Course poursuite (Watari)

Watari en ce moment s'en voulait pas mal. Si il avait su que Mikko sortait il l'aurait escortée, au moins discrètement, et il n'avait pas fait attention a elle, résultat :il aurait pu lui arriver n'importe quoi et il ne se le serais jamais pardonné. Ce n'était pas son genre de laisser tomber une jeune femme dans le besoin, et là il manquait a tous ses devoirs les plus évidents. Le ninja sur le coup se sentait bien moins fier d'avoir installé tous ces pieges dans l'appartement. Evidement il ne pensait pas que quelqu'un monterrais jusqu'ici puisque Mikko avait dit vivre seule, quiconque monterais et ne serais pas au courant de la combine serait un ennemi. Après tout, l'interêt d'une base secrete, était qu'elle était justement secrete. Ce gardien qui était si bon envers elle pouvait être la personne qui l'avait justement vendue a ces types. C'est ce que Watari lui aurait dit si elle avait abordé le sujet, mais ignorant que des gens puissent monter ici pour autre chose que chercher des noises a Mikko il ne dit donc rien et se contenta d'attraper la serviette au vol et d'éssuyer son torse plein de suie et de sueur.

Pour le moment, repos. Le ninja secoua la tête simplement pour dire a Mikko que les remerciement étaient inutiles, il avait fait ce que tout gentlemen aurait fait :s'assurer de la protection d'une jeune femme en détresse, il semblerait aussi qu'elle se soit appliquée a ranger l'endroit, bah, tant qu'elle n'était pas sommnanbule, elle ne risquait pas de se manger le poison, Watari se tourna vers la planche. Il avait oublié de lui expliquer qu'il y avait moyen de rendre mortel ce piege qui se contentait juste de mettre un coup puissant en plein visage de l'adversaire en transperçant simplement le haut de la planche avec un couteau, le couteau crevant le front ou l'oeil, la victime est tuée sous le coup sous la puissance de l'impact. Mais il se doutait que ce piege, déjà grossier, allait être incommodant, mieux valait quelque chose qui se calle bien sur la personnalité d'une femme :Rapide et meurtrier, c'est pourquoi il avait également utilisé le poison, car en plus d'être un alié de taille d'un assassin tel que lui, on disait qu'il s'agissait du meilleur ami de la femme...Si les femmes et le poison allaient de paire, le ninja ne voyait pas pourquoi il ne devait pas se rapprocher d'elles...Après tout les deux étaient une enorme part de sa vie, et bien qu'il pouvait se passer du poison, les femmes étaient un poison dont il ne pouvait se passer.

Un doux, merveilleux poison.

"Il n'y a pas a me remercier, j'ai fais ce que j'ai pu pour te proteger, Mikko, j'espère juste que ça sera suffisant...J'aimerais tellement faire plus."

Fit Watari. Il n'avait pas tilté quand elle avait braqué son arme sur lui, surement parce que de un, il n'avait jamais vu une telle chose, et de deux il ne se sentait pas menaçé en sa compagnie. Watari avait endormi la petite vieille du dessous qui l'avait remarqué et avait hurlé, il lui avait explosé une grenade fumigène pour l'endormir avant de l'allonger devant la télé. Elle croirait a un mauvais rêve, aucun moyen qu'elle ne sache qu'il était venu. Mikko avait tord de ne pas vouloir poser des questions a Watari. Sa langue était telle qu'il n'avait jamais su mentir a une femme. Ce qui était une véritable faiblesse quand on doit rester secret dans sa profession comme la sienne, quand il ne voulait pas se battre contre elle il se contentait de les endormir, avec une bonne bombe fumigène couplée avec certains éléments on pouvait avoir de la bombe soporifique. Il n'osait même pas utiliser la sarbacane contre elles. C'était bien trop violent pour Watari qui ne voulait jamais avoir a blesser une femme, même de si peu. Inutile de dire également que ses compétences de combat contre l'une d'elle avoisinait les zero. Watari était donc gentil...Dommage que ses ex essayent de le tuer en regle générale et qu'il soit le plus inconstant des amants. Sinon il ferait un bon petit mari...Si une des filles était assez forte pour lui passer la corde au cou.

Mikko était partie se changer et Watari avait fini par rendre la serviette noire et inutile, il chercha du regard un autre tissu et son regard tomba sur le coffre de début de sujet

*Peut être là dedans?*

Watari ouvrit le coffre...

-Hj-A toi de voir les conséquences -Hj-

Mikko était impressionnée. Elle avait rarement rencontré plus aidante et plus humble personne que Watari. Après s’être changée, elle se retourna et aperçue que Watari venait d’ouvrir son coffre. Se souffle se coupa. Elle n’avait pas peur qu’il l’endommage, elle avait confiance malgré tout en ce jeune homme. Mais c’était certainement l’une des premières personnes à le voir de si près. C’était l’objet qu’elle avait eu le plus peur de perdre lorsque la porte de son appartement avait été défoncée. Dans la male, démonté, lustré et brillant, posé sur un écrin de velours, se trouvait un saxophone. Il n’était même pas précieux au premier sens du terme. Il était même un peu vieux et Mikko l’avait réparé à plusieurs reprises. Mais sa valeur sentimentale dépassait tout entendement. Peut être parce que c’était la seule chose qu’elle possédait et qui lui importait vraiment. L’une des rares choses qu’elle avait achetées et non volées. Même si cela revenait un peu au même étant donné que l’argent qu’elle avait était sale. L’instrument était parfaitement lustré, le laiton était si propre et brillant qu’il paraissait être de l’or, et aussi ordinaire soit-il (un soprano courbe) il était pour Mikko le plus exceptionnel de tous. Elle s’était approchée de Watari, penché sur la male ouverte. Elle n’y avait pas réfléchi mais Watari voyait peut être cela pour la première fois. Sur Terra les instruments de musiques les plus fréquents étaient médiévaux. Et s’il pouvait éventuellement voir le saxo comme un gros cromorne ou autre instrument à vent, la forme de celui-ci devait tout de même lui paraitre surprenante. Elle croisa les bras sur sa poitrine avant de sourire.

« C’est mon saxophone. C’est pour jouer de la musique. J’y tiens beaucoup. »

Bizarrement elle s’était sentie obligée de lui expliquer, et même fière de le faire. Elle l’avait présenté comme l’on présente son enfant, son œuvre. Comme pour dire : « regarde comme il est beau, comme il est doué. » Ca pouvait paraître dingue. Elle s’agenouilla, monta le bec sur la clé d’octave puis le tout sur l’instrument avant de le lui tendre, posé à l’horizontal sur les paumes de ses mains, dans un geste presque solennel. Il aurait plus une idée de l’instrument s’il était monté, et elle n’avait pas peur du tout de le lui donner pour qu’il le regarde. Aussi bien, cela ne l’intéressait pas, mais Mikko avait tellement envie qu’il le soit, intéressé.

(HJ : Désolé, c’est vraiment court…)

Ce n'était pas des serviettes qu'il trouverait dans le coffre mais ce qui semblait être un objet précieux et un véritable trésor, disposé sur du velour, les surfaces dorées du saxophone laissait présager qu'il était peut être fait dans un metal précieux, mais la présentation le démontrait purement et simplement :il s'agissait de quelque chose qui valait cher. Watari n'était pas un voleur, il était peut être un espion et un assassin, mais a moins qu'il ne faille se nourir lui même il ne volait pas. Ce n'était pas son rôle, qui plus est la question ne se posait même pas car il s'agissait du trésor de Mikko, et pour rien au monde il ne voulait lui manquer de respect en déshonnorant la confiance qu'elle avait en lui. Watari était peut être considéré comme un couard, au sens litéral du terme, car il frappait dans le dos et dans les ombres, mais il avait un certain code d'honneur tout de même, et lorsqu'il s'agissait de respecter une femme il se faisait un devoir de l'appliquer. Pour le moment il était là, assis en tailleur et observait le contenu du coffret, qu'il n'osait pas toucher, car celà ne lui appartenait pas, et en plus il avait les mains sales. Il ne voulait pas risquer d'offenser le propriétaire de cette relique. Il l'observa néanmoins, la forme était étrange, mais il semblait que celà soit un instrument de musique, d'une espèce qu'il n'avait jamais vu, ces Tekhans étaient vraiment de prodigieux inventeurs...Sa théorie fut confirmée par l'arrivée de Mikko qui lui revela qu'il s'agissait effectivement d'un instrument. Watari hocha la tête silentieusement

"Tu t'en es occupé admirablement, j'ai cru pendant quelques secondes qu'il s'agissait d'un objet precieux, l'attention que tu lui porte est évidente."

Il eut a peine le temps de finir sa phrase qu'elle assembla l'instrument et le lui tendit, celà génait un peu Watari de salir son instrument, mais comme elle l'y invitait il ne fit pas de chichis. Il en déduit rapidement vu la position de celui ci que le bout le plus fin se portait vers la bouche, il le porta donc et souffla dedans, laissant sortir un son creux et continu, comme il ne savait pas jouer du Saxophone, c'était plus que normal, en pressant les touches, il s'apperçut qu'il pouvait produire plusieurs nuances. Il tenta d'en jouer un morceau, mais il ne se faisait pas d'illusion, apprendre les rudiment de cet instrument lui demanderais beaucoup plus de temps que ça. Il se tourna vers Mikko et inclina légèrement la tête, pour lui dire qu'il avait été honoré de l'interêt qu'elle lui portait, au point de le laisser poser les doigts sur son trésor.

Celà rappella a Watari que ce n'était pas forcement ce trésor que celui ci visait en arrivant ici. Il regarda Mikko, il était temps de faire son mouvement.[/i

"Tu semble exténuée, souhaite tu que je te masse pour te détendre?"

Demanda Watari. Quand on sait où frapper dans le corps pour le dérégler on savait également où frapper pour le soulager.

Mikko regarda Watari observer le saxophone intrigué. Il accepta tout de même de le prendre dans ses mains quand elle le lui tendit et daigna même souffler dedans. Mikko sourit lorsque le son sortit. Elle regarda Watari promener ses doigts sur les clés, produisant ainsi une mélodie fragile et maladroite. Mikko l’observait avec un sourire sincère. Alors oui, elle en était capable. Elle pouvait presque être normale de temps à autres. Elle pouvait presque être sociable et intéressante parfois. Watari arrêta bientôt de jouer et la gratifia d’un signe de tête, auquel Mikko répondit par un nouveau sourire. Elle attrapa le Saxophone et s’apprêta à le ranger, le démontant de nouveau puis mettant chaque partie à sa place dans la malle. A cet instant la voix de Watari lui fit lever la tête : "Tu semble exténuée, souhaite tu que je te masse pour te détendre?" Mikko sourit. Paraître exténuée, c’était un peu son lot quotidien. Et plus le temps passait plus elle songeait à la perspective d’une nouvelle vie. Oh, sa vie à elle n’était pas horrible, et Mikko appréciait les choses qu’elle avait vécues et parfois même elle se disait qu’aucun autre mode de vie ne lui conviendrait jamais mieux. Mais lorsqu’elle devait se cacher, dormir dehors ou rentrer seul dans son grenier, mendier quand les affaires se faisait dures, quand elle devait courir, tuer et trahir, lorsqu’elle devait quitter les rares personnes qui l’intéressaient intellectuellement, dans ces moments là Mikko songeait à une nouvelle vie, oui. Et sa fatigue seraient certainement sans fin jusqu’à ce qu’elle se range, mais ça n’était pas pour aujourd’hui, ni pour demain. Elle avait encore trop de compte à régler avec elle-même. Quoiqu’il en soit, la jeune femme sourit et se surpris à répondre :

« C’est si gentiment proposé. »

Oui, après tout, elle en avait besoins. Et la perspective d’un massage, de surcroît effectué par Watari et ses mains mâles et blanches, ne pouvait qu’être réjouissante dans l’état ou était son corps, fatigué par la course. La jeune femme referma la malle et s’assit en tailleur sur le matelas, prenant garde de laisser de la place pour Watari. Elle le regarda avec un sourire :

« Je te laisse faire alors… Je dois rester ainsi ou m’allonger ? »

Elle passa sa main dans ses cheveux dans un reflexe. Geste qu’elle faisait souvent lorsqu’elle était perplexe, concentrée ou fatiguée. Ou même comme ça, sans s’en rendre compte, pour se donner une contenance.

Tuer et trahir était le quotidien de Watari, il vivait de peu et s'en contentait amplement, pas besoin d'argent pour vivre, la nature de Terra lui fournissait ce dont il avait besoin pour vivre. Et si il en avait besoin il prenait un contrat, il recevait toujours son payement il n'était pas riche, mais faisait ce qu'il voulait de sa vie d'assassin au service du plus offrant et allait même jusqu'a fixer ses propres règles sur ses propres contrats. Mikko pouvait en faire autant, après tout elle ne devait pas obeissance a un seigneur qui avait droit de vie et de mort sur lui, comme ça avait été le cas de Watar avant qu'il ne tue son père, surement la meilleure chose qu'il eut fait de sa vie, il ne supportait plus de le voir s'en prendre aussi vilement aux femmes. pour lui, les femmes étaient des trésors qu'il devait proteger, en obtenir les faveurs était un privilège qui se méritait, pas quelque chose qu'on volait comme si celà appartenait de droit. C'était ce que sa caste ne comprenait pas, et c'était aussi pourquoi il était un exclu, toute sa vie il n'avait été que "le batard", mi démon mi humain, forcé a l'obeissance, mais il avait échappé a cette vie et a présent vivait celle ci plainement, bien que pas tout a fait démon, et pas tout a fait humain, ce qui l'empechait de connaitre une vie normale et pacifique...

Mais tant qu'il aurait les femmes avec lui, alors tout serait pour le mieux. Il n'avait rien besoin de plus. Bien sur, Watari couchait beaucoup avec beaucoup de femmes différentes, ce qui faisait qu'il était poursuivi par ses anciennes conquètes qui voulaient le tuer pour les avoir trompé...Mais Watari ne trompait personne. Il n'aimait pas une femme, il aimait toutes les femmes. Tout simplement, et il voulait les satisfaire au mieux qu'il pouvait. Il posa ses mains sur les épaules de Mikko, elles étaient froides, et elle brulante d'avoir fait tous ces efforts, le contact fit l'effet d'un glaçon posé sur de l'eau chaude, craquelant celui ci.

"T'allonger me donnerais une plus grande surface a masser"

Tatant des doigts le creux des épaules il posa ses main sur celle ci avec douceur, comme une brise froide parcourant des dunes désertiques, ses pouces cherchèrent les nerfs, ils les trouva et se mit a les détendre, bientôt une sensation de bien être allait l'envahir...A Watari de faire en sorte qu'elle veuille que celle ci se propage

"Si je te fais mal, dis le moi"

Fit il, on ne sait jamais, au cas où il presserais un point mortel du ninja par erreur...Ah non ce n'est vraiment pas drôle

"Détend toi, ne pense a rien."

Chacun avait un rapport différent avec le sexe opposé, voir avec le sexe tout court et les sentiments en général. Mikko était ce qu’on appelait libertine, ce mot avait aujourd’hui une connotation vulgaire qui ne convenait cependant pas à la jeune femme. Mikko semblait insaisissable cependant elle aimait se laisser séduire et ne s’y refusait jamais car elle savait s’imposer des limites, et celles qui demeuraient depuis toujours dans son cœur la protégeait de la moindre attache. Peut être que la pire chose qui aurait pu arriver à la jeune voleuse était l’amour et elle le fuyait comme beaucoup plus de gens que l’on ne se l’imagine. Des rencontres telles que celles-ci étaient cependant rares pour Mikko, la plupart du temps, ses « partenaires » au delà de leur apparence physique, étaient si peu importants pour Mikko qu’elle ne prenait pas la peine de relever leur prénom ou quoi que ce soit d’autre, ce qui bien souvent les arrangeait. Aujourd’hui, si elle s’était surprise à plonger ses yeux dans le regard de Watari avec l’espoir de s’y perdre, elle n’avait cependant pas pour seul but de l’attirer dans ses bras. Mais elle appréciait simplement sa compagnie parce que c’était quelqu’un qui semblait fondamentalement intéressant. Et son respect, sa politesse, avaient quelque chose d’attachant. Les rencontres comme celles-ci, n’étaient pas inexistantes mais elles étaient rares en ce qui concernait Mikko.

La jeune femme sentit bientôt les mains du jeune homme se poser sur ses épaules dans un geste simple. Elle n’aurait pas cru que le simple contact des mains sur ses épaules puisse être si apaisant. Il lui conseilla implicitement de s’allonger d’une voix qui était devenu plus posée, comme plus intime. Cependant les mains posées sur ses épaules se mirent à bouger, à glisser sur la surface à la fois douce et dure de l’échine de la jeune femme. Elle détendit sa nuque, laissant tomber sa tête en avant, respirant lentement en sentant les nœuds douloureux de ses épaules se dénouer comme par magie. Mikko s’était rarement sentie aussi bien. Evidement, elle n’avait pas mal, elle essayait juste de trouver la force de s’allonger comme il le lui avait plus ou moins dit. Elle le fit d’ailleurs, trouvant la place d’étendre son petit corps sur le ventre. Elle laissa sa tête reposer sur le matelas et retira d’un geste les cheveux qui balayaient son dos. Elle ne pensait déjà plus à grand-chose, et ferma les yeux pour mieux apprécier le massage qui promettait d’être réellement agréable.

Il allait faire en sorte de se dépasser et de procurer a Mikko le meilleur massage de toute sa vie, comme il l'avait fait a chaque fois qu'il pouvait procurer ce genre de services a une femme. Watari avait une façon tout a fait particulière de masser qui le différenciait des brutes des salons de massages :il appliquait sa force avec mesure, la plupart de ses mouvements étaient similaires a des caresses, une froide bise, et quand il appuyait il accompagnait celà d'un sentiment de bien être intégral qui se propageait dans le muscle et le dilatait, ses caresses froides, et sa force brulante, un mélange de chaud et de froid sulfureux. Watari observa un peu la réaction de Mikko et sentit que celle ci semblait le prendre bien, le ninja restait concentré sur son travail, et continuait a infliger des vagues de bien être dans le corps de Mikko en préparation a un autre bien être qu'il allait tenter de négocier dans peu de temps. Watari n'était pas timide, il était galant, et faire la première approche un peu plus osée allait marquer net la différence entre Mikko et lui et lui montrer son véritable visage. Il esperait qu'il avait obtenu la confiance de la jeune femme et qu 'il pourrait aller plus loin sans tout gacher par son courroux.

Bien sur il serait délicat, mais il ne voudrais pas que tous ses efforts soient ruinés parce qu'il avait été trop prompt, comme Mikko se taisait et se contentait de savourer ce moment, Watari préféra se passer de mots et se faire comprendre par ses gestes. Mikko avait ecarté les longs cheveux qui l'aurait empeché de voir son dos, devant lui s'avançait un top ainsi qu'un soutien gorge qu'il pouvait voir dépasser par les hanses de celui ci.

Alors, sans se faire prier et tout en continuant a la masser Watari revint au niveau des épaules et continua son travail, il n'était pas allé plus bas pour le moment, mais lentement, inexorablement, avec infinie lenteur et infinie douceur, il abaissa les bretelles du top, pour le moment on aurait pu croire qu'il voulait juste dégager les épaules pour avoir une meilleur prise, rien de bien méchant. La suite fut légèrement moins plausible, alors qu'il faisait coulisser le top vers le nombril et que ses mains se dirigeaient vers l'agraphe du soutien gorge, malgré qu'il ait vu peu ce genre de sous vetement, la prise fut instinctive, il libéra ainsi le dos de Mikko, nu.

Et continua a masser celui ci, ne voyant rien d'autre que son dos pour le moment, descendant plus bas et augmentant les sensations qu'il infligeait a la jeune voleuse

De nouveau Watari posa ses mains sur ses épaules. Faisant rouler d’un geste fluide ses doigts sur les muscles de Mikko, qui semblaient aussitôt se transformer en guimauves. La manière qu’il avait de masser était presque indescriptible. En réalité, Mikko n’avait aucun point de comparaison. A la réflexion, il ne lui semblait pas s’être jamais fait masser. Mais aucun doute c’était agréable, à tel point que la respiration de la jeune femme s’était posée et qu’il lui aurait fallut toute la volonté du monde pour ouvrir ses paupières closes. Oh, Mikko ne dormait pas pour sur, il aurait été terrible de manquer une miette de ce massage. Cependant son corps s’engourdissait d’une manière tendre et agréable. Les mains de Watari semblaient être attirées, exactement aux bons endroits, elles se posaient là ou il le fallait, faisant passer une sensation agréable dans le corps de la voleuse. Mikko sentit bientôt les bretelles de son haut glisser sur ses épaules, et jusqu’ici elle n’avait aucune raison de dire quoi que ce soit, étant donné qu’il la massait, et qu’il était tout à fait envisageable que son haut l’eu gêné. Bientôt, ses mains se glissèrent sous ledit vêtement afin de le faire glisser vers le bas, dégageant ainsi tout à fait ses épaules, seulement barrées par un soutien-gorge noir, que Watari dégrafa. Mikko n’ouvrit toujours pas les yeux, bien qu’elle fût un rien surprise : la logique du massage était un peu moins crédible sur ce coup là. Cependant, elle n’avait ni l’envie ni la force de s’y opposer. Après tout, depuis le début, il paraissait évident que le charme de Watari n’avait laissé la jeune femme indifférente. Ainsi même, et poussée par un élan d’origine inconnu, Mikko abasourdie s’entendit dire :

« S’il te gêne je peux l’enlever ? »

Les yeux de la jeune femme s’entrouvrir, et suite à une brève gymnastique, elle retira son haut, qu’elle laissa choir près du matelas. Elle reposa sa tête sur le matelas, et de nouveau, dégagea sa nuque de ses cheveux. Sa poitrine n’avait pas réellement quittée son soutien-gorge, bien que celui-ci fût détaché. Ses paupières se refermèrent puis elle prit une petite inspiration et avala sa salive, comme pour se mettre à l’aise. Elle avait reprit sa place initiale, et tout était comme si elle n’avait pas bougée.

Un grand savoir faire était toujours apprécié, pas que dans son métier, partout où il allait des gens recherchaient des talents, et les moins prononcés étaient les plus désirés. Mikko était une petite pelotte de nerfs que ses doigts tentaient de demeler. Sa vie ne devait pas être facile tous les jours, pour créer de telles tension en elle, elle devait être beaucoup stressée, et rien qu'a voir la situation dans laquelle le ninja l'avait trouvé il avait de bonnes raison de voir pourquoi. Quoi de plus naturel quand on était pas capable de se defendre, mais qu'on voulait faire un metier où la probabilité de rencontrer des gens dangereux était haute? Il avait envie de proteger un peu cette brebie égarée, pour le moment il n'avait personne qu'il pouvait egorger pour soulager un peu Mikko, mais il pouvait toujours tordre le cou a ses maux de dos, il n'était pas brutal dans sa démarche. La plupart des masseurs professionels se contenaient de saisir le patient et de le tordre jusqu'a entendre un grand CRACK qui voudrais dire que tout était revenu en place. Watari préféré y aller en douceur, par diverses caresses invisibles et faire littéralement fondre la jeune fille sous ses avances. De là où il était, il ne voyait pas son visage, mais Mikko semblait apprecier le traitement.

Il pouvait le lire a travers son corps, le ressentir par les pulsion et la décontraction dont elle faisait a présent preuve. Il avait l'impression de faire courir une étincelle de brasier sur du velour, faire passer un glaçon sur une plaque ardente, le regardant lentement se consumer alors qu'il descendait avant de disparaître en une coulée d'eau. Le jeune homme commençait a pouvoir de moins en moins bien résister au charme qui se dégageait de la jeune femme. Il était néanmoins un gentlemen, et n'aurait pas de geste déplacé durant le massage, tout se ferait en douceur, car c'était ainsi que celà devait se passer. Il ne voulait pas la brusquer, ni l'offenser, elle était un peu comme un oiseau délicat posé en équilibre sur son doigt par hasard, et dont il avait peur que le moindre geste le fasse s'envoler, il voulait prolonger l'extase le plus longtemps possible, comme un glaçon qui fond lentement entre les omoplates brulantes qu'il massait a présent entre ses doigts, la pression était a son comble, et bientôt ça allait être lui qui allait avoir besoin d'un bon massage. Prenant néanmoins tout son temps pour bien faire son travail, il continua a presser sur les points nerveux pour les denouer, détendant les muscles et les nerfs a coup de passages successifs.

Lorsque Mikko retira son soutien gorge, bien qu'il ne put rien voir alors Watari se dit que le fruit était prêt a être ceuilli et qu'il fallait l'approcher maintenant...Maintenant que la vague de chaleur était passée a elle lors de son massage glacé. finalement alors qu'il remontait son mouvement sur les omoplates, ses mains remontèrent au niveau de ses épaules alors que le propre corps de Watari s'abaissait doucement au niveau de Mikko pour finalement trouver son visage contre le sien.

"Mikko..."

Ses lèvres s'approchèrent de la joue de la jeune femme, y déposant un baiser chaste, son nez se perdant dans ses cheveux

"Vous avez un corps magnifique."

Mikko sentait ses nerfs se démêler sous le massage de Watari. En effet sans doute était-t-elle tendue. Elle était sportive, cependant son corps se fatiguait rapidement, à cause des nuits blanches et des imprévus, mais d’un autre point de vu il avait un seuil de tolérance beaucoup plus élevé que celui des personnes normales. Mikko subissait la maladie, le froid, la faim et la fatigue de la même manière que n’importe qui, (et parfois plus selon les circonstances) cependant elle le supportait plus longtemps. Mais bien sûr ça n’était pas sans conséquence et il était évident que Watari devait le comprendre en débloquant son dos. Bientôt, Mikko sentit le corps du ninja s’affaisser et entrer en contact avec le sien, alors que son visage d’albâtre se collait contre la figure de la voleuse. La peau fraîche du démon était douce contre la joue tiède de Mikko, qui n’ouvrit pas les yeux pour le moment. Visiblement, le fait que Mikko se soit délestée de son haut avait été prit par son invité, comme une incitation à saisir sa chance, et c’est visiblement ce qu’il fit car ses lèvres se posèrent contre la joue de la jeune fille. Mikko était charmée, pourquoi le cacher. Watari avait une personnalité intrigante qui ne pouvait laisser une femme indifférente. La jeune femme ouvrit les yeux au compliment qu’il lui adressa. Sans aucun doute ça l’avait touchée, mais d’un autre côté ça l’avait surprise. Non, Mikko n’était pas une fausse modeste, elle savait que son corps avait ses charmes, elle l’aurait d’ailleurs ainsi qualifié en toute franchise : charmant, voir même d’une certaine beauté. Mais Magnifique impliquait une notion d’hors norme, une notion d’extraordinaire, qui pour Mikko était nouvelle. Mikko savait qu’elle plaisait, parce qu’elle possédait un certain charme. Mais à première vu elle se trouvait si ordinaire que s’en était presque décevant. A ce compliment, Mikko, fit glisser sa main sur la joue, puis dans la nuque du garçon avec une douceur mesurée.

« Merci. »

Dit-elle alors qu’un sourire naissait sur son visage. Autre chose qui avait manifestement troublé Mikko, était que Watari l’avait de nouveau vouvoyée.  Elle n’avait rien osée dire, elle essayait simplement de trouver la signification de ce vous, maintenant. Peut être par soucis de ne pas paraître obscène, ou de la séduire avec toute la galanterie qui paraissait faire partie de ses principes. (Même si la notion de principes pour Mikko était difficilement envisageable). Quoi qu’il en soit, le massage s’était terminé sur un contact qui annonçait une perspective nouvelle, que Mikko inconsciemment se réjouissait de savourer. Sa main toujours posée sur la nuque du ninja, Mikko glissa ses doigts dans ses cheveux de manière nonchalante.

Pourquoi le vous?Parce qu'il ne pouvait décement pas considérer une femme comme autre chose qu'une oeuvre d'art. le vous était tout simplement une marque de respect, de soumission, une marque qui montrait qu'ils ne seraient jamais sur le même pied d'égalité et que, malgré ses efforts, il ne pouvait décement pas s'empecher de penser que chaque femme qu'il rencontrait était une nouvelle chance de plus, une nouvelle parcelle de vie qu'il s'appropriait pour l'espace d'un temps, une nouvelle étincelle qui brulerais son corps si froid et le consumerais. Il se laissait sans mal consummer par la passion, dévorante comme une langue de feu, mais si douce. Il n'était pas le genre d'homme a se ruer sur sa partenaire et avoir fini avant même d'avoir pris le temps de commencer. Chez Watari les préliminaires étaient aussi important que l'acte, voilà pourquoi il mettait aussi longtemps a parler avec la personne qu'a l'effeuiller puis a l'aimer. Il prenait son temps, mais il voulait être sur, sur que sa partenaire prendrais autant sinon plus de plaisir qu'il n'avait a lui en donner. le contact de la main de Mikko sur la joue de Watari l'appaisa, lui montrant qu'elle n'était pas hostile a ses avances et les acceptait...

Mikko fit remonter sa main jusque dans ses cheveux et il se laissa faire alors qu'il se penchait et que ses mains massant son dos se mirent a s'étirer le long de ses cotes pour passer finalement sous son ventre, la ramenant contre lui délicatement alors qu'il se retirait de son dos, pour ne pas lui briser la colone en faisant celà. Il l'étendit contre son propre torse, celui ci n'ayant pas encore eu de vue directe sur sa poitrine, ce qui ne l'empecha pas de passer sa bouche sur son oreille et de la mordiller doucement, fermant les yeux pour s'impreigner de leur gout avant que ses lèvres ne descendent le long de sa nuque pour couvrir celle ci de baiser, son nez se perdant dans les cheveux de la voleuse alors qu'il soupirait d'aise, et ses soupirs brulaient Mikko comme la braise...Tandis qu'il l'enlaçait contre lui, elle passait sa main dans ses cheveux, son chapeau finit par tomber par terre. Mikko pris alors en main une forme inhabituelle...Car sur la tête de Watari se trouvait des cornes, signe de sa naissance, signe de son sang démoniaque...

Mikko ferma de nouveau les yeux, les doigts toujours glissés dans la nuque du ninja, entre les mèches de ses cheveux. Elle sentit bientôt les mains de Watari, se déplacer sur sa peau, toujours avec la même douceur, se glisser sur son flanc, puis contre son ventre, et elle se laissa faire lorsqu’il la serra contre lui, tout en glissant sur le côté. Mikko n’avait quasiment pas bougé, elle replia légèrement ses jambes alors que les lèvres de Watari se glissèrent sur son oreille, qu’il mordilla légèrement, la jeune femme les yeux toujours fermé, se surpris à pencher la tête et a tendre le cou, respirant lentement en sentant les baisers de Watari dans sa nuque, alors que ses doigts à elle se trouvait toujours dans la sienne, de nuque. D’ailleurs, sa main remonta, se glissant dans les cheveux du jeune homme et faisant tomber par la même occasion le chapeau qu’il avait sur la tête. Ses doigts rencontrèrent bientôt une première corne, puis une deuxième. Mikko les avaient déjà vu plus tôt, il est vrai qu’étant donné la situation dans laquelle elle était, elle ne s’était pas réellement posée de questions. Elle glissa son indexe sur l’une des cornes, intriguée, la longeant lentement alors que son autre main, celle qui n’était pas dans les cheveux du ninja, se posa sur celles que se dernier avait posées sur son ventre. Elle ouvrit les yeux, de nouveau et murmura :

« Les démons ne sont ils pas sensés être cruels et brutaux ? »

C’était une réelle interrogation. Mikko ne connaissait rien des démons, il ne lui avait même pas traversé l’esprit qu’il puisse exister des demi-démons. En réalité, elle ne savait absolument rien sur ce type de créatures bien qu’elle en ai déjà aperçues. Peut être même que Watari n’avait rien d’un démon, peut être que c’était simplement un humanoïde doté de cornes, pour une raison ou une autre. Enfaite la jeune voleuse n’en savait strictement rien. Ses doigts se perdaient toujours distraitement dans les cheveux du ninja.

Le contact avec les cornes ne l'avait pas repoussé autant qu'il l'avait imaginé, elles avaient au contraire piqué sa curiosité, Watari ne cachait pas ses origines, pour ce qu'il prévoyait de faire en réalité c'était insensé de penser qu'elle ne les verrait jamais et encore plus insensé de penser que Watari serait capable de mentir a une femme. C'était la faiblesse mortelle du ninja, si jamais il devait un jour être tué, ça serait par une femme. Il était incapable de lever la main sur elles ni de leur mentir, il ne craignait pas d'adversaires de sexe masculin et était capable d'utiliser ce qui lui passait sous la main comme un avantage certain, sa vesatilité, son agilité et sa dextérité lui permettait en outre d'être un combattant redoutable qui frapperais toujours là où on l'attendait le moins...Mais il était incapable de lever la main sur une femme, ne serais ce que pour la gifler. Plutôt mourir que de choisir le même chemin que sa "famille". Pour Watari il n'en avait d'ailleurs plus, tout ça faisait partie d'un passé lointain, et il vivait en paix depuis que le patriarche avait été assassiné par ses mains. Les mains de Mikko parcourant ses cheveux et remontant le long des cornes recourbées et rigides commençait a l'enivrer doucement alors qu'il répondait sur ce même ton de confidence et de murmurre

"Je ne suis qu'un demi démon...C'est une partie de moi que j'ai renié a jamais. De ma vie jamais je ne ferais de mal a une femme."

Répliqua le démon alors qu'il parcourait ce cou offert de ces lèvres et l'embrassait délicatement, se rapprochant de plus en plus de ces lèvres qui lui apportaient ces mots délicats pour y poser un baiser tout d'abord des plus chastes avant de l'approfondir lentement, fermant les yeux pour s'immerger encore plus dans ce sentiment de douceur qui le traversait et qu'il voulait faire profiter a Mikko. Ses mains sur ses hanches les caressèrent lentement dans un mouvement de haut en bas, pour l'electriser un peu plus tandis qu'une de ses mains quittaient les hanches pour aller au niveau de sa propre chemise et la déboutonner, se retrouvant torse nu mais ne retirant pas le vetement pour autant avant de presser contre lui, son dos contre son torse, puis, de la tourner vers lui pour qu'ils se retrouvent poitrine contre poitrine et échangent un langoureux et puissant baiser.

"Entre tes mains je ne suis qu'un agneau..."

Un demi-démon. Mikko réfléchit et ne pu qu’en conclure que vraisemblablement l’un de ses parents était un démon et l’autre un humain. Mais lorsqu’il lui dit, avec un tel aplomb qu’il avait refusé ses origines à présent, Mikko n’osa poser d’autres questions. Visiblement sa famille lui posait problème, ou du moins il ne souhaitait pas réellement en entendre parler. Quoi qu’il en soit, Mikko n’avait pas à s’y intéresser, après tout, peut lui importait ses origines. Comme pour confirmer sa non-violence envers les femmes, Watari déposa ses lèvres dans le cou de la voleuse avec une tendresse démesurée. Mikko sourit et ferma les yeux. Les lèvres du jeune homme semblaient glisser sur sa peau comme une pluie de pétales, tous plus doux les un que les autres. Bientôt, ces baisers se déplacèrent et attinrent les lèvres de la jeune Mikko qui avait arrêté tout mouvement : ses doigts dans les cheveux du jeune homme s’étaient figés et elle profitait simplement du baiser qu’il lui offrait, y répondant avec une infinie douceur.

Il était difficile d’imaginer un moment plus doux, tout était d’une simplicité extrême, jusqu’au pauvre matelas sur lequel ils étaient. Pourtant la jeune femme appréciait simplement, elle sentit les mains du demi-démon glisser sur ses hanches, les caressant lentement alors que leur baiser gagnait en intensité et que Watari se défaisait des boutons de sa chemise. La jeune femme eut alors le loisir de sentir la peau du jeune homme contre son dos et bientôt elle se retourna, si bien qu’ils étaient l’un face à l’autre. Mikko ne se sentit pas gênée d’être ainsi face à lui, la poitrine nue, d’autant plus qu’il l’embrassa de nouveau. Mikko répondit à ce baiser, entrouvrant les lèvres pour capturer celles du jeune homme. Elle glissa une main sur le torse du jeune homme, puis la laissa parcourir ses côtes, sous la chemise ouverte, se faufilant pour finir dans son dos ou elle se déposa. Son autre main elle s’était logée dans sa nuque.

"Entre tes mains je ne suis qu'un agneau..." souffla Watari lorsque leur baiser prit fin. Mikko le regarda avec un mince sourire, il était évident qu’il était la gentillesse et la douceur incarnée. Elle s’approcha encore un peu plus de lui, se blottissant contre son torse, puis elle glissa sa tête dans le creux entre son cou et son épaule, comme si cet emplacement avait était fait pour ça, puis elle y déposa un simple baiser avant de respirer simplement son odeur et de s’en imprégner.  Quelques secondes passèrent puis Mikko retira ses mains de leur emplacement initial et fit glisser la chemise du jeune homme sur ses épaules, et finit par la retirer entièrement, pouvant ainsi admirer un torse parfaitement bien sculpté, cependant sans excès. Elle posa alors ses mains dessus, levant les yeux vers Watari.