Yamagashi-sensei commença à répondre à ma question, puis elle récupéra le texte pour me faire une traduction de ce que je ne comprenais pas. Mais rapidement, son air prit une teinte soucieuse, pendant qu'elle murmurait quelque-chose d’inaudible. Soudainement, elle eut une exclamation, et se mit à ranger la feuille de manière fébrile. Je la regardais faire, interrogative, quand elle m'expliqua qu'elle s'était trompée de texte. J'allais répondre que ce n'était pas grave, quand je fus coupée par un bruit de vibration. C'était son portable. Décidément, rien n'allait droit dans ce cours ! Je ne pus retenir un petit rire quand Yamagashi-sensei s'excusa de devoir prendre l'appel.
" Je vous en prie. Si c'est important... "
Je profitais de son absence pour me réinstaller confortablement sur le sofa. Les minutes passaient, et Yamagashi-sensei ne revenait toujours pas. Je laissais mon regard dévier dans la pièce, quand il tomba sur le texte dépassant encore de sa sacoche. La curiosité l'emportant, je le saisis. Après tout, j'étais ici pour faire de l'anglais, autant le pratiquer, même si le texte n'était pas celui prévu. D'ailleurs, je ne voyais pas en quoi celui-ci n'était pas le bon. Sans doute une histoire de difficulté...
Je fus forcée de revoir mon jugement. Après avoir avancé ma lecture, je compris mieux l'air paniqué de Yamagashi-sensei. Si je ne comprenais pas toujours tout les détails, j'avais une idée assez précise du sujet : il s'agissait d'une nouvelle érotique ! Qu'est-ce que ma professeur pouvait bien faire avec un tel texte dans son sac ? Son air strict et droit ne collait tout simplement pas avec cette nouvelle. Que fallait-il en conclure ?
Je secouais la tête, et voulus reposer le texte. Pourtant, je n'en fis rien. Pire, je continuais de le lire. Les scènes étaient données avec forces précisions, si bien que des symptômes physiologiques révélateurs de mon excitation se pointèrent : rougeur aux joues, respiration lourde, chaleur au bas ventre...
Une fois la lecture finie, je reposais la feuille sur la table, l'esprit chamboulé. Je ne parvenais pas à aligner deux pensées cohérentes, tant dans ma tête défilaient des images un peu trop explicites à mon gout. Je me souvins alors voir vu la salle de bain à mon arrivée. Me passer de l'eau sur le visage m'aiderait surement à me calmer. Je m'y rendis donc, ouvrais le robinet, et passant mes mains sous le jet, m'aspergea plusieurs fois la figure. Je m'essuyais dans une serviette, mais dus me rendre à l'évidence : je n'étais pas d'avantage calmée. Mon bas-ventre me picotait, c'en était presque douloureux. Je savais ce que mon corps voulait, mais je ne m'imaginais pas faire une chose pareille chez ma professeur.
Mais mon corps agissait indépendamment de ma volonté. Ainsi, ma main descendit le long de mon ventre pour venir appuyer sur mon intimité, au travers de ma jupe. Un frisson me parcouru des pieds à la tête, et je sus que je ne pourrais m'arrêter. Je continuais à me tâter ainsi plusieurs fois, avant d'en vouloir plus. Je soulevais donc ma robe, pour venir caresser ma fente à même ma culotte. Je la sentis s'humidifier, et eus une pensée coupable pour Lucie, qui passait de longues heures à tenter de récupérer mes ensembles de lingerie fine ainsi abimés. Elle était d'ailleurs la seule du manoir à être au courant de mon secret.
Puis une vague de tremblements me ramena à la réalité. Mon doigt glissait sur ma fente, me procurant des sensations de plaisir. Ma respiration devenait saccadée, et fait je haletais. Dans le même temps, je glissais le long du mur, pour finir par me retrouver assise sur le carrelage, les cuisses écartées. Incapable de me retenir, ma main se glissa directement dans ma culotte, pour enfoncer deux doigts directement dans mon vagin. Je gémis sous la sensation. J'espérais que Yamagashi-sensei en aurait encore pour un certain temps...