Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'heure de tourner la page [Hitomi]

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Yamagashi Hitomi

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 15 lundi 16 juillet 2012, 18:32:27

Je retire mon pantalon... Ça veut dire quoi, ça ?! Il me déchire tout ce que je porte en haut, et je dois enlever mon pantalon ?! Je lui laisse les commandes et il fait n'importe quoi ?! À moitié, en plus ! Plaquée comme ça ce n'est pas une partie de plaisir de repousser un jeans assez loin pour qu'il tombe.

" Si tu te relève plus que la tête, je te le ferais payer. "

Tu veux jouer à ça ? Je ne relève même pas là tête, pas encore. Je t'aime Kyle, mais je ne vais pas me laisser faire trop sagement. Si j'étais sage tout aurait été comme sur des roulettes. Si j'étais une fille comme il faut, je ne serais pas celle qu'il te faut.

" Hou... T'en a rajouté un peu sous le T-shirt... "

On dirait qu'on a tous les deux extériorisé pendant notre exil forcé. Ce que je découvre me rend encore plus gourmande, mais ce n'est pas un homme : c'est MON homme, le seul qui compte. Je ne veux pas faire comme avec les autres, le problème étant qu'avec les autres je fais tout et n'importe quoi. Et si je continues à réfléchir la chaudière va... Heureusement que j'ai relevé la tête parce que je ne réfléchis plus. Le voir déchirer son boxer comme un sauvage a définitivement éteint la lumière. Je n'ai plus qu'une pensée que mon esprit ne peut formuler autrement que comme suit : moi vouloir lui dans moi partout !

Je me mords la lèvre pour retenir mes gémissements. Il fait durer le supplice en poussant contre ma petite culotte. Mais pourquoi j'ai mis une petite culotte ? J'aurais du venir toute nue directement ! Heureusement il me débarrasse de ma dernière pièce de lingerie. Et j'ai à peine le temps de m'en rendre compte qu'il me pénètre, d'un coup brutal qui me repousse de quelques centimètres sur la table. Et au passage il me fait gémir. Ça fait mal, mais c'est bon ! Encore ! Toujours allongée sur la table, les cuisses relevée autour de ses reins, je me trémousse autant que ses mains m'en laissent la place. Je compte bien trouver un moyen de remuer un peu pendant qu'il m'en mettra pour mon grade dans toutes les positions qu'il voudra. Même si, quand il se penche en relevant ma cuisse... Je ne sais pas, quelque chose me dérange, ou plutôt me trouble, jusque dans l'excitation et le plaisir qui font frissonner mon corps.

" Tu compte subir sans jamais te défendre, mon coeur ? "

Soudain ces mot réveillent mon esprit enivré, me dégrisent. Tellement que je lâche à peine une petite plainte quand il revient en moi

" Je crois que je vais être déçu.... "

Pendant quelques secondes, je subis sans me défendre. Je viens de comprendre ce qui traîne au fond de ma petite tête. Sa façon de me regarder, de me sourire et de me parler. Sa façon de jouer avec mon corps et de me baiser... C'est tout ? C'est ça nos retrouvailles ? L'amour de ma vie est vraiment resté en Irlande, et à sa place je ne trouve qu'une queue de plus ? Au lieu d'une deuxième chance on a droit qu'à un lot de consolation ? Une baise, et après on discute ?

Mais il y a pire, bien pire. Si ce n'était qu'un petit jeu, la romancière et son fan ou le journaliste et son invitée. Jouer, je pourrais. Mais jouer à ça...

" Subir ou me défendre ? "

Je n'y arrive pas, je ne peux pas. Pas maintenant, pas avec toi ni après tout ce temps. J'aurais trouvé comment te disputer les commandes, quitte à te les laisser au final. Je t'ai dit de me prendre, pas que je me laisserais faire. Je t'aurais peut-être même allongé à ma place sans que tu t'en rendes compte. Mais ça... Subir, te subir ou me défendre. Bordel, Kyle ! Comment tu oses me faire ça après ce qu'on a enduré ? Pas loin de l'autre ! Pas depuis l'Irlande ou pendant ton putain de mois pour réfléchir ! Ce qu'on a enduré ensemble dès le début ! Quand on a refusé de subir et qu'on s'est relevés pour se défendre l'un l'autre ! Je ne peux pas croire que tu ais oublié ça. Je ne peux pas croire que c'est comme ça que tu veux me retrouver. Les fringues déchirés, plaquée sur cette table à subir - te subir - pendant que tu prends ton pied à me faire ce que ces types voulaient me faire.

Je sais que ce n'est pas ce que tu veux, mais ça y ressemble trop. Je ne supporte pas de nous voir comme ça. Je préfères encore tourner la tête et fermer les yeux, me dire que ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Boucler la boucler, d'une certaine façon. Je préfère te subir et te décevoir. Et si tu n'es pas capable de voir que ce n'est plus le désir qui me fait trembler, que les gémissements que je retiens n'ont rien à voir avec le plaisir. Si tu n'arrives pas à sentir que je suis prête à fondre en larmes au bout de ta queue... Non. Je sais ce que je veux, j'en trop bavé pour abandonner maintenant. Et tu vas m'y faire croire encore comme quand on volé, quand on a fait l'amour pour la première fois.

" Et moi ?... Je serais pas déçue ? "

J'ai eu du mal, mais je l'ai dit. Et j'ai encore plus mal en ramenant mon regard, en le posant sur celui qui est encore, de moins en moins, l'homme de ma vie. S'il veut seulement baiser il a toutes les minettes qu'il veut à côté, et de la classe internationale. J'ai la nausée rien que de penser à ce que je pourrais dire ensuite. Comme en Irlande, pour me défendre au lieu de subir. Je ne veux pas ça, on ne peut pas être condamnés à ça. Cette fois ce sera foutu pour de bon. Baiser, c'est ce qui nous a éloignés l'un de l'autre, ça ne nous réunira pas. Je prends une grande inspiration, fermant les paupières qui chassent les premières larmes. Et je me redresse pour lever un regard suppliant vers le sien.

" Prend-moi dans tes bras, Kyle... Tout de suite... Je t'aime... Si tu m'aimes plus fort... Ne te fais pas mentir... "

C'est tout ce que je veux, et tout ce que j'ai à t'offrir. On pourra baiser après, autant que tu voudras, jusqu'à ce qu'on en puisse plus. On se battra au lit, on se fera subir tous les plaisirs qu'on pourra, et on se défendra pour se les rendre. On ravagera ton appartement et le mien, toute la Book Party et la ville entière. On baisera tellement que tous les autres en oublieront de le faire. Tu me domineras, je te soumettrais, l'un sur l'autre ou ensemble. Mais pas maintenant.

Pour l'instant, juste cette fois, rappelle-toi que tu n'es pas un parmi d'autres. Ne me laisse pas oublier pourquoi tu es le seul.

Kyle Macross

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 16 lundi 16 juillet 2012, 20:06:53

"Allô, l'excitation ? Salut, c'est l'Intuition. Ca va ? Hm ? Oui, okay. Barbecue avec l'Envie mercredi prochain. Non, je ne t'appele pas pour ça. C'est Amour qui m'a envoyé un texto, ça merde un peu avec la rousse. Met un frein, je contacte la Raison.
...Oui, je l'invite au barbec', t'inquiète.
"

Je n'ai jamais sû décrypter le comportement féminin, c'est un fait qui se veut avéré, une sorte de règle pour l'univers. Pourtant, je ne fréquente que des nanas ! Mais ça n'empêche pas : zéro pointé en décodage. Elles envoient pourtant pas mal de signaux, il paraît. Plus subtils que des claques, moins évidents que des mots clairement posés. Qu'Hitomi soit ma femme, celle que j'ai choisi pour compagne, ça ne change rien. Elle reste une inconnue parfois et me surprend dès qu'elle en a l'occassion. J'apprends ce que je peux, je tire des leçons de mes erreurs et veille à ne pas les reproduire, si ce n'est par jeu.
Alors inutile de vous dire qu'une fois parti dans cette folie érotique que provoque parfois l'excitation, je marche à l'aveugle et laisse mon corps prendre les commandes. Je ne supporte pas parler trop pendant l'amour, parce que ça me coupe et je galère à reprendre. C'est comme ça... Je suis humain, je suis limité peut-être. Mais si il y a un problème alors que je suis en pleine séance de bêtes à deux dos, je ne percute pas forcément dans la seconde et parfois si ça arrive, je pousse le vice jusqu'à feindre de ne rien avoir vu en me disant que je réglerais tout ça au calme.

Peut-être ai-je trop parlé ? Une petite voix dans ma tête me glisse que c'est là que ça a commencé à merdé et que je n'ai pas écouté mon intuition. J'ai continué à prendre Hitomi en longues et lentes pénétrations, appréciant de la voir ainsi soumise à mes seules envies. La forcer presque à me recevoir, la sentir récalcitrante et comprendre que son corps a abandonné la lutte... Quel putain de pied ! Quel putain de... de...
Quelque chose cloche. Quoi ? Je n'en sais rien, mais ça ne va pas. Mon rythme de copulation ralenti et se fait désordonné et je réalise dans un éclair désagréable que le mot "copulation" n'a rien à foutre là. Il est venu naturellement et fait tâche dans la phrase, rendant l'action indigeste. Voilà ce que je fais ? Je... copule ? Mes va et viens en elle n'ont plus de saveur et pour tout vous dire, je me sens débander tristement.
L'envie laisse place au rejet, parce que les traits d'Hitomi sont formels, me vrillent l'estomac : ça ne va pas.

Ce qui ne lui plaît pas, je ne pense pas que ce soit l'acte en lui-même. Je sais qu'elle aime ce mouvement mécanique et charnel. Ce qui coince, c'est autre chose que je ne comprends pas et que j'essaie de lire dans les yeux qu'elle ferme pour laisser éclore quelques larmes qui me font monter les miennes sans que je n'en capte le pourquoi. En elle, je n'y suis plus. Mon vit se montre plus malin que moi et redeviens rapidement sage et modeste, refusant de me lier à un corps qui attends autre chose que ce je daigne lui donner depuis le début. Je vois Hitomi se relever malgré mes avertissements précédents et je comprends que le jeu ne lui plaît pas, que JE ne lui plais pas. Pas...pas comme ça. Sinon elle me dirait pas ce qui vient ensuite, ces mots qui me désarment et me font sentir horriblement con.


- Prend-moi dans tes bras, Kyle... Tout de suite... Je t'aime... Si tu m'aimes plus fort... Ne te fais pas mentir...
- Je...


"Je" ne réagis pas plus, puisqu'il vient de perdre tout ses moyens et qu'il fixe sa Juliette d'un regard plein de détresse. Je devrais lui demander ce qui se passe, je devrais lui proposer de m'expliquer ce qu'elle attends afin que je m'y plie, mais je ne le ferais pas. Hitomi ne veut pas me prendre par la main, elle souhaite que j'agisse de moi-même, du moins je le pense.
Et je baisse les yeux, pour la contempler dans son ensemble, pour voir mon bassin contre le sien, découvrir ses cuisses écartée pour laisser passer ma queue qui maintenant n'est plus très vaillante. Je vois mon propre torse, ma respiration lourde.
Je ne vois pas la table, mais un capot de voiture et je me dis que si je relève les yeux trop vite je la découvrirais maintenue en place par deux lascars.

Quand je me suis retrouvé seul en Irlande, la première chose que j'ai faite avait été de maudire Hitomi en l'imaginant avec tout ses amants (que je pensais être au moins aussi nombreux qu'une bonne équipe de foot) et je la voyais baisée comme la dernière des putains, héroïne dépravée d'un mauvais film de cul. Une sorte de vengeance, de système de protection afin que mon cerveau parvienne à se convaincre qu'elle n'était qu'une traînée avec laquelle je n'avais rien à faire. Ca aura duré deux jours, avant que je ne me dise que ses amants devaient simplement la baiser. Après tout, ces types n'étaient pas là pour davantage, pas vrai ? Je leur avais voulu pour ça. Parce que mon Hitomi était une fille bien, à qui on devait faire l'amour. Elle avait eu ses coups durs et méritait plus, même si ses aventures auraient tendu à prouver le contraire. Je connaissais Hitomi, j'étais parvenu à la serrer contre mon âme et à l'y garder au moins un temps. J'avais maudit tout les types qui l'avaient touchée juste pour le geste.
Alors putain, qu'est ce que je foutais, là ?
Je m'étais comporté comme le dernier des connards sous prétexte que j'avais mûri et que je voulais lui prouver. Comme durant l'interview, je me contentais de rouler des mécaniques. Pas pour lui plaire, non. Pour la coucher.

Je l'aimais. Je me détestais. Si coucher avec moi était une épreuve pour elle lorsque je voulais me montrer performant et viril, je préférais redevenir l'amant maladroit et mal assuré.

La fixant, je me repris et me penchais à nouveau sur elle, lui caressant la joue avant de l'embrasser de toute la tendresse dont j'étais capable. Il n'était plus question de langue, non... Mes lèvres suffisaient pour essayer de me faire pardonner et elles s'appliquaient longuement sur celles d'Hitomi pendant que ma main libre rejoignait ses hanches pour filer contre ses reins en se frayant un chemin avant de remonter sur son dos pour qu'elle se relève tout contre moi, lentement.
Quand elle fût contre mon coeur, je séparais nos lèvres sans quitter sa proximité, avalant ma salive avant de me mordiller l'inférieure en la regardant.


- Je ne me ferais plus jamais mentir. Surtout pour ça. Excuse moi, mon coeur. Excuse moi....

Te prendre contre moi, plus fort. Faire de mes bras l'écrin de ton âme pour te faire ressentir ce que je ne suis pas capble de te dire. Te demander de pardonner mes erreurs, te crier que je t'aime et que tu vaux mieux que ce que je ne t'ai offert jusque là. T'embrasser enfin, de ce baiser qui en vaut mille, qui nous renvoie à notre première étreinte, notre première fois.
Je suis le seul et alors que je m'abandonne à toi durant cette étreinte d'une douceur qui te hurle mon amour, j'espère te le prouver pour de bon.

On va faire l'amour. Mais j'avais oublié qu'il y a de multiples façon de le faire et qu'elles ne passent pas toutes par le sexe.


- Je t'aime.

Et en cet instant suspendu, quoi de plus vrai que ces simples mots ?

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 17 lundi 16 juillet 2012, 22:33:43

" Je... "

Il... Il tombe en morceaux, d'une seconde à l'autre. Et moi je reste là, trop terrorisée pour parler. Ça foire tout le temps, avec tout le monde. Quoi que je puisse dire ou faire, dès que je dis ou fais quelque chose, et même quand je la ferme et que j'essaie de rester à ma place : personne ne comprend, ou ne veut comprendre. Et même quand j'arrive à me faire comprendre... Il a compris, lui. Je le vois. Il ne sait peut-être pas quoi mais il sait que quelque chose ne va pas. Quelque chose de beaucoup trop grave. Pourtant il s'en faut de peu, vraiment peu pour que ça passe à la trappe. Et c'est ça qu'il pourrait ne pas voir, que personne n'a jamais voulu voir.

Subir ou se défendre. S'aplatir, se battre ou fuir. Est-ce que je suis la seule sur Terre à voir autre chose ? J'ai jamais voulu l'attaquer, merde ! Je lui ordonne pas non plus de se mettre à genoux ! Je lui demande pas non plus de comprendre ce que je ne peux pas expliquer. C'est ce que j'ai ressenti dans ses bras la première fois. On s'est aplatis tous les deux, on s'est battus d'une certaine façon, on a essayé de se fuir. On a presque réussi comme les abrutis qu'on est. Mais après il y a eu autre chose.

J'ai peur Kyle. Quand je vois que tu n'oses pas relever les yeux, je me dis que tu as trop bien compris. J'ai peur que tu t'en veuilles au point de partir en courant. Je ne sais déjà pas comment tu arrives encore à tenir sur tes jambes. Je suis tellement morte de trouille que je n'ose plus respirer, de peur de te faire fuir ou t'écrouler. Relève la tête, je t'en prie ! Prend-moi dans tes bras et serre-moi fort. Revient... Comme tu me l'as promis.

J'ai tellement peur que je n'y crois pas avant de sentir tes lèvres sur les miennes, et de décoller de la table. Tu me prends enfin, comme toi seul peux le faire : pour me garder. Et quand notre précieux baiser prend fin, un baiser tellement tendre qu'il ferait pouffer de rire tous les autres, je ne perds pas une seconde pour poser ma tête sur son torse. Je retrouve enfin ton cœur, le mien peut recommencer à battre. Et je souris. C'est fini, Kyle. Et tu vois, au bout du compte, ce n'était pas si terrible.

" Je ne me ferais plus jamais mentir. Surtout pour ça. Excuse moi, mon coeur. Excuse moi.... "

Je relève la tête pour que tu me vois sourire, que tu lises dans mes yeux que je te crois et que tu n'as pas à t'excuser. Un faux-départ, rien de plus, et déjà loin derrière. Je relève surtout la tête pour que tu... Non, pour qu'on s'embrasse à nouveau, les yeux dans les yeux en se se tenant dans nos bras. Puis quand tu me dis que tu m'aimes, je déposes un baiser sur ton cœur avant de m'y serrer encore.

" Moi aussi, mon amour. Moi aussi. "

Je t'aime, Kyle. Je suis tellement heureuse avec toi. En fait sans toi je suis tellement seule. Est-ce que tu ressens la même chose ? Ou est-ce que je suis égoïste de t'aimer parce que tu me comprends et que tu ne me fuis pas ? Est-ce que ça compte vraiment au fond ? On s'aime et on s'est enfin retrouvés, juste un peu plus tard qu'on ne croyait. Je me sens fatiguée, assommée par la douce chaleur qui émane de toi, de ton être tout entier contre moi. Mais comme une gamine le soir de noël, je ne veux pas dormir.

" C'est pas grave, Kyle. On s'est mis tellement de pression. Mais c'est fini. "

Je relève la tête avec un petit sourire. Un sourire léger et doux comme une plume, tendre et heureux, amoureux.

" C'est fini. Et on peut recommencer, tous les deux. "

On peut recommencer, et je sais par où. Je m'écarte un peu.

" J'ai quelque chose pour toi, mon amour. "

Je m'échappe de tes bras, je les retiens un peu le long des miens pour promettre que je vais revenir. Je vais ramasser ma serviette et la poser sur la table. Je n'ai pas à fouiller plus de trois secondes, mais j'hésite aussi longtemps à sortir ma main. Je sens sur mon poignet le bras de ma petite poupée. Pour m'encourager ou pour me retenir ? Allez, je la sors ! Et j'y joins l'autre pour bien cacher ce que j'ai à te donner. Je me mordille la lèvre en guettant ton regard. Est-ce que c'est que tu as ressenti en Irlande, quand tu m'as offert la clé de chez toi ? Je regretté de ne pas l'avoir prise simplement, mais au final ça n'aurait fait que plus de mal.

Je tends les mains et les ouvre pour découvrir un petit objet bleu et rouge, de la taille d'un paquet de mouchoir.

" Je... Je t'avais promis de prendre soin de ton cœur, mais... Enfin, je me suis dit que ça devait aller avec. "

Je souris, je ne peux pas m'empêcher.

" Je dois t'avouer que... je viens d'y penser... parce qu'on est tout nus. "

Et qu'on doit pas avoir l'air fin, avec nos sous-vêtement déchirés autour des cuisses.

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 18 mardi 17 juillet 2012, 00:28:45

Son sourire est une délivrance.
Le baiser qu'elle dépose tout contre ce coeur qui ne bat que pour elle, je le savoure et le mime sur le haut de sa tête, trop heureux d'avoir éviter une casse que nous n'aurions pas sû dépasser, cette fois. Mon Hitomi me dit qu'elle m'aime également et le monde se pare une nouvelle fois de couleurs vives et chatoyantes qui me mettent du baume au coeur et me rappellent que cette journée est vraiment l'une des plus belles de toute ma vie, à force égale avec cette soirée qui m'a fait la rencontrer à nos cours du soir.
Oh que oui, on s'est mis la pression ! Nous ne saurions pas dire le contraire et je ne peux qu'acquièser d'un mouvement de tête à ses mots, content de voir que j'ai vraiment sû apprendre de mes erreurs et du passé, pour une fois. Cet amour que nous n'avons finalement pas fait est en faire une fierté pour moi et je constate non sans satisfaction que nous sommes vraiment sur la bonne voie. La durée.
Quand elle me sourit une fois encore, c'est la commisure de ses lèvres que je viens embrasser, y déposant un baiser plus léger qu'un vol de papillon.


- De presque zéro ? Ça me convient. J'ai envie d'écrire notre histoire pour de bon, cette fois.

Quand elle s'écarte doucement de moi, je fais une petite moue qui se calme lorsqu'elle me confie avoir quelque chose pour moi. Et puis, sa main n'est pas bien loin de la mienne, preuve qu'elle refuse autant que moi de trop se détacher. Alors je la laisse ramasser sa serviette et y fouiller, curieux de savoir ce qu'elle peut bien me destiner. Peut-être veut-elle me confier le manuscrit de cette fameuse exclu ? La redescente serait un peu brutale mais je pourrais la comprendre. Je la vois hésiter un instant et des yeux, je l'interroge? Que peut il y avoir de si spécial là-dedans qui te fasse avancer à tâtons, surtout maintenant que nous nous sommes retrouvés ? Les deux mains fermées se présentent à moi et pour qu'elle les ouvre, je passe de ses yeux à ses doigts, comme un signal de départ. Et voilà ses phalanges qui jouent pour dévoiler la dernière chose que j'aurais imaginée prendre place dans cette scène.
Voilà qu'Hitomi amorce le premier pas de la réssurection d'une certaine Sentinelle.


- Je... Je t'avais promis de prendre soin de ton cœur, mais... Enfin, je me suis dit que ça devait aller avec. Je dois t'avouer que... je viens d'y penser... parce qu'on est tout nus.

J'éclate de rire. La nervosité qui retombe enfin, le plaisir de retrouver mon Hitomi, mon amour, mon véritable alter-ego. Je comprends que plus que d'être Sentinel Prime, c'est d'elle dont j'ai toujours eu besoin. Mon héroïne, mon addiction. Je veux bien m'en foutre dans les veines jusqu'à la dose léthale, de toute façon je n'imagine plus d'autre mort.
Je prends le costume dans un petit sourire et le dépose sur la table un peu comme si il était sans importance. Ce qui m'intéresse, c'est celle qui vient de me le donner. Délicatement, je la reprend dans mes bras qui se croisent dans son dos alors que mes mains se lient contre ses reins.


- Mon coeur, je le tiens contre moi et je le fixe dans les yeux, là. Voilà où il se trouve vraiment. Le reste, ça n'est que de l'accessoire. Et mon coeur, c'est aussi à moi d'en prendre soin, tu ne crois pas ? Mon front contre le sien, je ferme un peu les yeux quand je caresse son nez du bout du mien. Je ne veux plus te perdre, Hitomi. Depuis l'Irlande, ça a été terrible.... Parce que j'ai compris que je tenais encore plus à toi que je ne le pensais moi-même. J'ai regretté ce qui s'est passé, comme j'ai regretté de ne pas avoir tenté de revenir tout de suite vers toi. Je... J'ai prié pour avoir une chance, même si parfois je n'y croyais plus. C'est peut-être du réchauffé, mon coeur, mais... Tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivée et je donnerais tout ce que j'ai pour vivre pleinement tout ce qu'on parviendra à construire. A vie, si cela nous est possible. Ca ne sera ni facile ni tranquille pour toutes les raisons qu'on connait, mais je veux le faire. Je veux nous donner cette chance. Je te prendre toute entière et ne plus jamais te libérer.

Un énième baiser vient virevolter sur le velours délicat de sa bouche pour conclure ma petite et sincère déclaration. Je la retrouve enfin et j'ai hâte qu'on puisse en profiter au quotidien parce que j'ai des tonnes de choses à partager avec elle et je veux qu'elle en ait autant pour moi. Nous devons apprendre à vivre et penser à deux et l'idée me tire un sourire un peu bêta, mais gonflé d'envie.

- Tu sais... Tu pourrais enfiler mon tee-shirt et remettre ton pantalon et on pourrait se barrer comme des voleurs, histoire d'aller chez moi pour finir tranquillement notre journée ensemble. Faire l'amour comme des bêtes ou se caler devant un film.... Avec un énorme pot de glace et deux cuillères.

Descendant mes mains sur ses fesses pour rapprocher nos bassins l'un de l'autre tout en pressant délicatement ses chairs bombées, je lui signifie la possibilité très alléchante de finir plus correctement et dans l'instant ce que nous avions mal débuté. Nous nous sommes simplement arrêtés au stand et nous pouvons tout à fait reprendre la course, non ?
Avant ça, j'ai quelque chose à ajouter.


- Je vais te donner la clé de chez moi. Pas pour que tu t'installe, mais pour que tu puisse aller et venir à ton aise. De toutes façons, mon petit doigt me dit que la fenêtre recommencera bientôt à me servir plus que la porte...

Je souris et l'embrasse une nouvelle fois, avant de déporter ma tête à son lobe d'oreille que je mordille doucement en lui soufflant quelques mots, mes doigts courant toujours contre ses fesses, un peu plus fermement, un peu plus impérieusement. Mon envie d'elle revient à vitesse grand V et m'est avis qu'elle ne tardera pas à le sentir contre ses cuisses. Toutefois, cette envie sera bien plus saine que la précédente et de ça, je peux l'assurer.

- Dépêche toi de me donner un signal, n'importe lequel... Je n'attends que ça, je n'attends que toi...

Et Casey où n'importe qui d'autre pourrait bien passer la bâche, aussi. Mais surtout, je veux profiter de mon amour et de sa compagnie, m'en nourrir pour doucement renaître. "Il reviendra", disait le tee-shirt de Casey.
Moi, je dirais plutôt qu'il est déjà sur le point de s'envoler.

Yamagashi Hitomi

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 19 mercredi 18 juillet 2012, 18:05:00

Quand il éclate de rire je sens enfin que le pire est derrière nous. Il ne fait pas grand cas de son costume, mais vu que c'est pour me prendre à nouveau dans ses bras je ne m'en plains pas. Les yeux dans les yeux, sa bouche devient la plus claire et fraîche des sources après le désert qu'on a traversé. Je bois ses paroles apaisantes avec un sourire. Il me dit que je suis son cœur et qu'il prendra soin de moi. Que même après tout ce qui s'est passé il veux me garder. Il me dit qu'il regrette, qu'il a même cessé d'y croire, mais qu'il y croit maintenant... et pour la vie, quoi qu'elle nous réserve. Nous.

Je lui laisse le dernier mot, au moins le temps d'un petit baiser sans quitter ses yeux.

" Il faudra m'arracher de force à tes bras, mon cœur. Et je ne me laisserais pas faire. "

Et viens bientôt la première grande décision de notre nouvelle vie de couple. Sa bouche dit : "prenons le temps de retrouver un cadre plus intime et douillet." ; ses reins, ses mains et ses yeux : "pourquoi attendre encore vu qu'on est tout nus ?". Il y a de quoi hésiter. Et il m'offre à nouveau la clé de son appartement, mais cette fois pour me laisser m'installer dans son quotidien à mon rythme. Je me demande ce que ça va donner ? Je n'ai jamais fait toutes ces choses de petite copine, comme passer à l'improviste ou l'attendre chez lui, laisser traîner quelques vêtements de loin en loin, puis une brosse à dents et d'autres affaires. Une autre manière de prendre le temps qu'on ne s'est pas laissés. Rien que d'y penser c'est terriblement excitant... Je crois que sa façon de me mordiller l'oreille y est pour beaucoup.

" Chez toi, je préfère qu'on soit vraiment tout seuls pour la suite. "

Je me penche un peu en arrière, doucement, pour lever les yeux vers son visage.

" Et je pense pas à regarder un film, alors vaut mieux qu'on se grouille ! "

Top départ ! Après un dernier petite baiser, le dernier jusqu'au prochain, on se lâche comme si on pouvait plus se supporter. Chacun ramasse ses derniers vêtements encore en état pour les enfiler. Sauf son T-shirt qu'il me tend. Bien trop large pour moi, il me glisserait presque d'une épaule. Après l'avoir enfilé je ne peux pas m'empêcher passer le nez sous le col pour humer en fermant les yeux. Ça sent mon homme, qui a couru toute la journée en attendant de me revoir, mais n'a pas eu aussi chaud qu'une fois en face de moi. Ça sent ce qu'on ressentait tous les deux à la fin de cette interminable interview, l'état dans lequel on sera en arrivant chez lui. Mieux valait qu'on fasse l'erreur ici, où finalement ça ne compte pas vraiment.

Par contre j'hésite une seconde... Et finalement je ramasse la photo dédicacée et pars vers la bâche avant de me retourner.

" Deux toutes petites minutes, mon cœur. "

Non, il rêve pas, je vais aller soutirer le numéro de Miss November. Je viens quand même de briser les élans de mâle dominateur de mon hommes. Je me ferais pardonner, et je compte lui démontrer les avantages qu'il y a à s'attacher à moi. Bien sûr ça ne se fera pas aujourd'hui, mais vu que la playmate nous plaît à tous les deux ont trouvera bien le temps un de ces quatre...

Kyle Macross

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 20 vendredi 20 juillet 2012, 00:20:52

C'est donc chez moi que se conclura cet acte ? Ca me convient. Le ménage n'est pas plus fait que d'habitude, la salle de bain est à peine réparée et il me semble qu'il y a trois jours de nouilles instantanées sur la table basse mais ça devrait le faire. Après tout, Hitomi ne vient certainement pas pour faire l'état des lieux et mon petit doigt me dit qu'elle n'en aura pas le temps. Nous nous rhabillons rapidement et je me déleste de mon tee-shirt pour qu'elle puisse couvrir cette fantastique poitrine que je regarde bondir à ses mouvements une ultime fois avant qu'elle ne la dissimule et je me félicite de ne pas lui avoir déchiré le pantalon. On aurait bien trouvé quelque chose pour compenser, ceci dit.
Ce qui m'étonne un instant, c'est le fait qu'elle s'empare de la photo dédicacée dans un petit sourire que je sens plein de promesses et de sous-entendus grivois qui titillent grandement mon imagination. Et voilà qu'elle me demande un peu de temps avant de filer, me laissant gamberger. Ma nana vient elle de partir arranger un coup possible avec une des playmates les plus belles sur lesquelles je me sois branlé ? Putaiiiiiiiiin.... Tu parle d'un fantasme qui se réalise ! Jubilant sur place en cherchant à me vêtir comme je peux, je ne vois pas tout de suite la tête de Yukia qui passe la bâche, dévorant des yeux mon torse nu avant de se râcler la gorge pour que je me tourne vers elle.


- Aloooooooooooors ? me demande t'elle dans un sourire entendu.
- Alors je crois qu'il va falloir que vous finissiez sans moi, là. On doit passer à mon appart' pour...hm...la suite de l'interview.
- Jet va te buter. Sauf si tu me promets de passer par la fenêtre de chez moi en costume pour me faire faire une balade de là-haut.
- T'es une perle.

Oui, Yukia le savait et l'avait toujours gardé pour elle, en respect de notre amitié. Quand on a annoncé ma mort, elle fût la seule à ne pas parler de Sentinel Prime en ma présence et je l'en avais toujours remerciée. Elle se détourna avant de me lancer un paquet sous cellophane, que je découvris rapidement : le tee-shirt bleu avec le sigle d'SP et la fameuse mention "il reviendra". Je souris et elle m'envoie un baiser avant de filer s'occuper de m'arranger le coup avec Jet, me laissant par la même occassion le temps de m'éclipser. Arrivé au stand Playboy, je découvre Hitomi en pleine conversation avec Miss November et nous nous retrouvons à la draguer à deux ! Je n'en reviens juste pas, mais pourtant c'est bel et bien réel. C'est une demande d'autographe qui nous sépare d'elle et c'est l'occassion de récupérer pour moi mon Hitomi que j'attrape par la main afin de nous diriger vers la sortie la plus proche, ne pouvant pas m'empêcher de l'embrasser tout les dix pas où presque. De vrais collégiens, mais je n'en ai cure. Mon monde tourne maintenant bien plus rond et rien ne pourra plus changer ça.
C'est dans un coin discret du parking que je la reprends dans mes bras pour une longue embrassade où ma langue vient quémander les faveurs de la sienne, où je lui dis une fois encore que je l'aime sans décrocher un mot. Puis je la prends dans mes bras, comme lors de notre premier soir. Notre destination ne sera pas l'Onsen et notre vol sera un peu moins rapide et fluide, mais je sais que je peux le faire. Peut-être que cette affirmation m'est soufflée par le volume du costume que je sens dans ma poche ?


- Accroche toi bien, mon coeur.

Et nous décollons. C'est pénible, ça me demande énormément d'énergie et je comprends vite que mon corps me fera payer l'effort démesuré que je lui demande après ces semaines de repos mais tant pis, nous voilà déjà haut dans les nuages à filer vers chez moi à une allure tranquille.
J'en profite pour lui parler de tout et de rien, de Danu  en passant par cet imbécile de Connor J Fox avant d'achever sur notre November qui avait l'air plutôt enchantée de nous proposer à tout les deux son numéro et avec toutes nos bêtises, le chemin est rapidement accompli et le balcon de mon appart' apparaît dans notre horizon. Nous y filons ensemble et je la dépose doucement dans le salon, la laissant découvrir le champ de bataille que je m'efforçais de limiter lorsque nous sortions ensemble. Ah, c'est sûr que là, ça fait vivant ! D'ailleurs sur la table du salon traîne mon costume noir et le masque assorti, ce qui me fait grommeler. J'espère qu'elle ne fera pas attention.


- Désolé je... ahem... n'attendais personne alors c'est un peu le bordel.

D'accord, je suis foutrement hypocrite. C'est un champ de bataille, mais ma semaine ne m'a pas laissé le temps de souffler ni de faire le ménage. Bon, elle n'est pas là pour inspecter le taux microbien non plus... Et me voilà d'ailleurs à l'attraper, la plaquer contre la porte fenêtre pour lui asséner un baiser vorace et gourmand dans lequel nos langues tiennent les rôles principaux. Déjà ma main vient déboutonner son jean pour reprendre son office contre son creuset délicat, mais je décide de jouer la partie autrement et dans un sourire, j'arrête doucement toutes mes manoeuvres pour me reculer d'un pas.

- Tu me veux, mon coeur ?

Je déchire mon tee-shirt en faisant généreusement jouer mes muscles, avant de faire volte-face pour me diriger vers le petit couloir sur ma droite, menant à ma cuisine d'un côté, ma salle de bain de l'autre et ma chambre au bout. Mon fessier musclé marque un peu plus ma démarche à chaque pas, volontairement, et mes dorsaux jouent quelques mouvements alors que je tourne légèrement ma tête.

- Alors viens me chercher...

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 21 vendredi 20 juillet 2012, 15:34:58

Bien qu'elle ne m'ait jamais vue de sa vie, Miss November n'a pas eu de mal à me replacer dans les bras de Kyle en me voyant dans son T-shirt. Et la tête qu'il fait en arrivant devant le stand pour trouver debout, les mains mains dans le dos et bombant la poitrine, pendant que la playmate bien cambrée dédicace le T-shirt juste en dessous de ma clavicule. Encore une petite liberté qui va nuire à mon image de marque. Par contre ça a l'air de faire des heureux. Moi je n'ai d'yeux que pour Kyle, et même si tout le monde peut en profiter mon sourire n'est que pour lui. Le temps qu'il nous rejoigne, se taillant au passage la réputation de mec le plus chanceux de la Book Party, et d'échanger encore quelques mots avec la belle, et il faut bien céder la place.

En repartant à travers la foule je suis sur un petit nuage. Refaire connaissance avec l'homme de ma vie est étrangement excitant, avant tout parce que j'ai du mal à le reconnaître. Il est devenu bien plus confiant qu'avant. Notre faux départ derrière le stand de l'OVNI ne l'a pas empêché de repartir au galop. Mon Kyle qui drague une playmate : j'aurais eu du mal à le croire. Pourtant il vient de le faire sous mes yeux, avec moi. est-ce que je l'impressionnais à ce point quand on était ensemble, ou est-ce qu'il a changé loin de moi ? Ça ne compte pas vraiment étant donné qu'on repart de presque zéro. On parlera de tout ça bien assez tôt.

En attendant le parking, et un vol d'essai. un vrai vol d'essai. Il m'a suffisamment fait le coup de la balade romantique en mode super-pouvoir. Cette fois je sens tout de suite qu'il peine, pendant une seconde j'ai même peur qu'il ne perde le truc. Quand il a perdu ses pouvoirs, ça a vraiment dû lui faire une douche froide. Genre crise d'impuissance. À qui la faute ? Il n'en est pas tout à fait sorti, mais presque. Alors je préfère ne rien dire, garder simplement mon bras sur ses épaules et me laisser porter. Quand je regarde autour la peur de tomber est chaque fois moins grande, parce que je tourne la tête pour voir son visage. Comme à l'époque, je laisse faire le pilote.

Et je lui répond, bien sûr. Je lui dis que j'en ai encore pas mal en réserve pour ma petite Danu, et que le passage au roman ne va pas se faire à la légère. Je lui spécifie bien inutilement que la vrai petite copine de Sentinel Prime ne va surtout pas s'infliger une réduction mammaire, mais qu'elle aimerait bien imprimer "I'm a Shadow" sur du papier cartonné pour aller en coller un bon coup à un certain opportuniste gratteur de seconde zone. Je lui avoue aussi une petit crainte pour Miss November, qui pas se faire moudre comme du poivre entre nous. Ça aussi, il faudra qu'on en reparle. Ça revient à plonger à pieds joints dans ce qui a mis notre couple en morceaux.

Ça aussi, plus tard.

" Désolé je... ahem... n'attendais personne alors c'est un peu le bordel. "

Pareil pour le ménage : plus tard. Quoi que ce que j'y remarque n'est pas pour me mettre à l'aise. Un costume noir jeté sur la table comme un blouson abandonné à la va-vite. Depuis les premières rumeurs je me disais bien que c'était lui, ce mystérieux justicier en noir qui traquait le Rokuryu et a tué plusieurs de ses membres. Ça me fait frissonner. Toutes les mains qui m'ont touchée n'étaient pas propres. Mélinda a au moins tué son père, quant à Pricilla j'ai vu de mes yeux le sort qu'elle faisait subir aux meutes de hyènes de la Toussaint. Et je ne pense pas qu'Adramalech soit tendre avec ses ennemis. Je ne parle même pas de Gabriel que j'ai accompagné dans le feu de l'action.

Mais aucun n'a attendu que je lui brise le cœur pour mettre un masque et se lancer dans une vengeance. Sous le costume rouge et bleu, même furieux il n'aurait pas envoyé ces hommes plus loin qu'à l'hôpital. Je ne sais pas si j'ai vraiment tout brisé sur mon passage ou si je n'ai été que la goutte d'eau, après tout la majorité des mecs qu'il envoyait aux flics s'en sortaient les mains dans les poches pour vice de forme. Dans tous les cas c'est de moi que c'est parti. Et ça, quand on en parlera...

Mais pas tout de suite, surtout pas ! Pas quand il saisit son T-shirt pour le tirer, déchirer son propre emblème et "il revi-endra".

" Alors viens me chercher... "

Je m'accorde une seconde pour profiter du spectacle. Tous ces muscles qu'il remuent sous sa peau, alors qu'il roule des épaules, du dos et de son beau petit cul ! Mon homme ! Mon mâle ! Pendant un instant je suis même tentée de devenir possessive, mais ce n'est pas mon genre. Des canons pareils, je connais peu de femmes qui les laisseraient aller voir ailleurs. J'ai assez confiance en nos sentiments, et ma modeste expérience des rapports humains à l'horizontale, pour savoir qu'il reviendra en courant. Et réciproquement, comme en ce moment.

Pas besoin d'évaluer posément la situation. On a pas abandonné une table de la Book Party pour celle de la cuisine. Et qu'on ne me parle pas de baignoire ! D'ailleurs je me demande si je lui raconterai un jour ce qui s'est passé dans ma salle de bain, avec Onoki-chan ? Bref ! Je veux un lit, son lit. Notre lit. Je me dépêche de rattraper Kyle pour venir sans un mot lui barrer le passage vers la cuisine. Les deux mains contre le montant et le dos bien décollé de la porte, je lève les yeux vers les siens. Option numéro deux. Il n'a que le temps de saisir la poignée que j'ai fait le tour pour barrer également la salle de bain. Ma main descend jusqu'à la sienne pour l'inviter d'une caresse à lâcher le poignée. Puis je l'entraîne avec moi au fond du couloir, toujours les yeux dans les yeux.

Je ne sais pas si c'est d'être dans un endroit plus petit, mais j'ai encore plus chaud que pendant l'interview. Je ne suis pourtant pas autant sur les nerfs. La seule tension qui reste entre nous est enivrante, trop douce pour nous faire craquer à nouveau. Cette porte là : je m'y colle. Et il vient m'embrasser tout contre elle. Mon cœur bat à tout rompre pourtant ma main reste légère sur son flanc. Je sens sous mes doigts son corps puissant qui brûle de désir, et laisse les choses se faire sans pour autant se réfréner. Il me fait tourner la tête comme aucun autre. Ma main libre cherche à l'aveuglette la poignée et la pousse maladroitement pour nous libérer l'accès.

J'entre à reculons, sans crainte de butter sur un truc qui traîne ou de tomber à la renverse. Il est là pour me retenir. Je ne marque une pause dans nos baisers que pour me débarrasser du T-shirt devenu collector. Puis à force de reculer, nous finissons sur le lit. Moi sur le dos, lui sur mon ventre, à nous embrasser. Plus la peine de parler. On ne joue plus, pourtant ce n'est pas vraiment sérieux. Sérieux ça veut dire que Tristan devra attendre Iseut dans la tombe, que Roméo et Juliette n'auront pas d'avenir, ou que Spider-man ne pourra pas sauver Gwen. C'est très sérieusement que j'ai foncé dans tous les murs que je voyais, que j'ai poussé Mélinda dans ses derniers retranchements, que je me suis coupée de Gabriel, et que je me suis privée de sexe alors que les fautes étaient déjà commises. J'étais très sérieuse en Irlande. En amour, sérieux est le mot qu'on utilise pour courir au drame sans se l'avouer. On a assez entendu que l'amour est fou, aveugle et plus fort que tout. Il est tout sauf sérieux.

Même s'il est sérieusement temps de se débarrasser de nos pantalons...

Kyle Macross

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 22 vendredi 20 juillet 2012, 17:53:36

Ce qui me plaît surtout, c'est la redécouverte de l'autre, ce jeu durant lequel on se cherche pour ne pas vraiment s'attraper. A bien y regarder, Hitomi et moi n'avons pas été longtemps ensemble et nos absences respectives n'ont pas aidé à consolider notre couple de l'époque. Et pourtant l'alchimie entre nous marchait bien, à tel point que nous parvenions souvent à devancer l'autre. Elle savait me plaire et m'attiser, je savais lui rendre la politesse. Nous n'avions pas tant de mal à déchiffrer les petits tracas vécus par l'autre et nos bras savaient se retrouver pour y remédier, alternant entre tendres étreintes et furieux ébats. Pourtant aujourd'hui, j'ai la délicieuse sensation de reprendre au début. Elle ne m'a plus appartenu un temps durant et ce fait me pousse à devoir la conquérir à nouveau. Notre relation et la vision que nous avions de la moitié manquante a changé de dimension et nous devons apprendre à y évoluer de concert... Et c'est grisant. J'ai comme le sentiment de retomber amoureux d'elle, de la désirer encore plus fort.
Je sais que je suis son homme, qu'elle est ma femme. Pourtant rien n'est acquis et nous allons devoir nous marquer, nous donner envie de nous retrouver plus fort à chaque fois. C'est avéré depuis Miss November, je pense : nous sommes libertins. Nous aurons bien sûr à en parler mais nous savons que nos coeurs sont enchaînés et heureux de l'être alors que nos corps sont libérés et que le fait de l'offrir à d'autre pour un peu de plaisir ne sera pas un drame. Je me sais possessif, alors je n'ignore pas que malgré tout j'aurais une boule au ventre quand elle rentrera tard ou ne rentrera pas. C'est un choix que j'ai décidé d'assumer parce qu'Hitomi m'aime et que je l'aime tout aussi fort. Sinon, nous ne nous serions pas retrouvés.
L'infidélité en gage d'amour.
Curieux concept.

Mon coeur reprend les rênes et m'interdis la cuisine, faisant barrage de ce corps aux lignes démentielles. D'accord, et la salle de bain fraîchement rénovée ? Pas plus ! Hitomi est rapide et comme souvent elle sait ce qu'elle veut où plutôt ce qu'elle ne veut pas. Elle m'attire à elle et la porte close de ma -pardon, notre- chambre devient le support de notre nouveau baiser, plus amoureux que réellement incendiaire. Sa main glissant sur mes côtes suffit à me faire monter la fièvre et j'espère qu'elle appréciera que je m'approprie sa nuque pour amplifier la profondeur de la chorégraphie de ma langue, plus érotique qu'obscène. Ce moment est un peu unique, terriblement excitant alors qu'il ne s'y passe rien de vraiment concret. Nous nous retrouvons, nous jouissons de la présence de l'autre contre notre coeur. Le désir nous martèle certainement tout les deux mais l'intensité est plus douce que lors de la Book Party, plus romantique. Pour moi, c'est une façon de lui dire "je suis là, pour de bon cette fois et je t'aime, t'aime t'aime t'aime". C'est une énième déclaration qui en vaut des centaines d'autres de par son silence et sa puissance.

La porte joue et nous entrons dans ce qui sera notre cocon, notre nid. Hitomi se débarasse du tee-shirt et je savoure dans un soupir étouffé le délice de sentir sa poitrine s'écraser contre moi, de sentir sa peau douce se coller à la mienne dans ce qui pourrait être un baiser littéralement charnel. Le lit nous acceuille bien vite et si je suis sur elle, je me retiens d'un bras pour ne pas l'écraser de mon poids tandis que je continue de lui voler l'attention de ses lèvres. Ma main restée libre ? Elle est venue entre-temps pétrir son sein avec une certaine tendresse, une application studieuse qu'elle n'avait pas derrière le stand. Si je suis toujours affamé ? Oh que oui, bien plus encore ! Mais j'ai envie de faire les choses bien, de lui faire l'amour comme si c'était pour nous une toute première fois. Les autres ne comptent pas, ne comptent plus. Sur ce lit qui n'est plus seulement le mien, il n'y a qu'Hitomi et Kyle qui malaxe tranquillement et fermement un de ces globes rebondis qu'il affectionne tant.
Je ne m'attarde pourtant pas plus, laissant mes doigts glisser sur sa peau comme si elle était le plus précieux des tissus. Je profite du paysage de son ventre plat, je remonte parfois entre ses seins avant de redescendre déboutonner son jean avec patience alors que plus haut mes lèvres l'abandonnent sans la quitter du regard, lui souriant doucement.

Je me redresse, je me recule même et à nouveau je lui interdis de se redresser en laissant une main vaguement appuyée sur elle. Je quitte le lit et me met face au pied pour déshabiller ma sulfureuse compagne avec lenteur, découvrant sa nudité intime avec satisfaction et bientôt le jean superflux rejoint un tas d'autres fringues.
Quand à moi, j'ouvre tranquillement le compas de ses jambes fuselées pour m'y pencher. Si ce sont des lèvres que j'embrasse, ce ne sont plus les ourlets de sa bouche mais ceux de son fruit sur lesquels je laisse traîner volontairement ma pulpe. Je la goûte sans me presser, je salue ce territoire convoité avec politesse et je lui signifie toute mon amitié d'un premier coup de langue sur les replis. Je prépare le terrain pour un nouveau passage de ma remuante goûteuse qui de son extrémité vient flatter cette fente encore timide pour remonter lentement vers le petit bouton qui l'orne et sur lequel je m'arrête. Je le lappe en à-coups marqués à sa surface, je me joue de lui en remuant le bout de ma langue sur lui avant de le presser, de l'embrasser tout en aspirant légèrement dans l'action. Le traitement continue un peu avant que je ne me décide à décrire quelques cercles destinés à détourner son attention.

En effet, mon majeur s'est invité dans la scène et se permet déjà de tenter de voler la vedette de sa partenaire linguale en écartant lors d'insistants passages ces grandes lèvres qui suintent leur appréciation sans toutefois y mettre encore beaucoup de conviction. Mais mon doigt aime les défis et le travail bien fait, aussi vient il se perdre une première fois aux abords de cet antre que j'espère bien envahir de toutes les façons qui me seront permis pour pour occuper la lande. Une première phalange s'insinue dans le corridor chaleureux de ma moitié avant que tout le reste ne suive après une avancée volontairement timide et que le doigt ainsi calé ne se plaise à remuer, onduler contre les parois internes afin d'imposer sa présence qui s'amuse de ces va et vient qu'il entame avec entrain.
Pour ne pas le laisser se faire déborder, mon index propose alors de se joindre au premier explorateur et c'est finalement dans un tandem qu'ils reviennent à l'assaut du puit féminin d'Hitomi, quittant leur belle proximité une fois en elle pour jouer contre les résistances de chairs les emprisonnant. C'est ma langue qui donne le tempo, battant furieusement contre le bouton gorgé de ma compagne.

Mais les acteurs finissent par s'échanger. Mes doigts humides délaissent l'antre surchauffée pour laisser ma langue s'y infiltrer après un passage sur les grandes lèvres, me permettant de déguster le nectar de l'abricot que je dévore avidemment. Quel délice que de me faufiler là pour me repaître de la femme que j'aime !
Je ne la laisse pas de côté, d'ailleurs. L'oreille tendue, je suis à l'écoute de ses soupirs, du rythme de sa respiration et de tout les petits incides qui pourront me permettre de trouver comment oeuvrer au mieux afin de la mettre sur les rails du plaisir le plus sûrement possible.

Je t'aime, Hitomi. Je suis content de te retrouver et je ne souhaite qu'une chose : que mes attentions à ton égard constituent une des meilleures preuves de ce que j'avance.
Et toi, tu aime ? Tu m'aime ?

Yamagashi Hitomi

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 23 dimanche 22 juillet 2012, 02:34:05

Je sais ce qu'il a de plus. Ce que je ressens en ce moment et qu'aucun autre ne m'a fait ressentir. Les autres, même les plus doués, les plus tendres ou les plus brutaux, de ceux dont je n'ai jamais connu le nom à ceux qui m'ont laissé les souvenirs les plus forts. Les autres, tous et toutes les autres, ne sont que des fantômes lointains. Toutes les petites joies qui cachent ou soutiennent tant bien que mal les horreurs qu'on m'a faites ou seulement racontées. Celles que j'ai faites aussi. Tout part dans une autre vie, trop loin pour m'atteindre ou gâcher mon bonheur. Quand je suis entre ses bras plus rien d'autre ne compte que lui et moi, nous, ensemble. Même ce qui s'est passé il y a moins d'une demi-heure est déjà trop loin dans le passé. Aller de l'avant n'a jamais été aussi facile, en fait c'est naturel.

Je sens son bassin entre mes cuisses, la hâte qu'il a de reprendre à zéro ce qui a été maladroitement tenté et interrompu. J'ai hâte moi aussi, pourtant nous ne nous pressons pas. Kyle reste au-dessus de moi, alors je me dresse sur un coude pour mieux l'embrasser. Ma main libre passe dans sa nuque alors que la sienne rappelle à mon sein que quelqu'un veut le toucher pour atteindre le cœur qui bat en dessous. Il n'aura pas été le seul à le vouloir, mais à pouvoir il est bien le premier. Et il n'a pas à insister, ni à s'attarder. Ses doigts vont et viennent sur ma peau, de ma poitrine à ma taille pour ouvrir mon jeans. Les miens courent dans ses cheveux et descendent sur son épaule, ses muscles chauds et tendus par le bras qui retient son corps.

Quand je sens ses lèvres échapper aux miennes je me redresse un peu plus pour les retenir. Son regard et son sourire adoucissent ce déchirement, et je redescend doucement sur le matelas sous le poids de sa main. Ni une entrave ni un ordre : une demande, et aussi une promesse. Entraver et ordonner, comme si nos sentiments pouvaient nous le permettre. Et les fantômes porteurs de ce genre de chaînes sont loin, je ne cherche même pas à les rappeler. La seule personne qui soit dans mes pensées est celle pour qui je lèves les jambes afin qu'elle me déshabille. Kyle. Mon Kyle. Il lance mon jeans au hasard vers ses propres vêtements entassés au sol, preuve que cette chambre n'est déjà plus seulement la sienne. Je le laisse maître de mon corps sachant que cette fois il en prendra soin.

La tendresse du baiser qu'il offre à mes lèvres intimes disperse les dernières volutes d'appréhension brumeuse. Le corps a sa propre mémoire, et le mien oublie déjà qu'il aurait pu résister ou subir. Il s'offre, sentant instinctivement qu'il sera mieux traité que par quiconque. Je me mords la lèvre pour retenir mes premiers gémissement, déjà. Les vagues de frissons se succèdent et s'amplifient à chaque contact de sa langue sur mon clitoris. Je me réveille, je recommence à mouiller un peu. Bientôt ce sera à flots, plus qu'il ne faudra pour accueillir autre chose que ses doigts. Il n'y en a qu'un pour l'instant, qui entre tout doucement pour explorer avec prudence. Il ne force pas, ni ne s'impose. Il se met gentiment à l'aise en bon invité, je suis plus qu'heureuse de l'accueillir comme tel.

" Hmmmm... Kyle... Mon amour... Haaaa ! "

Un deuxième invité se joint au premier pour danser entre mes parois brûlantes et humides. Les coups de langue sont devenus plus vifs et le tout me fait déjà gémir. Mon corps ondule doucement et se cambre sous les tendre assauts de mon homme. Sa main me persuade encore de rester couchée, je n'y consens que pour lui laisser le plaisir de m'en donner autant. Il s'applique, je le sens très clairement. Quand je gémis un peu plus fort il sait pourquoi, il comprend quand son nom échappe à mes lèvres pour le retenir aux bons endroits. Il sent dans les frissons qui font vibrer mon corps tout le plaisir et le bonheur qu'il m'apporte.

Avec sa langue ce sont de nouvelles vagues plus puissantes encore qui déferlent. Mes doigts se crispent un peu dans ses cheveux, et serrent la main qu'il a laissée sur mon ventre. Je sens le plaisir qui monte de plus en plus, il coure et c'est moi qui perd mon souffle. C'est bel et bien une nouvelle première fois pour nous, parce que c'est la première fois qu'il se montre aussi doué et sûr de lui. Il me porte vers l'extase avec plus d'aisance et de simplicité que personne ne s'en est montré capable. Tout affamé qu'il soit de dévorer ma fleur gorgée de nectar, il reste tendre. Toute agitée que soit sa langue elle ne pousse qu'avec délicatesse. Je me sens déjà tomber.

Je me redresse doucement avant de me laisser entraîner. Ma main guide la sienne jusqu'à mon visage, que je puisse presser ma joue au creux de sa paume. Je baisse les yeux et un sourire comblé vers lui. Nous avons fait beaucoup d'erreurs depuis notre rencontre. Si jouir ensemble lors de notre toute première fois en était une, je veux la commettre à nouveau. Mon autre main quitte ses cheveux pour descendre sous son épaule et l'inviter à revenir sur moi. Il y a une chose que je veux lui dire comme ça, contre lui, mon regard plongé dans le sien.

" Quand tu me touches comme ça, même quand tu me regardes seulement, j'ai l'impression d'être la chose la plus précieuse au monde. "

C'est ça que tu es le seul à me faire ressentir, même si tu sais mieux que personne que je ne le mérite pas. C'est comme ça que je t'ai toujours vu malgré tous ceux et celles qui ont voulu m'en dissuader, moi-même avant tous les autres. La chose la plus précieuse au monde, trop précieuse pour mes mains qui étaient si maladroites. Maintenant je suis capable de prendre soin de toi, et je ne veux plus faire que ça.

" Je t'aime. "

ma tête quitte le matelas pour monter vers la sienne. Nos lèvres se rencontrent pour un baiser aussi intense que tendre, sans fioritures. S'il est devenu plus entreprenant pour moi, je suis devenue plus sage pour lui. Je me glisse sous son bras en le repoussant doucement sur le côté. À mon tour de prendre soin de lui. Il suit mon invitation silencieuse et s'allonge sur le dos. Je file m'allonger aussi, sur le ventre, entre ses jambes. Je recueille délicatement son membre encore mal réveillé au creux de mes mains. Les yeux fermés je dépose un baiser à son sommet. Mes doigts pressent doucement, le massent pour lui rendre toute sa vigueur.

Je pétrie tendrement ce sexe qui n'est pas un parmi d'autre, mais bel et bien celui que j'aime comme tout ce qui est Kyle. Je le sculpte délicatement pour lui faire retrouver la forme qui me complète si bien. Du bout des doigts, toujours, avec une douceur qu'aucun autre ne peut se vanter d'avoir reçue de moi. Je ne le branle pas à pleine main ni ne me l'enfonce au fond de la gorge. Je le caresse avec juste ce qu'il faut d'insistance pour qu'il durcisse. Je le nourris de petits baisers pour le faire grandir. Je le réchauffe de mon souffle et d'un peu de salive en le flattant du bout de la langue. Je le chérie autant que je le peux, en attendant d'être arrêtée à mon tour.

Je t'aime, Kyle. J'espère que j'arrive à te le montrer mieux que jamais. Pour une femme comme moi, c'est plus difficile qu'on le pense.

Kyle Macross

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 24 dimanche 12 août 2012, 22:03:06

Quand, fier de moi, je la sens au bord de l'explosion des sens, c'est elle qui m'arrête. D'abord, je ne comprends pas. Mais je me fais docile et patient et je ne refuse pas d'abandonner la dégustation de ce fruit pulpeux gorgé d'ambroisie que je gratifie pourtant d'un dernier baiser. Un vrai, comme si je me trouvais face à sa bouche. Tendre et délicat avec chaque parcelle de son être, même dans ce moment intime. Ou plutôt... surtout dans ce moment intime.
 Je remonte vers elle sans hâte, laissant courir un fugace instant mes lèvres sur le grain de sa peau avant de me retrouver face à elle, la contemplant dans la pénombre de notre chambre aux volets à demi clos dont les légères interstices laissent passer assez de lumière pour sublimer les contours de son corps dénudé aux lignes acérées. Bon Dieu... J'en pleurerais tellement elle est magnifique, ses courbes charnelles tout contre mon corps.


- Quand tu me touches comme ça, même quand tu me regardes seulement, j'ai l'impression d'être la chose la plus précieuse au monde.

Vous savez, depuis que je connais Hitomi, je me suis aperçu d'une chose : je parle beaucoup du monde. Qu'il s'arrête de tourner ou qu'au contraire il poursuive sa révolution, qu'il soit plus finement taillé qu'un diamant ou qu'il ne vaille guère plus que de la verroterie, c'est un terme qui souvent revient. Au fil des semaines partagées ensemble et tout au long de notre séparation, je me suis approprié le terme sans jamais en saisir pleinement le sens. Peut-être que je le mettais là parce qu'il me semblait bien placé, qu'il avait un accent poêtique teinté de vérité ? Quand les mots que je livre me viennent, je ne me préoccupe pas forcément de la signification profonde. C'est ainsi, je suis un passionné qui préfère foncer tête baissée plutôt que de réfléchir un peu et ce n'est pas celle que j'aime qui pourra me contredire.
Mais là, à cet instant précis où je dévore du regard cette femme touchée par la Grâce, cette femme qui s'avère être la mienne, le terme prend enfin tout son sens, toute sa saveur et sa magnificence.


- Tu l'es depuis le premier jour et tu le seras jusqu'au tout dernier.

Ce que tu es ? Mon trésor, mais aussi le monde dont tu es la partie la plus précieuse. Tu ne le sais pas vraiment, mon coeur, mais je suis un apatride. Cette terre que nous foulons main dans la main n'est pas la mienne, pas plus que cette réalité dont notre idylle n'est qu'une trame discrète et éphemère. Pourtant, je me sens chez moi lorsque ta bouche rejoint la mienne, lorsque tes doigts fins passent sur mes muscles légèrement tendus. Je sais que je suis à la maison quand tes yeux plongent dans les miens et crois moi : tu es la justification de ma place dans l'univers. On ne se trouve chez soi que là où notre coeur réside, aprés tout. Et le mien se refugie contre celui qui bat sous cette poitrine que j'aime tant retrouver.

- Je t'aime.
- Au moins autant que je t'aime.


C'est la seule réponse que je trouve à lui faire et je pense que c'est suffisant. Pour la première fois je crois que ma compagne évoluons sur la même distance et à la même vitesse et c'est presque plus jouissif qu'une nuit de sexe torride. 
Et la nôtre -même si nous ne sommes qu'en début d'après-mdi- est à venir. Nos âmes se sont liées et nos corps se cherchent et se réclament pour se prouver qu'ils s'acceptent et se correspondent.

Quand Hitomi s'accorde les rênes après que je les ai lâchées, je n'oppose aucune forme de résistance et me laisse coucher sur le dos à mon tour alors que ma femme dégringole entre mes cuisses pour s'installer afin de retrouver un compagnon de jeu resté timide malgré le manquement que l'absence de ma rousse a causé.
Et quand elle entame ses caresses du bout des lèvres et de la langue, je m'aperçois que son appétit n'est pas exactement celui auquel elle m'avait habitué.

Hitomi s'est souvent amusée avec ce membre dont elle prend soin à l'aide de petites mais appliquées attentions. Elle en connaît le goût et les effluves, pourrait peut-être vous en décrire chaque détail comme les meilleures façons de le faire durcir à l'aide de sa langue jamais fainéante. Et que dire de cette sève dont elle s'avérait presque friande ? Mon coeur sait parfaitement comment me rendre dingue. Certes, ce n'est pas compliqué et elle connaît son affaire... Mais aujourd'hui, c'est différent. Hitomi prend son temps, couvrant mon vit de tendresse et de petits baisers qui ne sont éclipsés que par quelques coups de langue rapide et je comprends qu'elle... qu'elle l'aime. C'est exactement ça : elle lui démontre une certaine dose de sentiment et ça m'enivre, me fait me crisper sous le plaisir montant très lentement mais implacablement. Je sens la marée se faire haute tandis que je ferme les yeux en repoussant ma tête contre l'oreiller, soupirant sourdement avant de gémir son nom. Mes doigts ont attrapé les draps pour presque les déchirer et mon membre s'est dressé contre ses lèvres, flattant les contours de sa bouche. Personne ne m'avait jamais fait ça et je ne laisserais plus à aucune autre ce plaisir, cet honneur presque. C'est à Hitomi qu'appartiennent ces envolées délicates qu'elle sera de toutes façons la seule à savoir prodiguer avec toute cette justesse, cet amour sous-entendu.

La fièvre me submerge et dans un éclair de lucidité, je saisis le pourquoi de l'arrêt qu'elle a donné à mes propres attentions buccales à la surface de son abricot juteux. Et entre deux gémissements à semi-étouffés, je souris.

Enfin. Enfin nous nous retrouvons comme jamais depuis l'onsen. Ce qui avait rendu cette soirée magique n'avaient été ni le cadre ni les circonstances ou les manifestations oniriques de mes pouvoirs. Non, ce qui avait gravé ces instants enflammés dans la roche, ça avait été notre jouissance commune, aussi belle que puissante. Et c'est cela que veut retrouver Hitomi et croyez moi, je ne lui refuserais pas ce plaisir.
Alors à regret tout de même, c'est à mon tour de la stopper en redressant mon buste pour venir caresser sa joue et la saisir au menton pour la faire remonter vers moi. Je sais qu'elle obtempérera, féline et aimante. Nous voilà à brûler du même feu, de ces flammes qui vous ravagent les entrailles et les sens. Je l'embrasse à nouveau tandis que je me m'agenouille sur le lit, dressé de façon à laisser mon dard exprimer toute sa vigueur. Comme une invitation à une première danse, à l'esquisse des premiers pas sur une piste qui n'appartient qu'à nous, envahie par une mélodie que nous sommes les seuls à entendre.

Ma cavalière sait ce qui lui reste à faire et ne tarde pas à apporter sa propre touche à notre chorégraphie, s'installant contre moi comme elle l'entend. Moi, je ne suis occupé qu'à parcourir son corps de mes mains, à voiler sa gorge chaude de baisers traînants et suaves. Dans la chambre, l'air se fait moite et nos corps perlent, collent et bruissent dans leurs mouvements. Je n'ai jamais vécu un moment aussi érotique que celui là et pour une fois, je sais que je serais à la hauteur. Ca ne m'inquiète même pas et le reste ne compte plus.

Sais tu pourquoi, Hitomi ? Parce que c'est toi. C'est la seule vérité que j'ai à t'offrir : je t'aime parce que c'est toi. Ne cherche pas de raison, ne recherche pas de précisions. Tu es celle que j'ai choisie, ce tout qui me correspond si bien.
J'emmerde les romantiques, tu sais. C'est ainsi que j'ai décidé de t'aimer et dans ce baiser que je t'offre alors que je retrouve la chaleur de ton ventre témoigne de toute la puissance de ce que je ressens pour toi.

Je sais que cette fois, tu ne sera pas submergée. Parce que mes vagues se fondent dans les tiennes.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 25 mardi 21 août 2012, 14:40:54

J'ai longtemps attendu cette journée, ce moment. J'ai dû me battre contre tout et tout le monde, j'ai souffert, j'ai perdu des gens qui étaient des parties de moi-même. Mais je ne veux plus y penser. Pas dans cette chambre, pas sur ce lit. Pas avec lui. Ne penser qu'à lui est bien suffisant pour amener un peu d'ombre au loin. On s'en est vraiment fait subir l'un à l'autre et chacun de notre côté. Toujours ensemble d'une certaine façon. On avait la même manière de s'infliger tout ça, la même connerie. Ce qu'on a connu la première nuit, aucun de nous deux n'a pu ignoré qu'on ne le retrouvait pas. Nuit après nuit pendant ce foutu mois : on a fait semblant. Inutile d'en parler. On aura peut-être chacun nos raisons pas si mensongères mais une seule a vraiment compté. On a fait semblant parce que l'autre avait l'air d'y croire, et que si ça le rendait heureux alors ça valait bien le coup. Et je n'ai qu'un trait à tracer pour arriver en Irlande, au moment où je lui dis que je n'y ai pas cru malgré tout ses efforts. Où je lui dis que d'autres ont pris sa place, sans arriver à lui dire que ce n'était qu'au début, parce que je n'ai pas su me contrôler.

Mais finalement je ne regrette pas. On s'est retrouvés, comme la première fois, c'est déjà encore mieux parce qu'il n'y a plus à avoir peur. Alors le reste ne compte plus. Et ça ne me gêne même pas de penser que je n'ai jamais traité une bite aussi amoureusement. Il y a des dizaines de façons de décrire ce qui se passe sur ce lit. Des plus salaces aux plus pudiques, des plus rapides aux plus détaillées. Aucune n'est vraiment à côté de la plaque, pourtant elles le sont toutes. Mais je ne vois pas de mot pour décrire les sentiments parfois délirants qui me font frémir.

Kyle. Tu m'aimes, je le sais depuis le début. Tu n'es pas le premier à me l'avoir dit, ni l'avoir vraiment ressenti, peut-être le seul à ce point. Mais toi tu me crois. C'est ça qui change tout, que personne d'autre ne m'a vraiment donné. Que je te dise que je t'aime ou que je te déteste, que je te remercie de donner un sens à ma vie ou que je t'accuse de la gâcher, tu n'as jamais mis ma parole en doute. Je t'en ai dit, des horreurs. Pourtant tu me crois encore quand je te dis que je t'aime et que tu es tout ce qui compte le plus. Je sais que tu le crois. Et là où ça devient le plus doux des délires, c'est que je le sens. Tous mes sens me le dise en ce moment, alors que je te répète que je t'aime d'une toute autre façon. Je le vois, je l'entends, et tu me prendrais pour une folle si je te le disais, mais j'ai presque l'impression de le goûter.

Je le laisse m'interrompre, me redresser, m'embrasser. Enfin ! Et je m'étonne à nouveau de nous voir tous les deux si calme dans ce moment si intense. On est pourtant pas les derniers à se mettre la pression et tout foirer. Mais aujourd'hui rien ne peut me faire peur, rien ni personne ne peut tout gâcher, même pas cette idiote d'Hitomi Dana Yamagashi-Finnegan. Je me dresse à genoux tout contre lui, et pose les bras sur ses épaules. Je ne le serre pas, je ne le tiens même pas. Je laisse seulement une main tomber dans ses cheveux, l'autre dans son dos, et je l'embrasse en le caressant du bout des doigts. Pourtant je sens son membre pressé contre mon ventre, et d'après mes souvenirs à peu près jusqu'où il ira à l'intérieur.

Ça me fait sourire entre deux baisers, le front collé au sien. Mais je ne dis rien et je l'embrasse encore. Puis je m'écarte juste un peu en laissant mes mains descendre jusqu'à ses poignets. Je guide ses mains sur mes hanches pour un peu d'aide. Cette fois on ne volera pas, et il n'y a pas d'eau pour nous porter. Ma main droite part se perdre, ou plutôt chercher très précisément entre nos corps, alors que la gauche remonte pour crocheter sa nuque au creux de mon bras. Je me hisse alors il me porte, je le guide alors il me repose. Et au premier contact entre mes cuisses je sens un frisson puissant qui nous traverse tous les deux. Puis il commence à entrer.

C'est exactement ce qu'on s'était dit par mail : parfait parce que c'est toi. Plus doux, plus tendre et plus intense qu'aucun autre. Ma bouche s'ouvre mais je n'arrive même pas à soupirer. Les yeux retenus par les tiens j'ai bien mieux à faire, comme t'embrasser, remonter ma main jusque dans ton dos pour me presser un peu plus contre toi. Je sais bien que tu voudrais que je m'écarte juste un peu pour profiter de ma poitrine qui étouffe entre nous. Mais laisse-moi encore un peu de temps, quelques secondes pour te retrouver. Ton corps m'a tellement manqué, et plein de petites choses. Comme jouer de la langue pendant que tu rentres en moi et que je devrais gémir au lieu de t'embrasser. Ou sentir comme ton torse se gonfle contre moi, pour moi, alors qu'on en est encore qu'au début.

" Hah ! "

Au bout, enfin. Tu n'es pas le premier, mais tu es le seul que je sois si heureuse de regarder dans les yeux à cet instant. Et tu es tellement chaud, bouillant même, que pour un peu ça m'inquiéterait. Tes cheveux sont déjà trempés de sueur. En remontant je viens m'y chatouiller le bout du nez en pressant tendrement ta tête contre moi. Puis en redescendant avec un petit gémissement je cueille une goutte salée sur ton front. Mais je ne t'ai pas littéralement collé le nez dans ma poitrine pour t'en priver dans la seconde. De toutes façons, si je ne me cambre pas je sens que mes vertèbres vont exploser sous la pression. Alors profites-en, puisque c'est aussi pour ça et comme ça que tu m'aimes.

Je suis d'humeur plus physique que lors de notre première nuit, et même si je n'en dis rien je ne le cache pas. Mais ça ne me rend pas moins tendre ou romantique, juste un peu plus enthousiaste dans les mouvements de mon bassin et les ondulations de mon corps. Ça rend peut-être aussi mes doigts un peu plus tendus. Mais je ne doute pas, ni ne crains d'en faire trop ou trop peu. Ce n'est pas notre première fois, c'est encore plus rare que ça : notre deuxième chance. Combien y ont vraiment droit ? Je ne connais personne qui ait trouvé ce que nous avons. On a failli le perdre, on est passés si près. À croire que le monde entier voulait nous en priver. Le monde a raté : c'est toujours là, entre nous. On a réussi.

Alors ce n'est pas seulement du sexe que je savoure en ce moment, et même si te faire l'amour une fois encore est magique ce n'est pas tout. C'est aussi une victoire et une récompense, que je prends et qui me prend sans retenue, tout naturellement. Toi, Kyle. Pendant très longtemps j'ai refusé de croire au mérite, parce que ça m'aurait rendue folle. Si j'avais dû me poser sérieusement la question j'aurais sans doute pensé que je ne te méritais pas. Mais je réalise que ce n'était pas la bonne question. Est-ce que je te mérite ? Peut-être, peut-être pas. Est-ce que tu me mérites ? Je n'en sais rien, comme je t'aime et tu me veux je ne pourrais répondre que oui.

Mais on se mérite tous les deux, on mérite d'être ensemble. Je le sais. Et on le mérite tout simplement parce que ça marche. Parce que quand je suis tendrement plantée sur toi les barrières s'effacent d'elles-mêmes. Je n'ai pas à me forcer ou à supplier, je n'ai pas à craindre que tu me fasses du mal comme les autres. Du mal : on s'en est déjà fait, on s'en fera peut-être encore. Mais ça ne me fait pas peur, parce que d'une façon ou d'une autre on se retrouvera encore.

On se retrouvera comme aujourd'hui, et on fera encore l'amour comme si on avait jamais quitté l'onsen. Comme sur ce lit où je nous sens tout entiers calés sur le même rythme. Le même souffle, comme un seul être, chaque mouvement parfaitement harmonieux. Et le même plaisir sourd et irrésistible qui me fait pourtant à peine soupirer. J'ai presque l'impression que ça ne vient pas de nous, comme si on ne faisait qu'attendre un lever de soleil. Il suffit d'être là, l'un contre l'autre, et de regarder le ciel qui s'éclaire.

Il suffit de laisser le monde tourner.

Kyle Macross

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 26 mercredi 05 septembre 2012, 11:36:40

Le mérite, c'est une chose que j'estime être comme le Bien et le Mal : une affaire de notion, d'interprétation. Certains vous diraient qu'Hitomi ne me mérite pas parce qu'elle n'est qu'une femme parmis d'autres, simple prof' qui évolue à la surface du monde comme des centaine de milliers d'autres alors que moi, je suis une sorte de champion, d'icône. Beaucoup estimeraient que seule une femme aux pouvoirs et aux responsabilités valant les miennes serait assez méritante pour prétendre partager ma vie. Ceux là auraient raison.
Hitomi ne mérite pas de partager la couche d'un héros.

Mais un héros ne mériterait pas de la sentir comme je la sens tandis qu'elle glisse sur mon pieu pour s'y empaler dans un mouvement qui m'arrache un frisson de plaisir que je ne puis réprimer et que je laisse s'exprimer, son point culminant fusionnant avec l'instant précis où mon coeur termine sa course érotique sur mon membre. Son antre avale amoureusement ma verge et je gémis entre mes dents dans un son étouffé. Non, un héros ne la mériterait décidemment pas. Parce qu'un surhomme ne pourrait pas goûter pleinement à  son corps se déroulant langoureusement contre le sien, sa cambrure exposant sa poitrine fière et tendue des rondeurs aux pointes insolentes dans laquelle elle me fait m'étouffer. Ceux qui se sentent supérieurs ne peuvent pas profiter des plaisirs les plus forts, qui sont les plus simples. Kyle Macross n'est pas un héros et Sentinel Prime est absent, alors je me contenterais d'être celui qui mérite Hitomi : son compagnon, l'homme qu'elle aime et qui l'aime sur la vague, la même intensité. Je suis celui qu'elle mérite. Et tandis que cette vérité nous éclate silencieusement au visage, la chambre se transforme de plus en plus en étuve. Peu importe, je préfère m'intéresser à mes coups de reins encore sages et mes lèvres qui le sont moins, arpentant les monts fermes d'Hitomi. Ma langue accompagne la visite, agaçant ses tétons dans de petits harcèlements rapides suivis de tétées goûlues.
Ma verge ? Elle se faufile entre ses parois intérieures sans heurts mais avec force et assurance, s'engouffrant dans l'étau tendre et affamé jusqu'à la garde avant de repartir au mieux vers l'arrière.

Je relève finalement la tête, abandonnant un temps le buffet rebondi de son buste sans que mes reins n'arrêtent d'oeuvrer de propulser mon sexe dans ses entrailles. Mes mains se sont placées sous ses fesses que mes doigts ont emprisonnées dans une étreinte à la pression distincte, afin que je puisse faire aller et venir Hitomi plus fortement sur ce piston qui continue son ouvrage de plus en plus impérieusement. J'ai envie d'elle. De plus en plus fort. J'ai envie que nos corps s'expriment de façon plus virulente et je sais qu'Hitomi en ressent l'envie, je sens ses muscles qui n'attendent que de délivrer davantage de puissance à ce corps visité par mes assauts virils et ma queue turgescente qui ouvre vivement ses lèvres intimes perlantes de cyprine.
C'est à moi de lui permettre, c'est à moi de prendre les choses en main - bien que ça ne puisse finalement pas être plus littéral qu'en cet instant même. Mes yeux arpentent chaque traits de son visage quand il ne se ferment pas à demi sous une montée de plaisir un peu plus intense que les autres.


- Tu es la plus....han...b-belle chose qui... pou-pouvait m'arriveeemhmmm....

C'était saccadé, mais foutrement sincère. J'aurais voulu l'embrasser pour ponctuer la déclaration, mais le romantisme s'est un peu évaporé dans la chaleur de l'étuve acceuillant nos ébats. Mes reins jouent à nouveau mais pour décaler nos corps, forçant Hitomi à rejoindre de son dos le couvre-lit froissé sur lequel nous nous ébattons. Je voulais rester en elle tandis que nous changions de position mais je m'aperçois avoir échoué puisque mon gland frotte avec insistance contre ses grandes lèvres, dérapant même sur sa longueur alors que je me place entre les cuisses de ma femme. La voilà allongée, les cuisses ouvertes pour laisser mon bassin venir entre elle. Je lui souris, me penche pour l'embrasser alors que je guide mon sexe dans la moiteur du sien pour la pénétrer d'un coup que je veux sec et ferme. Pour annoncer la couleur, donner la première mesure de cette nouvelle partition.
Relevé au-dessus d'elle, mes bras aux muscles tendus par l'effort et aux roulements soulignés par la pellicule de sueur qui nous drape Hitomi et moi, je la contemple tandis que mon bélier aux veines pulsantes défonce ses barrières, ses portes vers la jouissance.
Ça ressemble à la table de la Book Party, mais ça n'a rien de commun. Ce sera encore plus animal et intense, mais cette fois ça n'entravera pas la révolution de notre petite Terre à nous.


- Ne me quitte plus... jamais, mon coeur. Jamais, jamais....

Parce que si tu me quitte, je ne te laisserais plus bêtement filer sans chercher à te retenir. Même si je dois retourner l'Irlande sur elle-même, je te retrouverais pour te reconquérir.
Parce que nous sommes les seuls à nous mériter, qui ne nous soyons au plus profond du coeur.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 27 mardi 11 septembre 2012, 21:59:06

C'est tellement bon, il me fait voler bien plus haut que la première fois. De plus en plus haut à mesure que la tendresse cède à l'envie. Nous ne sommes pas encore allés au bout, mais si après ça il se remet à complexer : je lui tire une baffe à le faire voler à travers la ville sans ses collants. Cela dit j'en doute fort. Il ne ménage pas ses efforts pour me plaire. D'abord en retenant encore un peu cette position qui va forcément nous échapper, le temps de me livrer encore quelques mots tendres. J'en laisse échapper un petit gémissement rendu chevrotant par les frissons qui parcourent mon corps. Sa voix essoufflée et saccadée par nos corps qui s'agitent ne gâche rien, au contraire c'est encore plus touchant. Il faut vraiment qu'il m'aime pour me le dire ainsi, à ce moment, sachant bien ce que ça va donner. Il faut vraiment qu'il m'aime, au point de ne pas pouvoir s'en empêcher.

La suite est bien moins romantique mais tout aussi plaisante, même quand son sexe échappe maladroitement au mien. Et glisse sur mon ventre, d'un coup assuré mais malheureusement peu attentif. J'en profite pour me trémousser une peu, bien me caler sur le lit, avec un petit rire amusé. Et alors ? Si je fourrage ses cheveux en pressant mes lèvres avec tant de passion contre les siennes, c'est bien que ce n'est pas grave.

" HINH ! "

Pas grave du tout. Il m'assomme soudain de coups de bassin puissants, impérieux. Il m'écrase sur le lit de toute la force de ses reins et je ne résiste sûrement pas. Il fait vraiment éclater tous les autres, tous les plus doués, les mieux montés, les plus spéciaux. Celles et ceux qui étaient uniques, que je pensais insurmontables. Priscilla l'endiablée, la délicieuse et vicieuse Aoki, Ryann le tendre et sauvage, Gabriel le survolté. Même Mélinda, jusque dans cette étrange et vertigineuse étreinte qui nous avait tenues cinq heures d'affilée. Et surtout il s'efface lui-même, l'acharnement que je préférais voir comme de la passion pour mieux me cacher qu'il doutait. La différence est frappante, elle tape même délicieusement fort.

Cambrée sur le lit, déjà tremblante de plaisir, je me mords soudain la lèvre pour me retenir. Mes mains montent ramper le long des deux piliers qui me cernent. Je fais courir mes doigts sur ses muscles brûlants, aussi dur et tendus que tout le reste, rien que pour moi. Un autre homme, mais toujours mon homme, plus que jamais. À chaque coup de rein le matelas se tasse et se détend sous mon bassin, forçant Kyle à des mouvements plus amples et puissants. Je perds complètement la tête. Parfois je reviens avec, d'autres fois il me fauche en pleine remontée. Un déluge de coups et de sensations presque agressives, sauvages, qui me laisse à peine à assez de souffle pour lâcher des gémissements saccadés.

" HaaAAaaAAaaAAaa... JaMAIS... JAMais...HIiiIIiiINH ! "

C'est trop bon ! Je vais craquer. Je dois déjà lutter pour garder les yeux ouverts. Le plaisir est tellement fort que ça devient insupportable. Mes ongles sont peut-être en train de lui poinçonner les épaules mais je ne peut pas m'empêcher. Je tourne même la tête pour me mordre le bras un instant. Je veux résister, je veux tenir un peu plus. Il m'imprime dans son lit avec une telle passion que je ne suis même pas certaine de me pouvoir me relever après. Je me relèverais quand même. Moi, c'est au lit que je suis une héroïne. Mon super-mec m'en fait voir de toutes les couleurs mais pour lui je me relèverais toujours, jusqu'à se qu'il s'endorme contre moi comme la première nuit.

On en est pas encore là. La première dans endiablée de nos retrouvailles, et il y en aura beaucoup d'autres. En tous cas celle-ci arrive à son terme pour moi, je ne tiens plus. Agrippée à ses bras, cette fois je le griffe forcément. Je ferme les yeux de toutes mes forces en me mordant la lèvre, a tête rentrée entre les épaules. Mais il est trop fort, trop bon ! J'explose. Mon corps se cambre pour se plaquer au sien, lancer mon bassin à sa rencontre. Je sens mes parois intimes qui convulsent autour de son membre, comme une dernière attaque désespérée pour le faire céder avec moi. Et je hurle.

" KAAAAAAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏ ! "

Il manque la moitié, mais j'espère que tu m'en voudras, mon cœur. J'espère aussi te sentir t'effondrer sur moi, pour pouvoir te souffler à l'oreille ce que je ne pouvais pas dire pendant ces si intenses minutes.
« Modifié: mercredi 12 septembre 2012, 01:24:22 par Yamagashi-sensei »

Kyle Macross

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Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 28 vendredi 05 octobre 2012, 23:55:33

Un dernier coup, coûte que coûte.
Pour être sincère, je suis trop dévoré par mon propre plaisir pour me préoccuper de celui d'Hitomi, du moins pendant un long moment. La prendre ainsi est un régal que je savoure avec allégresse, sentant son corps remuer sous le mien tandis que je v   ais et viens au coeur de sa matrice à grands coups de triques appuyés et presque rageurs. Je profite de sa respiration plus lourde et traînante, je me délecte de ses gémissements qu'elle peine à retenir et qui se mêlent facilement aux miens, soutenus par mon souffle rauque et parfois un peu trop guttural. Mes muscles entraînent tout mon corps à s'appliquer à la tâche, coachs d'une équipe tournée vers la victoire par jouissance commune. Je sens chaque parcelle de ma peau rouler sous les câbles aussi durs que la verge qu'ils propulsent fièrement dans l'entrejambe détrempé de ma belle métisse irlandaise, je ressens à peine la douleur de ma lèvre inférieure que je mords pour retenir mes cris. Animal grondant en position de bond, ma jouissance monte de plus en plus et fait refluer mes autres sensations pour ne laisser de moi qu'un oeuf dont la coquille volera bientôt en éclats afin de laisser se répandre son contenu en gerbes chaudes.

J'ouvre un peu les yeux pour la voir se mordre le bras et je ne pense à rien, réalisant que ma propre lèvre saigne légèrement, donnant à ma salive ce léger goût métallique caractéristique. Bon Dieu... Je n'aime rien de plus au monde que voir son visage déformé par le plaisir qui semble la ravager. Ca me flatte de tant la combler, ça me motive à la faire chavirer. Un coin de ma conscience me souffle que je pourrais me concentrer un peu pour remporter le round, pour la faire jouir avant grâce à cette queue qui la percute avec force et profondeur. J'en serais fier, pour ne rien vous cacher. Mais je m'en voudrais de ne pas jouir en même temps qu'elle, parce que c'est ce que nous voulons tout les deux. Faisons le ! Nous aurons tout le temps de jouter plus tard, et de multiplier les revanches sans jamais parvenir à déclarer l'autre vainqueur.
Je n'ai qu'à laisser faire les choses et croyez moi, ça ne tarde pas. Le corps d'Hitomi cède finalement et se cambre férocement alors qu'elle vient de me labourer de ses ongles, ce qui me tire d'ailleurs un "
Gaaarcehmm..." que je ne parviens pas à retenir mais qui n'a finalement rien de déplacer. Ses muscles se tendent, comme prêts à rompre et dans un ultime sursaut son bassin vient furieusement rencontrer le mien, ses chairs moites se resserrant presque violemment sur mon dard dont les assauts stoppent.
Il n'a pas fallu plus pour qu'elle m'emporte avec elle, le dernier coup de bassin s'était en fait partagé au même instant. Comme si j'avais voulu lui porter un coup fatal, même si c'est moi qui saigne.

La gerbe n'est pas de sang mais de vice, mon foutre s'étalant partout en elle, tapissant ses parois, emplissant le creux de son ventre de traces de mon ADN. Jolie tournure pour une éjaculation, hm ? Mais le résultat est le même, la façon de le présenter important peu : je jouis de tout mon coeur en elle et si moi je ne gémis pas, c'est parce que mon visage préfère se crisper et mes dents se serrer. Il y a bien un son, guttural, accompagné d'un souffle puissant par les narines.
Quand je baisse mes yeux sur elle, mes prunelles hurlent ce coït m'ayant fauché et mes lèvres murmurent un "je t'aime" qui ne se termine pas vraiment, emporté par les légers tremblements de mon corps. Mes forces me quittent si bien que me tenir sur mes bras est pénible. Mes bras vacillent mais je force, profitant de ma position pour la regarder et l'aimer toujours un peu plus fort.
Puis je m'avoue vaincu et profite d'un sursaut pour me laisser tomber tout à côté d'elle, mon sexe quittant l'abri du sien. Nos corps sont encore soudés, d'une autre façon, plus intime et tendre. Je ne parle pas tout de suite, récupérant d'abord mon souffle.
Et puis, que dire ? "C'était bien" ? Elle le sait, mon Hitomi me connaît assez pour savoir que putain oui, c'était bien, c'était bandant et ultra-jouissif. J'ai pris mon pied comme elle, en même temps qu'elle.

Alors je ne dis rien, me contentant de poser une main douce sur ce ventre que je viens de visiter et d'emplir de mon amour, de bien des façons. Mes yeux vagabondent sur chaque trait de son visage, si délicat après l'amour. Ma jambe passe sur une des siennes et mon corps se détendant tandis que ma verge réclame un armistice avant une reprise des hostilités.

Je ne parle pas, mais mes doigts quittent son ventre pour se lever au-dessus de nous, mon index légèrement luisant de bleu. Et lorsqu'il s'agite un peu dans l'air, c'est pour y laisser une trace en suspension, un assemblage rapide de kanjis dont le sens sera clair pour ma moitié, si je ne fais pas de faute d"orthographe" : "Etre ensemble".

Et ça suffit, puisque c'est tout ce qui nous rassemble.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : L'heure de tourner la page [Hitomi]

Réponse 29 dimanche 07 octobre 2012, 03:46:22

Mon homme... Le mien, à moi. C'est égoïste d'une certaine façon. Aucun autre ne fera jamais cet effet, ni aucune femme. Personne ne m'a jamais faite jouir comme ça, même pas lui. Exactement comme on avait dit : les gestes étaient les même, les mouvements, même le rythme. D'autre m'ont prise dans cette position, de cette façon. Ils n'étaient pas lui. Elles non plus, parce qu'il y a aussi eu des femmes. Personne, jamais, et jusqu'au bout. D'accord, c'est pas fair-play envers les autres de compter son petit Kanji écrit dans l'air. Mais c'est un détail de plus qui fait qu'il est lui et aucun autre.

À mon tour de caresser son ventre, ses abdos bandés par l'effort, brûlants et perlés de sueur. Sentinel Prime s'est déjà bien dépensé. D'ailleurs c'est bizarre, après ça j'aurais dû être sonnée quelques secondes, comme d'habitude. Pourtant je suis encore bien consciente. Je sens mon corps qui tremblotte sous les dernières vagues de sensations. Je me hisse sur lui pour lui voler un baiser, puis je viens reposer ma tête sur son ventre. Temps mort, ou petite mort, avant la suite. Mes doigts courent toujours sur son ventre. Je me mordille la lèvre avant d'y donner une petite tape.

" J'ai rêvé ou tu m'as traitée de garce ? "

Mes ongles jouent avec légèreté sur ses abdos, juste pour signaler que la question est rhétorique. La seule bonne réponse viendra bientôt : le deuxième round. Qui veut voyager loin ménage sa monture, je laisse la mienne reprendre son souffle. Tout super-héros qu'il est il n'aura pas toujours le dessus dans ce lit. Je ferme les yeux quelques seconde pour écouter son souffle et son cœur qui bat. Je suis tellement bien ici, contre lui.

Je pensais qu'on aurait des tonnes de choses à se dire, et le moment ne serait pas si mal choisi. Mais je ne trouve rien. Entre l'Irlande, puis les mails et finalement la Book Party, je ne sais plus quoi dire. Après ce qui vient juste de se passer non plus. C'était génial mais ça il l'a bien comprit. je suis désolée pour tout, et tellement heureuse de l'avoir retrouvée que je ne saurais pas comment le dire avec assez de force. Ça aussi il le sait. Depuis qu'on s'est quittés je n'ai couché qu'une fois, une seule, et ça n'a été qu'un jeu. Mais je n'ai pas vraiment envie d'aborder le sujet pour l'instant.

Il doit bien y avoir un truc à sortir de tout ça, mais c'est pas en regardant mes propres doigts que... Si, en fait. Je les replie tous sauf l'index, dont je laisse l'ongle dessiner les lignes qui courent au-dessus de son nombril.

" Je me suis cassé cet ongle en sonnant chez toi, il y a quelques semaines. "

Pourquoi pas, après tout ? Je peux bien lui dire à quel point je suis revenu près de lui, que je n'ai jamais cessé de m'inquiéter. Que malgré tout ce qu'on s'était dit et fait, malgré les doutes et la douleur je n'ai jamais cessé de l'aimer. Je me redresse sur un coude, ma main remontant sur son torse, pour lever les yeux vers lui. Et je souris, quand j'y repense je suis plus amusée qu'autre chose.

" Je venais d'arriver au lycée, je parlais avec un collègue en buvant un café. Et quand j'ai vu quelqu'un déplier le journal avec "Sentinel Prime est mort" écrit en gros, j'ai lâché ma tasse et je suis partie en courant. "

Une folle en tailleur complètement paniquée qui traverse la ville en courant, ça a étonné à peu près tous les gens que j'ai croisé.

" J'ai cru t'allais jamais répondre, ce jour-là. Et quand j'ai compris que c'était toi, chaque fois que tu laissais passer trop temps entre tes mails, j'allais me poster au bar en face de chez toi. "

Descend déposer un baiser sur sa peau, puis je me hisse encore plus haut pour lui finir les yeux dans les yeux.

" Je t'aime, Kyle. Depuis le début, et je t'ai aimé à chaque seconde. "

Ma main monte encore, pour aller se perdre dans ses cheveux mouillés par sa transpiration. Et mes lèvres descendent se presser les siennes, les écarter tendrement pour laisser ma langue se glisser à la rencontre de la sienne. Finalement les petits bisous c'est trop peu pour ce que je ressens.


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