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Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

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Axel

Terranide

Depuis que je me sentais en vie, je me demandais tout le temps quel était la véritable nature de ce monde, et quel était ma véritable nature à moi... Je n'avais aucun souvenir propre à moi même, et c'était pareil pour tout ce qui m'entourait, autant vous dire que mes débuts à l'Auberge du Coucher de Lune avaient été difficiles... Le premier jour, j'avais passé tout mon temps a essayer de mémoriser, aider de la patronne, tout ce qui allait me servir, mais c'était vraiment dur pour moi... Elle ne voulait pas non plus que je me surmène, parce j'avais l'apparence d'un enfant, j'en étais vraiment un? Peut être, en fait je saisissais mal le concept d'enfant... Il semblerait que, dans ce monde, les gens se préoccupe beaucoup du temps qu'ils ont passés depuis leurs naissance, les gens les plus vieux aillant plus de droit que les plus jeunes, comme moi. C'était encore vague pour moi, et rien que de penser à tout ce que je devais ignorer, ça me donnait juste envie d'aller me blottir quelque part pour m'endormir... Durant deux jours, tout les septs jours si j'avais bien compris, j'avais le droit de me reposer avant de reprendre le travail le lendemain, et vu que je ne connaissais personne, je n'avais pas grand chose à faire à part explorer le monde qui m'entourait! Non loin de l'endroit où je logeais, il y avait une place publique, c'est ce que m'avait dit la tenancière de l'auberge en tout cas, je m'étais dis que ça ne serait pas mal d'aller y faire un tour plutôt que de juste rester dans mon lit pendant deux jours, peut être que le plus grand des hasards finirait par m'apporter un indice sur ce qui m'avait amené ici! J'avais encore un peu de mal à m'exprimer, à l'époque, et il y avait tellement de choses dont on m'avait parlé mais que je n'arrivais pas à comprendre... Je me demandais même si je n'étais pas juste trop bête pour comprendre... Tandis que je marchais dans la rue, les gens autours de moi me lançaient tous des regards complètement différent les uns des autres, certaines personnes me regardaient avec des yeux qui faisaient peur, d'autres n'en avaient rien à faire et semblaient ne rien ressentir, et quelques rares passant m'adressaient un sourire plutôt amicale en remarquant mon air complètement paumé... Ma queue fouetait frénétiquement l'air derrière moi de gauche à droite, sans m'en rendre compte j'avais très envie de découvrir le monde, même si il ne paraissait pas spécialement joyeux, je voulais connaître tout de cet environnement dans lequel je me trouvais! Une fois sur la place, ou du moins sur ce qui semblait être une partie de celle-ci, j'eus du mal à comprendre pourquoi il y avait autant de monde autours de moi! Je ne me sentais pas vraiment en sécurité, mais je ne voulais pas rebrousser chemin et décidait d'avancer, sans même savoir par où j'allais et où ce chemin me mènerait. Le marché était blindé aujourd'hui, comme toujours, et en passant devant plusieurs étales, je pouvais sentir le regard pesant des marchands, ils semblaient tous me lorgner pour une raison que j'ignorais... Mais ce ne fut pas bien long avant que je comprenne, c'est en passant devant un vendeur que mon regard se tourna vers ces marchandises. Mes oreilles se baissèrent et je devins pâle comme un mort. A quelques mètres de moi à peine se trouvait un groupe de cages, avec à l'intérieur des gens... Certains avaient le même genre d'oreilles que moi! Mon regard croisa celui du vendeur mais je ne pus le soutenir et décidait donc de me tourner pour repartir. J'avalais ma salive et l'homme me regardait partir, même si je ne le voyais pas. Pendant que je marchais, je me sentais épier à nouveau, mais pas de la même manière. Je trouvais sur ma route un petit passage pour sortir du fouilli qu'était le marché, mais pas moyen, même en m'enfonçant dans une autre rue, plus étroite, je sentais au moins deux ou trois regards sur moi...

Durant quelques secondes, j'ai entendu des bruits de pas derrière moi, plus fort qu'avant, comme si le fait de me concentrer un peu sur ce que j'entendais me permettait d'augmenter ma sensibilité aux sons extérieurs, plutôt étrange... Tout le reste se passa en quelques secondes, je n'entendais plus rien donc je me suis retourné, et je suis tombé après avoir senti une légère piqure au niveau de mon cou. En me réveillant, je me suis senti très à l'étroit, mal à l'aise, bousculé... Levant ma tête pour me redresser car j'étais mal placé, mais mon crâne rencontra rapidement des barreaux en métal, ça fait mal! Je remarquais vite que je n'avais clairement pas le luxe de pouvoir m'étendre comme je le voulais, je me trouvais dans une cage aussi petite que celle que j'avais vu au marché avant... J'avais mal à la tête, et je passais ma main contre mon cou pour vérifier si j'avais rêvé, mais je sentais bien la petite piqure... Où est-ce que je me trouvais?! Je n'étais pas seul, d'autres personnes se trouvaient avec moi, on avait tous des oreilles que je trouvais normal, en fait je me disais que c'était les autres qui étaient bizarre... On semblait se trouver dans un genre de charette, on était sous une toile qui nous protégeaient de la chaleur et on pouvait voir un peu de l'environnement complètement désolé qui devait nous entourées à travers la petite ouverture du véhicule. J'avais beau poussé sur mes barreaux, rien à faire! On m'avait donc enlevé?! Finalement j'aurais du rester à l'auberge moi... Je sortais mes griffes de ma main gauche et observait la petite serrure de ma cage... Je n'avais aucune idée de ce que je faisais, mais je décidais d'enfoncer un bout de ma griffe à l'intérieur pour voir si je pouvais l'ouvrir, ça faisait un peu mal mais... Je voulais pas rester en cage moi! J'avais beau bouger ma griffe dans tout les sens, je ne connaissais rien à ce mécanisme alors pour l'ouvrir...  A force de me faire mal et de ne pas y arriver, mes nerfs chauffaient un peu et je donnais des coups dans ma cage, ça ne me faisait que plus mal encore, c'était idiot... Puis il me vint une idée, le plus important c'était de sortir de la charrette, on verrait ensuite pour la cage! Je me plaçais contre le fond de ma cage, le plus possible, avant d'aller frapper très fort avec une de mes épaules contre l'avant de la cage, ce qui la fit basculé! Étant à l'avant, ma cage était la plus près de la sortie, et une chose en entraînant une autre... Je finis par tomber lourdement contre le sol, éclatant les parois de la cage en poussant un gémissement de douleur. Avant que je ne reprenne mes esprits, un homme posa les pieds à terre, il était à cheval et me regarda d'un air amusé.


"Bah alors saleté, tu pensais pouvoir t'en aller comme ça? Pitoyable... Tu risques de nous causé des ennuis, on va devoir se séparer de toi..."


Des autres hommes à cheval suivaient la charrette du marchand, au cas où ils aient à subir une tentative d'évasion dans le genre de la mienne, je reculais doucement, terrifié, avant que je me tourne en me redressant pour tenter de m'enfuir, mais il m'attrapa par ma queue et je ne pus retenir un hurlement de douleur! S'en suivit un violent coup de poing qui me mit à terre, j'étais complètement sonné et je réalisais déjà que j'avais signé mon arrêt de mort...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 1 dimanche 25 mars 2012, 22:18:35

« Alors, tu es heureuse de sortir un peu ?
 -  Oui, Princesse, confirma Cathy, mais j’aurais préféré qu’Andrew soit avec moi…
 -  Et bien, si Andrew n’avait pas fait l’erreur de dévaster les cuisines pour trouver à manger, il ne serait pas de corvée pour toute la journée répliqua Alice en soupirant. Tu ne vas quand même pas bouder, si ?!
 -  Je… Je ne peux pas bouder sur vos genoux, Princesse… »

Alice se contenta de sourire, et regarda par l’une des fenêtres de la calèche qui, tranquillement, l’amenait vers un village. Prenant un peu plus d’indépendance, Alice avait décidé de se rendre dans l’un des principaux bourgs d’un royaume libre, pour affaires. Ce royaume ne risquait pas de rester éternellement libre avec la présence d’Ashnard, mais une guerre pouvait être évitée. C’était un royaume assez spécial, où le Roi était élu de manière démocratique par des électeurs spéciaux, eux-mêmes élus par chaque bourg. Un système curieux, qui intriguait un peu Alice. Elle se promenait aujourd’hui, et avait décidé d’aller là-bas pour honorer une fourniture d’armes à l’intention de son royaume. Les forges de Sylvandell produisaient des armures et des armes solides et efficaces, conçues pour trancher la cuirasse solide des dragons. Partant de là, bien des royaumes prisaient ses armes, mais Sylvandell ne pouvait en fournir à tout le monde. Uniquement à l’Empire, et aux États autorisés. Cet État-là figurait sur les listes autorisées, suggérant donc qu’il serait bientôt annexé à Ashnard.

Alice aurait bien aimé monter à cheval, galoper un peu, mais elle avait du abandonner cette idée quand l’une de ses dernières nekos avaient demandé à venir. Il s’agissait de Cathy, une neko qui avait été offerte à Alice par les sœurs jumelles Karistal, pour célébrer son mariage avec Sakura. On lui avait également fourni un neko, Andrew, et les deux nekos étaient relativement inséparables. Discrets et obéissants, ils assistaient dans les tâches ménagères du château, essoraient les armes, nettoyaient les écuries, préparaient à manger… Andrew était un bon cuisinier, mais aussi assez intrépide, surtout quand il s’agissait d’épater certaines servantes, et il avait plus ou moins dévasté les cuisines. Andrew était donc puni, et Alice avait accepté d’amener Cathy avec elle.

Sa tête posée sur ses genoux, la neko ronronnait tendrement, Alice grattant son crâne, entre ses deux oreilles. La Princesse avait toujours aimé les chats, et ne pouvait donc qu’aimer Cathy. Elle était clairement son animal de compagnie, mais cette situation ne gênait nullement Cathy, au contraire, qui avait, selon elle, une superbe Maîtresse. Les chariots entrèrent dans le village, allant sur une place où plusieurs individus influents du village se trouvaient là. Il y avait notamment le bailli, le prévôt, et le seigneur local. Alice descendit, suivie par Cathy, qui avait un collier autour du cou. Sur ses quatre pattes, la neko finit par s’asseoir sur les fesses, observant ce curieux monde.

« Chère Princesse, vous avoir à Épervine est un immense honneur ! »

Épervine était le nom de la ville. Depuis la cité, on pouvait voir, au loin, les montagnes de Sylvandell. Elle était à proximité d’une forêt.

« Le plaisir est partagé, seigneur répondit Alice avec un léger sourire.
 -  Le temps que nous procédions à l’inventaire des armes, je ne saurais que vous encourager à visiter notre belle ville, Princesse. Le moulin d’Épervine est une attraction touristique, mais vous pouvez aussi voir le Pont-Amour, qui…
 -  Je vous remercie, noble homme, mais je crois que je vais laisser le flair de ma neko me guider… Rassurez-vous, je vous retrouverais à temps. »

Disant cela, la Princesse se retourna, et laissa Cathy avancer. Cette dernière avançait rapidement, heureuse d’être à l’air libre, et s’approcha d’un jardin, reniflant ce qui se passait. Elle s’approcha des fleurs, se faufilant à l’intérieur, pourchassant des papillons, et Alice lâcha sa laisse, sachant très bien que cette dernière ne s’enfuirait pas. Alice, de son côté, s’appuya sur une rambarde, observant ce qui se passait. Des fermiers passaient à proximité, la regardant, elle, ainsi que la masse énorme qui se trouvait à côté d’elle.

« Il fait bon, non ?
 -  Hodor » confirma ce dernier.

Hodor… Le seul terme que ce demi-géant savait dire. On l’appelait donc communément Hodor, et il était le garde du corps d’Alice. Une véritable montagne de douceurs, un demi-géant immense aux mains énormes, qui veillait consciencieusement sur Alice, même si cette dernière avait tenté de lui fausser compagnie à bien des reprises. La Princesse le regarda en souriant. Une immense masse, qui faisait plus de deux mètres. Hodor avait été récupéré dans une forêt assez sauvage par le royaume de Sylvandell, et n’avait trouvé son utilité qu’en protégeant solidement Alice. Depuis le temps, elle lui avait aussi trouvé une autre fonction, plutôt sexuelle. A cette idée, Alice se rappela sa chaude soirée avec Tasha, la tireuse d’élite de Tekhos.

Plongée dans ses pensées, Alice entendit soudain Cathy pousser un hurlement hystérique. Dans sa précipitation, cette dernière s’était glissée derrière une maison en bois. Intriguée, Alice courut voir ce qui lui arrivait, et s’arrêta en voyant un spectacle assez austère. Sur le sol, un neko était roué de coups par plusieurs hommes, près d’un chariot. Dans une robe de marchands, un homme avec une calvitie prononcée ordonnait aux hommes de le battre et de le rouer de coups.

« Je ne tolère pas qu’on abîme mon matériel, lâcha l’esclavagiste.
 -  Prends ça, saloperie ! Ça t’apprendra à vivre !
 -  On voulait être libres, hein ?! Tu vas voir ce que c’est, d’être libre ! »

Ils étaient un petit groupe de mercenaires. Alice fronçait les sourcils en se rapprochant, sentant Cathy se ruer derrière elle.

« Princesse, ils lui font mal !!! »

L’un des mercenaires avait sorti un fouet, et Alice se rapprocha. Cette dernière ne portait pas de robe, mais une tenue sylvandienne typique, à savoir un pantalon en cuir avec une tunique. Elle porta la main vers sa dague accrochée à sa ceinture, une belle dague en acier valyrien, ornée de bijoux.

« Arrêtez ça ! lâcha Alice d’un ton autoritaire.
 -  Simple correction envers un animal de compagnie rebelle, répliqua l’esclavagiste. Ceci ne concerne en rien une paysanne… Poursuivez, Messieurs, je vous prie… »

Dans le chariot, il y avait une bâche qui recouvrait partiellement une série de cages avec des nekos. Les joues rouges, Alice s’avança vers l’un des mercenaires.

« Je vous ordonne de…
 -  Va jouer à la poupée ailleurs ! »

Énervé, le mercenaire brandit la main, s’apprêtant à l’abattre sur la joue de la Princesse, mais sa main fut arrêtée en plein geste. Hodor écrasa sa lourde patte sur son poignet, et poussa un rugissement terrifiant avant de projeter le mercenaire d’un mouvement subit. Ce dernier s’envola en poussant un hurlement, et s’écrasa violemment contre le chariot, brisant un essieu, faisant légèrement chavirer le chariot. Réagissant rapidement, un autre mercenaire sortit un arc, visant Hodor. Alice retint un cri, alors qu’une flèche en fer siffla, et frappa Hodor à l’épaule.

« Hodor ! » rugit ce dernier.

Le demi-géant chancela, la flèche plantée dans l’épaule gauche, et la retira rapidement, avant de la briser entre ses doigts. Des grondements sinistres s’échappaient de ses lèvres. Le mercenaire avec le fouet tenta de le fouetter, mais Hodor le gifla. Sous la puissance de l’impact, le mercenaire roula sur le sol sur plusieurs mètres, faisant une série de tonneaux avant de rester par terre, la tête dans la terre, inanimé. L’archer, de son côté, avait brandi une autre flèche, mais Hodor bondit vers lui, chargeant comme un taureau. Un puissant coup d’épaule frappa l’archer au ventre, enfonçant ses poumons dans sa poitrine. L’archer s’écrasa sur le sol, piétiné par Hodor, et on entendit les craquements de ses os exploser sous le contact du demi-géant.

Alice, de son côté, était allée voir le neko blessé. Hodor poussa un autre grondement, mais les mercenaires préfèrent s’enfuir. L’esclavagiste, blême, s’était caché derrière son chariot, espérant que ce monstre ne viendrait pas lui sauter dessus. Bien qu’il ne soit qu’un simple demi-géant, Hodor n’en disposait pas moins d’une force colossale.

« Nous allons le conduire au temple du coin…
 -  Ça ne se passera pas comme ça ! J’ai des appuis, vous savez ! »

Alice ne se donna même pas la peine de lui répondre. Le neko était léger comme une plume, et Cathy était morte d’inquiétude, levant la tête vers cette boule de poils qui semblait inconsciente. La Princesse remonta vers le temple, afin de lui prodiguer les soins nécessaires.

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 2 lundi 26 mars 2012, 01:48:09

A ce moment là, je ressentais une sensation aussi désagréable que douloureuse, j'avais mal partout, je pouvais à peine bouger un muscle et j'avais l'impression d'être déjà mort, plus les secondes passaient et plus mon corps était engourdi, à force de prendre des coups, mais j'étais toujours conscient pour les sentir passés, malheureusement... J'en venais à regretter d'avoir voulu m'enfuir, d'avoir agit à la hâte, j'aurais peut être pu survivre en suivant ce marchand sans me rebeller, d'autant plus que ce n'était pas tellement mon genre, mais je ne serais certainement pas senti à ma place là où il m'emmenait... Enfin bon, maintenant ça ne servait plus à rien d'y penser, la douleur m'empêchait de penser à quoique ce soit de positif de toute façon, j'étais déjà mort. Ou peut être pas? Un cri plutôt perçant avait retenti il y a une seconde, mais pourtant la cadence des coups que je recevais ne faiblissait pas, j'hallucinais peut être... En fait, il ne pouvait pas y avoir de doute, la douleur m'avait fait sombrer dans la folie, car le peu de ce que je voyais à travers mes yeux sanglotants et presque fermés, c'était une véritable masse de musclé accompagné d'une femme qui envoyait valdinguer ceux qui me frappaient, j'avais du mal à le croire! Il se passait quoi au juste? Je ne comprenais pas grand chose, est-ce que j'étais sauvé ou bien j'allais me faire écraser par ce qui était en train de malmener mes ravisseurs? Bonne question... J'entendais les cris des humains autours de moi mais j'étais bien trop sonné pour distinguer qui était qui, à ce moment j'aurais préférer être totalement inconscient car la douleur était toujours presente et n'était pas prête à s'en aller...

Ma respiration était difficile, j'avais pris des coups un peu partout et chaque partie de mon corps me faisait mal, surtout ma queue hybride qui était si sensible et que cette brute avait empoigné sans la moindre délicatesse... Je ne me souvenais pas d'une autre fois où j'avais ressentie une telle douleur, il fallait bien avouer que des souvenirs, je n'en possédais pas énormément non plus... Je tentais de recouvrir mes esprits mais ça m'était presque impossible, je peinais à rester conscient mais j'aurais aimé voir au moins une fois le visage de la personne qui m'avait empêcher de mourir, à moins que je ne finisse encore dans une autre cage? Avec le peu de force qu'il me restait, je tentais de me lever, ou au moins de me redresser un minimum, mais le moindre mouvement me faisait vraiment très mal, je devais me retenir de pousser des cris de douleurs, j'étais déjà assez pitoyable comme ça, mieux valait ne pas en rajouter... J'avais laisser la peur me dominer alors que j'aurais pu m'en sortir seul, mes griffes et mes crocs auraient du me permettre de m'en sortir, encore fallait-il avoir le courage de les utilisés malheureusement. J'avais beau disposer d'armes plutôt meurtrières, je n'en restais pas moins un enfant faible et apeuré face au danger... Combien de temps pourrais-je survivre seul? Visiblement, pas plus d'une journée.

J'étais tomber dans l'inconscience sans même m'en rendre compte, je fus légèrement surpris en ouvrant les yeux de voir que mes pieds ne touchaient pas le sol et que je me déplaçais! J'avais peur, mais j'étais bien, ma tête contre une épaule, les yeux presques fermés et je ne sentais plus beaucoup la douleur, surement parce que je ne bougeais pas depuis un moment. En tournant avec quelques difficultés ma tête vers la femme qui me portait, car oui c'était une femme, celle là même qui m'avait sauvé avec ce géant terrifiant! J'étais un peu étonné, pourquoi faisait-elle tout ça? Et où m'emmenait-elle? Toujours des questions sans réponses, encore et encore... ça n'en finissait donc pas! Sans lui adresser la parole, surement par timidité, je déplaçais mon regard vers l'autre personne qui l'accompagnait... Elle était comme moi, ou presque, on avait pas le même genre d'oreilles mais en tout cas elles étaient aussi un peu poilues les siennes! Pas comme les humains normaux donc... Je n'osais adresser la parole ni à l'humaine, ni à l'hybride, et encore moins à ce gros géant qui nous suivait, j'étais mort de peur malgré moi. J'avais peur et pourtant j'étais presque certains qu'elle ne me ferait rien de mal, c'était un peu idiot de ma part mais si elle avait voulu me faire du mal, elle l'aurait surement déjà fait... J'avalais ma salive, reposant mieux ma tête contre son épaule en rougissant nettement.


"Où...Où allons... Nous?"

Je saignais encore un peu, et je me sentais un peu mal à cause de ça, j'avais le vertige... Cette bande de brute n'y était pas aller de main morte, c'est le moins que l'on puisse dire, j'avais du mal à parler mais je ne voulais plus rester silencieux, je voulais la remercier, mais j'aurais aimé qu'elle me réponde avant... Je voulais entendre sa voix, pour savoir si elle serait rassurante, ou bien inquiétante.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 3 lundi 26 mars 2012, 14:34:10

Le petit neko n’était pas bien puissant. Entre les bras d’Alice, il semblait même aussi fragile qu’une brindille. Comateux, il reprenait lentement pied avec la réalité, et la Princesse pouvait le sentir remuer faiblement, gémir et se tortiller, sa tête calée contre son bras droit.

*Ma bonté d’âme me perdra, songea Alice. Dans quoi est-ce que je me suis encore fourrée ?! Je n’ai aucun droit sur cet esclave, ce n’est même pas l’un de mes sujets !*

Alice n’était pas spécialement contre l’idée de corrections infligées à des subordonnés récalcitrants, mais, là, c’était plus une scène de torture qu’autre chose. Le pauvre avait été littéralement passé à tabac, et elle le maintenait solidement contre elle. Cathy, de son côté, tournait autour d’Alice, regardant le neko. Elle semblait mortellement inquiète, et miaulait parfois.

« Est-ce qu’il va bien ? Est-ce qu’il va bien ? Il n’est pas mort, au moins ? Vite, il faut le soigner ! »

Alice soupira lentement, fermant les yeux. Normalement, elle aurait du abandonner cet esclave à son sort. Elle n’avait aucune autorité pour agir de la sorte, et elle se doutait bien que le vendeur irait parler au prévôt. Elle ne pouvait qu’espérer que cet esclave ait été acquis de manière illégale. Autrement, Alice ne pourrait s’opposer à la loi, n’ayant aucune autorité légale ici. Elle tâcha de ne pas y penser, rejoignant l’une des places de la ville avec le temple. Il se dressait fièrement, et il y avait devant plusieurs autels avec des gravures. L’entrée était une forme de double perron arrondie avec, au centre, une grande statue en fer représentant la divinité que ce temple priait. Mara. La Déesse de l’Amour et de la Fertilité. Dans ce genre de villages, les moines faisaient généralement office de médecins. Le savoir, après tout, se trouvait notamment dans les bibliothèques des monastères.

Le petit neko avait murmuré faiblement, et Alice posa un doigt sur ses lèvres.

« Où...Où allons... Nous ?
 -  Chuuut ! » répliqua-t-elle rapidement.

Elle réalisa ensuite, en rentrant dans le temple, qu’elle s’était fourvoyée sur un point. A l’intérieur de ce temple, il n’y avait pas de moines, mais uniquement des femmes. Le culte de Mara n’admettait pas spécialement les hommes, et il était beaucoup plus facile, pour une femme, d’être une prêtresse. Une sage-femme ne tarda pas à venir, et déposa le neko sur un lit, commençant à lui prodiguer des soins, utilisant des herbes et des onguents.

« C’est vous qui l’avez mis dans cet état ? lâcha la sage-femme avec un soupçon de reproche.
 -  Non ! répliqua vertement Alice. Je… Il se faisait battre… Comment va-t-il ?
 -  Il est sonné, mais il se remettra vite… » répliqua la sage-femme, guère convaincue.

Cathy, quant à elle, trépignait sur place, hésitant à sauter sur le lit pour aller voir dans quel était le neko. Alice entendit soudain des hommes en armure s’approcher, et tourna la tête. Elle se tenait dans une petite alcôve, et vit deux gardes du village s’approcher d’elle. Alice regarda ensuite Cathy. Elle savait que l’esclavagiste avait été voir le prévôt, et ce dernier avait envoyé des gardes. Une formalité nécessaire…

« Veille sur lui, Cathy, d’accord ?
 -  Où allez-vous, Maîtresse ?
 -  Des formalités à remplir… »

Alice se redressa, et sortit, accompagnée d’Hodor. Le demi-géant attirait tous les regards. La prêtresse, de son côté, termina vite ses soins, mettant ici et là des bandages et quelques pansements, avant de repartir, ayant d’autres activités à accomplir. Cathy, de son côté, en profita pour sauter sur le lit, et s’approcha de la tête du neko endormi, reniflant ses joues, remuant sa queue de droite à gauche, avant de commencer à le lécher.

*Il sent bon !* songea-t-elle.

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 4 lundi 26 mars 2012, 17:11:40

D'abord dans les bras d'une femme, puis dans celles d'une autre pour ensuite finir sur un lit, en d'autres circonstances et dans un autre état, j'aurais pu trouver ce voyage très agréable... Je ne savais pas du tout ce que me faisait la sage-femme, je ne me sentais pas vraiment en sécurité mais c'était déjà bien mieux que tout à l'heure, on avait arrêter de me frapper et même si la jeune femme qui m'avait pris dans ses bras n'avait pas voulu me dire où nous allions, sa voix avait quelque chose de réconfortant, j'entendais aussi, pendant le trajet, une autre voix, plus douce, plus jeune, elle semblait se faire du souci pour moi, c'était un peu bizarre... Mais pas désagréable. Maintenant, j'étais couvert de pansements et de bandages, mais je me sentais quand même mieux, la douleur était toujours là mais c'était bien moins violent qu'avant. J'étais bien installé, beaucoup moins mal en point qu'avant, elle m'avait donc bel et bien sauvé, j'étais toujours en vie... Mais elle n'était plus là, elle venait de demander à la fille qui avait les mêmes oreilles que moi de me surveiller, avant de s'éloigner avec l'imposante créature qui les accompagnaient. Je n'eus même pas le temps de tourner ma tête vers la neko qu'elle avait sauté sur mon lit, je n'avais même pas encore ouvert les yeux mais je la sentais toute proche de moi, ce qui me faisait rougir. Du coup je n'osais plus ouvrir les yeux, je sentais qu'elle me reniflait et ça me mettait un peu mal à l'aise. Néanmoins, je n'ai pas pu m'empêcher de les ouvrir en grand quand j'ai senti qu'elle me léchait le visage, je me suis retenu de sursauter mais quand même, j'étais surpris.

"Nyaa... Je... Ar... Arrêtez... S'il vous plaît... Je... Vous me gênez!"


J'étais rouge comme une pivoine pour simplement quelques léchouilles, mais en même temps c'était la première preuve d'affection que je recevais, surtout que, pour une raison qui m'était inconnue, je trouvais la demoiselle très mignonne, je détournais le regard et serrais un peu les poings, ne sachant pas où me mettre. C'était la première fois que je côtoyais une fille de si près.. Et même si ça me mettait mal à l'aise, je ressentais quelque chose qui n'était finalement pas désagréable.

"Vous avez l'air... Gentille... C'est... L'autre dame qui... Qui m'a sauvée? Vous etiez avec elle je crois..."

Je pouvais à peine aligner deux phrases, ma timidité était vraiment quelque chose handicapant chez moi, même pour une personne qui semblait comme moi ou presque, je ne pouvais même pas me permettre de la tutoyer! Mes oreilles remuaient nerveusement, avant de recroiser le regard de la fille, me faisant rougir à nouveau. La seconde d'après, je faisais fuir mon regard sur mes bandages, j'en sentais un peu sur tout mon corps, partout où j'avais mal en fait, j'avais quelques connaissances au sujet des soins, pourtant je ne me rappellais pas avoir appris quoique ce soit là dessus, je ne savais même pas ce que j'avais été avant de me réveiller dans cette ruelle, étais-je venu au monde comme ça? A cet âge, avec des informations pré-définies avant ma naissances, trop peu pour survivre seules mais suffisamment pour ne pas mourir de peur dans la seconde de mon apparition...? Vraiment, dès que je tentais de trouver une explication à ce qui m'était arrivé, cela ne faisait qu'enclencher une masse de questions supplémentaires, c'était peine perdu, je devais peut être me pencher sur ce que j'allais devenir plutôt. Cette femme m'avait sauvé, mais attendait-elle quelque chose de moi en retour? Après tout, ça ne serait que justice, combien de temps faudrait-il avant que je ne me refasse attraper par ce genre de type? Je préférais devenir l'esclave d'une femme aillant une certaine moralité, ça rallongerait certainement mon espérance de vie... Allez savoir.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 5 lundi 26 mars 2012, 21:45:29

« Elle m’a volé mon esclave ! Et son espèce d’horrible monstre a molesté mes gars ! Vous n’êtes pas en pays conquis ici ! J’exige réparation ! Qu’on me restitue mon bien, et qu’on la condamne à des dommages-intérêts !
 -  Veuillez vous calmer, Monsieur Lembreûche, tempéra le prévôt, un homme au crâne dégarni avec une barbe blanche, qu’il s’amusait à caresser avec ses doigts. Ce n’est pas à vous de rendre la justice, ni même à moi. Mon rôle se contente à tenter un règlement amiable avant une procédure judiciaire. C’est ainsi que la justice fonctionne dans notre pays. »

Alice hocha silencieusement la tête. Elle était légèrement nerveuse, mais n’en laissait rien paraître. Lembreûche, le marchand, avait beau être du genre autoritaire, il était loin de ressembler à la voix caverneuse de Tywill, son Père, quand ce dernier s’exprimait. Alice n’avait nullement peur, mais elle n’était effectivement pas en « pays conquis ». A Sylvandell, jamais on ne l’aurait invité ici. La Princesse avait des droits très importants, mais, ici, elle n’était légalement qu’une étrangère, n’ayant qu’un simple statut de diplomate. Son statut l’empêchait d’être pénalement condamnée, mais elle pouvait toujours l’être civilement. Oh, en soi, elle ne risquait rien. Le droit, c’était avant tout la théorie juridique confortée à la pratique, et, dans la pratique, ce n’était pas un petit État pseudo-indépendant qui allait condamner la Princesse héritière de l’un des plus influents royaumes d’Ashnard, l’arrogant royaume de Sylvandell, perché dans les montagnes, au milieu des dragons.

La Princesse se tenait dans l’une des salles du tribunal, assise sur un fauteuil. Le prévôt était là, et il y avait plusieurs gardes. Ce qu’Alice craignait surtout, c’était que Lembreûche ne récupère le neko. Le prévôt regarda la Princesse, et se mit à parler.

« En vertu de nos lois, Princesse, et de votre statut de diplomate, vous pouvez vous soustraire à ce jugement arbitral. Néanmoins, si vous le faites, vous acquiescerez aux prétentions de votre adversaire.
 -  Je le sais, et je ne me déroberai pas.
 -  Bien… Devant le caractère très rapide de cette procédure, sachez que la sentence que je rends devra être homologuée par le juge pour recevoir la force exécutoire. Il vous est également loisible de contester cette sentence devant un juge. »

Alice soupira légèrement, s’enfonçant dans son fauteuil. Ayant fini son introduction, le prévôt récapitula les faits. Elle était visiblement tombée sur un juriste très procédurier, du genre à respecter scrupuleusement les chartes municipales et les ordonnances royales.

« Si je résume la position de M. Lembreîuche, il certifie que vous l’avez attaqué, alors qu’il donnait, selon ses propres termes, une « correction » à l’un de ses esclaves. Vous avez blessé plusieurs de ses hommes, et volé l’un de ses biens. Est-ce un bon résumé ?
 -  Ouais ! Elle me le paiera ! J’ai des horaires à respecter, moi, je n’ai pas que ça à faire de supporter les caprices d’une espèce de sale…
 -  Veuillez vous calmer ! Ce n’est ni le lieu, ni l’heure de se prêter à de tels débordements excessifs. »

Le marchand sembla se calmer, et Alice s’exprima ensuite. Si elle était belle, la Princesse était aussi suffisamment intelligente et cultivée pour savoir toute l’importance que le droit pouvait avoir. N’ayant jamais vraiment pu entraîné ses capacités physiques, elle avait donc amélioré ses capacités intellectuelles, et se mit à parler.

« Je suis effectivement intervenue, car ce que cet homme appelle une « correction » ressemblait plutôt à une scène de torture.
 -  J’éduque mes esclaves comme je l’entends !
 -  Je ne pense pas que vous ayez légalement acquis cet esclave. »

Le marchand se contenta d’un rire gras. L’esclavage était soumis à des normes spécifiques, et il existait un marché légal, et un marché illégal. Secouant la tête, l’homme sortit un papier, et le jeta sur une table entre les trois participants.

« Voici mon titre de propriété sur cette boule de poils. »

Le neko n’avait pas de noms sur ce titre, seulement un chiffre de dénomination. Une fiche en apparence légale, émanant d’une société spécialisée dans l’esclavage. Fronçant les sourcils, Alice regarda le sceau qui avait été apposé sur ce morceau de papier, et secoua la tête.

« C’est un faux.
 -  Hein ? Vous vous y connaissez en sceaux, peut-être ?!
 -  Plus que vous ne croyez. Sylvandell fait couramment affaire avec la Compagnie des esclaves orientaux, et j’ai moi-même vu des dizaines et des dizaines de titres de propriété. Ce sceau est une bonne copie, mais c’est un faux. Un simple examen alchimique le confirmera. »

Le marchand sembla se décomposer sur place, et Alice se contenta d’un léger sourire amusé.

A proximité, dans le temple de Mara, Cathy s’amusait beaucoup. Ce neko avait une peau chaude et douce, et elle s’amusait à lécher son visage. Il avait une peau étonnamment douce pour un homme ! C’était curieux… Cathy n’avait à vrai dire eu que peu l’expérience des hommes, et le seul homme à qui elle avait léché les joues, c’était à vrai dire Andrew. Ce dernier avait une peau bien plus poilue, bien moins douce… On aurait presque dit une fille ! Ou un bébé… Oui, c’est ça ! Une espèce d’adorable bébé. Cathyle regardait en ronronnant lentement, miaulant tendrement en s’installant confortablement sur le lit, sentant les joues du neko se réchauffer rapidement.

« "Nyaa... Je... Ar... Arrêtez... S'il vous plaît... Je... Vous me gênez ! » finit par lâcher ce dernier.

Sursautant, Cathy releva la tête, et s’écarta un peu.

« Oh, pardon ! Je ne vous ai pas étouffé, au moins ?! C’est que… Votre peau est si douce… »

Cathy ne s’écarta toutefois pas énormément, continuant à frotter son nez contre sa joue, ne lui laissant pas vraiment l’espace vital nécessaire. Cathy était une neko à laquelle on s’attachait vite, vu qu’elle était très collante. Alice avait pu en faire l’expérience. Cathy ne pouvait pas vraiment dormir seule la nuit sans faire des cauchemars. Elle dormait, soit dans les bras de la Princesse, soit sur le tapis, quand cette dernière était avec sa femme, mais il était impossible qu’elle dorme seule.

« Vous avez l'air... Gentille... C'est... L'autre dame qui... Qui m'a sauvée? Vous etiez avec elle je crois... »

Cathy le regarda en hochant la tête.

« Princesse Alice est ma Maîtresse, confirma Cathy. Et la vôtre aussi, je pense… Du moins, j’agirais en ce sens… Elle vous a sauvé de ce villain monsieur qui vous battait… Et vous avez une peau très douce ! Vous êtes un mutant ? Une fausse femme ? Je n’ai jamais léché une peau d’un homme qui soit si douce… Rassurez-vous, Princesse Alice ne devrait pas tarder à revenir. »

Continuant à délicatement ronronner, Cathy enchaîna avec une autre série de questions :

« Et tu es qui ? Pourquoi cet homme t’a battu ? Pourquoi il t’avait ? Tu es un neko ? Tu viens d’où ? Tu t’appelles comment ? Réponds ! »

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 6 lundi 26 mars 2012, 23:00:03

Je ne me sentais plus très mal, j'étais bien installé et j'avais une compagnie plutôt mignonne, même si, aussi gentille qu'elle avait l'air, elle m'intimidait un peu quand même. Je savais très bien que je n'avais plus rien à craindre, et même après s'être légèrement reculé, je pouvais la sentir frotter son nez contre moi, j'avais du mal à comprendre pourquoi mais c'était agréable d'être en présence d'une neko comme ça, et vu comme elle avait l'air joyeuse, sa maîtresse ne devait pas être un tyran, c'était un bon signe pour moi... Vu que je ne savais toujours pas ce qui allait m'arriver! Tout ça parce que j'avais voulu aller me balader dans la ville, franchement! Je ne pouvais m'empêcher de rougir encore un peu quand la neko reprit la parole en me complimentant, j'avais la peau douce? Peut être, fallait bien dire que je m'étais pas posé la question et si elle le disait, c'est ce que c'était vrai. J'haussais un peu les épaules au risque d'avoir un peu mal en souriant un peu timidement.

"Je... Merci... C'est gentil!"


Elle ne tarda pas à répondre à ma question, donc c'était une princesse... Une princesse? Je me sentais vraiment idiot à ce moment vu que je n'avais aucune idée de ce que c'était! Je n'osais pas lui demander, de peur qu'elle se moque de moi... Peut être qu'elle était importante et que c'était pour ça qu'on l’appelait comme ça. C'était sa maîtresse, et... La mienne?! Mon visage reflétait nettement mon étonnement à ce moment là, je ne m'y attendais pas du tout, on ne me demandait même pas mon avis? En même temps, il semblerait que les gens comme moi et cette neko n'étaient vraiment pas pris en considération, je ne comprenais vraiment pas pourquoi, mais en même temps, je devais arrêter de m'attarder sur tout ce que je comprenais pas, sinon ça n'en finirait pas... J'apprendrais au fur et à mesure, après tout. Sans savoir vraiment pourquoi, les prochaines paroles de la demoiselle me firent rire. J'avais ris un peu fort d'ailleurs et je ne m'en suis rendu compte qu'après, ceci rendant mes joues un peu plus rouge encore! Sa façon de parler était encore plus enfantine que la mienne, et ce qu'elle me disait n'avait pas vraiment de sens, surement pour ça que je riais! J'hôchais un peu la tête quand elle m'annonça que Alice allait bientôt revenir, je souriais légèrement.


"Je suis bien un garçon... Et j'ai pas cherché à avoir une peau douce, je... Je l'ai, c'est tout...Mais... C'est quoi un mutant?"


Oui, cette fois je lui avais demandé, parce que là je ne savais vraiment pas ce que ça pouvait être! Par la suite, elle se mit à me poser toute une liste de question, j'avais déjà du mal à répondre aux questions que moi je me posais, mais je pouvais lui répondre pour une ou deux questions au moins...


"Je m'appelle Axel, et je me promenais dans une ville quand des hommes m'ont enlevés, enfin je crois... Ce monsieur qui vendait des gens comme nous m'avait regardé un peu méchamment avant que je me fasse enlevé, mais je ne l'avais jamais vu avant moi... Un neko? Je sais pas... J'ai aucun souvenir de ce qui m'est arrivé avant que je me réveille... J'ai des griffes, des oreilles, une queue, comme toi... Donc je suppose qu'on est pareils, ou presque. Quand j'ai compris que ces gens m'avaient pris de force, j'ai cherché à m'enfuir parce que je voulais pas les suivre... Mais je n'ai pas vraiment réussi."

Je souriais tristement en pensant au fait que je n'avais visiblement jamais existé avant de me réveiller dans la ruelle, j'étais juste apparu comme ça alors? Ou bien il y avait une quelconque puissance derrière ça... Pas moyen de le deviner tout seul en tout cas. Si cette Alice était une personne respectable, je ne voyais pas de mauvais point pour moi à accepter de venir avec elle, il faudrait juste que je prévienne la patronne de l'auberge pour pas qu'elle ne s'inquiète pour moi.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 7 mardi 27 mars 2012, 13:49:08

Le moins qu’on pouvait dire, c’était qu’Alice n’était pas du genre discrète. Sa beauté amenait constamment les gens à la regarder, mais, quand elle voyageait avec Hodor, c’était encore plus flagrant ! Le demi-géant était une masse qui masquait souvent le soleil, et dont les pas de géants faisaient généralement trembler le sol à chaque fois qu’il avançait. Alice s’était débarrassée du marchand, qui avait maintenant d’autres soucis que récupérer un simple neko… Comme attester que sa licence était bien en règle, et que ses gardes du corps n’étaient pas des criminels recherchés. La Princesse en avait profité pour s’éclipser, et rejoindre le temple. C’est en s’approchant de l’alcôve qu’elle avait vu Cathy sur le lit. Rougissant, Alice se demandait si cette dernière n’était pas en train de lui faire l’amour, et s’approcha lentement, avant d’entendre le neko parler.

Allongée sur le lit, Cathy regardait paisiblement Axel, sa queue remuant de gauche à droite, et inspira de l’air pour commencer à parler lorsque la Princesse toqua contre la porte, s’avançant lentement. Sursautant, Cathy tourna la tête, et un sourire éclaira ses lèvres en voyant sa Princesse.

« Maîtresse ! »

Cathy bondit hors du lit, et se frotta contre les jambes d’Alice. Souriant poliment, cette dernière alla s’asseoir sur une chaise, et tendit les bras. Naturellement, Cathy bondit sur ses genoux, et se roula en boule pour se caler dessus, l’une des mains de la Princesse allant caresser sa petite tête.

« Bonjour, Axel, lança la Princesse. Je m’appelle Alice, et je suis heureuse de voir que tu as été bien soigné.
 -  Mmmm… Par contre, je crois qu’il a reçu un coup sur la tête, Maîtresse. Il ne sait même pas ce qu’est un mutant ! »

Cathy avait parlé sur un ton bas, mais la discrétion n’était pas son fort. Se contentant de sourire, Alice répondit rapidement, continuant à gratter la tête de la neko.

« Un mutant, hein ? Et bien… Disons qu’il s’agit d’un individu disposant d’une faculté génétique paranormale. Mais, de ce que j’ai pu voir, Axel n’est pas un mutant, mais tout simplement un neko. Quant à ce qu’est un neko, il s’agit d’un croisement entre un humain et un félin. Un chat. J’ignore comment les nekos sont nés. Certains disent qu’il s’agit là de l’évolution naturelle des espèces, d’autres d’une expérience réalisée il y a des millénaires par d’énigmatiques scientifiques, et qui a abouti à la création d’une nouvelle espèce. »

Cathy ronronnait fort sous les caresses d’Alice. Il fallait dire que la neko appréciait énormément les câlins, surtout quand ils émanaient d’une femme aussi belle et douce. Machinalement, la Princesse grattait la tête de Cathy, entre ses oreilles, redescendant le long de sa colonne vertébrale pour lui prodiguer des frissons de plaisir.

« J’ai réussi à me débarrasser de l’individu qui t’a battu, Axel, lâcha finalement Alice. Maintenant, il faut décider ce qu’on va bien pouvoir faire de toi…
 -  On le prend ! décida Cathy.
 -  Cathy ! Ce n’est pas si simple ! »

La neko bougonna, mais ne dit rien, sachant qu’il était très impoli de contredire sa Maîtresse. Alice, de son côté, hésitait à avoir un nouveau neko sous son service. Père n’appréciait que fort peu de voir l’intendance s’étendre à chaque voyage d’Alice.

« Il a sûrement une famille… Je ne peux pas prendre à mon service tous les gens qui te plaisent, Cathy… »

Ce n’était pas vraiment du goût de Cathy, mais elle ne répondit pas, sachant quand il fallait se taire, et quand il fallait argumenter. Ses ronronnements avaient toutefois diminué, et elle se retenait visiblement d’ajouter quelque chose.

« Malheureusement, je ne pourrais pas te ramener chez toi, Axel, sauf si tu vis du côté de l’Empire d’Ashnard… »

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 8 mardi 27 mars 2012, 20:07:26

La petite neko ne m'avait encore fait aucune remarque sur le fait que je ne connaissais pas une bonne partie des mots qu'elle utilisait, par gentillesse ou par politesse? Aucune idée, peut être qu'elle n'avait juste pas eu le temps de le faire, oui ça devait être ça. Je reposais ma tête sur mon oreiller et poussait un léger miaulement d'apaisement. J'espérais que l'on partirait vite d'ici, l'endroit était chaleureux mais je n'avais vraiment pas envie de déranger ces gens plus longtemps... Aussi gentilles soient ces sages femmes, je ne voulais pas abuser de leurs hospitalités! La Princesse Alice ne tarda plus à revenir vers nous, je ne connaissais même pas le prénom de la neko, je savais juste qu'elle était plutôt du genre affective et enfantine, dans un autre genre mais un peu comme moi finalement. Dans la seconde qui suivit l'entrée de la demoiselle, la neko s'empressa d'aller se coller contre elle, cela me fit sourire. La Princesse ne semblait pas trouver ça mauvais, elle lui donnait aussi de l'affection, ça faisait plaisir à voir. Elle se présentait à moi et m'adressait des paroles plutôt chaleureuses, mais je rougissais en écoutant la neko parler ensuite, remarque ce n'était pas entièrement faux, j'avais pris un coup sur la tête et même pas qu'un seul, mais ça n'avait rien à voir avec la perte de mes souvenirs... J'étais déjà comme ça avant! Avec une grande gentillesse, Alice m'expliqua ce qu'était un mutant, je ne comprenais pas trop mais c'était visiblement quelqu'un d'anormal qu'on ne croisait pas à tout les coins de rues! Puis elle passa aux nekos... Alors c'est ce que j'étais? J'avais bien des oreilles qui ressemblent à celles des chats, en un peu plus grosses quand même. Je voyais la jeune fille ronronner comme un chaton sous les caresses d'Alice, ça avait l'air si agréable... J'aurais voulu qu'elle me fasse la même chose! Je rougissais tout seul, en m'imaginant au creux des bras de la princesse en train de me blottir contre elle... Je fus sortie de mes pensées en entendant la féline dire à voix haute qu'elle me prenait avec eux! Est-ce que c'était sérieux?! Peu après, Alice répliqua et annonça que ça ne pouvait pas se faire comme ça, que je devais avoir une famille et... Une famille? Ma patronne m'avait aussi demander la même chose et je baissais les oreilles en soupirant légèrement.

"Je... Merci de m'avoir sauvé de ces méchants... Vous êtes vraiment gentille... Mais je ne crois pas avoir de famille... Je me suis réveiller il y a peu de temps, dans une rue sombre, sans aucun souvenir... Je vivais à l'auberge avant de me faire capturer, j'y travaillais pour pouvoir rester, alors je ne pense pas que la patronne se soucie de moi, vu que je suis inutile..."


Je soupirais une nouvelle fois avant de me redresser, sortant mes longues griffes avant de les regarder comme si je ne savais rien d'elles. A bien y réfléchir, j'aurais peut être plus m'en servir pour me défendre tout à l'heure, mais c'était trop tard de toute façon...


"Je n'ai même pas pu me servir de ça pour ouvrir ce truc dans lequel j'étais... Je... Je suis un incapable... Comme elle le disait... Mais... Si vous voulez de moi comme servant, je ne dirais pas non, ce sera toujours mieux que de finir avec un autre de ces méchant monsieur... Vous vous êtes gentille, je vois pas pourquoi je refuserais de vous suivre!"


Maintenant c'était à elle de décider, moi je voulais bien la suivre, elle était jolie et gentille, en plus j'avais une dette envers elle. Je souriais un peu en les observant et agitait lentement mes oreilles, tout en rangeant mes griffes avant de me relever un peu, j'avais encore mal mais je sentais que je pouvais marcher, enfin c'est ce que je croyais... Je me mettais en position assise sur le lit, sur le bord, avant de toucher le sol avec mes pieds.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 9 mardi 27 mars 2012, 20:38:46

Le petit neko avait l’air complètement perdu ! A croire qu’il ne savait même pas comment il s’appelait, et les explications qu’ils donnèrent le confirmèrent. Alice crut initialement à un amnésique, une amnésie temporaire du fait des coups qu’il avait reçu… Mais, dans ce cas, pourquoi se souviendrait-il avoir vécu à une auberge ? S’il était amnésique à cause du passage à tabac qu’il avait reçu, il ne devrait normalement pas se souvenir de quoi que ce soit. Le mystérieux neko regarda ses griffes, regrettant de n’avoir pas réussi à s’en savoir. Cathy, de son côté, l’observait silencieusement, et leva ensuite la tête vers Alice.

« Tu vois bien ! Il serait si bien avec moi… Avec nous ! » rajouta-elle précipitamment.

Muette, Alice se contenta de sourire en caressant machinalement ses cheveux. Cathy rabaissa ses yeux, semblant observer le mur, et la Princesse frotta ses doigts contre sa tête. Le neko acceptait volontiers de se soumettre, mais les choses n’étaient pas aussi simples. Alice craignait toujours d’irriter fortement son père en amenant un nouveau pensionnaire au château. Il avait modérément accepté l’idée qu’Alice se marie, et n’avait pu le faire que sous la pression du Patriarche, et acceptait encore moins que deux nekos se baladent librement dans l’enceinte du fort, ces derniers étant des cadeaux de mariage.

La Princesse finit toutefois par répondre, sentant que Cathy était insistante. Le problème premier qui se posait était de savoir qui était ce neko, et quels étaient les liens l’unissant avec l’auberge. S’il était un simple ouvrier, le prendre ne devrait pas être trop difficile, mais il avait bien une famille quelque part.

« Et bien… Pour commencer, je crois que le mieux serait de retrouver ta vraie famille. Même les plus grandes créatures de Terra ont un géniteur. Ma priorité est donc de retrouver ta vraie famille, car ce n’est qu’en connaissant ses origines qu’on sait par où on doit aller.
 -  Alors, il vient avec nous ?! On peut l’aider à retrouver sa mémoire !
 -  Cathy… Modère ton enthousiasme, je te prie, lança Alice. Pour cela, nous avons besoin de voir les mages et les alchimistes de mon royaume, mais ceci implique de mettre ce petit neko à mon service… »

Il restait donc à déterminer ce qu’il fallait faire de ce dernier. Puisqu’il avait servi à l’auberge, la Princesse avait justement une petite idée, et ne tarda pas à lui en faire part.

« Si tu as déjà servi dans une auberge, je devrais être en mesure de te mettre dans l’intendance de mon château… Mais j’ai besoin d’en savoir plus. Que faisais-tu dans cette auberge ? Le ménage, la cuisine ? Et qu’est-ce que tu sais de toi, et du monde qui t’entoure ? Connais-tu Nexus ? Ashnard ? Les dragons ? As-tu une dénomination quelconque ? »

Alice essayait d’en savoir plus sur lui. S’il était vraiment amnésique, alors il faudrait sans doute l’instruire… Une instruction ne pourrait qu’à l’aider à recouvrer la mémoire, après tout.

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 10 mardi 27 mars 2012, 22:38:17

Elle voulait m'aider à retrouver ma famille? Mais... Je n'étais même pas certains d'en avoir une! Devant cette proposition, je ne comptais pas me dérober, je tentais de m'imaginer à quoi ressemblait la maison d'Alice, si elle était importante, ça devait être grand... En tout cas, même si je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où j'allais atterrir, ça ne pouvait pas être mal, vu comme la neko d'Alice semblait heureuse! Pour une raison que je ne connaissais pas, Cathy avait vraiment l'air de vouloir que je vienne avec eux, je trouvais ça touchant et j'avais aussi envie de lui faire plaisir, aussi pour une raison que j'ignorais! Alice semblait être tout le contraire de Cathy, posée, totalement calme, beaucoup plus adulte en fait... J'étais presque en admiration devant ces deux femelles, je n'en connaissais pas beaucoup du tout et ça semblait vraiment bien de vivre avec elles au quotidien. Rien que d'être en leurs présence en ce moment me rendait plutôt heureux... Alice parlait de voir des gens que je ne connaissais pas mais ça ne me dérangeait pas si elle était là, je me sentais en sécurité... Comment ne pas l'être en même temps, elle se baladait avec un géant presque invincible! Je me demandais comment elle avait pu dompter une créature telle que celle-ci... Je regardais avec un air un peu intrigué les deux filles, je remuais doucement ma queue et me demandait un peu pourquoi Alice faisait tout ça, elle aurait pu me sauver et me laisser aux sages femmes, était-ce juste parce que sa neko voulait que je vienne avec elles? Non, elle ne semblait pas non plus du genre à céder à toute les envies de la félne, elle restait autoritaire même si elles avaient l'air d'être proches, moi je trouvais ça plutôt attirant... Finalement, la Princesse commença à me questionner de la même manière que Cathy, bien que de manière un peu plus autoritaire et ses questions avaient l'air d'avoir un peu plus de sens aussi...

"Je... Je n'y ai pas passer beaucoup de temps, je faisais un peu de ménage, je servais les clients avec l'aide de la patronne et elle s'occupait de la cuisine... Des fois je faisais la vaisselle, mais je cassais beaucoup de choses... Je ne sais de moi que ce que vous savez vous même... Je vous l'ai dit, je n'ai aucun souvenir... En me réveillant, j'avais peur, je ne connaissais absolument rien de ce qui m'entourait, ce n'est que quelques jours après que des choses ont commencés à me revenir, mais ce n'est pas grand chose... Je n'ai aucune idée de ce que vous me parlez, Nexus, Ashnard, je ne sais pas non plus ce que c'est qu'un... Un dragon? Non je ne sais pas... Je sais que je m'appelle Axel, c'est tout... Je suis désolé..."


J'avais honte de moi, honte de ne rien savoir sur un monde qui paraissait vraiment très vaste, honte de me trouver devant une personne qui, contrairement à moi, était cultivée... J'espérais que je ne serais pas un trop gros boulet pour elle, j'aimerais lui rendre service comme elle l'a fait pour moi, mais c'était dur. Enfin, pour le moment je ne pouvais rien faire d'utile, c'était certains! Je me levais, un peu difficilement en m'appuyant sur le lit, puis, tentant de me tenir debout tout seul, j'adressais un sourire faussement confiant aux deux demoiselles.

"Je ne connais rien au monde qui m'entoure... Mais je sais que vous m'avez sauvé la vie et j'suis pas un ingrat! Quoique vous décidiez quand à mon sort, j'ai envie de vous accompagnez pour pouvoir vraiment vous remerciez! Je ne serais peut être jamais aussi utile pour vous que ce grand monsieur qui vous accompagne partout, mais quand même... Je suis encore vivant grâce à vous..."

Que dire d'autres? Je soupirais un peu et me remettait assis sur le lit, je ne tenais pas très longtemps debout, c'était un peu pitoyable de ma part mais j'étais quand même amoché, même si on m'avait soigné il fallait que j'évite de forcer pour l'instant... J'espérais vraiment que la Princesse serait d'accord, même si elle devrait prendre un certains temps pour m'apprendre les choses qu'elle voudrait que je fasse plus tard...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 11 mardi 27 mars 2012, 23:52:30

*Bon… Au moins, il a un nom !*

Axel… Elle n’irait pas loin avec ça. Les chances de retrouver la famille d’Axel étaient infimes. Les nekos avaient généralement la tradition d’être des esclaves ou des domestiques, et vivaient dans des forêts recluses. Ce nom pouvait tout à fait avoir été donné par un ancien propriétaire. Quant à la magie, elle ne risquait pas de l’aider énormément à retrouver la mémoire, vu qu’Axel avait même oublié certains mots communs. S’il ignorait même jusqu’à l’existence de Nexus, alors il n’y avait pas grand-chose à faire en fouillant son passé.

« On ne peut pas le laisser ainsi, Maîtresse… »

Alice soupira lentement. Non, effectivement… Seul, faible, chétif, sans aucune connaissance du monde qui l’entoure, Axel risquait fort rapidement de faire des mauvaises connaissances, et de finir dans une cage, ou à servir de nekos d’expérience dans des laboratoires. Le pauvre n’arrivait même pas à se tenir debout, mais ce fut Cathy qui intervint à la place d’Alice :

« Marche à quatre pattes, au lieu de te dresser sur tes pattes arrières. Les humains aiment bien se dresser sur leurs pattes arrières, mais nous, nous sommes faits pour utiliser nos quatre pattes. »

Si Axel av ait même oublié ça, alors, oui, il y avait du boulot ! Paradoxalement, sa grande inutilité amenait Alice à avoir pitié de lui. On ne l’appelait pas le « Joyau » pour rien. Outre le fait d’être belle, Alice avait aussi un cœur. Sans doute le fruit des multiples contes qu’elle avait lu dans son enfance, jusqu’à son adolescence.

« Je…. Je suis la Princesse du royaume de Sylvandell. Je n’ai pas le temps de te dire ce qu’est Sylvandell, mais, pour résumer, disons que j’ai une grande autorité, car je suis la fille du Roi, et l’héritière du royaume. Cependant, mon Père n’apprécie que peu que j’amène dans le château des gens qui, selon ses critères, ne servent à rien. C’est, à ses yeux, le cas de Cathy, et cette dernière n’est admise que parce qu’elle a été un cadeau de noces lors de mon mariage. »

Cathy se tut un peu, se tassant légèrement. Elle n’osait pas l’avouer, mais elle préférait largement être à Sylvandell que dans le manoir des Karistal. Yuko et Yuka étaient certes agréables, mais… Enfin, Alice était une Princesse, et elle vivait dans un château ! Néanmoins, elle ne se doutait pas que son admission avait pu susciter des difficultés. Cathy, comme Andrew, avaient été offerts au service personnel d’Alice par les Karistal lors du mariage entre la Princesse et Sakura.  Congédier les deux nekos aurait pu créer un incident diplomatique guère souhaitable entre les deux familles.

« Si tu veux être à mon service, il faudra que tu prouves ta valeur auprès de mon Père… Pour ça, je pense que tu travailleras aux cuisines… Les intendants verront bien ce qu’on peut faire de toi. Mais tu ne peux pas rester sans connaissances. Le savoir, c’est à la fois le pouvoir et la liberté. Donc, tu recevras une instruction. Elle aura pour objectif de t’apprendre les connaissances fondamentales que n’importe quel intendant est censé avoir : les notions géopolitiques fondamentales, l’écriture, les mathématiques, et d’autres notions… »

Alice s’interrompit en sentant  Cathy lui tirer sur la manche avec ses dents. Baissant la tête, Alice la regarda :

« Qu’as-tu ?
 -  Il faudra aussi lui apprendre ce que c’est qu’être un neko…
 -  Et je suppose que tu veux t’en charger ? » fit Alice en lui tapotant le nez, un sourire espiègle sur les lèvres.

Cathy rougit légèrement, et baissa les yeux, avant de répondre.

« Je serais très compétente, Maîtresse !
 -  Je n’en doute pas… »

Cathy sourit, et bondit alors directement sur le lit, atterrissant à proximité d’Axel, et alla lui lécher une joue en ronronnant.

« Oh oui ! Je vais t’apprendre tout ce que tu as à savoir pour être un parfait neko ! »

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 12 mercredi 28 mars 2012, 13:12:16

Je ne connaissais rien de ma famille non plus, alors que je savais qu'Alice était une bonne personne, je préférais passer mon temps à l'aider elle, plutôt que de rechercher des gens dont je ne savais rien... Décidément, la mignonne Cathy faisait tout pour que sa maîtresse décide une fois pour toute de me prendre à ses côtés. J'appréciais beaucoup ce geste, elle aussi avait l'air tellement gentille, je comprenais pourquoi Alice la caressait sans cesse... Moi je n'aurais pas osé, mais c'est vrai que ça ne m'aurait pas déplu non plus! Elle m'annonçait ensuite qu'il fallait marcher à quatre pattes pour moins se fatiguer... Je ne trouvais pas ça très pratique, surtout que c'était mes blessures qui m'empêchaient de me tenir debout, il me semblait être encore en mesure de me tenir sur mes deux pattes...

"Je... D'habitude je marche debout comme... Comme les humains... J'ai juste encore un peu mal pour le faire maintenant... Mais si Mademoiselle Alice désire que je me mette à quatre pattes, je le ferais!"

Je faisais preuve de détermination pour une chose qui n'était finalement que très futile, mais je ne voulais pas retourner à l'auberge et rester tout seul maintenant que j'avais rencontrer cette femme et la neko qui l'accompagnait! Malheureusement, même si je voulais les accompagnés, ce n'était pas gagner... D'après ce qu'elle me disait, son père était quelqu'un d'autoritaire et il n'aimait pas les êtres comme moi et Cathy, en tout cas c'est ce que je comprenais en l'écoutant. J'avais du mal à en croire mes oreilles, par la suite elle m'annonçait qu'elle désirait m'éduquer, elle voulait m'apporter toute les connaissances qui me manquaient, ça représentait beaucoup de travail, autant pour les gens qui travaillaient chez elle que pour moi... Je n'avais aucune idée de ce que pouvait être les choses qu'elle m'énonçait, mais tout ça avait l'air très compliquer, il faudrait vraiment que je m'accroche... De son côté, la mignonne neko se proposait à sa maîtresse pour m'apprendre ce qu'était vivre en tant que neko, ça ne me posait pas de problème si je pouvais passer un peu plus de temps avec elle en plus... Je me demandais pourquoi elle était aussi enthousiaste, ça faisait du bien de voir quelqu'un comme ça mais je ne pensais pas pouvoir devenir quelqu'un d'aussi enjoué que Cathy. Je fus un peu étonné quand elle sauta sur le lit et je reculais un peu, par timidité. Cela ne l'empêcha pas de venir me lécher la joue en m'assurant qu'elle ferait tout son possible pour m'apprendre à être un bon neko, c'était vraiment gentil de sa part... Par reflexe, je posais mes mains dans le dos de la féline pour la serrer contre moi, les joues un peu rouge et un sourire radieux sur le visage.

"Merci... Vous pouvez pas savoir comme ça me fait plaisir que vous vouliez bien vous occupez de moi... Je ne vous décevrais pas!"


Je la serrais fort contre moi, c'était très agréable et je ronronnais de bonheur. Je ne réalisais même pas ce que je faisais et je voulais juste profiter de ce moment tant que ça durait... Néanmoins, je finissais par revenir à la raison et ouvrait les yeux en grand, l'air gêner, avant de me séparer de la neko et reculer contre le bord du lit, le rouge de mes joues étant encore plus voyant maintenant.


"Je... Ha... Désolé... En vous voyant vous et Mademoiselle Alice je... J'ai eu envie... D'essayer aussi..."


J'allais mourir de honte, je me cachais sous les couvertures du lit en miaulant, j'avais fais quelque chose de vraiment déplacé et je savais bien que j'étais loin d'avoir le même genre de relation avec elles que ce qu'il y avait entre Alice et la neko, mon instinct avait pris le dessus et ça ne m'apportait pas grand chose de bon, j'espérais juste que ça ne la ferait pas changer d'avis... J'imaginais déjà le plus horrible des scénarios, en plus c'était la première fois que je serrais une fille dans mes bras...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 13 jeudi 29 mars 2012, 00:14:20

La situation se déroulait plutôt bien. Bon, il y aurait sûrement beaucoup à faire pour éduquer Axel. Elle espérait qu’il savait au moins lire, mais en doutait… Malgré elle, la Princesse était intriguée. Quel était le passé de ce curieux neko ? Comment avait-il fait pour se retrouver là ? Elle aurait sans doute du en parler à l’esclavagiste qui l’avait battu, et remonter jusqu’à l’auberge pour en savoir plus, mais la Princesse n’avait pas vraiment le temps de faire ça… Et elle doutait qu’un Commandeur, même quelqu’un qui l’aimait bien comme Oberyn, irait se charger de cette histoire. Les Commandeurs étaient relativement autonomes, et elle les voyait mal perdre du temps pour un neko qui, selon eux, ne présentait aucun intérêt. Les Korvander ne pouvaient les contraindre que face à un danger impérieux menaçant la sécurité du royaume. Alice sortit de ses pensées quand elle vit qu’Axel serrait contre lui Cathy. Surprise, la neko papillonna des yeux, mais son corps se mir à ronronner, et, alors qu’elle allait commencer à se blottir contre lui, Axel sembla reprendre contenance, et fut mortifié.

« Je... Ha... Désolé... En vous voyant vous et Mademoiselle Alice je... J'ai eu envie... D'essayer aussi... »

La Princesse sourit légèrement en se redressant, et Axel bondit sous la couverture du lit en miaulant plaintivement. Surprise, Cathy s’était toutefois remise, et avait bondi sur ses pattes, approchant sa tête de l’ouverture du lit.

« Hey ! Reviens ! Il faut aller jusqu’au bout de ses câlins ! »

Agissant, Alice posa sa main sur la tête de Cathy, l’amenant à relever la tête, et glissa le long de son échine, faisant frissonner la délicate neko. Elle leva la tête vers la Princesse.

« Il s’est planqué sous le lit, le vilain ! Veux-tu sortir de là, oui ?! grondait Cathy.
 -  Laisse-moi faire, Cathy… »

Fronçant les sourcils, cette dernière se redressa, se mettant en position assise, et baissa la tête. Alice, de son côté, promena sa main sur la couverture, ses doigts caressant approximativement le corps du neko dissimulé dessous. Elle remonta sa main jusqu’au sommet de la couverture, et tira délicatement dessus, afin de se faire une petite place. La situation l’amusait beaucoup, et elle parvint aisément à se faufiler dans le lit. Elle tendit une main, et la plaça sur la cote d’Axel, remontant pour l’appuyer sur son ventre.

« Axel… Tu es un neko, et être un neko signifie que tu es particulièrement sensible à ces choses que nous appelons les câlins. Ton corps est fait ainsi. Il est donc naturel que tu aies envie d’en recevoir… La question qui se pose, c’est de savoir de qui tu veux recevoir un câlin… »

Disant ça, Alice s’était approchée de l’oreille du jeune neko, pour lui glisser :

« Moi, ou ma neko ? »

Axel

Terranide

Re : Moi... Une marchandise?[Pv Princesse Alice Korvander]

Réponse 14 jeudi 29 mars 2012, 20:12:58

Je voulais rester caché sous les couettes toute ma vie, aucun doute là dessus! Je ne comprenais pas pourquoi j'avais osé faire ça, les deux filles m'intimidaient beaucoup et rien que l'idée d'être trop proche de l'une d'elle me faisait rougir, alors comment avais-je pu serré Cathy contre moi comme ça? Y repenser me mettait mal à l'aise, mais le peu de temps que ça avait duré, ça m'avait beaucoup plu... N'empêche que maintenant, j'étais fichu! J'étais quasiment certains qu'elles ne me pardonneraient pas ça et je me voyais déjà retourner dans une cage à la première occasion... Ou comment ruiner un immense espoir et une occasion qui ne se représenterait pas de si tôt en quelques instant à peine! Pour l'instant, je m'attendais à prendre une claque, certes Alice ne semblait pas être du genre à frapper ses nekos, mais je ne la connaissais pas complètement, puis peut être que ce serait Cathy qui me frapperait parce que je l'avais surement vexer... D'ailleurs elle commençait à me crier dessus, elle me demandait de revenir... Pour finir ce que j'avais commencé? Est-ce qu'elle était sérieuse? Elle ne m'en voulait donc pas? Je m'étais monté le bourrichon tout seul sans aucune raison? Je n'osais quand même pas sortir, j'avais peur de la réaction de la Princesse quant à mon comportement, j'étais sous les couettes et je ne bougerais plus d'un poil pour le moment! C'était très idiote comme manière d'agir vu que ça ne me sauverait pas éternellement, je ne faisais que fuir mon futur châtiment... J'entendais la princesse demander à Cathy de la laisser faire, j'avalais ma salive et baissait les oreilles, ma queue était toute collé contre moi et je tremblotais un peu maintenant... Je manquais d'avoir une attaque en sentant les doigts d'Alice parcourire la couverture et mon corps par la même occasion, mais c'était un touché plutôt doux, cela n'avait rien d'un comportement agressif... Au contraire! Cela m'arrachait quelques ronronnements, c'était très agréable même à travers la couverture et ça me permettait de me détendre un tout petit peu... Quand elle tira sur la couverture, je la laissais faire même si j'étais un peu surpris, elle voulait l'enlever pour me faire sortir? C'était un peu cruel quand même... En pensant ça, imaginez mon étonnement quand j'ai vu les jambes de la demoiselle se faufiler sous les couvertures! Que faisait-elle?! Je rougissais beaucoup et remontait vite fait, sans la regarder tout de même, étant à la fois un peu apeuré et intimidé. Je poussais un petit miaulement en sentant sa main sur ma côte, puis sur mon ventre, une nouvelle fois c'était agréable mais un peu étrange comme contact...

"Je... Je... Miaw... Que faites... Vous?"


La jeune femme prit la parole en lui expliquant que, étant un neko, c'était normal qu'il aime bien les câlins, qu'il en ait très envie et que le fait d'en recevoir était particulièrement agréable... C'était juste ça? Et elle n'était donc pas fâché? La suite de ses paroles me firent rougir à nouveau, elle voulait que je décide de qui allait me faire un câlin? Mais elle parlait de qui? Je m'en doutais un peu, mais en sentant le souffle de la princesse tout près de mon oreille, je fermais les yeux et baissait les oreilles, c'était bien ce que je pensais... Je devais choisir entre elle et la neko? Elle me laissait donc le choix? Je me tournais vers elle un peu mieux et remarquait qu'elle se trouvait vraiment tout près de moi, je me mordais la lèvre en fixant pendant un instant le corps si attirant de la princesse, elle était vraiment très belle... Plus mature que la neko, et ça la rendait encore plus attirante... Je secouais vivement la tête dans la seconde d'après, balayant mes doutes et ma timidité avant de me blottir contre elle d'un coup! Je l'enlaçais pour me serrer contre Alice du mieux que je pouvais...

"Vous... Mademoiselle... Alice..."


Ma queue féline se glissait hors de la couverture, elle était assez longue pour me permettre d'atteindre le bras de Cathy afin que ma partie animale aille s'y enrouler doucement.


"Et elle aussi... Je veux pas choisir... Mademoiselle... Vous êtes très belle toute les deux... C'est pas possible de choisir..."


Je me rendais compte de ce que je disais, je le savais, mais j'avais envie d'être franc, de ne pas cacher à la jeune femme ce qu'elle et sa féline m'inspiraient... Je respirais sans gêne l'odeur d'Alice alors que ma tête était, sans que je l'ai vraiment voulu, contre sa poitrine. Je serrais le bras de Cathy avec ma queue et tirait un peu dessus car je voulais qu'elle vienne aussi sous la couette, je ne voulais vraiment pas bouger de là car j'étais juste au paradis!


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