Cette odeur si particulière, si unique, Nazarod la connaissait, et il la connaissait très bien. Elle pouvait mentir autant qu'elle le souhaitait, son corps lui ne mentait pas. Elle avait refermé ses cuisses, mais l'odorat aiguisé de l'elfe avait décellé quelque chose...Oui, elle mouillait ! Malgré toutes ses réticences, malgré le fait qu'elle disait ne ressentir que du dégoût, son corps lui montrait qu'il appréciait ce que l'elfe lui faisait, alors que pourtant, il n'avait, pour le moment, pas fait grand chose, juste quelques caresses bien placées. Il se dressa sur ses genoux, la dominant de quelques centimètres, et plaça ses mains de part et d'autres de la mâchoire de la jeune femme, couvrant ses joues, et lui dit :
-Je vais te faire quelque chose que tu n'oublieras jamais. Et...tu vas aimer cela.
Samaoth retira les manches de sa robe ainsi que le bas qui était tombée sur ses hanches, le laissant ainsi tout aussi nu que celle qui se trouvait face à lui. Ils étaient à égalité, et plus rien ne les masquait, plus rien de les protégeaient. Il laissa lentement glisser ses mains sur son corps, caressant au passage sa magnifique poitrine et ses tétons durçis par l'excitation. Ses mains vinrent se poser sur ses cuisses afin de les écarter avec force, lui permettant ainsi de voir le vagin de sa partenaire, ce qui lui donna le reste d'excitation qu'il lui manquait pour que son sexe soit dans son éréction totale. Mais il ne comptait pas la pénétrer tout de suite. Il devait encore s'amuser un peu, et lui faire connaître d'autres sensations auparavant. Il fit un signe de tête aux mages se trouvant encore à l'intérieur du cercle. Ils se dirigèrent vers les accessoires qui avaient été disposés près de Nazarod, et lui apportèrent. Il avait désormais près de lui un petit bol ainsi qu'un objet en bois à forme phallique sur lequel était gravé des sortes de striures semblables à des vagues. Le bout de l'objet ressemblait vaguement à une tête de pieuvre. Une fois cela fait, les mages reprirent leur place sans mot dire.
L'elfe lança un regard malicieux à sa partenaire, puis glissa son visage entre ses cuisses, venant caresser ses lèvres avec les siennes, y déposant ainsi un peu de sa cyprine, qu'il s'empressa de goûter avec le bout de sa langue, lui donnant un frisson de plaisir à travers tout son corps. Il sortit sa langue de sa bouche, et commença à lécher sa peau si douce. Il faisait de petits allers retours, de haut en bas, de droite à gauche, en cercle, et progressivement se rapprochait de plus en plus du vagin de la jeune femme. Nazarod devait contrôler l'énorme flux d'excitation qui parcourait son corps tout entier, sans cela, il aurait déjà sauté sur sa victime afin de violemment la pénétrer. Mais ce n'était pas son but que de simplement la culbuter. De plus, il savait qu'il devait y aller doucement pour garantir un orgasme total à la fin du rituel. La peur qu'elle pouvait ressentir, qu'elle soit infligée par Nazarod ou par son propre corps, ne pouvait que contribuer à cet étrange mélange de plaisir et d'effroi. Sa langue vint caresser les lèvres de Liirzyn de haut en bas, et rapidement, se mit à lécher son clitoris. Ses mains, quant à elles, caressaient l'intérieur de ses cuisses, afin de la stimuler un peu plus. Bientôt, elle se laisserait au péché, à la luxure, à ce plaisir interdit, elle oublierait la peur et se noyerait dans un océan de vices dont Nazarod serait la tempête agitant ses eaux sâlées. Il le savait, personne ne résistait à cela, et même si, dans des circonstances plus qu'improbables, le mage noir ne parvenait pas à la stimuler avec ses propres talents, ses tatouages feraient le reste du travail, décuplant l'orgasme de sa partenaire, l'emmenant presque naturellement vers l'extase. Juste une question de temps, tout n'était qu'une question de temps. La droiture, la justice, le bien, tout ce qui se raliait de près ou de loin à l'ordre, basculerait tôt ou tard vers le chaos. Il en était de même avec l'esprit des mortels, et il en était de même avec celui que Nazarod tenait entre ses griffes...