Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Ting, ting ( Coyote )

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Selkis

Dieu

Ting, ting ( Coyote )

mercredi 31 octobre 2012, 11:25:40




Un nouveau pas. Un nouveau nuage poussiéreux, rouge cette fois. La déesse s'installa à genoux sur le sol, prenant soin de ne pas froisser sa robe. La multitude de bijoux qu'elle portait tintérent, doucement, les uns contre les autres. Ting, ting. Elle replia son bras droit sous sa poitrine, reprenant son souffle. Ting, ting. Sa main gauche, quant à elle, prit appui sur le sol. Sa peau crissa contre la terre, séche, aride, bouillante. Selkis n'était pas épuisée, enfin, pas tant que ça. S'agenouiller sur le sol, au moment où le jour s'effaçait, là, à l'horizon, léchant le ciel d'un halo orangé, c'était une manière de saluer son époux. Horus. La déesse secoua la tête, agacée. Cesse d'être si mélancolique, c'est à gerber. Elle avait appris que si la mélancolie, autrefois, était très bien vue, ce n'était plus le cas aujourd'hui. Et ressasser lui raclait l'esprit, autant que le palais. Il fallait qu'elle cesse de parler d'Horus à tout va.

Selkis se releva, passant la paume de sa main sur le tissu de sa robe. Elle ne portait pas sa tenue habituelle - une robe de l'ancienne Egypte - mais une sorte de toge, ou de sari, d'un rouge éclatant, tissé de fils d'or. Ting, ting. Elle se recoiffa prestement, et continua sa route, sereine. Ici se trouvait beaucoup d'amulettes, elle le savait. C'est pour cela qu'elle hantait ces lieux, spectre larmoyant d'une dynastie perdue. Parfois, elle parvenait à en déterrer une, et pouvait ainsi invoquer son ... Oh, merde Selkis, arrête, arrête de penser à lui. Il faut croire que la déesse égyptienne s'était lassée de cette quête. Elle psalmodia quelques insultes à son égard, se dirigeant vers une grotte, quand ...

Ting, ting. Ah, ça, ça ne venait pas d'elle. Stoppée dans son élan, Selkis resta interdite, ne remuant aucun membre. Aucun. Ting, ting, ting. Et voilà que ça recommençait. La déesse ne faisait pourtant frémir aucune parcelle de son petit corps. Elle prit une lente, très lente inspiration, avant de marcher vers l'origine de ce bruit. Ses yeux cherchérent, ici et là, avant de trouver. Un homme. Enfin, si vous voulez l'avis de Selkis, elle utiliserait plutôt le terme d'être étrange, pour le définir. Elle le regarda, un moment, sans même prendre la peine de se cacher. Ting. A quoi jouait-il ? Ses yeux s'usaient, à force de scruter les objets qu'il manipulait.

- Ce sont ... Ce sont des amulettes ?

... L'emportement, encore. Elle n'avait même pas su se calmer. Tout frétillante et fébrile, elle avait dit ces mots, avec un soupçon d'inquiétude dans le ton. Amulette rimait avec Horus. La déesse prit appui sur un rocher, sans oser vraiment s'approcher, attendant plutôt une réponse.
La déesse Serket, Selkis, ou Serquet "la dame de la vie" représente le souffle de la vie, la respiration. Son culte est liée à la fertilité, il semble en effet qu'elle soit une des déesses protectrices des quatre sources du Nil.



La déesse Serket est adorée aussi par le peuple, ils la vénèrent afin de se protéger contre les piqures de scorpion et les morsures de serpents.

Fille du dieu Rê, et épouse du dieu Horus.
Sa tâche divine consiste à veiller sur le serpent Apopis, ennemi de son père Rê.

Coyote

Dieu

Re : Ting, ting ( Coyote )

Réponse 1 mercredi 31 octobre 2012, 12:54:25

- - -

C'est incroyable comment les températures peuvent varier du jour à la nuit. La journée, le soleil est insupportable et chaque pied sur le sable rouge devient une véritable torture si l'on n'est pas ou peu équipé. La chaleur a tendance à faire délirer très rapidement si l'on est pas assez couvert ; et chaque parcelle de peau mise à nue donne l'impression de brûler comme du feu de bois. Même pour une personne habituée à la chaleur et aux déserts, la marche est difficile, rude. Même pour un Dieu, la tâche est compliquée. La nuit, la différence de température est énorme, si bien qu'une légère buée s'échappe de notre bouche à chaque expiration. Le froid est sec, on grelotte et la morsure du froid nous guette jusqu'à ce que le soleil ait atteint une certaine hauteur dans le ciel parsemé de quelques nuages.

Il y a autant de dangers la nuit que le jour. Le jour, ce sont les serpents et la nuit les scorpions et les araignées. Un non-habitué pourrait facilement succomber à la morsure d'une de ces bêtes. Coyote, quant à lui, commençait à être un habitué des lieux. Bien que l'hiver semblait montrer le bout de son nez, refroidissant l'air un peu plus chaque jour, notre homme savait survivre. Ce n'était pas facile, mais il survivait. C'est incroyable comment l'on pouvait se sentir seul en ces terres ; personnes ne passaient ici, si ce n'est que quelques caravanes de marchandises. Même celles-ci se faisaient rares. Coyote semblait savoir pourquoi : il était persuadé que les lieux étaient hantés : sinon, pourquoi il n'y aurait presque aucunes créatures vivantes dans les lieux ? Dans un tel cadre, il semblerait évident de rencontrer d'immenses créatures au caractère carnassier, mais pourtant, rien ne peuplait ces lieux à part de petits prédateurs se nourrissant avec peine.

Pour les personnes réceptives à ce genre de choses, les peu d'esprits habitant les lieux étaient perdus. Quelque chose clochait : ils n'étaient pas en repos. Cette énergie négative a quelque chose de désagréable mais elle reste supportable tant les lieux sont immenses. Cela intriguait beaucoup le Décepteur, errant dans ce désert à la recherche de ce qui pourrait être la cause des tourments des esprits : une terre où les esprits sont agités n'est pas un endroit sûr. Au fil de ses pérégrinations il avait mit la main sur divers breloques et ossements pouvant peut-être l'aider à comprendre le pourquoi de la chose.

Il commençait à se faire tard et le froid était tombé si violemment que les articulations du Décepteur s'étaient engourdies très rapidement. L'abri qu'il se fit fut très minimaliste : caché derrière de gros rochers à l'abri du vent, il avait monté une sorte de tente grâce à une toile attachée au sol et aux rochers. À l'extérieur de cet abri de fortune, il avait fait un bon feu crépitant à vives flammes ; une légère fumée s'échappe vers le ciel bouché de nuages gris. Et oui, les journées raccourcissaient et il faisait déjà presque nuit. L’Esprit Serpent s'était couché près du feu, les serpents aiment, adorent la chaleur. Lui, il était déjà repu après avoir réussi à attraper deux gros mulots et maintenant il comptait se tapir sous le sable afin d'être le plus près possible de la source de chaleur. Maintenant invisible aux yeux de tous, Serpent comptait passer une bonne nuit. Quant à Corbeau, il était posé sur un rocher attendant que Coyote finisse de vider les trois gros lapins qu'il avait attrapé quelques instants plus tôt. Il passa la première bête à la broche et le temps qu'elle cuise, il s'en alla aménager un peu son abri de fortune avec un tapis de laine épaisse prenant facilement la chaleur, ainsi qu'avec quelques objets rituels tels des attrapes-rêves ou d'autres objets colorés rappelant son peuple d'origine.

Ceci fait, Coyote s'assit devant le feu, enroulé dans sa cape de fourrure. Il ne portait en-dessous qu'un pantalon en lin épais ainsi qu'une énorme paire de bottes noires couvertes de fourrure. Son maquillage rituel était toujours impeccable malgré la route, quelques peintures et signes étaient présents aussi sur son torse et ses avant-bras (avant-bras marqués de scarifications). Il y avait toujours autant de perles et de plumes dans ses longs cheveux bruns, et un bracelet de perles décorait l'une de ses cornes. Notre divinité commença à jouer avec l'un des petits objets qu'il avait trouvé : un petit objet brillant ne ressemblant à rien de ce qu'il connaissait. Une faible énergie découlait de cette babiole mais Coyote ne savait absolument pas ce qu'était cet objet. Il le reposa donc à terre avant de commencer à jouer avec un autre objet semblable au premier. Bon sang... qu'est-ce que cela pouvait bien être ?

Notre homme ne s'y attendait pas, mais il entendit une voix, non loin de lui. Corbeau tourna son bec vers la direction de celle-ci : c'était une voix féminine. Coyote aperçut une femme sobrement vêtue mais pourtant non dénuée d'élégance. En vérité, il ne s'attendait pas à voir quelqu'un ici, si près de son camp improvisé. Qui pouvait-elle bien être ? Elle demande si ce sont des amulettes, il ne comprend pas. Enfin, son regard scrute les babioles avec lesquelles il joue depuis quelques minutes. Était-ce de ça qu'elle parlait ? Le Décepteur fronça les sourcils avant de se détendre. Il sourit à cette femme et il lui fit un geste de la main pour l'inviter à le rejoindre.


   - Viens. Fit-il simplement. Pour répondre à ta question, je ne sais pas. Et toi, le sais-tu ?

Ceci dit, il lui montra ces trois objets à la fonction inconnue pour lui. Lui, ce qu'il préférait, ce sont les ossements, alors ces babioles... Coyote les avait gardés uniquement parce qu'elles brillaient au soleil et que ceci avait attiré son attention, c'est tout.

   - Et que fais-tu ici, ma grande ? Demanda-t-il, les sourcils froncés, intrigué par cette présence. Et peut-être un peu méfiant. Il est rare de voir des gens ici.
"All is violent. All is bright."

Fiche | Thème
Demande de RP







Selkis

Dieu

Re : Ting, ting ( Coyote )

Réponse 2 vendredi 09 novembre 2012, 14:30:01




La déesse n'osa même pas remuer un membre, quand il lui répondit. Son attention se porta, partiellement, sur un serpent qui remuait, à ses pieds. Habituellement, on les croisait le jour, ceux-là ... Sans doute s'était-il perdu. Il esquiva soigneusement Selkis, reconnaissant en elle l'entité puissante qu'elle avait été. Si ses pouvoirs s'étaient amenuisés, usés par le passage du temps, elle n'en demeurait pas moins divine. Une grâce, une aura, appelez ça comme cela vous chante, flottait toujours autour d'elle, la nimbant de mystère et d'ancienneté. On la saluait encore, parfois, en ployant légèrement l'échine, comme si le poids de sa condition appuyait encore sur les dos des hommes, forçant le respect. Le serpent disparut, et elle fit le choix de faire un pas vers lui. Lui qui venait de la tutoyer. Selkis n'était pas pointilleuse ; pour elle, un tutoiement n'était pas une offense. Elle était consciente du déclin de sa lignée.

Quelques pas encore, et elle se retrouva à son niveau. Il lui fallut un moment, pourtant, pour qu'elle se décide à s'asseoir prés du feu. Non, non, Selkis n'était pas craintive ; elle possédait en outre quelques pouvoirs assez efficaces pour faire reculer les vilains. Mais elle était vraiment précautionneuse, et, si elle prit du temps à s'asseoir, c'était pour ne pas plisser sa charmante tenue. En tailleur, alors, elle se posa, les mains posées au creux du ventre. Son regard chercha les amulettes ; l'une d'elle scintilla. C'était donc vrai. N'étant ni mal-élevée, ni imprudent, elle ne l'attrapa cependant pas, se contentant de la couver du regard.

- L'une d'elle ...

Elle toussa, s'éclaircissant la voix.

- L'une d'elle est une amulette antique. Ces lieux sont une véritable "réserve" d'amulettes de ce genre. Beaucoup y sont enfouies, grignotées par le temps.

La déesse remua vivement, retirant ses mains de son ventre pour les poser sur ses genoux. Elle s'efforçait de rester droite, digne. Son regard dévia des statuettes, un moment, pour dévisager cet homme auprès duquel elle s'était assise. Jusque là, elle ne l'avait pas vraiment fixée, restant aussi polie que possible. Mais à l'instant même, elle se ficha des convenances, les laissant se noyer sous sa curiosité insatiable. Il était peint, partout sur le corps, semblait appartenir à un peuple différent du sien. Selkis remarqua avec un sourire qu'il portait un épais manteau de fourrure, semblable à ceux qu'elle portait autrefois, au palais. Ses yeux dégringolèrent vers ses avant-bras, qu'elle distinguait mal à cause du manteau. Était-ce des dessins, ou des marques ? La déesse n'osa pas plisser les yeux ou se pencher lourdement pour l'examiner, elle se contenta d’espérer y voir mieux par la suite. Autrefois, elle-même se peignait le corps lors des rituels, pour apparaître aux humains, et les effrayer un peu par la même occasion.

- Je ne suis ici que pour chercher des amulettes, souffla t'elle en regardant le feu. C'est une très longue histoire.

Attentivement, elle remit une mèche de cheveux en place, faisant à nouveau tinter ses nombreux bijoux.

- Et vous ? Pour quelle raison êtes-vous ici ? Ces terres ne sont guère accueillantes.
La déesse Serket, Selkis, ou Serquet "la dame de la vie" représente le souffle de la vie, la respiration. Son culte est liée à la fertilité, il semble en effet qu'elle soit une des déesses protectrices des quatre sources du Nil.



La déesse Serket est adorée aussi par le peuple, ils la vénèrent afin de se protéger contre les piqures de scorpion et les morsures de serpents.

Fille du dieu Rê, et épouse du dieu Horus.
Sa tâche divine consiste à veiller sur le serpent Apopis, ennemi de son père Rê.


Répondre
Tags :