Le début d'une grand aventure? -PV : Theodoric-

Le silence perpétuel, le silence l’entoure constamment, elle n’a pas besoin de la voix pour tout exprimer ce qu’elle désirait, elle venait de quitter sa tour de magie, son maître de savoir et partie pour le marché. Elle était habillé comme à son habitude, sa longue cape au couleur d’or, les rebords de sa capuche déchirer un peu par l’usure du temps, en dessous de cette cape elle portait une robe de mage au couleur d’or et d’argent, mais celle-ci n’est pas voyante à cause de sa cape.  La magicienne portait un sac de voyage sur son épaule droite, et elle avait l’intention de le remplir de nourriture et de petit objet pour son voyage. Elle n’avait pas besoin de beaucoup de chose, car elle savait qu’elle allait s’arrêter dans des villages pour se réapprovisionner en nourriture.

La jeune femme cachait son visage sous sa cape et marcha lentement dans sa tête, dans sa main se trouvait un journal et une plume sans encre. La jeune femme décida d’acheter sa nourriture, elle attendait du monde lui parler, mais elle ne répondait pas, son visage n’exprimait aucune émotions, son visage restant de marbre. Elle choisissait sa nourriture avec précaution, préférant prendre ceux qui durait plus longtemps que ceux qui goûtait bon. Elle donna l’argent au commerçant et mit le peu de nourriture qu’elle avait achetée dans son sac, puis elle se dirigea vers un commerce d’objets, elle ne savait pas ce qui serait le mieux pour un grand voyage.

Elle prit son livre, l’ouvrit et se mit à écrire rapidement, malgré que sa plume n’est pas d’encre tout ce qu’elle marquait écrivait en lettre d’or :

« Qu’est-ce qui est le mieux à emporter pour un voyageur? Je désire faire un voyage pour découvrir les contrés, c’est mon premier voyage…»

Elle montra la note au commerçant et il dit qu’il n’avait jamais vraiment voyager mais qu’il pensait que plus qu’elle emporterait de chose, mieux elle saura, il lui montra même des choses complètement inutile, elle ferma ses yeux et lâcha un soupire de découragement, une personne se trouvait à côté d’elle, un homme vêtu d’une armure, ses yeux bleus le regarda et elle lui tendit son journal pour qu’il lise sa question. Ses yeux bleus le fixant, qu’elle que mèche blanche sortant de sa capuche, son symbole de haute magie caché sous un plie de sa capuche.

Nexus, capitale et fierté de son Etat. Théodoric était déjà venu ici il y a quelques temps pour refaire le plein de nourriture et d'équipements. Et aujourd'hui, ce n'était pas pour un but différent qu'il y passait de nouveau. Il était arrivé la veille, très tard dans la nuit et s'était offert un dîner et une chambre dans une auberge renommée de la ville. L'homme ne manquais jamais d'argent mais en revanche, les denrées se faisaient souvent rare. Car, lorsque l'on voyage, on ne peut guère porter trop de poids si l'on veut éviter le risque de se fatiguer trop vite ou de se faire dévorer par un monstre qui n'aurait aucun mal à vous rattraper et à vous gober d'un seul coup. Bien entendu, l'ancien roi était bien assez expérimenté pour savoir toute ces choses mais cela l'obligeait à effectuer des haltes et des achats très régulièrement.
Au petit matin, il se rendit au marché. Il était installé sur la grande place, particulièrement animé par les nombreux acheteurs, bêtes et commerçants qui hurlaient pour vanter leurs produits. Parmi toute cette foule, notre homme ne se sentait pas vraiment dans son élément, préférant mille fois la solitude de ses voyages. Serpentant entre les différents passants, il se fraya un chemin en direction des étalages présentant toute sorte de nourriture. Sortant sa bourse, il acheta de la viande séchée, du saucisson, quelques fruits et légumes secs, du pain et quelques gâteaux secs. Voilà qui serait largement nécessaire pour tenir au moins une petite semaine. Car pour le reste, il lui sera facile de chasser du gibier sur la route. Ceci fait, il décida de passer du coté des friperies. Sa dernière chemise avait été lacérée par un fauve affamé il y a deux jours il ne pouvait décemment pas se promener ainsi très longtemps.
Il acheta donc trois chemises amples, une tunique neuve, deux pantalons résistants, une nouvelle faire de bottes et une cape toute neuve. De quoi le vêtir décemment.

Il était désormais temps de passer à quelque chose de plus sérieux. Il passa à l'armurerie pour s'offrir quelques flèches supplémentaire et un meilleur arc, en profitant pour affûter un peu son épée, puis sortit. Il réfléchit alors pour s'assurer qu'il ne lui manquait plus rien. Il serait stupide de s'en aller et de réaliser qui lui manquait quelque chose d'essentiel sur la route. Il se dirigea finalement vers une boutique d'objets en tous genres. Là, il commanda un couteau multi usages, une corde d'environ 5m, une gourde, et un sac de couchage. Le kit de survie minimum entre autre. C'est au moment où il comptait les sous qu'il devait qu'une jeune femme entra. Il ne lui porta pas immédiatement attention, mais lorsqu'il la vit écrire, il ne put s'empêcher de l'observer. D'après ce qu'il pouvait en déduire, cette inconnue était muette. Théodoric arqua un sourcil en entendant subitement le marchand proposer à cette cliente des objets inutiles et hors de prix.
Heureusement, elle ne se laissa pas duper et se tourna plutôt vers lui, présentant la demande qu'elle avait griffonné sur le papier... en lettre d'or. Mmh. Signe type d'une quelconque magie. D'ailleurs il émanait de cette femme, en plus d'une grande beauté, quelque chose de très puissant.
L'ancien roi hocha la tête et se tourna vers le marchand.

- Monsieur, pourriez vous donner à cette fille les mêmes articles que je viens de prendre, je vous prie. En y ajoutant une couverture bien chaude. Rien de plus.
- Ouais, je vous apporte ça.

Visiblement le vendeur était contrarié de ne pas avoir réussi à duper cette jeune femme. Lorsqu'il revint avec les articles, les fourra dans un sac et les tendit à la demoiselle, Théodoric déposa une bourses pleine sur le comptoir avant que l'inconnue de puisse faire quoi que ce soit. Il lui sourit chaleureusement.

- Laissez-moi le plaisir de vous les offrir. J'ai cru comprendre que votre but était de voyager, tout comme moi. Que diriez-vous de m'accompagner en guise de remerciement ?

Avoir de la compagnie ne serait pas désagréable, loin de là. Et puis cette femme l'intriguait un peu et il souhaitait faire plus ample connaissance avec elle. Restait à savoir si la proposition l'intéressait.

La muette regarda l’homme à qui elle avait tendu sa question, des cheveux châtains, long et attaché à sa nuque, une armure argenté, une cape, une armurerie sur son dos (par armurerie, elle pense bien sûr aux armes). L’homme lis sa requête et il hocha sa tête pour signe d’acceptation, Kärnel l’observa se retourner vers le marchand.

- Monsieur, pourriez-vous donner à cette fille les mêmes articles que je viens de prendre, je vous prie. En y ajoutant une couverture bien chaude. Rien de plus.
- Ouais, je vous apporte ça.

Elle regarda le marchand et partie pour revenir avec des objets et commença à placer différente chose dans un sac, elle observa chaque objet qu’il mettait dans son sac, retenant chaque chose pour être certaines de pouvoir réagir au cas où elle est besoin d’un objet lors de son voyage. La magicienne commença à regarder dans sa sacoche pour prendre l’argent qu’elle avait, puis elle le vit poser une grande bourse pleine d’argent sur la table, elle fronça les sourcils et il lui sourit, une sorte de sourire qui généralement ferait fondre le cœur des femmes, mais pour la jeune femme, elle  n’était pas comme les autres femmes, elle ne répondit pas à son sourire, elle restait de marbre, habituer à ne pas réagir.

- Laissez-moi le plaisir de vous les offrir. J'ai cru comprendre que votre but était de voyager, tout comme moi. Que diriez-vous de m'accompagner en guise de remerciement ?

Kärnel l’observa, l’accompagner? Il ne la connaissait même pas. C’est sûr qu’en voyageant avec une personne elle était sûre d’être en sécurité et moins ennuyant, même si la solitude lui convenait parfaitement. Elle réfléchit un instant et prit son journal et se mit à écrire.

«Merci pour votre offre et votre cadeau, j’accepte de vous accompagner, mais disons que je suis assez peu bavarde, vue que m’a seul façon de parler est par ce journal et j’imagine que vous ne savez pas le langage des signes, au pire je vous l’apprendrais pendant le voyage. Je me nomme Kärnel, vous?  »

Elle lui tendit le journal, sa question d’avant semblait avoir disparue du livre. La jeune femme le regarda, il put remarque sur son front, le symbole qui brillait légèrement et qu’elle avait autour de son œil droit, un tatouage. Son visage était toujours sans émotion, ses yeux bleu brillant d’un éclat cristallin reflétait une vive force mental, digne d’une grande intelligence. De sa main elle replaça sa capuche pour mieux voiler son visage, elle n'aimait pas que trop de monde remarque son apparence et son symbole de haute-magie, certaines personnes lui voudrait du mal.

La jeune femme paraissait sur la défensive ou tout du moins prudente et méfiante, même après qu'il lui soit venu en aide. Mais ce comportement était légitime. Sur Terra, il fallait constamment se montrer méfiant et n'accorder sa confiance qu'aux plus méritant. Alors même si Théodoric n'avait aucune mauvaises intentions envers cette inconnue, il n'était pas surpris de voir qu'elle réfléchissait à sa proposition. Le fait de ne rien savoir d'elle, pour sa part, n'était pas un problème. Il apprendrait bien assez tôt qui elle était et quels étaient ses intentions envers lui comme envers tout le reste. Si cette fille s'avérait être une ennemi et bien il agirait en conséquence. Tout finissait par se savoir. Il ne lâcha pas son fabuleux regard avant qu'elle ne se penche sur son cahier pour réécrire. Et l'ancien roi put en effet remarquer que la phrase précédente avait disparut. Aucun doute, cette petite connaissait l'art de la magie. Il en avait lui-même quelques notions bien qu'il ne se soit pas exercé depuis un moment. Enfin, il put décrypter le nouveau message.
Elle acceptait sa proposition mais préférait prévenir qu'elle n'était pas bavarde du fait de son mutisme. Mais ça, il s'en était douté et finalement ce n'était pas plus mal. Les pipelettes à la langue bien pendues l'ennuyaient beaucoup. Pour ce qui était du langage des signes en effet, il ne l'avait jamais appris. Mais elle se proposait poliment de lui apprendre, ce qui intéressa fortement notre homme. Il était en effet féru d'apprentissage et aimait d'informer de nouvelles choses. Et puis ceci lui servirait forcément de nouveau et faciliterait leur communication. Kärnel était son nom.
Théodoric sourit et prit délicatement une des main de la demoiselle pour effleurer son dos de ses lèvres.

- Je suis très honoré de vous rencontrer, Kärnel. Mon nom est Théodoric et ma foi, je serais ravi que vous puissiez m'enseigner l'art du langage des signes. Quand au fait que vous ne disiez mot, cela n'es pas un problème, je ne suis moi-même pas très loquace. Venez, sortons d'ici et allons boire un verre ensemble avant de quittez la ville, voulez-vous ? Cela nous donnera l'occasion de faire connaissance.

Il lui offrit alors galamment son bras pour quitter le bâtiment et la guider jusqu'à l'auberge la plus proche. L'endroit était très fréquenté mais pas trop bruyant. L'ancien roi conduisit Kärnel au fond de la pièce, à une table discrète en attendant qu'une des serveuses vienne prendre leur commande. Il avait remarqué les étranges signes et tatouages sur le visage de la demoiselle mais, même s'il les savait liés à la magie, il n'était pas certain de leur signification ni de leur provenance.

- J'espère que je ne vous intimide pas trop, mademoiselle. Rassurez-vous, vous n'avez rien à craindre de moi. Alors, d'où venez-vous comme ça ?

Parler un peu d'eux-même et échangé pendant quelques temps ne pourrait être que favorable et tisserait peut-être un lien de confiance important pour la suite de leur voyage.

L’homme devant elle, regarda sa note, puis il lui sourit, il lui prit la main qu’elle n’eut temps d’enlever, qu’il approcha ses lèvres du dos de sa main pour y poser ses lèvres puis l’effleure de ceux-ci, comme un prince dans un conte pour enfant. Le regard de la jeune femme était de glace, elle n’avait jamais aimée les contacts physiques envers les gens, car les gens sont fourbent et abuses des petites choses, la jeune femme l’avait appris à son école de magie et savait abusée de ces petites choses, c’est pour cette raisons qu’elle est devenue plus forte! Elle connaît les règles du damier qu’on nomme : Le monde.

- Je suis très honoré de vous rencontrer, Kärnel. Mon nom est Théodoric et ma foi, je serais ravi que vous puissiez m'enseigner l'art du langage des signes. Quand au fait que vous ne disiez mot, cela n'es pas un problème, je ne suis moi-même pas très loquace. Venez, sortons d'ici et allons boire un verre ensemble avant de quittez la ville, voulez-vous ? Cela nous donnera l'occasion de faire connaissance.

Elle regarda le bras de l’homme, sérieusement? Son regard regarda son visage, généralement eux qui font cela sont des nobles, et cet homme ne ressemblait pas vraiment à cela, bien sûr il avait un belle figure et avait toute son armurerie sur le dos, mais sa voulait rien dire, elle hésita à prendre le bras de l’homme qui portait le nom de Théodoric, l’homme avec qui elle allait voyager avec, en tout cas, surement que pour un temps, parce qu’il avait l’air du type ennuyant et qui se vante à tour de bras. Elle soupira, un soupir qu’on ne put entendre. Elle prit l’homme par le bras, de son autre main, tenant le sac.

Ils arrivèrent à une auberge, il y avait bien du monde, mais malgré la populace de cette auberge, le son n’y était pas trop fort. Théodoric l’emporta vers le fond de la salle, pour plus de discrétion et tout, parfait aux moins, ils n’allaient pas se faire trop remarquer.

Elle gardait tout de même sa capuche, elle n’aimait pas trop se dévoiler lorsqu’elle était en public, la gêne? Oui, un peu. Mais surtout le regard des gens qui la fixe, cela l’agressait au plus haut point. Elle déposa ses choses près d’elle, posant son livre sur la table. Ses yeux se fermèrent un instant, sa main caressa sa gorge un instant.

- J'espère que je ne vous intimide pas trop, mademoiselle. Rassurez-vous, vous n'avez rien à craindre de moi. Alors, d'où venez-vous comme ça ?

Kärnel, pensa à ses futurs écrits, révéler un peu plus sur elle ou ne pas trop en révéler, là est la question. Elle ouvrit son livre, prit sa plume, ses yeux alla de la gauche à la droite, puis de temps en temps regardant Théodoric, son regard était glaciale, mais la jeune femme était comme sa de nature, peu de personne connaissait sa réel nature. Lentement elle se mit à écrire, les lettres d’or apparaissant pour former des mots, puis des phrases.

« Vous pouvez seulement dire Kärnel, je n’aime pas qu’on utilise à mon égards ses termes comme Mademoiselle, dame, etc… Je n’en suis point une.  Je viens d’un village loin d’ici que vous ne devez pas connaître car, il a été détruit par des sorciers, moi et mon maître de magie nous nous sommes installées ici, lui recommence à donner ses cours et moi j’ai décidée de voyager et en apprendre plus sur le monde extérieur que ce que je vois dans mes livres… Et vous Théodoric, qui êtes-vous? Vous ne semblez pas être qu’un simple voyageur, je me trompe? »

La jeune femme revissa son message et une serveuse arriva, elle demanda ce que le duo voulait, la jeune mage pointa une miche de pain sur une autre table, elle fit le signe de 1 sur sa main avant de se pointer.

-Vous voulez un pain de miche?

La magicienne hocha affirmativement la tête et la serveuse lui sourit avant de se tourner vers Théodoric. La jeune femme avait jamais eu un grand appétit et ne s’accordait jamais de luxe question nourriture. Lorsque celle-ci partie, Kärnel regarda de ses yeux clairs et lumineux l’homme devant elle, son regard pouvait en intimidé plus qu’un. Puis lentement la jeune femme tourna le livre pour qu’il puisse lire son message, la jeune femme posa ses coudes sur la table, le dos de ses mains soutenant son visage, ses yeux rivés sur cet homme, ses yeux de la couleur de la glace et de l’eau unis qui donnait un air glacial à la personne qui les possèdent. Une fois la jeune femme seras à l’aise avec cette personne et surtout, moins entourée de gens, il pourras voir que dans le fond la jeune femme n’a pas l’air si terrible et est assez gentilles et joviales, mais pour le moment elle à l’air d’une louve prête à attaquer sa proie à la première erreur.

Théodoric était bien conscient que la jeune femme n'avait pas encore confiance en lui. Mais rien n'était plus normal après tout. Ils ne se connaissaient pas, et par les temps qui courent, surtout à Nexus en ce temps de révolte, on ne pouvait pas faire confiance à grand monde. Mais l'ancien roi savait se montrer patient et ce n'était qu'une question de temps. Elle disposerait d'autant de temps qu'elle le voudrait pour lui donner sa confiance, il n'avait pas l'intention de la brusquer, seulement de l'aider. Une fois arrivés dans l'auberge et installés, la dénommée Kärnel commença à écrire sur son cahier, certainement pour lui transmettre un message. Il la regarda faire jusqu'à e qu'une serveuse ne vienne prendre leur commande. En quelques gestes, la magicienne lui fit comprendre qu'elle voulait du pain de miche et rien de plus. Hum... elle avait un petit estomac. L'homme quant à lui, préféra demander une bonne côte de bœuf saignante accompagnée de quelques légumes. La bonne cuisine lui était toujours agréable et il était rare qu'il se prive lorsqu'il avait l'occasion de bien manger.
Il se tourna alors de nouveau face à la magicienne qui continuait de l'observer, comme si elle tentait de lire en lui. Un regard plutôt troublant mais même si elle savait lire dans les pensées, notre homme n'avait rien a cacher et se contenta de remplir leur deux verres d'un peu d'eau fraîche.

Enfin, elle lui montra le message qu'il prit le temps de lire. Ceci fait, il sourit d'un air amusé puis hocha la tête.

- Très bien Kärnel, veuillez m'excuser. Il faudrait peut-être que je me montre moins formel.

Mais elle avait également fait remarquer à l'ancien roi qu'il n'avait pas l'air d'un voyageur ordinaire, ce qui fit de nouveau sourire Théodoric. Il ne savait pas encore tout à fait comment répondre à ceci. Il but une longue gorgée, puis décida de ne pas la faire attendre d'avantage. Lui cacher totalement la vérité ne ferait que la rendre plus méfiante encore.

- Disons qu'aujourd'hui, je ne suis qu'un simple voyageur. Mais il n'en a pas toujours été ainsi en effet. Je suis né dans la Vallée de Valamyr, très loin d'ici, mais ais été élevé à Ashnard. Mon histoire serait vraiment trop longue à vous raconter mais pour résumer, j'étais quelqu'un de très important avec beaucoup de responsabilités. Mais j'ai fini par tout abandonner par dépit et par dégoût de la trahison. 

Il termina ses explication pas un autre sourire. Mais celui-ci qui se voulait assuré, avait une pointe de tristesse et de nostalgie.
Le repas arriva enfin et Théodoric l'entama immédiatement. Mieux valait prendre des forces pour le voyage qui les attendait n'est-ce pas ?

Le visage toujours de glace, le regard toujours fixé, la magicienne au teint de lait et à la nature ressemblant à celle d’une femme de la glace. Ses mains étaient minces, on pouvait même voir un peu de ses os à travers la peau, la femme était d’une maigreur assez consternante. Kärnel n’avait jamais aimée manger, elle pouvait rester des journées entières dans une bibliothèque sans manger et seulement lire, du début d’aube jusqu’à ce que la lune soit bien haute dans le ciel, la nourriture était luxe qu’elle ne s’offrait guère.  L’homme termina sa lecture et la regarda avec un sourire amusé, la jeune femme ne montra pas sa colère, elle n’aimait pas quand une personne riait d’un message sérieux et surtout quand il contenait le mot Sorcier! Il hocha la tête pour lui répondre :

- Très bien Kärnel, veuillez m'excuser. Il faudrait peut-être que je me montre moins formel.

Kärnel, si elle aurait pu parler aurait réagi, mais décida de ne rien écrire, car tout ne peut être écrit, des choses se dise seulement par le vocal et d’autre que par l’écrit. Ses doigts croisés qui soutenait son menton et son visage continuait d’attendre une réponse, lui qui pouvait parler n’avait pas besoin d’attente comme elle qui était handicapé de la voix. Il but une gorgée d’eau, cherchait-il un mensonge pour ne rien lui dire? Un doute naquit dans son cœur.

- Disons qu'aujourd'hui, je ne suis qu'un simple voyageur. Mais il n'en a pas toujours été ainsi en effet. Je suis né dans la Vallée de Valamyr, très loin d'ici, mais ais été élevé à Ashnard. Mon histoire serait vraiment trop longue à vous raconter mais pour résumer, j'étais quelqu'un de très important avec beaucoup de responsabilités. Mais j'ai fini par tout abandonner par dépit et par dégoût de la trahison.

Disons, un mot placer ainsi dans un contexte comme celui-ci était généralement soumît d’une part de vérité mais de fausseté. Valamyr, elle connaissait cette place, de nom et de lecture, Ashnard aussi. Elle se souvint des guerres et de tout ce qui arrivait par-là, Théodoric… Sérieusement ce nom lui disait qu’elle que chose…Une personne très importante, beaucoup de responsabilité, un être qui abandonna tout pour partir sans laisser de trace de son passage… Mais que seul des livres existas pour prouver celle-ci. Elle réalisa alors l’ampleur de la personne devant elle, elle fronça les sourcils et son assiette se fit poser devant elle. La magicienne eut l’esprit tourmentée par cette réalisation, elle avait devant elle, un ancien roi?

Lentement elle se mit à manger, trempant son pain dans un chaud liquide qui devait être un beurre au miel dû au goût. Son regard analysait l’homme devant elle, pour elle dévisager une personne c’était rien, mais faites-le à elle et vous aller avoir une boule de feu ou autre par la tête! Elle resta passive sur ses écrits, un moment de silence était entre les deux, la jeune femme pensait rapidement, son esprit s’arrêtant jamais.

La jeune femme posa son pain sur l’assiette et prit sa plume, le moment de réflexion était finie, elle allait poser la question directement et fermement. Elle tourna son livre pour que l’homme puisse lui :

« Un roi à voyageur! Cela n’est point habituel, les livres ont parlé de vous, même si vous êtes partie sans laisser de trace, les livres parlent à ceux qui s’ouvre à eux et y laisse beaucoup de trace… »

Elle regardait Théodoric en mangeant un morceau de pain.

Il avait beau être parfaitement détendu, notre homme voyait bien que ce n'était pas le cas. Elle était toujours aussi méfiante et sur ses gardes envers lui. Elle ne devait pas être habituée à ce genre de compagnie. Une magicienne comme elle avait passé le plus clair de son temps à étudier et s’entraîner sans rien beaucoup voir du monde extérieur. Mais cela ne l'empêchait pas de connaître la nature parfois vile et traîtresse des hommes. Et elle avait raison. Théodoric lui-même savait à quel point les êtres humains ou non pouvaient se montrer cruels et perfides. Ce n'était pas son cas, mais il allait devoir le prouver au bout de mainte patience et de temps. Croyait-elle alors son histoire ? Lui n'avait rien à se reprocher, il n'avait pas mentit. Il caché une certaine part importante de son récit mais étais-ce si important ? Lui aussi devait se méfier. Beaucoup de gens désiraient sa mort et il n'était pas rare que quelques assassins se lancent à ses trousses. Mieux valait donc cacher son identité.
Ils commencèrent à manger tranquillement sans un mot. Se remplir l'estomac lui fit un bien fou et nul doute que ça le mettrait de bonne humeur pour la suite de la journée. De son coté, elle le dévisageait. En général il n'aimait pas beaucoup ça, mais préféra faire comme si de rien n'était. Au bout d'un moment, elle se mit à griffonner quelques lignes sur son cahier et le lui tendit. Durant sa lecture, rien ne changea sur le visage de l'ancien roi. A la fin, il avala le dernier morceau de son assiette. Enfin il ouvrit la bouche pour s'exprimer à vois plutôt basse, histoire de rester discret.

- Oui des livres parlent de moi, comme ils parlent de beaucoup d'autres grands Rois. Mon règne a été de courte durée mais tous racontent la vérité. J'étais un roi extrêmement juste et bon pour mon peuple..., mais j'ai tué beaucoup d'ennemis pour fonder mon royaume. J'ai beaucoup de sang sur les mains et je ne m'en cache pas. J'ai tout quitté par dégoût de la politique, des trahisons, et pour ne plus voir mes proches et mes amis les plus chers mourir autour de moi. Ashnard était jaloux et assoiffé de pouvoir. Un jour je le sais, il tentera de détruire tout ce que j'ai fondé et laissé à ma mère et à mon jeune cousin. Ce jour là peut-être que je me dresserai de nouveau devant lui. Mais l'heure n'est pas encore venu il faut que je me fasse oublier.

Il but de nouveau un verre d'eau et regarda la jeune femme. Elle était vraiment très belle et pourtant Dieu sait qu'il en avait croisé de grandes beautés. Mais celle-ci avait un petit quelque chose en plus, peut-être du à sa magie. Théodoric leva les yeux pour voir finalement la serveuse débarrasser. L'ancien Roi la félicita pour ce bon repas, puis soupira.

- Hum. Ils est peut-être temps d'y aller désormais, vous ne croyez pas ?

La route allait être longue et dangereuse.

Les petits points oubliés peuvent être important dans le l’esprit d’une magicienne, certains point ne sont pas à manquer, car les magiciens eut n’oublient pas et certains sont vil et chercheront à prendre cette information de force, mais Kärnel avait bien étudiée, peu de chose pouvait la surprendre, elle en savait beaucoup pour une Magicienne qui n’avait jamais tâtée le diable de la magie impure. Elle ne voulait oublier aucun détails c’est pour cela qu’elle voulait l’entendre de sa bouche, car la confiance elle se mérite et il fallait qu’il lui révèle tout s’il voulait qu’elle est confiance.

- Oui des livres parlent de moi, comme ils parlent de beaucoup d'autres grands Rois. Mon règne a été de courte durée mais tous racontent la vérité. J'étais un roi extrêmement juste et bon pour mon peuple..., mais j'ai tué beaucoup d'ennemis pour fonder mon royaume. J'ai beaucoup de sang sur les mains et je ne m'en cache pas. J'ai tout quitté par dégoût de la politique, des trahisons, et pour ne plus voir mes proches et mes amis les plus chers mourir autour de moi. Ashnard était jaloux et assoiffé de pouvoir. Un jour je le sais, il tentera de détruire tout ce que j'ai fondé et laissé à ma mère et à mon jeune cousin. Ce jour là peut-être que je me dresserai de nouveau devant lui. Mais l'heure n'est pas encore venu il faut que je me fasse oublier.

Elle eut un sourire, la vérité était là. Elle ferma ses yeux et un petit rictus, presque peu voyant se fit voir, un simple lever du coin des lèvres pour y laisser entrevoir un petit sourire, mais elle ne le garda que peu longtemps. Elle but de l’eau sachant, que son voyage arrivait… Elle le savait long mais elle savait qu’elle allait en apprendre plus que dans ses livres.  Son regard avait arrêté de fixer Théodoric et regarda les gens autour d’elle. La serveuse arriva pour les desservir et elle un signe de sa main, main venant à plat sur ses lèvres et qui se rebaissait, surement un signe pour dire merci ou bien pour dire que c’était bon, mais la serveuse ne comprit pas trop et lui sourit. Elle n’allait pas tout le temps écrire, c’était ennuyant d’écrire qu’un simple mot. L’homme soupira :

- Hum. Ils est peut-être temps d'y aller désormais, vous ne croyez pas ?

Oh oui, l’aventure était à son arrivé, le départ arrivait rapidement. Elle ferma ses yeux pensa rapidement et se leva, elle regarda Théodoric de ses yeux bleutés et elle ouvrit son journal pour le poser sur la table pendant qu’elle prenait son sac et la plume écrit toute seul, la jeune femme la contrôlait à distance, et bien quoi! Vous croyez vraiment qu’elle allait toujours écrire! Elle allait se blesser à la main à force!

« Bien sûre, allons-y! »

La jeune femme sortie des pièces, montra sa réponse à Théodoric, ferma son livre, le mit sous son bras, prit le sac et le rentra dans un autre sac un peu plus grand qui devait contenir de la nourriture et elle le remit sur son épaule et le cacha sous sa cape. Puis elle se dirigea vers la serveuse et elle lui tendit quelques pièces, suffisant pour son pain et pour un pourboire. Elle sortie à l’extérieur, attendant l’homme qu’elle allait accompagner.

Elle sentie une main, elle était très discrète, elle passait lentement en dessous de sa cape, pour diriger sa main vers son sac, son regard se glaça et elle saisit la main quand elle la sentie en mire, elle le saisit d’une poigne solide et se retourna et fixa le voleur, ils se regardèrent dans les yeux et la jeune femme mima des mots avec sa bouche, mais ce n’était que de l’air qui sortait, vue qu’elle ne pouvait rien dire. Lentement l’homme sentie son poignet chauffé et sentie sa chair commencer à vouloir fondre, il lâcha un cri et la jeune femme le lâcha et il partit à la course. La Magicienne regarda sa main et l’essuya sur la cape. Le vol était impardonnable, autant pour les pauvres que les riches, c’est pour cette raison qu’elle avait utilisé sa magie contre lui, pour qu’il se souvienne que voler, c’est mal...