Nom/Prenom/Surnom : Julia Domitius. On la surnomme « La mort en petite tenue », parfois.
Âge : 22 ans.
Sexe : Féminin.
Race : ESP.er
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle convaincue.
Description physique :
L'air ambiant était chaud. Lourd. Ça sentait la transpiration, la peur et le sang. La violence empestait à plein nez. Vous connaissez tous le Colisée, ou d'autres arènes semblables en Italie. Vous savez tous que c'est le lieu où se jouent les combats de gladiateurs, où les esclaves sont jetés aux lions. Et bien, vous voici en plein cœur de la Rome antique, prêt à assister à un combat hors du commun.
La grille menant aux cellules s'ouvrit, livrant le passage à une jeune femme fort peu vêtue et d'apparence assez exotique. Sa chevelure, d'un blanc de neige, est à peine coiffée, encadrant son visage d'aspect anguleux mais aux traits fragiles. Elle fixe l'arène de son regard laiteux. Est-elle aveugle ? On pourrait le croire. Mais en réalité, sa vision est des plus nettes, un peu comme celle des aigles, et elle dispose d'une grande acuité visuelle dans l'obscurité, un peu à la manière des chats. Son teint paraît maladif, mais il s'accorde bien avec sa chevelure et son regard.
Ses épaules sont couvertes par un semblant d'armure en cuir, à l'instar de sa poitrine, de ses hanches, et de ses cuisses. Sa poitrine, justement, est plutôt opulente et attire les regards des gladiateurs mâles qui la suivent. Ils la connaissent tous. Ils savent son habileté aux armes, même si une femme qui combat est rarement bien vue à cette époque. Ils l'ont déjà vue nue, et en salivent encore. Son corps est après tout taillé pour l'amour aussi bien que pour le combat. Ses muscles sont fins, mais d'aciers, son ventre est plutôt plat et ses cuisses sont fermes, comme ses fesses hautes et plutôt rebondies.
A descendre, on voit que la petite jupe de cuir ne couvre que le haut de ses cuisses. Le stricte minimum pour être décente. Le reste de ses jambes, aussi pâles que tout son corps, est à l'air libre. De longues jambes effilées, légèrement galbées, et dont le bas est enfermés dans une paire de bottes en cuir qui remontent légèrement, épousant la forme de ses mollets. A sa ceinture pend une épée. Relativement plus légère que celle de ses confrères, évidemment, mais tout aussi affûtée et mortellement dangereuse. A son bras gauche se tient un bouclier rond, de bois et cerclé de fer.
Sereine, la guerrière lève les yeux vers le public avant de levée sa main droite une fois qu'elle eut tiré l'épée. Une clameur s'éleva des gradins, et son nom fut scandé par de nombreuses bouches.
Caractère :
Mais l'adoration du public, Julia s'en fiche un peu. Elle, ce qui l'intéresse, c'est le combat. Le sang à couler. Elle a dû subir les quolibets, au tout début de sa carrière. Elle a dû s'imposer. Sa force de caractère, son habileté aux armes et sa beauté ont fait le maximum. Son intelligence est sous-estimées par le peuple et par les maîtres des gladiateurs.
Elle s'est pourtant issue au rang de championne. Pour la première fois de l'histoire, une femme combattait dans l'arène. Pour la première fois, une femme était championne. L'égo de Julia s'en est glorifié. Après sa descente aux enfers, elle revivait. Elle n'était plus une petite fille pourrie gâtée, elle était devenue une guerrière sans pitié. Fini les minauderies, fini les coups bas. Maintenant, tout se règle à la pointe de l'épée, de la masse d'arme ou de la lance. Elle est très douée pour combatte, qu'importe l'arme, qu'importe l'adversaire.
Et, ce qui ne gâche rien, elle est belle. Elle en joue un peu, mais sans plus. Elle préfère gagner honnêtement plutôt que de tricher. Rien ne vaut un triomphe mérité. Sinon, elle a l'impression de faire parti d'une mascarade, comme lorsqu'elle était une femme respectable. Elle n'aime pas non plus la lâcheté ou la faiblesse. Elle n'a peur de rien sinon de devenir ce qu'elle hait le plus au monde : Une lâche. Et pour couronner le tout, elle admire la force, brute ou non, et se sent plus encline à céder son corps à un gladiateur bien bâtit plutôt qu'à un patricien maigrichon ou adipeux.
Histoire :
Née pendant le sac de sa ville, quelque part dans une Italie reconstituée sur Terra, Julia a démarré sa vie sur les chapeaux de roue. Sa mère a été tuée par un de ces paysans qui se rebellèrent. Son père arriva à temps pour sauver sa fille d'une mort atroce, mais il arriva trop tard pour empêcher le viol et le meurtre de son épouse affaiblie. Sénateur à Rome, ils venaient juste passer quelques jours en paix pour que sa femme puisse accoucher en toute tranquillité, et voilà que ça se gâte.
Quelques semaines après le drame, Julia voit Rome pour la première fois. Confiée à une nourrice, elle est élevée sans beaucoup voir son père. Elle fut instruite par les plus grands, et élevée dans l'optique de se marier pour donner des héritiers à son époux. Son père ne vint lui parler de cela que lorsqu'elle eut quinze ans. A cet âge-là, elle avait déjà développé son caractère audacieux et imprévisible. Mais pour son père, elle fit un effort et se comporta bien. Il lui confia qu'il croyait voir sa mère en la voyant. Elle était aussi atypique que la nordique qu'il avait épousé.
Il lui confia aussi qu'il allait la marier à Caïus, un de ses compère sénateur. Un vieil homme adipeux et lâche. Elle se révolta, mais elle n'eut pas gain de cause. Pour s'assurer de sa présence aux noces, célébrées quelques jours après, il la fit enfermer dans une pièce sans fenêtre. Celle-là même où les esclaves récalcitrants étaient éduqués.
Quelques jours plus tard, elle fut menée à l'autel pour y épouser le sénateur adipeux sous le regard des dieux. Mais passé la cérémonie, lors de la « nuit de noce », elle retrouva son caractère impulsif et rebelle, et refusa que son époux la touche. Elle le mordit, le griffa et le frappa. Il était lourd. Plus lourd qu'elle. Et il arriva à l'immobiliser malgré tout. Il parvint à ses fins, alors que sous lui la jeune fille se tordait de douleur. Lorsqu'il eut fini, il s'endormit assez vite. Sanglotant, Julia se dégagea de son emprise. Le regard rougi par les larmes, les doigts tremblants, elle saisit le tisonnier qui était accroché près de l'âtre et frappa son époux. Elle frappa encore et encore, jusqu'à ce que le crâne du sénateur ne soit qu'une bouillie sanglante.
Passé cet instant de folie vengeresse, elle alla se laver, se frottant tellement fort qu'elle s'en écorcha parfois la peau. Puis elle alla prier les dieux. Elle pria Junon et Jupiter. Elle pria Minerve et Mars. Elle pria Venus et Vulcain. Elle pria Prosperpine et Pluton. Elle pria tout les dieux du panthéon qui lui venait en tête. Elle ne voulait pas le pardon pour ses actes. Elle voulait juste leur assurer sa dévotion. Elle voulait les remercier pour lui avoir donné la force d'exécuter son dessein.
L'aube arriva, et les ennuis avec. L'esclave chargée de nettoyer la chambre trouva son maître mort. Des bouts de cervelles parsemaient l'oreiller. Prévenus, les gardes débarquèrent dans la villa, et trouvèrent Julia à prier. Elle se débattit comme une diablesse et creva l'oeil de l'un. Le fils du sénateur, arrogant et capricieux, ordonna de l'envoyer rejoindre les esclaves dans sa villa de campagne. Il ordonna également aux gardes de l'enchaîner pour ne pas qu'elle s'échappe, là-bas.
Elle passa plusieurs jours prostrée dans une cellule. Elle se découvrit alors un pouvoir assez incroyable. Elle pouvait, si elle se concentrait assez, modifier son métabolisme. Les bleus et les écorchures disparurent. Elle se concentra même suffisamment pour réussir à éliminer les traces de semence de feu son époux en elle. Manquerait plus qu'elle tombe enceinte de ce gros lard adipeux.
Les jours passèrent, et les sévices aussi. On essayait de la dresser comme une esclave. On ne comprenait pas non plus comment elle guérissait si vite. Finalement, alors que le fils de son époux décédé désespérait, elle fut jetée dans l'arène au milieu des gladiateurs. « Tuez-là ! » qu'il avait dit. Mais l'un des gladiateurs se refusa à tuer une femme sans défense. Il jeta son épée à terre et voulu s'éloigner lorsqu'une masse d'arme le cueillit et le tua sur le coup. Profitant de la distraction, la jeune femme bondit vers l'épée abandonnée et se protégea du mieux qu'elle pouvait. Son tourmenteur était reparti pour Rome, laissant le soin à ses gladiateurs de la tuer. Elle fut blessée, mais elle réussit à tuer deux des trois gladiateurs restant en profitant de l'effet de surprise. L'adrénaline la poussant, elle effectua quelques pas de côté, l'épée pesant lourdement dans sa main, et croisa le fer avec le dernier.
Elle perdit, bien entendu. Ce n'était pas une guerrière à cette époque. Elle n'avait pas la force nécessaire pour contrer une montagne de muscle. Mais avant qu'il ne la tue, l'entraîneur l'arrêta. A bout de souffle et de résistance, Julia se laissa emmener sans résister. Soignée et lavée, elle se réveilla dans un pièce propre, différente de son cachot. On vint la nourrir et la conduire sur le terrain d'entraînement. « Bats-toi. », ordonna l'homme qui l'avait sauvée. Et elle prit l'épée qu'il lui tendait sans rechigner face au poids de l'arme. Elle contra tant bien que mal les attaques du gladiateur en face d'elle. Elle voyait bien que, contrairement à la veille, il se contentait d'attaquer simplement. Pas pour la tuer.
A bout de souffle après dix minutes, la jeune femme trébucha et sentit l'acier contre sa gorge. L'entraîneur lui laissa quelques minutes de pause avant de lui faire reprendre. Et jours après jours, elle se battit. Jours après jours, elle gagna en endurance et en force. Jours après jours, elle gagna en technique. A tel point que lorsqu'elle atteignit ses dix-huit ans, elle pouvait rivaliser avec le champion des gladiateurs. Elle entra alors pour la première fois dans l'arène avec le public autour. Elle se battit malgré les quolibets et les huées de la foule. Elle gagna, provoquant un silence de mort dans les gradins avec qu'une ovation ne commence à s'élever.
Les années passèrent, et elle finit par devenir la championne de l'arène. Elle voyagea avec les autres gladiateurs pour aller se battre dans d'autres arènes. Elle ne regrettait pas son ancienne vie. Tout les jours, elle remerciait les dieux de lui avoir offert cette chance de s'échapper de sa prison dorée. Elle s'était découvert un goût pour le combat et la victoire et n'y renoncerait pour rien au monde. Même si son père cherchait à la récupérer, ce dont elle doutait fortement étant donné la honte qu'elle avait jeté sur la famille.
Situation de départ : Un peu expérimentée, et plutôt douée, mais pas grâce à feu son époux.
Autres : Elle possède la capacité de modifier son métabolisme pour guérir plus vite et ne pas tomber enceinte. Elle peut aussi éviter les maladies, même si elle n'en a pas conscience. Elle pourrait ralentir son cœur pour « hiberner » si elle le voulait. Comme les ours.
Comment avez vous connu le forum : Tour de Jeu je crois.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Non :-/
