Qui se délectera du sang de l'autre ? [La Reine Rouge]

Camelia avait quitté la ville, il y a de cela une semaine. Elle avait trouvé refuge dans une grotte inhabitée, faisant du feu de façon traditionnelle, aucune magie n'était utilisée. Quand le feu finit par prendre on pouvait voir sa pâleur, son visage était marqué par la peur et l'épuisement. L'esclave se mit près du feu, son corps tremblotant, comme si elle avait froid, seulement dehors il faisait assez bon, un peu chaud même. Sa tunique était écharpée, comme si elle avait lutée contre des monstres, exposant des parties de son corps qui semblaient en proie à une espèce de mutation, même si cela semblait minime au vue de la faible surface prise par ce changement  Camelia se mit à rassembler ses souvenirs de ses derniers mois.

Tout avait commencé un soir de lune rouge, ses yeux prirent une forme anormale, elle s'en était rendu compte avec tout le monde qui la regardait avec peur et qu'elle s'était admiré grâce au reflet de l'eau d'une fontaine.  Elle put voir des yeux qui n'avait rien d'humain, des yeux d'une créature qui la faisait froid dans le dos. L'esclave se mit à user constamment d'une magie de dissimulation, déposant sur sa cornée une illusion de ses anciens yeux. Cela fut le commencement de la fin, en  usant constamment de la magie, elle s'affaiblissait autant physiquement que mentalement . Elle se rendit compte par la suite que son appétit avait augmenté, mais que les végétaux ne suffisait pas à combler cette faim, seule la viande, plus particulièrement cru et fraîche pouvait la rassasier. Ce fut suite à cette découverte qu'elle se mit à avoir très peur du changement qui se produisait en elle, elle ne pouvait le définir, mais quelque chose d'effrayant naissait en elle, elle fut terrifié à l'idée de devenir un monstre.

Le dernier mois fut sans doute le plus éprouvant, Camelia avait de plus en plus du mal à contrôler les sorts magiques, même les plus basique. Six mois à être toujours aux aguets, à user de la magie pour effacer les changements et des marques naissantes qui n'avaient rien d'humain, eurent raison de son sang-froid. Ce qui la fit décider de partir fut certainement le fait d'avoir blessé mortellement un garde, qui désirait voir ses papiers d'esclaves, l'ESP.er ne put contrôler une magie de création, fichant dans le corps de l'humain une centaine de lances. Jamais l'ancienne Camelia n'aurait eut assez de puissance pour faire une création aussi importante, elle sentait que ses capacité magique croissaient anormalement, la peur se mit alors à ronger petit à petit son esprit et elle fuit Nexus, sans dire un mot, passant par des passages dangereux pour être sûr de ne blesser personnes pendant sa fuite. Elle avait fait son choix, tant qu'à s'isoler autant aller dans les landes dévastée, là où peu de personne iraient. Camelia espérait trouver une créature qui puisse mettre un terme à son tourment, elle allait être déçu.

Le soir de son arrivé sur les lieux elle se fit attaquer par une troupe de gobelin, vint un moment d’absence. Quand elle reprit pieds elle baignait dans le sang des agresseurs, cela ne fit que monter d'un cran la peur, leurs morts ne semblait pas avoir été douce, bien au contraire, l'esclave semblait avoir joué avec les victimes. Pour la première fois elle sentit des nausée et ne put empêcher son maigre repas de se mélanger aux sang des gobelins morts.  Elle passa les semaines suivante à se nourrir autant qu'elle le put. Des voix dans sa tête l'assaillirent à chaque fois qu'elle cherchait le repos, l'épuisant de plus en plus. L'esclave avait abandonné l'usage de la magie, laissant voir ses yeux dorée, mais il n'y avait personne, ce qui la rassura. Nombreux ont été les fois où elle se mettait à découvert pour laisser aux créatures une chance de la tuer, mais à chaque fois le même scénario se produisis. Elle perdait conscience, écharpait les chasseurs et revenait à elle.

Il y a deux jours elle prit une décision, elle sentait son esprit sur le point de flancher et elle ne voulait pas devenir un monstre qui faisait du mal à autrui. C'est pour cela qu'elle se terra dans une grotte, refusant de se nourrir et de boire, à défaut de ne pas pouvoir contenir son pouvoir qui voulait la dévorer, elle comptait se laisser dépérir, sa dague en acier servant à se blesser très légèrement pour ne pas s'endormir, accumulant la famine, la soif et la fatigue. Ce qui nous ramène à l'instant présent.

Camelia regardait les flammes bouger, la lueur de ses dernière se répercutant sur son iris doré et sa pupille bestiale.  C'est alors qu'elle sentit un mouvement, son regard se posa sur l'entrée de la grotte. Une forme chétive et féminine semblait la regarder.  L'esclave se mit à se redresser observant l'intruse, elle ouvrit la bouche pour parler, mais les mots avaient du mal à sortir, à cause d'une gorge sèche, de sa faiblesse.

- N'appro … chez  … pas … ss … si vous te … tenez … à votr … votre vie.

Les voix recommencèrent à assailirent son esprit

*Tues cette  charmante demoiselle  *
*Fait couler son sang*
*Elle doit être encore fraiche et pure.*
* Jouons, jouons ! *

Camelia vint à se boucher les oreilles, tremblante encore plus de peur, ayant presque des gémissements, toute ses voix étaient des souvenirs de ses anciens maîtres et maîtresses, ils voulaient la pousser à faire des choses impardonnable, les yeux de l'esclave avait même des tiques, elle essayait de refouler cette peur et cette folie qui l'enlaçait avec fermeté. L'humaine ne pouvait qu'espérer que cette jeune femme s'en aille, sinon, sinon ... Elle n'osait même pas imaginer ce qui pourrait se passer.

J'aimai me promener dans les landes dévastée, il y avait toujours de l'agitation. Entre le paysage désolé et les montres par milliers, il y avait de quoi faire. Ma cible préférée ce sont les harpies. Elles sont d'une faiblesse affligeante, très lâches, se comportent comme de véritables nymphomanes et sont souvent très jolies. Enlever et violer des humains à raison d'une dizaine de harpies pour un homme, ça elles savent faire. Mais dès qu'il s'agit de un contre un ou de s'occuper d'un plus gros gibier, ça détalle plus vite qu'un lapin au milieu d'un champ de tir. Elles sont faciles à dresser et font d'excellentes esclaves sexuelles. Alors lorsque je suis tombée sur un nid rempli de harpies, je me suis fais plaisir.

Leur cheftaine ne m'avait pas vue, trop occupée à prendre son pied avec le dernier esclave humain qu'elles avaient ramené au nid. L'homme lui par contre m'avait bel et bien vu, mort de peur il se cramponna à la harpie en criant :

"Maitresse ! Une démone ! Protégez moi maitresse !"

La harpie quant à elle se débattait de toutes ses forces pour pouvoir s'échapper. Criant sur son esclave :

"Mais lâche moi espèce de crétin !"

J'ai agrippé l'esclave humain par les cheveux avant de lui briser la nuque d'un coup sec et d'envoyer son cadavre à quelques mètres de là. Sans m'arrêter j'ai saisie la petite harpie par la gorge afin d'amener son regard à la hauteur du mien. La pauvre petite chose était pâle de peur et tremblait comme une feuille. Elle parvint à peine à bafouiller un :

"P-p-pitié ... J-je ferai tout ce que vous voudrez ... Ne me tuez pas ... S-s'il vous plait ..."

J'ai légèrement froncé les sourcils avant de lui ordonner :

"Silence !"

Puis je l'ai plaquée contre une hutte avant de sortir mon engin et de le lui enfoncer entre les cuisses. Ce fut court, brutal et intense. Je violai sans ménagement ma nouvelle esclave qui était totalement bouleversée par les événements. J'ai fini par éjaculer en elle, elle était toute rouge, haletante, déjà soumise. Je me suis retirée et elle s'est spontanément penchée pour nettoyer mon sexe avec sa langue. C'est ce que j'aime chez les harpies, pas besoin de les dresser elles connaissent déjà leur rôle par cœur.

La petite harpie m'a suivie pendant plusieurs mois, son ventre grossissant, fécondé par mon sperme. Elle me fit don de son sang et de son corps, s'occupant de mon sexe à chaque fois qu'elle sentait que j'en avais envie. C'est le seul défaut des harpies, elles sont trop soumises, trop prévisibles, au final ça les rend détestables et ennuyeuses. On fini par se lasser d'elles et par les jeter, lorsqu'elle ne me donnera plus de plaisir je la tuerai.

Puis notre route à croisée celle d'un autre prédateur. Nous sommes arrivées dans une zone désertée par les monstres et de temps en temps une montagne de cadavres apparaissait. Dans les monstres tués plusieurs étaient assez puissants et leur grand nombre à avoir été décimés montrait qu'ils n'étaient pas tombés sur une créature ordinaire. Par curiosité j'ai décidé de me lancer à sa poursuite, juste pour voir quel genre de monstre avait pu causer un tel carnage. La traque n'était pas bien compliquée, il suffisait de suivre les cadavres.

Finalement nous sommes arrivées à une espèce de grotte entourée de dépouilles de monstres. Je suis rentrée à l'intérieur, suivie par ma petite harpie qui me roucoulait des :

"Je vous aime maitresse. Je veux rester avec vous pour toujours. Nos œufs vont bientôt éclore, vous avez décidé des noms ?"

Ignorant la harpie, je me suis enfoncée plus profondément dans la grotte avant de tomber sur une femme en piteux état. C'était vraiment cette femme blessée qui avait fait tout ça ? Elle me mit alors en garde, avant de se boucher les oreilles. Ça ressemblait aux pouvoirs de certains démons, capables de posséder les esprits fragiles. Je pouvais sentir l'énorme pouvoir qui se cachait dans ce corps abimé, seule la volonté de l'humaine le retenait encore captif. L'humaine ne m’intéressait pas, je voulais voir de mes propres yeux la propriétaire de ces splendides yeux jaunes. Je me suis mise dans le dos de ma petite harpie, l'enlaçant tendrement et lui murmurant :

"Tu es vraiment superbe avec ton ventre rond et tes seins gorgés de lait ma petite harpie. Je vais prendre beaucoup de plaisir à voir cette créature te déchiqueter."

"C-comment maitresse ? Que ...?"

Puis je l'ai brutalement poussée contre l'humaine avant de crier :

"Aller ! Montre moi comment tu as tué ces monstres dehors ! Cette harpie est appétissante non ? Regarde ces gros seins et ce ventre gonflé par de délicieux œufs ! Je suis sûre que tu en meurs d'envie après ta petite grève de la faim !"

La pauvre petite harpie s'écrasa contre l'humaine et tomba avec elle au sol. Le monstre qui sommeillait en elle ne pourrait pas résister à cette délicieuse proie à portée de griffes. Quant à moi, je recouvrai mes avant-bras et mes mollets de mon exosquelette, prête à parer n'importe qu'elle attaque avec. Si cette créature était assez intéressante à mon goût j'essayerai de la dresser. Il faudra donc lui montrer qui commande et ne pas se laisser prendre au dépourvu.

La petite harpie jeta un regard désespéré dans ma direction et ...

Camelia se mit à regarder où était l'intruse et vit qu'il n'y avait pas une personne, mais deux, l'une étant clairement une harpie, ses être étant visible de très loin à cause de leurs plumes souvent criarde, comme si l’originalité des couleurs  pouvait leurs apportes des hommes plus résistant. L'esclave avait entendu parlé de la cruauté que es harpies faisaient aux femmes, cela pour s'accaparer les hommes, elle espérait que cette harpie soit là pour en terminer avec cette souffrance qui n'avait que trop longtemps durée. Mais le reste de la situation fut totalement l'inverse.  Camelia entendit clairement la démone se mettre à lui demander de montrer comment elle avait put réduire en charpie les monstres dehors, soulignant aussi sa faim et l'attrait tant visuel que calorique de l'harpie. L'esclave aurait put continuer à contenir la créature en elle si l'harpie, dans sa chute, n'avait pas eut le malheurs de poser ses lèvres sur celle de l'humaine, acte qui allait lui coûter la vie et une mort lente et extrêmement douloureuse. Le pouvoir de Camelia se mit en route et elle ne pouvait lutter contre ça. Les souvenir de l'harpies se mêlèrent aux autres, elle put voir al démone l'engrosser, le nombre d'humain que la matriarche avait épuisé à la tâche, le nombre d'oeufs qu'elle avait mise au monde.  Seulement ses souvenirs furent ceux de trop et la créature finit par dévorer l'esprit de l'humaine.

Dès lors une masse ahurissante d'énergies se mit à jaillir du corps de l'humaine, l'harpie comme la Reine Rouge ne purent observer les changements qui ne furent pas douloureux, bien au contraire la créature y trouvait un plaisir quasi similaire à un orgasme. Quand la vague d'énergie disparut la grotte n'avait plus de plafond, ce dernier ayant tout bonnement disparut, enfin jusqu'à ce que des bruits derrière la démone signalèrent la chute des débris, mais aucun ne visait la grotte. L'harpie se mit à voir une autre Camelia, une créature qui observait le volatile comme un serpent l'aurait fait devant de bons gros œuf, s'en suivit un aura bestiale.

- Hmmmm … Qu'est-ce que je fais là ? Qui es-tu ? Tu tombes bien j'ai une de ses faims ... j'aimerais te dévorer …  surtout tes entrailles.

S'en suivit un sourire qui ressemblait aux enfants qui allaient commettre une mauvaise action sans avoir la compréhension du bien et du mal. L'harpie ne demanda pas son reste en essayant de prendre la fuite par la voie des airs, elle était rapide, mais malheureusement Camelia était devenu une créature pouvant chasser tout ce qu'elle désirait. Elle observa l'oiseau partir au loin, se relevant en penchant la tête sur le côté.

- Ce n'est pas bien, pas bien du tout … je voulais te manger.

La queue de la créature se mit alors à bouger et fonça vers le ciel, s'allongeant jusqu'à atteindre l'abdomen de l'harpie, la perforant comme un simple bout de papier. Le pauvre volatile n'aurait rien put faire devant la rapidité de cet appendice, dont le bout se mit à se scinder en six tentacules qui pénétrèrent l'harpie, criant de douleur. Cette dernière ne pouvait plus se libérer de l'emprise de la créature, en tout cas pas sans y perdre des morceaux de ses poumons et de son cœurs. Cette prise spéciale était conçu pour ne laisser aucune chance. D'un coup elle ramena l'harpie qui n'avait plus de souffle pour crier, les tentacules lacèrant encore plus la chair pour bien cramponner la proie. La peur suintait de la proie, alors que Camelia était calme, elle souriait même à l'idée de se faire un bon repas.

- J'aimerais bien manger tes entrailles, mais avant je vais te punir, un repas ne dois jamais fuir.

Une fois assez proche, elle usa de ses griffes pour trancher net les pattes griffues du volatile. S'en suivit la libération l'harpie, la queue de la créature reprenant sa taille original et sortant du corps de l'oiseau.  L'harpie  voulut tenter une nouvelle fois sa chance, mais elle perdit d'un coups ses bras, cette fois la Camelia avait lacéré l'articulation au niveau des épaules, tout était fait pour ne pas toucher un point vitaux, un boulot que même un chirurgiens aurait du mal à faire à la même allure que la chasseresse. Cette dernière mit sur le dos sa proie et sa queue se mit à entrer dans l'intimité de l'harpie, se retenant d'aller trop loin, ce ne fut qu'au moment d'un sourire que le membre intrusif se mit à entrer dans l'utérus et transpercer la chair pour ressortir au niveau du nombril. Continuant son labeur, elle saisit les œufs dans l'utérus et se mit à les enfoncer par son autre trou, allongeant son bras pour pousser très loin les œufs, le passage se voyant sur le ventre meurtrit de l'harpie qui avait le yeux dans le vide, elle était brisée.

- Ennuyeux … elle ne cries plus … dans ce cas.

Elle ressortie sa main puis écrasa les œufs jusqu'à leurs ruptures, sans détruire les intestins, les morceaux eurent tôt fait d'engendrer de la douleur et des cris. Camelia se mit à se lécher les lèvres et plongea doucement sa tête dans la plaie béante. C'était la fin du petit  jeu, elle commençait réellement son festin. Le volatile put crier pendant cinq bonne minutes, puis donna son dernier souffle, le bruit de la mastication et le fait que la créature n'hésitait pas à dévorer de l'intérieur, glissant dans le corps de l'harpie, aurait suffit à donner la gerbe à bon nombre d'humains ou créatures assez forte, cependant il n'y avait rien de spectaculaire. Camelia avait faim et elle se nourrissait, comme un simple animal, on pouvait entendre qu'elle dévorait même les os, craquant sous la mâchoire de la créature. Une fois totalement vidée, n'ayant plus que la peau, elle ressortie, son corps totalement ensanglanté. C'est alors que le regard se braqua sur la Reine Rouge.

- Elle n'était pas si bonne que ça …  seul ses entrailles avaient un excellent goût … j'ai encore faim …

Elle se mit à sourire.

- Dis … tu veux bien te laisser manger ?

A ces mots la queue de la créature se mit à fondre à vive allure vers sa proie. Si l'harpie n'avait eut aucune chance, la démone en avait plus en ayant vu l’attaque une première fois, aussi allait-elle pouvoir l'esquiver, mais aura-t-elle assez de rapidité pour pouvoir faire le geste et s'en sortir sans égratignure ?

À vrai dire je ne m'attendais pas à une transformation si soudaine et si complète. Visiblement la petite humaine s'était totalement faite bouffer par cette créature et c'était tant mieux. D'une pauvre minable en train de se laisser mourir elle avait évoluée en une prédatrice cruelle. Elle s'amusait à torturer la harpie, brisant son corps et son esprit avant de la dévorer. J'aimai déjà sa personnalité, il fallait que je la dresse. J'ai décidé de lui laisser le choix entre dressage en douceur et dressage brutal. Mais comme toute jeune créature elle voulait jouer et tester sa force, inconsciente du fossé qui nous séparait. Du coup je suppose qu'elle avait besoin de se prendre une bonne raclée.

D'après ce que j'avais observé elle pouvait allonger ses membres à volonté. Cette faculté a un énorme défaut : En attaquant à distance elle expose tout de même une partie de son corps. Lorsqu'elle m'attaqua, esquiver sa queue ne fut pas un soucis pour moi. J'ai attendu qu'elle me dépasse avant de l'attraper d'une main, la mettant ainsi en contact avec une partie de mon armure. Comme prévu, mon armure absorba l'énergie nécessaire pour que cette faculté fonctionne, forçant sa queue à reprendre une taille normale. Attirant la créature vers moi sans qu'elle soit capable de riposter. Je me suis amusée à la trainer hors de la grotte comme on promène un chien, la tirant par la queue en me moquant d'elle :

"Je t'offre ma délicieuse petite harpie et c'est comme ça que tu me remercie ? Tu espérais sérieusement me manger pauvre minable ? Tu as de la chance je t'aime bien, je vais te prendre comme animal de compagnie. Mais je te préviens n'essaye plus de m'attaquer, je ne serais pas capable de me retenir la prochaine fois."

Une fois sortie de la grotte, j'ai brutalement tiré sur sa queue pour l'envoyer s'écraser contre un arbre. Puis j'ai agrippé ses cheveux pour la plaquer contre le tronc, me collant dans son dos pour venir murmurer à son oreille :

"Ne résiste pas ma belle, tu vas aimer ça."

De ma main libre j'ai ouvert mon mini-short, sortant mon pénis pour le frotter sur ses jolies fesses. Tout en lui léchant l'oreille j'ai fais glisser le bout de tissu qui recouvrait son anus. J'ai recouvert mon sexe d'une pellicule d'os afin de ne pas le salir, puis j'ai commencé à la sodomiser, lentement. D'un ton autoritaire je lui ai ordonné :

"À partir de maintenant tu m’appelleras Maitresse. Pendant que je me fais plaisir explique moi ce qu'il s'est passé exactement lorsque tu as embrassé la harpie."

À cause de mon armure elle ne pouvait plus utiliser ses facultés et en terme de force physique j'étais très largement au dessus d'elle. Elle n'avait absolument aucun moyen de résister à mon emprise, elle pouvait juste subir. Au bout d'un moment j'ai fini par retirer mon sexe, laissant la pellicule d'os dans son anus. Je lui ai alors murmuré, sur un ton amusé :

"Tu avais faim c'est bien ça ?"

J'ai crée un os autour de sa mâchoire (dans ce genre là), forçant cette dernière à rester grande ouverte. Je l'ai forcée à s'asseoir dos à l'arbre, coinçant sa tête entre le tronc et mon entre-jambe avant d'enfoncer mon sexe dans sa gorge. Haletante, j'ai levé les yeux au ciel, baisant littéralement sa gorge pendant dix bonnes minutes. Puis j'ai enfoncé mon sexe de tout son long dans sa gorge, l'empêchant ainsi de respirer pendant que j'éjaculai. Je n'ai accepté de le retirer qu'après qu'elle ai tout avalé et bien nettoyé mon pénis. Je me suis éloignée d'elle pour regarder la scène, une main fièrement posée sur ma hanche tandis que je me recoiffai avec l'autre. À cause du gode que j'avais laissé dans son anus et du bâillon que j'avais créer autour de sa mâchoire elle ne pouvait toujours pas utiliser ses facultés, ni articuler. Alors pour me moquer d'elle je lui ai demandé :

"Alors ce repas ? Tu en as pensé quoi ?"

Camelia n'avait pas beaucoup de chose pour gagner une confrontation contre la Reine Rouge. Le fait que la créature réemplois sa technique d'allongement n'était en rien une capacité limité, mais plutôt une surestimation de ses capacités. Elle était encore trop jeune et inexpérimentée pour savoir reconnaître un adversaire coriace et la démone n'avait en rien facilité cette instruction en offrant une proie des plus facile à écharper. Cela conférait à Camelia une sensation de supériorité qu'elle assimilait, à tort, à de la puissance. De plus elle n'avait pas encore la pleine maîtrise de son corps, dont chaque parcelle cachait une arme mortelle ou une mauvaise surprise pour ses ennemis. Mais ça la Reine rouge devait s'en douter au vue des cadavre qui n'avaient pas été uniquement tué par l'allongement de la queue de le créature.  Camelia ne le savait pas encore, mais son imprudence allait lui donner une leçon de vie qu'elle n'était pas prête d'oublier.

La queue de la créature était agile, quand la démone saisit l'appendice, le bout était déjà en train de faire un arc de cercle pour tenter de l'embrocher par derrière. La Camelia de maintenant ne s’embarrassait pas de sentiment comme la pitié ou l'honneur, seul son estomac et sa faim  dictait ses réactions, d'autant que le fait que la démone offre de la résistance rendait la créature encore plus excité à l'idée de lui déchirer l'abdomen pour combler encore un peu plus sa faim. Heureusement la capacité des os empêchèrent la démone d'avoir une mauvaise surprise, la créature ne pouvait cacher sa surprise, son visage gardant cet air de personne encore endormies. Prisonnière de la prise de la Reine Rouge, elle tenta de réagir en conséquences, ses ailes se mire à se mouvoir, seulement le drain d'énergie se fit d'un coup beaucoup plus important, la raison ? Camelia semblait être capable de stocker une certaine quantité d'énergie que le drain de la démone ne pouvait atteindre, son idiotie  permit à la Reine Rouge de vider totalement sa réserver, cette dernière devait sentir l’énorme quantité d'énergie que possédait Camelia. D'un autre côté quoi de plus normal pour un monstre pouvant battre facilement la plupart des créature dans ses landes hostiles. La créature ne semblait pas assez vieille pour saisir l’opportunité d'être assez proche pour planter l'extrémité de ses ailes dans la chair de la Reine Rouge, non tout ce qu'elle fit c'est se laisser trainer.

- Je veux simplement te manger  j'ai ...

La suite ne fut pas audible, car elle fut jetée contre l'arbre. Le plus étrange dans tout ça c'est que la créature n'eut pas un cris de douleur, elle se releva rapidement et semblait même ravie de souffrir. Le constat ut identique lorsque son joli minois put goûter la dureté de l'écorce, un bout venant à entailler un peu son front. Camelia se mit à soupirer d'aise, démontrant qu'elle était du genre à prendre du plaisir par la douleur, son sadisme n'étant qu'un simple esprit enfantin désirant jouer avec ses proies, comme l'on joue souvent avec des fourmis pour les voir partir dans tout les sens. Elle n'hésita pas une seule seconde quand son sang se mit à porté de sa langue, qui semblait plus longue que les humains, pouvant s'étendre bien plus avec un peu d'énergie, ce qui la manquait cruellement, elle était clairement une abomination faite pour pouvoir assouvir de nombreux désirs et prendre des vies.

Elle se laissa manipuler, non sans émettre un soupir d'agacement et un très léger grognement. Camelia détestait ne pas pouvoir bouger un doigts, les os pompant presque intégralement son énergie, il était surprenant d’ailleurs de constater que les os puissent absorber continuellement une telle masse d'énergie. La créature semblait être très endurante et aussi être capable de se régénérer à une grand vitesse. La Reine Rouge avait une magnifique idée de vouloir en faire son animal de compagnie. Quand le membre de la démone se mit à passer un à un les anneaux musculaire de la créature, elle put entendre Camelia se mettre à gémir, de sa bouche sortait de la vapeur, preuve que le corps de la créature était devenu rapidement très chaud. Camelia semblait même jouer avec la démone en serrant légèrement les fesses, ne pouvant pas faire mieux avec le peu d'énergie qu'elle avait. Avec un léger sourire, elle répondit d'un ton désinvolte.

- Je ne dirais rien tant que j'aurais faim, petite démonette.

S'en suivit un petit rire, vite coupé par des gémissements sous les coups de rein de la démone qui excitait énormément la créature, son intimité se mettant à produire beaucoup de cyprine. Camelia eut la sensation d'avoir un peu plus d'énergie et l'utilisa pour jouer un peu des hanches, cela pour taquiner la Reine Rouge. S'en suivit une remarque que la créature ne put zapper, il était question de nourriture, elle allait répondre " oui " quand un drôle de système vint à garder sa gueule ouverte. Elle se mit à grogner, elle n'aimait pas du tout avoir ce genre de chose qui l'empêchait d'avoir sa mâchoire de libre, elle ne pouvait donc ni mordre, ni parler, mais Camelia avait une surprise pour la Reine Rouge.  La créature se mit à contracter de façon variable ses muscles de la gorge, bloquant presque l'avancé de la démone à certain moment ou offrant le loisir de mettre totalement son chibre dans cet endroit chaud et humide. La langue se mit à s'enrouler tel un serpent, démontrant la longueur qui n'avait rien à envier à celle des lamias.  Pendant la dizaine de minute, la créature faisait son maximum pour que le membre suinte un maximum de pré-sperme, élément qui à défaut d'avoir bon goûts comblerait un peu l'estomac.  La respiration ne fut pas difficile pour Camelia, qui semblait avoir une capacité respiratoire importante, découvrant qu'elle pouvait tenir très longtemps sans respirer, une qualité en plus pour cette chasseuse née.

Lorsque la Reine Rouge se mit à vider son lait dans le gosier de la créature, cette dernière n'attendit pas  pour l'avaler avec une certaine gloutonnerie, tout comme elle ne laissa pas une miette sur le membre de la démone, une bonne nettoyeuse, voilà ce qu'elle était à l'heure actuel. Même si la démone devait voir le plaisir que la créature avait prit par la moiteur de son entre-jambe.


Vint la question moqueuse. Camelia se mit à grogner en pointant sa bouche et son estomac, elle voulait manger davantage, elle n'était toujours pas repus et visiblement elle ne considérait pas réellement la Reine Rouge comme sa maîtresse car ses grognements était assez agressifs, comme pour dire " Si tu ne me nourris pas je te mange ". Ayant marre de l'os serrant sa mâchoire, elle se mit à forcer, concentrant toute sa force. Si l'os ne se brisa pas, la Reine Rouge put voir quelque fêlure apparaître.  La créature avait beaucoup de force et d'énergie, autant dire que la Reine Rouge n'allait pas pouvoir l'enfermer dans une salle sans qu'elle mette tout sans dessus-dessous.

Je n'avais pas apprécié qu'elle refuse de me répondre alors que je le lui avais ordonné, ni qu'elle refuse de m'appeler Maitresse. Je m'étais montré indulgente, plus occupée à me servir de son corps qu'à véritablement la dresser. Mais qu'elle ose me grogner dessus avec agressivité ne passait pas, je lui avais offert ma petite harpie et ma délicieuse semence. Devant tant d'ingratitude je me devais de faire un exemple mémorable et humiliant. J'ai attendu qu'elle éclate l'os qui maintenait sa mâchoire ouverte pour lui dire :

"Je t'offre ma délicieuse petite harpie et mon sperme et c'est ainsi que tu me remercie ingrate ? En me grognant dessus ? Une bonne chienne lèche la main qui l'a nourri avec reconnaissance, c'est ce que tu vas devoir apprendre à faire si tu veux remanger quelque chose un jour ! Quitte à ce que tu en crève, je ne te laisserai pas avaler un gramme de chair tant que tu n'auras pas compris ça !"

J'ai brutalement enfoncé mon index et mon majeur dans ses narines avant de former un os dans le fond de sa gorge l'empêchant de respirer normalement. Seul un mince filet d'air passait encore, tout juste assez pour qu'elle n'étouffe pas mais, pas assez pour qu'elle ne souffre pas de manque d'air. Je l'ai laissée ainsi, avec un os qu'elle ne pouvait ni briser, ni retirer et qui allait l’asphyxier lentement. D'un air victorieux je regardais la créature se débattre avec le peu d'air qu'il lui restait, puis je lui ai ordonné :

"Soumet toi à moi et tu auras toutes les proies que tu voudras, résiste moi et je t'écraserai ! Maintenant je t'ordonne, esclave, de ramper à mes pieds et de les lécher en signe de soumission ! Si tu le fais suffisamment bien je débloquerai ta respiration."

Puis j'ai attendu, jusqu'à ce qu'elle obéisse, impassible et lorsqu'elle s'y résigna j'ai tenu parole, la libérant immédiatement de l'os étouffeur. Puis revint la question :

"Maintenant tu vas me dire ce qu'il s'est passé avec la harpie quand elle t'a embrassée. Ensuite nous irons chasser ensemble et pour finir je m'occuperai de ton joli corps !"

La Reine Rouge put voir que son geste vers les narines de la créature prit par surprise cette dernière. Camelia ne semblait pas être une créature doué pour la vitesse de déplacement et indirectement la Reine Rouge l'avait comprit. La créature se mit à sentir quelque chose l'empêcher de respirer sans en souffrir, la démone voulait continuer à profiter du côté masochiste de la créature ?  Non car Camelia sous l'attaque avait vidé ses poumons pour pousser un petit cris qui aurait ressembler à un couinement, après tout la démone n'y était pas allé en douceur et la proximité au cerveaux  avait créer une décharge fulgurante dans tout le corps de la créature.

Le corps de Camelia se mit à trembler,  de douleur et de plaisir, la difficulté de respirer engendrait de la douleur qui était transformé en plaisir, mais ce plaisir si intense saturait le cerveau de la créature qui engendrait une sensation de douleur où elle ne pouvait pas en tirer du plaisir, son corps était victime de ses deux sentiments, si bien que Camelia semblait devenir folle en suppliant la Reine Rouge d'arrêter ceci, mais voyant que la démone ne ferait rien sans qu'elle se montre docile, elle finit par  se trainer, laissant un peu de son fluide sexuelle sur le sol telle une limace, jusqu'à atteindre les pieds de la démone et se mit à lécher comme une bonne chienne. Ce fut par une grande inspiration quelle se mit à gonfler ses poumons, ne pouvant retenir de tousser comme si elle était une humaine que l'on avait étranglé.

Camelia avait un regard furieux, mais aussi assez craintif, elle avait conscience d'être tombée sur plus forte qu'elle et que la Reine Rouge n'hésiterait pas une seule  seconde pour la tuer, elle était acculée tout en ne pouvant mordre l'agresseur, elle devait paraitre une enfant un peu bestiale aux yeux de la démone.  Quant vint la question Camelia se mit à répondre.

- Mon âme peut s'unir avec une autre, j'acquière les capacités et les souvenirs. Cette âme fut suffisante pour que je me réveille, mais je ne connais pas les souvenirs ou les capacités de la Camelia d'avant et qu'en ai-je à faire, si elle était aussi fragile il valait mieux me laisser me réveiller plus tôt. J'ai hérité de cette capacité, donc si j'ai un conseil, maîtresse, évites de vouloir posséder mes lèvres. Sauf si tu souhaites que je connaisses tout de toi et de tes pouvoirs.

La créature se mit à rire, elle ne considérait pas les êtres comme le ferait une humaine, tout ce qui était faible servait de nourriture, tout ce qui était fort, elle l'avait apprit par la Reine Rouge, se devait d'être craint et évité au possible, même si cela ne refoulait pas la moquerie permanente qu'elle avait envers tout les êtres vivants. La peur de la démone semblait la rendre un peu grande gueule, ce qui allait taper très rapidement sur le système de la Reine rouge.