un sourire ravageur randis qu’il relachait son étreinte;
Arzhela retira son bustier,
lui donnant une vue des plus excitante sur sa poitrine.
elle revint se coller contre lui,
bien décidée à le deshabiller;
il l’aida dans son oeuvre,
ses muscles et ses os ondulant de manière à faciliter les choses,
ses vêtements semblèrent comme glisser sur son corps tandis qu’elle s’approchait pour l’embrasser dans le cou.

son corps était parsemé de scarifications étranges formant des motifs déments,
chaque partie de son corps semblait avoir sa propre vie,
ses muscles vibraient doucement,
ses veines ondulants comme des serpents sous sa peau.
c’est comme si il pouvait devenir autre chose à tout moment.
son sexe etait pareil,
dressé,
epais et ondulant,
les scarifications donnaient l’illusion d’une creature prête à mordre.

c’est avec une immense curiosité qu’il observa sa reaction à la vue de son corps;
d’autres avaient perdus l’esprit,
incapables d’accepter qu’une telle creature puisse exister.

Je ne sais pas vraiment ce qu'est Conrad,
mais qu'est-ce qu'il est surprenant...
Surprenant...
Jamais je ne m'étais retrouvée dans une situation telle que celle-là.
Il avait envie de moi,
j'avais envie de lui.
L'équation était simple,
la résolution encore plus.

Le bustier alla embrasser le sol alors que je m'en délestait,
appréciant également la facilité avec laquelle les vêtements de Conrad
glissèrent à terre.
Son corps,
tout autant que son esprit,
était stupéfiant.
Je glissais mes doigts le long des cicatrices,
intéressée,
curieuse.
Ses muscles roulaient sous mes doigts,
et le plus impressionnant sans doute était sa virilité.
Toute masculine,
érigé par le désir,
mais pareil à un serpent.
Je fis le tour de son corps,
embrassant sa peau,
léchant parfois les scarifications,
caressante,
enjôleuse.
C'est terriblement excitant,
et en même temps un peu effrayant.
Mais vous me connaissez..
Je ne suis pas du genre à fuir l'étrangeté.
Je suis moi-même assez étrange dans mon genre.
Dérangée diront certains.

Je revins devant lui,
déposant mes lèvres sur son torse,
descendant peu à peu,
suçotant chaque parcelle de peau,
avide de sensations,
irrémédiablement curieuse.

_ Tu es décidément..
Bien intéressant..
Certains pourraient...
Fuir..
Mais moi...
J'aime tout ce qui est intéressant...

Avec un sourire,
je laissais glisser mes doigts vers ce serpent prêt à mordre,
prête à cajoler cette « bête »,
à la dompter à mon bon plaisir...
Nul doute qu'il serait surpris de mon audace.
Je connais peu de femme qui seraient prête à cela.
Les trois quarts s'évanouiraient en voyant son corps,
et surtout sa masculinité,
quand au quart restant,
elles en profiteraient pour décamper à toutes jambes...
Tssk...
Ignorantes...
Le mieux c'est les sensations nouvelles.
C'est le must du must...

il perçut plusieurs émotions la traverser;
stupeur,
surprise,
excitation,
mais pas de peur.
le désir etait loin de l’avoir quittée,
au contraire Arzhela semblait encore plus attirée
par lui à la vue de son corps.

elle revint vers lui et déposa ses lèvres sur son torse,
posant ses lèvres contre sa peau changeante;
elle semblait tellement exitée,
tellement désireuse.

« j’aime ce qui est interessant...
tu l’es décidement..
pour tout deux cela va être une experience unique»

tandis qu’elle suçotait la peau de son torse,
il fit glisser ses doigts le long de son corps jusqu’a sa poitrine;
ceux ci s’enroulèrent doucement autour de ses seins,
faisant rouler ses tétons du bout des doigts.
persuadé que cela lui plairait,
il influença le corps d‘Arzhela tandis que ses bras et doigts parcouraient son corps;
rapidement la jeune femme commencera à ressentir chaque micro sensations de son epiderme,
chaque caresse allaient doucement faire vibrer son epiderme en entier,
la moindre zone érogène devenant peu à peu d’une extrême sensibilité.

il baissa les yeux,
observant avec des yeux plein de désir la jeune femme;
il pouvait sentir ses mains descendrent lentement jusqu’a son membre,
laissant echapper un grognement d’envie.

il l’embrassa à nouveau,
fouillant la bouche de son amante avidement,
sa langue semblant s’allonger à chacun de ses mouvements.
il retira sa langue,
léchant et suçotant les lèvres d’Arzhela,
avant de faire glisser sa langue sur son cou.
il continua jusqu’a ses seins,
qu’il commença à lécher delicatement,
appreçiant la saveur de sa peau.

il titilla la pointe de ses seins entre ses lèvres,
puis ce fut comme si il aspira le sien entier entre ses lèvres,
l’un après l’autre avant de recommencer ses caresses.

les doigts de la jeune femme touchèrent son membre,
ce qui le fit frémir de plaisir;
son sexe fremit et ondula entre les doigts experts de son amante.

«je peux changer la moindre parcelle de mon corps à ta convenance»
lui souffla t’il à l’oreille

Frissonnante, je souris.
Mes lèvres effleuraient sa peau.
Les siennes m'offraient d'autres plaisirs,
mes seins étant ses gourmandises.
Gémissante, je me collais contre lui.
Mes doigts s'enroulaient autour de son membre.
Ma main glissait avec passion,
massant et entamant des vas-et-viens rythmés,
autour de sa hampe.
Frémissante, je m'accroupis.
Levant un regard coquin vers lui,
je posais mes lèvres sur le bout de son sexe,
le cajolant de ma langue,
mon autre main allant masser les bourses pleines.

_ Vraiment ?
De plus en plus intéressant alors...

Je souris, puis mes lèvres s'activèrent.
Elles englobèrent son gland,
happèrent le reste de la lance de chair,
et se serrèrent autour.
Ma langue s'affaira contre la chair,
s'enroulant, cajolant,
je creusais les joues.
J'espérais qu'il aurait autant de plaisir que j'en avais.
C'est pas souvent que l'on rencontre un tel homme.
Doté de tels attributs...
Je fis des vas-et-viens également,
gardant parfois l'entièreté de sa virilité au fond de ma gorge,
pour mieux varier le rythme et la pression de mes lèvres.
Je délaissais un moment son membre,
venant suçoter ses bourses,
ma main englobant son sexe pour ne pas qu'il attrape froid,
et venant ensuite reprendre cette friandises appréciable.

_ Cela te plaît-il ?

J'avais un air taquin,
je voulais jouer,
je voulais le goûter encore.
Je le voulais aussi en moi.
Voir quelles sensations pourraient me procurer son monstre de chair ondulant,
tel un de ces jouets qu'utilisent les femmes de la Terre pour se faire plaisir en solitaire,
durant les longues nuits d'hivers où elles sont délaissées.
Pas que pendant les nuits d'hiver d'ailleurs.
Mais c'est pour illustrer...

[HJ - Navrée si ce n'est pas terrible. C'est la reprise ^^']