Plaisir [PV Harmonie]

Saga marchait tranquillement dans les rues de Seikusu. La nuit était chaude et les étoiles brillaient dans le ciel, parmi elles se trouvaient celles de la constellation des Gémeaux. Sa constellation.

Cela faisait maintenant un mois qu'il avait quitté le Sanctuaire et était venu s'installer ici, au Japon, dans cette agglomération qui n'avait rien de comparable avec une mégalopole comme Tokyo mais qui avait un côté plus humain ; qui plus est, le Chevalier d'Or des Gémeaux sentait que ce lieu concentrait différents courants énergétiques, comme une sorte de carrefour psychique ou dimensionnel.

Le quartier était désert à cette heure. Quoi de plus normal dans La Toussaint, l'endroit le plus mal famé de la ville où il ne serait pas venu à l'idée d'une personne sensée d'y mettre les pieds, surtout après le coucher du soleil. Mais Saga n'était pas effrayé par la réputation de ce quartier car il redoutait peu de choses en ce bas-monde si ce n'est lui-même.

Il alluma une cigarette et ce geste fit apparaître un digne représentant de la faune locale, aussi sûrement que l'ouverture d'une boîte de thon invoque les chats : un jeune homme à l'air patibulaire, mal rasé et au regard torve.

- Hé m'sieur, file-moi une taffe !
- On dit s'il te plait quand on est poli... Et puis je donne pas de clopes aux gens mal élevés.
- Zyva, fais pas ton bâtard ! fit-il en exhibant un couteau à cran d'arrêt.

La réponse ne se fit pas attendre : le poing de Saga rencontra la mâchoire du malandrin. Un craquement sinistre se fit entendre et il s'écroula au sol, assommé. Le coup avait été tellement rapide qu'il n'avait même pas compris ce qu'il lui arrivait.

- Petit con... murmura-t-il en s'éloignant.

Il tourna dans une rue, continuant tranquillement sa marche.

Je suis maudite! C’est vraiment ce que je vais finir par croire, depuis mon arriver dans cette ville il ne m’ai vraiment rien arriver de marrant. Et voila que maintenant mon père refuse de m’envoyer de l’argent à cause de mes mauvais résultats scolaire. Cet égoïste! Il a oser rétorquer qu’il fallait que je me trouve un travail, le naïf, s’il croit que je les attendus pour ça! Évidemment il m’a donner des idées de petits boulot: vendeuse, serveuse, nourrice. Il rêve s’il croit que je vais me rabaisser à ça! 

ces ridicule conseil m’ont bien fait rire malgré tout. 23h45 il est l’heure d’y aller. Cela faisait un moment que je n’avais pas exercer. Ce métier était le seule que je trouvais honorable. Bien évidemment la plus part des gens pense le contraire et beaucoup me montrerais du doigt s’ils étaient au courant: qu’Est-ce qu’une fille de bonne famille ce rabaisse à vendre son corps à de vieux pervers, cette jeune fille est folle!

j’avais entendu ça de nombreuse fois. Mais moi je ne voyais absolument pas ce métier comme quelque chose de dégradant. Bien au contraire, je choisissais mes clients et les faisait payer excessivement cher! Autant joindre l’utile à l’agréable: je prenais mon pied et j’amassais de l’argent, que demander de plus. Tout ces gens sont simplement jaloux!

je portait une chemise blanche outrageusement ouverte laissant apparaitre des dessous rose bonbon à dentelle noir et une mini jupe noir. Tenue plutôt simple, mais c’est bien connue la simplicité fait souvent mouche http://img10.hostingpics.net/pics/286036gfhghg11.jpg
je marchais alors dans la rue. Je ne voulais absolument pas avoir l’air d’une prostituer sinon ça aurais attiré tout les pervers.

j’aperçut alors un homme à quelque mètre de moi. Il n’étais que de dos pourtant je savais qu’il était beau! Il avait la démarche d’un homme sur de lui et élégant, une longue chevelure bleu et son corps semblait toujours musclé malgré qu’il soit recouvert d’une couche de vêtement. J’accélérait alors mon pas pour ne pas le semer. Je regardait bien autour de moi. Personne, c’est parfait je pouvais alors passer à l’action.

ma fierté refusait de me montrer sous mon vrai jour: une prostituer. Et j’avais exactement le plan parfait pour pouvoir m’approcher de lui: la demoiselle en détresse, tout les hommes craquent devant une jeune fille en danger. Je suis un véritable génie! Je pris alors un air apeuré en courant vers lui. Arriver à sa hauteur je lui agrippai le bras, essoufflée, les larmes au yeux.

 «  aidez-moi! Je vous en supplie aidez-moi! Un homme me poursuis! Je suis en danger!

il était vraiment magnifique de face un visage si beau que je fut presque troublée, mais il ne fallait pas se laisser distraire je devais jouer mon rôle à fond. Mon chemisier était bien ouvert et j’avais pris soins de bien me compresser son bras contre ma poitrine.

Il fut interrompu dans sa rêverie par des bruits de pas précipités qui venaient de derrière lui. Se retournant sans brusquerie, car il avait reconnu le bruit typique et ô combien féminin de hauts-talons, il fut abordé par une jeune fille plutôt mignonne qui avait l'air paniquée.

Aidez-moi ! Je vous en supplie aidez-moi ! Un homme me poursuit ! Je suis en danger ! fit-elle d'une voix apeurée, les larmes aux yeux, s'accrochant à lui comme un noyé à une bouée.

Une fois la surprise passée, Saga regarda tour à tour la nouvelle venue et l'autre bout de la rue où pouvait surgir à tout instant celui qui avait pris en chasse la donzelle. Il se concentra un bref instant mais ne sentit rien : les humains ordinaires n'ont pas ou très peu de Cosmos mais les Chevaliers étaient plus ou moins capables de sentir leur présence. A plus forte raison les Chevaliers d'Or.

Reportant son attention sur la fille, il la regarda et pendant un moment il se demanda si elle n'était pas sous l'emprise de substances illicites. Un rapide examen infirma ses soupçons. C'est alors qu'il remarqua sa tenue qui n'avait rien de discret et qui était même carrément provocante !

Saga avait suffisamment d'expérience du monde extérieur pour savoir qu'il avait en face de lui une prostituée. Pas une professionnelle mais plutôt une occasionnelle. Un sourire naquit sur son visage : elle lui rappelait les accortes servantes du Sanctuaire, toujours prêtes à satisfaire ses moindres désirs du temps où il était Grand Pope.

Jouant le jeu, il dit d'une voix sérieuse : hum, restez près de moi, je vais m'occuper de ce type, quel qu'il soit... Il sentait le contact de sa poitrine contre son bras et une vague de chaleur commençait à envahir son corps.

(Désolé, l'image est un peu grande ^^)

Je suis la meilleure comédienne du monde! Si bonne que je mériterais même un oscar, ce garçon était tombé facilement dans mon piège c’était presque trop facile! Bientôt il me donnera tout son argent, ce n’était qu’une question de temps. De plus ce jeune homme ne semblait pas manqué d’argent il portait un costume noir avec une chemise blanche accompagné d’une veste noir des plus classe. C’est le genre de costume que seulement une poignée de personne pouvait ce permettre d’acheter. La chance était avec moi ce soir!

Bon maintenant que la partie était commencé il fallait que je l’entraine dans un endroit ou nous puissions être tranquille. Après tout je ne suis pas n’importe qui, je n’allais pas me donner à lui comme ça dans une rue salle et dégoutante. De toute façon il fallait à tout prix partir de cette  endroit sinon ce type allait finir par s’apercevoir qu’il n’y avait absolument personne qui me pourchassait.

je fit alors trembler mes jambes et les larmes continuaient à ruisseler le long de mon visage. Je faisait en sorte que ma respiration s’accélère pour donner encore plus l’illusion de panique. Je le tirais alors par le bras, le suppliant de nous en aller.

 « Par pitié partons! Il va revenir j’en suis sur! Allons nous en ou il me fera encore du mal.

et sur ces quelques mots je m’évanoui dans ces bras. Bien sur tout cela n’était encore une foi que pur comédie. Maintenant il était obligé de partir. Ce garçon semblait trop gentil pour abandonné une pauvre fille en détresse en plaine rue. Maintenant il ne fallait absolument pas que j’ouvre les yeux quoi qu’il arrive!

Après l'expression paniquée et les larmes voila que la belle venait de s'évanouir dans ses bras. Saga la rattrapa avec beaucoup de douceur et se demandait maintenant ce qu'il devait faire. Bien sûr il était évident qu'elle n'était pas poursuivie, lui faisant le coup de la demoiselle en détresse mais sérieux, qui croyait-elle tromper avec ses fringues de pétasse ?!...

Son regard se posa sur son visage puis descendit vers sa poitrine qui se soulevait doucement. Un sourire mi-gourmand, mi-amusé se dessina sur son visage : eh bien soit, si elle veut jouer avec moi, qu'il en soit ainsi ! Mais les rôles vont très vite s'inverser ! pensa-t-il.

Il se concentra un bref instant, se téléportant, lui et la donzelle dans sa chambre d'hôtel.

Saga n'avait pas encore décidé d'emménager dans un appartement, préférant louer une chambre, une suite en fait, dans le meilleur établissement hôtelier de la ville de Seikusu : pendant 13 ans il avait pris l'habitude de se faire servir quand il était Grand Pope et il fallait bien avouer qu'il y avait pris sacrément goût, donc l'idée d'avoir à faire lui-même ses repas ainsi que son ménage le rebutait. L'idéal serait de trouver une maison de maître avec majordome mais c'était pas évident d'en trouver un bon en ce moment.
Bien sûr l'hôtel n'était pas donné mais il avait suffisamment d'argent pour y loger toute une année entière s'il le voulait : au cours d'un de ses voyages dans les dimensions, il avait trouvé un plan entièrement constitué d'immenses minéraux et morceaux de métaux de toutes sortes flottant au sein d'un vide cosmique : des pépites d'or aussi grosses qu'une colline, des diamants qui affleuraient à même le sol... Il n'y avait qu'à se servir !

Après avoir fait une provision suffisante de ces richesses, il les avait, dès son retour sur Terre, échangées contre du liquide. Il ne les écoulait qu'en petites quantités d'une part pour ne pas trop attirer l'attention et d'autre part pour ne pas faire effondrer les cours de la Bourse.

Il posa avec douceur la belle donzelle sur le lit et attendit qu'elle se "réveille"  - car il avait compris qu'elle faisait semblant d'être dans les pommes - fumant tranquillement sa cigarette dans un bon fauteuil.

j’avais toujours les yeux fermé, confiante, j’était certaine que ce type ne m’emmènerais pas dans un endroit louche. Cependant quelque chose d’étrange ce produisit. J’ouvrait alors à demi les yeux: nous n’étions plus du tout dans cette ruelle lugubre, nous nous trouvions à présent dans une grande chambre d’hôtel assez luxueuse. Comment avait-il fait ça? Me serais-je évanouie pour de vrai.

je le vis se tourner vers moi se qui m’obligeât à fermé de nouveau les yeux je devait à présent sentir les chose à l’instinct! Je sentait un odeur de cigarette, il devait certainement fumé. Ce qui était sûr c’est que nous étions seul, car je n’avais entendu personne d’autre. Bien maintenant c’était le moment de me « reveiller »

doucement j’ouvrai les yeux dans un petit gémissement comme sortie d’un profond sommeil. Je me redressai maladroitement pour donner l’illusion d’être encore dans les vapes. Je me vis se retourner silencieusement et je le regardais avec un air étonné.

 «  Ou suis-je… et hmmm qui êtes vous? J’étais dans une rue quelqu’un me pourchassais… je… je ne comprend pas très bien ce qui c’est passé »