Recherche sérieuse, mais fais peut être semblant (PV Mikko Rikyu)

Poséidon se rendit a la bibliothéque pour faire des recherches sur la biologie marine son domaine favori, un peu évident en même temps quand on est le dieu de la mer. C'était la première fois qu'il y allait et il avait hâte de voir a quoi elle ressemblait. Il aimait bien fouinait dans les bibliothéques afin de parfaire ses connaissances dans un peu tous les domaines. Même si dans cette école il avait quelques fois d'autres idées en tête quand il voyait passer une jolie lycéenne en jupe courte ou même une professeur avec de jolies formes.

Les recherches c'est bien mais bon si il croiserait une jolie femme il ne cracherait pas dessus. Surtout que dans cette école les personnes n'étaient pas farouches. Il poussa les grandes portes  en bois et pénétra dans le hall. Il fut ébahi par ce qu'il trouva. Non pas par la quantité de livres mais par le fait qu'un si modeste établissement puisse posséder une si grande bibliothéque avec une si grande collection d'ouvrages.

Pendant une heure il fit le tour juste pour voir en gros ce que possédait l'école. Puis il s'attarda dans le coin science. Il prit quelques livres non sans avoir glissé un ou deux bouquin plus licencieux qui n'avait rien avoir avec la science maios juste pour le plaisir.

Mikko était assise en tailleur sur le futon de son palace, que n’importe qui aurait plus communément appelé grenier miteux, lorsque l’idée lui vint d’aller à la bibliothèque du lycée. Il faut savoir que la jeune femme ne prenait que rarement des journées de repos, ou elle ne faisait rien, ou presque rien. Et lorsque par miracle cela arrivait, elle passait ses journées à lire ou à jouer de la musique. Mais lorsqu’elle termina la dernière page de son livre et le referma Mikko songea qu’elle n’avait très certainement plus rien à lire.  Elle fouilla rapidement dans son taudis, et ne voyant rien qui ressemblait à un livre qu’elle n’eu déjà lut elle décida qu’il valait mieux aller chercher de la lecture ailleurs. Le lycée de Seikusu, même si elle n’y était pas élève, était pour elle un endroit ou elle pouvait se réapprovisionner, en soins, en eau chaude, en nourriture à l’occasion et en l’occurrence : en littérature. Elle quitta donc l’ample chemise d’homme qu’elle n’avait pas quitté de la journée, et qui lui donnait cette apparence négligée que les jeunes femmes ordinaires adoptent le dimanche matin. Puis elle enfila un jean et une chemise noire dont elle retroussa les manches, laissant ainsi apparaître des avant-bras blancs, ornés de bracelets essentiellement en argent ou en cuir. Après avoir jeté un sac à dos sur son épaule, la jeune femme quitta son appartement, descendit les trois escaliers bien trop raides qui la séparaient de la terre ferme et prit le métro jusqu’au lycée. Arrivé à l’intérieur elle y entra, se faisant passer pour une élève ordinaire, puis se dirigea vers la bibliothèque. Elle poussa la lourde porte de bois et se retrouva dans une immense pièce, dédale de livres et de journaux, tous plus variés les uns que les autres. Des ouvrages recouvraient les murs du sol au plafond, d’immenses étagèrent créaient un labyrinthe de papier et de carton. La bibliothèque était simplement impressionnante. Lorsque Mikko chercha le rayon littérature elle n’en trouva pas un mais quatre, regorgeant de livres qu’elles n’avaient jamais lut, de la littérature de tout les pays. De quoi satisfaire pleinement la soif de lecture de la jeune femme. Elle était tellement émerveillée qu’elle n’avait ni vu ni entendu Poséidon entrer, passer devant son rayon pour se rendre dans celui d’à côté, rassemblant les livres de sciences. Elle s’était installée, avec un livre inconnu dans les mains, assise en tailleur au pied d’une étagère. Elle se plongea dans des pages remplies d’aventures haletantes, de trahisons et de détails passionnants. L’imaginaire de la jeune femme se remplissait d’images toute plus merveilleuses les unes que les autres. Les sensations qu’un bon livre procurait à la jeune voleuse étaient simplement indescriptibles. En une petite heure, Mikko avait déjà terminé l’ouvrage, bien qu’il fut peu épais, c’était assez impressionnant. Epuisée par sa lecture intensive, elle ferma le livre et laissa tomber sa tête en arrière, contre l’étagère.

Poséidon continuait de regarder un livre  sur les grandes profondeurs. Des poissons pratiquement aveugles a la peau transparente auxquelles on pouvait voir les organes internes et la chair. Il étaient souvent d'aspect repoussant avec des formes vraiment très étrange. Poséidon était toujours debout et il ferma le livre qu'il venait de finir : interessant mais malheureusement plus trop d'actualités car un peu trop vieux.

Il le reposa a sa place puis il pris la pile de livre qu'il avait choisi et posé sur un tabouret prés de lui. Il saisit la pile a deux mains qui devait bien comporter une quinzaine de gros volumes et marcha doucement en se dirigeant vers un des tables d'études. Il n'avait pas fait cinq pas que le livre du haut de la pile bascula et tomba sur Poséidon qui le reçut en plein sur le haut du crâne. Sous le choc il fut destabilisé et la pile de livres chavira par terre. Il ne pu s'empêcher de pousser un juron.

Il se frotta la tête et commença a ramasser les bouquins. Il remarqua qu'un des livres étaient passé de l'autre coté de l'étagére devant laquelle il se trouvait.  Il passa de l'autre coté et remarqua qu'une jeune fille tout de noire vétue était assise sur une chaise et lisait un livre. Il remarqua bientôt qu'il n'y avait non pas un mais deux livres Un sur la plongée et un autre un peu plus licencieux écrit par le marquis de Sade. Il s'empressa de les ramasser et de planquer discrétement le bouquin derrière une pile de livres qu'il avait en main.

- Bonjour, excusez moi pour le dérangement.

Hj : Mikko est assise par terre, pas sur une chaise ^^’ : « assise en tailleur au pied d’une étagère » :p

Mikko se ressourçait après sa lecture. Encore envahie d’images et d’ambiances. Si elle n’avait pas eu tan de malchance, peut être aurait-elle aimé travailler dans une librairie. Passer ses journées à lire, encore et encore. Des ouvrages infinis. Deux livres glissèrent sous l’étagère sur laquelle elle était appuyée et atterrirent non loin d’elle. Mikko eu le temps de s’apercevoir que l’un d’eux était un livre de sciences, et que le deuxième n’était autre que La nouvelle Justine de Sade. En littéraire affirmée, Mikko avait déjà lut des livres, de cet écrivain français, qui outre son maniement assez exceptionnel de la langue, avait essentiellement écrit des livres que beaucoup auraient qualifiés d’impudents, et que Mikko trouvait seulement audacieux. Sade en effet, savais écrire, et il écrivait à merveille. Sa langue était riche, et ses mots glissaient et s’enchaînaient comme s’ils avaient toujours étés fait pour s’emboiter. Simplement (et si elle était sensible à certaines littératures érotiques) jamais Mikko n’avait trouvé ces ouvrages grisants. La douleur à petite dose pouvait être intéressante, voir excitante, mais la violence rebutait souvent Mikko, qui y était sans doute trop habituée. Cependant elle sourit, amusée en voyant arriver un jeune homme blond, très grand, dont les yeux bleus semblèrent effarés en voyant ce livre indécent posé à côté d’elle. Aussitôt l’inconnu ramassa ses livres et les rangea dans la pile qu’il portait déjà à la main. Mikko répondit, toujours ce mince sourire collé aux lèvres :

« Aucun soucis, j’avais terminé de lire. »

Elle fit un signe de tête en direction des livres de l’inconnu :

« Fine littérature, n’est-ce pas ? »

Elle n’avait pas pu s’en empêcher. C’était sans doute plus fort qu’elle, dès qu’elle avait une pique à lancer, Mikko ne s’en privait pas. C’était sans doute dans sa nature, mais ça n’avait rien de méchant.

Le petit sourire que lui adressa la jeune inconnue en disait long sur ce qu'elle avait vue. elle ne parut pas dérangé par le bruit qu'avait occasioner Poséidon ce qui le soulagea. Mais ce qu'elle lui dit par la suite le perturba un peu. Oh et puis aprés tout tant pis, même si elle avait vu le livre mis en cause peu lui importé. Il le ressortit un peu confus.

- Euh oui on peut dire ça, enfin ce n'est pas non plus ce qu'il y a de mieux, un peu trop pervers quand même, je voulais juste savoir a quoi sa ressemblait. Mis a part le sujet cet écrivain a une bonne écriture. Cela change un peu des recherches.

Il jeta rapidement un oeil sur le livre  refermé que la jeune femme tenait a coté d'elle. "L'homme qui voulut être roi " ce livre lui rappella un roman qu'il avait lu il y a longtemps. Une histoire d'aventure et d'amitié dans un pays exotique.

- Vous aimez les romans d'aventure ? Cela fait longtemps que je l'ai lu celui la, le même auteur que le livre de la jungle il me semble ?
Mais permettez moi de me présenter, je m'apelle Poséidon et suis professeur de biologie dans cet établissement. Etes vous étudiante ici ?

Elle avait l'air jeune, en tout cas plus jeune que lui, même si son apparence a lui était trompeuse et qu'il était bien plus vieux qu'il n'en laissait paraître.

Mikko sourit devant l’embarras de l’inconnu. Oh bien sûr il n’en était pas au point de perdre tout ses moyens, mourant de honte à l’idée que Mikko avait put voir ses lectures. Et pour cause : Mikko l’avait lut elle aussi. Avant d’être un livre sur lequel la plupart des étudiants avides de sexe emporté, pour ne pas dire violent, se masturbent, La nouvelle Justine était simplement un livre parmi les autres. Un livre, qui, en effet suscita de nombreuses critiques , en particulier de la part des conservateurs, un livre qui en effet, relatait de tabous qu’aucun écrivain jusqu’alors n’avait eu l’audace de décrire avec tant de crudité, cependant il en relatait avec une réserve, une écriture si mesurée, qu’il en devenait admirable d’un point de vu littéraire. Aussi ce fin littéraire à en croire ses justifications, n’avait pour ainsi dire, rien à se reprocher.

« Je suis d’accord, Sade était un pervers, oui, mais un pervers doté d’un talent sans conteste pour l’écriture. »

Dit Mikko avec un sourire. Puis, le blond sembla s’intéresser à ses lectures à elle. Il jeta un coup d’œil au livre qu’elle venait de terminer. Et la questionna sur ses goût en matière de littérature et se présenta derechef, demandant à Mikko si elle était étudiante.

« Je… A vrai dire non. » La jeune femme changea de sujet : « On m’appelle Mikko, et oui, j’aime les romans d’aventures, et les livres en général. »

Elle esquissa un sourire avant d’ajouter :

« Poséidon…C’est un nom de prestige… » Elle marqua une brève pause. « …Et qui va étonnamment bien avec vos yeux. »

Se permit-elle. Bien sûr, pas une seconde Mikko ne s’était douté qu’il était Le Poséidon. Jusqu’ici elle avait rencontré bon nombres de créatures, toute plus étranges et dangereuses les unes que les autres, des terranides, aux allures de romans fantastiques, mais jamais encore Mikko ne s’était retrouvée face à un dieu, et jusqu’à ce jour ci, elle ne l’avait jamais envisagé.

La jeune femme confirma ses dires a propos du marquis de Sade, reconnaissant que malgré des penchants plus que licencieux il possédait une belle écriture. Elle lui donna son nom Mikko, certainement un nom japonais, en tout cas il en avait la consonnance. Elle changea bien vite la conversation vers un autre sujet quand il lui demanda si elle était étudiante. Apparement non mais elle ne voulut pas en dire plus.

- Un nom de prestige ? Si on veut  mais j'ai toujours porté ce nom.

Elle le flatta sur la couleur bleu de ses yeux. elle ne se doutait surement pas qu'il était le véritable Poséidon et non simplement un mortel portant le même nom que le seigneur des flots et des océans. Il se pencha alors  pour parler a voix basse.

- A vrai dire je suis le dieu Poséidon, dieu des mers grec et je suis ici incognito, les temps sont durs en ce moment.

Mikko sourit lorsque Poséidon lui dit sur le ton de la confidence qu’il était un dieu et qu’il était là incognito. Dit comme ça tout cela ressemblait à une mauvaise blague et bien sûr dans un premier temps Mikko ne le prit pas au sérieux. Mikko sourit et dit à voix basse  sur le ton de la plaisanterie, tout en mettant un doigt sur sa bouche :

« Je ne dirait rien, promis ! »

Mais le blond paraissait sérieux. Réellement sérieux. A tel point que d’abord Mikko cru qu’il était fou. Et puis elle réfléchit à tout ce qu’elle avait déjà vu. Il existait bien des anges et des démons, alors pourquoi pas des dieux. Puis un cheminement se fit dans les pensées de la jeune femme, si bien que bientôt son expression changea, se rendant compte que tout ça n’était pas une mauvaise blague et que Poséidon, le vrai, était en face d’elle, tenant dans ses mains un livre de Sade ! Elle le regarda avec des yeux ronds :

« Non ? Enfaite vous n’êtes pas réellement… Je veux dire ? Vous…Enfin un dieu quand même ! »

Mikko dit le mot « dieu » à voix basse, presque éteinte, comme si c’était un gros mot.

La jeune femme ne semblait pas la croire, malgré le fait qu'il l'est dit sur un ton des plus sérieux en insistant bien sur le mot dieu. Cela le consterna un peu, a chaque fois c'était la même chose il avait beau clamer qu'il était un  dieu, le dieu Poséidon, celui dont on parlé il y a plus de 2000 ans dans l'antiquité redouté et craint pour ses colères, on le prenait pour un fou ou un menteur.

- Non non mais c'est vrai.

Elle lui promis alors qu'elle ne dirait rien. Ce qui le soulagea un peu. Puis peu a peu devant son air sérieux, elle sembla réalisé que ce qu'il disait semblait effectivement vrai. Elle semblait avoir du mal a réalisé qu'il s'agissait d'un vrai dieu, en chair et en os, en même temps c'est vrai qu'il n'était pas très impressionant sous cette forme;

- Oui je sais c'est difficile a croire. Les temps sont dures en ce moment, pluys personne ne crois en nous, le dieu unique a remplacé les dieux des religions polythéistes. C'est dans le but de reconquérir des fidéles que je suis sur terre.

Poséidon. Le Poséidon sembla un rien vexé lorsqu’il s’aperçu que Mikko ne l’avait pas cru. Mais quoi de plus normal ? Qui l’eu cru ? Quoi qu’il en soit la jeune femme essayer malgré elle d’admettre l’information. Elle avait en face d’elle un Dieu. Donc une puissance inimaginable, un être doté certainement de multiples dons, tous plus intéressants les un que les autres. Et sans explications (peut être le souvenir furtif des lectures du dit dieu y étaient pour quelque chose) Mikko se mis à imaginer bien des choses, et se dit que faire l’amour avec un dieu devait être une aventure passionnante. Elle se leva afin d’être à auteur de son interlocuteur. Enfin à sa hauteur, c’était vite dit car Mikko était si petite que le dieu la dépassait de plus d’une tête. La jeune femme après avoir repris son assurance souffla :

« Pouvez vous me prouver ce que vous avancez, Poséidon… »

Elle plongea ses yeux verts dans le regard du dieu et se demanda comment elle avait pu ne pas s’en douter. Un tel océan se déchainait dans les pupilles outre-mer du blond, qu’il était difficile de penser qu’il n’avait aucun lien direct avec la mer. La voix de Mikko, lascive, avait glisser comme l’eau d’une rivière dégringole, avec l’espoir de voir des choses incroyables.

Bizzarement, maintenant que Poséidon lui avait avoué son identité et aprés un petit temps d'hésitation elle paraissait moins timide et plus curieuse que precedement. Elle se leva alors afin d'être a la hauteur de Poséidon, même si celui çi se trouvait être plus grand qu'elle. Puis elle lui demanda si il pouvait prouver ce qu'il avançait. Elle voulait des preuves, bien il allait lui en donner.  Il ouvrit la main et il fit apparaitre un objet long entre ses mains. Il s'agissait de son trident, fabriqué jadis par Héphaistos, un trident doré. Il le renversa et le planta violement dans le sol. La terre se mit alors a trembler et des fissures se créérent dans le sol. Puis les secousses de plus en plus violentes s'arrêtèrent soudainement.

- Cela vous suffit il ? Je ne suis pas seulement maitre des flots, je commande aussi la terre quand elle est colère.

La jeune femme plongea son regard dans le sien, elle avait de beaux yeux vert, c'était indéniable.

- Aprés cela dépend de ce que vous appelez prouver...

Il laissa sa phrase en suspend, attendant une réaction de la jeune femme.

Aussitôt que Mikko eu posé des mots sur son interrogation, le dieu ouvrit sa main dans laquelle apparut bientôt, dans une sorte de bref flash lumineux un immense trident d’or, qui devait être si lourd qu’avec même la force de ses deux bras rassemblés, Mikko n’aurait pu le tenir droit. Cependant Poséidon le maniait avec une dextérité impressionnante et il le planta dans le sol, si bien que celui-ci se fissura et trembla légèrement. Pour quelqu’un qui était la incognito, tout cela faisait beaucoup de bruit. Mikko dût s’accrocher à une étagère pour ne pas tomber et regardant autour d’elle, elle se rendit compte qu’il n’y avait soudainement plus personne dans la bibliothèque.

Une secousse un peu plus violente que les autres fit tomber Mikko  en avant et elle se rattrapa à Poséidon, s’agrippant à sa chemise pour ne pas tomber. « Cela vous suffit il ? Je ne suis pas seulement maitre des flots, je commande aussi la terre quand elle est colère. » Dit le dieu des mers. La jeune femme le regarda un moment, bloquée, le visage près du sien et les mains accrochées à sa chemise. Puis il termina sa phrase par : « Aprés cela dépend de ce que vous appelez prouver... » Mikko, se rendant compte de sa position se redressa rapidement. Laissant ses bras tomber le long de son corps. Peut être était-ce offensant pour un dieu d’être touché par un simple mortel ? La jeune femme regarda ses pieds, gênée.

« C’est impressionnant. » Soufflat-elle.

Poséidon avait fait en sorte que personne ne soit présent dans la bibliothéque a cet instant a part lui et la jeune femme du nom de Mikko. Les gens penseraient qu'il s'agissait d'un tremblement de terre comme il y en a souvent dans la région, rien de plus et encore moins que Poséidon serait à l'origine de cela.
Lors de la secousse, la jeune femme tomba et se raccrocha à sa chemise. d'ordinaire il ne se laissait pas approcher si facilement surtout lorsqu'il s'agissait d'un homme, dans ce cas la sentence ne se faisait pas attendre, mais la il s'agissait d'une femme, belle de surcroit. Il n'eut qu'un mince sourire accroché au visage. avec son autre bras, il la maintena par la taille.

Puis lorsque la secousse eu passé, il se rendit compte qu'il s'était peut être laissé un peu emporté. En effet, certaines d'étagéres étaient en morceaux, les livres éparpillés un peu partout.

- Hmmm j'y suis peut être allé un peu fort, j'ai tendance à toujours m'emporter un peu vite. Sa va ?

Puis son regard croise celui de la jeune femme blotti contre lui. Se rendant compte de cela elle s'écarta baissant le regard, l'air génée.

- Ne vous inquiétez pas, je ne fais jamais de reproches quand il s'agit de jeune femmes aussi jolies que vous.

Il dit cela avec un regard provocateur, de se yeux bleu turquoises ou les flots tempétueux croisaient la mer calme.

 

Le dieu ne semblait pas fâché, au contraire, il lui sourit, s’excusa et lui demanda si tout allait bien. Mikko se sentait rassurée. Elle hocha la tête avec un sourire. Plus de peur que de mal, et même la peur avait était restreinte, amortie par cette courte étreinte, accidentelle certes, néanmoins agréable. Certainement sentant sa gêne, Poséidon la rassura, l’assurant qu’il ne lui reprochait rien étant donné qu’elle était jolie. Mikko ne pu retenir un sourire qui s’étira timidement sur son visage. Le type de sourire discret qu’une femme essaye de réprimer en vain lorsqu’on lui fait un compliment. Elle osa un regard vers les yeux bleus du dieu, insolemment beau et aguicheurs. Mikko répondit amusée :

« Merci. Des jolies femmes, vous avez dût en voir un paquet : j’imagine que quand on est dieu, on peut se permettre de toute les avoir. »

Mikko se baissa et ramassa ses affaires.

« Ca n’est pas tout les jours que l’on rencontre un dieu. Merci pour la démonstration ! »

Elle sourit, prête en partir. En réalité, il semblait évident qu’elle n’attendait qu’une chose : qu’il l’empêche de partir.

La jeune femme parut plus rassuré et donc plus détendue. Les remarques du dieu la firent sourire, remplaçant bientôt son inquiétude passé. la proie  avait elle mordue à l'hameçon ? peut être pas, quelques fois son charme et le fait qu'il soit un dieu ne faisait pas tout. Il avait toujours connu des femmes qui malgré cela lui résistait ou se montrer réticente, mais jamais très longtemps. Cela le fit sourire. Puis n'étant surement pas dupe, elle Mikko lui fit une remarque plutôt acerbe. Elle devinait sans mal qu'il avait du connaitre beaucoup de femmes durant sa longue existence.

- Oui c'est vrai, mais chaque experience est différente de la précédente et reste unique, c'est cela qui fait fait que cela reste un plaisir et puis je n'ai plus autant de pouvoir qu'avant.

Il eut un petit moment de nostalgie en repensant à cela. la jeune femme ramassa ses affaires et semblait tout a coup pressé. elle lui sourit avant de s'en aller. Poséidon croisa les bras et s'appuya contre l'une des étagères lui bloquant ainsi la route.

- Vous n'allez tout de même pas partir tout de suite, alors qu'on vient tout juste de faire connaissance.

A vrai dire il avait d'autres projets en tête en cette fin d'aprés midi.