Louée soit la Déesse-mère ! Lady était un cadeau divin, Danaé ne voyait aucune autre explication pour justifier leur rencontre totalement hasardeuse, alors qu’elle retournait vers les siennes. Était-ce un signe implicite de la Déesse pour inviter Lady chez elle, pour lui proposer de devenir une Amazone ? Les cas où une femme adulte devenait Amazone étaient rarissimes, et Danaé n’était pas spécialement en état d’y réfléchir. Lady avait l’essence des Amazones, leur autonomie, leur indépendance, et leur force. Bien que l’Amazone n’ait pas vu la femme se battre, elle savait déjà qu’elle était une redoutable guerrière. Elle était vive, avait des réflexes aiguisés, et était capable de contrôler les réactions de son corps... Autant d’éléments qui étaient très significatifs pour une Amazone, et qui voulaient dire beaucoup de choses. C’était une femme forte, indépendante, pour qui le sexe n’était pas un problème.
*Est-elle un cadeau de la Déesse-mère, ou une épreuve, une invitation ?*
Danaé était officiellement une Amazone, car elle avait terminé son apprentissage. Elle pouvait donc offrir l’hospitalité à d’autres femmes, et, à partir de là, décider d’en faire des Amazone sou non. Pouvait-elle le faire avec elle ? Cette femme n’avait-elle aucune attache ? Certes, elle était seule, sans compagnon de route, mais c’était également le cas pour Danaé. Elle ne savait pas trop quoi en penser, et, de toute manière, ses idées s’effondrèrent progressivement quand les dents de Lady s’attaquèrent à son pouce, le mordillant. Elle frissonna, et sentit cette dernière remuer sa tête. Danaé n’offrit aucune résistance dans sa main, la laissant suivre les mouvements de la femme. Sa respiration était lourde et hasardeuse, alors qu’elle sentait le visage de Lady suivre les lignes de ses complexes tatouages, qui étaient autant de marques témoignant de son influence au sein de la Horde. Elle avait des tatouages en forme de dragon le long du corps, ce qui, d’après les croyances amazones, signifiait qu’elle avait un tempérament de feu. De longues arabesques glissant harmonieusement sur le corps.
Concrètement, que Lady les caresse ne faisait rien de particulier, mais ça n’empêchait pas Danaé de sentir des frissons, car elle se rappelait quand on l’avait tatoué... C’était douloureux. Les Amazones utilisaient des encres ancestrales, inspirées des encres émanant de cultures asiatiques, car ils étaient plus habitués que les autres peuples à réaliser ce type de choses. Danaé avait eu relativement mal, mais la souffrance était quelque chose avec laquelle une Amazone s’accommodait. De plus, elle avait alors été très fière, extrêmement heureuse de recevoir ses tatouages, le signe qu’elle était enfin une Amazone à part entière. Nue, sur la table, elle se rappelait de tous les frissons qui l’avaient parcouru alors que l’encre s’enfonçait dans sa peau, la marquant à vie. Une fierté immense.
Après ce petit traitement, Lady finit par pousser Danaé. Son visage s’était rapproché de son intimité, et Danaé se sentit glisser, alors que la femme posait ses mains sur ses fesses, s’en servant pour soulever son bassin.
*Par la Reine, qu’essaie-t-elle donc de faire ?*
Il n’y avait pas besoin d’être physionomiste pour constater que Danaé était plus lourde que Lady. Elle était une archère, là où Danaé était une guerrière, habituée à porter de lourdes épées, à courir sur de longues distances. Elle avait des jambes aussi solides que fuselées, et son corps, tout en étant charpenté dans la beauté naturelle de la Déesse-mère, restait particulièrement solide. Elle remua ses mains, et trouva un appui sur un rocher, alors que la langue de Lady filait entre ses cuisses, s’engouffrant dans son intimité. La jeune Amazone en soupira, et ses doigts remuèrent sur la roche, manquant se couper dessus. Plusieurs cailloux dégringolèrent, tombant doucement dans l’eau, alors qu’elle remuait un peu son corps, avant de lentement se pencher en arrière, offrant un appui pour ne pas tomber sur le corps de Lady. Ses jambes se soulevèrent, se décollant du sol, restant dans l’eau, et, tout en conservant une main sur un rocher, elle posa son autre main sur sa tête, s’appuyant aux mèches de cheveux de Lady.
« Haaa... Hummm... »
Danaé s’allongea progressivement, son dos frissonnant sur le contact du rocher froid, alors que le bas de ses jambes flottaient dans l’eau. Sa main pressait les cheveux de Lady, veillant ainsi à ce que son corps reste blotti contre le sien.
« Hmmm... Oh, oh, Lady, aaaahh… »
Elle était en train de mouiller, alors que la langue de Lady s’activait contre son clitoris, le titillant, provoquant des petites explosions de plaisir dans son corps. C’était bon, il fallait bien le reconnaître. Délicieux, même !
