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Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

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Belgrif

Terranide

Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

lundi 02 avril 2012, 16:13:52

Liafe Dog-Hunter… en voilà un personnage haut en couleur. Installé depuis de nombreuses années sur le marché des esclaves, il était connu pour sa stratégie des plus agressives envers la concurrence. Il allait, disait-on, jusqu’à voler les précieuses marchandises dans les entrepôts. Un véritable scandale ! Liafe n’avait certainement pas son pareil pour s’attirer la haine de ses collègues esclavagistes. Alors, quand Belgrif reçu cette demande d’audience, cela ne pu qu’éveiller sa méfiance. Cependant, lui-même n’avait jamais été importuné par Dog-Hunter. En même temps, il n’était marchand d’esclaves que depuis quelques années à peine. De plus, sa propre réputation n’avait rien de glorieuse. Un Terranide esclavagiste, vous pensez-bien, c’était presque une insulte pour la profession. Ici, à Nexus, ça jasait pas mal. Surtout que le chat s’en sortait plutôt bien jusque là. Il n’y avait qu’à regarder la fortune qu’il avait amassé en l’espace de ces quelques années ! On disait qu’il avait ravagé son propre village natal, qu’il avait vendu sa propre famille… C’était faux, mais les rumeurs étaient si tenaces qu’elles avaient force de vérité. Pour les Terranides, Belgrif était un traitre. Pour les autres, il n’était pas à sa place. Il dérangeait tout le monde, on le détestait presque autant que Liafe. Le fourbe matou y vit un signe de bonne augure. La raison de cette audience était une affaire des plus prometteuses, une alliances aux bénéfices mutuels et conséquent. Le messager de Dog-Hunter avait évoqué rien de moins que la domination du marché. Belgrif prit ça pour un effet d’annonce, une jolie pub pour un contenu plus modeste, plus réaliste, mais cela sonnait quand même bien aux oreilles. Il avait donc accepté.

L’audience fut fixé en ce jour pluvieux. Un ciel de plomb dominait la cité-état de Nexus. Belgrif aurait préféré un temps radieux bien sûr mais même sous cette terne lumière, son splendide manoir ne perdait pas beaucoup de son charme. Le parc qui l’entourait offrait bien assez de couleurs comme ça avec ses innombrables massifs de fleurs. Et les statues à l’effigie du félin procurait cette grandeur excentrique dont pourtant le maitre des lieux s’était lassé. Oui, on arrivait à se lasser de tout. En vérité, il trouvait déjà sa fastueuse demeure trop étroite, trop modeste. Il voulait plus, toujours plus. Or sa situation stagnait. Maudite concurrence ! Il attendait donc beaucoup de cette audience. Il avait espoir que Liafe Dog-Hunter lui apporterait une bouffée d’oxygène. Il était curieux d’entendre sa proposition. Ceci dit, il n’avait pas pour autant baissé sa garde.

-Vous m’avez appelé, monsieur ?

C’était le chef de la milice privée du matou qui se présentait face à son patron, dans son bureau au premier étage du manoir. Belgrif, dos à la fenêtre, avait enfilé pour l’occasion l’un de ses costumes les plus luxueux. Un long manteau blanc, brodé d’or, en était l’élément principal. Il savait l’importance des apparences lors de ce genre d’événements.

-Oui. Vous allez envoyer sur le champ dix hommes de plus au hangar et dites à tout le monde de se tenir prêt à toute éventualité. Je verrais d’un mauvais œil qu’on me vole ma marchandise pendant que je discute affaire ici.
-A vos ordres !

Le milicien s’inclina et disparu. Si Belgrif s’en était bien tiré jusque là, c’était par sa ruse. Il ne serait pas dit qu’on le duperait un jour, question de fierté ! Il retomba dans ses songeries. Au dehors, tout le long de la grande allée reliant l’entrée de la propriété à celle du manoir lui-même, les gardes du chat attendait l’arrivée imminente de Liafe Dog-Hunter. Ils étaient au garde-à-vous, l’hallebarde sur l’épaule, en costume de cérémonie, bien aligné de part et d’autre de l’allée. Au niveau du portail, un domestique était prêt à accueillir l’esclavagiste pour le mener à son maitre. Non, Belgrif ne voulait pas donner l’impression d’attendre lui-même. Question de stratégie.
 

 
Personnage abandonné.

Liafe Dog-Hunter

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Re : Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

Réponse 1 lundi 02 avril 2012, 21:19:20

Je regarde avec un plaisir palpable la pluie qui tombait sans vouloir s'arrêter, ruisselant sur les pavés de la rue principale de la ville. Je n'habite pas une villa ou un manoir, car cela coûte cher à entretenir et cela offre trop de possibilité d'intrusion, aussi une simple maison de marchand me suffit pour subvenir à mes propres besoins, tout en assurant une bonne sécurité, c'est sans doute ce manque d'étalage d'argent qui fait naitre chez certain une certaine haine à mon égard. D'un autre côté personne jusqu'à ce jours n'a trouvé où je cache mon entrepôt, si seulement ils savait que tout les jours ils y passent sans s'en rendre compte. Je m'installe à mon bureau, faisait sonner une clochette pour qu'un de mes serviteurs viennent, oui vous avez bien entendu, j'emploie des serviteurs, d'une autre côté ce sont des déchets que j'ai sauvé d'une mort imminente et m'en son redevable à vie, en échange ils n'ont pas eut le droit de ce faire dompter, pouvant à tout moment rompre ce contrat, mais ils m'apprécient trop pour le faire. C'est à cette pensée que j'eus un léger rire, des oiseaux dans une cage dorée c'est ainsi que je les vois, moi étant le chat près à les dévorer.

Ce fut Ringo qui vint à mon bureau. Beaucoup le prend pour une femme, mais en vérité il s'agit d'un homme, sa chevelure courte et crasseuse avait été remplacé par des cheveux roses bonbon et assez long pour tomber jusqu'à ses hanches. Quant je l'ai pris sous mon aile il ne ressemblait à rien, maintenant il était une "femme" des plus charmantes et aussi le serviteur le plus dévoué à ma cause. Il est sans doute le meilleur exemple de ma faculté à transformer un grain de poussière en pierre précieuse.

- Vous désirez Liafe-sama ?

J'ai toujours un frisson des plus plaisant en entendant sa voix correctement contrôlé, tout y était la tonalité, la gestuelle des lèvre.

- Rappèle moi l'heure du rendez-vous.

- Il vous reste deux heures avant de devoir y allez Liafe-sama.

Je fis mine de vouloir le congédier avant de reprendre mon geste.

- Ringo, tu vas m'accompagner avec KAito, tâchez d'être tout les deux prêt, il ne faut pas faire attendre un collègue.

[Deux heures plus tard.]

Je me mis à regarder KAito, en laissant un soupir sortir de ma bouche, il avait toujours ce goût pour la blancheur, même son katana était blanc, hormis la garde. Dire que plusieurs fois je lui ai dit que le blanc se tâche facilement, s'en était déprimant. Mais bon il était toujours enjoué et prêt à faire de la charcuterie dans la joie et la bonne humeur. Il s'agissait d'un assassin réputé qui avait raté son dernier coup, en échange de sa vie je lui ai offert une opportunité de me servir.

Il fallait à présent se présenter et pour cela j'avais prit une forme des plus singulière, une rebelle comme on dit sur Terre. Tout d'abord une chevelure, courte, rose bonbon, ne tombant pas au niveau des épaules et encore moins en dessous, le tout dans une style "fauve", ensuite des yeux d'un bleu similaire à la glace. Autour du cou un petit collier de cuir noir, sur l'épaule des bretelle rose, laissant imaginer le soutient gorge caché par un T-shirt qui ne couvre pas mes épaules. Plus bas un string noire soulignant ma raie et un peu plus bas un jean noir laissant voir une partie de mon fessier, n'oublions pas la chaine qui pend dans un look pur femme anticonformiste. On y rajoute des bottes à talon rehaussé et plat je crois que ça s'appelle des converse. La touche final étant une clope au bec.

- C'est bon, on peut y aller mes jolies.

Je me dirige vers la grille et voit un serviteur arriver, immédiatement je lui tend la lettre avec le sceau du chat pour avoir l'autorisation d'entrer, il ne fit aucune manière quant je montre mes deux serviteurs, en tout cas point de vue accueil, il savait s'y prendre. Les gardes eurent des envies en voyant ma tenue à la fois indécente et attirante. Me faire prendre par ses gars en armure aurait été tentant, mais pour l'heure il fallait avoir une entre vue avec leur patron, après je pourrais m'amuser.

Je ne vous est pas encore dit le véritable motif de cette réunion, je souhaite prendre sa part de marché en lui apprenant à être un doux esclave bien servile. Je ne vous en dirais pas plus cela serait gâcher un plaisir trop longtemps attendu, cela fait quant même trois mois que je l'observe, sa vente sur le marché allait faire relâcher l'attention de bien des esclavagistes qui verront leurs butins disparaitre. Je ne fais jamais rien à la légère.

Accompagné de les deux serviteur, nous montons vers le salon. La porte s'ouvrit et je pus voir le fameux Belgrif, en effet son statut de terranide n'était plus à démontrer, mais pour moi toute les races finiront sous mon pouvoir, alors autant ne pas faire de distinction entre humain, terranide et autre chose.  D'un claquement de doigt, je congédie mes deux serviteurs qui allaient attendre devant la porte à l'extérieur de la pièce, Ringo prenant le soin de prendre ma clope et l'éteindre, un peu d'intimité entre maître ne fait pas de mal.

- Monsieur Belgrif je présume, les rumeurs vous rapportant semble bien vous enlaidir par rapport à la vérité. Je me présente en chair et en os devant vous. Liafe, Liafe Dog-Hunter. Comme le temps m'est compté, je vous suggérerait de bien prendre une place confortable pour que cette discutions soit rapide et profitable.

En suggérant je ne lui donnais pas d'ordre et ne prit pas la place du maître de maison, pouvant refuser cette demande sans m'offenser. Une fois que tout deux nous prîmes nos marques, il était venu le temps des pourparlers, comme c'était moi l'instigateur de cette réunion, je dû prendre la parole le premier.

- D'après mes informations votre marché n'est pas dans ses jours les plus glorieux, tout comme votre publicité terni la qualité des articles que j'ai put admirer sur vos étales, mon marché, bien que très imposant sur le domaine de la vente d'article de luxe, ne va guère mieux. Aussi vous ai-je sollicité pour une proposition d'alliance. Je compte beaucoup sur vos produits, je ne vous cache pas qu'ils sont porteur d'un futur bénéfice, de mon côté je possède des connaissances et un financement important qui peut alléger tout les frais lié à cette activité. Si mes calculs sont exacte avec nos deux entreprises réunis, nous pourront accéder à 50% du marché des esclaves, avec un pourcentage en hausse chaque années lors des promotions annuelles. Pour ce qui est du partage des gains, nous partirons sur les quotas suivant 60% pour vous et 40 % pour moi. Ce pourcentage pouvant évoluer à votre avantage selon les produits que vous pourrez avoir, je ne suis pas très douée dans la traque et la capture, ma spécialité est plutôt le dressage.  Mais je vous impose mon raisonnement sans vous laisser la parole, excusez mon impolitesse, cette démarche me parait tellement excitante que j'en oubli quelque peu les règles. Si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser, je me ferais une joie d'y répondre.

Dans cette longue phrase il y a tout ce qui pouvait l'intéresser, une relance de son marché, un blason plus dorée lui ferait perdre son statut de terranide qui irrite tant la concurrence et certain client, un bénéfice sur lui apporterait plus de richesse qu'à l'heure actuelle, sans parler d'une place dans la bourgeoisie et les fêtes mondaines, si ce genre de chose lui plait. Cependant j'avais expressément laissé des zones d'ombres pour qu'il morde à l'hameçon, comme par exemple la possibilité de gagner moins, ce qui est assez bizarre pour un esclavagiste, qui normalement vise plus de richesses. Mais il suffit d'attendre pour savoir si le matou est curieux ou non.
« Modifié: lundi 02 avril 2012, 21:25:21 par Liafe Dog-Hunter »

Belgrif

Terranide

Re : Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

Réponse 2 mardi 03 avril 2012, 00:08:23

-Enchanté, chère Liafe, d’enfin vous rencontrer en chair et en os.

C’est en ces termes que Belgrif accueillit l’esclavagiste. La formule était simple mais cordiale. Son regard vif se posa sur elle. Une observation polie, bienveillante, mais une observation tout de même. Il nota le style, l’attitude… Le détail était important. Et le détail pouvait se trouver partout. Son regard, d’ailleurs, glissa aussi sur les deux serviteurs avant que ceux-ci ne disparaissent. Le chat ajouta, peu après, sur le même ton affable :

-Les réputations ne sont effectivement pas tendres avec ma personne. Mais cela a, je dois bien l’avouer, quelque petit avantage. Je trouve pour ma part que votre apparence colle fort bien à votre réputation. Je décèle en votre vêture cet esprit de provocation qui vous caractérise tant. Mais laissons toutes ses réputations de côté.

Le temps des présentations clos, les choses sérieuses débutèrent. Le maitre des lieux était retourné derrière son bureau, un meuble massif de bois noble. Sur celui-ci, rien n’était posé, à l’exception d’un dossier pour l’instant fermé. Aucune inscription, ni autre signe, ne permettait de deviner ce qu’il contenait. Cependant, rien que le fait de sa présence en cet instant prouvait qu’il n’était pas étranger à l’affaire qui allait être discutée. Le dit dossier se trouvait face au sombre chat. Celui-ci se mit à écouter avec attention les explications de Dog-Hunter. En apparence, il ne laissa filtrer aucune réaction. Il conserva une expression aimable. Intérieurement, il pesait chaque mot, toujours à la recherche de ce fameux détail. Il eut tôt fait de le trouver lorsque fut évoqué le partage des gains. 60 pour lui, 40 pour elle, elle si d’ordinaire agressive. Et en plus, la proportion déjà à l’avantage du matou pouvait encore plus se déséquilibrer sous certaine s condition. Forcément, il y avait un non-dit quelque part. A ceci s’ajoutait nombre de questions techniques dont aucune ne pouvait être négligée.

Quand ce fut à Belgrif de prendre la parole, le hasard fit que la porte s’ouvrit à cet instant. Un domestique entra, silancieux, discret, et posa sur le bureau un plateau contenant deux verres de cristal et une bouteille de vin. Ceci fait, le domestique s’effaça. Evidement, c’était prévu, le chat avait tout planifié et son personnel suivait le programme. Avec un léger sourire, le petit Terranide se servit un verre de vin.-

-Du vin ? proposa-t-il, l’air de rien.

Transformer une réunion d’affaire en un petit moment agréable était souvent très profitable. La boisson, la nourriture, c’était autant d’éléments susceptibles de pousser quelqu’un à trop parler. Le nerf de la guerre, c’était la connaissance. Bien sûr, il fallait faire attention à ne pas se faire prendre par son propre jeu. Le chat but une gorgée, reposa son verre et s’exprima enfin sur l’affaire.

-Des questions, oui, forcément, j’en ai. Tout d’abord, d’après mes analyses, nos deux entreprises ne se font pas vraiment concurrence. Nous sommes certes sur le même marché mais pas sur le même segment. Moi, je fais dans la quantité. Si vous trouvez mes marchandises de moins bonnes qualités que les votres, c’est normal. Je les vends aussi moins cher. Vous, donc, vous fêtes dans la qualité. Nos clientèles divergent. A vous la haute bourgeoisie et la noblesse qui peuvent payer cher leurs esclaves. A moi la basse bourgeoisies et les classes ouvrières qui ont des moyens financiers réduits. Vous dites êtres spécialiste du dressage et que je me débrouille mieux que vous pour la traque. Avez-vous en tête une spécialisation structurelle de nos entreprise ? Suggérez-vous que je ne m’occupe que de la traque et vous que du dressage ? Et si oui, n’avez-vous pas peur qu’au final la Compl2mantarité initiale de nos entreprises soit amoindries ?   

Il but une nouvelle gorgée de vin.

Ensuite, en ce qui concerne le partage des gains…

Belgrif ouvrit le dossier. Il en sortit une carte des Terres Sauvages comportant nombres d’indications sur la répartition des villages, camps, tributs. Pour l’instant, il garda la carte entre ses mains. Il la fouilla du regard, trouva les informations qu’il désirait, et reprit.

-60-40 vous dites. Mais cela peut augmenter en fonction de mes rendements. Voilà qui est intéressant. Figurez-vous que mes éclaireurs ont trouvé un bon gros groupe de villages dans unz zone plutôt difficile d’accès. Ha, ces chers Terranides pensaient pouvoir se cacher… Héhé… Je vais sous peu mettre la main sur ces marchandise ce qui va augmenter de l’ordre de 25 à 30 % mon approvisionnement. Tenant compte de ces prévisions, pourquoi ne pas dire tout de suite que la répartition des gains entre nous sera de 65-35 ?

Belgrif, reprit une gorgée de vin. Plutôt que d’interroger Liafe sur cet étrange partage, il voulait voir jusqu’où il pouvait pousser le déséquilibre. Inutile de préciser que si son interlocutrice acceptait, il ne la croirait pas ou, tout du moins, elle lui cachait vraiment quelque chose.

Personnage abandonné.

Liafe Dog-Hunter

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Re : Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

Réponse 3 mercredi 11 avril 2012, 19:12:25

Ce Belgrif me plut énormément, il avait un minimum de courtoisie et une bonne attitude envers des personnes du même niveau que lui, enfin quand je parle de même niveau ce n'est qu'à titre professionnel. Son compliment sur mon apparence modifia très légèrement mes plans, ce terranide savait manier habilement la verbe, ce qui était rare de nos jours, surtout sur Terre où les humains ne savent pas parler correctement et se mettre à leurs places.

Un domestique fit son entré, mes yeux de rapace furent rapide, regardant sous toute ses coutures le nouveau acteur, sans pour autant bouger de place ou tourner la tête, si j'étaie agressé Ringo sera sans doute le premier à réagir, transformant ce charmant salon en salle des horreurs. Il est sans doute trop éprit de moi ce petit bout de choux.

-Du vin ?

La courtoisie voulait que j'accepte, ce n'est pas un petit verre qui allait me rendre ivre, quand à la possibilité de m'empoisonner, il n'avait qu'à ce fier aux rumeurs pour savoir que ce genre de combine marche difficilement sur moi. Je pris une petite gorgée, savourant d'un déglutissement lent et silencieux, le goût exquis d'un bon vin made in Terra qui s'écoula le long de ma gorge, une chose que beaucoup devraient boire une fois dans leurs vies si triste et monotone. Un sourire naquit sur le bout de mes lèvres, savoir apaiser le convive pour qu'il en oublie la moindre prudence, surtout celui vis-à-vis de sa propre vie, était une stratégie que je connais et maîtrise. Il fut évident à mes yeux que Belgrif voulait s'amuser à faire pareil, d'où mon sourire pour lui montrer que je savais déjouer ce style de stratégie, mais que je ne le blâmais pas d'avoir essayé sur moi.

Je ne fis rien pour interrompre son débat avec moi sur les termes du contrat, prenant le temps, sous une apparence calme et professionnelle, de préparer mes arguments. Belgrif était tombé sur quelques perches que j'avais sournoisement tendu. Une fois la prise de parole de mon côté, je me mis à croiser ma jambe gauche sur celle de droite, prenant une posture décontractée et un peu provocateur, après tout mon interlocuteur est un homme et je suis une femme.

- Je vais vous répondre par le partage des gains, car il s'agit là du principal thème de notre rencontre. Je vais être très claire à ce sujet Ce taux sera fixe pour un délais de 3 mois. Vous vous doutez que je perd déjà une marge assez conséquente en me réduisant de 10% du bénéfice acquit lors des ventes. Vous donner une marge en plus serait prendre un risque inconsidéré, surtout si notre alliance ne dégage pas les effets que nous attendons tout deux.

Je pris une gorgée et me lève, pour m'assoir sur un coin du bureau, regardant la carte avec un léger sourire.

- Pour ce qui est des statut de notre alliances, sachez que je peux m'occuper uniquement du dressage. Je possède des chasseurs expérimentés qui ne reçoivent leurs rémunérations qu'une fois la proie contrôlé pour être vendable sur mon étable et qu'aucune magouille n'a été entreprit pour trahir le minimum de confiance que je place en eux. Aussi j'obtiendrais toujours des esclaves de qualités pour la bourgeoisie, même si le nombre est faible et variable. Vous aurez un bonus sur les ventes, comme tout les partenaires que je possède, ce bonus n'est pas prit en compte dans le gain et fait partie d'un activité annexe que je garde secrète car rentable et peu envahit par la concurrence. Je pourrais même dire que je suis en quasi monopole de ce marché. Mais ceci est un autre sujet qui pourra être abordé plus tard.

Je m'accoude sur le bureau, ma poitrine touchant presque le socle en bois vernis, mettant en valeur ma poitrine et aussi mes prochains propos.

- Je déteste ne pas accéder aux requêtes de mes partenaire, aussi je peux vous proposer une compensation en nature, que dîtes-vous d'avoir une servante pendant le délais du gel des taux, soit 3 mois. Même si je suis esclavagiste, je n'en reste pas moins une femme qui cherche un peu de chaleur humaine, si vous voyez ce que je veux dire. Tant que vous ne vous amusez pas à vouloir me vendre sur une de vos étales, je vous obéirais, qu'en dites-vous ? Si vous doutez de ma sincérité vous pouvez me mettre à l'épreuve.


Le terranide allait être certainement surprit, enfin peut être pas tant que ça, ma réputation me décrivait comme quelqu'un de peu conventionnel, aussi ce genre de demande calait parfaitement avec mon apparence. Je voulais savoir si ce chat était du genre joueur ou trop réservé.

Belgrif

Terranide

Re : Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

Réponse 4 jeudi 12 avril 2012, 10:01:21

Belgrif fut cette fois incapable de cacher sa surprise. Il réussit, tout au plus, à la modérer en une expression qui ne dénotait pas trop avec le comportement qui avait été le sien jusqu’à présent. Son regard d’émeraude alla se plonger dan les yeux de glace de Liafe. Il y avait dans ce regard vif une intensité nouvelle comme si le chat cherchait à percer les mystères de cet esprit face à lui. Il resta ainsi une poignée de secondes puis, se détournant légèrement, il but une autre gorgée de vin. Ce fut alors qu’il commença à rire. Au début, ce ne fut qu’un murmure mais, progressivement, cela prit de l’ampleur. Le maitre des lieux n’alla pas jusqu’à s’esclaffer à gorge déployée. Il conservait une certaine retenue même lors de ce relâchement. Et il reprit donc sans mal son calme. Le rire qu’il avait eu, proche du ricanement, n’avait rien d’innocent. Il témoignait de la fourberie du matou, de son naturel froid et calculateur. Egal à lui-même, c'est-à-dire d’un ton très posé, il répondit enfin.

-Moi, Belgrif, commander à la si fameuse Liafe Dog-Hunter. L’idée ne manque pas de charme, tout comme vous d’ailleurs.

Disant cela, il ne se priva pas d’observer la magnifique vue qu’il avait en cet instant sur la poitrine de son interlocutrice. Puis, après une brève pose, il reprit.

-Pour être tout à fait honnête avec vous, chère Liafe, je pensais m’ennuyer à mourir lors de notre rendez-vous. Non que je n’en reconnaisse pas l’importance, bien au contraire, mais ce genre de tractations m’a toujours ennuyé. J’ai l’impression de vivre et revivre toujours la même chose. Seul la personne face à moi diffère, plus d’ailleurs que les arguments qui s’échangent. La rengaine est inéluctablement la même au fond : s’emparer de la plus grande part du gâteau. C’est la loi du commerce. Mais voilà, c’était mal vous connaitre.

Belgrif vida son verre et le posa sur la table. Il s’amusa ensuite à faire glisser l’un de ses doigts sur le rebord du verre, faisant ainsi chanter le cristal dans une discrète litanie.

-Je ne prête pas foi aux rumeurs. Elles déforment, pour ne pas dire transforment, la réalité. J’avais donc supposé que la Liafe Dog-Hunter qui se présenterait à moi ne serait que le pâle reflet de ce qu’on en dit. Il faut croire que vous aimez être une exception dans tous les domaines. Du coup, j’en viens presque à vous jalouser. Moi-même, certainement à cause d’une utopie aristocratique, d’un idéal que je n’arrive à m’ôter de la tête, je m’enferme dans mes propres règles, en plus de suivre toutes les autres. Je respecte l’étiquette comme on dit. Alors que vous, les règles, vous vous en moquez. C’est d’ailleurs pour ça qu’on vous déteste tant : vous ne jouez pas le jeu. Du coup, vous devenez imprévisible, vous attaquez sous des angles inédits.

Plus il avançait dans son argumentation, plus il faisait glisser fort son doigt sur le verre, plus le cristal produisait un bruit fort.

-Du coup, je serais bien inconscient de ne pas envisager… les autres angles. Ma position sur le marché, sans être mauvaise, est très loin d’être la meilleurs. Les sacrifices que vous proposez paressent démesurées. Liafe Dog-Hunter, s’il y a bien une chose dont je suis sûr à votre sujet, c’est que gagner moins ne vous ressemble pas. Et vous mettre au service d’un concurrent, ou même d’un associé, encore moins.

D’un geste du doigt, Belgrif percuta le fragile verre de cristal avec sa chevalière en argent. Le verre se brisa sur le coup.

-Cette négociation est décidément trop belle pour être vraie. Vous avez déjà provoqué bien des tourments aux autres esclavagistes. Je ne compte pas en faire partie. Alors, chère Liafe, ou vous jouez franc jeu avec moi et cette discussion peut continuer, ou vous sortez de mon bureau avant que je ne me fâche.

La voix du petit félin était devenue froide, tout comme son regard. Sa main ayant brisée le verre avait à présent sortie les griffes. Celle-ci tapotaient le noble bois de la table. Belgrif avait-il des preuves pour justifier toute sa réflexion ? Non, bien sûr. Mais bien souvent, dans les affaires, c’est l’intuition qui faisait la différence. Et en cet instant, il n’arrivait pas à croire son interlocutrice. Alors il avait prit une décision en conséquence. Ho, bien sûr, il avait été tenté de mettre à l’épreuve Dog-Hunter mais c’aurait été entrer dans ses manigances. Belgrif était trop fier pour ça.

Personnage abandonné.

Liafe Dog-Hunter

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Re : Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

Réponse 5 dimanche 22 avril 2012, 13:31:27

La surprise que je vis sur le visage du matou, me faisait rire intérieurement, ce qui se traduisit par une petit plissement des yeux, rendant mon regard beaucoup plus sensuel jusqu’à maintenant. Je voulais admirer sa façon de réagir et je ne fus nullement déçu par sa première élocution qui, bien que charmante, démontrait qu'il allait refuser de façon très courtoise. Décidément ce matou aurait put être un très dangereux rival, s'il n'était pas terranide à la base, mais cela ne me dérangeait pas, car il existe très peu d'ESP.,er sur un marché, officieusement, libre à tous, terranide exclut, car rare sont les bêtes suffisamment intelligentes pour savoir  gérer un marché aussi complexe que celui de la vente d'esclave.

Je fus particulièrement attentif à l'étalement de son analyse de la situation et de ma proposition, il avait de la jugeote, une bonne  chose dans ce monde où se cache bien souvent des ombres qui n'attendent qu'un mauvais pas pour vous dévorer. Son analyse avait des traits incorrectes, il considérait que mon métier au-dessus de mes envies, chose que j'allais lui faire la remarque, mais pas pour l'instant, autant le laisser s'enliser dans ses explication.  Il s'amusait avec son verre, le son ne  faisant pas dévier mon regard de ses pupilles, le sourire un peu plus marqué. Il me faisais rire ce chaton, ne voyant pas que plus le temps passait, plus la toile se resserrait autour de lui, étant la veuve noire qui allait faire couler son commerce.

Il avait sortit les griffe, mon sourire devint celui du chasseur, m'approchant de lui en faisant croire que ses griffes n'existent pas à mon regard.

- Il est vrai que je cherche le monopole du marché, mais il existe beaucoup de moyen d'y arriver,partenariat, corruption, chantage, aussi tout les moyens sont bon pour y arriver y comprit offrir mon corps ou passer un pacte avec le diable en personne. L'argent je n'y accorde que peu d'importance, comme je vous l'ai dit j'ai une activité annexe qui m'offre une bonne rentrée d'argent, sans avoir à trop forcer.

Je me recule, prenant place près de la porte de sortie, puis siffle un bon coup, la porte s'ouvre et Ringo avec un grand sourire, Kaito son sabre dégainé, perlant de sang,, refermant la porte, sa robe blanche étant déchirée à certain endroit et presque totalement maculée du liquide vermeille.

- Si vous aviez été plus coopératif et moins borné, nous aurions put trouver un arrangement. Je déclare à présent cette demeure mienne, ainsi que tout ce qu'elle contient, personnel comprit. Vous Belgrif vous êtes mon prisonnier et pourquoi pas une marchandise que vos concurrent s'arracheront pour posséder, laissant ainsi leurs entrepôts sans la moindre défense.

En n'attendant pas la fin de ma phrase, je me mis à engendrer des phéromones qui allaient toucher uniquement le félin, le pauvre allait devoir lutter pour ne bouger ne serait-ce que le petit doigt de pied, si l'envie de me prendre sauvagement ne lui pompe pas intégralement son cerveau. Ringo quand à lui attendait patiemment que le matou soit sous mes ordres pour pouvoir s'amuser. D'un air faussement inquiet je regarde le terranide.

- Vous semblez aller mal, une période de chaleur ? *Rire*

Je voulais le voir se traîner comme une larve. Me supplier d'arrêter cette torture hormonale, si seulement il savait ce que je lui réservait, il allait vite comprendre que l'on ne subit pas les idée tordu de l'empereur d'Ashnard sans en garder des leçons. Ce genre d'instant il le savourait, sa proie allait-elle lutter ou se laisser faire ? Devait-il en arriver à le torturer davantage ? Rien qu'à imaginer la suite il en avait des frissons de plaisir. Il avait son jouet et comptait bien l'utiliser jusqu'à ce qu'il lui soit totalement loyale.

Belgrif

Terranide

Re : Une audience saisissante [PV Liafe Dog-Hunter]

Réponse 6 mardi 24 avril 2012, 14:20:24

La méfiance de Belgrif passa à un stade nouveau lorsqu’il constata le changement d’attitude de son invitée. Avait-il eu raison de se méfier d’elle ? Son flaire lui disait que oui. Liafe Dog-Hunter était de ceux à qui accorder sa confiance pouvait apporter beaucoup, tout autant que le contraire. Or le félin avait beaucoup à perdre même si sa situation ne lui convenait que moyennement. Et plus quelqu’un a à perdre, plus il est poussé à défendre ses biens. Pour son ascension sociale, le Terranide esclavagiste était prêt à prendre des risques. Or cette Liafe, bien trop imprévisible, représentait un risque trop grand. Il s’en rendait compte à présent. Avant même que cela devienne évidant, il se sentit menacé et n’éprouva qu’un désire : l’expulser de son domaine.

Lorsque les deux serviteurs de Dog-Hunter répondirent au sifflement de celle-ci, le sang de Belgrif ne fit qu’un tour. Car du sang, il en voyait sur l’individu de blanc vêtu et armé d’un katana. C’était le signe que les hostilités avaient déjà débutées. C’était également la preuve que cette demande d’audience n’était qu’un piège. Les masques tombaient et les intentions de Liafe s’affichaient à présent. Elle s’en était déjà prise aux esclaves des autres. Voilà qu’elle s’en prenait directement à un esclavagiste. Comment osait-elle ? N’était-elle pas en train de franchir la ligne rouge ? A force d’aller toujours trop loin, elle risquait de former contre elle une véritable coalition. Seulement Belgrif le savait, s’il chutait, personne ne risquait de bouger. On le détestait, il n’avait presque aucun allié. Bon dieu, pourquoi n’avait-il pas envisagé cette attaque plus tôt ? Liafe n’était pas stupide. Si elle s’en prenait à lui, c’était que le contexte le lui permettait. Il s’était méfié mais pas assez. Il aurait au moins dû s’entourer de garde du corps. Il se mordit la lèvre inférieur alors qu’une rage sourde s’emparait de lui.

Liafe Dog-Hunter déclarait le manoir et son personnel sienne. Elle déclarait le maitre des lieux son prisonnier, sa marchandise. Un mot raisonna dans l’esprit de Belgrif : jamais ! Jamais il ne retomberait au bas de l’échelle alors qu’il avait su grimper tant de barreaux ! Jamais il ne deviendrait l’une de ses bêtes qu’il avait lui-même vendus ! Jamais il ne courberait l’échine devant qui que ce soi ! Jamais il ne redeviendrait ce qu’il avait tant honte d’être : un Terranide ! Il était riche ! Il était le seigneur de ces murs ! Dans la rue, on s’écartait sur son chemin ! On craignait son courroux ! Et elle, celle qui voulait le tromper, allait le payer ! Tel était l’état d’esprit du chat noir.

Mais une sensation curieuse s’emparait de lui, une chaleur qui noyait son corps. Mais que ce passait-il ? Il ignorait ce dont Liafe était capable mais il eut la conviction qu’elle était responsable. Si ce n’était pas elle, qui d’autre ? L’un de ses serviteurs, peut-être ? Cela revenait au même. Des envies dont il avait peu l’habitude s’insinuaient dans son esprit. Complexé comme il était sur son physique, il éprouvait presque une aversion pour le sexe. Mais il demeurait un mâle et aussi buté qu’il puisse être, il ne pouvait rejeter les pulsions de son corps. Son rythme cardiaque augmenta, sa respiration s’emballa et une indéniable raideur naquit au niveau de son entre-jambes. Le voilà irrésistiblement attiré par celle que désormais il avait de bonnes raisons de haïr. Ses sensations lui échappaient. Sa volonté vacillait. Un vertige le prit. Il baissa la tête, il ferma les yeux. Puis il s’affala pour de bon sur son bureau. Un geste maladroit envoya des morceaux du verre brisé parterre.

« Vous semblez aller mal, une période de chaleur ? » osa dire cette diablesse. Elle riait. Elle se moquait de lui. Dans son esprit troublé, le mot raisonnait toujours : jamais. Belgrif n’était peut-être pas un puissant magicien ou un redoutable guerrier. Il n’avait ni pouvoir, ni faculté physique hors du commun. Mais il demeurait une sacré tête de mule. Sa volonté avait certes vacillé mais elle ne s’effondra pas pour autant. De furieuses envies de meurtres lui imposèrent des images sanglantes. Et son intelligence, cette lucidité qui peinait à résister, lui soufflait qu’il devait agir vite. Alors il n’écouta plus que sa haine.

-J’ai chaud, oui, murmura-t-il.

L’une de ses mains chercha à l’aveuglette un tiroir. L’ayant trouvé, il l’ouvrit et s’empara du révolvers qui y était rangé. Il s’agissait d’une vieille arme à un seul coup, une très belle pièce qui valait cher. Elle était chargé, il le savait. Il se redressa et rouvrit les yeux.

-Ça me donne envie de vous refroidir ! gronda-t-il.

La seconde d’après, il tirait. La détonation envahit la petite pièce comme un coup de tonnerre. Elle fut suivit par un nuage de fumée. Belgrif avait fait feu, oui, mais où ? Dans son état, viser était impossible. Peut-être que la balle avait loupée sa cible d’un bon mètre. Mais comme on dit, c’est l’intention qui compte. Déséquilibré par son propre geste, le chat dégringola de son siège, emportant avec lui le dossier qui se trouvait sur son bureau. Le dossier s’ouvrit et des feuilles volèrent en tout sens. Le Terranide, lui, s’étala au sol. Serrant les dents pour maintenir cette concentration désespérée, il lâcha l’arme à feu inutile désormais et porta la main à la garde de sa rapière. Il voulait se battre, il voulait luter mais il était évident que dans son état, il en était incapable. Il n’arrivait même plus à se relever. Il cherchait à le faire en s’appuyant contre le bureau. Alors comment pouvait-il se défendre ? Toute son attention était captée par le désire de ne pas céder à ses pulsions. Combien de temps y arriverait-il ?

 
Personnage abandonné.


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