Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

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Circé

Créature

Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

lundi 19 novembre 2012, 16:28:48

Stupéfiant. Amusant. Harassant aussi.

Ce nouveau monde qu'elle découvrait -à cause d'une simple erreur de formulation- ravissait Circé. Elle s'amusait en retrouvant certaines espèces de son époque. Des centaures ou des satyres. Elle adorait voir la magie à l'oeuvre en ce monde.

Mais certains endroits n'étaient pas si accueillants. Comme par exemple, ces landes qu'elle arpentait depuis deux heures à présent. Pas un chat. Pas encore. Et la nuit qui tombait.... Et le froid qui s'installait, changeant du soleil brûlant de la journée. L'ensorceleuse incanta pour retrouver un bon manteau de fourrure. Elle incanta une fois. Sans succès.

« Meh ? »

Elle réessaya. Sans plus de succès. Pourtant, elle réussissait à lancer des sorts à Nexus. Pourquoi pas là ?

« Par Poséidon, qu'est-ce qu'il se passe avec mes pouvoirs ? »

Elle se concentra pour tenter de faire surgir un feu de bois. Pas la moindre étincelle. Elle essaya aussi de faire apparaître de l'eau, mais la terre restait désespérément craquelée. La rousse sentit la colère monter. La rage d'être impuissante.

« BORDEL ! »

Elle fut un peu soulagée après avoir crié. Mais ce fut de courte durée. La tunique à la grecque qu'elle avait n'était pas très chaude. Et même la capeline qu'elle portait, couleur bleu nuit, ne parvenait pas à faire cesser les frissons qu'elle commençait à éprouver.

Mais ça ne servait à rien de rester là. Serrant les pans du vêtement contre elle, elle continua d'avancer. Retourner sur ses pas ne l'avancerait pas. Elle n'avait pas croisé âme qui vive, si l'on omettait un ou deux lézards.

Elle marcha encore une heure, sautillant parfois pour se réchauffer. La nuit était bel et bien tombée. Mais au loin, des lueurs dansantes indiquaient la présence de feu. Peut-être un village. Elle se pressa.

Assez vite, elle arriva en vue de ce qui était bien un village. Elle interpella le premier individu qu'elle trouva. Grand. Musclé. Pas très commode sans doute. Elle passa outre.

« Hep toi ! Euh... La paix sur ton village, la gloire sur tes descendants... Ce genre de connerie. Bref. Vous auriez une place pour la nuit dans ce village ? Un peu de viande, un coin où dormir... Je repartirais demain. Éventuellement, j'ai quelques pièces d'or pour payer mon passage. Mais rien d'autre. »
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪

Zord

Humain(e)

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 1 lundi 19 novembre 2012, 17:38:32

Trahor-le-minus devait son nom à sa carrure d'adolescent. Bien qu'il naviguait autour de la trentaine, il semblait bien chétif face à ses frères et soeurs barbares. Chose amusante pourtant, sa silhouette valait celle d'un homme moyen à l'excercice physique régulier. Mais Trahor était un barbare au même titre que les autres, ce qui lui valait les moqueries qui fusaient à son encontre. Alors que le brave "minus" se préparait à couper quelques bûches de bois pour alimenter le brasier qui allait brûler toute la nuit au coeur du village, une inconnue l'interpella. Visiblement pas une barbare, à moins que ces imposants seins lourds ne soient un curieux -mais excitant- développement des pectoraux. C'est d'ailleurs sur ces rondeurs honteusement gonflées qu'il posa son regard tout en répondant.
Visiblement, la politesse importait peu à l'homme en slip de peau.

- On n'prends pas les étrangères. Il essuya un filet de bave du dos de la main avant d'enfin relever les yeux. Ou on les fait dormir avec les ch'vaux. Ou on les baise.

Trahor, pour qui le tact était une donnée inconnue, ne se priva pas pour se toucher le sexe tout en parlant. Visiblement, la femme lui plaisait. Mais...

- Not' roi doit décider. Si j'saute une femelle comme toi avant lui, y va m'faire émasculer. Mais si j'te ramène à lui, il me laissera p'têt te récupérer une fois que tu s'ras pleine.

Ni une, ni deux, Trahor colla son poing dans l'estomac de la jeune femme pour couper court à la conversation et éviter qu'elle ne file. La laissant se plier en deux, il la jeta sur son épaule et ensemble, le drôle de duo traversera Karradyne dans sa longueur en direction de la dernière des tentes. Un "édifice" plus imposant que les autres, qui donnait le ton grâce aux peaux d'orcs qui constituaient les portes que Trahor et sa prise passèrent. La belle poumonnée se retrouva balancée à terre. Fort heureusement, une peau d'ours la réceptionna et elle put voir qu'elle faisait face à ce qui semblait être un trône vide. Depuis un des recoins invisibles de la tente, une voix tonna.

- QU'EST CE QUE C'EST, ENCORE ?
- C'est Trahor, ta seigneurie. Y'a une étrangère qui veut euh... j'sais plus. Mais elle veut quequ'chose. J'ai pensé qu'elle te ferait plaisir, ta seigneurie. Elle a de grosses mamelles, par Crom !

On entendit quelqu'un grommeler, sûrement la seigneurie en question. Puis le sol acceuillit un pas lourd et finalement une silhouette gigantesque déploya ses deux mètres après avoir passé un pan de tente. Complètement nu, son sexe animal battant mollement contre sa cuisse aussi musclée que le reste de ce corps aux proportions inédites, Zord apparut. Toisant l'intruse puis Trahor, il parla.

- Foutre de putain... Tu as raison, Trahor-le-minus ! Que voilà une belle laitière ! Tu seras récompensé. Va donc choisir une de mes servantes et laisse nous !

Trahor ne protesta pas et inclina simplement la tête avant de filer dans une des annexes de la tente. On entendit quelques cris féminins qui tenaient lieu de protestations, mais la montagne aux muscles saillants ne semblait pas s'en émouvoir. Il se laissa choir dans son trône, qui grinça en recevant son poids. Fièrement avachi, les jambes assez écartées pour que le royal mandrin soit en vue et la tête reposant sur un de ses poings massifs, il s'adressa à l'inconnue. A la différence de Trahor, il la fixait dans les yeux et à aucun moment cette ligne ne changea.

- Excuse Trahor, étrangère. Il ne sait pas se tenir. Je suis Zord le Méga, roi barbare. Et toi, étrangère, qui es tu ? Que veux tu de mon peuple ? Parle sans crainte.

...Mais fait gaffe à ta gueule quand même, semblait dire tout le corps du géant qui attendait maintenant ses réponses.

Circé

Créature

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 2 lundi 19 novembre 2012, 21:48:08

Circé s'efforça de passer outre le regard peu poli du guerrier. Elle voulait l'abris pour la nuit. Elle voulait un endroit chaud, et à manger. Elle voulait aussi retrouver ses pouvoirs. Mais ça, elle ne savait pas comment s'y prendre encore. Peut-être était-ce juste la lande qui bridait la magie ? Parce qu'elle la sentait encore, bouillonnant au fond d'elle. Elle la sentait qui brûlait de sortir rabattre le caquet de ce guerrier malpoli et visiblement peu intelligent. La rousse grimaça en voyant le malpropre se toucher allègrement en lui parlant. Déjà, se trimbaler à poil par une nuit fraîche comme ça, c'était pas le summum de l'intelligence. Mais en plus, il lui refusait l'entrée. Il lui refusait un peu de chaleur. Il était grossier aussi.

Elle allait répliquer, le remettre proprement à sa place, mais il la prit de court en la frappant franchement. Elle se plia en deux lorsque le poing massif la cueillit à l'estomac. Elle en aurait presque craché ses poumons. Et qu'il la jette sur son épaule comme un vulgaire sac ne l'aida pas à se sentir mieux. Elle essaya de ruer, de donner des coups, mais même en étant plus voluptueuse que ces mannequins aussi fine qu'un fil de fer, elle n'arrivait pas à la cheville du guerrier.

Quand enfin il la déposa -et jeter serait plus approprié- elle réprima l'envie de rendre le contenu de son estomac. Elle se doutait bien qu'il n'avait pas mit toute sa force, mais elle avait eu quand même mal. Surtout que l'impossibilité d'utiliser ses pouvoirs la rendait vulnérable. Elle ouvrit la bouche pour l'agonir d'injure et pour lui demander où il l'avait emmenée quand une voix tonnante la fit sursauter. Elle ne voyait pourtant personne de présent, à part elle et le guerrier brutasse et malpoli.

Elle se retourna pour fouiller du regard le reste sombre de la tente. Bientôt, une silhouette encore plus immense que celle du nommé Trahor s'avança. Nu aussi. Circé leva les yeux aux ciel. Elle était tombée sur une bande de nudiste ou bien ? Et une tribu grossière aussi. Si le roi s'exprimait ainsi, ça laissait présager du reste. Des barbares sans cervelle en somme. Elle soutint le regard de l'immense roi tout en se relevant et en époussetant sa tunique.

Ce fut seulement quand Trahor fut parti récolter sa récompenses -contre le gré de ladite récompense apparemment- que le roi s'assit dans son trône et reprit la parole. Plus poli, déjà. Peut-être pas tout à fait sans cervelle cette tribu. Elle esquissa une courte révérence, pliant à peine les genoux et inclinant la tête, avant de répondre de son ton naturellement enjôleur.

« Le gite pour la nuit. Et le couvert, si possible. Pour vous dédommager, je n'ai quel quelques pièces d'or. »

Elle soutint toujours son regard, résistant à l'envie de le détailler plus précisément. Il était massif, et tout en proportion.

« J'aurais aussi une question... Y a-t-il un quelconque maléfice qui empêche d'user de magie dans cette contrée ? Si oui, il y aurait pu avoir un panneau, pour prévenir les gens. A cause de et imprévu, je ne me retrouve à demander le gite. C'est vraiment pas malin. »

Elle monologuait un peu. Elle avait commencé en s'adressant directement à lui, mais à présent, elle avait commencé à faire les cent pas devant le trône en se parlant à elle-même.

« Il faudrait aussi que je me lave. Et si je met la main sur celui qui a bloqué mes pouvoirs ici, il va regretter de l'avoir fait. Me retrouver comme ça au milieu de barbares sans éducation.. Quelle manque de chance... »

Peu à peu, sa voix s'était réduite à un murmure. La rousse fronçait les sourcils quand elle se tourna d'un coup vers le dirigeant dénudé.

« Vous savez, il existe des choses que l'on nomme vêtement. Enfin, je dis ça comme ça moi... »

Elle se racla la gorge, et pencha légèrement la tête sur le côté.

« Je m'appelle Circé. Et excusez-moi, mais je suis fatiguée. »
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪

Zord

Humain(e)

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 3 lundi 19 novembre 2012, 22:25:27

La laitière aux généreuses mamelles parlait beaucoup, et avec assurance. Peut-être était elle la dignitaire d'une puissante tribu de l'Est ? Une puissante guerrière égarée ? Non, Zord repoussa cette possibilité aussi vite qu'elle lui était venu à l'esprit car une guerrière digne de ce nom ne se serait jamais laissée capturer par Trahor-le-minus. Une véritable guerrière aurait confectionné un collier avec les tripes de Trahor et, par Crom, Zord l'aurait accueillie comme une soeur et non pas comme une étrangère et le tout se serait soldé par un gueuleton improvisé au milieu du village. Quelques boeufs auraient été ouverts et vidés pour être mis sur le feu et des jeux auraient été organisés en attendant que ça cuise. Bref, la rousse aux gros arguments n'était certainement pas une guerrière et, de fait, ne méritait pas le respect de Zord. Sauf que voilà, le roi barbare savait parfaitement que la première pucelle venue ne pouvait pas évoluer au sein des plaines dévastées sans se faire bouffer par quelques monstres baveux. Il fallait donc prendre ce paramètre en compte et ne pas donner la rouquine aux enfants du camp, qui lui auraient cassé les jambes pour être sûrs qu'elle ne s'enfuirait pas lorsqu'ils auraient commencé à vouloir la prendre tous en même temps.

L'inconnue demandait le gîte et le couvert, rien que Zord ne puisse lui offrir. Quant aux quelques pièces, le colosse s'en moquait éperdument. Les barbares utilisaient le troc et l'or ne les intéressait que lorsque c'était nécessaire. Ses yeux toujours plongés dans ceux de l'étrangère, son corps toujours laissé dans sa position nonchalante, le monarque écoutait la femme qui parlait beaucoup pour elle et un peu seulement pour lui. Ainsi donc, elle était femelle de magie ? Et dépossédée de ses pouvoirs ? Tant mieux. Pour tout le monde, les barbares craignant la magie et aimant enculer à l'aide de leurs glaives les utilisateurs de sorts.
Enfin seulement, elle se présenta. Et Zord parla.

- Je ne sais pas de quel tribu tu viens, Circé-la-laitière, mais tu es bien sûre de toi pour parler ainsi à Zord le Méga ! Te moquer des miens, ironiser sur ma tenue alors que je daigne te recevoir et t'écouter ! Je suis le roi et tu n'es qu'une putain rousse à mes yeux. ALORS FAIT TAIRE CETTE BOUCHE OU J'Y FOURRERAIS MA QUEUE JUSQU’À TES POUMONS, PAR LES COUILLES VELUES DE CROM !

Sa voix, d'ordinaire puissante et imposante, était montée de plusieurs crans et avait retenti dans toute la tente et dans une partie du village. Qu'elle le prenne au sérieux ou pas, cette démonstration et le ton aussi dur que l'acier qui semblait constituer ses muscles devraient suffire à imposer à la dite Circé le respect qu'elle se devait de présenter à son hôte. Zord s'était redressé sur son trône, magnifique de puissance et de testostérone.

- N'oublie pas, femelle, que tu es accueillie dans ma tente et qu'il est normal que je m'y promène nu si l'envie m'en prend. Si ma nudité te gêne, ne t'es tu pas dis que tes fripes ne me plaisaient peut-être pas ? TU N'ES PAS ICI CHEZ TOI, FEMME ! Tu es une chienne de magie, donc. Si tu veux continuer à survivre au village, ne t'avise plus jamais d'évoquer tes pouvoirs.

Zord se mit debout, déployant sa magnifique carrure face à Circé dont il saisit le menton entre deux de ses doigts après avoir accompli les deux pas qui la séparaient d'elle.

- En temps normal, les étrangères ne maniant pas l'épée sont destinées à être remplies par les hommes du village. Cela ne sera pas ton sort tant que tu gardera ton rang, considère ceci comme une faveur de Crom envers tes mamelles dignes d'une reine barbare. Tu logera dans ma tente le temps de cette nuit et, si tu sais obéir, tu repartira au matin. Si tu souhaite rester plus longtemps, il te faudra montrer que tu sais tenir une épée. A présent, si tu veux te laver, suis moi. J'allais au bain et tu le partagera avec moi ou tu restera crasseuse.

Il la relâcha et s'éloigna, disparaissant derrière une peau de bête en lui ayant offert une vue agréable sur son fessier musclé qui s'activait au rythme de ses pas. Lorsque la rousse l'aurait rejoint, elle découvrirait une pièce ou reposait un immense baquet remplit d'eau chaude, dans lequel Zord s'était glissé de tout son long. Il y avait peu de place pour deux, mais Circé n'était pas bien épaisse, aussi cela devrait il suffire à leurs ablutions communes.

Circé

Créature

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 4 lundi 19 novembre 2012, 23:08:51

Quand Zord parle, il parle. La rousse hausse un sourcil devant le surnom donné. Elle recule d'un pas lorsqu'il hausse la voix, mais pour éviter les postillons, entendons-nous. En tout cas, il ne se prenait pas pour n'importe quel gueux. Et Circé ferait mieux de mesurer ses paroles. Mais quand toute sa vie on a été protégée par ses pouvoirs, ce n'était pas évident de se tenir mesuré. Surtout qu'elle la sentait toujours présente en elle la magie.

Elle lève les yeux pour le regarder tandis qu'il s'approche. Elle réprima une réplique acide qui lui montait aux lèvres en se contentant de le défier farouchement et visuellement. Elle se mordit férocement la langue pour s'empêcher de vitupérer et le défendre de la toucher.

Quand il la relâcha, elle serra les dents. Elle ne baissa pas le regard cependant, malgré la différence flagrante de taille et de puissance. Elle n'était qu'un moucheron face à lui et dépourvue de ses pouvoirs. Quand il se fut éloigné, prendre son bain, elle grommela :

« Stupide macho raciste ! Et gna gna gna, c'est une faveur... »

Elle serra les poings, mais le suivit finalement avec un long soupire. Oui, elle avait besoin de se laver. Après la journée passée dans un désert de chaleur, elle préférait nettement se décrasser. Même si elle devait tenter de réprimer ses pulsions sauvages et pas du tout dociles. Pour un peu, elle en parlerait comme Zord le Méga. Prétentieux va !

Elle poussa la peau de bête qui lui masquait la vue d'une autre pièce. Zord-le-susceptible était déjà installé dans le baquet d'eau fumante. Elle l'observa un instant, sans rien dire. Elle analysait la situation. Où se mettre ? Ce colosse occupait bien toute la place. Ou presque. Il lui suffirait de se tenir debout entre les jambes du roi. Oui, bonne idée. Elle n'avait pas prévu de s'y prélasser, juste de s'y décrasser. Deux "s", "e" et "r", ça finissait pareil.

Lui tournant le dos, elle ôta soigneusement sa capeline pour la poser, pliée, sur le sol. La tunique suivit le même chemin une fois qu'elle eut dégrafé les fibules d'or qui maintenait le lin. Les adorables drapés de sa tenue se défripèrent. Elle la plia aussi, et se tourna enfin vers le barbare immergé. Elle constata que, même debout, elle aurait de l'eau jusqu'à mi-cuisse au moins.

Passant une main dans sa chevelure de feu, elle s'approcha de son pas léger. Elle n'accorda pas un regard à Zord-le-susceptible, et enjamba le baquet de manière un peu maladroite. Si elle avait été seule, elle aurait soupiré de plaisir en se glissant dans l'eau chaude. Finalement, elle s'y allongerait bien aussi. Un moment. Juste un petit instant.

Elle commença par s'accroupir dans l'eau, s'immergeant ainsi entièrement. Elle n'était pas pudique, et la nudité ne lui posait pas de problèmes. Mais par cette nuit froide, elle trouvait quand même étrange que des gens se trimbalent à poil.

« Vous auriez du savon ? »

Elle n'avait pas parlé de gel douche. Elle ne les jugeait pas assez ouvert aux autres pour posséder ce produit. Son regard se posa donc à nouveau sur le barbare. Gigantesque barbare. Susceptible barbare. Raciste barbare.

« Et des serviettes, pour après ? »
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪

Zord

Humain(e)

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 5 lundi 19 novembre 2012, 23:46:44

Zord n'avait accordé aucun intérêt à Circé-la-laitière, pas même lorsqu'elle s'était dévêtue après l'avoir rejoint dans l'espèce de salle de bain au centre de laquelle trônait le baquet qui laissait s'étendre sa royale -et brutale- personne. Non pas que la rousse ne l’intéressait pas, mais le Méga se méfiait des gens de magie. Déjà qu'il se montrait un peu trop gentil en lui accordant le gîte, autant qu'il n'en fasse pas trop. Les yeux fermés, le barbare profitait de l'eau à température idéale et laissait son corps se détendre.

Le roi barbare ne pouvait pas dire qu'il appréciait beaucoup Circé, ne serait-ce parce qu'il avait entendu sa petite réflexion après qu'il l'eut invitée à le suivre au bain. Mais contre toute attente, le colosse n'était pas dépourvu de manières et sans rien dire... Zord ramena ses jambes contre lui, les croisant dans l'eau. Ainsi libérait il de l'espace pour son invitée sans s'en vanter ou sans le faire remarquer.
La rouquine demanda du savon et Zord haussa un sourcil. Voilà une demande qui n'était franchement pas habituelle dans un camp barbare, mais ce n'était pas ce qui dérangeait le Méga. Non, ce qui le chiffonnait, c'est qu'il avait du savon. Et en tant que barbare, ce n'était pas vraiment flatteur. Devait il lui dire ? L'envoyer sur les roses en faisant tonner sa voix une nouvelle fois ? Zord laissa quelques secondes se passer avant de se pencher en dehors du baquet, à sa droite. En remontant à hauteur de Circé, elle put s'aperçevoir qu'il tenait en main un petit coffret de bois joliment gravé bien que ce fut quelque peu rudimentaire. Les gros doigts fîrent jouer le grand couvercle et l'objet dévoila quatre importants savons aux effluves parfumées qui embaumèrent rapidement l'air autour du bain. Des parfums aux relents délicats d'épices douces, de fruits ainsi que de fleurs.

- Sers toi, Circé-la-laitière. Les femmes barbares n'ont rien à envier à tes mamelles mais aucune ne sait apprécier le plaisir d'un bain et d'un savon.

Il lui abandonna le coffret afin qu'elle fasse son choix et l'homme se cala un peu plus confortablement contre le dos du bain. Ses larges bras posés sur les bords, il trônait tout aussi majestueusement que dans la première salle.

- Tu auras de quoi te sécher et même te vêtir, si tu y tiens. Mais la chaleur de mon lit devrait suffire à te draper pour la nuit.

Après tout, elle ne comptait pas dormir ailleurs que dans la couche royale, si ? Enfin, Circé pouvait toujours se trouver une autre tente si elle s'en sentait le courage, mais il ne fallait pas être spécialement que ça finirait mal pour la plupart de ses muqueuses.

- D'où viens tu, Circé-la-laitière ? Quelles sont tes terres ? Et que faisais tu dans les landes dévastées sans tes pouvoirs, femme de magie que tu es ?

Le roi bougea un peu et son mandrin clapota vaguement à la surface de l'eau avant de retourner dans les profondeurs. Un peu comme une sorte d'avertissement obscène, ou comme un hasard pas forcément de circonstance. Qu'importait ? Visiblement,  le roi ne comptait pas consommer son invitée. Pas encore, du moins.

Circé

Créature

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 6 mercredi 21 novembre 2012, 14:53:35

Si Circé avait été surprise qu'il ramène ses jambes contre lui pour lui laisser la place, elle ne l'avait pas montré. Son visage gardait ce masque imperturbable qu'elle s'était confectionné voilà des millénaires pour ne pas laisser voir ses faiblesses au importuns qui accostaient sur son île. Mais pour la question du savon, elle en venait à se demander si elle n'aurait pas dû faire comme si de rien n'était et se frotter vigoureusement pour ôter la crasse de la journée.

Mais le barbare se décida enfin. Elle observa curieusement la boîte qu'il montra, s'étonnant de la présence d'un objet aussi ouvragé dans un camp de guerrier. Elle s'étonna aussi de la qualité des savons qu'il possédait. Ses lèvres s'ouvrirent en un "o" muet de surprise. Ces savons sentaient admirablement bon. Un vrai parfum de paradis. Ces senteurs lui rappelaient son île, au temps des héros grecs. Elle en choisit un qui lui rappelait la fragrance de ces fleurs qui parsemaient les pêchers au printemps.

« Merci.. »

Elle était vraiment surprise de ce raffinement. Elle avait -il est vrai- une vision des choses un peu simplistes. Surtout après une journée à marcher dans ce désert. Elle lui rendit le coffret, et inclina la tête pour le remercier de mettre à sa disposition ces menus services. Elle était même disposée à passer outre le surnom qui la dérangeait un peu. Elle était en effet peu habituée à ce qu'on la désigne par ses attributs. Elle passa outre aussi le fait de devoir partager le lit du guerrier. Elle serait toujours moins mal lotie qu'avec Trahor-le-Minus malpoli.

Se frottant avec douceur, elle laissa le savon mousser légèrement sur sa peau. C'était agréable. Et la senteur était délicieuse aussi. Elle observa un long moment son vis-à-vis, puis lui répondit.

« Je viens de loin. Pas de ce monde-ci. Ni même de cette époque à vrai dire. »

Elle soupira. Ses doigts passaient machinalement sur son corps, savonnant en douceur sa peau au teint doré.

« Je suis venue ici par hasard en fait.. J'ignorais que la magie était suspendue ici. D'où mon désarroi. Et d'ailleurs, je m'excuse si je me suis montrée.. Un peu cavalière. »

Oui, un peu cavalière. Et encore, s'était un euphémisme. Elle sourit doucement, avant de se reprendre. Non, Circé ne souriait pas. Circé était une magicienne impitoyable. Circé n'était pas désarçonnée par un petit moment sans magie au milieux de guerriers immenses et nus. N'est-ce pas ?

« Et toi, Zord le Méga... Cela fait-il longtemps que tu es roi ? »

Elle lui tendit le savon, s'il voulait à son tour profiter de sa douceur et de ses effluves délicates, puis s'immergea à nouveau dans l'eau chaude pour se rincer, savourant le plaisir d'un bon bain.

« Pourquoi n'aimez-vous pas la magie, par ici ? »

Elle le regardait toujours dans les yeux, faisant abstraction de sa nudité. De leur nudité. Même si, du coin de l'oeil, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer les proportions du roi guerrier.
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪

Zord

Humain(e)

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 7 mercredi 21 novembre 2012, 16:53:55

Le souverain ne fît pas grand'cas de l'expression surprise de son invitée lorsqu'elle fût en possession du coffret et de son contenu parfumé. Le titan était assez malin pour savoir que ce raffinement n'était aucunement attendu dans un camp barbare et à plus forte raison dans le sien. Karradyne était connu pour être la lie de la barbarie, ses membres restés à un âge de bêtise et de violence qui n'était plus tout à fait celui de leurs frères. Le Méga s'était juste un peu plus ouvert au monde extérieur qu'il le laissait croire et pour lui, les bains parfumés étaient un luxe. Rares -Zord tenant à l'odeur fauve de son corps sale - mais un luxe tout de même, qu'il ne partageait que très peu.
L'eau chaude, les effluves parfumées et le corps sculptural de Circé-la-laitière, tout cela semblait à Zord parfait en cet instant et à vrai dire, une pointe d'excitation le gagna quand enfin il posa les yeux sur les seins fermes et plus que pleins de sa compagne du moment. Le souverain n'en dit pourtant rien, se contentant de répondre au remerciement de la magicienne d'un vague mouvement de tête. La rousse entama sa toilette et, sans gêne, Zord dégusta la vue de ses lignes soulignées par la mousse et le savon.
Bien qu'arrêté sur la bouche charnue de Circé, Zord releva les yeux pour lui parler.

- J'ai entendu parler d'un autre monde, tout aussi loin de Terra qu'il en est proche. Est-ce de ces terres que tu viens, Circé-à-la-belle-poitrine ? J'aimerais y aller, un jour. Pour me confronter aux champions de ces landes lointaines et revenir avec leurs queues comme décoration et leurs femmes comme trophée !

Il se mit à rire, comme si ce qu'il avait dit avait été un trait d'humour. Pourtant, Zord n'avait plaisanté à aucun moment. Et, si il avait nommé différemment Circé, c'était parce qu'elle s'était finalement montrée plus docile et que son corps ravissait Zord. En soit, c'était un compliment dont elle devrait se contenter et que Zord n'irait pas justifier, lui qui considérait faire à son invitée un honneur en la surnommant ainsi.

- Sache que je ne te tiens pas rigueur de tes mots, femme ! Tu as su te taire et c'est une chose qui mérite d'être soulignée car j'ai compris que la situation ne te convenait pas. Mais je ne sais pas pourquoi ta magie ne marche pas ici. Tu n'as pas à t'inquiéter, Circé-à-la-belle-poitrine : Zord t'escortera lors de ton retour vers d'autres terres. Te mettre avec d'autres de mes frères serait folie, tu as un corps qui ne doit être prit que par un roi ou n'être à personne et mes frères te souilleraient sitôt hors de ma vue.

Le savon lui fût présenté, mais Zord n'esquissa aucun mouvement, préférant répondre à la question de Circé. Zord faisait encore ce qu'il voulait chez lui et en ce qui le concernait, Circé pouvait très bien lui tenir le savon deux jours durant et passer sa vie à lui servir son gigot de buffle que ça ne l'aurait pas dérangé. Comme quoi, on pouvait se montrer poli tout en restant le dernier des connards.

- Les chiens de magie sont comme toi à ton arrivée : à considérer les barbares comme des animaux attardés. Nombre nous ont chassé par le passé, tuant nos enfants et brûlant nos villages. La magie est chose complexe pour nous, Circé-à-la-belle-poitrine. Dangereuse. Elle est interdite par Crom, sauf pour les oracles lisant dans les tripes des guerriers morts. Et maintenant, lave moi.

Ça sonnait comme un ordre et c'en était d'ailleurs un, donné d'un ton qui n'admettait pas de réponse négative ou de protestation. Zord se leva donc de tout son long, se dressant face à Circé, l'écrasant presque de son physique hors-norme. Chacun de ses muscles puissants était souligné par l'eau qui y ruisselait en filets épais et plus bas, sa queue aux proportions animale gisait mollement.
Quoique, pas tout à fait. La vision de Circé se lavant avait eu son effet et le mandrin avait gagné en densité, son extrémité un peu plus visible qu'auparavant. Toutefois, il était clair que l'organe n'était pas vraiment à sa tension maximale.

Circé

Créature

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 8 mercredi 21 novembre 2012, 19:00:59

Comme il ne prenait pas le savon, elle le tint dans sa main, mais ça ne l'empêcha pas de se remettre sous l'eau. Elle haussa un sourcil quand le surnom changea. Mais il était plus flatteur que le précédent, et elle ne dit rien.

« C'est bien de là d'où je viens. Même si, à mon époque, il y avait plus de guerriers de ta trempe, susceptible de te tenir tête. Maintenant... C'est le monde moderne. »

Moderne, destructeur et pollué. Elle joua avec le savon sous l'eau, appréciant le clapotis provoqué par ses mouvements. Elle qui n'avait pas l'habitude de s'excuser, qui était toujours dans son bon droit, il lui avait fallu abaisser la barrière qu'elle érigeait en tout temps. Mais ce n'était que provisoire. Elle hocha la tête, un peu frustrée de n'être considérée que comme une femme ordinaire. Elle préférait, en toute honnêteté, la crainte ou l'adoration. Elle était magicienne que diable ! Elle pouvait transformer ce colosse en chiot si elle le voulait. Et si elle pouvait faire usage de ses pouvoirs. Evidemment.

C'est l'absence de liberté pour sa magie qui la forçait à adopter une attitude différente. Oui, elle était vulnérable. Elle s'en rendait bien compte. Elle leva les yeux du savon lorsqu'il expliqua la raison de la haine de la magie qui régnait ici. Et elle pinça les lèvres quand il lui donna un ordre. Sérieusement ? Il y croyait vraiment puisqu'il se levait pour la laisser faire son office.

L'ensorceleuse ferma les yeux en se répétant qu'elle était vulnérable. Puis elle regarda le savon dans sa main. Elle soupira, et s'exécuta à contre-coeur. Comme elle était encore repliée dans le baquet, elle frotta le savon contre les mollets du guerrier. Puissants, à l'instar du reste de sa personne. Mais la rousse trouvait malgré tout dégradant d'être réduite à faire la toilette de quelqu'un. Pourquoi n'avait-elle pas eu d'enfants, durant toutes ces années ? Elle n'était absolument pas stérile. Elle était même très fertile. Mais elle détestait l'idée d'avoir un enfant. Elle n'aimait pas non plus des masses les enfants. Elle tenait à son indépendance.

Elle tenta de mettre son égo en colère de côté pour continuer sa besogne. Elle remonta sur les cuisses, en ayant devant les yeux son impressionnante virilité. Dans d'autres circonstances, si elle n'était pas aussi démunie, ça ne lui aurait pas déplu. Mais être obligée, ça lui déplaisait forcément.

« Je ne crois pas que les guerriers comme toi ou ton peuple soient attardés. C'est juste ce.. Celui qui m'a accueillie qui n'est pas représentatif de la majorité. »

Elle s'arrêta un instant, avant de reprendre en se répétant toujours qu'elle le faisait uniquement parce qu'elle était vulnérable. Elle frôla d'abord le membre presque au repos. Puis elle prit plus d'assurance, et c'est avec fermeté qu'elle le savonna, qu'elle s'occupa de ses bijoux, et qu'elle remonta encore. A présent debout, elle passa le savon sur le torse musclé du guerrier en frottant doucement. Le savon ne méritait pas qu'elle passe ses nerfs dessus.

« Les sorciers qui s'en sont prit à vous ne sont que des monstres. Utiliser la magie à des fins mortelles... Tssk. Sans provocation préalable, c'est juste de la cruauté gratuite. Et même s'il y avait eu provocation, décimer des tribus ne sert à rien. »

Circé préférait nettement les métamorphoses ingrates plutôt que le meurtre. De toute sa vie, elle n'avait tué que son violeur. Elle s'était par contre régalée à transformer des générations d'hommes trop gourmand en porcs.

Repenser à ces années de quiétudes où elle était isolée sur son île ralentit un peu ses gestes. Peut-être même était-elle plus tendre. Elle le faisait mécaniquement. Ses mains passèrent sur les épaules du barbare, avant de se glisser dans son dos. Elle repensa aussi aux mots de Zord. Elle devrait partager sa couche, soit. Mais il avait mentionné qu'elle n'était digne d'être prise que par un roi. Devait-elle en tirer des conclusions ?

En y pensant, cette idée n'était pas si désagréable que ça. En fait, ça serait même plutôt intéressant. Restait à espérer qu'il ne soit pas de ceux qui prennent leur dû sans se soucier de leur partenaire...

Elle secoua finalement la tête. A quoi pensait-elle ? Elle s'imaginait... Avec... Non mais vraiment.. Elle se mordit les lèvres et frotta un peu plus vivement le dos de Zord. Quand elle eut fini, elle rinça le savon pour le débarrasser de la mousse avant de le poser dans le coffret qu'elle avait reposé par terre. Elle devait se pencher, pour se faire, et se retenait au bord du baquet. Puis elle s'assit à nouveau dans l'eau.

« Était-ce à ta convenance, ta Seigneurie ? »

De l'ironie ? Si peu. Mais il faut avouer que se faire donner des ordres, ce n'était pas sa tasse de thé.
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪

Zord

Humain(e)

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 9 mercredi 21 novembre 2012, 19:48:04

- Les guerriers existent depuis la naissance du monde et cela ne changera pas tant qu'il y aura des hommes. Par Crom, je suis persuadé qu'il existe dans tes contrées de puissants champions, Circé-à-la-belle-poitrine ! Je les tuerais tous ou je mourrais en essayant de le faire et Crom me félicitera en me conviant à sa table et en m'offrant le lit de ses cent filles !

Comme Zord l'attendait, la magicienne s'attela à sa corvée. Sans y mettre de coeur, mais qu'importait ? Elle obéissait et le souverain -qui trouva ça d'ailleurs tout à fait normal- s'en contentait. Le bas de ses jambes d'abord, avant de remonter progressivement en faisant glisser le savon parfumé sur la peau aux lignes musculeuses du barbare qui la laissait officier en la regardant faire.

- Nous ne sommes pas aussi raffinés que les tiens, Circé-à-la-belle-poitrine. Je le sais, car j'ai voyagé par-delà les frontières barbares et j'ai vu le monde. Un peu. Les gens comme toi nous prennent pour des brutes sanguinaires et c'est vrai, par Crom ! Nous sommes, nous les champions du fer et du sang. Nous ne sommes pas des bêtes pour autant, nous vivons simplement selon nos codes et nos lois. Sois honnête, Circé-à-la-belle-poitrine : tu te considère certainement comme insultée de devoir faire ma toilette. Et pourtant, c'est un grand honneur pour toi aux yeux des miens. Vois, tu lave ma queue, qui est destinée à engendrer des rois et des puissants. Mais pour toi, c'est une injure. Laisse Zord te montrer que tu te trompe sur ta situation.

De sa main puissante, et sans prévenir, le barbare lui attrapa fermement le bas du visage. Ses doigts forts semblaient capables de lui broyer la mâchoire sans qu'il eut à forcer, mais Circé pourrait peut-être trouver dans la poigne une délicatesse toute relative. Ce qui se passa ensuite l'était beaucoup moins. Le gland du colosse, agité depuis le mandrin que ce dernier tenait à la base, s'était férocement approché et n'était qu'à un souffle des lèvres pulpeuses de la magicienne.
Il en resta là et la voix puissante de Zord reprit ses mots, ses yeux dardés dans ceux de l'ensorceleuse.

- Il me serait facile de te fourrer ma verge en bouche, Circé-à-la-belle-poitrine. Privée de tes pouvoirs, que pourrais tu faire pour m'arrêter ? Rien. Et par Crom, l'envie de te faire sucer ma queue est forte ! Pourtant, je n'en ferais rien. Sais tu pourquoi ? Car tu es mon invitée et que je te pense femme noble chez toi. T'épargner ce sort et t'autoriser à partager mon bain sont des preuves du respect que je te porte, des preuves que les barbares sont raffinés. Le colosse relâcha son pieu, qui retomba pour ne plus être menaçant. Rapidement, le visage de Circé retrouva sa liberté. Ces chiens de magie voulant notre fin sont à ton image, ils ne comprennent simplement pas les coutumes des barbares. Zord ne les blâme pas pour ça, sais tu ? Moi aussi, je ne comprends pas toutes vos manières, vos ronds de jambes. Comme...comme cette "séduction", par exemple ! Pourquoi faire des manières pour simplement baiser une femme ? Nous fils de Crom, nous voulons et nous prenons. Il ne tient qu'à la femme de se battre pour ne pas être saillie. C'est plus simple et tout le monde est gagnant. Une bonne baise, ou une bonne bagarre !

La toilette avait reprit et Zord n'avait plus rien ajouté, se contentant de laisser faire. Son excitation était montée de quelques crans et le volume de son sexe, ayant gagné en centimètres, en témoignait. Pourtant, il ne fît aucune allusion ou aucune tentative. Zord était un rustre sans manières, certes. Mais Zord avait sa notion du respect et s'y tenait, bien qu'elle luttait contre ses pulsions les plus basses et les plus fortes. Il la vit achever sa besogne et reposer le savon, lui demandant si cela avait été de son goût.
Zord répondit après lui avoir caressé la joue, presque tendrement. Etait-ce un mouvement doux qu'il avait laissé échappé, un remerciement silencieux ? Sûrement un peu des deux.

- J'aurais espéré que ce soit pour toi l'occassion de me laisser prendre ta croupe, alors je suis déçu. Mais tu as obéis et ça, c'est à ma convenance. Le colosse lui montra une grande malle qui reposait contre un des murs en peau qui constituait la tente et la pièce dans laquelle ils se trouvaient tout deux. Là, tu trouvera des tenues de femmes. Prends ce qui te fera envie : Zord te fait ce cadeau.

Le souverain quitta alors le baquet, passant dans le dos de Circé pour y attraper un linge qui faisait vraisemblablement office de serviette. Il se frictionna en silence avant de jeter le tissu sur son épaule et d'en saisir un autre, qui envoya sur la malle qu'il avait désignée quelques instants plus tôt et où reposaient toutes sortes de tenues, des plus affriolantes aux plus classiques. Elle n'aurait que l'embarras du choix.

- Voilà de quoi te sécher, Circé-à-la-belle-poitrine. Prends le temps que tu voudras afin d'achever ton bain. La chambre de Zord se trouve juste à côté.

Sans plus de paroles ni de cérémonies, Zord accomplit quelques pas et quitta la pièce pour rejoindre son lit, quelques mètres et portes en peau plus loin. La sorcière y trouverait en guise de couchage un amas incroyable de peaux constituant le sol sur plusieurs dizaines de centimètres au-dessus de celui-çi? aussi épais qu'il semblait -et était !- moelleux. Le monarque y reposerait, allongé au centre, sa nudité virile et à moitié bandée à peine recouverte d'une fourrure qui devait lors des nuits froides s'improviser couverture.

Circé

Créature

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 10 mercredi 21 novembre 2012, 20:47:50

Une preuve de respect chez les guerriers. Mais elle n'était pas guerrière ! Elle était magicienne. Elle transformait les hommes en porc ou autre animal peu flatteur. Elle gardait Ulysse prisonnier de son île, elle.. N'était qu'une poupée de chiffon entre les mains du barbare. Elle écarquilla les yeux, surprise. Jamais encore on ne l'avait traitée ainsi. Circé loucha à moitié sur ce membre viril qu'elle venait de laver. Si proche. Et oui, menaçant. Elle ne dit rien. Elle écouta.

Quand le guerrier l'eut relâché, elle s'était frotté le menton machinalement avant de reprendre. Maintenant qu'elle avait fini, elle y repensait encore. Plus encore que le coup de poing de Trahor à l'entrée du village (qui laissait d'ailleurs une marque encore rouge sur son abdomen), cet acte lui avait fait réaliser à quel point elle était vulnérable. Même si Zord prenait ça pour des marques de respect. Elle se demanda alors ce que ce serait s'il ne la respectait pas. Et elle en frissonna.

Elle ne comprenait décidément pas les hommes. Et encore moins ce Zord. Elle ne prononça pas un mot jusqu'à ce qu'il sorte de la pièce. Elle n'en prononça d'ailleurs pas d'autre quand il fut sorti. Elle resta un long moment debout dans le baquet. Pourquoi ? Parce qu'elle était plus troublée qu'elle ne voulait l'admettre. Elle, la grande Circé, était troublée. Elle finit par secouer la tête et sortir du baquet. Elle se dirigea vers la malle et se saisit du linge pour se sécher doucement, encore songeuse. Elle ouvrit ensuite la malle pour observer les divers vêtements féminins qui s'y trouvaient. Et elle repensait toujours à ce qu'avait dit le roi barbare.

Machinalement, elle opta pour une robe échancrée qui flattait ses formes. La matière était fluide, mais aussi opacifiée. Sans rien au-dessous. Elle remettrait sa tunique pour partir. Et arrivée aux frontières de ces landes, elle se volatiliserait pour ne plus jamais y revenir.

Mais pour l'instant, elle posa le linge humide sur le dessus de la malle et se dirigea vers la peau qu'avait soulevée le colosse. Elle marqua un instant d'arrêt, inspira profondément, et souleva à son tour la peau pour retrouver le roi Zord. Elle passait ses doigts dans sa chevelure pour éviter les noeuds le lendemain, et rejoignit l'homme qui était couché déjà. Couché mais pas endormi. Et peu couvert aussi. Elle se sentait nerveuse. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle allait dormir avec un homme. Ni la première fois qu'elle voyait quelqu'un dormir nu, ou qu'elle voyait une verge à moitié durcie. Alors pourquoi se sentait-elle si troublée ?

Masquant sa légère hésitation, elle se glissa sur la couche de peau. Machinalement, elle colla son dos contre le guerrière et replia ses jambes contre son ventre. Un bras sous sa tête, elle garda les yeux ouvert. Puis les mots coulèrent d'entre ses lèvres sans qu'elle ne les retiennent.

« Je ne suis pas une guerrière, c'est vrai. J'ignore tout de vos coutumes, de vos croyances ou de.. De tout en fait. Je m'emporte facilement. Je me vexe facilement. Et je ne sais pas me battre. Je suis née magicienne. Je suis née avec ces connaissances dans ma tête, et cette magie dans mon sang. Je n'ai même ni père, ni mère, si ce n'est une tripotée de dieux. »

Elle s'arrêta le temps de reprendre son souffle et de déglutir rapidement. Elle parlait sans réfléchir.

« Je te remercie de m'héberger pour la nuit. De me considérer avec respect. J'admet que je juge vite aussi. Et je n'aime pas avoir tort. Je n'aime pas non plus être troublée comme en cet instant. J'aime maîtriser les choses, le cours des évènements, ce genre de trucs. Être vulnérable, c'est nouveau pour moi. »

Elle se retourna alors, plongeant son regard dans celui du barbare.

« Je suis frileuse aussi... »

Elle se colla contre lui.

« Et curieuse. Joueuse. »

Une main sous sa tête, elle laissa l'autre errer sur le torse puissant de Zord en le frôlant à peine.
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪

Zord

Humain(e)

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 11 mercredi 21 novembre 2012, 21:20:15

Le géant ne s'était pas endormi. Allongé dans l'immense couche, il avait croisé les bras derrière la tête et ses jambes l'une contre l'autre et avait simplement clot les paupières pour retrouver la paix que le petit évènement du bain avait troublé en lui. Zord s'en étonnait, à vrai dire. Quand bien même Circé aurait été reine, il n'aurais pas hésité à la saillir à même le banquet. Le colosse l'aurait faite se pencher en avant et l'aurait prise ainsi pour soulager son bon plaisir et ses bourses pleines, se moquant bien de l'indignation ou des pleurs que la magicienne aurait put laisser passer. Respect... Oui, mais pourtant. La fatigue, peut-être. Ou Circé elle-même, qui lui laissait une impression qu'en vérité Zord ne parvenait pas à appréhender correctement. Oh, non, ce n'était pas de l'amour ou un quelconque sentiment approchant ! C'est plus intime, sans qu'il ne sache pourquoi.
C'était ça, en plus des convenances barbares auxquelles il se pliait par respect pour son dieu, qui avait épargné à Circé les assauts brutaux et libidineux du colosse. Et c'était surtout cela plus que l'excitation sexuelle qu'il cherchait à chasser de son esprit.

La rousse le rejoignit finalement dans la chambrée et Zord rouvrit les yeux alors qu'elle passait les peaux et faisait chemin vers lui afin de s'approcher de son corps étendu, lui présentant le dos et refusant d'abord de le regarder. Le roi avait profité de la tenue qu'elle avait passée, qui ne la rendait que plus désirable, mais n'avait pas bougé. Et quand Circé s'était mise à parler, lui n'avait été qu'oreille attentive, fixant le toit de la tente et respirant tranquillement. Des aveux vinrent, puis des excuses avant qu'elle ne se retourne et ne se colle tout contre lui en le regardant.
Les doigts gracile de Circé se mirent à vagabonder timidement sur son poitrail et pour toute réponse, le roi descendit l'un de ses bras pour le passer dans le dos de la sorcière, sa main s'abattant sur une de ses fesses qu'il s'appropria dans un massage clair mais finalement peu insistant. En fait, la douceur n'était pas dans les habitudes de Zord et si il semblait malhabile en cet instant, c'était parce qu'il se montrait... Doux. Elle devrait faire avec.

- Je puis t'apprendre, Circé-à-la-belle-poitrine. Zord peut t'enseigner à manipuler une arme ou ton corps afin que lorsque ta magie t'abandonnera encore tu puisse lutter et ne plus jamais être vulnérable. Il te suffit de le demander et je ferais de toi une combattante. Mais tu es une guerrière. Tu te bats pour te faire valoir face à moi malgré tout, non ? Crois moi, nombre de femmes n'ont pas osé me tenir tête ou me parler ainsi. Nombre de femmes auraient tendus leurs culs pour que je les prenne en espérant s'attirer mes bonnes grâces. Il la fessa mollement, ce qui fit plus de bruit qu'autre chose, et lui accorda un petit sourire léger. J'aime ça. Tu serais une bonne barbare !

Appuyant de sa main posée sur sa croupe, Zord la fit remonter un peu plus vers lui. De là, le colosse vint glisser ses lèvres sur les siennes pour y apposer un baiser long qui fut accentué par le massage déjà plus ferme qu'il infligeait à sa fesse. De son autre main, le souverain se saisit de la jambe de la magicienne pour la faire passer sur son ventre, collant son bassin tout contre la peau de son corps. Rapidement, sa langue chercha à se frayer un passage vers celle de Circé, mais son corps témoignait d'une chose à cet instant : elle avait encore le choix. La prise qu'avait le barbare sur elle (à part ses fesses, prise entre ses doigts qui jouaient sur les rondeurs avec insistance) était faible et Circé pouvait s'en dégager aisément.
Zord lui offrait la dernière chance de cette nuit de se refuser à lui.

Circé

Créature

Re : Bienvenue dans le monde (presque) perdu.

Réponse 12 vendredi 23 novembre 2012, 21:42:34

Elle était contente qu'il l'écoute sans l'interrompre. La magicienne avait horreur qu'on la coupe lorsqu'elle était partie. Et quand elle eut fini, qu'elle commençait à se montrer entreprenante, elle apprécia qu'il ne la rejette pas, qu'il l'encourage même d'un simple geste. Ses doigts se firent plus insistants, plus caressants. Elle s'attarda sur les contours des abdominaux, remonta le long du sternum et venant faire des cercle autour des mamelons. Elle écoutait, en même temps, le barbare qui lui répondait. Sa voix grave résonnait dans sa cage thoracique. Elle sentait son torse puissant vibrer au rythme des mots qu'il laissait s'échapper.

Elle sourit. Le regard levé vers Zord, Circé fut surprise de ses paroles. Une guerrière, elle ? Elle était douée en duels magiques, oui. Mais outre la magie, elle n'avait jamais apprit à se battre. Elle considérait comme normal de s'expliquer quant à ses réactions. Elle ferait une bonne barbare ? Elle-même en doutait. Elle n'arriverait pas à lever la moindre des armes que possédait cet homme. Même celles de Trahor devraient être trop lourdes pour elle.

Malgré tout, les mots du colosse faisaient leur chemin au travers des méandres de son esprit. Et, tout en se laissant remonter légèrement contre le roi barbare, tout en répondant avec ferveur au baiser qu'il lui prodigua, elle y réfléchissait dans une partie de son cerveau qui n'était pas en train de frémir doucement sous ses doigts. Elle ondula légèrement du bassin contre lui, frottant sa peau bronzée couverte de l'étoffe fine contre celle du guerrier, laissant son aine imberbe caresser la cuisse de Zord à travers le tissu fluide.

Bien installée sur lui, elle rompit l'étreinte de leurs lèvres pour plonger son regard dans le sien.

« Je.. Je veux bien que tu m'apprenne... Et... Je veux autre chose aussi... »

La dernière partie de sa phrase avait été prononcée sur un ton taquin. La carrure de Zord l'impressionnait, mais pas que. Elle était aussi émoustillée. A vrai dire, peu d'hommes avait ainsi suscité son excitation sans trop rien faire.

Elle se jucha de meilleure manière sur lui, toujours allongée, mais ses jambes clairement de chaque côté. Ses mains revinrent flatter ses flancs, retraçant les lignes de ses côtes, remontant vers ses pectoraux, redescendant se frayer un passage entre sa poitrine qu'elle venait coller contre lui et sa peau chaude pour aller dessiner des motifs abstraits.

« J'aimerais... Te sentir en moi. Sur moi. Tout autour de moi. »

Elle pencha la tête et goûta à nouveau à ses lèvres, mutine mais passionnée. Même sans magie, il restait clair qu'elle n'était pas une débutante pour les jeux intimes.
« Une sorcière ? Moi ? ... Absolument ! J'aime jouer avec la magie. »

I'm a Single Lady ♪


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