Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Et si on entrait ? [Seras et Belial]

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Séraphina

E.S.P.er

Et si on entrait ? [Seras et Belial]

jeudi 11 décembre 2008, 14:38:54

Séraphina se laissa tomber sur une chaise. Elle se sentait engloutie par l’immense foule habituée du marché aux épices de Nexus. La cité-Etat avait ça pour elle qu’on ne s’y sentait jamais seule. On ne s’entendait même plus penser dans cette affluence de chaque matin. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle avait choisi ce coin.
« Auberge du Coucher de Lune » annonçait le panonceau au-dessus de l’entrée de l’établissement qu’elle avait choisi. C’était un joli nom, de son avis, et le tenancier lui avait fait bonne impression. Contrairement à beaucoup de monde, il ne se formalisait pas de ses yeux rouge sang – de ses yeux de démon, comme se plaisaient à les appeler les superstitieux – et avait accepté son argent sans faire d’histoire. Une lourde poignée de pièces de cuivre cabossées qu’elle avait gagnées en se donnant en spectacle sur la grande place. Elle n’aimait pas ainsi s’afficher, mais il fallait bien gagner sa vie, et tant qu’elle évitait de trop sortir du lot des artistes itinérants et autres va-nu-pieds qui défilaient en ville en proposant des distractions plus ou moins originales. Pour l’occasion, elle avait fait équipe avec un gamin qui mendiait dans une ruelle, pour le numéro très simple qui consistait à placer une pomme sur la caboche de l’enfant et à se bander les yeux, puis à découper la pomme en quartiers avec ses poignards lancés au bout de leurs bandes de tissu. On pouvait gagner beaucoup à ce petit jeu, à augmenter progressivement la difficulté, tant qu’on n’écorchait personne.
Sa recette de la journée en poche, elle avait abandonné le mendiant, sans doute ne le reverrait-elle jamais, et elle était allée prendre sa chambre ici. Puis elle avait flâné un peu. La ville était belle. Mais c’était comme une immense cage dorée, et même si elle se délectait de la promiscuité avec tant de monde, après un long voyage solitaire, les esclaves dans leurs cages sur des estrades, les miliciens au coin des rues, tout ça l’empêchait de pleinement profiter de la période de tranquillité qu’elle vivait.
Mais de toute façon, combien de temps pourrait-elle rester ici ? Combien de temps avant que quelqu’un ne la reconnaisse et ne cherche à la livrer à ceux qui payaient pour sa tête ?
La nuit précédente, qu’elle avait dû passer dans la rue faute d’argent, s’était soldée par une rixe dans une ruelle sombre avec une bande de prétentieux qui entendaient, peut-être la détrousser, ou plus vraisemblablement la violer, elle supposait son corps plus attrayant que son absence de possessions. Peut-être aussi avaient-ils été attirés par sa besace et ce qu’elle contenait, mais ils s’étaient rendus compte trop tard que c’étaient des armes, et ils amèrement fait l’expérience de la défaite.
A ce moment-là, elle les avait laissé en vie, jugeant inutile de faire des victimes gratuites, mais elle le regrettait à présent, alors qu’elle était assise à une table en terrasse devant l’Auberge du Coucher de Lune, à observer la foule qui allait et venait comme une marée fluctuante, et qu’elle ne se sentait pas complètement en paix.
En même temps, après cette souffrance dont elle était la cause bien involontaire, elle se sentait obligée – encore une histoire d’équilibre – de compenser. Que ce soit dans la fête, le jeu ou le sexe, il lui faudrait résoudre son problème.
Elle poussa un soupir en se prenant la tête entre les mains. Des fois, elle trouvait sa situation par trop inconfortable. Elle vida sa choppe de bière et se leva, de toute façon, elle avait déjà réglé. Elle reviendrait quand elle se sentirait le besoin de dormir.
Elle prit la direction du grand palais d’ivoire, le point culminant de la ville, sa besace passée sur l’épaule. Elle se rappelait un racontar qu’on lui avait conté comme une fable dans la journée, comme quoi il y aurait sous le palais un salon des sorciers, un gouffre entre les dimensions où les esprits qui leur confiaient leur magie étaient inexorablement attirés par quelque sombre enchantement, si bien que dans cette salle, la magie des sorciers était à son apogée. On racontait que dans ce salon, que personne au monde ne semblait avoir jamais vu, s’étaient joués des guerres et le destin du monde à plus d’une reprise.
« Hé bien, si cet endroit existe vraiment, je vais y aller jeter un œil… »
C’est un petit sourire sur les lèvres que la jeune femme aux cheveux couleur de neige fraîche s’engagea sur la route sinueuse qui gravissait la colline au centre de la ville où se dressait le château. Elle savait qu’il était interdit au peuple d’y accéder, cependant il était entouré de deux murs d’enceinte, délimitant pour le plus large les dépendances, et le palais à proprement parler pour le second. Or les dépendances étaient parfaitement publiques, et seraient un bon moyen de se rapprocher de son but. Elle avait à plus d’une occasion entendu qu’il y avait des passages secrets pour entrer dans le complexe qui brillait d’un blanc nacré à la lumière du soleil de ce début d’après-midi.
Cependant, un postulat simple lui permettait de supposer qu’il y avait moyen de rallier le château clandestinement : l’eau coule.
Or le château, comme l’ensemble de la ville, disposait d’un système dégouts qui, s’il était rustique comparée aux canalisations de Tekhos, était révolutionnaire aux yeux du reste de Terra. En bref, l’eau coulait sous les pieds de la ville, et elle devait bien aller quelque part. Les conduits d’égout ne pouvaient pas être immergés, sinon il était impossible de les nettoyer sans tout chambouler, il devait donc y avoir moyen de rejoindre l’intérieur du château. En revanche, il était clair que l’idée était peu ragoutante.
Elle s’arrêta une fois passée l’immense arcade que protégeait une herse – pour l’instant remontée – du premier mur d’enceinte. Perdue dans un flot de chalands, elle se laissait emporter vers l’entrée de la partie publique du château. Histoire de faire un tour, et de repérer. Elle remarqua assez vite un moyen de rejoindre ces fameux égouts, cependant, en l’absence de plan, elle doutait d’arriver à s’y retrouver, et même autrement, elle n’était pas sûre que le jeu en vaille la chandelle. Car, honnêtement, elle était surtout motivée par la curiosité, n’ayant aucune idée de ce qu’était ce salon des sorciers, si jamais il était réel. Elle supposait qu’il puisse être ce que d’aucuns nommaient une tramée, un trou entre les mondes, mais ne l’aurait pas juré. Est-ce que ça valait d’aller crapahuter dans les égouts ?
Elle s’arrêta dans un bar plutôt bondé dans les galeries couvertes des dépendances. Elle allait changer de plan.
Usant d’une combine complexe, elle fit passer le mot qu’elle cherchait à pénétrer clandestinement le palais parmi cette foule qui rassemblait une population de tous les niveaux sociaux, la noblesse mise à part. Elle venait de claquer tout ce qu’il lui restait d’argent pour mener ce projet : elle avait engagé un vagabond pris au hasard pour en engager un autre pour que ce dernier applique les instructions inscrites sur une lettre scellée, et elle en avait engagé un troisième pour qu’il en engage un quatrième qui se chargerait d’appliquer les instructions d’une autre lettre. En gros, la première lettre disait simplement de répandre cette rumeur et celle selon laquelle la personne intéressée par l’intrusion attendrait à un endroit précisé, la seconde disait à son receveur d’attendre à l’endroit indiqué dans la première et d’aiguiller les personnes intéressées vers un autre point de rendez-vous. Ainsi Séra se cacha non loin de ce fameux point de rendez-vous, et attendit de voir si des gens répondaient à l’appel, mais surtout, si la garde viendrait. Car l’idée était surtout de repérer ceux qui étaient sincères et ceux qui l’auraient dénoncée.
Séra était donc assise sur un banc dans la cour de la partie publique du palais d’ivoire, et attendait, au choix, que quelqu’un vienne la déranger, auquel cas son plan risquait de tourner court – mais, qui sait, peut-être qu’elle pourrait satisfaire ce désir insatiable qu’elle sentait grandir en elle – ou que des gens se pointent dans un terrain vague derrière l’échoppe d’un doreur, terrain vague qu’elle surveillait l’air de rien. 

Belial

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Re : Et si on entrait ? [Seras et Belial]

Réponse 1 jeudi 11 décembre 2008, 23:37:27

[Je pars du postulat que les elfes existent dans ce monde de fantasy.....si je me trompe, hé bien, faites moi le savoir^^]

Tient donc, mais qui avons nous là?

La voix venait de se faire entendre juste derrière la jeune femme, à a peine quelques pas d'elle. Une voix douce, charmeuse, aux intonations fredonnantes, ne comportant nulle trace de malice ou de méchanceté, juste une curieuse joie de vivre malicieuse et vivace, tel un chant jamais étouffé, libre comme l'air. Elle était parvenue à l'ouïe de la jeune femme dans un souffle, comme une brume évanescente portée par le vent. Et avant qu'elle puisse réagir à cette douce interpellation, un mouvement flou apparut au coin de son œil. Il s'agissait en fait d'une personne qui venait de prendre appui sur le dessus du banc pour passer par dessus avec délicatesse et rapidité, mais sans la moindre vileté menaçante dans son geste. Il atterrit ainsi en un instant sur ledit banc, aux cotés de Seraphina. Elle put alors voir clairement à qui elle avait à faire.

C'était un homme. Ce qui frappait en premier lieu était la blancheur de sa peau. Blancheur presque laiteuse et pareille à celle d'un albinos, et qui contrastait vivement avec la longue chevelure de jais qui descendait en cascade sur ses épaules jusqu'au bas de ses reins, chevelure à l'aspect soyeuse et légère comme l'air, paraissant prête à s'envoler au moindre courant d'air. Des yeux d'un violet vif venaient continuer d'offrir un étrange spectacle, de par la clarté et la teinte irréelle de ces pupilles violines, qui fixaient avec douceur et gentillesse la jeune femme à ses cotés, mais avec une nuance intense, profonde, révélant une maturité et un sérieux bâti au feu de la vie. Le visage qui accueillait un tel regard offrait des traits fins, élégants, empreints de grâce féminine et pourtant recelant en même temps une force sûre et puissante empreinte au cœur de cette finesse, comme une arme ceinte de velours et de beauté. Car le corps qui s'offrait de même aux regards ne dépareillait pas avec le reste, bien au contraire. Vêtu d'un pantalon de toile noire doux et soyeux, cette personne ne portait par dessus pour couvrir son torse d'un fin drapé tout aussi noir qui barrait seulement sa poitrine pour venir ensuite ceindre sa tailleur. On pouvait ainsi voir clairement un corps aux muscles déliés, étirés et harmonieux qui courraient le long de ce torse et de ces bras comme sculptés dans du marbre de par la finition de leurs traits, et l'impression de douce froideur qui s'en échappait. Mais pour autant, ce corps ne semblait pas dénué de vie, tel une statue antique figée, il rayonnait au contraire d'une énergie presque étincelante, comme si elle se dégageait par tout les pores de sa peau et le poussait sans cesse à l'activité, et qu'il ne faisait que se contenir continuellement.

C'était donc en effet bel et bien un homme, mais précisément, pas n'importe quel homme, un elfe, précisément. En effet, la finesse du lobe arrière de ses oreilles, cette grâce enchanteresse qui avait accompagné sa manœuvre toute en agilité inhumaine, cette luminosité étoilé qui à présent apparaissait dans son regard, cet air de créature très ancienne et à la fois merveilleuse qui s'imprégnait à lui, cela ne trompait pas, nul humain ne pouvait avoir une telle apparence.

L'elfe en question sourit alors tranquillement à la combattante, comme si de rien n'était et qu'il ne venait de se passer rien d'anormal. Un léger amusement apparut sur ses traits, mais nullement moqueur, simplement joyeux. Il toisa un moment la jeune femme d'un regard appréciateur, n'osant aucun geste déplacé, se contentant d'offrir à son regard le spectacle de cette personne, comme si de rien n'était. Après son examen amical qui ne dura que l'espace de quelques secondes, le mystérieux elfe prit la parole à nouveau, de cette voix chantante et délicate. On y sentait à présent clairement une nuance d'engouement, de joie passionnée.


C'est donc bien Seraphina, celle qui est recherchée dans à peu prés toutes les contrées de ce monde par à peu prés tout le monde? je suis heureux de vous croisez enfin, je brulais d'impatience de connaitre une personne telle que vous!

Puis, comme si ses mots n'avaient aucune importance, l'elfe détourna le regard pour le diriger vers la cour où la jeune femme attendait ses candidats. Sa voix avait été si douce que nul à part sa destinataire n'aurait pu la percevoir, à moins de se retrouver entre eux deux.

Ah, au fait, n'allez pas imaginer que je ais vous vendre aux autorités ou quoique ce soit d'autres. D’abord parce que cela serait déjà fait si j'en avais l'intention, et puis parce que vous êtes bien plus intéressante libre qu'enfermée. Je me demandais depuis un moment à quoi pouvait ressembler une personne telle que vous, tant physiquement que moralement, et j'aimerais poursuivre ma découverte si cela ne vous dérange pas.....vous cherchez vraiment à pénétrer dans ce palais, alors? J'avoue ne pas en avoir eu l'idée, mais cela peut être tentant.....je suis prêt à vous accompagner pour l'heure quoi que vous décidiez....

A l'entendre, on aurait dit que la cause était entendue et décidée. Non pas un sentiment de supériorité ou d'ignorance des autres, non, juste une sorte d'ingénuité teinté de simplicité bienveillante. Et le fait qu'il sache les plans de a jeune femme ne semblait la aussi pas véritablement important  Aussi bien Seraphina pouvait ensuite l'envoyer sur les roses, il ne s'en étonnerait pas plus que ça et continuerait dans son choix. Car en parelle de toute cette apparence innocente et aimable, on pouvait déceler autre chose par dessous. Une chose décelable seulement par ceux qui avaient vraiment vécu leur vie, sur les champs de bataille ou dans les tréfonds de leur conscience, qui avaient simplement eu à se frotter de prés à cette existence tenue pour en tirer le sel nécessaire à leur survie. Une incroyable détermination émanait alors de cet être comme une perspicacité et une justesse acéré, l'aura d'un être qui a vécu bien plus de choses que l'on semble l'imaginer au premier abord et qui se contente de garder cela en lui, comme un secret. Pas un danger, non, juste une complexité bien plus profonde qu'apparente, et une notion...comme de puissance relégué pour el moment en second plan, tel un ours en hibernation, qui préserve et gade ses forces...En bref, ce n'état pas un simple homme même pour un elfe.....
« Modifié: vendredi 12 décembre 2008, 22:08:31 par Belial »

Seras Victoria

Créature

Re : Et si on entrait ? [Seras et Belial]

Réponse 2 lundi 15 décembre 2008, 15:29:31

(désolé du retard et surtout de la taille pas terrible...)

Escale a Nexus.
Par ce chaud matin d'hivers, bien que les saisons ne semblent pas exister dans cette ville, j'avais prit mon conger (hii trouve pas l'horto de ce mot), disons un arret maladie, ca évite les fautes d'orthographe qui font pas bien sur les pages de mon journal de bord. Je m'égare, revenons en a ce matin hivernal...
Le temps de Nexus est assez tropical, il pleut de maniere assez fréquente pour arroser les culture et la chaleur est toujours a peu pres avoisinant les vingt cinq degres, ce climat est donc parfait pour prendre des vacances ainsi qu'un peu de couleur, bien qu'étant morte, je doute de pouvoir bronzer reellement. De plus, je n'aime plus trop me promener au grand jour, non pas que je risque de tomber en poussiere ou autre, simplement que je n'aime pas ca, ma peau aussi blanche que de la neige non plus d'ailleurs et les coups de soleils deviennent légion pendant ces bref moments. Cependant, la vie de cette ville n'est pas vraiment la meilleure de nuit, je me suis donc résigné a voyager de jour, promener sur la place du marché, voir toute cette vermine qui prenait  plaisir a réduire en esclavage sa propre espece, voire dans certains cas a les exécuter sous les cri ébahis des badaud... Les humains sont vraiment des monstres de cruauté, qu'il y a t il de bien dans la mort d'un autre? Je ne tue que parce que je le dois, jamais pour mon propre plaisir, c'est rabaissant.

C'est donc apres avoir vu ce spectacle franchement écoeurant que je me suis dirigé vers la fleche centrale de la ville, le palais de Nexus. On dit que c'est l'une des plus grandes merveilles de ce monde et que meme a Tekhos on ne fait pas aussi beau en architecture. Apres tout, j'étais touriste mais officier de rang supérieur dans mon corps de combat et donc, visiter le palais devait etre assez facile pour moi, enfin, si on laissait passer les Tekhans armées et avec une réputation militaire sanglante qui était comparable a celle du roi Morbet et de son pere avant lui..

Mais ceci encore, n'était qu'un détail, quand on veut quelque chose, il est généralement possible de l'obtenir par des moyens plus ou moins légaux. Mais que l'on ne se trompe pas sur mon compte, j'agissais selon pa propre volonté et sans me soucier des lois des hommes, elles ne me concernaient plus, j'étais devenu autre chose. C'est donc ainsi, sans me soucier des regards pervers de la gent masculine que je penerait le bas chateau de la ville.
Aussi tot entré, une vieille femme avoisinant sans doute les dernieres lignes de sa vie me proposa un rendez vous derriere un bar si l'exploration des sous sols de "notre grand et merveilleux palais" m'interessais. Je notais l'emplacement en ne lui adressant pas le moindre regard, cette vieille folle n'avait rien a perdre a se faire attraper par la guarde, moi je risquais fort de me faire taper sur les doigts par me hiérarchi, non pas que je leur doive soumition, mais ils ont accepté mon état et ne me donne pas la chasse sans raison, donc c'est le moins que je puisse faire pour rendre la monaie de leur piece a mes donateurs.

Une fois devant l'endroit indiquait, je notais une tete qui était assez connu mais qui voilait assez bien les caractéristiques que l'on donnait de l'une des femmes les plus recherché et ceci dans tout les états, voire meme dans les landes neutres qui sait. Mais comme j'étais en congé et que l'argent n'était pas du tout mon probleme, je la laissait tailler une bavette a l'elfe a coté d'elle en plongeant mes yeux rouges voilé par des lunettes tinté de la meme couleur dans son regard penetrant sans la moindre gene. Seraphina ne devait pas ignorait que je l'observait, pas plus que je n'ignorait le fait que c'était elle qui allait jouer le tour opérator de cette excursion souterraine. Apres tout, nous avions d'un coté une femme qui pouvait a peine marcher et face a moi une autre qui collectionait les primes et les surnoms. Le rapport, pour un observateur completement impartial était tres vite fait, d'ailleurs, je m'étonnait d'etre la seule a avoir pris cette femme au serieux. Mais qu'importe, le terrain vague était publique, si mon amie se faisait prendre par la garde, je n'avait aucune raison de m'inquieter, apres tout n'étais je pas ici en touriste?
« Modifié: lundi 15 décembre 2008, 15:35:07 par Seras Victoria »

Séraphina

E.S.P.er

Re : Et si on entrait ? [Seras et Belial]

Réponse 3 mercredi 17 décembre 2008, 14:24:52

[congé^^
Les elfes, ça me semble très bien.]

-Tiens donc, mais qui avons-nous-là ? dit une voix que Séra ne connaissait pas.

La jeune femme se retourna vers l’arrière du banc avec une célérité impressionnante. De fait, elle avait été surprise, et on n’avait plus réussi à la surprendre depuis des années. Une fraction de seconde durant, elle imagina très nettement le couteau que l’homme allait lui planter entre les omoplates, et elle sentit une démangeaison désagréable au point où la lame d’acier froid allait s’enfoncer, déchiquetant ses chaires et brisant ses os.
Puis elle se rendit compte simultanément de deux choses : la première, c’est que cet homme n’était pas un Homme avec un grand H, mais un elfe, et la seconde, qu’il ne semblait pas avoir de mauvaises intentions, mais plutôt comme une envie de jouer. Il était svelte, avec une chevelure de jais aux antipodes de sa peau nacrée. Tout en lui était blanc ou noir, sauf ses yeux améthyste. Il respirait tant la joie de vivre que l’ingénuité, voire la naïveté, et en même temps, quelque chose de plus que la jeune femme était incapable d’identifier. Agée de deux décennies en théorie, elle n’avait en réalité que quatorze ans sur lesquels elle ne se rappelait que des quelques derniers. L’impression d’une volonté inébranlable dans un écrin de velours qui émanait de l’elfe lui passa loin au-dessus de la tête.
En revanche, si sa bonne humeur semblait sincère, Séra ne pouvait pas pour autant s’empêcher de s’en inquiéter, c’est pourquoi elle resta parfaitement neutre quand l’homme s’assit à côté d’elle sur le banc, et se mit à lui parler, comme elle resta parfaitement neutre en observant du coin de l’œil la femme, à la peau tout aussi pâle que l’elfe, qui avait rejoint le terrain vague. Accompagnée d’aucun garde.
Quand l’elfe parla, c’était à voix basse, mais pas menaçante, une voix douce et veloutée qui portait tout juste jusqu’aux oreilles de la jeune femme, mais elle avait le désavantage de donne l’impression à Séraphina que l’elfe essayait de la mettre en confiance, ce qui la poussait très nettement rester sur ses gardes. Elle n’avait ni sa gunblade ni son épée à portée de main, mais ses poignards, oui, et elle espérait qu’elle pourrait s’en servir avant de s’être fait maîtriser, si l’elfe se révélait hostile. Avec ce qu’elle avait vu de son agilité, elle en doutait néanmoins.

-Je suis ravie de vous rencontrer, elfe, mais je crains de ne pas connaître votre nom, lui dit-elle en réponse, du même ton posé et doux sans être doucereux. D’ailleurs, qu’est-ce qui vous fait penser que le mien est Séraphina ? Les crimes de quelqu’un sont-ils inscrits sur son front ?

De fait, elle ne pouvait s’empêcher de se montrer méfiante devant un homme qui semblait si bien la connaître, assez pour la reconnaître dans la rue en tout cas. D’où sa réponse, qui n’était ni une confirmation, ni une infirmation de quelque chose dont, de toute façon, l’elfe était déjà convaincu, et à raison.
Il était curieux de savoir à quoi elle ressemblait physiquement ? Etonnant, comment est-ce qu’il avait fait pour la connaître alors ? Elle portait une chemise blanche et un pantalon noir, ce qui n’avait aucune raison de la faire sortir du lot dans cette ville. Ses cheveux blancs étaient certes un trait particulier, mais assez pour la qualifier d’office comme étant Séraphina ? Difficile à dire, mais elle en doutait.
Cependant, elle devenait convenir que l’elfe avait raison, s’il avait voulu lui nuire, il aurait eu l’occasion de déjà le faire, et puis, les elfes ne mentent jamais, comme on dit. D’ailleurs, Terra est une galette qui repose sur le dos d’une tortue.
Séra se permit un petit sourire. Il avait beau être inquiétant sans le vouloir, cet elfe avait un charisme plutôt impressionnant et lui donnait presque envie de lui faire confiance.
Jetant la prudence aux orties, elle abandonné une couverture déjà éventée :

-Ok, toute aide est bonne à prendre mon ami, mais avant ça, j’aimerais savoir comment vous m’avez reconnue si vous ne connaissiez pas mon visage, et qu’est-ce qui vous pousse à m’aider. Dans mon idée, je recevrais de l’aide par appât du gain, il y a des trésors qui peuvent faire une agréable rétribution pour tout voyons qui se respecte, mais vous n’avez pas l’air motivé par la vénalité, ou alors vous le cachez bien.

Séra désigna le terrain vague d’un signe de tête :

-Au fait, j’ai une autre participante pour mon projet. Elle est là depuis le début de notre conversation et a l’air acceptable.

Ce disant, elle se leva et s’approcha de la jeune femme. Elle ne dit rien avant de s’arrêter en face d’elle, et lui posa ensuite les mêmes questions qu’à l’elfe :

-Je vois que tu as répondu à mon appel, alors dis-moi ton nom, et pourquoi tu veux m’aider.

Limpide et lapidaire…

Belial

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Re : Et si on entrait ? [Seras et Belial]

Réponse 4 mercredi 17 décembre 2008, 17:17:00

Belial nota avec amusement la réaction qu'eut Seraphina quand il l'interpella. Elle était décidément sur ses gardes et agile, quelle que soit la situation. Bien pour elle, ça, vu sa situation. EN tout cas, cette fois, Belial aurait affaire à une personne vivace, sur ses gardes et intelligente, donc, pour une fois, pas question de traiter son déguisement avec légèreté, il se devait de bien tenir son rôle. Cela le changerait d'ailleurs agréablement. Mais bon, si il se comportait comme à son habitude quand il était sur ce monde, il ne devrait guère avoir à s'inquiéter....juste à tacher d'oublier toute magie démoniaque pour le moment.

Il nota en tout cas, malgré son apparence position détendue et relâchée, que la jeune femme fixait en même temps que lui une autre personne debout dans le terrain vague adjacent. Personne elle aussi assez caractéristique, vu sa tenue et sa nature. Belial pouvait presque sentir d'içi l'odeur de sang qui imprégnait l'âme de la vampire. He bien, décidément, il y avait beaucoup de monde intéressent dans le palais d'ivoire, aujourd’hui, ce qui n'était pas pour lui déplaire, au contraire. Il ne savait pas si elle avait un quelconque rapport avec eux, mais vu que Seraphina la tenait à l'œil, il décida de faire pareil en toute discrétion, sait on jamais. Ne se départissent ainsi pas de son expression et de son sourire bienveillant, Belial écouta attentivement la réponse de la jeune femme à ses cotés. Son sourire s'affina quand elle eut finie, et c'est avec une curieuse lueur au fond du regard, tel un intérêt grandissant que "l'elfe" répondit avec emphase et douceur. Sa réponse fut d'ailleurs assorti d'une fugitive caresse qu'il prodigua au front offert de la jeune femme, comme pour illustrer ses propos.


Sur le front, certes non, mais sur l'âme....

Je me nomme sinon Kaeltas, bien que cela n'ai guère d'importance....Et quand à mes buts, hé bien, je cherche des personnes comme d'autres des richesses. Rencontrer une personne aussi intéressantes que toi, où cette personne que tu as remarquée, me sont infiniment plus précieuses que n'importe quel trésor. J'affectionne donc particulièrement de vivre auprès de telles gens, et donc, participer à ce genre d'opérations me plait considérablement.

Tu n'as donc pas à t'en faire de moi, continue ta voie, et tant que vous me supporterez, je serrais là, et j'aurais mon utilité.


Souriant toujours aussi amicalement, l'elfe semblait un tableau vivant d'innocence et de gentillesse. On aurait même pu se demander en quoi il pouvait être utile à une mission quelconque. Mais quiconque connaissant un tant soi peu les elfes sauraient qu'il aurait son utilité de toute manière, de par les caractéristiques de cette race. Et puis c'était sans compter les capacités qu'il n'avait pas encore révélé...cela, ses possibles coéquipières d'aventure auraient le temps de le voir le moment venu, de toute façon.

Quand Seraphina se leva, en tout cas, il l'imita, dans un mouvement souple et gracieux, et la suivit en silence, telle une ombre accrochée à ses pas. Se contentant de présenter un visage bienveillant à tous, il se mit à marcher tranquillement, avec une certaine humilité et simplicité dans son attitude qui le faisait presque se fondre dans le décor, malgré sa nature. Il semblait ainsi ne pas attirer le regard, comme un fugitif souvenir errant. Discrétion, dissimulation, ces deux mots pouvaient parfaitement être adaptés à sa présence d'alors.

Aussi, quand sa "compagne" s'adressa à leur peut être future coéquipière, Belial resta silencieux, se contentant de l'examiner de son regard perçant sans animosité ni curiosité particulière, comme un simple état de fait. Planté comme un piquet derrière la jeune femme, il n'en paraissait pas déplacé, prenant au contraire des airs de statue tout à fait à sa place ici. Personne ne semblait d'ailleurs faire attention à lui, effectivement, comme si ils ne pouvaient pas vraiment le percevoir tel qu'il était vraiment. Ainsi tranquille, Belial se contenta d'attendre, paisible et souriant.


Seras Victoria

Créature

Re : Et si on entrait ? [Seras et Belial]

Réponse 5 vendredi 19 décembre 2008, 04:00:15

(moi je suis Sylvanas et Sera....bah Séra^^)

J'étais seule sur ce terrain vague, en meme temps, ceci pouvait aisaiment se comprendre, qui croirait une vieille femme a moitié dévoré par la cataracte qui proposait un truc aussi fou que d'entrer par un passage dérobé entre deux pierres du palais...Non, ce plan devait etre pensé pour n'attirer que les plus curieux et les plus avisé de tous, mais pourquoi tant de détours? ne sufisait il pas de passer simplement la porte principale en donnant une fausse identité invérifiable dans la seconde, comme diplomate ou autre? Enfin, ce n'était pas vraiment a l'ordre du jour, pour le moment, notre compagnie semblait etre cette Séraphina connue de tout les dirigeant et officier de chaque état, sauf surment des alliens mais c'est prévisible, pour les nombreux chefs d'accusations porté a l'égard de la prétresse, je savais qu'elle avait été jugé hérétique, comme moi, qu'elle été recherché pour vol, sorcellerie et détention illégale d'armement de rang supérieur. Toutes les accusations pesant sur elle étaient bel et bien fondé et la plupart donnaient lieu a de riche récompence, ce qui me faisait sourire de part moi meme.
Le soleil n'était pas vraiment mon ennemi mortel, il me genait simplement de maniere assez étrange et incompréhensible dans ma force et mes perceptions. La conversation entre l'elfe et celle qui visiblement m'avait clairement repéré vu son regard de sang se posant de temps en temps sur moi. Mais en l'occurance je ne captait qu'un murmure indescriptible et je ne saisissait pas les tenant du propos échangeait entre l'etre aux grandes oreilles et la renégate.
Donc, pour passer le temps j'ajustait correctement mon béret noir sur ma tete et remontait mes lunettes teinté de rouge avant de m'attaquer a mes chausses legeres en cuir souple qui commencaient a coller avec une telle chaleur. Puis une fois que ce fut fait, je me résignait a dévoiler un peu ma gorge au grand publique en ouvrant ma chemise rouge reglementaire caché par un long manteau bien moins chaud qu'il n'y paraissait. Ce dernier était tres utile car comme tout un chacun le sait nos armements ne sont pas autorisé dans la ville de Nexus et donc, je devais cachait Bonny et Clyde mes deux ballers noirs.

Tuant mon ennui en regardant les maigres nuages passer dans le ciel, je fut surprise de voir la garde passer a coté de moi sans m'interpeler, visiblement la vieille aveugle n'était pas une tres bonne recruteuse pour ce tourisme clandestin. Mais qu'importe, j'allais pas me plaindre de ne pas avoir de garde armé jusqu'au dents a mes trouces en plein jour quand meme? Si? Bon bah tans pis, je devais faire sans cette petite comepensation.
C'est alors que mon guide, enfin c'est ce que je pensait demanda de maniere des plus tranchantes ce que je voulais faire et pourquoi avais je répondu a son appel.
Comme tout bon mort vivant qui se respecte, je réstait parfaitement dédaigneuse de ses demandes et me contentai de l'observer. Une tres belle femme pour sur et une belle panoplie d'arme, assez pour avoir l'air d'un soldat de rang supérieur, voire d'un sous officier. Oui, pendant que l'on me questionait je cherchai le moyen le plus simple de penetrer dans le palais. Evidement, c'était certainement plus facile d'entrer par les lourdes portes de cedre, d'acier et de chaine, et donc je devais monter un plan rapide et assez sinistre.
Puis, une fois la femme détaillé de long en travers, je m'attardai sur l'elfe, il était assez grand et svelte, ne montrant rien d'un monstre ou d'un agneau, il était attirant et en meme temps passait totalement innapercu. De plus c'était une race de créature valant tres cher sur le marché et donc une bonne couverture pour appuyer mon statut de capitaine de corps expéditionaire. J'étais bel et bien capitaine de corps, mais dans notre armée ce rang n'a aucune valeur, les seuls rangs a valeur sont les généraux qui, pour la majeure partie du lot, ne toucheront jamais une arme dans le but de tuer une consoeur infecté par les créatures.

Je me nomme Victoria, je suis capitaine d'un corps de destruction et nétoyage de l'armée de Tekhos, je suis enchanté de faire ta connaissance Séraphina, ta tete est assez célebre chez les officier de classer supérieure a 3.

Les masques étaient tombé, l'employeur savait que son employé n'avait aucun doute sur son identété et que donc, lui mentir serait une grossiere erreur. De plus, elle savait maintenant que depuis le départ, notre charmant couple aurait put se faire pincer et que j'aurais tres bien put les prendre pour toucher la récompence sur sa tete. Avec toute ses primes, elle avait plus de valeur que Jessie Wild, cependant, c'était une somme de prime et pas une valeur unique. Mais passons les  données pécunieres, l'argent ne m'interesse pas.

Tu veux savoir pourquoi j'ai répondu a ton appel?
Fis je en baissant mes lunettes pour montrer les  pupilles sanglantes. En premier lieu parce qu'une vieille femme incapable de se mouvoir comme une ombre pour ses propos me la proposé, puis parce que j'aime bien faire du tourisme et enfin, parce que dans le palais il fait plus sombre que dehors et j'ai une sainte horreur du soleil cuisant de cette ville depuis ma mort..

A quoi bon cacher mon identité, j'avais révélé mon corps de combat, mes pupilles et mon prénom, ma correspondante était toujours en cavale pour une unique raison, elle savait comment rester en vie, ce qui veut dire connaitre ses ennemis et bien que je ne soit pas interessé par sa rancon, j'étais dans le lot ennemi. Avec un leger sourire, je repris la parole, l'air de rien sans bouger de mon mur frai et réconforatant alors que ma poitrine commencait a éttoufer de chaleur et que les goutes de sueurs menacaient de sortir des pores de ma gorge et de mon front.

J'ai une idée pour entrer, il suffit de décliner nos identité respective, moi capitaine, toi mon lieutenant et toi notre esclave. On donne la raison diplomatique pour entrer et les gardes ne feront rien d'autre que de nous laisser passer, c'est simple et crois moi, si tu me suis sa marchera, surtout que depuis un certain temps j'ai appris a manipuler l'esprit des mortels, je ne sait pas combien de temps ca peut durer en plein jour, mais je penses que nous devrions entrer par la grande porte sans que les gardes ne se souvienent de notre passage si je fais bien mon office de portail.


Je croisais mes bras sous ma poitrine en soupirant cet air de plus en plus suffoquant alors que je reprenais mes esprits.

Qu'en dites vous? Ce plan est il a la hauteur de la réputation de l'une des femmes les plus recherché de la planette ou as tu concoqueté une émeute générale pour nous permettre de nous faufiler dans ce palais... Ou un autre truc aussi spectaculaire?


C'est vrai, mon plan était simple et audacieux, mais il n'avait rien du génie de ma "patrone" alors je me demandais humblement ce qui pourait la mener a entrer dans cette cité forte a l'interrieur d'une autre place forte déja assez lourdement équipé.


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