Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La nuit des félins [Cécile Lacroix]

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Félicia Hardy

Humain(e)

La nuit des félins [Cécile Lacroix]

mardi 30 avril 2013, 17:46:52

« Allez, allez, on se dépêche ! »

Les camions entraient et sortaient, leurs phares éclairant l’entrepôt sinistre, plongé dans l’obscurité. Les Yakuzas étaient nerveux, et se dépêchaient. Ils savaient qu’ils avaient la police aux fesses, et que ces derniers ne tarderaient pas à faire craquer Tatsuhiro, le kaikei qui avait avec lui toutes les informations dont la police avait besoin. Les flics avaient récemment effectué une descente dans l’appartement de Tatsuhiro, et avaient réussi à capturer, avec l’aide de ces individus costumés qui se baladaient dans la ville, et qui constituaient un problème supplémentaire. La police forçait le puissant clan yakuza des Guramu à se dépêcher. Cet entrepôt abritait une petite fortune, et les Guramu étaient en train de l’évacuer vers d’autres planques. Les fourgons étaient remplis de caisses comprenant bon nombre d’objets divers et variés : armes, stupéfiants, argent, et quantité d’objets de contrebande. On allait d’ordinateurs portables derniers cri à de simples vases factices. On brûlait dans les hauts-fourneaux de cet entrepôt toutes les preuves compromettantes, qui permettraient à la police de remonter vers les autres planques des Guramu. Cependant, outre les stupéfiants et les armes, cet entrepôt abritait aussi des objets plus intéressants, qui justifiaient la présence d’une petite chatte noire dans une combinaison moulante en cuir.

La Chatte Noire se tenait dans l’un des bureaux de l’entrepôt, et avait neutralisé les Guramu se trouvant à l’intérieur. Elle avait ensuite récupéré différents papiers sur un mystérieux projet dont elle avait entendu parler depuis quelques semaines, et qui impliquait la coopération des laboratoires pharmaceutiques Soshojô. Elle espérait que ces documents permettraient d’en savoir plus, et elle les enfilait dans un sac à dos qu’elle avait ramené pour l’occasion.

*Toutefois, je ne me suis pas amusée à venir jusqu’ici pour repartir bredouille...*

Un tel service nécessitait bien une petite compensation, non ? Félicia Hardy avait donc aussi forcé le coffre-fort du bureau, et y avait trouvé de quoi rendre heureuse n’importe quelle femme en ce monde : de nombreux billets, et aussi plusieurs coffrets renfermant des bijoux. Elle savait que les Guramu avaient la mainmise sur tout un réseau de joaillerie, et ce qu’il y avait dans ces petits coffrets n’était pas du toc. De magnifiques colliers. Félicia en aurait presque jouir en les observant. Elle était entrée dans l’entrepôt en passant par le toit, et comptait bien repartir de la même manière. La femme était en train de tout mettre dans son sac à dos, quand elle entendit du bruit.

Toute cette partie du port était contrôlée par les Guramu. S’infiltrer dans ce grand entrepôt avait été difficile, car elle avait du éviter les patrouilles de Guramu, mais aussi les nombreuses sentinelles postées sur les grues, ou sur des points d’observation. Elle chercha rapidement une planque des yeux, mais la porte s’ouvrit alors en grand, et deux hommes armés entrèrent. En voyant les Guramu assommés, ils clignèrent des yeux, surpris, et Félicia profita de leur surprise pour bondir. Ses deux jambes s’enfoncèrent dans le ventre d’un homme, l’envoyant s’écraser contre le mur. Ses griffes jaillirent ensuite, et elle griffa à la joue un autre Yakuza, qui poussa un hurlement, avant de se recevoir un coup de pied dans les joyeuses, puis un autre en pleine tête, l’assommant pour le compte.

« T’en fais pas, les filles adorent les cicatrices. Bonne nuit, les gars ! »

Joueuse, Félicia avait laissé un petit mot dans le coffre-fort :

« Merci d’avoir amassé toute cette somme.
Je me suis permis d’en faire la collecte.
Bisoux !
»

Elle s’avança dans le couloir. Ce dernier longeait une série de vitres permettant de voir l’essentiel de l’entrepôt. Il y avait de nombreux Yakuzas, d’énormes étagères industrielles. Elle s’avançait, quand d’autres Guramu débarquèrent, sortant depuis une salle de réunion.

« Et moi, je maintiens qu’on s’inquiète pour... Hey ! T’es qui, toi ?! »

Ils étaient rapides à la détente. Félicia leur sourit.

« Moi ? Personne. Rien d’autre qu’une petite chatte égarée. Soyez gentils, les gars, laissez-moi pa...
 -  C’est la salope en cuir ! Flinguez cette pute ! »

La « salope en cuir » ?! Clairement, voilà qui n’était pas très distingué. Les Guramu firent feu, et Félicia bondit en hauteur, les balles sifflant sur le sol.

« Mes chers amis, je crois que votre mère aurait du... »

Elle s’écrasa sur un Guramu, posa ses mains sur son col, pliant ses jambes sur son torse, et se laissa tomber sur le sol. Elle se servit de la vitesse accumulée par son saut pour rouler par terre, emmenant l’homme avec elle, et détendit les jambes, l’envoyant heurter le plafond, où il heurta la lampe qui éclairait le couloir.

« ...Vous apprendre la galanterie ! »

Elle se redressa rapidement, et allait courir dans le couloir, quand des Guramu débarquèrent également de l’escalier. Pestant, Félicia opta donc pour la seule position de repli qu’elle voyait, et sauta à travers les carreaux, qui l’amenèrent dans l’entrepôt, en contrebas. Les Guramu cessèrent immédiatement leurs activités, en se tournant vers elles. Pieds-de-biches, chaînes en fer, poings américains, ils étaient bien armés, et étaient au moins une trentaine.

« On va s’occuper de toi, le minou ! »

Félicia laissa tomber son sac à dos sur le sol, et remua ses doigts, montrant ses griffes.

« Très bien, boys. Vous voulez m’entendre miauler ? Alors, approchez, et je vous ferais écouter ma chansonnette. »

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 1 jeudi 02 mai 2013, 10:50:55

Se payer un informateur au sein de la police était une dépense importante, de même que se trouver un appartement décent. Je n'était installée à Seikusu que depuis quelques semaines, et en dehors de mon gros casse d'une bijouterie, je n'avais encore rien fait de vraiment intéressant dans cette ville. Il me restais encore tout à découvrir, mais aussi à m'installer, mon appartement avait été une acquisition récente mais coûteuse, et il en allait de même pour les informations de ce flic véreux, mais ayant accès à pas mal de dossiers sensibles.
La réalité était triste, car j'étais à sec, et il était hors que question pour moi de travailler honnêtement, pas avec ce matériel futuriste que je possédais depuis mon retour de cette étrange dimension, dont j'avais scrupuleusement gardée en mémoire le mode d'accès et son emplacement. Y revenir ? Oh que oui, mais pas pour tout de suite, il fallait d'abord que je fasse mes premières armes dans cette ville. Cependant me contenter de cambrioler des appartements n'était pas pour moi. Ce serait certes une solution de facilité, mais un peu de danger prodiguait cette petite poussée d'adrénaline qui rendait mes activités nocturnes excitantes.

Cela faisait à peine quatre petites heures que mon contact avait appelé, honorant ainsi notre accord tacite sur des bases de liquidités, en me suggérant un gros coup. Un entrepôt tenu par un gang de Yakuzas, ou quelque chose comme ça. J'étais assez peu au fait de la culture japonaise, ou même sensible à toute l'histoire se trouvant derrière les organisations mafieuses au Japon. Non en toute franchise je m'en foutais pas mal, tout ce qui m'intéressais, c'était cette forte probabilité qu'il y aie un sacré pactole à se faire, en attendant que les flics obtiennent le mandat leur permettant d'intervenir en toute légalité. Le temps ne jouerait pas en ma faveur, mais rien d'impossible à réaliser pour ma petite pomme.
Je me délestais de ces vêtement pour enfiler ma combinaison futuriste, mes lunettes qui prenaient une grande part dans mon look, mon fouet ainsi qu'un sac à dos noir pour transporter mes futures acquisitions. Je ne résista bien entendu pas à l'envie de me contempler dans une glace, et je me trouvais tout bonnement irrésistible.

Je devrais vraiment songer à sortir ainsi pour draguer, c'est que je me ferais volontiers l'amour à moi même mine de rien.

Je poussais le narcissisme au paroxysme quand je m'embrassa brièvement mon reflet dans le miroir, l'empreinte de mes lèvres marqua le verre, avant que la nouvelle Catwoman ne reprenne un peu de son sérieux, c'est à dire très peu. Tout ceci m'excitais comme une adolescente, ma tenue, le fait d'affronter des mafieux, de bientôt me déplacer en utilisant les buildings comme moyen de locomotion, et tout ce fric que j'allais me faire. Mraw, comme si j'y étais déjà. Il y aurait enfin de quoi meubler cet appartement mieux, et m'offrir le luxe de prendre quelques chatons, pas trop néanmoins.

Six ou sept pour commencer, ce sera suffisant. Souviens toi Cécile, de la modération en toutes circonstances.

Je me dirigeais vers la sortie de mon appartement en prenant une démarche sexy, en faisant outrancièrement onduler mes hanches, afin de me mettre dans la peau de ce personnage. Catwoman, c'était mon héroïne préférée depuis déjà des années, et l'incarner moi même, c'était un fantasme qui prenait réalité.
En parlant de sortie de l'appartement, je ne mentionnais bien entendu pas la porte, mais la fenêtre. Une brise heurta ma délicate peau quand je l'ouvrit, et après une grande inspiration, je me jetais dans le vide. J'aurais eu toutes les raisons d'avoir peur à ce moment là, mon corps, s'il heurtait le sol, serait réduit en bouillie méconnaissable, mais j'avais de quoi faire. Mon fouet entra en action que je le pris en main, ce n'était fort heureusement pas de la camelote, il alla s'enrouler autour d'un point d'ancrage, et je me mis à me déplacer. Entre balancements, grimper aux murs, sauter de toits en toits sans éprouver de fatigue, je me rendis pleinement compte des modifications que j'avais pu négocier, et qui en avaient vraiment valu la peine.
Du centre ville avec ses imposants buildings, j'évoluais vers la banlieue côtière, ses ports, et ses trafics. Trouver l'entrepôt Yakuza dans tout ce bordel se révéla être plus simple que je ne l'avais pensée, mais ce n'était pas nécessairement une bonne chose. L'activité anormale dans ce trou avait attirée mon attention, ainsi que le nombre de gorilles armés, en densité bien trop forte pour que ça soit normal. Ils  étaient en train d'évacuer leurs jouets avant que les flics ne viennent s'en emparer, et moi, j'allais foutre mon grain de sable dans cette machine bien huilée.

Rentrer ne fût pas chose simple, profiter des moments d'inattention des gardes était nécessaire, car je ne souhaitais pas créer une fusillade. J'étais douée, indéniablement, mais peut-être pas au point d'esquiver les balles. J'entrais, par le toit, en me glissant dans un conduit de ventilation qui n'était pas gardé, avant d'atterrir en silence dans un bureau. Bureau où se trouvait des corps de types inanimés. Ma surprise n'en fût que plus grande quand je découvris que le coffre que j'avais l'intention de forcer l'avait déjà été, un simple petit mot s'y trouvait, j'avais été devancée, et bien baisée pour le coup.

Aucun respect pour les jeunes qui se lancent.

Je marmonnais pour ne pas me faire entendre. Bon, un coffre sur lequel je devais faire une croix, mais je n'avais pas encore dit mon dernier mot, et il était hors de question de repartir la queue entre les jambes. J'étais venue ici pour du fric, et j'allais en avoir !
De l'agitation à l'extérieur, ni une ni deux, je grime aux murs et je m'agrippe aux poutres en métal qui supportent le toit de ce grand entrepôt. j'y vois plein de Yakuzas, mais surtout celle que je reconnais immédiatement comme étant celle qui m'a devancée.

"Tiens tiens Black Cat, rien que ça, à croire que les grands esprits se rencontrent ma belle, mais compte pas sur moi pour t'aider, je déteste qu'on arrive avant moi." songeais-je.

Non mais, de quel droit est-ce qu'on ME double hein ? Bon le fait que ça soit une des voleuses les plus renommées du monde expliquait pas mal de choses, et pour le coup je me sentais un chouilla mois frustrée d'avoir été doublée par une voleuse de son calibre. Par contre elle allait devoir se débrouiller contre les Yakuzas, ma prime en priorité.
Je profite donc de cette distraction qu'elle m'offre pour me diriger vers un des camions qu'ils étaient en train de charger, et c'est un gros vrac que je trouve dans ces caisses encore non fermées. Un Mac dernière génération ? Je prends. Un Iphone ? Je prends. Du fric ? Mraw. Je fourre ça dans mon sac. Oh putain je rêve, une boîte à bijoux presque aussi longue que mon bras, je fourre ça dans le sac, tant pis si quelques billets sont froissés.

LES MAINS EN L'AIR CONNASSE !

Et merde.
Avant même qu'il n'aie le temps de faire quoi que ce soit, je roule au sol vers l'arrière, puis le gratifie d'un violent coup de pied dans ses joyaux personnels.
Là par contre, je suis grillée.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 2 jeudi 02 mai 2013, 11:34:24

Ils étaient nombreux. Une bonne trentaine, portant surtout des armes blanches. Le Japon comprenait moins d’armes à feu qu’aux États-Unis, et les Yakuzas armés restaient essentiellement en hauteur. Les autres brandissaient, soit leurs poings, soit des armes blanches. Félicia se mettait en position de combat.

« On va lui infliger une correction digne de ce nom, à cette salope !
 -  Évitez de trop l’abîmer, les gars, j’ai des burnes à soulager ! »

Ah, les hommes... La Chatte Noire savait que le Japon était un pays encore assez marqué par le sexisme, ce qui se confirmait en ce moment. Félicia vit plusieurs hommes se rapprocher, et réagit rapidement. Elle s’appuya sur sa jambe gauche, et tendit la jambe droite, frappant l’homme à la tête. Un joli coup de pied renversé qui le repoussa. Dans son dos, un homme avec une barre en fer leva son arme, allant l’abattre sur sa tête. Elle fut plus rapide, et leva son bras en équerre. La barre en fer heurta son costume, et elle le frappa à la tête avec son autre poing. Un uppercut qui brisa le nez du Yakuza. Elle se mit face à lui, et bondit sur place, levant ses jambes, et frappa l’homme au menton. Il poussa un soupir, et tomba sur le sol, s’affalant par terre. Un Yakuza courut alors dans son dos, et était visiblement un connaisseur en arts martiaux. Il opta pour un coup de pied renversé, que Félicia para. Elle bondit en arrière, évitant un autre coup, et plusieurs Yakuzas bondirent alors sur elle. Elle se reçut un coup de pied dans le ventre, qui la repoussa. Félicia tomba sur le sol, s’appuya sur ses mains, et bondit en l’air, se remettant sur ses jambes.

« Tant de mecs sur une simple et faible femme... Le courage ne vous étouffe pas, les gars.
 -  Fermez la gueule de cette salope ! »

La Chatte Noire avait atterri près d’une série de caisses. Un Yakuza courut sur elle avec un long poignard. Il l’abattit sur elle. Elle bondit en arrière, la lame filant près de ses seins, puis elle bondit devant. Ses deux mains se posèrent sur la tête de l’homme, et elle s’en servit comme appui, tout en visant avec ses pouces ses yeux. L’homme gémit, et tomba sur le sol, tandis que Félicia se servit de ses mains pour bondir en l’air. Ses jambes filèrent alors le long de la tête d’un homme, qui se retrouva avec le bassin de la Chatte Noire contre sa bouche. Elle serra, et tourna son corps sur la gauche, renversant le nouveau Yakuza. Couchée sur le sol, Félicia s’appuya sur ses bras, et fit tournoyer ses jambes, avant de se relever. Elle se reçut alors un coup dans le dos, émanant d’une batte de base-ball. Sonnée, elle sentit alors un autre Yakuza avec un poignard se glisser dans son dos, et plaçait sa lame à hauteur de sa gorge. Elle sentit, contre ses fesses, l’érection naissante du Yakuza.

« Le cuir sur les putes, ça m’a toujours excité, salope !
 -  Et moi, j’ai toujours adoré... Refroidir les ardeurs de mâles en rut. »

Sa main griffue se planta alors dans le pantalon de l’homme, à hauteur de son sexe, lui faisant pousser un hurlement de douleur. Il en lâcha son couteau, tandis que Félicia écarta sa main, les griffes couvertes de sang. Elle attrapa ensuite la tête du Yakuza, et envoya sa tête heurter douloureusement son genou. L’homme gémissait sur le sol, et Félicia s’écarta, rejoignant les caisses en bois. Elle bondit par-dessus ces derniers, et sentit des balles siffler autour d’elle. Elle atterrit sur le toit d’un fourgon, et vit alors, avec surprise, un homme sur le sol, inanimé... Et une femme en cuir, plutôt sexy, qui avait avec elle un sac à dos.

« Oh... s’exclama Félicia, avant de bondir sur le sol, à côté de la femme. Sexy, ton costume, ma chérie ! »

D’autres Yakuzas venaient désormais hors de l’entrepôt, et ceux qui traquaient Félicia arrivèrent à leur tour, encerclant les deux jeunes femmes.

« Deux pour le prix d’une ! Putain, on est vernis ! »

En se déplaçant, Félicia heurta le dos de la belle inconnue, et frissonna en sentant le contact du cuir contre elle.

« Tu sais te battre, ma mignonne ? »

Les hommes se rapprochaient, faisant taper dans leurs mains leurs barres à mine.

« Parce que je ne pourrais pas protéger à la fois mes fesses et ton joli petit cul moulant... »

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 3 vendredi 03 mai 2013, 15:42:01

Pour la discrétion, il allait falloir que j'attende une autre opportunité, et moi qui espérais que Black Cat serait capable de s'en charger suffisamment bien pour m'éviter ce genre de désagrément. Déçue je suis déçue, on en fait tout un flan de cette minette pourtant, même moi qui ne suis en ville que depuis une poignée de semaines j'ai entendu parler d'elle. L'une des voleuses les plus douées et dangereuses de Seikusu, et j'avais bien l'intention de lui faire de l'ombre.
Cela dit mes priorités n'en étaient pas encore à ce stade. Déjà, sauter à pieds joints sur le ventre de ce gros balourd qui est à terre, pour bien lui faire fermer sa grande bouche. C'est qu'il m'a traitée de connasse quand même.

Où est passée ta politesse mon chou ? C'est pas très intelligent ça.

Et voilà que je le gratifie d'un dernier coup de poing pour achever de le rendre hors d'état de nuire, le gros problèmes, c'est qu'il n'est pas seul, et qu'avec le bruit qu'il n'a pas manqué de faire je suis très certainement repérée. Pas le temps de m'enfuir, je les entends proches, alors ça signifie que même si je ne l'avais pas prévu, j'allais voir à quel point j'avais appris à me battre.
Le côté positif de la chose, c'est que je n'allais pas me battre toute seule. J'entendis la douce, mélodieuse, mais pas vraiment voulue voix de Black Cat résonner tout près. Juste le temps que je me retourne, elle était dans mon dos, suivie quelques secondes après d'une horde de Yakuzas qui avaient une forte envie d'en découdre. Mais bon, les Yakuzas c'était secondaire pour le moment.
Parce que nom d'un petit chaton, Black Cat à proximité de moi, voilà qui méritait le coup d'oeil. Et quel coup d'oeil de ma part, ayant depuis longtemps pleinement adoptée mon attirance pour les femmes, celle-ci était loin de me laisser de marbre. Je la gratifiais d'un rapide regard du haut vers le bas, avec un petit sourire entendu, avant que nous ne nous collions dos contre dos. Pour peu, j'en aurais presque oubliée tout des ennuis qui nous tombaient dessus.

T'en fait pas pour moi Kitty Cat, j'en prends une moitié, toi l'autre, et après on se barre. Crois moi les flics seront là sous peu, et on dirait qu'on va leur mâcher le travail...

J'avais un accent léger, mais qui indiquait bien que j'étais une française. Il était de connaissance publique qu'il existait plusieurs Catwoman dans les environs, et il ne serait pas difficile pour Black Cat de deviner que le club venait tout juste de s'agrandir. Je suis d'ailleurs la meilleure, mais personne ne le sais encore, c'est tout.
Et comme je suis taquine, je donne une petite claque sur une des fesses de ma partenaire avant d'aller au combat.

Allez venez mes chéris, je vais vous faire danser.

Et c'est effectivement le moment rêvé pour sortir mon fouet, de loin mon arme favorite, non seulement car elle est rapide et offre une grande allonge, mais aussi pour l'effet psychologique qu'elle a sur mes adversaires. Qui n'hésite pas à s'approcher en voyant un vrai fouet claquer ? Mais cette hésitation ne dure qu'un temps, il s'agit quand même de Yakuzas qui en ont dans le ventre, enfin pour quelques uns, et je commence à danser avec eux.
Certains s'y connaissent en arts martiaux, et arrivent même à passer outre mes défenses, je choisis de m'en occuper en priorité, car ça ne se fait pas de frapper une pauvre femme. Je fais claquer mon fouet, qui va s'enrouler autour du cou de l'un d'entre eux, et je tire vivement pour l'amener dans ma direction. Je me saisis de lui, et m'en sers au dernier moment de bouclier contre un autre qui entendait me frapper avec une barre à mine. J'entends sa colonne vertébrale craquer, désolé chéri, mais c'est pour la bonne cause. Toutefois comme je suis une personne civique, je décide de le venger. Je bondis en laissant sortir mes griffes, et je lui lacère le visage à plusieurs reprises.

Oh ça doit piquer pauvre chou, et moi qui allait oublier...

Me retrouvant face à lui, je lui offre un side kick qui le touche directement à la tempe gauche, et il vole un instant dans les airs avant d'aller s'écraser dans des caisses en bois.

...l'anesthésie.

Pas le temps de voir comment Black Cat se débrouille, j'en ai une tripotée sur moi. Je les laisse venir, et utilise leur propre force contre eux, dans un vrai déluge de figures acrobatiques. Si j'étais malpolie, je dirais volontiers que je suis en train de leur meuler la gueule...oups c'est pas bien ça Cécile, vilain chaton. Quoi qu'il en soit je suis plutôt contente de moi même, ces femmes du futur, du moins je crois, on fait de moi une véritable Catwoman, et la combinaison encaisse plutôt bien les quelques coups que je reçois inévitablement.
Hey ils sont une bonne vingtaine sur moi, je ne suis douée mais pas à ce point tout de même. Néanmoins je finis par les avoir l'un après l'autre, jusqu'à ce que certains d'entre eux ne se pointent avec des flingues. Voilà qui allait poser d'avantage de problèmes, je ne suis pas assez rapide pour éviter les balles, une potentielle chose à arranger dans l'avenir, mais en attendant je prends couverture derrière ce que je peut en enchaînant roulades, sauts et roues. Profitant de cette brève accalmie dans la pluie de balles, je prends mon fouet, et l'utilise pour l'accrocher à une des poutres métalliques du toit, je me hisse par ce biais et telle une tarzan en version féminine, je leur saute dessus avec violence. Très vite je leur prends leurs armes et les envoie au loin, avant de les démonter avec un peu plus de violence que leurs camarades. Je leur brise les genoux et les bras, tout en les sermonnant pendant ce temps.

C'est pas bien...les armes à feu les gars...ce sont...des armes...de lâches...

Chacune de mes interruptions dans cette phrase correspondait à un membre que je leur cassais. Ils étaient les derniers, et cela coïncidait plus ou moins avec la fin de ceux de Black Cat, aussi je venais à elle en ondulant mes hanches.

Hey Kitty Cat. Je vois que tu es plus ou moins à la hauteur de ta réputation. Je vois qu'on a été deux chatons à avoir la même idée, mais je te préviens ma belle, "première arrivée première servie" ne fonctionne pas avec moi...sauf que je suis la première.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 4 vendredi 03 mai 2013, 16:30:36

Le regard de la mystérieuse femme ne laissait aucun doute sur le spectacle visuel appétissant que Félicia lui offrait. C’était... Une chose intéressante. Les deux femmes s’appréciaient mutuellement, et, quand elle lui répondit, Félicia perçut un curieux accent. Malheureusement, elle n’en savait pas encore assez sur la langue japonaise pour en déterminer l’origine, et, pour le coup, elle avait aussi d’autres soucis en tête... A savoir une quarantaine de Yakuzas hargneux. Prise en faute, elle ne put donc empêcher Catwoman de lui donner une tape sur les fesses, ce qui l’amena à se retourner.

« Je... » entama-t-elle, mais elle sentit un homme se rapprocher, levant une sorte de chaîne en fer pour l’abattre vers elle.

Elle l’évita en basculant sa tête en arrière.

« J’ai... lâcha-t-elle alors, en envoyant son pied dans le ventre du Yakuza. Une conversation privée..., enchaîna-t-elle avec un coup de pied renversé, qui envoya le Yakuza s’écraser sur les caisses, libérant des sachets de coke. Alors, soyez gentils, et attendez votre tour, les gars ! »

Les Yakuzas ne l’entendaient toutefois pas de cette oreille, et bondirent en hurlant vers Félicia, qui décida de passer aux choses sérieuses. Elle entendait dans son dos le claquement d’un fouet, et se promit de s’en trouver un, elle aussi. Au lieu de ça, elle fit pointer ses griffes, et courut vers les ennemis. Elle fléchit les genoux devant l’un d’eux, qui frappa dans le vide, puis bondit en l’air, sa tête venant le heurter à la figure, l’envoyant sur le sol. Un autre tenta de l’attaquer dans son dos, et elle bondit en arrière, envoyant ses mains sur le sol. Elle s’en servit comme appui, et envoya son pied se loger dans le nez du Yakuza, qui tomba sur le sol. Félicia se remit ensuite sur ses pieds, accroupie, puis se mit à courir à quatre pattes, brièvement, avant de bondir sur un autre Yakuza, le renversant au sol. Un bon coup de poing à la tempe le neutralisa pour de bon. Elle attrapa ensuite l’homme, le souleva, le tenant à bout de bras, et le balança sur deux autres comparses.

A sa gauche, un autre Yakuza courut droit vers elle, essayant de lui envoyer un uppercut, mais elle le bloqua, et le fit passer par-dessus elle, l’envoyant s’écraser contre le flanc d’un fourgon. Elle fit ensuite une roulade en arrière, prenant suffisamment de vitesse pour faire un impressionnant triple salto arrière. Elle s’envola dans les airs, et atterrit, pieds joints, en plein sur un autre Yakuza, qui s’écroula sur le sol, en gémissant faiblement. Un autre adversaire, torse nus, poussa un cri en courant vers elle. Un autre spécialiste en arts martiaux. Il opta pour un coup de pied vers son ventre, que Félicia para. Elle se reçut alors un coup dans le dos, et poussa un sifflement crissant, comme un chat à qui on aurait marché sur la queue. Son premier adversaire, qui avait sur son torse musclé un énorme tatouage de dragon, leva bien haut son pied pour l’abattre sur elle, et elle leva son bras en équerre, amortissant le choc, puis lui griffa le ventre. Il serra les dents, et la Chatte Noire bondit en arrière. Dans son dos, un Yakuza filait droit sur elle. Elle se retourna soudain, et l’accueillit avec sa main tendue. Un craquement sinistre se fit entendre quand sa mâchoire heurta sa paume, et l’homme, arrêté dans sa course, s’affala sur le sol. Il portait une queue-de-cheval.

Un autre Yakuza s’élança avec un long couteau, et elle l’évita en bondissant dans les airs, plaquant une main sur sa tête. Ses griffes laissèrent des marques rouges, et le firent s’écraser sur le sol. Plusieurs Yakuzas l’encerclèrent, et l’attaquèrent. Elle les évita judicieusement, puis posa ses deux mains sur la tête d’un ennemi, et s’en servit pour bondir dans les airs, et enroula ses jambes autour des cous de deux Yakuzas, les faisant s’abattre lourdement sur le sol. Elle roula par terre, évitant ainsi une barre en fer, qui heurta le sol. Restant au sol, Félicia fit une roulade en sens inverse, revenant vers le Yakuza tenant la barre en fer, et leva bien haut sa jambe, l’atteignant à la tête, l’envoyant au tapis. Félicia se releva encore, et revit le champion en arts martiaux. Il bondit dans les airs, optant pour un coup de pied à la Chuck Norris.

*Mais il n’est pas Chuck Norris...*

Elle l’évita en se mettant sur le côté, et l’homme s’affala lourdement sur le sol... Avant de se recevoir le genou de Félicia en pleine tête. Il restait encore quelques Yakuzas de son côté, et elle siffla vers eux. Ils hésitèrent, puis plusieurs choisirent de courir vers elle.

« La bêtise humaine... » soupira Félicia.

L’un d’eux était une vraie montagne de muscles, portant une espèce de chaîne en fer énorme. Deux autres avaient des lunettes de soleil et des couteaux, et un dernier arborait des poings américains. Félicia les regarda, et leur fit signe de venir. Celui avec le poing américain se rua vers elle. Elle esquiva son coup, l’attrapa par le col de sa chemise, et le balança contre le flanc d’une camionnette. L’énorme chaîne en fer tenue par le colosse frappa alors Félicia dans le dos, la faisant tomber sur le sol dans un hurlement de douleur, signe pour les deux autres comparses de filer vers elle. La Chatte Noire avait cependant ses mains sur le sol, et s’en servit pour bondir en arrière, tendant son pied, qui atteignit les joyeuses d’un des deux lourdauds. Son visage se décomposa, et il en lâcha son couteau, tombant à genoux. Félicia se laissa ensuite tomber sur le sol, et roula avec son dos, avant de se relever. Le second Yakuza attaqua alors avec son couteau. Félicia eut beau s’écarter, la lame lui entailla quand même brièvement la joue. Elle cracha, mécontente, et le frappa fort du revers de la main, avant de l’attraper par la cravate de son costume, l’empêchant de tomber. Elle le souleva, puis l’envoya s’écraser contre des caisses. Du revers des doigts, elle essuya les traces de sang, et sentit la chaîne en fer claquer contre le sol.

Comme une espèce de toreador, le colosse faisait remuer la chaîne en fer. Il était entièrement chauve.

« Tu sais, gros malabar, je n’aime pas qu’on me frappe dans le dos.
 -  Va chier, salope !
 -  Qu’il est poli !
 -  Ta gueule !! »

La chaîne en fer s’abattit sur elle, et Félicia l’esquiva en bondissant en arrière. Sans perdre son temps, elle se retourna, et courut vers le fourgon à proximité, et s’en servit comme appui pour bondir dans les airs. Elle s’appuya avec ses griffes, provoquant un crissement suraiguë, puis s’élança dans les airs, décrivant une boucle... Avant d’atterrir sur les épaules du géant, manquant le déstabiliser. Ses jambes s’enroulèrent autour de son cou, et elle vint alors massacrer son visage avec ses griffes, donnant une série de coups rapides qui firent hurler l’homme. Félicia fit ça pendant une quinzaine de secondes, avant de bondir à nouveau dans les airs. Le colosse s’écroula lourdement sur le sol, et elle se retourna vers les autres Yakuzas survivants. Ces derniers hésitèrent, mais ne firent pas deux fois la même erreur. Ils lâchèrent leurs armes, et optèrent pour la fuite.

Félicia soupira, et s’essuya ses lèvres du revers de la manche, avant de se retourner. Catwoman avait neutralisé ses hommes, et marcha avec elle avec une démarche qui... Hum... Mraaw ? C’était l’idée, en tout cas.

*Elle sait se mettre en valeur, cette petite...*

La femme se mit à lui parler :

« Hey Kitty Cat. Je vois que tu es plus ou moins à la hauteur de ta réputation. Je vois qu'on a été deux chatons à avoir la même idée, mais je te préviens ma belle, "première arrivée première servie" ne fonctionne pas avec moi...sauf que je suis la première. »

Plus ou moins... Sa « réputation » ? Félicia ignorait qu’elle en avait une. Elle croisa les bras devant la jeune femme, avant de lui sourire :

« Curieuse interprétation des règles, ma minette. Mais je serais de mauvaise foi si je ne disais pas que tu avais du style... Et c’est ça, l’important, ma jolie. Ceci dit, j’ai un butin à récupérer... Et je ne fais pas dans le partage gratuit. »

Félicia se retourna, et alla saisir son sac à dos. La police ne tarderait plus à arriver.

« J’ai connu une Catwoman... Mais elle n’avait pas ton accent. Tu es qui, ma jolie ? Sa remplaçante ? Sa disciple ? Sa fille cachée ? Ce qu’il faut que tu saches, c’est que, si j’apprécie ton aide, ce n’est pas pour autant que je... »

En hauteur, une porte s’ouvrit alors, provoquant un puissant claquement métallique. Félicia leva la tête, et vit plusieurs Yakuzas débarquer. Des renforts... Avec des pistolets-mitrailleurs et d’autres armes automatiques.

« Hum... Tu sais quoi, ma belle ? Le mieux est de remettre la question du partage du butin à plus tard... Tu n’as qu’à me suivre, si tu arrives à suivre la cadence... »

Et, avant de partir, Félicia leva sa main, et gifla à son tour les fesses de la femme. Puis elle se retourna, et se mit à courir, grimpant sur un mur, bondissant pour s’agripper à une poutre métallique, et, de là, atteindre une vitre du plafond.

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 5 vendredi 03 mai 2013, 17:23:28

Cette brève entrevue entre moi et Black Cat était telle que je pouvais l'imaginer, un mélange de drague et de provocations un tout petit peu mesquines, sans pour autant que cela soit suffisant pour nous amener à nous battre. Dans un sens, cela aurait été un véritable Cat Fight dans le sens le plus littéral du terme, ça aurait même pu être excitant, mais me battre contre les Yakuzas était suffisant pour ce soir. J'étais une voleuse avant tout, pas une super-héroïne ayant besoin de sa dose de combats pour se sentir en vie.
J'aurais pu lui répondre, c'est qu'elle se posait beaucoup de questions à mon sujet, notamment concernant mon identité, mais le temps nous manquait. Non seulement de nouveaux Yakuzas arrivaient sur les lieux, comme je pu le constater moi aussi en levant les yeux vers le haut, mais je ne doutais pas non plus de l'arrivée imminente de la police. Dommage, j'aurais aimée prendre plus, mais la plus élémentaire prudence et le bon sens m'incitaient à suivre celle que je m'amusais à appeler Kitty Cat. Elle me gratifia à sa manière d'une tape sur les fesses, ce qui m'arracha une petite expression de surprise, une sorte de miaulement un peu étouffé, car je n'avais pas le temps de m'attarder d'avantage ici, et elle non plus.

Elle opta pour la grimpette traditionnelle, tandis que moi je choisissais la solution de facilité pour accéder à cette issue. Ce fouet, qu'est-ce que je ferais sans lui sérieusement ? Presque autant oui, car je suis tout de même sacrément douée, mais un peu moins tout de même. Je le fais claquer, et l'utilise pour m'agripper à une poutre et me diriger vers la même fenêtre où se trouvait Black Cat. Quand elle l'ouvrit, des impacts de balles nous accueillirent, en même temps que des sirènes en nombre important semblaient se rapprocher.
Si ça continuait ainsi, si on traînait trop dans les parages, nous allions être prises dans un feu croisé entre la police et la mafia, et c'était là un scénario où mes chances de m'enfuir devenaient beaucoup trop aléatoires à mon goût.

Tout ça sens le roussi ma belle. Alors je sais que c'est probablement un peu tôt, mais il va falloir me faire confiance, et bien t'agripper à moi.

J'avais effectivement un moyen de nous sortir d'ici très rapidement, un peu risqué au vu de ce qui nous attendait à l'extérieur, mais ça valait toujours mieux que d'attendre qu'on vienne nous moissonner ici. Tout en laissant le soin à Black Cat de s'agripper bien solidement à moi, et non sans pousser un ronronnement à ce moment précis, j'abaissais mes grandes lunettes qui recouvrirent mes yeux, me donnant vraiment une apparence de Catwoman. L'affichage tactique me permettait une bonne visualisation des passages que je pouvais emprunter, et un tout désigné vit le jour devant moi, une haute grue de chargement qui se trouvait à presque une centaine de mètres de notre position. Inatteignable, même pour moi, sauf avec un petit coup de pouce de la technologie.
Sans prendre la peine de prévenir ma passagère, je fis claquer mon fouet dans cette direction, et celui-ci s'allongea à la même vitesse, allant s'enrouler à la grue une centaine de mètres plus loin. Et comme la surprise était un élément clef de notre survie, j'enclenche alors sa fonctionnalité marchant sur le même principe des laisses pour animaux. On s'envole toutes les deux, tractées par le fouet qui se rétracte lui à une vitesse suffisament importante pour nous soulever, nous faire voler sous ce déluge de balles. On arrive vite, très vite à hauteur de la grue, une dernière petite poussée pour gagner de la hauteur, et nous voilà en vol stationnaire bien au dessus de la grue pendant quelques dixièmes de secondes. Juste le temps pour mes lunettes, que ferais-je sans elles aussi, de me trouver un autre point d'encrage, une autre grue, que j'agrippe en suivant ce même procédé.
Cette fois-ci je me balance, le fouet gagnant ou perdant de la longueur pour me permettre de ne pas m'écraser au sol comme une pauvre tâche.

WOOOOOOHOOOOOOOOO !!!!

L'adrénaline parle pour moi, nous sommes assez hautes et nous nous balançons de grue en grue en nous éloignant de ce qui deviens un combat entre Yakuzas et flics. Lorsque j'estime la distance suffisamment grande entre eux et nous, je m'arrête au sommet d'une des grues de ce port commercial gigantesque, sur laquelle je me réceptionne accroupie. Je laisse à Black Cat le temps de reprendre ses esprits pendant que je relève mes lunettes, n'en ayant plus besoin pour le moment. Je sens surtout l'étreinte de Black Cat sur moi, et dire que je déteste ça serait un mensonge trop gros pour être crédible, je remue un peu mon bassin pour me frotter contre elle, avant de tourner mon visage dans sa direction et de la gratifier d'un sourire.

Le petit tour t'a plu Kitty Cat ? Moi j'ai adorée.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 6 vendredi 03 mai 2013, 18:11:29

Comme quoi, en allant à la pêche aux Yakuzas, on pouvait tomber sur de jolis cadeaux bonus... Comme une nouvelle Catwoman. Félicia grimpait vers le plafond, et vit que sa « partenaire », si tant est que ce qualificatif puisse s’employer, se servit de son fouet pour bondir dans la fenêtre. Elles arrivèrent sur le toit, poursuivies par les balles des Yakuzas, et la Chatte Noire entendit alors les sirènes de la police. La cavalerie venait de débarquer, et il allait falloir ruser pour sortir d’ici sans tomber entre des tirs croisés. Elle regardait autour d’elle, accroupie en position de chatte, quand Catwoman vint lui faire une proposition alternative :

« Tout ça sens le roussi ma belle. Alors je sais que c'est probablement un peu tôt, mais il va falloir me faire confiance, et bien t'agripper à moi. »

Félicia sourit, répliquant assez rapidement :

« T’agripper à toi ? Mais je ne demande que ça... »

Elle obtempéra, et attrapa le sac à dos de la femme.

« Par contre, je vais devoir te débarrasser de ça... Ne t’en fais pas, tu retrouveras ton butin... »

Elle avait juste peur que le sac à dos les dérange. Elle ouvrit celui de la femme, puis le sien, et mit dans son sac à dos les objets récupérés par sa « partenaire ». Elle vit un ordinateur portable volé, qu’elle arriva à caler, ce dernier n’étant pas très gros, puis referma son sac à dos, et se retourna. Elle s’agrippa donc, en enfonçant légèrement ses griffes dans les épaules de la femme, puis en soulevant ses jambes, les enroulant autour de son bassin... Une pose des plus sensuelles, selon elle, mais qui lui permettait aussi de bien s’accrocher. Elle vit alors la femme rabattre sur sa tête ses curieuses lunettes oranges high tech, puis elle leva la tête. Félicia discerna une grue de chargement... Qui semblait éloignée.

« Euh... A moins d’avoir des bottes de sept lieues, je ne crois pas que... WAAAAWW !! »

Félicia poussa un petit cri quand Catwoman bondit dans le vide, alors que son fouet se mit à se détendre, atteignant une longueur incroyable, pour s’enrouler autour de l’un des pylônes de la grue. En contrebas, dans une ruelle, plusieurs Yakuzas venaient de sortir, et d’autres débarquèrent sur le toit, faisant feu de tout bords. Le fouet se rétracta alors, justifiant le cri de surprise de Félicia, alors que les deux femmes s’envolèrent. Inconsciemment, la Chatte Noire resserra ses jambes autour de la taille de la femme. Ses seins s’enfonçaient fermement contre son dos, et elle plaqua un peu sa tête près du cou de la jeune femme, notant, au passage, qu’elle avait un joli parfum, très sensuel... A moins que ce ne soit son odeur naturelle ?

Catwoman remua légèrement son corps, et se servit de la vitesse accumulée pendant la traction pour s’envoler dans les airs. La tête en bas, Félicia eut un aperçu en contreplongée de Seikusu la nuit, avec des dizaines de tours, avant que la gravité ne les rattrape. Les deux femmes se remirent à tomber, et le fouet claqua encore, s’agrippant à une autre grue. Elles décrivirent ainsi une courbe, filant au-dessus des toits du port. En contrebas, Félicia voyait des voitures et des camions de police s’avancer en rugissant. Catwoman bondissait de grue en grue, son fouet tranchant à chaque fois en claquant, et elles atteignirent ainsi l’extrémité du port, Catwoman terminant gracieusement sa course par une boucle qui les amenèrent sur le toit d’une grue. Lentement, Félicia se défit du corps agréable de la femme, et secoua légèrement la tête, remettant ses cheveux en arrière.

« Le petit tour t'a plu Kitty Cat ? Moi j'ai adorée. »

Elle lui glissa ça avec un léger sourire, que Félicia lui rendit :

« J’avoue que c’est... Assez vivifiant. »

En réalité, ce petit tour lui avait rappelé les nombreuses fois où elle s’était accroché à Spider-Man, le long des cimes de New York, à suivre les coups de toiles et les balancements de ce dernier. D’excellents souvenirs. C’était en partie pour ça qu’elle avait aimé ce dernier... Mais quelque chose lui disait que sa relation avec Catwoman serait singulièrement différente de celle qu’elle avait eu avec Peter Parler.

« Je t’aurais bien rendu ton butin, mais, vu que j’ai du mélanger les nôtres pour... Permettre une meilleure pénétration dans l’air, je crois qu’il va falloir le départager... Et le mieux me semble de le faire dans un endroit calme. Tu nous as tiré des griffes de ces sales machos, joli cœur, il me semble juste de t’inviter chez moi. »

Elle rajouta alors :

« Je t’aurais bien proposé un tour de moto, mais, avec ta méthode, on évitera les bouchons... »

Et elle pourrait continuer à se frotter contre elle, aussi. Un élément non négligeable.

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 7 jeudi 20 juin 2013, 22:32:07

Vivifiant, voilà qui l'avait été également pour moi, ce bref mais intense balancement de grues en grues, pour éviter qu'on ne se retrouve toutes les deux coincées entre la mafia et la police. Pour le coup, ma partenaire improvisée me devait en quelque sorte une fière chandelle, à moi et à mon équipement.
Mais outre ce grand bol d'air frais, le contact rapproché avec Black Cat était un autre élément à prendre en compte pour expliquer le fait que mon coeur batte aussi fort. Impossible pour moi d'estimer avec précision la dernière fois que j'avais partagée ma couche avec une autre femme, je savais juste que ça devait faire un bon moment. Et de ce fait, sentir une bombe comme elle se serrer tout contre moi, ça m'émoustillait.
Je devais admettre que d'un point de vue physique, l'avantage était de son côté. Pendant qu'elle était occupée à remettre de l'ordre dans ses longs cheveux blancs, j'en profitais pour l'observer à nouveau de haut en bas, puis de bas en haut, à quelques reprises. J'étais pas spécialement discrète pour le coup, mais avais-je vraiment envie de l'être dans la situation présente hum ?

Toutefois, il y avait un petit truc qui allait me gêner dans toute tentative de drague, la confiance. En toute honnêteté, le fait qu'elle dispose sur elle de la totalité du butin, y compris ma part, me rendait méfiante. Elle pouvait décider d'essayer de se faire la malle, elle aurait même des chances d'y arriver si ça se trouve.
En plus Cécile, oublie pas que t'es complètement à sec. Comment on fera pour payer le loyer de cette mégère, et pour acheter des pâtes hein ? Alors certes, cette femme, j'aurais dans l'absolu une forte envie de glisser une main, ou même les deux, sous sa jolie tenue en latex, mais le pragmatisme avant toute chose.

Je ne peut m'empêcher de voir une sorte de piège dans son invitation chez elle. Je ne connais après tout rien d'elle, hormis sa réputation de voleuse émérite que j'ai pu constater comme étant justement méritée. Un piège ? Une tentative de m'amadouer pour ensuite qu'elle se fasse la malle avec mon pognon ? Ou comme elle le dit un vrai partage du butin ?
J'hésite l'espace de quelques secondes, avant d'enfin lui répondre.

Si tu veux Kitty Cat, mais j'espère pour toi que ce n'est pas un plan foireux de ta part. Je suis grandement à sec et j'ai besoin de ce fric.

Accepter tout en montrant que je suis sur mes gardes, sans pour autant tout de suite sortir les griffes, voilà qui devait être un bon compromis, et j'entendais bien qu'elle le considère comme tel. Encore trop tôt pour que je te laisse me renifler sous toutes les coutures petit chaton, qui sait, ça viendra peut-être, mais pour l'heure je veux mon fric.

Donc si mademoiselle veut bien se remettre en selle et me guider vers sa demeure, je suis plus que prête.

Et un petit sourire au passage, ça ne fait pas de mal, surtout que la sentir s'agripper à moi me redonne des frissons. Mraw, pourvu que ça ne soit pas un piège, je détesterais avoir à griffer un si joli minois.
Et c'est reparti. On enfile les lunettes ma belle, on calcule la trajectoire, et on se lance dans les airs, en enculant au passage des centaines de personnes prise dans les bouchons du soir. Le fouet à rallonge sera le mode de transport du futur, c'est moi qui vous le dit.
On se balance pendant un bon moment, sans dire vraiment grand chose. Vu le vent qui nous arrive dans la face, je pense pas que les discussions pourraient être très élaborées, je me contente juste de suivre les instructions qu'elle parviens à me communiquer sur comment arriver à son chez-elle. Et quand j'y arrive, je dois dire que je suis bluffée.
Un Penthouse. Un putain de Penthouse. Je le vois alors qu'on arrive en direction d'un grand gratte-ciel du centre-ville, et je me pose sur l'une des terrasses, me réceptionnant accroupie pour laisser le loisir à la Miss de descendre.

Et bien ma belle, le moins qu'on puisse dire, c'est que tu te fais pas chier. Visiblement ça paye bien le vol dans cette ville.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 8 vendredi 21 juin 2013, 01:25:07

Sa méfiance était légitime. Certes, elles avaient affronté ensemble tout un gang de Yakuzas, mais, dans le monde du 21ème siècle, l’ennemi de ton ennemi n’était pas forcément ton ami. Félicia haussa les épaules devant la réplique de Cécile. Elle ne l’obligeait à rien, après tout. Mais, dans la mesure où Félicia avait dans son sac à dos le butin que Cécile réclamait, il était logique que la jeune Catwoman réclame son dû.

« Si je voulais te faire un coup foiré, je t’aurais abandonné en plein vol, mon ange. »

La logique était souvent un très bon argument, mais elle savait que Félicia avait aussi d’autres arguments qui amenèrent finalement Cécile à opter pour cette stratégie. Félicia sourit, et se remit confortablement dans le dos de la porteuse au fouet magique, plantant encore ses griffes dans ses épaules, enfonçant ses seins contre son dos, tout en rapprochant son visage de ses belles oreilles, non pas pour les mordiller (même si c’était tentant), mais pour lui indiquer où elle. Les deux femmes partirent à nouveau, et le vent fouetta à nouveau le visage de Félicia. Il n’y avait pas à dire, ce mode de déplacement était vraiment superbe ! Elles décrivaient de belles descentes, allant presque jusqu’à frôler les longues rangées de voitures et de camions le long des grands boulevards de Seikusu, avant de remonter en hauteur, pour bondir dans les airs, suspendues dans le vide pendant quelques éternelles secondes, avant que l’éternelle gravité ne les fasse redescendre. Le fouet se fauchait alors ailleurs.

Tout ça, en réalité, ça lui donnait le mal du pays... Ça lui rappelait New York, les buildings de Manhattan, quand elle se cramponnait de cette manière à l’Homme-Araignée pour voler de toit en toit. On pouvait dire qu’elle avait trouvé son nouveau chauffeur... Exit Peter Parker l’instable, laissons place à Catwoman l’instable ! Au moins, elle avait une tenue bien plus sexy, et un corps nettement plus attirant. Le duo se rapprochait du cœur de la ville, un enchaînement de gratte-ciel à la japonaise. Le centre-ville, après la Seconde Guerre Mondiale, avait été reconstruit sur le modèle de Tokyo, notamment en construisant une tour similaire à celle de Tokyo : la Seikusu Tower Night. Depuis sa grande terrasse, on pouvait voir, entre les gratte-ciel, la magnifique tour. La nuit, elle brillait de mille feux. Et, quant au reste... Même Manhattan apparaissait comme une ville sinistre à côté de ça ! Un concert de mille lumières fluorescentes, des milliers de piétons, d’énormes panneaux publicitaires, d’images, d’affiches...

Le duo rejoignit un groupe de gros gratte-ciel. Ils servaient autant à l’habitation qu’à stocker des bureaux pour les entreprises. Le gratte-ciel de Félicia abritait notamment, dans tout un étage, l’une des branches d’un cabinet d’avocat d’affaires international, Hashimoto & Partners. Sur un autre gratte-ciel, il y avait une grue et un chantier en construction à hauteur du toit. Elles continuèrent à grimper, jusqu’à atteindre le dernier étage. Le duo atterrit sur la grande terrasse de Félicia, avec des plantes vertes, des transats, et un petit escalier en colimaçon menant à une seconde terrasse, au-dessus de la véranda, qui comprenait une petite piscine aquatique.

« Et bien ma belle, le moins qu'on puisse dire, c'est que tu te fais pas chier. Visiblement ça paye bien le vol dans cette ville. »

Félicia lui sourit, et lui répondit en donnant une claque sur ses fesses, restant blottie contre son dos.

« Tu n’as pas idée, ma petite... »

Elle s’écarta un peu, et s’étira joyeusement, tout en se rapprochant de la porte vitrée permettant d’entrer dans la véranda.

« Tu sais, toute cette ville est sous la coupe réglée des Yakuzas depuis la guerre. Seikusu est au centre de toute une série de trafics illégaux internationaux. Quand on a les bons contacts, il est facile de trouver comment s’enrichir, ma chérie. Il y a trois semaines, j’ai volé une mallette qui contenait pour plusieurs dizaines de milliers d’euros en billets de banques. »

Elle posa sa main sur une sorte d’interrupteur, et la porte vitrée de la véranda s’ouvrit en glissant. Elle s’avança, avant de tourner sa tête, en la regardant.

« Tu es toujours sûre de ne pas vouloir rentrer ? Toi et moi, je suis sûre qu’on peut faire un magnifique tandem... »

La Chatte Noire ne mentait pas en disant qu’elle s’était fait plusieurs dizaines de milliers d’euros. Quand elle avait ouvert la mallette métallique, et vu toutes les liasses, elle en aurait presque joui. En entrant dans la véranda, les détecteurs de mouvement s’enclenchèrent immédiatement, et des lumières s’allumèrent rapidement. Lorsque Cécile rentra, la porte vitrée se referma derrière elle.

Elle débarqua rapidement dans le salon principal, avec un énorme écran plat, une baie vitrée arrondie, et une sorte de bar américain au fond. Il y avait plusieurs fauteuils confortables en cuir, et Félicia s’arrêta en voyant, devant elle, sa siamoise adorée, Ruby. Elle regardait Félicia en étant sur ses pattes, l’air de se demander où Félicia était passée, et pourquoi elle venait si tard. Félicia lui sourit, et allait se pencher pour caresser Ruby... Quand elle fila entre ses jambes, et alla frotter son corps contre les jambes de Cécile, en ronronnant.

« Et ben ça alors... souffla Félicia, en souriant. Je n’ai jamais vu Ruby se coller d’aussi près à quelqu’un qu’elle n’avait encore jamais vu... »

Ruby poussait de faibles miaulements, en brandissant ses pattes, tout en se frottant contre les jambes de Catwoman. Félicia se sentirait presque jalouse !

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 9 mardi 03 novembre 2015, 22:08:43

Sûre de vouloir rentrer, justement je ne l'étais pas. Mettez ça sur le compte de ma faible expérience de terrain, ou le fait que j'aie vraiment besoin de ce fric, mais une partie de moi continuait de me souffler au creux de l'oreille, qu'il y avait toujours la possibilité d'un plan foireux. Un piège, une trahison, rien de tout ça ne devait arriver en toute logique, pas au vu des circonstances...mais bon, ce serait pas la première fois que mon imagination débordante me fasse croire le pire. Mais clairement, j'avais les nerfs un peu à vif. C'était mon premier casse, et si je m'en étais tirée sans trop d'égratinures, ne pas être seule sur le coup n'avait vraiment pas été une partie de mon plan. Moi qui avait imaginé me faire un paquet d'oseille sans avoir à partager, voilà que j'étais plutôt baisée. Et me risquer à un accrochage avec la chatte noire ? Mouais...ça me semblait pas non plus la meilleure des idées. J'avais pu voir son joli cul en botter bien d'autres durant ce combat, et les faits étaient là, elle aurait toutes ses chances de botter le mien. En somme, repartir avec une partie du butin ou rien du tout si je me foirais, j'étais dans une situation trop précaire pour prendre le risque de ne rien rapporter à la maison. Quand à l'idée de me faire une telle ennemie dès mes premiers soirs dans cette ville, la mafia ça allait, c'était une partie du risque, mais une voleuse aussi légendaire...ben disons que je préférais avoir au moins une relation détendue avec elle.

Bon, allez, on va dire que ça sert à rien de se les geler dehors plus longtemps.

Méfiante au demeurant, je me décida tout de même à rentrer. Fallait après tout bien partager ce butin, et je comptais avoir mon mot à dire quand à sa répartition. Le partage, putain, c'était clairement pour éviter ce genre de désagréments que j'voulais ce fric pour moi seule. Et à voir la gueule de cet appart', honnêtement, c'était à se demander pourquoi cette femme insistait sur un partage équitable. Mais je ne devais rien laisser paraître, et puis de toutes façons, un truc ce pointa qui était bien plus intéressant que l'appart'.

Oh mais t'es super belle toi !

Je me mit à genoux, tout en ôtant la partie de ma combinaison recouvrant ma tête, et libérant ainsi ma courte tignasse de cheveux, qui étaient d'éternels rebelles ébouriffés. Du coin de la main, je vins caresser la chatte qui était venue se frotter contre mes jambes, sans nul doute dans le but de faire pousser à sa maîtresse un petit sentiment de jalousie. Ce qui me fit sourire, j'adorais les chats justement pour ce côté très humain qu'ils avaient, et car j'avais toujours eu une grande affinité avec eux. de fait, dès le plus jeune âge, n'avais-je pas été prédestinée à enfiler le manteau d'une de mes héroïnes préférées ?

Toi t'a eu un repas en retard et tu veux faire piquer une crise de jalousie à ta maîtresse hum ? Faut pas t'en faire Kitty Kat, dis-je alors à l'attention de ma partenaire, j'ai toujours été un aimant à chats.

Je me redressa alors, tandis que la chatte elle se désinteressa rapidement de moi. Posant mes mains derrière ma nuque, j'entreprit de m'étirer un moment, faisant ainsi crisser le latex de ma combinaison contre ma peau, intégralement nue en dessous.

T'a un joli appart' en guise de couffin en tout cas. Pour le moment j'habite dans un taudis, le temps d'avoir les moyens de me payer d'avantage, ainsi que des chats ça va sans dire. Ce qui du coup m'amène à la question du partage du butin ma grande...t'avais quelle idée derrière la tête pour le faire ?

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 10 mardi 03 novembre 2015, 23:25:45

Une autre voleuse amatrice de chats et de combinaisons moulantes en latex... Fascinant. Félicia Hardy avait clairement copié la Catwoman de Gotham City, mais, d’un autre côté, cette Catwoman-là semblait davantage s’être inspirée d’elle. Oh, elle était méfiante, bien sûr, mais Félicia n’était pas dupe. Cette petite poupée aurait-elle accepté de la suivre jusqu’ici si, fondamentalement, elle n’avait pas envie de se rapprocher d’elle ? Certes, il y avait l’appât du gain, mais Félicia se demandait s’il n’y avait pas... Autre chose. Bras croisés, elle sourit en voyant Cécile câliner Ruby, qui ronronna, en se frottant contre ses jambes. La siamoise avait faim, comme tous les autres chats, mais, généralement, elle se collait contre les jambes de Félicia, et elle fuyait les étrangers. Même Aoki avait du mal à se rapprocher d’elle, et la Chatte Noire regarda la femme jouer avec elle, en esquissant un léger sourire.

La femme se redressa ensuite, ôtant son masque, révélant un magnifique visage avec de courts cheveux bruns un peu sauvages, et Félicia la laissa s’étirer, savourant ce délicieux crissement du latex... Puis la femme commenta son appartement, faisant sourire la femme.

« Quand je suis arrivée à Seikusu, j’avais un petit appartement... Bien insuffisant pour moi. Avant d’être là, j’étais à New York. J’y avais un grand appartement, alors j’ai décidé de retrouver un peu du luxe d’antan. Car oui, ma belle, je suis une chatte qui aime le luxe, et je le reconnais volontiers. »

À New York, elle avait surtout bénéficié de la fortune des Hardy, mais, ici, elle devait essentiellement ce grand appartement à ses vols. Elle avait convaincu la banque de lui offrir un crédit assez généreux, compte tenu de son nom, et c’était avec ce crédit qu’elle avait pu louer et reconstruire ce penthouse. C’était maintenant un très grand appartement, high tech et futuriste, qu’elle remboursait à l’aide de ses vols. Félicia, qui avait évité de répondre à la question de la femme, se déplaça un peu.

Pendant ce temps, autour d’elles, les pensionnaires de l’appartement s’étaient réveillés, formant un bataillon de miaulements et de boules de poils venant se frotter contre les jambes de Félicia, ses mains venant se perdre sur des fourrures. Elle se rapprocha de la cuisine, adoptant une démarche lente et sensuelle, montrant ainsi son dos à son invitée, ainsi que son cul, superbement moulé dans sa combinaison, puis tourna la tête sur le côté, avec un sourire sur le coin des lèvres.

« Tu viens m’aider ? Il faut nourrir mes petits monstres... »

Instinctivement, Félicia adoptait une démarche sensuelle et séductrice. Est-ce que c’était une sorte de réaction à des phéromones entre femme-chat ? Une question intéressante... Qui ne l’empêcha guère de rejoindre sa grande cuisine, une cuisine à l’américaine. Grâce à des détecteurs de mouvement, les lumières s’allumèrent à son passage, et on pouvait voir que l’espace avait été agencé. Il y avait tout un coin consacré à ses chats, son « espace-chat », avec plusieurs gamelles, plusieurs litières, et une armée de chats, bondissant sur les tabourets, se roulant par terre. Il y avait globalement des chats adultes, mais aussi de touts petits bébés.

« J’ai pour principe de ne jamais castrer mes chats... Ce qui fait qu’ils m’offrent des bébés. J’aimerais conserver tout mon petit peuple, mais j’en vends beaucoup... Ou je les donne. »

Félicia ouvrit un placard, et sortit un gros sachet qui amena plusieurs têtes triangulaires à se redresser, et elle en tendit un autre à son invitée.

« Remplis les gamelles, et... Il faudra aussi leur redonner un peu de lait. »

Elle laissa à son invitée le soin de donner du lait, ce qu’elle devait notamment faire pour l’un des petits chats de Félicia, Ramsès, qui poussait de petits miaulements aigus très mignons. Généralement, Félicia les offrait à ses propres élèves. Les chats étaient très populaires au Japon, en réalité. On ne s’était pas amusés à les chasser en pensant qu’ils étaient des créatures magiques.

S’occuper de tous les chats prit bien un bon quart d’heure, et Félicia se retourna ensuite vers son invitée.

« Si tu veux boire quelque chose... »

Le réfrigérateur de Félicia était rempli de diverses bouteilles, et elle-même se contenta de sortir une brique de lait. Félicia aussi était une femme-chat, et, tandis qu’elle en remplissait un verre, elle consentit enfin à répondre à la femme :

« Pour le partage... J’ai une idée qui, je pense, devrait te plaire, mais... Je préfère laisser un peu de suspens. Pour l’instant, j’aimerais que nous puissions commencer par établir, toutes les deux, une relation de confiance. Tu sais où je suis, alors je suppose que mon identité ne sera bientôt plus un secret. Donc... Je m’appelle Félicia, et je suis prof’ dans un lycée. Étonnant, non ? »

On n’imaginait pas forcément Félicia être une professeur. Comme quoi, les apparences pouvaient parfois être bien trompeuses.

« Et toi, jolie poupée ? Comment dois-je t’appeler ? »

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 11 mercredi 04 novembre 2015, 23:15:07

En réalité, Ruby ne fût que la première d'une belle horde qui ne tarda pas à pointer le bouts de leurs museaux. Une dizaine ? Ou peut-être même une vingtaine ? Il semblait y en avoir tellement que je ne savais plus où donner de la tête, et tous voulaient se joindre à Ruby pour réclamer à manger. Soit leur repas était effectivement en retard, soit le simple fait que je parle de ripaille pour chat les avait fait réagir...ce qui n'était pas impossible.
C'est donc en souriant à ces petites furies que je digéra le fait que Black Cat ne réponde pas à ma question. Même si elle avait l'air sympa, même si son Penthouse était cool, et même si ses chats étaient adorables, j'étais tellement dans la merde financièrement parlant que le fric traînant dans le sac qu'on avait ramené m'obsédait. Là il ne s'agissait clairement pas d'un lubie de la kleptomane, non, c'était presque une question de survie, et il devenait évident que je n'arriverais pas à complètement me calmer tant que je n'aurais pas ma part.
Mais...bon, les chats avaient faim, et je pouvais au moins comprendre que leur maîtresse veuille s'en occuper. Heureusement pour elle, je comprenais la nécessité de subvenir aux besoins de ses « petits monstres », alors je ravala mon impatience.

M'okay Kitty, je suppose que je peut aider pour ça aussi.

Donner à manger à des chats, voilà qui aiderait peut-être à me détendre aussi. Les ronronnements, les miaulements, ça marchait super bien pour moi, mieux que n'importe quel médoc destiné à lutter contre le stress, et puis certains de ses chats étaient vraiment trop mignons. Les chatons bien sûr, étaient mon plus gros point faible.

Héhé, ils sont vraiment mignons tes bouts d'chou.

Je fis alors ma part du travail, en répartissant équitablement patée, croquettes, et lait dans plusieurs gamelles, où chacun et chacune semblait avoir sa place bien définie. S'occuper de ces chats leur prit un moment, mais me permit de sortir un peu de mon état. Cela faisait quelques jours que j'avais planifié ce coup, et l'adrénaline redescendait seulement maintenant, et pas en totalité. Je me redressa alors, et me déplaça un peu dans la cuisine pour aller me chercher une bière dans le frigo, tout en prenant de grandes précautions à ne déranger personne. Décapsuler la bouteille ne posa aucun problème, un autre avantage d'avoir des griffes en acier rétractables dans la combinaison, et les quelques gorgées que je prit me firent un bien fou.
Puis Black Cat se mit à parler, et me révéla son vrai prénom, alors que moi j'étais adossée au frigo, et que je la regardais, la jaugeait.

Hum, je suppose que tes élèves ne se doutent pas un instant que leur prof a ce genre d'escapades nocturnes, si ils savaient...

Puis je soupira, elle demandait un retour elle aussi. Mon naturel méfiant reprenait le dessus, mais d'un autre côté, elle avait été réglo jusque là, et ce n'était probablement pas en étant paranoïaque à l'extrème que je me ferais des connaissances dans le coin.

Ma foi, tu peux m'appeler Cécile ma belle. Comme mon prénom l'indique, je viens de ce beau pays qu'est la France, et j'ai échoué ici et dans cette condition grâce à d'incroyables concours de circonstances.

Je n'étais pas prête à en dévoiler d'avantage toutefois, car à part son identité, je ne connaissais pas grand chose d'autre de Felicia, et dans la branche où elle et moi opérions...le mystère était aussi une façon de se protéger.
Par contre putain, je devais reconnaître qu'elle me tapait sérieusement dans l'oeil...

Mais si on en revenais à cette histoire de partage...

Sauf que ouais, j'en oubliais pas la raison première et principale de ma présence ici, mon fric.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 12 mercredi 04 novembre 2015, 23:59:22

Avoir un nom était, en réalité, tout ce que Félicia espérait pouvoir obtenir d’elle. Que Cécile soit méfiante était normale, mais aussi souhaitable. Si Félicia avait été à sa place, elle l’aurait également été. Est-ce qu’elle aurait même été jusqu’à rentrer dans l’appartement d’une parfaite inconnue ? Félicia Hardy avait des années d’expérience derrière elle, mais Cécile, cette belle petite Française, était encore une novice... Même si elle se débrouillait très bien. Elle revint ensuite très vite sur le partage, faisant sourire Félicia.

« Tu ne perds pas le Nord, toi... Okay, petite Française, suis-moi. »

Félicia délaissa ses multiples chats, et alla récupérer le sac à dos, comprenant leur petite fortune, puis elle s’aventura dans un couloir, toujours avec une démarche légèrement sensuelle, sa combinaison moulante magnifiant à la perfection ses magnifiques formes. Ses pas la guidèrent ainsi vers une chambre, et elle y rentra. Là encore, les lumières s’allumèrent à son passage, et elle attendit que Cécile rentre à son tour. La chambre se composait d’un grand lit avec des couvertures en soie, et plusieurs placards fermés. Si on avait la curiosité de les ouvrir, ce serait pour voir d’autres catsuits, mais aussi des cordes, des martinets, des fouets, des gag balls, des plugs, et divers autres instruments constituant les petits trésors secrets de la Chatte Noire.

Pendant ce trajet vers son penthouse, elle avait amplement eu l’occasion de réfléchir sur la manière dont le partage allait se faire. La femme s’assit sur le rebord du lit, et tint le sac à dos sur ses cuisses, puis l’ouvrit rapidement, et observa les multiples bijoux brillant à l’intérieur, arrachant un léger sourire sur ses lèvres. Il y en avait clairement pour une petite fortune, et elle releva la tête vers la femme.

« Okay, ma beauté. Alors, je me suis dit qu’on pourrait faire un partage équitable... Mais je me suis vite convaincue que ça risquait d’être chiant, et que des chattes comme nous avaient besoin d’un partage un peu plus... Ludique. »

Un sourire vint accentuer ses lèvres, sourire légèrement malicieux, qui témoignait du caractère pervers de son idée. Elle déposa le sac à dos à côté d’elle, et se releva alors subitement, venant poser ses mains sur les hanches de Cécile, plaquant cette dernière contre la placard, le corps de Félicia venant se coller au sien. Leurs poitrines se heurtèrent, leurs combinaisons crissèrent entre elles, et elle approcha ses lèvres de sa bouche.

« En plus, vu que tu es une Française, tu dois être une spécialiste des baisers, n’est-ce pas ? Alors, mon minou, voilà ce que je te propose... »

Félicia laissa planer quelques secondes supplémentaires, et, enfin, distribua ses informations et ses idées :

« On va se coucher toutes les deux, et je glisserai un bijou dans ma bouche... Et toi, tu devras le retirer en m’embrassant avec ta langue. Si tu arrives à remettre le bijou dans ta bouche et à le garder pendant dix secondes, il est à toi... »

Voilà un jeu typiquement félin ! Félicia se mordilla les lèvres, et termina ensuite, son visage toujours plus proche de celui de la femme.

« Si ça te tente... Réponds-moi en m’embrassant, ma minette... »

DC d’Alice Korvander.

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Cécile Lacroix

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 13 dimanche 03 avril 2016, 18:29:31

Ne jamais perdre le nord, c'était un peu une nécessité pour moi. J'étais une complète newbie dans ce métier, et dans cette ville également, sans compter le fait que j'avais besoin de ce fric comme jamais. Je n'en étais pas encore au stade de voler pour le plaisir, ou pour le sport, tandis que je pourrais me prélasser dans un loft luxueux, oh que non. J'avais encore deux jours pour payer mon loyer pour le studio non meublé que j'étais parvenue à me dégotter, et me retrouver à la rue après un tel casse m'aurait grandement fait chier. Alors ouais, les questions de fric, c'était un sujet assez sensible pour moi actuellement. Bon le côté positif, même si j'avais à partager le butin, c'était que je m'étais faite une...connaissance, en la personne de Black Cat. Dans le genre légende dans le domaine de la rapine, elle était à peu près au niveau de l'héroïne dont j'avais pris un peu l'identité, même si bon...je n'étais pas « vraie » Catwoman, ni même la seule, ce qui compensait un peu en réalité.
J'avais un peu l'idée d'essayer de m'en faire, à défaut d'une amie, au moins une potentielle partenaire qui pourrait me guider un peu en échange de quelques coups de main. J'avais pas mal à apprendre encore, et des contacts à me faire, mais ce serait dans tous les cas un sujet à aborder pour une prochaine fois. J'étais pas trop dans le « mood » pour essayer de gratter l'amitié, pas avec cette histoire de fric qui me rendait un peu nerveuse, mais dans tous les cas, je la suivit dans sa chambre, qui était à l'instar de son Penthouse, grande et franchement bien agencée, au point que je me permit même de siffler un coup.

Et bien, c'est du même niveau que tout le reste.

C'était...mouais, banal comme commentaire, mais j'avais l'attention plus portée sur le contenu du sac qu'elle répandit sur le lit. Des bijoux, des liasses de billets, dont une majorité de grosses coupures, y'en avait en effet pour une petite fortune ici...pas mal du tout, pour un premier essai. Même partagé, à vue de nez, j'aurais quand même assez pour m'installer dans un endroit moins miteux, prendre du mobilier, quelques chats, et de quoi me nourrir moi ainsi que mes futurs pensionnaires pour quelques temps.
Je ne pouvais pas en être certaine, mais j'avais l'impression que Felicia n'avait pas l'intention de me doubler sur ce coup là, la possibilité qu'elle le fasse m'avait bien entendu traversé l'esprit, mais dans ce cas me montrer son appartement aurait été très con. Pourtant, j'avais clairement l'impression qu'elle avait quelque chose derrière la tête, ce sourire qu'elle m'adressa quand elle parla d'une façon ludique de se répartir le butin en était un signe, et même pas un caché. Felicia se leva alors, et vint se coller contre moi, pour me pousser ensuite dos contre un placard.

Hum...

Opération séduction ? Voilà un truc que je n'avais pas vu venir...et qui marchait. Nos combinaisons en latex se frottaient mutuellement, car Felicia se collait tout contre moi, et se frottait. Je sentais ses mains posées sur mes hanches, et le souffle chaud de sa respiration alors qu'elle avait sa tête très proche de la mienne. Ma surprise dura le temps de quelques brèves secondes, avant que je ne l'embrasse pour lui montrer que j'étais d'accord. Sauf que, si elle s'attendait à un baiser bref, elle ne s'en tirerait pas aussi facilement. Je posais mes mains de part et d'autre de son visage, afin de la maintenir, tandis que j'étais en train de lui faire un baiser à la française, et un long.
Voilà, ça, ça m'avait manqué.
Au bout d'une longue minute d'un baiser intense, je posait alors mes mains sur ses épaules afin de la pousser, vivement, et la faire tomber sur son lit avant que je ne vienne la rejoindre, en me positionnant à quatre pattes juste au dessus d'elle, seules les extrémités de mes opulents seins se frottaient contre les siens, alors que j'arborais un sourire joueur.

Ton idée me va, Kitty Cat, mais à une condition. On joue, mais seulement pour une pierre précieuse dans ce lot, le reste, je veux ma part équitablement. Je suis bien trop dans la merde financièrement pour mettre ma mise en jeu, même pour un jeu aussi...ludique.

Jamais, Ô grand jamais, perdre le nord. Mais ce n'était pas pour autant que la situation ne m'excitait pas, au contraire.

Par contre, une fois qu'on se sera départagée...hum...tu a de la place pour une jeune chatte esseulée dans ton lit ?

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : La nuit des félins [Cécile Lacroix]

Réponse 14 dimanche 03 avril 2016, 19:03:42

Entre catgirl et voleuse, il y avait du respect à trouver. Félicia Hardy était une voleuse, elle avait déjà trahi des gens qui avaient confiance en elle, oui, mais Cécile... Elle sentait envers elle une affection inattendue, forte et intense. Il y avait le fait que cette femme était belle, qu’elle portait du latex, qu’elle adorait les chats, et... En fait, tout ça, ça faisait pas déjà mal, mais il y avait une sorte d’attirance supplémentaire, comme le sentiment d’avoir une sorte d’âme sœur, une voleuse provocatrice et sensuelle, comme elle. La catwoman répondit à sa proposition par un baiser particulièrement sensuel, délicieux, de magnifiques promesses pour l’avenir, pendant qu’elle crispait et serrait son corps contre le sien, ses jambes confortablement appuyées sur ses hanches.

« Hmmm... !! »

Oh, quel baiser ! Cécile commença par poser chacune de ses mains sur ses joues, comme pour la maintenir. Cependant, ses mains se déplacèrent vite, et Cécile l’enlaça, pendant un baiser particulièrement long... Et agréable. Félicia se serra aussi contre le corps de Cécile, et leurs combinaisons crissèrent encore un peu pendant que les deux femmes s’embrassaient goulûment. La langue de Félicia remuait harmonieusement avec celle de la Française, mais c’était surtout Cécile qui, en ce moment, l’ornait de son expertise buccale... Et, diable, la femme était douée ! Sacrément douée de sa langue, même. Ce baiser était particulièrement intense, magnifique. La femme l’embrassa longuement, avec un indéniable talent. Le baiser se poursuivit donc, jusqu’à ce que Cécile ne se décide à le rompre.

Pendant ce temps, Félicia avait sa main sur les cheveux de Cécile, et une autre appuyée sur ses fesses, caressant son magnifique petit cul. Sans même lui laisser le temps de reprendre son souffle, Cécile, avec une lueur taquine, presque mutine dans les yeux, enfonça ses griffes dans ses épaules, et la poussa. La Chatte Noire se retrouva ainsi étalée sur le lit, avec la femme sur elle, lui souriant joyeusement.

À quatre pattes au-dessus de Félicia, Cécile la dominait, ses seins frottant doucement les siens, les caressant aux extrémités. Joueuses, les deux femmes continuaient ainsi à mutuellement se teaser, se narguer, se provoquer, dans ce mélange de désir et de stupre naissant. Cécile imposa alors ses conditions : un seul bijou, puis un partage équitable... Avec la possibilité de passer le reste de la nuit ici. Félicia ne put que sourire, et caressa de sa main, à nouveau, le doux postérieur de son amante nocturne.

« Et bien, comme tu l’as vu, c’est un très grand appartement... Alors, il me faut bien quelqu’un la nuit pour me tenir confort... »

Félicia lui sourit, et avança son un peu son visage, venant lécher ses lèvres.

« J’accepte tes conditions, ma beauté... »

Félicia relâcha alors ses fesses, et glissa sa main dans les bijoux, jusqu’à en attraper un, une belle gemme bien brillante qu’elle glissa entre le visage des deux femmes. Elle la fit tournoyer lentement entre ses doigts, un léger sourire sur les lèvres... Puis la glissa dans sa bouche, l’enroulant dans sa langue.

La Chatte Noire comptait se battre un peu... Mais son objectif était de lui offrir cette gemme.

Elle regarda ensuite Cécile, avec la gemme dans sa bouche, et retourna ensuite poser ses deux mains sur ses fesses, l’incitant à venir...

Car Félicia raffolait déjà de ses baisers !

DC d’Alice Korvander.

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