Temple de Chryséis [Pv Chryséis]

Pour une fois Lust était d'assez bonne humeur, elle s'était levée du bon pied et avait décidé d'aller visiter ses semblables. Elle avait déjà visité quelques temples vides à la recherche des dieux à qui ils appartenaient et s'apprêtait à retourner dans le sien lorsqu'un temple inconnu titilla sa curiosité.

Il s'agissait d'une déesse quelle ne connaissait pas, elle pénétra dans le temple comme elle rentre chez elle, soit avec une certaine familiarité. Non pas qu'elle ne respecte pas ce lieux mais après tout c'était un peu chez elle et son temple accueillait lui aussi les autres dieux comme chez eux. Elle sentait la présence d'une entité largement supérieure aux humains, enfin elle allait rencontrer quelqu'un de bien vivant et non pas quelques statues dorées du propriétaire ou une de ces stupides prêtresses.

Elle avança dans le temple jusqu'à son centre où trônait une grande statue de la déesse des lieux, elle admira longuement la statue et complimenta à voix haute :

"Hum ... Plutôt jolie."

Elle regarda alors aux pieds de la statue, une tablette de pierre affichait "Gloire à Chryséis, fille d'Arès, déesse de la colère et de la vengeance.". Juste après la lecture Lust eut une petit sourire et commenta de nouveau à voix haute, sachant pertinemment que la maîtresse des lieux entendait :

"Tiens. Une autre déesse de la colère? Et je ne savais pas que ce bon vieux Arès avait une fille ... Il faut croire que je ne suis pas très au courant de ce qui se passe par ici. N'est ce pas? Déesse?"

Lust savait que la déesse se montrerait à une semblable, ou du moins aurait un peu plus de conversation qu'actuellement. Elle avait aussi hâte de voir si la statue était conforme à l'originale, mais peut être qu'avec un peu de chance l'originale sera mieux. Quoi qu'il en soit elle avait trouvé le moyen d'occuper au moins d'une demi-journée de son éternité.

Lorsque tout à coup une femme fit son apparition devant elle, au moins aussi jolie que la statue sinon plus, comme Lust s'y attendait. Elle l'a salua familièrement et amicalement, comme deux vieilles copines qui se revoient après un long voyage et enchaina avec un simple :

"Salut toi !"

Le temple était toujours aussi calme, et c'était désagréable. Chryséis savait que la plupart des dieux avaient une très longue existence, et donc le recrutement des fidèles avait eu énormément de temps avant de commencer à devenir substantiel, mais elle était hâtive de devenir puissante, de devenir importante, de supplanter son père et de devenir une puissance importante de l'Olympe. Elle n'avait pas grand chose à envier à qui que ce soit, au niveau de l'énergie, car tous et chacun avaient leurs moments de colère et le monde était peuplé de gens qui se méprisaient et se haïssaient, tous voulaient la vengeance, du mari dont l'ex-femme s'est remarié à un ami, ou de la femme trompée, tous avaient un mauvais fond, et donc, la déesse gagnait jusque là en puissance, jusqu'à atteindre le niveau d'Apollon, au minimum, ce qui flattait déjà son égo car elle avait presque surpassé un olympien, et les artistes refoulés étaient, ma foi, bien nombreux.

C'est donc dans un appareil plutôt simple, vêtue de ses sous-vêtements en dentelle et d'un chemisier blanc lui atteignant les genoux presque transparent à cause de la finesse du tissu, ainsi que d'une brosse à dent dans la bouche (bah quoi? Même une déesse peut se préoccuper de son hygiène dentaire, non?), qu'elle se promena dans le grand temple qui avait été créé pour elle par son grand-père. Parfois, elle se demandait pourquoi Arès ne venait jamais la voir, ne serait-ce que pour lui parler, depuis qu'elle avait passé la cérémonie d'Élévation Divine. Ils s'étaient parlé, puis elle avait elle-même falsifié ses souvenirs. Pourquoi? Elle ne s'en souvenait plus, mais pour sur, c'était pour une bonne raison. Jamais elle n'aurait fait quelque chose d'aussi stupide sans avoir de bonnes raisons de le faire, alors elle avait décidé de se faire confiance et d'oublier ce qu'elle avait oublié.

Alors qu'elle marchait dans son petit chez-soi (qui aurait fait baver un roi, en fait), elle entendit des mots dans le couloir principal. Elle n'aimait pas particulièrement qu'on vienne déranger sa quiétude, puisqu'elle avait la mèche affreusement courte quand on lui faisait affront sans quelle eut autorisé une entrée dans son domaine, mais la curiosité l'emporta sur son irascible caractère, et elle se laissa tenter à découvrir qui était l'intru... ou plutôt, l'intruse! Alors qu'elle contournait sa statue, choquant ses servantes à cause de sa tenue, elle reconnut ces cheveux roux-carottes lorsque Lust la salua. Comment aurait-elle pu oublier ce visage? Elle était l'une des rares qui n'avaient pas assisté à son ascension dans la caste divine, et elle avait nourrit une certaine agressivité envers elle, mais rien de bien méchant, elle voulait surtout savoir pourquoi elle n'était pas venue. Comme son éducation l'exigeait, elle s'autorisa une polie salutation de la tête.

-Bienvenue dans ma résidence, Lust, déesse des vices.

Elle s'approcha de sa tante, si on veut (bien que leur parenté ne soit pas vraiment réelle, puisque, selon la mythologie, Aphrodite est née de la rencontre du sang d'Ouranos avec la mer... ce qui laisse planer le doute sur l'origine de Lust, qui est la déesse des vices. Peut-être du sperme d'Ouranos avec de la lave!) et se rendit vite compte qu'elles étaient à peu prêt de la même taille et que la déesse avait le corps bouillant.. normal, pour une déesse aussi perverse. Même Athéna avait perdu sa pureté si particulière, et si Artémis succombait également, l'équilibre des croyances et leur crédibilité chuterait dramatiquement, et Chryséis n'aura plus vraiment de modèle à suivre. Sa propre mère l'avait conçue en répondant aux désirs de la chair, et non pas par envie de concevoir. "Savoir que nous ne sommes pas le fruit de l'amour, mais seulement un accident causé par l'absence de préservatif, c'est quand même assez humiliant.

La jeune déesse, malgré son statut, sentait bien les étranges effluves qui émanaient de la Déesse et elle tenta tant bien que mal de barricader son esprit contre leurs effets aphrodisiaques, mais elle ne put s'empêcher d'imaginer Lust contre elle... mais dans un lit. Elle secoua la tête, un peu empourprée par cette vision passagère et osée. Encore heureuse qu'elle n'avait que très peu d'expérience sexuelle et encore moins de connaissances dans le domaine, car l'image s'était limitée à un baiser. Elle recula un peu, méfiante.

-E...est-ce que je peux faire quelque chose pour vous? Demanda-t-elle, tentant de résister aux parfums exquis et à l'aura naturellement érotique (perverse) de la déesse des vices.

Lust se mis à rire, au départ ce rire resta inexpliqué mais trouva quelques secondes plus tard une explication apportée par la déesse elle-même. Elle se força à s'arrêter et lui tint à peu près ce discours :

"Allons allons ! Lust suffira, ce sont les humains qui m'appellent par mon titre, pareil pour le vouvoiement. Entre déesses c'est un peu comme être en famille, tout le monde se connait plus ou moins intimement, pas besoin de tout ça."

Bien que la déesse n'aimait pas montrer son côté sympathique aux humains, cela lui posait beaucoup moins de problèmes en face d'une congénère et de ses prêtresses. C'est pourquoi la déesse lui adressait un sourire amical et rassurant, pour bien lui faire comprendre qu'elle pouvait user de familiarités avec elle. Elle se ravisa ensuite pour prendre un air plus moqueur et regarda Chrysèis de plus près avant de lui dire :

"Hum, difficile de résister hein? Une humaine m'aurait déjà sauté dessus. Enfin bon, je suppose que nous serons plus à l'aise pour discuter si je revêt une autre forme."

La déesse changea brusquement d'apparence et son aura naturelle se dissipa lentement. Elle venait de prendre la forme d'une belle jeune femme aux longs cheveux noirs et aux yeux assortis qui portait de forts beaux sous-vêtements, eux aussi noirs. Le tout recouvert d'une chemise légèrement transparente et entrouverte, laissant deviner son arrogante poitrine.

[L'apparence en question --> http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=466194]

Elle reprit alors la parole en s'approchant de sa collègue d'une démarche féline :

"Sinon, pour répondre à ta question je ne viens pas obtenir quelque chose, ce n'est qu'une simple visite de courtoisie. Cependant ..."

Lust arriva à sa hauteur et lui adressa un sourire suffisamment explicite pour qu'elle comprenne le message à coup sur. Puis elle glissa lentement sa main gauche dans le haut de son dos pour l'attirer contre elle, tandis que sa main droite venait finir de l'enlacer en se postant dans le bas de son dos. La déesse rapprocha son visage, sorti sa langue et lécha lentement le coin de ses lèvres avant de se diriger lentement et sournoisement vers son oreille. Puis elle lui susurra :

"Cependant si tu tiens absolument à faire quelque chose pour moi, on peut s'arranger."

Avec un large sourire la déesse des vices se décolla lentement et avec grâce de sa nouvelle rencontre, il faut dire que la tenue dans laquelle celle-ci lui était apparue ne la laissait pas insensible. Elle recula lentement, jusqu'à être à quelques mètres d'elle et commença à s'asseoir lorsqu'une chaise fit son apparition sous son divin postérieur, lui épargnant une chute qui aurait été logique pour le commun des mortels.

Son regard balayait Chrysèis sous toute les coutures, le moindre détail de son corps était observé, mémorisé, apprécié par la déesse qui en aurait bien fait son 4 heures. Cependant Lust savait déguster les bonnes choses et elle jugea qu'il était bien trop tôt pour devenir sérieuse avec elle.

C'est pour cette raison quelle enchaina presque immédiatement sur un sujet tout à fait banal quelle n'avait pas vraiment abordé jusque là, mais qui l'intéressait tout de même.

"Dit moi ... Saurais tu me faire un rapide résumé de ce qu'il s'est passé dans le monde ces 1000 dernières années? Ce vieil abruti de Zeus m'avait exilée depuis pas mal de temps ..."

Lust était probablement la seule déesse à parler de Zeus avec autant d'irrespect et de mépris dans la voix, ce qui pouvait choquer une congénère. Mais ça, elle n'y avait pas vraiment réfléchis, elle n'aimait pas Zeus et elle n'avait aucune raison de le cacher. Elle espérait seulement que la jeune beauté face à elle n'en soit point offusquée.

Elle s'était moquée un peu d'elle, et sur le coup, la susceptibilité de Chryséis l'aurait poussée à faire un mauvais parti à la belle jeune femme, mais celle-ci ne reflétait aucune méchanceté, ni aucune animosité. En fait, elle était surtout joueuse, comme une adolescente qui venait tout juste de revenir d'une petite fête. Cette légèreté d'esprit et l'aura sensuelle de Lust eurent raison du terrible tempérament de la jeune déesse. La déesse des vices agissait avec bonne humeur et resplendissait de joie, comme si la vie était un cadeau dont elle profitait à son paroxysme. "C'est peut-être pour cela que mon grand-père l'a scellée... parce qu'il avait peur qu'elle en abuse et qu'elle fasse trop de dégâts." Remarqua l'intelligente jeune déesse. En quelques sortes, une petite étincelle de jalousie vint chatouiller les tripes de Chryséis, qui était toujours aux prises avec ses problèmes de comportements, son agressivité et surtout sa mauvaise humeur relative alors que Lust profitait des plaisirs que la vie refusait à la Déesse de la Colère et de la Vengeance.

"Hum, difficile de résister hein? Une humaine m'aurait déjà sauté dessus. Enfin bon, je suppose que nous serons plus à l'aise pour discuter si je revêt une autre forme." la titilla sa nouvelle "amie", moqueuse.

"Une humaine... ou un homme, qu'il soit dieu ou non" Rétorqua Chryséis, qui tentait tant bien que mal de ne pas lui sauter précisément dessus et de l'embrasser.

Tout ce qu'elle pouvait faire, c'est rester clouée où elle est en attendant que Lust résorbe son aura, l'esprit envahi d'images plus sensuelles et perverses les unes que les autres. Lorsqu'elle eut le courage de relever la tête vers son invitée, la fille de Raven se retrouva face à face avec fille presque identique à elle, si on ne tenait compte que des vêtements, mais c'était bel et bien Lust qui se tenait là, devant elle. La Perverse s'était rapprochée encore davantage en lui disant qu'elle ne venait que pour faire une gentille visite, et avait enlacé la Colérique et à la surprise générale (même de l'auteur, qui en bave encore), elle lui avait léché la commissure des lèvres en remontant vers son oreille, ce qui provoqua une vague de frissons, démentant sa phrase précédente. Le corps de Chryséis était irradié de désirs pour cette déesse, mais plus grand que son désir était la colère de se sentir manipulée et son coté défiant. En bonne adolescente orgueilleuse, elle s'assit au pied de sa propre statue et croisa ses longues jambes (parfaitement épilées, il faut dire), et dévisagea la déesse avec son air légèrement furibond, cachant ses tétons durcis sous son vêtement derrière ses bras croisés. "S'pèce de magie de scrogneugneuh..." Grommela-t-elle intérieurement.

-"Je ne sais pas grand chose au sujet des événements datant d'aussi longtemps. Je sais bien peu de choses... je viens tout juste de passer l'Élévation Divine, et je commence ma vie en tant que déesse... Mais je peux vous dire ce que je sais." Offrit-elle.

Elle avait totalement fait fi du comportement grossier de la déesse la plus indépendante de l'Olympe envers le Chef des Dieux, puisque génétiquement, les enfants d'Arès étaient portés à n'avoir aucune affection pour ce personnage, mais Chryséis le méprisait surtout parce que parmi tous les dieux, il est celui qui aurait pu aider sa mère, mais Monsieur a décidé de se faire passer pour une pute humaine et se baladait parmi les mortels. Elle révéla donc la disparition de Zeus, le retour de Rhéa, les absences fréquentes d'Arès, les problèmes de Thanatos, les troubles de Charon qui avait aussi quitté son poste, les complexes dans les enfers (dont Hadès et ses nombreuses maîtresses). Il y avait définitivement bien des choses qui s'étaient passé. La plus jeune déesse du panthéon dévisagea un moment sa collègue puis réprima un soupir de désir en voyant ces courbes parfaites. Puis, pour changer de sujet, elle se redressa et offrit "amicalement" sa main à la jeune femme.

-"Continuons cette discussion dans mes bains privés. Mes servantes vont bientôt se lever et commencer à faire le ménage du temple, et je n'ai pas vraiment envie qu'elles se mettent à nous écouter." Proposa-t-elle chaleureusement.

Après tout, les bains entre femmes étaient choses communes dans ce monde où la Grèce avait démontré son influence et sa mode antique. Entrainant la jeune femme entre les pilliers, Chryséis la guida vers ses appartements. Richement décoré de velours, satin et de multiples tableaux artistiques, la grande chambre de la Déesse était intimidante, et plutôt sombre, car la seule source de lumière n'éclairait que la "piscine" qui servait de bain à la maîtresse des lieux. Chryséis regarda Lust puis s'étira avant de laisser tomber ce qui lui servait de vêtements, sans pudeur dans le cadre du bain, et se glissa dans l'eau presque bouillante avec un soupir de soulagement. C'était une invitation des plus banales, mais dans ce cas-ci, ca transpirait l'érotisme.

Lust avait emboité le pas pour suivre la maîtresse de maison et avait été un petit peu surprise quelle l'emmène déjà quelque part où elle pourrait la voir nue. Une agréable surprise qui, elle espère, en amènerait d'autres. La déesse regardait sa semblable avec attention, ne loupait aucun détail de l'envoutant mouvement de hanche alors que celle-ci la précédait.

Lorsque la jeune fille se déshabilla devant elle et bien sur notre déesse des vices n'en loupa pas une miette. Lust reprit alors sa forme originelle, accompagnée de son aura vicelarde tout en commentant son choix :

"Hum ... Je ne saurais déshonorer vos bains personnels avec une pâle copie de moi même, aussi je vous ferait l'honneur de ma véritable présence en ces lieux ma chère. De plus ... Vous ne semblez pas détester ma forme originelle je me trompe?"

La déesse des vices effeuilla lentement le peu de vêtements qui l'a recouvrait et se glissa tout en souplesse dans l'eau chaude. Elle se glissa lentement derrière Chrysèis et fit apparaitre dans sa main droite un flacon d'une étrange substance. En fait, l'étrange substance s'avéra être du savon que Lust étala dans le dos de la jeune femme, non sans quelques arrières pensées salaces.

Bien sur elle ne s'arrêta pas en si bon chemin et fit glisser ses mains pleines de savon sur ses bras, son ventre. Puis elle malaxa longuement sa poitrine, avec plus d'insistance que les autres zones, soufflant doucement dans son cou tandis quelle le faisait. Elle se glissa ensuite devant elle, la regardant dans les yeux tandis quelle lavait ses jolies fesses, elle attendrait ainsi jusqu'à ce que l'autre déesse craque. Et cela arriverait forcément.

Que pouvait elle faire pour résister à Lust? Elles étaient dans ses appartements et le moindre cri de protestation rameuterait les servantes, et aussi divulgatrices que des pies, sa réputation et celle de Lust risquaient d'avoir un sérieux choc. Elle avait cru à une simple offre de savonnage de dos quand la déesses des vices vint lui caresser le dos, et Chryséis se contenta d'apprécier, mais lorsqu'elle s'était aventurée sur son ventre, elle avait commencé à sentir la chaleur monter et la tension sexuelle avec elle. Elle pinça des lèvres pour faire taire ses éventuels gémissements, mais ne chercha pas à s'enfuir. L'aura perverse de Lust l'en empêchait et son corps n'aidait pas.

Corps contre corps, elle sentit Lust se frotter à elle alors qu'elles échangeaient leurs places, collant son dos au bord de l'énorme bain. Cette fois, la rouquine s'attaqua à ses fesses et elle ne put réprimer ses frissons. Cette femme était certainement cruelle, mais elle savait ce qu'elle faisait. Mais si elle croyait que Chryséis se laisserait faire... elle avait raison. La jeune femme alla cacher son visage dans le cou de la vicelarde et se mit à pousser des soupirs dans son cou.

-A...Arrête... gémit-elle malgré ses réelles envies.

Elle trouvait cette situation embarrassante et surtout elle détestait que cette déesse perverse puisse jouer ainsi avec elle avec autant de facilité. Le corps de l'adolescente était néanmoins bien plus réactif et en voulait davantage. On disait parfois "le coeur a des raisons que la raison ne comprend pas" mais cette fois, c'était davantage le corps qui ne voulait pas expliquer ses désirs. Chryséis sentait son bassin se frotter doucement à celui de Lust et elle rougit de plus en plus.

Elle tentait tant bien que mal de résister, ou de faire semblant de le faire pour décourager sa tortionnaire, mais elle savait tellement bien s'y prendre et son corps était si réactif et satisfait que même si elle hurlait la négation, cela deviendrait une déclaration d'accord, avec un supplément d'embarras. Elle aimait simplement ce que faisait Lust et elle voulait expérimenter, comme toute adolescente, sa sexualité. De toute facon, Lust avait raison; cette rouquine lui plaisait terriblement et la rendait toute chaude.

Lust fit fi de sa protestation et l'emmena contre le rebord du bain, la coinçant contre la parois avec une lueur perverse dans le regard. Puis elle se lécha les babines avant de réprimer ses envies pour reprendre leur petite discutions :

"Ce n'est pas très gentil de ta part de titiller mes instincts de prédateur de la sorte. C'était quoi ce "Pitié arrête, je suis une jeune vierge effarouchée, épargne moi !" Tu es une déesse ma grande, mon aura naturelle n'est pas si puissante que cela et un dieu quel que soit son importance peut tout à fait y être insensible s'il le souhaite. Et pour finir ... Mon aura ne prends pas en charge que la luxure mais l'ensemble des vices, elle ne fait que décupler les vices existants déjà, donc si tu es excitée en ma présence ce n'est pas une illusion, ce sont tes véritables envies, assume les."

La déesse lui fit alors gouter à ses lèvres, tendrement et lentement dans un langoureux baiser, le genre de baiser que l'on réserve à l'être aimé, tellement plus intenses que ceux qui n'ont aucune signification. Ses mains remontèrent lentement, caressant son dos de la croupe aux épaules, avant de l'enlacer avec une tendresse surprenante lorsque l'on connait Lust. Sa langue franchit alors la barrière de ses lèvres et s'invita dans la bouche de Chrysèis, caressant sa langue avec douceur et envie. Puis Lust se décolla très légèrement de sa nouvelle proie, rompant le torride baiser tandis qu'un mince filet de salive coulait sur leurs poitrines. Elle l'a regarda droit dans les yeux, un regard emplit de tendresse, mais aussi infiniment pervers, puis elle lui dit d'un ton déçut :

"Tu es une déesse ma belle. Tu mérite tellement mieux que d'être une vulgaire proie, résiste moi, montre moi ce que tu souhaite vraiment et ensuite prend le sans demander l'avis de quiconque. C'est de cette façon qu'une déesse agit, nous sommes des êtres supérieurs après tout ... Confesse moi tes désirs les plus inavouables, je les exhausseraient tous sans exception, parce que j'ai envie de te voir heureuse et comblée. Tu es déjà si belle, mais avec ce petit plus tu serais tout simplement irrésistible, tout comme moi. Aller, montre moi de quoi tu es capable, prouve moi que j'ai raison de t'accorder toute mon attention."

Il était rare que Lust soit sincère avec quelqu'un, cependant lorsqu'elle l'était, elle déballait tout sans exceptions, elle désirait cette déesse, elle avait ce petit "je ne sais quoi" qui émoustillait les bas instincts de la déesse des vices. En libérant l'aura de la luxure elle aurait très facilement pu obtenir tout ce quelle désirait de son corps, mais ce quelle convoitait c'était son corps et son âme. Elle la désirait toute entière et pour obtenir les deux en même temps ses pouvoirs n'étaient pas très utiles.

La rouquine regardait sa proie dans les yeux d'un regard infiniment troublant, comme elle savait si bien les faire. Elle attendait sans rien faire, elle attendait que la belle prenne les devants, quelle réclame d'elle même que Lust exhausse ses désirs. Toutefois, si elle persistait à vouloir jouer les petites vierges effarouchées il se pourrait que son bourreau perde patience et fasse d'elle une vulgaire proie parmi tant d'autres. Mais Lust savait que ça n'arriverait pas.

Alors ca, la déesse ne le laissa pas passer. Certes, elle démontrait qu'elle ne voulait pas aller plus loin, car correspondant à la bienséance, elle refoulait ses envies, mais pas question qu'une déesse dont les capacités sont équivalentes, sinon un peu plus supérieures, aux siennes vienne la traiter de vierge effarouchée dans sa propre chambre, et surtout l'accuser d'avoir cherché à provoquer les instincts de violeuse invétéré de Lust. Si elle avait su, elle aurait choisi une autre tactique. En fait, pas qu'elle cherchait à jouer la vierge qui voulait protéger sa virginité; elle s'en foutait un peu, mais elle aimait bien l'idée d'être un petit peu brusquée par la jeune femme. Comme on dit, à chacun ses fantasmes, et malheureusement, Lust n'avait pas voulu prendre la perche.

Autour des deux déesses, l'eau commençait à se réchauffer à cause de l'énergie sombre de la jeune femme, qui venait d'agripper Lust par les poignets et la plaqua d'un coup rapide et sans douleur contre le rebord du bain. Elle voulait ses envies? Elle allait les avoir. Alors qu'elle plantait un regard enflammé dans les yeux de la jeune femme, comme prête à l'égorger dans la seconde suivante, elle relâcha les poignets de la rouquine et colla ses lèvres à celles de sa compagne. Coté baiser, Chryséis pouvait se vanter. Auprès de son ex-petit copain (dieu aurait pu avoir son âme), elle avait acquit une certaine technique de ce côté-là. Sa langue toute douce et froide quitta l'antre de ses lèvres et se frotta doucement à celles de Lust avant de s'engouffrer à l'intérieur sans préavis pour aller effleurer gentiment puis plus forcément celle de la Déesse Vicelarde. La différence de chaleur était simple à comprendre; animée par les émotions négatives, le corps de la jeune déesse était naturellement gelé alors que celui de sa comparse était éternellement chauffé par les sept péchés capitaux. Après un long et langoureux baiser, Chryséis passa gentiment ses bras autour du cou de Lust et s'approcha de son oreille.

"Je veux... que tu restes ici, encore un peu." Murmura-t-elle au creux de son pavillon, laissant donc planer dans l'esprit de l'autre déesse l'énorme sous-entendu. "Peut-être encore plus qu'un peu" rajouta-t-elle en mordillant le lobe de la déesse rousse.

Elle ne se connaissait pas aussi audacieuse, mais quand elle était sous l'influence d'autant d'énergies émotionnelles de différentes sortes, elle ne pouvait simplement pas supporter que la Vicelarde prenne la porte, cela lui semblait presque offensant si l'idée avait simplement effleuré la conscience de la rouquine, qui était maintenant entre ses pattes. Chryséis dévisagea longtemps sa partenaire alors que ses mains se promenaient doucement sur le corps de celle-ci, allant doucement de ses épaules pour descendre lentement sur son flanc qu'elle sentait bouger à chaque respiration de Lust, et enfin elle atteignit le bassin de Lust. Elle y laissa une main et l'autre vint prendre la cuisse de la jeune femme pour la ramener contre la sienne, de manière à ce que les deux femmes aient une jambe entre celles de sa partenaire. Ce rapprochement faisait battre le cœur d'une vitesse qu'elle ne comprenait pas, et ce n'était pas seulement dû à l'excitation.

Le caractère de Lust était à la fois similaire et différent du sien, ce qui lui plaisait beaucoup, mais elle avait le physique et les capacités qui vont avec pour la maîtriser en cas de colère, comme elle avait toujours cherché chez un petit ami ou une petite amie potentielle. Cependant, elle était persuadée que ses émotions n'étaient pas partagé et donc, elle ne poussa pas la chose trop loin et laissa Lust faire sa musique.

Au début Lust avait été un peu surprise de la réaction de sa partenaire et pour la surprendre il fallait vraiment qu'elle ne s'y attende pas. Le regard assassin de Chrysèis renouvela son intérêt pour la divinité, elle la trouvait intéressante sous bien des aspects. Elle se laissa donc faire, appréciant les initiatives de l'adolescente tandis quelle soutenait son regard. Le baiser fut long et délicieux, à tel point que Lust du se retenir de lui lancer un regard assassin lorsqu'elle le rompit.

Finalement la déesse écouta ce que l'autre divinité avait à lui dire et fut agréablement confortée dans son idée que Chrysèis ne voulait pas la voir partir. Elle pu ensuite voir sa partenaire prendre un petit peu les devants pour changer, elle appréciait l'initiative et espérait quelle allait continuer sur sa lancée. D'ailleurs elle ne fut point déçue, la jeune femme les mis bien toutes deux dans une position plus qu'explicite et qui était fort prometteuse.

Puis elle s'arrêta, en si bon chemin et Lust eut alors une idée pour profiter de la situation. Elle regarda sa partenaires avec une lueur perverse sur le visage et l'enlaça avec force pour quelle ne puisse pas se dégager. Elle lui susurra alors à l'oreille :

"Je vais te faire un petit cadeau ma belle."

L'un des pouvoirs de Lust était de changer d'apparence à volonté, ce qui voulait dire quelle était tout à fait capable de modifier un seul détail de son anatomie également. C'est ce quelle fit très précisément, cherchant à apporter le plus de plaisir possible à sa partenaire, en espèrant que ce genre de rapport ne la dérangeait pas.

Lentement, Chrysèis, qui ne pouvait voir ce qui se passait à cet endroit sentit quelque chose entre ses jambes, au début elle pensait rêver mais il s'avéra bien vite que non. Doucement, un petit bout de chair poussait entre les jambes de Lust, écartant les grandes lèvres de la divinité au rythme auquel il poussait. La déesse des vices prenait volontairement son temps pour laisser à sa proie le plaisir de savourer ce moment.

Quelques secondes plus tard, un assez gros pénis était apparu entre les jambes de Lust et était entièrement rentré dans l'intimité de Chrysèis. La déesse initia quelques petits mouvements de bassin pour la faire languir, puis se stoppa net pour lui demander :

"Maintenant si tu en veux plus tu vas devoir le mériter, montre moi ce que tu sais faire et je te donnerais une récompense."

Elle alla alors chercher le lobe de son oreille et le lécha avant de poursuivre :

"Une inoubliable récompense."

Chryséis ne comprit pas immédiatement ce que Lust était en train de faire, mais elle restait bien collée à elle tout en continuant de l'embrasser, puis elle ne fut que plus surprise lorsqu'elle lui agrippa fortement les hanches en la collant à elle. C'est alors qu'elle put sentir un drôle d'objet effleurer sa vulve. Surprise, le premier réflexe de la jeune femme était de se dégager de l'étreinte de la déesse des vices, mais rien n'y faisait; il y avait encore plus de vicieux(ses) qu'il n'y avait d'enragés(es) sur la terre, et donc Lust était encore plus forte qu'elle. Graduellement, le petit bout de chair grossissait et s'allongeait, s'enfonçant de plus en plus profondément dans le vagin de la colérique, qui cacha ses soupirs dans le cou de son amante, qu'elle serra un peu.

-Hmmm! Gémit-elle malgré le pincement de ses lèvres.

Le sexe était long et épais, en plus de très dur, et elle put sentir le gland effleurer son utérus. Elle ne put retenir d'autres gémissements quand la déesse commença à donner de légers coups de bassins. Mais le problème avec la demande de Lust, c'était le fait que coté moyen, le coit l'empêchait de faire pas mal de choses, puisqu'il signait habituellement la fin des préliminaires. Elle considérait donc que Lust voulait qu'elle bouge d'elle-même, mais elle eut aussi une petite idée pour augmenter le plaisir. Puisque Lust aimait bien profiter de TOUS les vices, elle entama lentement un va-et-vient avec ses hanches puis glissa lentement ses mains sur la poitrine satisfaisante de son amante.

-Comme tu veux... murmura-t-elle, presque incertaine.

Tout en faisant de lents mouvements de va-et-vient sur le membre, mouillé par l'eau du bain et par la cyprine, de Lust, la jeune déesse se pencha sur elle et prit un de ses tétons entre ses dents et l'étira, laissant une marque rosée derrière ses dents, alors que sa main pétrissait fortement l'autre sein. La main qui était encore libre vint se glisser entre leur corps, passant à coté du membre imposant de son amante, elle vint lui masser les bourses, mais pour encore davantage, elle mêla le mana à l'eau et en se concentrant, elle put former un courant compact qui, comme un tentacule, alla s'enfoncer dans le vagin de l'autre déesse. Il ne fallait pas en demander à Chryséis, et si on jouait la supérieure, il fallait être sûre de pouvoir contenir son coté compétitif... mais du coin de l'oeil, elle regardait son lit, et se dit qu'elle aimerait bien s'y allonger pour poursuivre les choses.