Azusa venait de se faire convoquer par un psychologue pour le moins renommé, ayant traité de nombreux cas dans la ville. La demoiselle se demandait bien la raison d'une telle convocation, en pleine matinée de surcroit. Elle eut tout juste le temps de s'habiller convenablement, l'heure du rendez-vous étant trop tôt pour la permettre de prendre ne serait-ce qu'un bain, d'où un visage un peu triste car elle n'aimait pas commencer sa journée sans un bon bain.
Elle arriva donc chez le psy pour savoir la raison de son appel. Si au début elle ne comprit pas trop le baratin scientifique du mec, elle comprit très vite que la personne qu'elle allait devoir surveiller était fragile et en manque d'affection. Le genre de chose qu'Azusa pouvait donner sans compter tellement elle avait un caractère aimant, un peu trop sans doute, mais ça c'était aux autres d'en juger.
Bien sur Azusa se mit à demander si la personne à charge pouvait la nuire, l'information comme quoi une agression de sa part n'était pas à exclure rendit le travail plus dure, sans parler du salaire qui n'était pas énorme, mais d'un autre côté c'était plus du baby-sitting qu'autre chose.
L'humaine se mit à discuter des modalité des paiements, enfin ce qu'elle put, une somme sera versée sur son compte tout les 2 semaines, pouvant accepter de recevoir une partie des biens de la personne à surveiller. Elle n'eut pas le droit d'en connaître plus sur la personne, le secret professionnel sans doute.
Une fois la paperasse remplit et que chaque partie signe le contrat de travail, Azusa eut le droit se connaître l'adresse de la personne. Elle avait demandée si elle avait besoin de rester dormir dans la maison du dénommé Naisho Yujima. La réponse fut qu'elle aurait le droit de demander à Yujima en personne. La réunion finit et Azusa se prépara à rencontrer le jeune homme à son appartement.
Ce qui prit le plus de temps fut certainement la tenue à adopter, devait-elle jouer le rôle d'une mère ou au contraire rester soi-même, une femme un peu gamine dans sa tête. Après avoir "dévastée" sa penderie et éparpiller partout ses vêtements, elle trouva un compromit intéressant.
Elle mit une culotte et un soutient-gorge noire avec de la dentelle, dissimulé sous une robe d'un mauve très foncé, retenu à la nuque. Un collant opaque noire et des escarpins finirent son apparence. La petite touche fantaisiste fut certainement un gant de tissus noire remontant jusqu'à son avant-bras droit.Elle se mit à se regarder dans le miroir, bon ce n'était au final qu'un vêtement qui traduisait sa jeunesse et une certaine décadence vestimentaire, mais cela n'avait rien de moche aux yeux d'Azusa.
C'est dans cette tenue, évitant de peu la pluie qui tombait, qu'elle arriva devant la porte de l'appartement. Restait espéré qu'il soit au courant et que Azusa ne se fasse pas claquer la porte au nez.
