La reine sembla surprise lorsqu'il lui annonça qu'il avait un problème, jusqu'à penser qu'il plaisantait alors qu'elle devait sentir que le membre perdait en vigueur et en dureté. Elle se redressa, retirant le membre de son intimité, alors qu'on pouvait voir celui-ci garder sa taille, à défaut de sa vigueur. Il s'attendait à quelques reproches justifiés, mais au lieu de cela, la reine s'éloigna sous la douche pour se faire sa toilette, alors que Jad se redresser, s'appuyant sur ses coudes pour garder son corps révélé. Il soupira longuement, songeant à ce qu'il se passait : en tant normal, il n'aurait pas eu ce genre de problème. Mais là, en l'occurrence, songer à Dylan et à son attirance pour elle, il l'imagina faire comme lui, se mettre dans le lit d'un autre, se laissant aller au plaisir sexuel. Et quelque part, cela le rendait triste, et il s'imagina la tristesse que Dylan ressentirait si jamais il faisait de même. C'est cela, au fond, qui avait provoqué cette réaction de son corps. La reine attira Jad jusqu'à la douche, le lavant le sexe avec le corps puis l'essuya. Elle arrêta se le sécher pour le regarder dans ses yeux. Ils semblaient éteins, avoir perdu toutes les étoiles qu'il avait eues lorsqu'il découvrit la nature de la vampire.
Elle l'attira jusqu'à lui pour l'embrasser, mais d'une manière moins passionnée, moins franche et moins sensuelle. C'était un baiser innocent, sans doute pour marquer le fait qu'elle n'était pas fâchée, ou tout du moins qu'elle n'aurait pas l'intention de libérer sa frustration sur lui. En parlant de frustration, Jad en avait un peu : c'était nouveau, intriguant même, mais au combien désagréable pour le professeur qui n'aimait pas cette sensation, surtout mêlé à la gêne qu'il vivait. Ils retournèrent jusqu'à la chambre où Lily le poussant dans le lit, calant l'homme entrent les deux coussins. Elle chevaucha Jad jusqu'à son ventre, lui faisant un compliment. Elle lui caressa les cheveux, avant de descendre sur ses joues, caressant une peau sans aucune trace de barbe. Non pas qu'il n'aimait pas ça, mais il n'avait aucune pilosité faciale. Elle ajouta que son romantisme était peut-être trop pour son propre bien. Jad ne comprenait pas où il voulait en venir, mais il comprit qu'elle n'avait pas l'intention de laisser le professeur partir comme un voleur après cela.
Elle l'embrassa à nouveau en laissant sa main parcourir son corps. Cela tournait étrangement, pour le jeune homme. La remarque de la reine sur le côté "dégonflé" était apparemment un petit reproche, tout de moins une taquinerie, sur sa panne. Pour autant, elle ne se montra pas désagréable, ni même entreprenante au niveau sexuel. Elle était suffisamment expérimentée pour savoir que le forcer ne changerait rien. Jad était rassuré : il avait déjà expérimenté le viole sur sa personne, manquant une fois déjà de mourir, il ne voulait pas le revivre une nouvelle fois. Il l'écouta parler, de toute manière, il ne pouvait rien faire d'autre, dans sa position, avec la demoiselle l'empêchant de se lever. Il n'allait pas avoir l'indélicatesse de la pousser, après l'avoir frustrée en ne finissant pas ce qu'il avait commencé, comme elle le disait si bien. Elle lui dit de lui parler de la demoiselle de ses pensées, pendant qu'il la caresserait. Cela semblait de bonne guerre.
N'importe qui d'autre aurait hésité : c'était une vampire après tout. Qui sait ce qu'elle aurait fait à Dylan ? Mais si elle le voulait, elle retrouvait rapidement qui était cette femme que Jad désirait. En lui révélant, il prenait un risque, mais son honnêteté pourrait aussi être bien vue de la vampire qui la laisserait tranquille. Il posa ses mains sur la cuisse de la vampire, commençant tranquillement ses caresses :
« Qu'est-ce que je pourrais dire sur elle ? Je l'ai rencontré il y a peu de temps seulement... Le destin, le hasard sans doute. J'avais rendez-vous avec elle pour une consultation... elle est psychiatre... non pas que j'ai un quelconque problème, mais des gens voulaient s'assurer que je n'en avais pas. Enfin bref. Losque je l'ai vu, ça a été... un coup de foudre. »
C'était le cas de le dire : elle était en sous-vêtement, tenue en dentelle à la poitrine et aux fesses. Il était resté là, à regarder, sans savoir quoi faire. Après une poignée de main, il referma la porte, remarquant un peu avant qu'il avait une érection. Situation cocasse. Il poursuivit ses caresses en regardant les seins de Lily qu'il caressa du bout des doigts, puis qu'il prit entièrement de sa main pour le masser, le tout en continuant son récit :
« Elle avait les cheveux courts... d'habitude, les filles qui m'attirent ont plutôt les cheveux longs, lâchés de préférence sur leur corps. Mais là, ses cheveux courts et ses lunettes lui donnaient un air... je ne sais pas... particulier. »
Il leva les yeux vers Lily en souriant :
« Les filles ordinaires ne m'intéressent que très peu. Les demoiselles ordinaires sont sans saveurs. Les personnes qui sortent un peu des sentiers battus sont plus intrigantes, plus passionnantes. Un peu comme vous, reine Lilianne. Votre nature vampirique, votre rang de reine, votre histoire, votre existence sont un peu comme un aphrodisiaque pour moi. Avec le sexe, j'ai la sensation d'en savoir un peu plus sur vous. »
Il soupira doucement, songeant à Dylan, avec qui c'était si différent :
« Mais elle a quelque chose de particulier qui émane de tout son être. Elle n'est pas aussi ... extraordinaire que vous. Mais il émane une sorte d'aura, une sorte de... j'arrive pas à le décrire. C'est une sensation vraiment unique, que je n'ai connue avec personne. »
Il passa sa main sur les deux seins, jouant avec délicatesse avec les tétons de la vampire, du bout du doigt, les pinçant avec délicatesse, tirant dessus en rêvant à la demoiselle de son coeur. Il faisait cela non pas machinalement, mais comme on dessinerait tout en songeant.
« Je ne sais pas vraiment quoi en penser en réalité... Vous qui avez été amoureuse, pouvez-vous me dire ce que vous ressentiez pour l'homme que vous avez aimé ? J'ignore si je peux y voir de l'amour, dans ce que je ressens pour elle. »
Il continuait à la caresser en même temps qu'il écoutait sa réponse, glissant sa main sur la poitrine de la demoiselle en la massant délicatement. Son corps ne semblait pas réagir pour autant, il n'était pas vraiment excité pour le moment.