NOM :
Macross
PRENOM :
Kalhenn
AGE :
25 ans, même si il n'est pas parfois sans faire plus.
SEXE :
Masculin
RACE :
ESPer
SEXUALITE :
Acti... Hétéro
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PHYSIQUE :
Ah, Kal...
Solide gaillard d'un bon mêtre quatre-vingt douze pour une centaine de kilos, il pourrait passer pour une force de la nature. Son corps noueux présente des muscles joliment ciselés roulant sous une peau relativement claire d'aspect... Rugueux. C'est curieux oui, mais c'est ainsi. Si vous êtiez amenés à le croiser dans la rue, nul doute que plus qu'autre chose ce serait sa chevelure cendrée évoquant celle d'un vieil homme. Caprice de la nature où fantaisie le la génétique, la couleur de sa crinière aux mêches semi-longues et vagabondes est parfaitement naturelle et dû -d'aprés Kal- à une forme dégénérée d'albinisme qui se retrouve sur l'ensemble de sa pilosité (vous remarquerez d'ailleurs qu'il porte souvent une barbe de deux où trois jours) mais aussi dans ses yeux d'un bleu profond dont les teintes se pigmentent quelques fois de petites tâches d'un rouge grenadine du plus bel effet. On a la classe où on ne l'a pas, aprés tout !
D'un point de vue vestimentaire, c'est un peu moins classe, c'est vrai. Et alors, qui s'en soucie ? Clairement pas lui, en tout cas. Généralement un jean délavé, une chemise quelconque et une paire de baskets où de santiags suffisent à son bonheur, le tout faisant un peu vieillot sans être sale, évoquant un rockeur sur le retour. C'est un style assurément décontracté et tranquille, de temps à autre brisé par l'ajout d'un blouson de cuir. Parfois, Kal s'habille aussi d'un costume complet et cravaté, où même d'une tenue de motard. Bref, ne cherchez pas chez lui le style à tout prix car c'est d'abord le confort et le côté passe-partout vaguement destroy. C'est sûr, il faut aimer...
Ajoutez à cela un holster soit d'épaule soit de ceinture (selon la tenue) agrémenté de quelques chargeur pour son arme de service. Pour le côté purement accessoirisé, vous trouverez sur Kal une simple chaînette d'acier soutenant un crucifix ainsi que quelques bracelets passés à son poignet droit. Sa main gauche présente à son pouce un anneau d'acier, et deux autres respectivement passés à l'annulaire et l'auriculaire. Pour faire bonne mesure, la main droite porte une chevalière d'argent à la surface vierge à l'annulaire.
MENTAL :
Pour chercher à cerner Kalhenn, il faut commencer par savoir ce qu'il fait, soit simple inspecteur de police. Homme de terrain si il en est, l'ami Kal est un personnage au caractère aussi fort qu'il peut être posé. Autoritaire et inflexible, c'est un meneur d'hommes pourtant trés humain qui sait simplement se faire obéir de ses pairs par sa stature et l'aura dominante qu'il dégage. Certaines personnes sont ainsi faîtes qu'elles renvoient une image assurée et solide, que d'aucuns prétendraient charismatiques. Est-ce à Kal de se définir ainsi ? Non, ce serait plus à ses proches de le dire même si il est certain que cet homme là ne laisse pas indifférent.
On le disait trés humain, c'est effectivement une personne ayant la main sur le coeur et prête à aider les autres. C'est un gardien de la paix aprés tout, qui a foi dans les valeurs représentées par le laiton gravé de la plaque qu'il porte. Corruption, abus de pouvoir ? Pas chez lui, même si Kal est du genre à contourner la loi pour l'utiliser à son profit... Et pas uniquement pour faire sauter quelques pv.
Posé, disais-je aussi. Son calme et son attitude relax en font un bon ami à la compagnie appréciable et agréable, qui se sert de son humour plus où moins foireux pour détendre l'atmosphère et désarmorcer les éventuelles situations de crise. Tranquille, Kal ne s'énerve pas facilement et encaisse tout, des blagues vaseuses aux pires insultes. Par contre, mieux vaut ne pas se fier à son calme, non. Lorsqu'il s'énerve où décide qu'il est temps pour lui de reprendre les rênes, l'inspecteur devient une sorte d'ours qu'il ne fait pas bon contrarier et qui recadre sans grande peine les plus grandes gueules qu'il croise. Dans le même esprit, veillez à ne pas vous attirer ses foudres : vous vous feriez un ennemi aussi aimable qu'un gladiateur en rut sevré de sexe depuis des mois.
A part ça ? Oh, c'est un drôle de personnage, en fait. Souvent armé d'une cigarette et d'un briquet Zippo, Kal est un fumeur invertéré doublé d'un fêtard tranquille (comprenez qu'il boit sans jamais vraiment faire autre chose, la fête se résumant souvent à être chez lui dans son modeste appartement au "bordel organisé" à écouter de la musique en descendant quelques bières fraîches). Amateur de musique, notre inspecteur de choc mais pas de chic aime à se trimballer dans sa vieille Mustang en faisant hurler des morceaux de rock à travers les rues, quand il ne préfère pas laisse s'évader les chevaux contenus dans les cylindres de sa Kawasaki Ninja noire, son petit bijou personel.
HISTOIRE :
Dans le petit tripot enfumé, le saké bon marché coulait à flot, tout comme la bière américaine d'importation. Personne ne se plaignait de l'odeur âcre qui piquait la gorge et les yeux, personne ne s'attardait sur les putes qui vendaient leurs services non loin des billards du fond. En même temps, les loubards et autres furyos se moquaient pas mal des nanas qui leur servaient de vide-liquide et qui en plus savaient se montrer presque sympathiques. Pourtant, au moins deux hommes auraient dû intervenir pour racolage sur la voie publique : les deux types attablés non loin du juke-boxe, occupés à vider quelques verres en riant à de bonnes vieilles blagues grasses et grivoises. Un truc de mec, de baroudeur urbains. Amis et flics tout deux, un se démarquait par sa chevelure cendrée coiffée avec la délicatesse d'un coup de fusil. Celui çi écoutait son collègue parler, un homme d'une quarantaine d'années bedonnant mais au visage aimable bien que marqué par l'âge.
- Et toi, gamin, comment t'en es venu à jouer au flic ?
Kal -car c'était lui, forcément- ne répondit pas de suite, préférant s'accorder une rasade de bière blonde et mousseuse avant d'articuler quelques mots.
- Moi ? Booh... Rien de bien bandant, Chuck. Mon paternel adorait les séries télés à l'acienne, tu vois le genre ? Starsky et Hutch, Chips, Hawaii Police d'Etat... Bref, j'ai été biberonné avec l'idée que la police, c'est les gentils mecs qui arrêtent les salauds et se font généralement la nana à la fin de l'épisode. Le rêve quoi, sans compter le flingue que t'as le droit de dégainer histoire de dire que c'est toi qui à la plus grosse.
Chuck se marra, amusé par l'idée de la caricature. Kal se contenta de sourire sans préciser qu'il avait plus tard acheté tout les dvd de ces mêmes séries qui aujourd'hui encore servaient l'idée qu'il se faisait de son métier. Assez imbibé d'houblon pour continuer à parler sans qu'on lui demande, l'inspecteur enchaîna.
- C'est con, mais ça me plaisait bien, à moi ! Alors à l'âge où mes p'tits copains commençaient à se toucher la nouille, moi je lisais le code pénal et me renseignais sur l'univers policier, le vrai. Je me gavais de films du genre tout en me procurant des copies d'anciens examens d'admission... Bref tu vois le genre, complètement cinglé quoi. Rassure toi, je me tapais aussi quelques nanas histoire de passer le temps, hein
Tout les deux se mirent à rire et Chuck commanda un nouveau saké que la serveuse déposa sur la table déjà bien encombrée non sans sourire à Kal qui continuait de siffler sa bière. Profitant du moment, le vieux continua à se montrer curieux.
- Faut être complètement allumé pour aimer vraiment ce métier, Kal. Ta mère a dû te faire sucer une tétine à la poudre, un truc du genre ! Enfin bon, t'as réussi à devenir flic. Un bon, même !
- Sûr ! J'ai pas regretté, même si j'ai traîné depuis avec les pires voyous. Les guerres de gangs, les prises d'otages, le trafic de drogue... J'étais p'têt un second rôle mais j'y étais ! Et puis c'est plus sympa d'être le troufion de base. Tu apprends des petits trucs des truands, pas vrai ? Comment voler une bagnole en deux minutes, les raccourcis en ville et les bonne planques, les moyens d'esquiver "légalement" le code pénal... Le meilleur deS deux mondes. Ajoute à ça quelques études d'arts martiaux et des bastons de rue et t'obtiens la recette du p'tit Kal !
Chuck connaissait ce dont Kal parlait. Lui aussi flirtait avec les limites de la légalité et avait même participé à l'éducation de Kal... Dans son genre. Le vieux appréciait le jeune homme, plus mâture et solide que bien des gens. Parfois, il lui faisait l'effet d'un héros de film à gros budget et ça le faisait marrer.
- T'aurais dû rester à New York, Kal. Ca correspondait plus à tes séries d'flics, non ?
L'inspecteur médita un instant les réponses possibles à la question, puis entreprit d'y répondre.
- Mouais... Mais je suis tombé amoureux d'une fille de Yakuza que j'ai suivi "au pays" comme elle disait. Drôle de flic, hein ? Qui suit une gangster par amour... Bah. Arrivé ici, j'en ai profité pour apprendre deux-trois choses supplémentaires avant qu'elle ne me jette comme une merde en me laissant pour mort dans une fusillade. Connerie.
- C'est rien de le dire... Mais au moins, ça nous a ramené une bonne recrue. Un petit gars d'chez moi en plus ! Les bridés ne savent pas bosser ! Par contre, je savais pas pour la nana...
D'un coup, Chuck manqua de s'étouffer. Non pas parce que Kal avait sa main sur les fesses de la serveuse à laquelle il demandait son numéro mais juste parce qu'il venait de réaliser quelque chose.
- AHAN ! C'est pour ça que tu traîne avec la p'tite junkie ? La grunge destroy, là... Avec ce magnifique petit c... Enfin, la pas mal dans le genre ?
- Possible. Je sais pas. Ceci dit, elle est vachement mieux branlée que ma Yakuza. Moins plate.
- Tu l'a rencontrée comment, la gamine ?
Tout en rentrant dans le répertoire électronique de son téléphone le numéro d'Isabel la serveuse, Kal jetta un regard amusé et un peu rouge d'alcool à son partenaire de soirée.
- T'es bien curieux, vieux flic.
- Au nom de la Loi et toutes ces conneries, jeune flic.
- Une descente. Tu te souviens du Sushi Paradise dans le quartier ouest ? Y'a eu une altercation de loubards qu'a mal tourné. Tout le monde a sorti des calibres et se collait joyeusement des pruneaux dans le buffet lorsque je suis arrivé. Elle cherchait à se cacher pour éviter de se faire trouer la peau et je l'ai aidée en l'embarquant dans ma caisse. Pour lui éviter les démêlés avec le reste des collègues, je l'ai hébergée le temps qu'on foutait tout ses petits adversaires en taule. Deux-trois semaines et le truc était plié, mais on est devenus... Copain. Enfin ce qui s'en approche le plus, et ça m'étonnerait que ça soit dans son vocabulaire. Elle passe son temps à me chier sur les semelles, me taxer des sèches et boire ma bière.
- Fous la au trou, fin de l'histoire et adieu le parasite !
- Le coeur a ses raisons...
- Le quoi ?
Le téléphone mobile de Kal sonna, interrompant la discussion. L'homme répondit par de brêves affirmations avant de laisser un billet sur la table et de se lever.
- Le cul, Chuck, le cul. Quoi d'autre ? Allez je bouge, on m'appelle au central.
- Hmhm.... Des soucis ?
- Non, la grunge vient juste de se faire choper pour une bagarre de rue et les collègues en ont marre de l'entendre leur dire ce que font leurs mères le soir sur le trottoir. Ciao vieux !
Sur ces mots, Kal quitta la table puis finalement le bar, laissant Chuck seul avec son saké... Et la compagnie de Nini la Pute, dont il avait envisagé de profiter de la compagnie.
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SIT. DEPART :
S'y connait autant qu'un type avec une sexualité normale, disons.
AUTRES :
De façon "simple", c'est un bon bagarreur doublé d'un artiste martial de bon niveau. Tireur compétent, autant qu'un flic peut l'être, Kal sait également se battre au sabre et d'autres armes avec plus où moins de bonheur.
Pilote émérite de voiture et surtout de moto.
De par ses origines [dont je garde les détails pour moi, enfin pour l'heure], Kalhenn dispose aussi de certains pouvoirs. En effet, il possède le talent d'agir directement sur ses os pour les faire grandir, les utiliser en tant qu'arme, en faire une carapace de calcium sur la peau... Bref, chez lui le nombre d'os et leur forme n'est pas fixe. La nature étant bien faite, ce don s'allonge vers une sorte de facteur auto-guerisseur qui lui permet de ne pas souffrir de son pouvoir et plus simplement d'en faire usage. Par le fait, sa tolérance à la douleur est trés supérieure même si il peut tout à fait être blessé et mourir.
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- Je ferais de la pub si je peux, oui.
