Telle est prise qui croyait prendre ! [PV Marichy]

Kabraxis se reposait tranquillement dans une des Auberges populaire de la ville. Située dans le quartier commerçant, le Griffon rouge était un lieu de rencontre pour les gentilshommes et les mercenaires du Nexus. La taverne n’était pas luxueuse mais propre et plutôt bien entretenue comparé aux bars miteux remplis de voleurs et autres truands qu’on trouvait

Un endroit souvent animé qu’appréciait notre démon car il y avait parfois des bagarres, bras de fer et autres animation joyeuses appréciées des soldats comme l’humiliation d’esclaves terannides que de sadiques guerrier offraient à leur camarades avinés. Après tous on était dans une ville d’humains racistes bêtes et méchants qui considéraient les créatures des régions inhospitalières de Terra comme des animaux de compagnies juste bon à être leur esclaves …

La bêtise de l’humanité avait toujours fasciné Kabraxis, ces mortels étaient tellement naïfs qu’il était si facile de les manipuler pour les pousser à haïr un peuple. Nombre d’entre eux commentaient des crimes sans pardon au nom d’un roi ou d’une religion. Quelques humains étaient plus malins que les autres et il arrivait que le démon s’associe avec eux mais ils n’en restaient pas moins des amateurs à la durée de vie trop courte pour vraiment pouvoir rivaliser avec un démon millénaire.

Accoudé au bar le démon avait revêtu son apparence de chevalier local et sirotait un verre incognito en écoutant les rumeurs après avoir commandé un autre verre d’un délicieux alcool à la fraise qui ressemblait à de la bière limonade mais en plus sucré.

Avec ses longs cheveux blancs et à la peau sombre avec son chapeau à plume, son élégant manteau noir finement décoré et un plastron de métal brillant décoré d’une gemme rouge, Kabraxis avait fière allure et ne manquait ni de charme ni de panache pour le plus grand bonheurs des serveuses qui lui lançait parfois des sourires en coin quand elles venaient lui apporter à boire.

Seuls les yeux jaunes du bretteur laissaient deviner à ceux qui s’y connaissant en créatures surnaturelles qu’il n’était pas humain mais il n’y avait pas grand-chose à craindre car on n’en croisait pas tous les jours et la plupart de ceux qui réalisait qu’ils étaient un démon avait tendance à filer discrètement pour éviter les ennuis. La matinée était belle et sans histoires, notre démon loin de se douter qu’il allait faire une rencontre des plus surprenantes …

   La terranide marcha d'un pas lourd, les gens s'écartèrent de son chemin, personnes ne voulaient croiser son chemin. Ses yeux baignaient dans la folie et elle abordait un sourire sadique. Les gens tournaient les yeux, à chaque pas elle laissait un trace de sang. Une personne regarda la terranide avec crainte et curiosité. Elle se tourna vers une autre personne.

- C'est qui cette personne ?
- Une ancienne esclave, elle est comme ça depuis l'assassina de son maître . Les gens disent que ça lui à fait un choc très grave et qu'elle cherche les assassins de son maître ou qu'elle est complètement folle. La deuxième option serait plus valable ! Elle ne fait aucune distinction entre ses amis et ses ennemis, elle massacre toute les personnes avec plaisir, elle n'a plus toute sa tête ! Le pire c'est que parfois elle à des crises de folie particulièrement dangereuse... Des esclavagistes ont voulue se l’approprier, elle les a tuer dans une sauvagerie peu commune ! Personne ne pourra sans doute remplacer son maître.
- Mince, elle devait vraiment aimer son maître pour qu'elle devienne comme ça !
- Dieu seule le sait !

   Elle continua son chemin, elle regarda l'enseigne d'une auberge. Son sourire s'agrandit, elle poussa la porte du pied.

   La porte claqua, les clients regardèrent le nouveau venue avant de tourné de la tête. C'était la terranide folle et de plus, son visage était tacher de sang, ainsi que ses vêtements et son ventre. Son bras droit, lui était couvert de sang et d'autre chose peu ragoutante, une chose est sur : c'est pas le sien. Elle se dirigea vers le patron. D'une voie suave, teinté de sadisme et de folie elle lui demanda une chambre avec douche et de quoi boire.

   Elle se retourna et balaya de son regard la salle. Les personnes présentes tenter de se faire oublier, sauf un, accoudé aux comptoir. Il semblait ne pas la connaître. Dans son esprit tordue elle le vit comme une potentielle proie. Elle résista à cette envie qui la ronge à chaque fois qu'elle fixe son attention sur quelqu'un, plutôt que dans faire sa victime, elle en fera son jouet... au moins elle fera quelque chose d'autre que de tué une personne.

   Elle se dirigea vers lui, elle passa derrière lui. Elle lui claqua les fesses et lui dit sur un ton qui en disait long sur la suite des événements.

-Je t'attend...

   Elle ignora à qui elle avait à faire. Elle monta les escaliers. Arrivé dans sa chambre elle jeta ses armes dans un coin avant de se mettre dans le lit.

L’arrivée remarquée de la terranide ne manqua pas d’étonner Kabraxis. Premièrement cette dernière semblait être libre et se baladait à Nexus alors que les membres de son peuple qui s’y rendait étaient le plus souvent réduits à l’esclavage. Le plus étonnant chez elle n’était pas le fait qu’elle mesure près de deux mètres et qu’elle soit musclée comme une boxeuse mais qu’elle se trimballe une mitrailleuse et un pistolet en provenance de la terre. Ou avait-elle bien pu se les procurer ? Elle n’avait pas la tête à être une personne connaissant les passages entre les plans et vu combien elle avait l’air tarée si elle s’était pointée au japon elle n’aurait surement pas tenu plus de 10 minutes avant de se faire allumer par la police.

Quelqu’un s’amusait donc à faire passer en douce des armes terrienne en Terra, surement un humain imbécile et cupide car se pointer avec ce genre de joujoux était le meilleur moyen de s’attirer rapidement des ennuis avec les anges et ces bâtards de super héros qui avaient la manie de venir flanquer une raclée aux fous furieux qui s’amusait à allumer les habitants de Terra avec de l’artillerie lourde. Cette demoiselle devait certainement ne pas réaliser les risques énormes qu’elle prenait ou alors c’est justement ce qu’elle recherchait le flirt permanent avec la mort. Vu comme elle osait débarquer dans un bar couverte de sang elle devait surement être une terreur locale, une tueuse sanguinaire à qui on n’osait rien dire de peur de se faire flinguer.

Le démon fut surpris quand elle s’approcha de lui, il faut dire qu’il était un des seuls à n’avoir pas avoir filé se cacher à son arrivée, la main dans la poche de son manteau ou il cachait un taser militaire dont il se servait souvent pour neutraliser ceux qui lui cherchait des noises. Il se tenait prêt à lui flanquer une bonne décharge électrique à la tueuse au cas elle s’en prendrait à lui mais cette dernière se contenta de lui flanquer une tape sur les fesses avant de lui lancer une invitation des plus explicite à venir la rejoindre dans sa chambre …

Kabraxis n’en revenait pas, il était rare de rencontrer des femmes aussi directes et chaudes au point de mettre carrément la main au cul d’un inconnu, on ne lui avait plus fait le coup depuis des décennies et celles qui s’amusaient à faire ça étaient généralement des démones provocantes et perverses à souhait. La terranide était agréable à regarder avec son ventre musclé, ses hanches larges et ses seins lourds mais le sang tachant une partie de sa fourrure blanche ne la rendait pas vraiment sexy. Lorsqu’elle fut monté à l’étage, le tavernier commença à râler qu’elle avait encore tous dégueulassé en mettant du sang partout puis il regarda le faux chevalier d’un air désolé et suppliant.

« Je suis navré que vous soyez arrivé en même temps que cette folle qui semble avoir jeté son dévolu sur vous, j’espère que vous assurez au lit car on raconte que cette timbrée aurait démoli un bar des bas-quartier après qu’un type quelle voulait sauter soit partis en courant dès qu’elle avait le dos tourné … Je pourrais faire évacuer le griffon et appeler la garde pour qu’ils se pointent avec des mages pour lui faire la peau mais cette psychopathe risque d’allumer la rue avec son arme diabolique … Protégez-nous de cette timbrée chevalier, je vous payerais. »

D’autres personne ne tardèrent pas à entourer le chevalier Eric Demaven de Sombreval pour le prier de les sauver de cette renarde folle et Kabraxis eut le sentiment grisant de se sentir important, lui qui avait toujours cherché à être vénéré tenait une bonne occasion de passer pour un héros en s’amusant à sauter une femme fatale, difficile de faire mieux. Pour avoir eu une amante louve-garou ces dernières années cette mercenaire terranide ne lui faisait pas vraiment peur, il suffirait d’entrer dans son jeu et de la satisfaire avant de la capturer quand elle serait occupée à le sauter. Toute guerrière baraquée qu’elle était, elle ne ferait pas le poids contre un prince démon à la lutte et il avait des menottes en acier enchantées prévues pour un loup garou dans son manteau ... 

En souriant le démon commença à monter à l’étage, à vrai dire cette donzelle avait besoin d’être calmée avant de finir par se faire tuer et il adorait punir les vilaines filles. La chambre de la demoiselle ne fut pas difficile à trouver avec les gouttes de sang qu’elle avait laissé dans le couloir, prudent le démon toqua et ouvrit doucement la porte. La tueuse était calmement allongée sur le lit et avait posé ses armes dans un coin. Comme elle ne paraissait pas agressive, il lui lança un sourire amusé avant d’enlever son chapeau, son manteau et son épée qu’il accrocha sur le porte manteau à l’entrée avant de fermer la porte à clé pour qu’on ne les dérange pas.

« Ravis de te rencontrer, moi c’est Eric Demaven de Sombreval, j’avoue que tu m’as épaté. Cela faisait un moment que je ne m’étais plus fait aborder de la sorte par une femme qui sait ce qu’elle veut. Je propose qu’on aille faire connaissance sous la douche pour te laver de tout ce sang pas sexy avant de passer aux choses sérieuses, qu’en dis-tu ma jolie ? »