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Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !] // ABANDONNE

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Windz

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Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !] // ABANDONNE

dimanche 05 janvier 2014, 03:18:49

La Forêt des Toiles... Windz avait entendu beaucoup de légendes à propos de cette forêt. Il paraîtrait que c'est une forêt malsaine, où tous ceux qui y entrent meurent, ou presque. Elle était supposément très dangereuse. Et beaucoup de choses se racontaient notamment à propos d'araignées. Beaucoup d'araignées. La plupart donc la morsure est mortelle. Beaucoup y sont passés, et presque aucun n'en était revenu. Il semblerait que cette forêt choisisse ses proies. On avait déjà vu deux terranides en ressortir indemne, contrairement à aucun humain. En tout cas, légendes ou pas, mais c'est ce qu'il se racontait dans ce village à quelques kilomètres. Il avait demandé dans quelle direction cette forêt se trouvait, car Windz ne croyait pas aux coïncidences. Même les préjugés les plus ignobles possédait une origine, valable ou non.

Il s'était donc dirigé vers cette Forêt des Toiles. Rien que le nom donné n'inspirait pas confiance. A vrai dire, Windz ne se sentait pas en danger. Il ne craignait pas les morsures d'araignées, ne possédant pas de système sanguin. Et puis, de toute façon, les venins n'attaquent pas les molécules directement sans avoir besoin de réactions moléculaires, ce à quoi Windz était immunisé. Il savait qu'il pourrait facilement se tirer des toiles en cas de besoin en repassant à l'état moléculaire, où alors en gérant le système de "colle" molécule par molécule, en même temps sur toute la surface collée. Et puis, de toute façon, il y allait sous sa forme primaire, donc à l'état moléculaire. Un amas de molécules, semblables à de l'air, pouvait se déplacer n'importe ou. Sauf cas exceptionnel, bien entendu...

Au premier abord, la forêt semblait sombre. Morne, et sans vie. Son premier visage changea rapidement lorsqu'il vit, ça et là, des araignées. Plein d'araignées. De partout. Mais quel était la cause de ce tel rassemblement ? Cela n'était pas naturel. Et il s'y connaissait en nature, après avoir vécu plus d'un siècle à l'écart de toute civilisation... Même dans ce monde, où les règles étaient parfois tordues. Ici, sans que Windz puisse en expliquer la cause, il semblerait que la magie prolifère, bien plus que sur Terre. De plus, Seikusu, la ville ayant le plus de portails menant vers Terra, avait le taux de magie le plus élevé de la planète. Un hasard ? Certainement pas, mais Windz n'en avait pas encore trouvé la cause. Il avait déjà demandé à plusieurs dieux, jusqu'à s'attirer les foudres de celui dont il avait "emprunté" la forme. Depuis, il évitait le monde divin... Et le monde démoniaque ne lui inspirait pas du tout confiance. Il avait esquivé à la plupart des démons majeurs, par ruse ou par fuite, et les démons mineurs qu'il croisait de temps en temps ne lui causaient pas trop de problèmes.

La plupart des araignées ne vivent pas en groupe. Seules très peu d'espèces vivent en groupe, mais il ne pourrait pas y en avoir autant sans intervention extérieure. Impossible. Et pourtant... Windz était persuadé qu'il y avait eu une intervention autre que ces bêtes. De plus, il ne reconnaissait pas cette espèce. Et celle-ci...? Il y a plusieurs espèces d'araignées qui cohabitaient ? De plus en plus étrange. De plus, les toiles étaient tout bonnement énormes ! Elles ne semblaient pas uniquement faites pour attraper des insectes, vu la distance entre les fils, mais plutôt pour... Les mammifères ! Y compris les humains ? Il se demanda pendant un moment à quoi pourrait servir des humains piégés par des araignées. Puis il décida que il aurait la réponse en explorant un peu plus la forêt. La première chose qu'il trouva fut un enclos. En plein milieu de la forêt. Mais... Cette forêt n'était pas supposée être maudite ? Pourquoi... Un enclos tenu par des terranides ? Il n'avait pas de cerveau, mais toute sa conscience en fut retournée. Il devait trouver le fin mot de l'histoire... Les toiles pouvaient servir à attraper ces bêtes pour ensuite nourrir ces terranides, mais pourquoi les araignées les acceptaient-elles ? Pour quelle raison les autres n'en ressortaient pas ?

Il chercha pendant un jour, avant de la trouver. Il s'agissait d'une araignée plus grosse que les autres. Si grosse qu'elle faisait la taille d'un humain. D'une humaine en fait... elle venait de se transformer en... Euh... Un croisement entre une araignée et une humaine. Bipède, elle possédait beaucoup trop de pattes, trop noires et ressemblant trop à des pattes d'araignées pour une humaine normale. De plus, elle possédait d'autres attributs. Des deux races. Il décida de la suivre, et compris que c'était elle qui "dirigeait" cette forêt, et qui prenait soin des terranides. Il comprit sans mal qu'elle avait de la compassion pour eux. Certainement parce qu'elle avait été une ancienne esclave elle aussi. Il existait des "Fermes à Terranides" dans les environs. Elise pouvait faire partie d'une de ces fermes, par erreur, ou alors ancienne terranide elle aussi. Cependant, l'origine de sa transformation restait inconnue. Peut-être un talent caché qui s'est révélé lors de sa fuite... De toute façon, le meilleur moyen de le savoir serait de lui demander directement. Pour cela, il ne fallait pas trop la provoquer. Windz devinait qu'elle se sentait en sécurité dans cette forêt, et que si quelqu'un apparaissait directement à l'intérieur de celle-ci, ce serait d'une part trop visible, et d'une seconde part pourrait être interprété comme une attaque. Or, Windz ne voulait pas attaquer. Il voulait juste des informations. Pour l'instant...

Il sortit de la forêt, et s'écarta de bien 500 mètres de l'orée de la forêt. Il décida de prendre l'apparence de Kazayo, le petit garçon d'une dizaine d'années. Comme d'habitude, 5 secondes à peine pour prendre la forme, et 5 minutes pour prendre la couleur. Pendant les 4 premières minutes, rien. Puis des couleurs, totalement aléatoires, sur tout son corps et ses vêtements. Pour enfin avoir la forme de l'enfant, habillé. Evidemment, les vêtements faisaient partie de Windz. Il n'avait pas la capacité de créer à partir de rien des objets de rien du tout.

Il s'avança dans la forêt, sans crainte aucune. Il se doutait que l'araignée géante serait avertie par les plus petites. Il sifflotait un air entraînant. Il esquivait avec brio toutes les immenses toiles d'araignées, quitte à faire des détours. Il se dirigeait dangereusement vers l'aménagement des terranides. Et pour l'instant, aucune araignée n'avait posé ses pattes sur lui.
« Modifié: jeudi 23 janvier 2014, 08:36:20 par Windz »

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Élise

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 1 lundi 06 janvier 2014, 02:08:18

La Deinopis était juchée entre deux branches d’arbres, attendant que la guêpe se rapproche. Cette araignée était très particulière, et sa particularité ne tenait pas uniquement à son abdomen interminable, ou à ses deux gros yeux globuleux, mais aussi à sa manière de chasser. La chasse, pour une araignée, était très souvent une affaire de discrétion et de patience. L’araignée tissait sa toile dans un coin, et elle attendait patiemment que sa proie s’y rue. Elle revenait ensuite voir ce qu’elle avait attrapé, et dévorait lentement ses proies. La Deinopis, elle, chassait de manière différente. La soie tissée par la Deinopis n’était pas statique et rigide, mais très élastique, très molle, et, quand la proie se rapprochait, elle la jetait sur sa proie, comme un filet de gladiateur. La toile s’entourait autour de la proie, et la Deinopis venait ensuite serrer, jusqu’à étouffer sa proie.

Une technique de chasse très particulière que le petit animal entendait bien faire sur cette guêpe qui se rapprochait d’elle. L’araignée était prête, invisible, tapie dans l’ombre. Cependant, alors qu’elle allait frapper, ses sens l’avertirent d’une autre menace, bien plus grande qu’une guêpe. La Deinopis abandonna l’idée de sa proie en constatant qu’un humain était arrivé. Pour elle, tout ça ne voulait rien dire, mais, en naissant, elle avait appris une chose : face à une grave menace, comme l’humain, il fallait prévenir la Reine. C’était une sorte de réflexe de survie. Elle ignorait si cet humain était une menace ou non, elle n’avait guère les capacités de le savoir, et elle ne se posait même pas la question. Abandonnant la guêpe, la Deinopisse déplaça rapidement, remontant le long du tronc de l’arbre, pour poser ses pattes sur l’épaisse toile qui en parcourait la surface, et s’avança jusqu’à l’un des « nœuds » de toile. Il y avait une multitude d’autres araignées dissimulées dans cette toile, une toile qui recouvrait toute la forêt, ou presque. La créature se déplaça jusqu’au nœud le plus proche, et tapa dessus avec sa patte.

Le nœud remua, et provoqua une vibration qui remonta le long de la toile, filant rapidement. Une vibration sonore qui alla jusqu’au cœur de la forêt, avant de suivre des fils supplémentaires, filant dans des crevasses, disparaissant sous terre, s’enfonçant dans une série de galeries sombres où des araignées massives se promenaient, pour rejoindre une grande pièce principal, une pièce où, assise sur son trône, Élise caressait du doigt l’abdomen velu d’une araignée. Lorsque la Reine perçut les vibrations, elle releva la tête, et l’araignée qu’elle caressait s’écarta rapidement, alors que la femme se relevait.

*Un intrus !*

La Reine n’aimait guère recevoir de visites, et n’en attendait jamais. Ainsi, la visite d’un étranger était toujours, pour elle, une épreuve, car elle se demandait constamment ce qu’il venait faire par ici. Elle savait que sa forêt était une légende locale, ce qui attirait souvent de jeunes fous, qui entreprenaient de se rendre au Village des Toiles, anciennement appelé Pordruix. Cette simple vision suffisait à en faire fuir la plupart, mais celui-là n’était pas passé par le Village.

Élise sortit rapidement de son nid, et suivit le fil, qui l’amena jusqu’au nœud, d’où la Deinopis avait appelé à l’aide.

La Reine se posa sur une branche, en voyant rapidement l’intrus... Et fut quelque peu perturbée en voyant qu’il s’agissait d’un jeune garçon.

*Qu’est-ce que... ?!*

Élise cligna des yeux, étonnée. Qu’est-ce qu’un jeune garçon faisait ici ? Et, surtout, comment avait-il fait pour aller aussi loin, sans se prendre les pieds dans les nombreuses toiles d’araignées disséminées dans la région ? C’était impossible ! Perturbée, Élise hésita quelques secondes, avant de finir par se rapprocher. Elle se laissa tomber au sol, et atterrit élégamment, dans le dos du jeune homme, pliant légèrement les genoux, avant de se redresser, ses yeux rouges luisant brièvement dans l’obscurité de la forêt.

« Que fais-tu ici, jeune garçon ? Te serais-tu perdu pour arriver dans un endroit où les jeunes enfants ne devraient pas aller ? »

DC d’Alice Korvander.

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Windz

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 2 lundi 06 janvier 2014, 05:01:34

Eviter toutes les toiles n'était pas une chose aisée. Pour cela, Windz se servait non seulement de la vision du jeune garçon, mais il avait formé en plus 3 autres yeux invisibles, stationnés au-dessus de sa tête, qui regardaient sur les cotés et en-dessous pour ne pas se faire piéger. Et, pour l'instant, cela fonctionnait plutôt bien.

Il sut bien vite qu'il était repéré. En effet, beaucoup d'araignées se retournaient sur son passage et fixaient le garçonnet. Celui-ci n'essaya même pas de les saluer, car il savait qu'il en aurait eu pour une bonne année. Non, il attendrait qu'on l'accueille. Soit un terranide, soit la dame araignée, ce qui était déjà plus probable. Soit une armée de grosses araignées prêtes à le manger, ce qui était tout aussi probable bien que regrettable. Il serait alors obligé de les éconduire, ce qui n'aurait pas forcément plu à la dame araignée. Mais c'était une option que Windz avait envisagé.

Il vit du coin de l’œil une forme qui bougeait derrière lui. Un de ses yeux invisibles se tourna vers cette forme plutôt grosse pour reconnaître la dame araignée. Celle-ci atterrit derrière le jeune garçon qui s'était arrêté. Elle pourrait se poser une question : comment savait-il qu'elle était là, par exemple. Puisqu'il se retourna avant même qu'elle ait le temps de dire quelque chose. Le regard de son hôtesse était tel un rubis luminescent, comme dans une photo mal réussie. Or, ici, c'était son véritable regard, digne d'un film d'angoisse terrien. Oui, maintenant qu'il y pensait, elle aurait certainement fait carrière dans le cinéma de l'angoisse...

Que fais-tu ici, jeune garçon ? Te serais-tu perdu pour arriver dans un endroit où les jeunes enfants ne devraient pas aller ?

A ce stade, deux choix s'offraient à l'élémental : soit il clarifiait un peu les choses, soit il faisait fi de son apparence et parlait normalement. Bien que la première solution semble la plus honnête, la seconde porte l'immense avantage de laisser un voile de mystère autour de lui, pour concurrencer le mystère même de la propre existence de la dame araignée. Car dans sa vie, il n'avait jamais rencontré une telle créature. Cela ne lui était pas arrivé depuis... Bien 2 000 ans ! Du coup, il opta pour la seconde. Il ne confirmerait ni n'infirmerait son age, jusqu'à ce qu'elle lui demande expressément.

Il la regarda dans les yeux, sans crainte. Il savait ne courir aucun danger. Cependant, il ne voulait pas la provoquer. Pas tout de suite. C'est pas tous les jours qu'on lui donnait l'occasion de découvrir une nouvelle race, et il n'allait pas laisser passer sa chance à cause d'une stupidité. De toute façon, il aurait toujours l'occasion de revenir sous une autre forme... Un petit sourire infantile éclaira son visage et il lui répondit :

Bonjour, madame araignée ! J'suis là parce que votre foret elle est bien bizarre. Normalement, les araignées ne sont pas aussi nombreuses au même endroit. C'est un phénomène très intéressant. En plus, ça me permet de vous rencontrer, vous, une créature unique. Dans toute ma vie, j'avais encore jamais vu un humain-araignée !

Windz utilisait aussi bien des termes juvéniles que des termes qu'un enfant de son age n'aurait jamais dit. Il voulait la mettre sur la piste. Bien entendu, il ne révélerait jamais sa véritable nature, mais pourquoi pas lui donner un petit aperçu ?

Il regarda rapidement derrière la femme araignée, et vit une des nombreuses toiles géantes qu'il avait dû esquiver.

Dites, c'est pas facile d'avancer ici sans se faire piéger. Vous... Vous bouffez pas les gens quand même ?

Il avait dit cela sans une once de peur, plus intéressé qu'autre chose.

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Élise

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 3 mardi 07 janvier 2014, 02:01:57

Cet enfant était... Anormal. Certes, Élise n’était pas non plus très spécialement normale, mais elle n’avait jamais rencontré un enfant disparu aussi loin. D’où venait-il ? Où étaient ses parents ? La Reine des Araignées ne sentait personne à proximité, aucun parent... Et ce petit ne venait pas de son village, elle l’aurait senti. Alors, d’ débarquait-il ? Elle était certaine que ce n’était pas un gosse normal... Un mage ? Un esprit des bois ? Ce genre de créature magique n’avait jamais existé dans cette forêt. Certaines légendes racontaient que, jadis, quand la forêt était si vaste qu’elle remplissait toutes les vastes prairies, et qu’il n’y avait alors pas plusieurs forêts dans la région, mais seulement une, massive, on trouvait des nymphes et des dryades. Cependant, avec la déforestation, la coupe des bois et la création de villes et de villages, les nymphes et les esprits des bois étaient partis, ne constituant plus que des légendes locales... Légendes qui s’étaient totalement écroulées quand Élise avait pris le contrôle total de la forêt.

D’où venait donc cet être ? Il troublait Élise, car elle ne le comprenait pas... Et elle en avait donc peur. Après tout, c’était instinctif : ce qu’on ne comprenait pas vous faisait peur. Le petit enfant ne semblait pas du tout surpris par sa présence.

*Non, ne te laisse duper par son apparence... Ce n’est pas un enfant. Un mage ? Que me veut-il ?*

Élise savait que plusieurs guildes avaient mis sa tête à prix, et que le seigneur local, William Hamleigh, se ferait notamment une joie de pouvoir la décapiter, et enfin brûler cette maudite forêt, qui était comme un cheveu dans son bol de soupe. La Reine des Araignées marcha lentement, observant l’homme, ses pattes glissant dans son dos, remuant légèrement, au rythme des mouvements de son corps, des balancements de ses hanches. Ses yeux rouges se fixaient sur le corps du jeune garçon, qui, nullement intimidé, se mit à la saluer :

« Bonjour, madame araignée ! J'suis là parce que votre foret elle est bien bizarre. Normalement, les araignées ne sont pas aussi nombreuses au même endroit. C'est un phénomène très intéressant. En plus, ça me permet de vous rencontrer, vous, une créature unique. Dans toute ma vie, j'avais encore jamais vu un humain-araignée ! »

Un humain-araignée... Toute sa vie... Pour dire ça, il ne devait clairement pas avoir une dizaine d’années. Elle ne répondit rien, marchant autour de l’homme, ses pas feulant le sol.

« Et moi, je n’ai jamais rencontré de petits garçons qui ne soient pas effrayés par ma présence... Comme ça, nous sommes deux. »

Le ton était légèrement suspicieux. Le jeune homme reprit alors :

« Dites, c'est pas facile d'avancer ici sans se faire piéger. Vous... Vous bouffez pas les gens quand même ? »

Élise esquissa un léger sourire. Ses pas la conduisirent dans le dos de l’homme, et elle posa chacune de ses mains sur ses épaules, les massant légèrement, doucement, presque comme une mère le ferait. Elle fléchit les genoux. Ses seins glissèrent le long du dos de l’homme, et elle approcha ses lèvres de son oreille, pour murmurer quelques mots :

« Tu es mignon, et je te croquerais bien... »

Élise l’embrassa alors dans le cou, tout en avançant ses mains sur sa peau, glissant sous son menton.

« ...Mais les humains ne sont pas à mon goût. »

Elle se releva alors, et se mit à marcher, s’écartant du jeune homme. Elle caressa du bout des doigts l’une de ses toiles, glissant dessus. Une araignée se rapprocha, et remonta le long de son bras, pour se poser sur sa nuque.

« Mes araignées se nourrissent d’insectes, et je me nourris des biches et des lapins qui passent par ici. »

La Reine haussa ensuite les épaules.

« Que viens-tu faire ici ? Tu penses que ton apparence peut me duper ? Tu n’es pas des miens, je le sens. Et je ne sens pas la présence de tes parents, ni cette chose que les étrangers amènent avec eux, en pénétrant ici... Cette chose qui les fait repartir à toute allure dès qu’ils pénètrent ici... »

Élise ménagea une petite pause, avant de reprendre, lâchant le mot, sur un souffle :

« ...La peur. »

DC d’Alice Korvander.

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Windz

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 4 mardi 07 janvier 2014, 10:01:29

La dame araignée semblait... surprise et troublée, comme si elle se retrouvait pour la première fois dans ce type de situation. Windz se dit qu'il avait peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. En effet, un gamin d'une dizaine d'années, qui rentre dans une forêt tout seul, avec des toiles d'araignées qui font plus de deux fois sa taille, le tout sans une once d'appréhension... Impossible qu'elle croie un truc pareil !

Lorsqu'il avoua n'avoir jamais rencontré de telle créature, elle avait répondu, d'un ton qui ne laissait pas de doute sur son incrédulité :

Et moi, je n’ai jamais rencontré de petits garçons qui ne soient pas effrayés par ma présence... Comme ça, nous sommes deux.

Il lui avait alors souri à pleines dents, comme si on lui avait raconté une blague. Elle commença alors à lui tourner autour, comme un loup cherchant le meilleur angle pour sauter sur son adversaire. Lui ne bougeait pas, se contentant de la suivre d'au moins un œil, qu'il soit visible ou non. C'est ainsi qu'il la vit s'approcher de lui et commencer à lui masser les épaules d'un geste presque maternel. Il pouvait sentir et voir sa poitrine dans son dos. Elle lui faisait des avances ou quoi ? Des relents de pédophilie ? A moins qu'elle sache qu'il n'ait pas cet age, ce qui était tout de même plus probable.

Tu es mignon, et je te croquerais bien... lui chuchota-t-elle doucement à l'oreille.

Oui, elle lui faisait des avances ! Connaissant Terra, il aurait dû s'en douter, même s'il ne connaissait pas la nature exacte de cette créature. Mais comparé à la Terre, la sexualité sur Terra est exacerbée. Exception faite de Seikusu, bien évidemment, qui semblait "profiter" de cette aura assez spéciale que dégageait Terra avec les nombreuses failles. C'est une observation qu'il avait faite plutôt récemment, et elle semblait se confirmer de jour en jour.

Les mains de la créature unique se décalèrent sous son menton. Voulait-elle tenter de l'étrangler ? De le soumettre ?

...Mais les humains ne sont pas à mon goût.

Puis elle se releva et s'écarta. Apparemment non. Cependant, il ressassa rapidement les deux phrases qu'elle venait de dire, et saisit le comique. Ayant en tête la connotation sexuelle de tout ça, il répondit, comme pour lui-même :

Pfff... Menteuse...

Oui, Windz était très joueur. Et elle allait l'apprendre, certainement à ses dépends lorsqu'il reprendrait sa forme originelle. Il songea à sa future apparence. Une araignée géante ? Une terranide ? Un autre humain plus grand ? Alors qu'il songeait à tout ça, la femme araignée s'était approchée d'une toile pour permettre à une petite araignée de lui grimper dessus. Elle lui expliqua ensuite :

Mes araignées se nourrissent d’insectes, et je me nourris des biches et des lapins qui passent par ici.

Donc les élevages sont pour les terranides, conclut-il. Elle haussa des épaules avant de continuer :

Que viens-tu faire ici ? Tu penses que ton apparence peut me duper ? Tu n’es pas des miens, je le sens. Et je ne sens pas la présence de tes parents, ni cette chose que les étrangers amènent avec eux, en pénétrant ici... Cette chose qui les fait repartir à toute allure dès qu’ils pénètrent ici...

Immédiatement, Windz pensa à une lampe torche. C'était certainement le meilleur outil pour amener dans cette forêt aussi sombre. Ou, puisqu'on se trouve sur Terra, une lampe à gaz, avec le risque d'incendier cette forêt. L'élémental était absolument incapable de créer de la lumière, celle-ci n'étant pas basé sur le plan moléculaire comme lui. Il avait d'ailleurs beaucoup de mal à réfléchir correctement la lumière pour se rendre visible.

Raaah, elle faisait durer le suspense, l'animal ! Allez, crache le morceau !

...La peur.

Non, sérieusement... Là, ça ressemblait à un film de série télévisé totalement nulle. S'il avait été plus jeune, beaucoup plus jeune, il aurait peut-être eut une petite appréhension. Mais là... Non ! Il lui répondit d'ailleurs, du tac-au-tac :

Nan, ça c'était nul. Tu dis toi-même que j'ai pas peur, et tu cherches à m'effrayer en disant ça. Ouais, c'était nul. Et puis qu'est-ce qu'elle a, mon apparence ? Tu aurais préféré voir débarquer un Cérebère dans ta forêt ? Ou une créature verte, immonde et informe, pleine de tentacules qui dépassent ? Ou encore ne strictement rien voir et juste écouter le vide te parler, et converser avec toi ? C'est très déstabilisant, tu sais... Enfin, moi j'ai jamais fait l'expérience, mais beaucoup de personnes me l'ont dit.

Il marqua une petite pause en s'étirant, les bras au-dessus de lui. Ayant terminé, il se rapprocha de la femme araignée pour se retrouver à environ un mètre d'elle. Dans sa dernière tirade, il avait remarqué un terme. Le seul qu'elle répétait deux fois d'ailleurs. Le terme "pénétrer". Il s'amusait de voir à quel point la nature des êtres vivants est si facilement décelable. Encore une accro au sexe, tiens... Alors commençons le jeu !

Mais en effet, je ne suis pas une araignée, ni un humain. Contrairement à toi qui, apparemment, est les deux à la fois. Mais ne t'inquiète pas ! Si je devais te faire du mal, je l'aurais fait dès que je t'ai vu pour la première fois, donc y'a bien une journée. Par contre, je suis étonné par les insinuations que tu as fait. De me croquer, par exemple. Ou encore... Pénétrer... J'ai remarqué aussi des traces de terranides dans cette forêt. Dis, tu serais pas une de ces esclavagistes accro au sexe comme y'en a tellement à Terra ?

Provocation, douce provocation...

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Élise

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 5 mercredi 08 janvier 2014, 01:57:27

« Nan, ça c'était nul. Tu dis toi-même que j'ai pas peur, et tu cherches à m'effrayer en disant ça. Ouais, c'était nul. Et puis qu'est-ce qu'elle a, mon apparence ? Tu aurais préféré voir débarquer un Cerbère dans ta forêt ? Ou une créature verte, immonde et informe, pleine de tentacules qui dépassent ? Ou encore ne strictement rien voir et juste écouter le vide te parler, et converser avec toi ? C'est très déstabilisant, tu sais... Enfin, moi j'ai jamais fait l'expérience, mais beaucoup de personnes me l'ont dit. »

Ainsi, il était un Polymorphe ? Élise ne répondit rien, étudiant cette révélation, et ce qu’elle signifiait. Un mage, c’était ce qui lui semblait être le plus logique, en effet. Quelqu’un qui avait pris l’apparence d’un jeune garçon pour rassurer Élise. Elle trouvait ça très logique, mais, si elle en savait désormais un peu plus sur l’homme, elle avait encore un certain nombre de questions. Qui était-il donc vraiment ? Un mage de Nexus ? Pourquoi venir ici ? Que lui voulait-il donc ? La Reine croisa les bras, sans savoir quoi en penser, sans savoir comment interpréter ça. Visiblement, il n’était nullement inquiété par elle, ce qui était, en soi, assez troublant. Était-il si sûr de lui ? N’était-ce que de l’esbroufe, de la persuasion mentale ? Élise était presque tentée de l’attaquer pour s’en persuader.

Le mystérieux jeune homme se rapprocha ensuite d’elle, et poursuivit, alors que, dans son dos, des araignées un peu plus grosses descendaient le long des troncs d’arbres. L’ombre d’autres araignées apparaissait brièvement le long de certaines toiles.

« Mais en effet, je ne suis pas une araignée, ni un humain. Contrairement à toi qui, apparemment, est les deux à la fois. Mais ne t'inquiète pas ! Si je devais te faire du mal, je l'aurais fait dès que je t'ai vu pour la première fois, donc y'a bien une journée. Par contre, je suis étonné par les insinuations que tu as faites. De me croquer, par exemple. Ou encore... Pénétrer... J'ai remarqué aussi des traces de terranides dans cette forêt. Dis, tu serais pas une de ces esclavagistes accro au sexe comme y'en a tellement à Terra ? »

Elle sourit, délicieusement. Depuis qu’Élise était revenue au monde, elle avait constaté que son appétit sexuel avait explosé. Elle mettait ça sur le fait qu’elle avait enfin pu se séparer de son mari, et que coucher avec des femmes et des hommes lui permettait d’oublier progressivement la disparition d’Anatole. Cependant, Élise ne pouvait pas savoir qu’elle avait été piquée par une créature formienne ayant la forme d’une araignée, et que cette transformation avait fait d’elle une créature ayant, à l’instar des Formiens, des pulsions sexuelles très développées. Concrètement, elle ignorait ce qu’elle était, très précisément.

« Tu as peur que je te viole ? plaisanta-t-elle. Rassure-toi, ta forme ne m’excite pas, mage, ou quoi que tu sois d’autre. »

Elle marcha encore, une araignée remuant le long de son épaule, rejointe par une autre. Les araignées se promenaient librement sur le corps de la Reine, sans qu’elle n’en soit gênée. La Reine réfléchissait, essayant de comprendre cet individu, de le percer à jour. Il était très curieux sur elle, essayant de la cerner... Pour quelle raison ?

« J’ai en horreur les esclavagistes. Les Terranides qui sont ici, tout comme les habitants du Village, le sont pour bénéficier de ma protection, de mes toiles, et de mes araignées. Ce sont des gens qui ont souffert de la cruauté de ce monde, et qui n’ont plus confiance en lui. Aussi préfèrent-ils me faire confiance. Ceci étant dit... »

Un sourire amusé titilla alors ses délicieuses lèvres sombres.

« ...Bien que tu aies une apparence juvénile, inconnu, je peux te certifier que je suis loin d’être une femme chaste, ce que tous les habitants du village pourront te confirmer. Une Reine se doit d’être généreuse avec ses sujets. »

Elle jongla brièvement avec les pattes d’une araignée, et reprit à son tour :

« À toi, maintenant... Que viens-tu faire ici ? En quoi est-ce qu’une solitaire femme ne demandant rien du monde extérieur peut intéresser un mage ? »

DC d’Alice Korvander.

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Windz

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 6 mercredi 08 janvier 2014, 11:59:53

Elle ne sembla pas en colère lorsqu'il lui demanda si elle était un esclavagiste. Au contraire, elle lui sourit doucement. Comme si elle acquiesçait. Ou alors c'était pour son coté pervers. Les deux étaient possibles, même si Windz ne pensait pas qu'elle se voyait comme une esclavagiste alors que, pour certaines personnes, elle en serait certainement une. Tout dépendait du point de vue. De toute façon, il était bien difficile de faire changer l'esprit d'un esclave, si bien qu'une fois libéré, il retournait bien souvent à une autre forme de servitude. Lui ne s'intéressait uniquement à ce qu'elle pensait d'elle-même.

Tu as peur que je te viole ? Rassure-toi, ta forme ne m’excite pas, mage, ou quoi que tu sois d’autre.

La plaisanterie fit sourire à nouveau Windz, ce qui se répercuta sur l'humain. Il remarqua alors deux choses : les araignées qu'il voyait étaient de plus en plus volumineuses, et elles se baladaient sur la femme araignée comme s'il s'agissait de leur mère. Mère qui continua sur sa lancée :

J’ai en horreur les esclavagistes. Les Terranides qui sont ici, tout comme les habitants du Village, le sont pour bénéficier de ma protection, de mes toiles, et de mes araignées. Ce sont des gens qui ont souffert de la cruauté de ce monde, et qui n’ont plus confiance en lui. Aussi préfèrent-ils me faire confiance. Ceci étant dit, bien que tu aies une apparence juvénile, inconnu, je peux te certifier que je suis loin d’être une femme chaste, ce que tous les habitants du village pourront te confirmer. Une Reine se doit d’être généreuse avec ses sujets, finit-elle sur un sourire.

Windz revit alors tout ce qu'il avait pensé d'elle. Elle se considérait comme une reine hein ? Une reine possède un royaume. Cette forêt pourrait en faire office. Une reine possède aussi des sujets. Mais quels sont ses sujets ? Les araignées où les Terranides qu'elle accueillait ? La question était entière. Et il ne trouvait pas de réponse dans l'immédiat. Il caressa l'idée de lui demander franchement, mais elle aurait pu prendre cela comme de l'ingérence. Et une reine à qui on fait de l'ingérence n'est pas toujours très calme... Ou alors il lui demanderait plus tard. Après tout, il n'était pas pressé, et il pouvait rester ici presque indéfiniment pour percer ce secret.

Elle parla aussi de la cruauté de ce monde. Windz ne pouvait qu’acquiescer. Cependant, il était étrange d'entendre cela d'une femme, ou quoi que ce soit d'autre, qui était aussi puissante et aussi idéaliste. Elle devait en avoir vécu de belles. Si ça se trouve, elle est plus âgée que ce que pensait l'élémental... Possibilité à prendre en compte aussi. Mais il n'y croyait pas trop. Il était déjà venu par ici il y a deux siècles, et n'avait rien vu d'aussi étrange.

À toi, maintenant... Que viens-tu faire ici ? En quoi est-ce qu’une solitaire femme ne demandant rien du monde extérieur peut intéresser un mage ?

Un mage, hein ? Elle essayait désespérément de cerner Windz. Peine perdue, pensa-t-il. En effet, il n'avait rencontré qu'un seul autre élémental, et il agissait sur Terre. Enfin, à l'époque. Il ne l'avait pas revu depuis un demi-millénaire. Elle ne pouvait donc pas être au courant que sa race existait. Et c'était bien là le secret qu'il voulait conserver. Les élémentaux ne doivent pas exister. Ou, du moins, ne doivent pas montrer qu'ils existent.

Il semblait pourtant à Windz avoir déjà répondu à cette question. Elle n'avait pas du prendre cela comme un but, ou alors avait pas remarqué. Quoi qu'il en soit, elle méritait une réponse à cette question.

Humm... Imaginez un être vivant qui n'a rien vu de nouveau depuis plusieurs siècles. Et qu'on lui parle d'un phénomène qui n'est pas supposé exister, et qu'il n'a jamais observé. Cette forêt n'est pas sensée fonctionner comme ça. Y'a trop d'araignées au mètre carré pour que ça soit naturel. Donc je suis venu y jeter un œil. Et j'vous ai vu vous transformer en madame araignée, et vous semblez commander vos araignées comme une mère qui borde ses petits. Une mère qui laisse ses petits lui monter dessus sans se mettre en colère. C'est... Unique ! Oui, unique !

Il s'arrêta pour regarder une araignée lui faisant un signe. Enfin, c'est ce qu'il croyait. Elle était très certainement en train de tisser sa toile. Il se mit à sourire encore plus en l'observant. Quelles créatures étonnantes que ces araignées ! Vivre en aussi grand groupe que ça...

Dites, comment vous faites pour que les araignées restent dans la forêt ? Parce qu'à mon avis, y'en a beaucoup trop dans un espace beaucoup trop petit. Elles doivent certainement se marcher dessus pour la bouffe ! Enfin, si des insectes passent toujours par ici... Et pardonnez ma curiosité, mais... Pourquoi les araignées ? Pourquoi pas les papillons ? C'est joli aussi, les papillons !

Vouloir tout savoir... C'était un vilain défaut, Windz le savait très bien, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Le pouvoir passait avant tout par le savoir.

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Élise

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 7 jeudi 09 janvier 2014, 01:11:47

Peut-être un érudit en quête d’exploration... De ce qu’Élise savait des mages, ils étaient du genre à se promener un peu partout, et à être généralement acceptés partout, soit parce qu’ils étaient bien perçus, soit parce que leurs pouvoirs magiques inquiétaient suffisamment la populace pour qu’elle ne daigne pas se heurter à eux. La Forêt des Toiles était une sorte de lieu légendaire, de légende urbaine qui semblait tout droit issu de l’imaginaire collectif médiéval, un imaginaire alimenté par les marchands itinérants se rapprochant de la région de Pordruix, ainsi que par les anciens habitants de ce village, ceux qui s’étaient enfuis ailleurs. L’histoire était, par la suite, contée par les bardes, puis relatée dans les livres pour enfants, et finançait par devenir une légende. Élise savait comment les choses fonctionnaient, après tout.

Ce mage avait probablement entendu parler d’une forêt dirigée par une femme-araignée, sur laquelle circulaient quantité de choses. Les uns devaient dire qu’elles se nourrissaient d’êtres humains, les autres qu’elle était à la tête d’une sorte de sinistre secte copulant avec les araignées, et leur vouant une sorte de culte. Élise connaissait les rumeurs. Ce Polymorphe avait du prendre la forme d’un petit enfant, afin de ne pas l’inquiéter, et afin de ne pas risquer l’hostilité de la Reine des Araignées.

Bras croisés, cette dernière écouta ce dernier lui parla, de cette voix guillerette d’enfants, tiquant quand il mentionne que ce qui se passait ici n’était pas « naturel ». Sans plus attendre, l’énigmatique mage enchaîna par une autre question :

« Dites, comment vous faites pour que les araignées restent dans la forêt ? Parce qu'à mon avis, y'en a beaucoup trop dans un espace beaucoup trop petit. Elles doivent certainement se marcher dessus pour la bouffe ! Enfin, si des insectes passent toujours par ici... Et pardonnez ma curiosité, mais... Pourquoi les araignées ? Pourquoi pas les papillons ? C'est joli aussi, les papillons ! »

Encore une fois, plusieurs secondes se mirent à planer, avant que la Reine des Araignées ne cherche à lui répondre, en penchant brièvement la tête sur le côté :

« Te crois-tu donc naturel, à prendre l’apparence de ce qui ne l’est pas ? Crois-tu donc qu’il soit si facile de dissocier ce qui est naturel, de ce qui ne l’est pas ? Est-ce naturel que des seigneurs puissent tuer leurs serfs sans avoir à craindre nulle représailles ? Je ne suis pas plus anormale que toi, tout comme cette forêt. Son écosystème a été bouleversé par ma présence, mais elle ne l’a pas été autant que quand les bûcherons l’ont dévasté, au fur et à mesure des siècles. Nymphes et dryades, vois-tu, parcouraient autrefois cette région, car la forêt était alors profonde, s’étalant sur toutes ces prairies que nous voyons alentour. Les légendes locales parlent même de licornes qui venaient guider les voyageurs s’étant égarés dans la forêt à revenir chez eux. »

Dans tous les cas, il était avéré que, jadis, il y a plusieurs siècles, la forêt était alors bien plus massive que ce qu’elle était actuellement. Les camps de bûcherons avaient fleuri ici et là, découpant le bois, afin de bâtir des villes, et de creuser des routes. La marche de la civilisation... Était-ce plus naturel que ce qu’Élise faisait ? Sous sa protection, la forêt allait peu à peu reconquérir du terrain, c’était évident. Les bûcherons étaient tous partis, et les villageois se chauffaient avec une partie du bois qu’Élise leur offrait, de manière à permettre le renouvellement de la forêt.

Elle reprit ensuite ses explications, répondant désormais aux questions du jeune homme :

« Pour ta curiosité, les araignées restent ici, parce qu’elles ne peuvent pas se séparer de moi. J’exerce sur eux des phéromones, qui fait qu’elles restent ici. La nourriture est assurée par le renouvellement des insectes. On ne les voit pas, mais il y en a beaucoup. Mes araignées se nourrissent également des insectes souterrains. »

La nourriture n’était pas vraiment le problème. Il fallait tout simplement rationner les provisions, et éviter le gaspillage... Une tâche à laquelle Élise savait s’appliquer.

« Quant au reste... Disons que je n’ai pas eu le choix. Ce n’est pas un papillon qui m’a piqué, mais une araignée... Et une araignée, c’est quelque chose de très joli aussi, n’en déplaise à tous nos arachnophobes. »

Ceci, elle le pensait.
« Modifié: jeudi 09 janvier 2014, 13:33:48 par Élise »

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Windz

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 8 jeudi 09 janvier 2014, 07:11:02

[HRP : Moi qui déteste les araignées... X_X]

La femme araignée se mit à réfléchir. Pendant ce temps, Windz trouva l'apparence qu'il allait utiliser si besoin. Elle a dit qu'elle avait des besoins sexuels plutôt élevé. Enfin, c'est ce qu'elle avait laissé entendre dans une de ses phrases qui avait retenu l'attention de Windz. Il pensait donc que l'hermaphrodite serait un choix parfait. Si il en avait besoin, bien entendu. Sinon, il pourrait garder celle de cet enfant. Cela ne le gênait pas, au contraire. Avec cette apparence, il avait plus de latitude, car elle était moins grande, et donc lui prenait moins de molécules. Il avait donc plus de molécules libres pour créer d'autre choses. Ici, ils les utilisaient pour démultiplier le nombre d'yeux qu'il possédait. Dans cette forêt aux mille et une araignées, c'était assez utile, et plutôt pratique pour étudier en détail ce qu'il se passait exactement autour de lui.

Lorsque la créature retrouva l'usage de la parole, elle pencha la tête sur le coté, comme pour le voir d'un autre point de vue. Réflexe humain.

Te crois-tu donc naturel, à prendre l’apparence de ce qui ne l’est pas ? Crois-tu donc qu’il soit si facile de dissocier ce qui est naturel, de ce qui ne l’est pas ?

A cette réplique, Windz faillit éclater de rire. Elle ne le savait pas, mais en tant qu'élémental, Windz était une manifestation de la nature elle-même. Comment ne pas être naturel ?
Cet état d'esprit ne transparut pas dans le corps du jeune garçon, qui resta parfaitement immobile.

Est-ce naturel que des seigneurs puissent tuer leurs serfs sans avoir à craindre nulle représailles ? Je ne suis pas plus anormale que toi, tout comme cette forêt. Son écosystème a été bouleversé par ma présence, mais elle ne l’a pas été autant que quand les bûcherons l’ont dévasté, au fur et à mesure des siècles. Nymphes et dryades, vois-tu, parcouraient autrefois cette région, car la forêt était alors profonde, s’étalant sur toutes ces prairies que nous voyons alentour. Les légendes locales parlent même de licornes qui venaient guider les voyageurs s’étant égarés dans la forêt à revenir chez eux.

Combien de fois avait-il jugé les systèmes humains comme injuste ? Il ne le comptait plus. Mais il ne pouvait pas changer la nature des êtes dotés de conscience, sachant pertinemment qu'il n'y arriverait pas. Le mieux qu'il pouvait faire pour eux était de leur faire accepter la réalité, LEUR réalité. Pour qu'ils puissent ainsi montrer leur véritable nature, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Un être doté de conscience n'est véritablement heureux que s'il suit sa nature qui lui est propre. Et l'élémental d'air s'amusait, parfois à leur détriment, à forcer ceux qu'ils rencontraient à exhiber leur véritable nature, en sachant que cela ne pourrait que les aider plus tard.

Les nymphes et les dryades. Respectivement élémentaires d'eau et protectrices des forêts. Windz avait déjà rencontré les deux êtres. Dans cette forêt cependant, il n'avait pas vu de dryades. Mais elles sont très discrètes, et n'aiment pas se représenter aux yeux des autres êtres vivants, y compris les élémentaux. Il avait une seule fois réussi à en surprendre une, avant qu'elle s'enfuie et reparte se cacher dans sa forêt. Mais quand elle parla de licorne, Windz tiqua. Il n'en avait jamais vu de ses yeux et, à son avis, faisait partie du folklore, bien qu'il existe sur Terre et sur Terra. De plus, selon le même folklore, les licornes s'approchent uniquement des jeunes filles vierges, qu'elles guident alors vers la sortie. Windz avait été étonné, au fil des siècles, de voir comment cette croyance populaire avait été occultée au fil du temps. Bah... Cette femme araignée était bien crédule pour croire tout ce qu'on lui racontait !

Pour ta curiosité, les araignées restent ici, parce qu’elles ne peuvent pas se séparer de moi. J’exerce sur eux des phéromones, qui fait qu’elles restent ici. La nourriture est assurée par le renouvellement des insectes. On ne les voit pas, mais il y en a beaucoup. Mes araignées se nourrissent également des insectes souterrains.

Aha ! Des phéromones ! Windz vieillissait... A une époque, il aurait sans difficulté identifié cette cause. Les phéromones distillées dans l'air avait certaines propriétés, notamment de modifier le poids de l'air et son odeur. L'élémental ne pouvait pas sentir l'odeur, mais la différence de poids ne lui échappait pas d'habitude. Maintenant qu'il savait ou chercher... Les rares molécules encore libres de Windz se mirent à comparer la différence de pression, et il resta sans voix. Les phéromones de cette femme araignée faisaient partie des rares qui ne modifiaient pas le poids de l'air. Donc il avait encore toute sa tête... Enfin, façon de parler !

Il allait réagir, mais il n'en eut pas le temps.

Quant au reste... Disons que je n’ai pas eu le choix. Ce n’est pas un papillon qui m’a piqué, mais une araignée... Et une araignée, c’est quelque chose de très joli aussi, n’en déplaise à tous nos arachnophobes.

Il n'avait jamais dit le contraire. Les araignées étaient des êtres vivants comme les autres, bien que non dotées de conscience. Une araignée qui l'a piquée donc ? Windz ne connaissait aucune araignée disposant de ces propriétés. Peut-être un virus inconnu, ou encore un formien... Les deux réponses étaient valables, bien qu'il ait une petite préférence au formien avec l'accroissement de l'appétit sexuel.

Je crois que vous m'avez mal compris... Auriez vous aimé parler dans le vide, sans même pouvoir me voir ? L'apparence physique que j'emprunte, si on peut appeler ça comme ça, est un avantage que je donne à ceux que je rencontre, pour que les discussions paraissent plus normales. Au lieu de me blâmer pour ça, vous pourriez m'en remercier. Et non, je ne vous révélerait pas ma véritable nature. Les seules personnes l'ayant su ont vécu toute leur vie dans la peur de représailles, et il serait inutile de vous infliger ces mêmes tourments.

Il se gratta l'arrière du crâne. Il souhaitait vraiment l'avoir découragée d'essayer de découvrir sa nature, car ce qu'il disait était on ne peut plus vrai. Il avait même déjà tué pas mal de personnes ayant découvert sa véritable identité. Il ne fallait surtout pas que tout ça remonte au domaine divin, sinon il pourrait avoir de sérieux ennuis ! Et finie sa petite vie tranquille !

Mais vous pouvez m'appeler Kazayo. Et vous, c'est quoi votre nom ?

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Élise

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 9 jeudi 09 janvier 2014, 23:56:07

« Je crois que vous m'avez mal compris... Auriez vous aimé parler dans le vide, sans même pouvoir me voir ? L'apparence physique que j'emprunte, si on peut appeler ça comme ça, est un avantage que je donne à ceux que je rencontre, pour que les discussions paraissent plus normales. Au lieu de me blâmer pour ça, vous pourriez m'en remercier. Et non, je ne vous révélerais pas ma véritable nature. Les seules personnes l'ayant su ont vécu toute leur vie dans la peur de représailles, et il serait inutile de vous infliger ces mêmes tourments. »

Allons bon, qu’est-ce que cette tirade voulait encore dire ? Recroisant les bras, Élise l’observa. Parler dans le vide ? Cet être n’avait-il donc aucune apparence physique réelle ? Quel était donc ce nouveau maléfice ? Un fieffé mensonge ? Elle ne voyait pas trop pourquoi cette créature s’amusait à mentir, et, à bien y réfléchir, elle la trouvait... Un brin arrogante. Se croyait-il donc invincible, parce qu’il pouvait être invisible ? Dans cette forêt, rien n’échappait au regard d’Élise. Son invisibilité ne l’empêcherait pas de déplacer l’air, ce que ses toiles ressentiraient, lui permettant ainsi d’obtenir des indications sur sa position. Nul n’échappait à la Reine, tout simplement.

Elle ne dit rien, avant que l’homme ne poursuive, comme si de rien n’était :

« Mais vous pouvez m'appeler Kazayo. Et vous, c'est quoi votre nom ? »

Elle resta les bras croisés, sans rien dire. Il venait de la menacer, et demandait ensuite son nom ? Qui était donc cet être ? Croyait-il que tout cela n’était qu’un jeu ? Une sinistre plaisanterie ? Les araignées frémirent à nouveau, alors que la Reine des araignées sentait sa patience être mise à rude épreuve. Cet être se moquait d’elle, tout simplement. Elle serra lentement les lèvres, sans desserrer ses lèvres, restant ainsi plusieurs secondes. Elle était presque tentée de l’attaquer pour qu’il mette ses menaces à exécution, rien que pour avoir le plaisir de le dompter, et de lui montrer qu’on ne contredisait pas impunément la Reine.

« Je te conseille d’adopter un autre ton envers moi. Menace-moi encore, insolent, et, qui que tu sois, je te garantis que tu le sentiras passer. Tu n’as pas idée du nombre de minuscules arachnides qui parcourent en temps normal un corps. Il y en a partout sur toi, je peux les sentir, et certaines ont une toxine si puissante qu’elle te tuerait sur place. Aussi puissant prétends-tu l’être, certaines des toxines développées par mes araignées n’ont pas d’équivalent ailleurs. Ton organisme ne pourra pas produire d’anticorps pour te défendre, si, par inadvertance, tu venais à suffisamment m’énerver pour que mes araignées t’assimilent à une menace... Et ne réagissent en conséquence. »

Élise pouvait aussi pousser la chansonnette, si on la menaçait. Elle expliquait calmement les choses à cet homme, à ce Kazayo. Aussi immortel qu’il pouvait se croire, tout être vivant disposait d’un organisme, de cellules, et, partant de là, était mortel. L’immortalité ne relevait pas du vivant, et n’appartenait même pas aux Dieux, qui pouvaient, en perdant leurs fidèles, périr. La Reine ne mentait pas. Elle disposait d’infimes araignées, minuscules, mais dont le venin était redoutable, contaminant les organismes. Si cet homme la menaçait trop, les araignées risquaient de le piquer, en pensant qu’il était devenu un ennemi pour leur Reine.

On ne pouvait pas venir chez elle, et la prendre de haut, tout simplement. C’était une question de politesse élémentaire. Élise était suffisamment généreuse pour ouvrir ses portes, pour permettre aux étrangers d’entrer. Elle ne voulait pas qu’on crache sur son hospitalité en se permettant de la toiser, de la dédaigner de haut, et de formuler des menaces.

« Mais, pour satisfaire ta curiosité, tu peux m’appeler Élise. »
« Modifié: samedi 11 janvier 2014, 00:27:53 par Élise »

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Windz

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 10 vendredi 10 janvier 2014, 11:18:34

Windz la sentait... Vexée. Comme les créatures n'ayant jamais rencontré d'ennemi plus puissants qu'elles. Elise devait faire partie de ses créatures. Donc elle devait mal évaluer la puissance de Windz. Et il savait à quel point une créature vexée pouvait être imprévisible. La femme araignée pouvait d'ore et déjà tenter de l'attaquer, mettre fin à la conversation, ou tout simplement l'ignorer. L'élémental sentait qu'il avait perdu un peu de crédibilité qu'elle lui accordait. Mais une idée germait...

Je te conseille d’adopter un autre don envers moi. Menace-moi encore, insolent, et, qui que tu sois, je te garantis que tu le sentiras passer.

La colère donc... Elise était en colère. Celle-ci s'exprimait par les menaces et par le ton sec qu'elle employait. Plus aucune forme, et plus de fioritures. Seulement l'essentiel.

Tu n’as pas idée du nombre de minuscules arachnides qui parcourent en temps normal un corps. Il y en a partout sur toi, je peux les sentir, et certaines ont une toxine si puissante qu’elle te tuerait sur place. Aussi puissant prétends-tu l’être, certaines des toxines développées par mes araignées n’ont pas d’équivalent ailleurs. Ton organisme ne pourra pas produire d’anticorps pour te défendre, si, par inadvertance, tu venais à suffisamment m’énerver pour que mes araignées t’assimilent à une menace... Et ne réagissent en conséquence.

Oui, des menaces... Elle était vraiment vexée, à un tel point qu'elle se mettait à le menacer, alors qu'il l'avait simplement mise en garde. Malheureusement pour elle, aucune de ses menaces ne pouvaient être dangereuse face à l'élémental. En effet, Windz n'a pas d'organisme à proprement parler. Il ne peut donc pas être infecté par le venin. De plus, en tant qu'être moléculaire dont ces molécules ne réagissent pas, le venin ne pourra pas interagir avec ses propres molécules et ainsi les corrompre.

Mais, pour satisfaire ta curiosité, tu peux m’appeler Élise.

Ah, au moins une parole constructive et utile à l'élémental d'air ! Il aimait bien pouvoir nommer les êtres à qui ils parlaient, surtout si ceux-ci étaient uniques en leur genre. Le sourire, qui avait disparu de son visage lorsqu'elle avait parlé de phéromones, revint sur son visage enfantin. L'idée qu'il avait eue faisait son petit bonhomme de chemin dans les prédictions de Windz, jusqu'à devenir acceptable. Place au jeu !

Il sentit à ce moment le poids une araignée lui grimper sur la chaussure. Oui, "poids". Ou plutôt la pression que celle-ci exerçait sur sa chaussure. Puisque cette chaussure était entièrement constituée de molécules de Windz, il avait senti que les molécules en-dessous des pattes de l'araignée étaient légèrement repoussées en huit endroits. Les pattes d'une araignée. Il ne réagit pas. Après tout, il était dans son territoire !

Il fit à l'attention de la nommée Élise :

J'voulais pas vous menacer, Élise araignée ! Je pense juste que c'est honnête de vous mettre en garde. Je voudrais pas être responsable de l'extinction de l'espèce des hommes araignées. D'ailleurs, il faudrait vous trouver un nom d'espèce, non ?

Petite intermède avant de lancer le jeu.

Par contre, si vous voulez me menacer, moi j'ai rien contre, hein ? Tenez, je vais même vous proposer un petit jeu. Je vous laisse 5 minutes pour tenter de me tuer. Je n'essayerai même pas de répliquer. Si vous arrivez à me mettre en danger pendant ce temps, je m'en irai.

Il leva son index en signe d'avertissement et se mit à marcher lentement vers la gauche, tournant à son tour autour d'Élise comme elle l'avait fait auparavant.

Par contre, si vous arrivez pas à me met...

Il s'arrêta brutalement, le pied droit à moins de 1 centimètre du sol, le second presque en train de partir. Dans une position improbable, presque impossible pour un être humain. En dessous de son pied droit, une araignée à moitié écrasée, qui n'avait pas pu anticiper le mouvement de l'élémental et s'était retrouvée piégée entre sa chaussure et le sol. Il releva alors doucement le pied, et l'araignée en question fila sans demander son reste. Comment avait-il pu savoir qu'une araignée se trouvait là ? Tout simplement de la même manière que l'autre? Sauf que cette fois-ci, il l'avait senti avec le dessous de sa chaussure. Il avait senti d'abord le corps, mais n'y avait pas fait attention. C'est uniquement lorsqu'il senti les pattes qu'il avait réagi et s'était arrêté. Réflexe prodigieux pour un humain, mais tout à fait normal pour un élémentaire, puisqu'il n'avait pas le temps de latence dû à a circulation de l'information dans le corps humain. Nullement perturbé, il continua son discours :

Si vous n'arrivez pas à me mettre en danger dans ce laps de temps, vous me révélerez le secret que vous me cachez jalousement. Alors ? Tentée ?

Pour lui, c'était un marché tout à fait honnête. Elle aurait ainsi un avant goût de sa capacité à ne pas mourir, pendant que lui aurait la réponse à la question qui lui brûlait les lèvres.

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Élise

Créature

Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 11 samedi 11 janvier 2014, 02:05:39

« J'voulais pas vous menacer, Élise araignée ! Je pense juste que c'est honnête de vous mettre en garde. Je voudrais pas être responsable de l'extinction de l'espèce des hommes araignées. D'ailleurs, il faudrait vous trouver un nom d'espèce, non ? »

L’arrogance des étrangers était quelque chose de pesant. C’était à croire qu’ils venaient tous ici en pensant qu’Élise était incapable de défendre sa forêt ! Aurait-elle amené Hamleigh à l’oublier, si elle était aussi incompétente qu’ils semblaient le croire ? Aventuriers, mages, chasseurs de guildes, esclavagistes... Tous s’étaient risqués à la défier. Ce mage de pacotille se croyait-il si différent que ça des autres ? Si tel était le cas, il risquait de déchanter, et sa désillusion serait à hauteur de sa souffrance. La petite araignée dans son dos ne l’effrayait nullement, mais Élise avait d’autres cordes à son arc.

Alors qu’elle réfléchissait, comme pour la narguer davantage, Kazayo lui fit une nouvelle proposition :

« Par contre, si vous voulez me menacer, moi j'ai rien contre, hein ? Tenez, je vais même vous proposer un petit jeu. Je vous laisse 5 minutes pour tenter de me tuer. Je n'essayerai même pas de répliquer. Si vous arrivez à me mettre en danger pendant ce temps, je m'en irai. »

La Reine fulminait sur place. Elle avait depuis longtemps appris que les apparences étaient trompeuses, et elle trouvait que ce nabot était décidément bien trop pédant. Il se comportait presque comme un adulte fatigué devant les irritations de son enfant. La Reine des Araignées réfléchit rapidement, et commença à envisager plusieurs choses. Elle se rapprocha de l’araignée dans le dos de Kazayo, qui sentait quelque chose de particulier. C’était comme si sa peau était... Élastique. L’araignée devait constamment se déplacer, car il n’y avait rien de solide, et elle avait le curieux sentiment de s’enfoncer. Si l’araignée ne comprenait pas trop, Élise, elle, commençait à comprendre. L’araignée était comme repoussée, et, si l’araignée n’arrivait pas à analyser ce phénomène, Élise, elle, le comprit.

Ce mage n’était pas qu’un simple mage. Ce devait aussi être un genre de Slime... En bref, une créature qui n’avait pas un corps solide, et qui, partant de là, se pensait intouchable. À tort.

« Si vous n'arrivez pas à me mettre en danger dans ce laps de temps, vous me révélerez le secret que vous me cachez jalousement. Alors ? Tentée ? »

Elle pencha brièvement la tête sur le côté, et sourit malicieusement.

« Si tu y tiens. »

Élise décroisa les bras, et s’avança alors.

« Suis-moi. »

Si elle tentait de l’appliquer, il se transformerait en une flaque d’eau, ou autre chose. Peut-être même un nuage. Élise doutait donc que le venin de son araignée soit efficace, car ces créatures magiques échappaient à certaines règles physiques fondamentales. Elle se rapprocha d’un trou, Kazayo la suivant. Sans doute voyait-il tout cela comme un jeu, mais, pour Élise, c’était bien plus que ça. La forêt, c’était sa maison, son sanctuaire, son refuge. S’il y avait une brèche dans sa défense, c’est que le sanctuaire n’était plus fiable.

Elle se déplaça près d’un trou dissimulé dans le sol. Ses pattes filèrent dessus, évitant de l’abaisser, mais, quand Kazayo se rapprocha, il marcha dessus, provoquant d’infimes vibrations qui soulevèrent des branches.

Tout autour de lui, d’énormes toiles jaillirent. C’était un équivalent de la technique de chasse de l’araignée Bolas, qui utilisait une sorte de lasso pour piéger ses proies. Les toiles se plaquèrent intégralement contre le corps de Kazuyo, formant un cocon instable, mais qui se durcit très rapidement quand plusieurs araignées géantes s’en approchèrent. Elles posèrent leurs pattes sur son corps, et tissèrent, tissèrent, et tissèrent, jusqu’à former un bloc de toile impénétrable. Aucune ouverture par lequel fuir. Si cette créature utilisait ses capacités de Slime, elle ne ferait que tendre le cocon, mais sans pouvoir le briser. La soie d’araignée, en effet, était aussi résistante que l’acier, et certaines recherches scientifiques estimaient que la soie d’araignée pouvait supporter un poids de plus de 45 tonnes par centimètre carré. Une épée en acier ne parviendrait pas à s’enfoncer en un coup dans cette soie, elle était trop épaisse, trop profonde.

Élise comptait attendre quelques secondes. La toile bloquait totalement le cocon, coupant toute arrivée en oxygène. Elle le relâcherait quand il frôlerait le coma, tout simplement.

Pour elle, ça ferait office de bonne leçon.

DC d’Alice Korvander.

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Windz

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Re : Lettre à Elise [PV : Cap'tain Obvious !]

Réponse 12 samedi 11 janvier 2014, 22:11:24

Quand il fit sa proposition, il vit Elise se déplacer vers lui, et de l'araignée qui avait alors grimpé dans son dos, certainement pour recueillir quelques données. Cela n'arrangeait pas ses affaires. Plus elle en savait sur lui, et plus il devait considérer qu'elle pouvait connaître sa véritable race, et alors la menacer concrètement. Il ne voulait pas trop y penser tout de suite.

A sa proposition, elle fit un sourire plutôt joueur et lui répondit :

Si tu y tiens.

Elle acceptait donc son jeu. Cinq minutes pour le faire flancher. Sinon, il saurait certainement comment elle est devenu ainsi. Une unique représentante d'une race n'est pas souvent une nouvelle race, mais plutôt une erreur. Et les erreurs sont rapidement corrigées par la nature. Il avait apprit cela comme une leçon de vie. Quand elle mourrait, la race des hommes-araignée s'éteindrait avec elle. C'était bien dommage en soi, mais impossible d'y remédier. A part une hyper-sexualité... Si elle est fertile, du moins !

Elle décroisa les bras et fit signe à l'élémental de la suivre. Ce dernier flaira alors immédiatement le coup fourré. Il était persuadé qu'elle allait lui passer ces fameuses menottes qui bloquaient tout pouvoir magique. Pas de chance pour elle, Windz n'était pas un être magique, et n'aurait aucune difficulté à s'en débarrasser. Enlever ses mains de ses poignets, faire tomber les menottes, et remettre ses mains à leur place. Pas bien compliqué...

C'est pour ça qu'il fut extrêmement surpris lorsqu'il sentit des vibrations à ses pieds. Il avait marché sur un piège. Il résista à la tentation de reprendre immédiatement sa forme initiale, car cela reviendrait à admette qu'il s'était senti en danger. Il se contenta alors d'observer. Et l'attente ne fut pas longue. Instantanément, il vit autour de lui d'immenses toiles d'araignées lui "sauter" dessus. Il éleva les yeux invisibles qu'il utilisait pour qu'elles ne soient pas prises dans la toile, et pour observer la scène. De gigantesques araignées arrivèrent alors pour travailler ces toiles, et les durcir. Il se sentait compressé à l'intérieur de cette toile. De plus en plus compressé. Il perdit le contrôle momentanément de ses molécules, qui se rapprochèrent de plus en plus, jusqu'à devenir uniquement une sphère de la taille d'une bille de molécules collées les unes aux autres. Encore plus dur que le plus dur des matériaux.

Windz était... Contrarié. C'était le mot. Il lui demandait de le mettre en danger, et elle se contentait de l'enfermer dans une toile. Décevant... Deux des yeux invisibles devinrent des bouches, et alors que la première, hautement placée, commença à émettre une musique adaptée à la situation, la seconde se plaça derrière la tête d'Elise et dit, d'une voix d'homme plus âgé :

Il y a une différence entre emprisonner et mettre en danger, ma chère. Mais j'accepte le défi.

Cette seconde bouche retourna alors à l'état moléculaire, pour se redevenir un œil et observer attentivement Elise, alors que les deux autres étudiaient le cocon de l'extérieur.

A l'intérieur, Windz eut tout le loisir d'étudier cette toile. Elle semblait solide et très élastique. Il n'arriverait certainement pas à la percer dans cet état. Il fallait d'abord l'étendre. Il commença alors à tourner. Enfin, façon de parler. Les molécules tournaient autour d'un point central, toutes dans le même sens, et de plus en plus rapidement. L'intérieur du cocon était formé uniquement de molécules apparentant à Windz. Les forces de frottement étaient donc limités au contact avec le cocon. C'est pour ça qu'il atteint en moins de trois secondes la vitesse de 100 km/h. Sans aucune réaction sur la toile. Il était toujours aussi compressé. Il se demanda alors ce qu'il se passerait en premier s'il continuait à tourner : la toile fondrait-elle alors sous l'énergie thermique dégagée par ces frottements ? Ou exploserait-elle ? Ne connaissant pas les propriétés de cette toile, il ne pouvait pas se prononcer.

200 km/h en 10 secondes. Toujours aucun changement. La température interne s'élevait à 30°C.

300 km/h en 30 secondes. La toile ne voulait décidément pas bouger. Quant à la température, elle avoisinait les 35°C.

500 km/h en 1min20. Il commençait à y avoir du changement. La toile commençait à peine à se distordre. Les molécules de Windz s'écartèrent alors, tout en continuant la rotation. La boule était de moins en moins solide structurellement, mais la pression exercée sur la toile s'accroissait toujours. La température approximait alors les 80°C.

600 km/h en 2 minutes. Environ 100°C pour les frottements. La taille de la sphère occupée par Windz faisait maintenant la taille d'un ballon de football.

700km/h en 3 minutes. Elle grossissait exponentiellement. Elle faisait maintenant la taille d'un humain. La musique arrivait à son point culminant. La toile atteignait maintenant la température de 150°C. Mais toujours aucune goutte à l'horizon.

800km/h en 4 minutes 30 secondes. A force de grandir encore et encore, la toile perdait de sa solidité. Au milieu de la sphère, il n'y avait rien d'autre que du vide, la totalité ou presque des molécules de Windz étant pressée contre les bords, à tourner et tourner à une vitesse totalement infernale. Ce fut lorsque la vitesse atteint les 817 km/h que la toile céda, au bout de 4 minutes et 45 secondes de tournoiement, et un diamètre d'une dizaine de mètres atteinte par le cocon. Bizarrement, elle céda uniformément, explosant littéralement en une centaine de petits bouts qui furent projetés à des kilomètres à la ronde. Au même moment, la voix diffusant la musique s'arrêta. Windz, quant à lui, ne put s'arrêter. Ses molécules furent expédiés à une vitesse hallucinante dans toutes les directions, créant une onde de choc envoyant Elise valser à deux mètres, faisant tomber plus de feuilles qu'en une journée en plein mois d'automne, envoya une dizaine d'araignées loin dans les airs, et cinglant les arbres. Windz était éparpillé un peu de partout dans la forêt, jusqu'au Village des Toiles. Il entreprit de se rassembler au niveau d'Elise, et de reprendre une forme humaine. Cependant, celle-ci était bien évidemment invisible, car uniquement formée d'air. Cette fois-ci, il pris la forme de Surokuni, une hermaphrodite. Elle se plaça devant la femme-araignée, et lui dit :

Il semble que tu as perdu... Dommage, en soi, l'idée n'était pas mauvaise.

Elle laissa le temps à la femme araignée de reprendre ses esprits.

[HRP : color=crimson]

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