Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

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Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

vendredi 18 avril 2014, 02:30:40

« Ouais... On y arrivera plus vite en passant par ce coin-là du parc, et ça évitera que ce lourdaud de Kaneo nous colle aux basques, lui et sa bande de trous-du-cul du dimanche. »

Le franc-parler de Clara, une belle lycéenne de Mishima, était comme toujours assez désarçonnant. La jeune femme aux cheveux roses n’avait pas sa langue dans sa poche, ce qui expliquait sans doute pourquoi elle s’entendait relativement bien avec Himiko. Aussi belle qu’acerbe, Himiko était une étudiante qui passait son temps entre rester seule, et gueuler sur les autres. Sa cible favorite du moment était quelques gyaru de la classe qui s’étaient bombardées de rayons ultraviolets pour plaire aux mecs, et avoir le look de pures Occidentales... Elles ressemblaient juste à des putes bonnes à être baisées. Il était donc certain qu’Himiko et Clara allaient se rapprocher, et c’était ce qui, progressivement, arrivait. Oh, ça ne s’était pas fait en un après-midi, loin de là ; il avait fallu briser les barrières naturelles de la suspicion légitime pour en arriver à un tel stade, mais, maintenant, les deux lycéennes s’asseyaient ensemble en cours (quand elles venaient), et s’amusaient surtout à déverser ensemble leur venin sur tout et n’importe quoi. Ça allait aussi bien de la bouffe dégueulasse de la cantine aux vieilles grands-mères acariâtres qu’aux politiciens. Himiko n’était contente de rien, et ça, c’était plutôt cool, comme Clara. Ce qui l’était moins, en revanche, c’était qu’Himiko appartenait à la BAS, la « Brigade Anti-Sexe ». Ça, c’était chiant, parce que, en toute honnêteté, Clara l’aurait bien serré dans un coin.

Clara n’agissait pas que pour son plaisir, mais aussi parce que sa Maîtresse, Mélinda, s’intéressait aussi à cette dernière. Cependant, rentrer de flanc chez Himiko ne serait pas une bonne approche, et la vampire en était encore au stade préparatoire, à réfléchir à ce qu’il fallait faire pour aborder cette femme. Clara commençait à se rapprocher un peu d’elle, et elle savait notamment, mais sans plus de détail, qu’Himiko n’avait pas l’air d’aimer énormément ses parents. Les deux femmes étaient donc relativement proches, mais Mélinda savait qu’elle allait devoir affiner sa stratégie. Contrairement à Clara quand elle l’avait recueilli, Himiko n’était pas au fond du gouffre.

Cependant, la vie avait ses propres raisons, son propre cheminement, et les plans finement tracés de la vampire allaient rencontrer un léger problème... Un super-problème, même.

Les deux femmes avaient passé la fin des cours à zoner dans le quartier, allant de salles d’arcade et autres en se livrant à leurs activités favorites : se foutre de la gueule des autres. Clara était déjà insupportable seule, alors si, en plus, on lui mettait un sosie avec elle, le duo promettait de faire des étincelles. Le duo revenait maintenant vers le lycée, où Himiko dormait, et Clara avait choisi de lui montrer un raccourci passant par le parc... Un raccourci qui leur permettrait d’éviter un gamer, Kaneo, dont elles s’étaient très « gentiment » moquées.

Le soleil était lentement en train de se coucher, un léger vent frais faisait remuer les vêtements des deux filles, qui portaient toujours leur uniforme scolaire, quand elles s’approchèrent d’un banc où plusieurs individus étaient assis, en train de fumer et de rigoler. Ils portaient des chemises élégantes, des blazers, et étaient taillés à quatre épingles.

*Oh merde !*

Clara les connaissait. Ils venaient d’un lycée privé, et avaient entre 18 et 20 ans, signe qu’ils avaient déjà du redoubler à de plusieurs reprises. Des bourges, mais qui se prenaient aussi pour les rois du monde, et voyaient les femmes comme des sacs à foutre. De plus, Clara en connaissait un, Masato. Il avait tenté de la violer une fois, en lui imposant une fellation.

« Clara ! » s’exclama-t-il, reconnaissant immédiatement cette foutue salope qui lui avait mordu la queue avant de foutre le camp.

Dans le groupe, il y avait deux filles, l’une ayant des cheveux verts, mais elles n’avaient pas l’air spécialement amicales non plus. Clara s’arrêta sur place, en se mettant devant Himiko, alors que la bande se rapprochait, balançant leurs joints sur le sol.

« Sa... Salut, Masato... Qu’est-ce que... Qu’est-ce que tu nous veux ?
 -  Regardez-là, les mecs, on a dansé ensemble à une soirée, et elle me traite comme un parfait inconnu. C’est pas gentil, ça, Clara, de pas nous présenter à tes copines.
 -  Fous-moi la paix, Masato... »

Masato, qui avait un sourire aux lèvres, remballa ce dernier en fronçant les sourcils. Le groupe formait un cercle autour des deux lycéennes.

« Alors, la chaudasse ? Tu fais moins la fière, maintenant, hein ?! »

La voix nasillarde émanait de la fille aux cheveux verts, qui poussa Clara. Cette dernière fut surprise, mais elle se reçut alors une gifle monumentale de Masato, qui l’envoya s’étaler sur le sol.

« Te foutre la paix, salope ? Tu m’as niqué la queue, espèce de pétasse ! Alors que, putain de merde, quoi, j’avais fait mon galant, et tout ! T’es rien d’autre qu’une pute ! Ta salope, là, si elle traîne avec toi, c’est qu’elle est une pute, comme toi ! Comme toi et l’autre salope de Warren, là, dans son manoir ! »

Clara avait mal à la joue, et le goût du sang dans la bouche. Masato la tira alors par les cheveux, la relevant, et gronda près de ses oreilles :

« Je vais te défoncer le cul, puis je te pisserai à la gueule. Voilà comment ça va se passer. Alors, tu fermes juste bien ta gueule, parce que, si tu l’ouvres, et je peux te jurer mes grands dieux que je te déconne foutrement pas, si tu oses seulement entrouvrir tes sales petites lèvres de pute carrossée comme la pire des traînées de Bangko, alors là, ma belle, je peux te jurer que je vais tellement de rouer de coups que tu prendras un allée direct pour les urgences ! Tu m’as compris, PÉTASSE ?! Pour une fois, TU VAS FERMER TA GRANDE GUEULE !! »

Ouais, il était légèrement taré, mais, pour le coup, Clara sentit la trouille remonter dans ses tripes.

Il lui gueulait dans les oreilles, après tout.

DC d’Alice Korvander.

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Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 1 vendredi 18 avril 2014, 16:36:08

Une fois n'est pas coutume, Himiko avait séchée le lycée une bonne partie de la journée ou presque. Bon, en fait, elle était seulement venue pour le cours d'athlé de la matinée, avant de prendre la poudre d'escampette avec Clara – sa seule amie – et trainer un peu partout en ville. Cela avait mit du temps, mais la jeune fille avait fini par se rendre compte que sa camarade de classe détestait la société autant, si ce n'est plus, qu'elle. Au moins n'était-elle plus seule contre tous. La seule chose qui les faisait encore se rentrer dedans l'une contre l'autre, c'était le sexe. Si Clara était une vraie perverse quand elle s'y mettait vraiment, Himiko elle, ne voulait tout simplement pas en entendre parler. Et lorsque cela arrivait, elles finissaient par se séparer un temps, l'une allant boire une bière ou deux, tandis que l'autre partait se soulager sa chatte en feu. Heureusement (ou malheureusement ?), elles finissaient toujours par faire la paix, pour mieux déverser leur bile ensembles.

Ainsi, après avoir râlées contre ces moins que rien qui se cachaient et dépensaient leurs thunes dans des jeux à la con, et contre les développeurs et commerçant qui ne faisait que voler le fric et abrutir plus encore la société, les deux lycéennes se rendirent au parc et prirent un autre chemin que l'habituel, après quoi elles rentreraient chacune de leur coté. A vrai dire, Himiko ne vivait pas au lycée, mais chez sa famille d'accueil, famille qui ne lui adressaient pas la parole et qui ne la considérait pas plus que le porte manteau dans l'entrée. Mais bon, tant qu'on lui foutait la paix, elle n'allait pas s'en plaindre. Toutefois, prendre ce chemin plutôt que l'autre fut une mauvaise idée, car les deux filles tombèrent rapidement sur un groupe de ce que Himiko qualifia de "putain de jeune bourge de mes deux", soit ceux qui se considéraient au dessus des lois, juste parce qu'ils avaient du pognon. Bref, le genre de mecs qu'elle aimait bien remettre à leur place, simples mortels aussi fragile que les autres.

- Clara !

- Sa... Salut, Masato... Qu’est-ce que... Qu’est-ce que tu nous veux ?


Pour le coup, Himiko était un peu surprise, et regarda brièvement son amie, avant de reporter son attention sur le groupe, fronçant des sourcils. Clara, qui était habituellement prompte aux répliques bien senties, semblait un peu hésiter face à lui, signe qu'elle avait déjà eu des ennuis avec ce type. Ces potes eux, étaient déjà en train de les encercler, durant ce bref echange. En tout cas, huit contre deux, on sentait qu'ils transpiraient le courage.

-  Regardez-là, les mecs, on a dansé ensemble à une soirée, et elle me traite comme un parfait inconnu. C’est pas gentil, ça, Clara, de pas nous présenter à tes copines.

-  Fous-moi la paix, Masato...


Mimiko elle, restait sur ses gardes. Elle n'en était pas à son premier combat de rue et était, en ce sens, plutôt bien rodée. Si on excluait les deux pouffiasses du groupe, il n'en restait que six. Ça pouvait aller, la lycéenne avait déjà connue pire comme situation. Néanmoins, dans un coin de sa tête, elle était plutôt surprise de la performance de ce Masato, vu qu'habituellement, avec son uniforme de lycéen, sa poitrine plate et son air de garçon manqué, on la prenait généralement plus pour un mec qu'une fille.

- Alors, la chaudasse ? Tu fais moins la fière, maintenant, hein ?!

- Huit cont'e deux, vous transpirer l'courage les gars. Et si j'vous prenais un par un, juste voir si z'êtes vraiment des durs ou si vous faites dans vot'e calbar ?


La fille qui avait jacassé juste avant notre lycéenne poussa alors Clara, juste au moment ou deux mecs attrapèrent Himiko et l'attirèrent à eux, lui maintenant les bras dans son dos et commençant déjà à balader leurs mains sur son corps. Pas de bol pour eux, autant caresser le torse d'un mec, cela aurait le même effet, et eux même semblaient déçu de la marchandise. Clara se fit alors giflée et tomba au sol, avant d'être relevée par les cheveux. Les deux pouffiasses en gloussèrent comme des dindes.

- Te foutre la paix, salope ? Tu m’as niqué la queue, espèce de pétasse ! Alors que, putain de merde, quoi, j’avais fait mon galant, et tout ! T’es rien d’autre qu’une pute ! Ta salope, là, si elle traîne avec toi, c’est qu’elle est une pute, comme toi ! Comme toi et l’autre salope de Warren, là, dans son manoir ! Je vais te défoncer le cul, puis je te pisserai à la gueule. Voilà comment ça va se passer. Alors, tu fermes juste bien ta gueule, parce que, si tu l’ouvres, et je peux te jurer mes grands dieux que je te déconne foutrement pas, si tu oses seulement entrouvrir tes sales petites lèvres de pute carrossée comme la pire des traînées de Bangko, alors là, ma belle, je peux te jurer que je vais tellement de rouer de coups que tu prendras un allée direct pour les urgences ! Tu m’as compris, PÉTASSE ?! Pour une fois, TU VAS FERMER TA GRANDE GUEULE !!

- HAAAAAAAAAAAA !!!! PUUUUUUUTIIIIIIINNN !!!


L'un des mecs qui maintenait les bras de Himiko était déjà à terre en train de se tenir les burnes, la lycéenne lui ayant administrée un méchant coup de talon dans ses bijoux de famille. Le second n'eu même pas le temps de réagir qu'il se prit à son tour un coup de tête dans le pif, celui-ci faisant un "crac" sonore. A présent, ils étaient déjà deux à terre et tout deux HS.

- Tsss... Que d'là gueule mais rien dans l'slip, comme j'le pensais.

Elle se mit alors en position de défense, prête à se battre contre ces merdeux, un regard meurtrier sur Masato et ses chiens.

- Alors connard ? Tu t'fritte comme un mec digne de s'nom ou tu vas faire appel à tes p'tit copains ?

La réponse ne se fit pas attendre et deux autres types sortirent des canifs, tandis que la pute à la tignasse verte elle, sortit un teaser de son sac. Masato redressa Clara par ses cheveux tout en  maintenant son visage diriger vers sa copine, lui murmurant dans l'oreille.

- Regarde bien ta copine Clara... Quand on l'aura démolie, ce serra ton tour. Et après ça, on vous baisera comme les salopes que vous êtes. Même vos putes de mères seront incapables de vous reconnaître.
« Modifié: vendredi 18 avril 2014, 19:03:44 par Inaba Himiko »

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 2 dimanche 20 avril 2014, 00:59:57

Huit contre deux, leurs chances étaient plutôt minces... Clara savait se battre, mais, pour le coup, elle aimerait bien que Mélinda débarque avec son grand-frère pour rosser ces connards. À dire vrai, elle était plutôt dans l’optique de se laisser faire, afin qu’ils ne s’énervent pas sur elle, puis de laisser ensuite la vampire s’occuper d’apporter justice... À sa manière. Malheureusement, Himiko choisit d’envenimer la situation en frappant deux des mecs de la bande. L’un se coucha sur le sol en se tenant les joyeuses en gémissant, tandis que l’autre avait un genou à terre, tenant son nez.

« Alors connard ? l’invectiva Himiko. Tu t'frites comme un mec digne de c'nom ou tu vas faire appel à tes p'tit copains ?[/b][/color] »

Masato, qui n’était pas le genre d’hommes à se dérober, ou à tolérer que des femmes puissent lui dicter quoi faire, vit rouge, et délaissa Clara. Elle s’écarta prudemment, cherchant un projectile, comme un gros caillou à leur balancer. Plusieurs des membres de la bande, et l’une des femmes attrapa également un taser.

« Je crois que cette pute a besoin d’une petite leçon ! s’exclama l’une des nanas.
 -  J’vais lui faire ravaler son claque-merde. Allez, ma chérie, on a pas baisé ton corps de merde depuis trois semaines, et tu te mets à ovuler ? »

Un sourire amusé, machiste, traversait les lèvres de Masato. Clara, elle, avait les cheveux froissés, du sang filtrant de ses lèvres, et la jupe d’écolière froissée. Elle regardait autour d’elle, sans voir quoi que ce soit d’efficace, tandis que la bande se ruait sur Himiko. L’un des types l’attaqua dans le dos, et, comme on pouvait s’y attendre, la réactive lycéenne réussit à bloquer, mais c’était justement ce qu’un autre attendait pour envoyer son pied se loger dans ses cotes. Elle se reçut ensuite une gifle monumentale. Clara poussa alors un cri, et chargea Masato. Elle le frappa dans le dos, l’étalant sur le sol. La jeune lycéenne vit son canif glisser sur le sol, et s’empressa de tendre sa main vers ce dernier. Elle ignorait pourquoi elle n’avait pas cherché à s’enfuir, mais il était trop tard. Sa main se saisit du canif, mais une chaussure s’écrasa alors sur cette dernière.

« Haaa !! » hurla Clara.

Elle en lâcha involontairement l’arme, et sentit alors une décharge de taser l’atteindre à hauteur du cou. La douleur explosa dans son corps, et le hurlement que Clara voulut pousser s’avéra n’être qu’un faible couinement, sous l’effet de l’atroce souffrance qu’elle se mit à ressentir.

« Putain, ces sales putes sont des vraies chiennes ! »

Masato, qui s’était relevé, essuya la salive qui coulait de sa bouche d’un revers de la manche, puis frappa alors Clara dans le ventre, faisant gémir cette dernière, qui était encore tétanisée par la décharge. Du côté d’Himiko, les choses n’allaient guère mieux, car l’un des hommes s’était littéralement assis sur elle. Il tenait chacun de ses poignets, et son genou s’enfonçait dans son dos, remontant jusqu’à ses cheveux.

« C’est bien pour ça qu’il faut les maîtriser, ces sales salopes gouines », grogna Masato.

L’homme s’avança alors vers Himiko. Il se glissa dans son dos, et commença à tirer sur son pantalon, dévoilant rapidement ses fesses, ainsi que son éventuel sous-vêtement, si elle en portait un. Clara, quant à elle, avait les yeux dans le vague, embués de larmes à cause de la décharge électrique, et essaya de tendre sa main vers Himiko, de faire quelque chose.

« Hey, t’es peut-être plate comme une foutue planche, mais t’as un joli cul ! Je vais adorer me perdre là-dedans, ma chérie ! »

Masato défit lentement la boucle de sa ceinture, dans l’objectif de la violer.
« Modifié: dimanche 20 avril 2014, 09:21:09 par Supergirl »

DC d’Alice Korvander.

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Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 3 dimanche 20 avril 2014, 12:17:20

Au moins, Himiko avait-elle réussi à faire suffisamment diversion pour que Masato lâche Clara, qui en profita pour s'éloigner un peu. Mais à présent, la lycéenne était encerclée par pas moins de six personnes, sachant que deux de ces abrutis étaient hors course.

- Je crois que cette pute a besoin d’une petite leçon !

- J’vais lui faire ravaler son claque-merde. Allez, ma chérie, on a pas baisé ton corps de merde depuis trois semaines, et tu te mets à ovuler ?

- C'est ça, ramène toi sale enflure de merde !


Une vraie bagarre éclata alors, mais à six contre un, l'issue en était évidente. Mais bien naïf serait celui qui penserait qu'Himiko serait une gentille fille soumise et docile. La lycéenne se débâtit comme une vrai lionne. Certes, elle se reçut un coup dans les cotes et une puissante gifle sur la joue, mais cela ne l'empêcha nullement d'envoyer son poing dans la troche d'un de ces enfoirés, qui se mit à cracher du sang. Ils durent s'y mettre à deux pour la maîtriser contre le sol, tandis que Clara elle, se fit taser au coup. Ils distribuait les coups avec assurance, comme s'ils ne craignaient aucunement les conséquences de leurs actes. Mais Masato devait être le genre de mec à humilier sa propre mère après tout.

- Putain, ces sales putes sont des vraies chiennes !

- C’est bien pour ça qu’il faut les maîtriser, ces sales salopes gouines.


Les bras croisés dans le dos et un genou planté dans son dos, Himiko ne pouvait olus bouger, ce qui ne l'empêchait pas de continuer à balancer des insultes à l'encontre de ce connard de Masato, celui-ci s'approchant d'elle pour tirer son bas, lui mettant rapidement le cul à l'air.

- Hey, t’es peut-être plate comme une foutue planche, mais t’as un joli cul ! Je vais adorer me perdre là-dedans, ma chérie !

- Va te faire foutre sale fils de pute ! J'te jure, si tu fais ça, j't'exploserais tellement la tronche qu'il t'faudra une paille pour bouffer !

- C'est ça, hurle salope, fais moi triper.


C'est sans doute la rage que lui inspirait ce type, ou la peur de se faire violer à nouveau par une bande d"enfoirés, mais jamais Himiko ne penserait que ce serait à cause des derniers rayon de soleil qui illuminèrent le parc, et frappèrent de face la jeune fille. Quoi qu'il en soit, la lycéenne sentit une monté d'adrénaline et se sentit plus forte. Alors que le sexe de Masato frôlait sa rondelle, celui-ci fut soudainement propulsé à plus de cinq mètre en arrière, tout comme l'autre, qui s'envola littéralement dans les airs, lorsque Himiko se redressa, remontant rapidement son pantalon.

- Pas question que je laisse une merde comme toi approcher mon cul, pas vivante !

- Dans ce cas ma jolie, j'vais te r'froidir... J'vais me défouler sur ton p'tit corps de pute et je défoncerais le cul d'ta copine sur ton cadavre froid...


Masato venait de sortir un coutelas de sa poche, le genre avec une grosse lame qui sort du manche. Ce type ne rigolait plus, et était vraisemblablement près à tuer Himiko, cette fille qui lui avait résisté deux fois de suite, pour sauver son ego sur dimensionné. Après tout, s'il ne pouvait la dresser, alors autant la tuer. Mais ses potes eux, ne bougèrent pas d'un pouce. Sans doute parce que, contrairement à Masato, ils avaient vus que les mains de Himiko étaient auréolée d'une lumière légèrement bleu claire et striée de petits éclairs de même couleur. Même Himiko n'y faisait pas vraiment attention, concentrée qu'elle était sur cet enflure. Celui-ci se jeta sur la lycéenne, près à frapper avec son arme, mais Himiko l'esquiva et le frappa du poing dans les cotes. Ce ne fut qu'à ce moment là qu'elle se rendit compte de quelque chose d'anormal, car elle ne sentit aucune résistance. D'ailleurs, elle n'eu même pas le temps de le toucher, que Masato repartit aussitôt en sens inverse, effectuant un vol plané et finir sa course contre un tronc, inconscient. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle remarqua ses mains.

- Putain de bordel de merde, mais c'est quoi encore ce putain de délire ?!
« Modifié: dimanche 20 avril 2014, 12:41:24 par Inaba Himiko »

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 4 lundi 21 avril 2014, 01:22:47

Clara voulait aider son amie, mais elle était incapable de le faire. Son corps était en feu, ses muscles tétanisés, et elle avait mal au ventre, avec une envie féroce de vomir. Clara gisait par terre, mais nota qu’Himiko refusait de se laisser faire, et, de manière surréaliste, réussit à repousser ses agresseurs. En tournant sa tête, Clara la vit se remettre debout, une lueur auréolant ses mains.

*Je dois être en train de délirer...*

La jeune lycéenne commençait peu à peu à sentir l’engourdissement de ses membres disparaître, et sentait maintenant de désagréables fourmis dans ses jambes. Himiko repoussa alors Masato, l’envoyant voltiger contre un arbre, où l’homme s’écroula. Pour Clara, s’était le signe évident qu’Himiko cachait bien des choses, mais les choses ne se passèrent guère comme prévu. Dans le dos d’Himiko, alors que cette dernière s’étonnait de son pouvoir, un autre homme envoya son pied dans son dos, la balançant sur le sol, et la femme avec le taser bondit sur elle, pour décocher un autre coup... Quand une ombre rouge et bleue arriva alors, s’interposant entre Himiko et la femme.

La femme était une junkie, une gyaru répondant au nom d’Amaya. Ses parents avaient été de très mauvais parents. Elle n’avait jamais connu son père, et sa mère était une grande dépressive, qui avait opprimé Amaya pendant son enfance, la nettoyant à l’éponge jusqu’à la faire saigner quand elle rentrait sale des jeux. Elle n’hésitait pas à la battre, et, quand les services sociaux avaient appris ça, Amaya s’était retrouvée dans un centre éducatif. Sa mère avait été déchue de son autorité parentale, et Amaya avait erré de famille d’accueil en famille d’accueil, continuant progressivement à sombrer. Les familles d’accueil successives ne voulaient d’elle que pour toucher des allocations familiales, et même ceux qui voulaient vraiment l’aimer n’arrivaient pas à avoir l’amour d’Amaya. Elle s’était convaincue que la société avait voulu lui arracher l’amour de sa mère, une folle qui avait fini internée dans un asile, après avoir été en prison pour sévices et mauvais traitements sur sa fille. Amaya en voulait au monde entier, et ressemblait en ce sens à Clara et à Himiko... Si ce n’est que, là où Clara avait rencontré Mélinda Warren, Amaya, elle, avait rencontré Masato.

Ayame n’aimait pas Himiko et Clara, mais elle détestait encore plus Himiko, qui se faisait passer pour un homme. Elle voulait la faire souffrir, la faire hurler, cette petite pute. Comment avait-elle osé frapper Masato, cette salope, cette sale pute gouine ?! Ayama allait la faire hurler, oh ça oui, ça allait saigner ! Elle allait la buter, l’abattre, la faire couiner ! Elle se rua sur elle, et voulut planter son taser dans son cou... Mais ce dernier heurta un sein bleu.

« Mais que... ?! »

Une femme avec une cape rouge et un justaucorps bleu se tenait devant elle, une élégante chevelure blonde sur sa tête. Elle fronça lentement les sourcils, fusillant Amaya du regard. Le taser heurtait son sein, émettant des jets électriques inoffensifs. Amaya cligna des yeux, indécise.

« Mais... Mais... »

Supergirl fronça lentement les sourcils. Amaya enclencha à nouveau le taser, en visant le cou de la femme, mais il ne se passa rien... Si ce n’est que la femme fronçait lentement ses sourcils, en croisant ses bras sous sa poitrine.

« Foutez le camp tout de suite, bande de minables » lâcha la voix de la femme.

Amaya fronça lentement les sourcils. Avec sa chevelure blonde, ce ne pouvait être qu’une salope de gaijin !

« Va crever, pétasse ! »

Dans son dos, quelqu’un essaya de frapper la femme. Elle se retourna alors, et remua sa cape. Le geste fut si fort que les graviers sur le sol furent soulevés, et qu’une onde d’air renversa les ennemis. Amaya essaya de la frapper, mais une main infernale la saisit à la gorge, la soulevant sans difficulté. Amaya gémit en se débattant, sentant la respiration lui manquer sous la main douce de la femme... Douce, mais aussi épaisse qu’une pince en acier. Elle gémit en essayant de se libérer, enfonçant ses ongles dans la main de la femme... Ses ongles se brisèrent, et elle soupira faiblement. La femme la relâcha alors, et lui fit une pichenette sous le nez... Le mouvement d’air provoqué par ce geste fut suffisant pour étaler Amaya sur le sol.

Supergirl se retourna alors vers Himiko et Clara. Clara se relevait lentement, et n’en croyait pas ses yeux.

« Ka... Kara ?! » s’exclama-t-elle.

Kara était une lycéenne. Elle faisait plus vieille que son âge, et était relativement discrète. Elle venait d’arriver au lycée depuis quelques semaines, où elle portait généralement une queue-de-cheval. En revanche, cette cape rouge, ce justaucorps bleu, ce « S » brodé sur sa poitrine...

« Tu... Tu es Supergirl ?! Oh la vache, je sens que je vais crever... »

Même Himiko semblait avoir des pouvoirs magiques.

Sérieusement, c’était quoi, ce délire ?!

DC d’Alice Korvander.

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Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 5 lundi 21 avril 2014, 11:50:34

Himiko était encore étonnée de son pouvoir. Depuis quand ses mains s'amusaient à jouer les lampes torches ? Ou alors, les deux bières descendues il y a une heure de cela commençaient à faire effet et elle hallucinait grave. Toutefois, la lycéenne n'eu pas le loisir de ce questionner d'avantage, car elle sentit un coup de pied dans le dos qui l'étala dans l'herbe et, tout juste eue t-elle le temps de se retourner vivement, qu'une nouvelle femme s'interposa entre elle et l'autre pute. Une blondasse dans une tenue moulante du plus mauvais gout, digne de ces clowns volant qui s'amusaient à sauver la peau du cul de tout ces enfoirés de politiciens. Quoi qu'il en soit, ce fut elle qui se prit le taser, visiblement destiné à Himiko, et la nouvelle arrivante ne broncha pas d'un pouce.

- Mais que... ?! Mais... Mais...

- Foutez le camp tout de suite, bande de minables.

- Va crever, pétasse !


La salope à la tignasse verte avait la rage au ventre, une vraie furie, mais ce ne fut pas suffisant contre la blonde, qui se contenta seulement de renverser les autres avec une bourrasque, puis de soulever cette pute par la gorge, qui s'asphyxia, avant de se retrouver elle aussi à terre, inconsciente. La nouvelle arrivante venait de se débarrasser du groupe restant en à peine dix secondes, montre en main. Clara peina à se relever, alors que Himiko elle, restait sur ses coudes, tout simplement incrédule.

- Ka... Kara ?! Tu... Tu es Supergirl ?! Oh la vache, je sens que je vais crever...

Ce fut au tour de Himiko de froncer les sourcils, le regard braqué dans le dos de Kara. Si elle ne connaissait pas cette lycéenne, elle avait en revanche déjà entendu parlé de tout ces trucs surnaturels et improbables, qui courrait sur Mishima et dont elle ne croyait pas un seul instant. Notamment cette histoire de super héros mutants qui étaient élèves au lycée, toute des filles. C'était quasiment un cran au dessus des magical girls. Himiko avait toujours crachée sur ce genre de racontar, mais le fait est que certains, au moins, semblaient vrais. Puis ses mains brillaient toujours, donc bon.

- Merci d'être passé, super blonde, on était justement en train d'prendre le thé avec nos potes, manquais plus qu'toi. On peut savoir c'qui te retardait ?

A peine sauvée, que le naturel de la lycéenne refaisait aussitôt surface, déversant son venin sur sa "camarade de lycée". Les super héros étaient sensés veiller sur les autres non ? Heureusement qu'elles s'étaient rebellées, sinon super blonde serait arrivée au beau milieu d'un double viol.

- Et au fait, t'as p't'être une explication sur ça ?

Elle lui montra ses mains, qui brillaient toujours d'une lumière bleu. Toutefois, celle-ci disparut au moment ou le soleil disparaissait derrière l'horizon, les lampadaires du parc s'allumant alors d'une lumière jaune.

- Ah, marche plus... Pouvoir de merde, oui ! Putin d'soirée, ça m'a trop saoulé c't'histoire ! Clara, on s'revois demain, moi j'rentre chez mes vieux. Ciao !

Elle adressa un signe de la main à son amie, sans s'intéresser plus que ça à Supergirl, et pris la direction de la résidence de sa famille d'accueil. Elle aurait peut être pu s'attarder plus longtemps auprès de Clara, mais ce serrait rester plus longtemps à coté de la blonde, et, quelque part, elle lui en voulait d'avoir mit autant de temps pour leur venir en aide... Comme elle en voulait au mutant en général, de ne jamais être venus sauver ses parents ou arrêter les Yakuza. Sans même se douter qu'elle pouvait être suivit à distance, elle fini par arriver et entra "chez elle", où son père adoptif l'attendait de pied ferme, sa soumise de femme occupée à faire la vaisselle.

- Alors petite trainée, c'est à cette heure-ci que tu rentre ?

- Oh, désolée, j'ai été agressée dans la rue et ait faillit me faire violer !


La claque qui suivit résonna longtemps dans l'entrée, et Himiko en fut légèrement sonnée. Ce n'était jamais que la seconde de la soirée après tout.

- Arrête de mentir petite salope, c'est pas bon pour ta santé. Tu sais ce que je pense ? Je pense que c'est toi qui a agresser d'honnêtes personnes avec l'autre trainée qui te colle aux basques. Je te préviens, si tu n'entre pas dans le rang rapidement, tu dégage d'ici. Tu pourra crever la gueule ouverte et les cuisses écartées sur le trottoir que j'en aurais rien à foutre.

- Tu l'fras pas, j'te rapporte trop d'fric pour que tu m'jette dehors.


Nouvelle claque sur l'autre joue, après quoi il prit la lycéenne par la gorge et la plaqua contre le mur de l'entrée.

- N'en sois pas si sûre, petite effrontée ! Demain, je rappelle ton putain de foyer et je t'échange contre une gamine plus docile que toi, ça m'ferra des vacances ! Maintenant, file dans ta piaule !

Il la relâcha et Himiko ne se fit pas prier pour mettre le plus de distance possible entre ce taré et elle, s'enfermant à clé dans sa chambre, histoire qu'il ne prenne pas l'envie à ce type de lui rendre une petite visite nocturne.

- Cette fille finira comme ces vieux, une balle entre les yeux, marmonna t-il pour lui même, pelotant grassement les fesses de sa femme, celle-si se laissant faire sans rien dire.

Dans sa chambre, qui ne comprenant qu'un lit, un bureau et une armoire, Himiko était recroquevillée sur son lit, les bras autour des jambes, et pleurait doucement.

- Papa, maman... Putain, si vous saviez comme vous m'anquez... Monde de merde...

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 6 mardi 22 avril 2014, 02:27:41

Supergirl était intervenue le plus vite possible. Depuis qu’elle s’était rapprochée du SHIELD, l’organisme avait décidé de faciliter l’insertion sociale de la Kryptonienne, en la faisant passer pour une lycéenne. L’insertion n’était sans doute pas la meilleure qui soit, mais le SHIELD savait aussi que Mishima était un lycée instable et imprévisible. Avoir Supergirl dans le lot, c’était un gage de sécurité et de fiabilité. Pendant les quelques semaines où elle avait été là, la jeune femme avait déjà cassé la figure de quelques caïds, et avait manqué arracher le bras de quelqu’un qui avait voulu la violer dans les toilettes. La Kryptonienne avait rapidement pu réaliser combien les relations sexuelles étaient encouragées dans le lycée, confirmant tous les scandales judiciaires qui avaient égayé la vie du lycée, et toutes les rumeurs circulant dessus. Kara avait entendu parler d’une professeur de biologie disposant de tentacules sexuels, ou encore de sectes sexuelles existant dans les profondeurs du lycée, voire d’esclaves sexuelles dans les souterrains... Supergirl ignorait si tout cela était vrai ou non, et elle était encore trop récente au lycée pour pouvoir se faire une idée.

Sa dernière réelle rencontre en date avait été avec une lycéenne assez curieuse, Mélinda Warren. Une belle femme aux cheveux châtains, très longs, très bien coiffés, avec de magnifiques yeux verts. Plutôt discrète, Kara, qui était officiellement une jeune adolescente originaire des Etats-Unis, n’avaient pas très bien compris l’engouement de la petite femme pour elle, et s’était montrée relativement polie. Son insertion se passait donc plutôt bien... Elle n’était pas encore morte, mais elle avait le sentiment que les choses risquaient maintenant de se compliquer.

Kara était intervenue quand elle avait entendu les femmes hurler. Elle se tenait alors en hauteur, patrouillant dans les airs, quand ses oreilles avaient capté les hurlements des femmes. Kara avait fondu à toute allure, atteignant la zone concernée en une myriade de secondes. Neutraliser cette bande de loubards ne posa aucune difficulté, et elle comprit assez rapidement qu’on avait voulu les battre, les voler, ou, pire encore, les violer. Supergirl n’arrivait toujours pas à comprendre ça...Toute une bande contre deux lycéens... Quoique... À y regarder plus près, Kara vit que le garçon avec les mains en feu étaient... Une fille ! Elle ne l’aurait pas cru, car elle portait un uniforme scolaire de garçon, et ne semblait guère contente de la voir. Elle lui reprochait d’être intervenue trop lentement, et Kara était partagée entre deux sentiments.

D’un côté, il y avait cette fille aux cheveux roses qu’elle ne connaissait pas, mais qui, elle, la connaissait. De l’autre, il y avait cette femme travestie en homme, qui avait des poings qui brillaient, et qui était visiblement une mutante.

« Ah, marche plus... Pouvoir de merde, oui ! Putain d'soirée, ça m'a trop saoulé c't'histoire ! Clara, on s'revois demain, moi j'rentre chez mes vieux. Ciao ! »

Et, sur ce, la femme se mit à courir à toute allure, laissant une Supergirl pantoise. La dénommée Clara semblait également interdite, et se redressa lentement.

« Mais... Himiko ? Himiko ! Himiko !! »

Elle la poursuivit en vain, et s’arrêta un peu, puis grommela, avant de se retourner vers Masato, et de lui donner des coups de pied.

« Connard ! Connard ! Enculé d’enfoiré ! Connard ! »

Elle lui cracha dessus. Supergirl hésita. Elle ne voulait pas que son identité secrète soit connue, et, fort heureusement, elle ignorait que la seule personne à qui Clara en parlerait serait justement une femme qui avait tout intérêt à éviter de se rapprocher du SHIELD : une vampire esclavagiste. Supergirl lui conseilla d’appeler la police, et s’envola, poursuivant la mystérieuse mutante.

« Hey ! s’époumona Clara. Lâcheuses ! Salopes lesbiennes ! Non mais oh, revenez, merde ! »

Kara n’eut aucune difficulté à suivre la mystérieuse femme, et se posa sur son toit, discrètement, utilisant sa super-ouïe pour entendre. Elle entendit alors l’engueulade entre la femme travestie en homme et son père, qui la gifla à plusieurs reprises. La jeune fille se déplaça ensuite rapidement, s’enfermant dans sa chambre. Kara utilisa également sa vision spéciale pour voir à travers la matière. Elle comprit qu’il s’agissait d’une famille d’accueil, et que les parents adoptifs de l’adolescente n’aimaient pas cette dernière. Elle vit l’homme peloter les fesses de cette femme, son sexe en érection tapant ensuite contre son cul. Elle restait silencieuse, et vit Himiko aller dans sa chambre, pour se mettre à pleurer.

« Papa, maman... Putain, si vous saviez comme vous m'anquez... Monde de merde... » maugréa-t-elle.

Kara resta silencieuse, sans rien dire. Elle réfléchissait, et finit par avoir une stratégie. Elle serait risquée, mais c’était sa meilleure chance. Visiblement, la femme avait un gros chagrin, et son agressivité naturelle dissimulait sa souffrance. Ses parents étaient morts, et ça, Kara pouvait le comprendre. Il fallait juste qu’elle ait l’occasion d’en parler à Himiko.

Pour ça, Kara se laissa descendre, et arriva près de sa fenêtre, puis tapa à cette dernière.

« Tu veux bien m’ouvrir, s’il-te-plaît ? J’aimerais te parler... D’orpheline à orpheline » précisa-t-elle.

Elle espérait surtout que l’agressivité de la femme ne jaillirait pas, mais Kara misait sur le fait de l’avoir surprise en pleine intimité pour que l’hostilité naturelle de la jeune femme s’atténue.

DC d’Alice Korvander.

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Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 7 mardi 22 avril 2014, 09:48:28

Tout en pleurant, Himiko se remémora la mort de ses parents, la façon dont ils avait été égorgés sous ses yeux, après que ça mère et elle aient été violées sous ceux de son père. Durant deux longues heures, les Yakuza s'étaient perdus dans son fondement, son vagin et sa gorge, tirant sur ses tétons et la giflant volontiers en riant grassement. Après tout ceci, ils avaient embarqués la jeune fille, sans doute dans l'optique de la rééduquer et d'en faire une prostituée, Mais Himiko s'était rebellée et avait terminée inconsciente dans une benne à ordure. Mais c'était seulement après qu'elle avait réellement hais le monde.

Les meurtriers bénéficiaient de la protection du maire de la ville, corrompu jusqu'à la moelle et, dans l'optique d'obtenir facilement le prochain mandat, avait modifié la scène de crime, les preuves et les témoignages de l'affaire, avec l'aide d'un juge généreusement payé. Ses parents, endettés par la mafia, étaient devenus de vils cambrioleurs, qui s'étaient fait interpeller par les forces de l'ordre dans une bijouterie, et avait été descendu lorsque ces derniers avaient tentés de fuir. Tout était faux dans cette histoire, que ce soit les vitre brisés ou les témoignages de passants, et l'opinion public ne voyait pas les Inaba comme victimes des Yakuza, mais comme des criminels avec un lourd passif. C'était aussi pour cela que les familles d'accueils et les foyers ayant recueillit Himiko s'étaient toujours montré aussi peu démonstratif avec la jeune fille lorsqu'il s'agissait d'amour. Celle-ci avait passée sa préadolescence et son adolescence dans un environnement de mépris et de violence, il n'était donc pas étonnant qu'elle se montre si haineuse envers la société, qui salissait son nom et sa famille en permanence.

Tout à son chagrin et à sa colère, Himiko ne vit pas Supergirl à sa fenêtre, et sursauta donc lorsque celle-ci lui parla à travers la vitre.

- Tu veux bien m’ouvrir, s’il-te-plaît ? J’aimerais te parler... D’orpheline à orpheline.

Himiko hésita d'abord à crier, mais cela allait alerter son cher père, ce qui lui donnerait un excellent prétexte pour la battre et passer enfin à l'acte et la violer pour de bon, d'autant que Kara en profiterait sans doute pour s'envoler et ainsi ne pas être repérée. Elle pourrait aussi lui répondre de foutre le can, mais cela risquait de rester sans effets. Ne restait donc plus qu'à ouvrir à cette chieuse de super blonde, qui croyait utile de s'insimmiser dans sa vie privée.

- J'peux savoir d'où tu m'suis comme ça ? Le phone, ça existe pas sur Mars ?

La lycéenne lui ouvrit donc, avant de se caser contre le bureau, bras croisés.

- De quoi tu veux m'causer ? Et gaffe à pas parler trop fort, si tu veux pas qu'mon putain d'vieux rapplique.

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 8 mercredi 23 avril 2014, 02:06:22

Il était, à vrai dire, très peu probable qu’Himiko lui ouvre. Si quelqu’un venait frapper à votre fenêtre alors qu’il était en train de voler, lui ouvririez-vous ? Kara savait que les Terriens étaient par nature méfiants, et, vu le monde dans lequel ils vivaient, elle ne pouvait pas vraiment leur jeter la pierre. Elle vit Himiko inspirer, comme pour hurler, afin de subitement se calmer... Il n’était pas difficile de comprendre qu’elle ne voulait pas alerter son père, qui devait être en train de besogner sa mère, et qui n’aurait sûrement pas aimé que sa « fille » adoptive vienne encore lui casser les oreilles en braillant. C’est probablement ce qui motiva Himiko à ouvrir la fenêtre, tout en se permettant une petite remarque caractéristique. Supergirl se contenta de la remercier, et pénétra à l’intérieur de la chambre.

Elle savait qu’il était très impoli, chez les Japonais, d’entrer sans se déchausser. Et elle savait que le Japon était très à cheval sur la politesse, mais elle se disait qu’Himiko devait s’en foutre. Elle n’était pas spécialement polie, et Kara comprenait ses raisons. Elle alla s’adosser contre le bureau, et semblait visiblement mécontente de la présence de Kara. N’ayant pas été invitée à s’asseoir, cette dernière choisit de rester debout.

« De quoi tu veux m'causer ? grogna la femme. Et gaffe à pas parler trop fort, si tu veux pas qu'mon putain d'vieux rapplique. »

Kara sourit brièvement, et haussa les épaules :

« J’ai affronté un jour un tyran mégalomane qui voulait réécrire l’Univers à son image. Je pense que je peux gérer un type colérique. »

Elle essayait de détendre l’atmosphère, mais elle avait le sentiment que sa blague était tombée à l’eau... Peu importe, l’humour terrien lui avait toujours été inconnu. Kara en profita pour observer un peu la chambre, et comprit vite qu’il s’agissait là de l’antre d’une femme qui était mal dans sa peau, et qui avait la haine.

« Et je ne viens pas de Mars, mais de Krypton, ce qui fait donc de moi... Une Kryptonienne. Mon monde natal n’existe plus. Il a été intégralement détruit par la folie de mes contemporains. On peut donc dire que je suis une réfugiée... Et tu peux m’appeler Kara. »

Kara estimait nécessaire de se présenter un peu. En réalité, elle ignorait comment aborder cette femme. Elle savait que lui dire qu’elle l’avait vu pleurer, et qu’elle était désolée pour la mort de ses parents, serait la pire des choses. Elle avait noté que, un peu comme les Kryptoniens, les Terriens se refusaient à admettre leur souffrance, et, quand ils étaient pris sur le fait, se réfugiaient derrière un mur d’agressivité et d’hostilité.

« Je voulais te parler pour te dire que je suis désolée d’être intervenue aussi lentement, Himiko... Et aussi parce que je crois que tu as des pouvoirs spéciaux... »

Elle parlait lentement, prenant son temps. Kara savait que le SHIELD était un organisme qui essayait de regrouper les mutants, ce qui était aussi rassurant qu’inquiétant. Inquiétant, car, là d’où venait Kara elle avait connu une organisation globalement similaire au SHIELD, la Ligue des Justiciers, qui avait fini par acquérir une telle puissance qu’elle avait pu imposer sur le monde un système dictatorial extrêmement répressif et liberticide, fondé sur la paranoïa de Kal-El, son cousin. En réalité, si Himiko avait été dans une famille aimante, Kara ne se serait certainement pas venue la voir en personne, mais, vu son père adoptif, elle ne voulait pas que, avec l’éveil de ce pouvoir, sous une crise subite de colère, Himiko ne se mette à faire quelque chose de regrettable.

Mieux vaut prévenir que guérir, en somme.

DC d’Alice Korvander.

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Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 9 mercredi 23 avril 2014, 15:21:47

Bien malgré elle et avec regret, Himiko était en quelque sorte piégée dans sa chambre avec une mutante qui, comble du malheur, ce voulait drôle, et lui racontait sa live. Comme si la lycéenne avait besoin de ça.

- J’ai affronté un jour un tyran mégalomane qui voulait réécrire l’Univers à son image. Je pense que je peux gérer un type colérique.

La japonaise haussa un sourcil. Sérieusement, c'était quoi cet humour à deux balles ? Puis son "cher papa" n'était pas un simple type colérique, mais un taré machiste qui considérait déjà sa femme comme sa chose. Celle-ci n'était pas stérile, mais lui, ne voulait pas être le père d'un gosse sur lequel il ne pourrait pas influencer le sexe. Ce qui était l'avantage de l'adoption. Cependant, avec Himiko, il avait tiré un mauvais numéro et, au lieu de tomber sur une jeune fille docile et soumise, avait eu une rebelle qu'il ne parvenait pas a dresser. En fait, il voyait l'adoption comme un achat de bien, sur lequel il aurait tout pouvoir. Ça menace de la renvoyer au foyer était bien réelle, sous entendu, si elle ne lui obéissait pas plus que cela. Himiko pour ça part, n'en avait juste rien à foutre. Ce n'était pas comme si elle changeait de famille d'accueil tout les mois depuis près de six ans.

- Et je ne viens pas de Mars, mais de Krypton, ce qui fait donc de moi... Une Kryptonienne. Mon monde natal n’existe plus. Il a été intégralement détruit par la folie de mes contemporains. On peut donc dire que je suis une réfugiée... Et tu peux m’appeler Kara.

- J'compatis, mais t'a pas d'bol. T'as juste posée ton cul sur un monde de merde. Sérieux, y'avait pas de meilleures planètes que celle-là dans l'secteur ?


Après tout, entre les guerres à n'en plus finir et l'épuisement incessantes des ressources dans les sol, sans parler de la pollution, la Terre allait bien finir un jour par exploser elle aussi. Himiko n'était pas dupe, si Kara l'avait poursuivie jusqu'a sa chambre, ce n'était sans doute pas pour tchater sur la pluie et le beau temps, ou pour la saouler avec sa vie de petite mutante orpheline. Heureusement pour ses nerfs, celle-ci fini par entrer dans le vif du sujet.

- Je voulais te parler pour te dire que je suis désolée d’être intervenue aussi lentement, Himiko... Et aussi parce que je crois que tu as des pouvoirs spéciaux...

- Ah... V'là donc la raison d'ta présence dans ma piaule... Parlons-en, d'mon putain d'pouvoir, justement.


Himiko décroisa les bras et tendit ses mains devant elle, paumes ouverte vers le haut... Sans que rien ne se passe, si ce n'est lui donner un air parfaitement crétin, selon elle.

- Comme tu l'vois, mon pouvoir de merde est tellement utile, que j'peux même pas l'activer quand j'le souhaite. Mon vieux pourrait venir me foutre une dérouiller, que j'pourrais rien y faire. De fait, comment un pouvoir aussi merdique, pourrait intéresser une super alien comme toi ? A part pour éclairer la cave, à l'occase ?

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 10 vendredi 25 avril 2014, 01:53:30

« Comme tu l'vois, mon pouvoir de merde est tellement utile, que j'peux même pas l'activer quand j'le souhaite. Mon vieux pourrait venir me foutre une dérouillée que j'pourrais rien y faire. De fait, comment un pouvoir aussi merdique, pourrait intéresser une super alien comme toi ? A part pour éclairer la cave, à l'occase ? »

Kara cligna lentement des yeux. Il ne se passait effectivement rien. Le plus probable était qu’Himiko ne contrôle pas son pouvoir, ce qui expliquait pourquoi elle semblait être si surprise. La Kryptonienne réfléchit légèrement, hésitant sur ce qu’il fallait dire ou pas. La culture du secret n’était pas la sienne, et elle estimait qu’il n’y avait rien de mal à informer les gens de ce qui se passait, ou de leur indiquer comment les aider. Supergirl aurait bien aimé prendre Himiko dans ses bras, mais quelque chose lui disait que la jeune femme se refuserait à elle si Kara se montrait un peu trop tactile. Par ailleurs, elle était aussi surprise d’apprendre qu’Himiko se faisait battre. Elle avait déjà pu tomber sur des parents battant leurs enfants, et se souvenait ainsi d’une fois où, alors qu’elle volait dans le ciel, elle avait entendu un garçon pleurer. Sa mère, une dépressive, éteignait sur son dos ses cigarettes, et le giflait quand il osait parler. C’était une intégriste religieuse, qui avait eu un enfant suite à un viol, et qui, voyant en l’avortement quelque chose d’antichrétien, avait choisi de l’éduquer. Malheureusement, l’enfant avait les yeux de son père, et, à chaque fois qu’elle le voyait, elle revoyait son violeur. Elle avait été incapable d’aimer cet enfant, et l’avait ainsi torturé, jusqu’à ce que Kara finisse par intervenir, et ne choisisse d’amener l’enfant auprès des services sociaux.

Visiblement, Himiko n’était guère différente de cet enfant au dos martyrisé par les traces des cigarettes. Kara réfléchit un peu, et finit par lui répondre :

« Je ne laisserais pas ton père te battre, Himiko. J’abhorre la violence gratuite, et crois bien que je veillerais sur toi. Si tu veux partir de cette maison, je peux t’y aider. Je connais des gens, Himiko, des gens hauts placés qui peuvent veiller sur toi, et t’aider. »

Elle ignorait ce qui était arrivé à cette jeune femme, et, malgré toute la méfiance que Kara ressentait envers le SHIELD, elle voyait cet organisme comme un « mal nécessaire ».

« Tu n’es pas toute seule, Himiko. Je peux t’aider à aller porter plainte pour les mauvais traitements que tu subis, et à te débarrasser de ton père, afin d’avoir des personnes qui t’aimeront et chercheront à prendre soin de toi. »

Supergirl voulait avoir foi en le système qu’elle défendait. Les parents n’avaient pas le droit d’abuser de leurs enfants, et, si on pouvait reprocher à la justice sa lenteur, en ce qui concerne le sort des mineurs battus, elle pouvait ici faire preuve d’une terrifiante célérité. Aux yeux de la loi japonaise, Himiko restait une enfant mineure, et prouver qu’elle était battue ne devrait pas être trop difficile. Cependant, il y avait un tel réservoir de rage et de méfiance dans cette femme qu’il était difficile de l’aider, ou de savoir par où commencer. Elle devait voir les autres comme des manipulateurs ne cherchant qu’à abuser d’elle. Son esprit était aussi fermé qu’une forteresse, mais Kara pensait connaître suffisamment les humains pour savoir que son agressivité naturelle ne faisait que dissimuler sa souffrance. La question d’Himiko illustrait d’ailleurs très bien son point de vue : elle pensait que Supergirl ne s’intéressait à elle que parce qu’elle avait des pouvoirs spéciaux susceptibles de l’intéresser. Autrement dit, la générosité de la Kryptonienne était conditionnée à l’intérêt qu’elle était susceptible de ressentir pour ça.

C’est en prenant conscience de ce fait que Kara s’empressa rapidement de préciser quelques points :

« Et ne crois pas que j’agis ainsi parce que tu as des pouvoirs. J’ai déjà aidé des enfants victimes de maltraitance. Il y avait cette mère qui battait son enfant parce qu’il était le fruit d’un viol... Cet enfant n’avait aucun pouvoir particulier, aucune caractéristique spéciale, mais je n’ai pas hésité à le tenir dans mes bras, et à l’emmener à l’hôpital, puis à demander aux services sociaux d’agir. Il est maintenant dans une famille d’accueil, et, s’il n’est pas vraiment un enfant très sage, j’ai envie de croire qu’il s’en sort bien. »

Elle savait qu’elle allait devoir préciser ses motivations, et poursuivit :

« Krypton, mon monde natal, a été ravagé par la folie de mes contemporains, par leur exploitation massive des ressources, par la guerre qui faisait rage. La Terre est l’une des plus belles planètes de la galaxie, Himiko, et je veux la protéger... Non seulement contre les menaces externes qui pèsent sur elle, mais aussi contre les menaces internes. Je ne veux pas que les Terriens refassent les mêmes erreurs que les Kryptoniens, et je ne supporte pas l’injustice. Quand on a de tels pouvoirs, il faut s’en servir pour aider au mieux les autres, tu ne crois pas ? Tous les Terriens ne sont pas des monstres sans cœur et insensibles. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 11 dimanche 27 avril 2014, 18:55:22

- Je ne laisserais pas ton père te battre, Himiko. J’abhorre la violence gratuite, et crois bien que je veillerais sur toi. Si tu veux partir de cette maison, je peux t’y aider. Je connais des gens, Himiko, des gens hauts placés qui peuvent veiller sur toi, et t’aider.

Himiko roula des yeux au ciel. Les gens hauts placés, elle pouvait bien se les foutre au cul, vu l'expérience qu'elle en avait. Si le maire de la ville n'avait pas été aussi corrompu par le fric, la lycéenne ne serait sans doute pas dans cette situation. Puis elle ne considérait pas ce tocard comme un père, plutôt crever.

- Tu n’es pas toute seule, Himiko. Je peux t’aider à aller porter plainte pour les mauvais traitements que tu subis, et à te débarrasser de ton père, afin d’avoir des personnes qui t’aimeront et chercheront à prendre soin de toi.

- Alors primo, c'type n'est qu'mon soixantième ou soixante-dixième père adoptif en l'espace de cinq ans, et ce n'serra sans doute pas l'dernier. Ensuite, que j'porte plainte ou non n'y changera rien. La pourriture d'société à décidée que j'serais une paria toute ma live et m'traite en conséquence. Enfin, j'préfère crever plutôt qu'faire confiance aux "hauts placés", vu qu'c'est à cause de ces putains d'enfoirés corrompus jusqu'à l'os, que j'suis traitée comme une sous-merde.


Himiko était hargneuse, ce n'était pas peu dire. Et même si cette super blonde prenait sa défense, la brune la trouvait au contraire, bien naïve. Après tout, accorder sa confiance aux dirigeants, en était une belle preuve. Kara repartit ensuite dans un long blablatage, lui expliquant qu'elle aidait des enfants dans la même situation qu'elle et qu'elle voulait protéger la Terre. Peine perdue, autant tenter d'éradiquer les nuisibles en leur soufflant dessus, ça reviendrait au même.

- Quand on a de tels pouvoirs, il faut s’en servir pour aider au mieux les autres, tu ne crois pas ? Tous les Terriens ne sont pas des monstres sans cœur et insensibles.

Pour le coup, Himiko vit rouge et sa voix monta d'un ton, sans se préoccuper de savoir si son père allait entendre ou non, ce qui finirait malgré elle par arriver.

- Ah oui ? S'cuse moi, jusqu'à maintenant, je n'ai vue que ça. Tout cas, d'puis que la populace crois qu'mes vieux étaient de dangereux criminelles. Ouais, t'as bien entendue. Mes vieux endettés et assassinés par ces putains de Yakuza étaient, "officiellement", des voleurs et des assassins, interpelés par les flics et abattus au cours d'l'arrestation. Mon viol et celui d'ma mère, l'tabassage de mon père, l'égorgement, tout est passé sous silence et tout m'a été arraché par ces enfoirés. Donc tes "gens hauts placés", TU PEUX T'LES FOUTRE DANS TON PUTAIN D'CUL !!!

Il y'eu du remue ménage en bas. Visiblement, le père adoptif de Himiko en avait plus qu'assez d'entendre "sa fille" beugler sur il ne savait quoi ou qui, et semblait avoir envie de lui faire passer la leçon à coups de batte de base-ball. Mais ça, Himiko n'en savais encore rien.

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 12 mercredi 30 avril 2014, 02:19:21

*Les êtres humains ne sont pas dignes de confiance, Kara. Ne crois-tu donc pas que j’ai hésité avant de prendre de telles mesures ? Ils sont comme des enfants, naturellement appelés à faire le mal et à s’entre-déchirer. Pendant longtemps, j’ai cru qu’ils seraient naturellement appelés à prendre les bonnes décisions. J’ai voulu leur faire confiance, les protéger des menaces qui risquaient de les détruire... Mais comment protéger quelqu’un de soi-même ? Que signifie la liberté, si elle autorise tant d’injustice ?*

Devant la tirade haineuse d’Himiko, Kara repensait à ce que son cousin lui avait dit, jadis, pour justifier ses actes. Elle se sentit un peu troublée, ne sachant pas quoi dire. Himiko avait été broyée par le système, c’était évident, et, pour s’en sortir, pour ne pas se suicider, elle s’était forgée une carapace de haine et de colère. Elle aurait été l’exemple parfait que Kal-El aurait brandi devant elle pour justifier ses actes, ce qui, à chaque fois, mettait Kara dans une situation embarrassante. Elle savait que ce que Kal-El faisait était mal, elle en avait l’intime conviction, mais elle peinait à trouver des arguments convaincants. Elle était triste pour elle, et, alors qu’Himiko était en train de finir à la haranguer, et à se mettre à hurler, l’ouïe fine de Supergirl surprit des bruits en contrebas.

« Putain, mais qu’est-ce qu’elle a encore à gueuler, cette pute ?! »

Le père adoptif d’Himiko poussa sa femme, son sexe à l’air, et le remit en place. Sa femme n’osa rien dire devant l’agressivité de l’homme, et il s’avança alors, récupérant la batte de base-ball dont il se servait pour accueillir les éventuels visiteurs. Sa femme ne dirait rien, car elle ne voulait pas se faire battre à nouveau, et, en un sens, elle préférait que ce soit Himiko qui se fasse battre, plutôt qu’elle. Quand son mari avait voulu obtenir cette petite, elle avait été contre, mais, quand elle avait osé le dire, il l’avait roué de coups avec son ceinturon, en disant qu’une femme se devait d’aller dans le sens de son mari. Elle n’avait jamais aimé Himiko, sa manie de s’habiller en homme, de se travestir, de se cacher... Et puis, avec tout ce qu’on disait sur elle... Non, elle ne l’aimait pas. Elle aurait préféré avoir une belle petite fille sage et obéissante, qui ne chercherait pas à se faire passer pour un homme. Malheureusement, elle était inféconde, frigide... Quand son mari lui faisait l’amour, elle était incapable d’avoir des enfants, ce qui, généralement, amenait l’homme à la battre. Elle n’avait jamais compris pourquoi les gens adoraient tant voir les films pornographiques ou parler de sexe, car elle-même n’avait jamais réussi à éprouver autre chose que la douleur quand son époux lui faisait l’amour. Elle y consentait, car elle savait que cette souffrance était nécessaire pour avoir un enfant, mais elle n’en avait jamais eu... Ce qui était donc une raison naturelle pour que son époux la punisse, car elle était une mauvaise épouse, incapable de satisfaire à ses obligations matrimoniales. Et Himiko... Et bien, Himiko était juste une petite peste qui ne leur apportait que du malheur... Et il y avait encore autre chose... Quelque chose qu’elle se refusait à admettre... C’est qu’elle était jalouse de la beauté de cette femme qui s’habillait en homme, mais ça, ça, elle ne le dirait jamais.

La batte de base-ball était dans sa chambre, et il s’en saisit en grognant, avant de monter les escaliers.

« Himiko, j’te jure que tu vas fermer ta gueule, cette fois ! J’en ai plein le cul de toi, salope ! »

Kara se mordilla les lèvres, en comprenant que la situation allait se compliquer. Elle ne pouvait pas partir et laisser cette femme seule, mais elle ne pouvait pas non plus se battre contre cet homme... Même si c’était un salopard, il y avait des risques qu’on lui reproche d’avoir commis une violation de domicile, tandis que lui pourrait tout à fait nier avoir hurlé sur sa fille. Il prétendrait qu’il avait juste cherché à la protéger d’une dangereuse déséquilibrée. Il s’avançait rapidement vers la porte, et tenta de l’ouvrir... Pour constater qu’elle était fermée.

« Ouvre ! Ouvre cette porte tout de suite, PÉTASSE ! Tu vas m’ouvrir, BORDEL ?! Ouvre, salope, OUVRE !! »

Il tirait dessus, faisant trembler la porte, et réussit à crocheter la serrure. La porte s’ouvrit en grand, et il se voyait déjà bander en fracassant sa batte sur sa tête, puis sur son dos. Pour lui, il y avait bien longtemps que cette gosse mal élevée aurait mérité une bonne petite correction, ce que son père, respectable homme, désignait sous le terme de conversation ent’quat’zyeux quand il s’agissait de corriger sa femme parce que le poisson était trop cuit, ou qu’elle avait un pli à sa robe. La vie, c’est une question de principes, fiston, tu saisis ? T’es l’homme de la maison, il faut que tu comprennes ça. Un homme heureux est un homme ordonné, et l’ordonnancement d’une vie, ça commence par son foyer. Il était temps qu’il ordonne son foyer, qu’il ait une petite conversation ent’quat’zyeux entre lui et Himiko, mais...

La chambre était vide, et la fenêtre était ouverte. Il grommela en constatant qu’elle avait du s’enfuir en sautant par la fenêtre. Il hurla alors en se postant à cette dernière.

« Où que tu sois, SALE PUTE, j’veux plus revoir ta sale gueule chez moi !! Tu m’as bien compris, salope ?! NE REFOUS PLUS TON SALE CUL CHEZ MOI !!! »

Himiko n’était pas loin, et elle se tenait en réalité au même point... Juste à une hauteur différente. Il faisait nuit, dehors, ou presque... Le crépuscule venait de passer, et l’obscurité commençait à noircir le ciel, et la jeune femme était entre les bras de Supergirl, flottant dans les airs, sa maison paraissant minuscule d’ici. Sa tête était près des seins de Kara, qui la maintenait contre elle.

« Tu peux compter sur moi, Himiko, je te l’ai dit. Je ne laisserais plus jamais ce sale type poser la main sur toi... Lui, ou n’importe qui d’autre. Et, crois-moi, ce ne sont pas quelques Yakuzas qui peuvent me faire peur. »

DC d’Alice Korvander.

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Inaba Himiko

Humain(e)

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 13 dimanche 04 mai 2014, 12:23:55

La hargne de Himiko venait d'atteindre un point culminant, qui l'avait amenée à hurler sur la super-héroïne. Cette blondasse qui s'immisçait dans sa vie pour lui faire des leçons de morale sur la société et l'humanité, comme si elle croyait en elle... Foutaises, elle devait être vachement naïve, l'alien. Malheureusement, la lycéenne avait complètement oubliée la présence du seul homme présent dans cette maison, et celui-ci se rappela vite à elle, lorsqu'il monta les escaliers.

- Himiko, j’te jure que tu vas fermer ta gueule, cette fois ! J’en ai plein le cul de toi, salope ! Ouvre ! Ouvre cette porte tout de suite, PÉTASSE ! Tu vas m’ouvrir, BORDEL ?! Ouvre, salope, OUVRE !!

Le bruit de son père adoptif cherchant à forcer la porte, la ramena rapidement sur terre, et son masque vola en éclat. Elle ne voulait pas, mais bien malgré elle, Himiko avait laisser une peur franche s'afficher sur son visage. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait battre, ayant déjà subis des coups dans d'autres familles d'accueils, mais les services sociaux n'avaient jamais rien fait pour elle, malgré les quelques stigmates qui couvraient encore son corps. Et chaque fois qu'elle se faisait battre, elle revoyait cette scène de violence, lorsqu'elle n'était âgée que de 11 ans. De fait, lorsque l'homme déverrouilla la porte, la jeune fille tremblait comme une feuille... Mais à peine eu t-elle le temps de fermer les yeux, qu'elle se sentie soulever par une force surhumaine...

- Où que tu sois, SALE PUTE, j’veux plus revoir ta sale gueule chez moi !! Tu m’as bien compris, salope ?! NE REFOUS PLUS TON SALE CUL CHEZ MOI !!!

Son père avait beau hurler, sa voix lui senblait bien lointaine. Intriguée, Himiko rouvrit alors les yeux... pour s'apercevoir qu'elle était suspendue dans le vide, maintenue uniquement par une puissante étreinte.

- Tu peux compter sur moi, Himiko, je te l’ai dit. Je ne laisserais plus jamais ce sale type poser la main sur toi... Lui, ou n’importe qui d’autre. Et, crois-moi, ce ne sont pas quelques Yakuzas qui peuvent me faire peur.

Himiko tremblait comme une feuille, et ce n'était pas à cause de la fraicheur de la nuit. Ses tremblements étaient incontrôlables et une sueur froide coulait le long de sa nuque. Des larmes se mirent à couler bien malgré elle, alors qu'Himiko se voyait encore ruée de coup avec une batte de base-ball en métal et il lui fallut plusieurs minutes, avant de serrer les bras de l'extra-terrestre en repliant les siens dessus... La jeune fille venait enfin de prendre conscience que Kara ne plaisantait pas sur ce sujet, elle qui avait choisit de la mettre hors de porté plutôt que de fuir pour ne pas se faire repérer. Contrairement à beaucoup sur cette foutue planète, elle, ne l'avait pas abandonnée...
La voix tremblante, elle lui parla de nouveau.

- J... Jure moi... de ne j-jamais m-me... me laisser t-tomber... J'en ai r-ras le cul... d'être s-s-seule...

Et, enfin, elle pleura pour de bon...
« Modifié: samedi 20 décembre 2014, 17:23:17 par Inaba Himiko »

Supergirl

E.S.P.er

Re : Un grand pouvoir [Inaba Himiko]

Réponse 14 lundi 05 mai 2014, 01:42:18

Les deux femmes flottaient en l’air, et Kara maintenant une Himiko qui était toute tremblante. Elle ne s’était pas trompée : sa rage dissimulait juste sa souffrance et sa peur, et, quand son père adoptif avait menacé de la battre à nouveau, cette peur avait émergé à nouveau, de la plus terrible des manières. Inaba en avait perdu ses moyens, terrorisée à l’idée d’être battue. Kara était partie ave celle, non seulement pour Inaba, mais aussi pour elle. Elle savait qu’elle aurait frappé cet homme si elle l’avait vu en face, car elle ne comprenait pas qu’on puisse faire preuve de tant de cruauté à l’égard des enfants. Elle l’aurait frappé, oui, et elle aurait risqué de le tuer, ou d’avoir des ennuis par la suite. Le mieux était donc d’éviter le combat, et, ainsi, de montrer à cette femme qu’elle pouvait compter sur elle.

Inaba en prit progressivement conscience, et resta blottie contre Kara. La cape rouge de la Kryptonienne flottait contre ses jambes, recouvrant partiellement le corps de la lycéenne, qui restait écrasée contre elle, son visage à hauteur du haut de son torse, près de ses seins. L’une des mains de Kara la maintenait par les cheveux, et, d’une voix tremblante, tiraillée par ses larmes et encore marquée par la peur de son père adoptif, elle parla :

« J... Jure moi... de ne j-jamais m-me... me laisser t-tomber... J'en ai r-ras le cul... d'être s-s-seule... »

Kara n’eut rien à répondre ça, et laissa Himiko pleurer, sans rien dire, se contentant juste de la tenir contre son corps, de lui offrir une épaule solide contre laquelle elle pourrait se laisser aller. La Kryptonienne entreprit tout simplement de lui faire un câlin, serrant ce corps contre le sien, et attendit qu’Himiko finisse par se calmer. Lentement, elle se déplaça, et finit ainsi par rejoindre la baie de Seikusu. Elle s’avança le long de lamer, rejoignant les petits ilots qui entouraient la ville, et qui étaient souvent envahis par les adolescents et les jeunes le soir. Certains les atteignaient à la nage, et d’autres avaient tout simplement des Zodiac. Kara se posa sur le sable, près de quelques palmiers, entendant le roulement paisible de l’eau et des écumes.

Supergirl relâcha délicatement Himiko. Le bout de sa cape heurtait l’eau, et elle lui sourit ensuite, et répondit enfin à sa question :

« Je ne te laisserai jamais tomber, Himiko... À partir de maintenant, je suis ta gardienne. Je te protègerai contre n’importe qui te voulant du mal... Et je te promets que tu ne retourneras plus chez ton père. »

Kara ne pouvait pas l’adopter, bien sûr, mais elle pouvait toujours l’héberger, en attendant que ses amis, au sein du SHIELD, se chargent de régler cette affaire. Vu que le père maltraitait sa fille, il ne devrait pas être trop difficile d’obtenir d’un juge que son autorité parentale à l’égard d’Himiko soit abandonnée, et soit confiée à quelqu’un d’autre. Kara se retourna brièvement, observant la ville s’étalant devant leurs yeux, puis tourna à nouveau la tête vers Himiko.

« Ça te plairait, que je t’héberge chez moi, dis ? À moins que tu aies un autre endroit où tu souhaites dormir... »

DC d’Alice Korvander.

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