Une Furry en péril [PV Alahazra]

Et voilà, à force de marcher sans savoir où aller, Kannan s'était retrouvée à errer dans des terres arides, sans aucune végétation. Elle se trouvait dans un lieu désolé des landes dévastées et ne savait pas par où aller pour en sortir avant qu'elle ne meure de faim, ou tout simplement attaquée par un monstre.

D'ailleurs quand on parle du loup, c'est en général à ce moment là qu'il se montre, et une créature difforme à multiples tentacules apparut devant la jeune femme, qui transpirait à grosses gouttes, et plus uniquement par la chaleur. En effet, Kannan en voyant le monstre s'était arrêté, et reculait même à présent, alors que celui s'avançait vers elle, déployant ses tentacules dans sa direction.

La Furry déclencha alors ses hormones répulsives et cela sembla perturber le monstre dont les mouvements cessèrent un temps. Mais ce ne fut que bref, puisque dans une rapidité extrême ce dernier lança ses tentacules vers la chiennes, emprisonnant dans un premier temps ses membres. Celle ci avait beau se débattre, elle ne faisait que se dandiner sans parvenir à se dégager. Alors que la créature ne perdit pas de temps.

En effet d'autres tentacules vinrent lui ôter dans des déchirements multiples sa robe et commençaient à présent à caresser le corps de la chienne de multiples façons. Et aucun endroit était épargné, puisqu'elle avait des tentacules s'enroulant autour de sa poitrine, et titillant ses têtons, alors que deux autres s'occupaient de son entre jambe.

- Arrêtez...

Supplia t elle en vain, ne pouvant retenir non plus des gémissements de plaisirs. En effet, elle avait beau s'opposer à cela, son corps réagissait différemment, et l'excitation montait, comme la cyprine coulant sur ses jambes le montrait. C'est alors que les tentacules la pénétrèrent sans ménagement, lui faisant pousser un cri de douleur cette fois, alors qu'elle écarquillait les yeux, révulsait par ce qu'elle était en train de subir, sans pouvoir s'e libérer et fuir.

Ça y est, je suis bonne pour l'asile.

A quelques mètres de moi se tenait une sorte de gros monstre à tentacules gluants, qui schlinguait en plus, en train de malmener, le terme était gentillet, une étrange créature humanoïde à tête canine à la fourrure rase et dotée d'une paire de nichons tellement gros qu'à côté les miens ils avaient l'air minuscules.

Euh au fait vous vous demandez ce que je fous là ?

Commençons par le commencement alors : je me promenais peinard dans Seikusu lorsque passant devant une ruelle, je sentis quelque chose d'étrange en émaner, grâce à mes perceptions mystiques ; curieuse, je m'y engageai. Elle était des plus banales : elle débouchait sur un cul-de-sac (c'était donc une impasse mais bon hein on va pas chipoter) et n'était bordée que par les murs des buildings.
C'est alors que je m'arrêtai pile poil, sur une section du mur, couverte de graffiti, je sentis un courant d'air frais. On était en été et il n'y avais pas le moindre souffle de vent. Étrange.

Je m'approchai et, aiguisant mes sens magiques, pus discerner une espèce de déformation dans la trame de la réalité : la partie du mur semblait brouillée, comme si on la regardait à travers un feu en plein jour. Je touchai le mur et ma main passa au travers ! Je venais de découvrir une Creux, c'est à dire un endroit où la frontière entre la Terre et l'Umbra était tellement mince qu'il était possible d'aller de l'un à l'autre sans aucune difficulté. Même un humain ordinaire pouvait l'emprunter.

Excitée je franchis le seuil et me retrouvai au beau milieu d'une immense steppe battue par un petit vent frais. Euh... Dans quelle partie de l'Umbra me tenais-je.

Un cri me fit me retourner et je vis le spectacle décrit quelques lignes plus haut.

Comprenant que la donzelle était en danger (pas besoin d'un dessin pour comprendre ça) je décidai d'intervenir : je me concentrai, rassemblant les énergies mystiques et créai une lance faite de pure énergie magique, issue du Prime, suffisamment puissante pour blesser, voire tuer, une créature de chair et de sang, même surnaturelle, ou encore un Esprit.

J'empoignai l'arme et, profitant du fait que le monstre était occupé avec sa victime, la transperçai de part en part. Il émit un glapissement de surprise puis finit par rendre l'âme, se dissolvant dans l'herbe, répandant une odeur écœurante. L'arme de lumière disparut et je me retournai vers celle que je venais de secourir :

- Désolée, si j'avais pu arriver quelques instants plus tôt, j'aurais pu le buter avant qu'il... enfin vous savez quoi...

Ça commençait à devenir une manie chez moi de secourir les donzelles en détresse : d'abord Pam et maintenant cette... chienne. Si ça continue je vais finir par me reconvertir en tant que garde du corps.

Kannan était en mauvaise posture, et manque de pot, le traitement que lui faisait subir le monstre était loin de déplaire à son corps, qui jouait de ses tentacules. En effet, malgré la frayeur de son esprit, les tentacules qui pénétraient l’antre humide et chaude de la Furry à bon rythme, ne manquait pas de la faire gémir, bien qu’elle pleure. Elle n’avait plus qu’une envie s’est que cela se finisse vite, sauçant d’ailleurs comment cela finirait : une éjaculation en elle de la part du monstre. Sans compter que peut être ce dernier la tuerait ensuite, après s’être bien amusé, pour se nourrir.

- Quelqu’un ! A l’aide !

Balbutia t elle de façon assez timide, entre deux gémissements et des larmes qui ruisselaient sur ses joues. Malheureusement, dans un tel lieu, il était peu probable que la Terranide voit arriver du secours. Mais, coucher sur le dos, avec comme vue que le ciel ou le monstre en train de la besogner, Kannan ne verrait pas grand-chose si un sauveur devait arriver.

Cependant, ce qu’elle ne croyait pas voir arriver se produisit, alors qu’une lance transperça le monstre au moment où il s’enfonçait de nouveau bien au fond de sa chatte. Il s’arrêta donc net dans ce mouvement alors qu’un cri de douleur et signalant sa mort se faisait entendre. Puis dans un mouvement qui sembla durer une éternité, la dépouille de la créature s’affala sur Kannan, qui ne comprenait pas ce qu’il se passait. En effet, toujours prise par l’effroi, la jeune chienne ne bougeait pas, malgré l’apparition de la silhouette féminine en arme dans son champ de vision qui venait de la sauver.

Kannan ne réalisa même pas que le monstre se dissolve, l’englobant de résidu des plus désagréable, sur et en elle.  Elle finit par revenir lentement à la réalité, et comprit qu’elle était sauvée quand la jeune femme prit la parole. D’ailleurs, elle s’excusa de ne pas être arrivée plutôt, et se montrait visiblement gêner par rapport à ce qu’avait subi Kannan. Était-elle encore vierge ? Avait-elle un blocage avec le sexe ? S’était des questions que la Furry aurait pu se poser en d’autres circonstances face à cette situation.

- Inutile de vous excusez, vous m’avez sauvé après tout !

Dit d’une voix plus calme Kannan qui commençait à se redresser. Elle était à présent en position assise, ses seins tombant donc normalement devant elle. Elle chercha un instant sa robe, mais elle vit bien vite qu’elle n’était plus en état de la revêtir, tout comme sa petite culotte. Qu’allait-elle pouvoir bien faire désormais ? Cela la mettait dans une position délicate, alors qu’elle se voyait déjà attirer tous les regards lorsqu’elle arriverait dans un endroit habité.  Pourtant, se retrouver nu devant la jeune femme qui l’avait sauvé ne semblait pas la déranger et la mettre mal à l’aise.