Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Left a good job in a city... [PV Hiro]

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Enora

E.S.P.er

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    J'suis une rapide du katana. Quand je RP.

Left a good job in a city... [PV Hiro]

lundi 12 décembre 2011, 19:21:45

Le soleil était réellement superbe.. Il irisait dans le ciel des couleurs toujours plus incroyables, ces roses, ces bleus turquoise, ces verts, ces violets... Les nuages s'étiraient avec douceur, se préparant au sommeil qui serait le leur une fois la descente de l'astre solaire totalement achevée. Un spectacle à couper le souffle, réellement. La forêt était d'un calme olympien, les animaux se retirant peu à peu dans leur terrier, leur cachette, pour y passer une nuit bien méritée.
Sauf ce putain de cerf qu'Enora poursuivait depuis une bonne demi-heure au moins ! Et je puis vous assurer que les petits oiseaux, les grenouilles qui croassent et toutes les autres créatures peu communes que l'on peut croiser sur Terra, elle s'en tamponnait l'oreille avec une babouche !
Depuis une demi-heure, elle se cachait, en embuscade, arc bandé, bien camouflée derrière un buisson, et à chaque putain de fois, il déguerpissait !


# Con de bestiole ! #

Elle avait fini par imaginer que c'était Zeus qui s'était ENCORE déguisé sous les traits d'un animal pour ENCORE faire des infidélités à Héra. Quoi qu’apparemment elle lui en faisait aussi maintenant. Agacée, elle se laissa tomber sur un rocher. Tant pis pour le cerf.
Fouillant dans ses poches, elle en extirpa un paquet de cigarettes, dont elle en sortit une, qu'elle allumait. Oui, fumer pendant la chasse, ça a tendance à être totalement suicidaire : les animaux, ne reconnaissant pas l'odeur, fuient. Mais là, au point où elle en était, et comme ce petit trophée ambulant l'avait agacé, ce n'était pas grave.
Elle se remit à penser à l'Olympe. Le bordel. C'était un vrai bordel.


_Des consanguins qui se prennent pour nos dirigeants suprêmes... Conneries, oui..

Elle poussa un long soupir avant de s'allonger dans l'herbe. Juste au-dessus d'elle brillait l'étoile du Nord, la plus grosse, la plus belle, la plus étincelante. Elle avait décidé que c'était Gwenaëlle. Elle sourit, ferma les yeux.
Sa cigarette, consumée au bout de ses doigts, tomba en se cognant contre ses longs ongles, continua un moment de fumer avant de s'éteindre.
Que c'était bon, ce silence...
Silence... ?
Il y avait comme un bruissement de feuilles, non loin... Faisait lentement et très discrètement léviter son arc jusqu'à elle, elle s'en saisit, et bondit sur ses pieds. C'était une superbe biche, sans doute la compagne du cerf. Elle eut un sourire cruel : elle se ferait la famille entière ce soir !

Elle s'élança à la poursuite de l'animal. Bien que plus rapide que la bête, cette dernière, plus petite et menue qu'un humanoïde, se glissait, leste, dans tous les petits recoins, se montrait bien plus habile que la mercenaire. Néanmoins, elles débouchèrent bientôt sur une clairière. Prenant son élan, Enora sauta et atterrit devant la biche, à seulement quelques centimètres d'elle. Avec un grand sourire, elle lâcha un « Bouh ! » du bout des lèvres en brandissant cette fois son katana. Mais la biche avait encore de la réserve ! Par un superbe saut de côté, elle évita la ESP.er, et repartit à l'opposé, c'est-à-dire qu'elle reprit le chemin qu'elles avaient emprunté précédemment.


_Mais merde qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui ?!

Il devait y avoir quelque chose d'anormal, d'ordinaire les animaux étaient calmes et de fait, simples à capturer – ceci dit elle ne s'en plaignait pas, ça lui faisait faire de l'exercice.
Accélérant, elle rattrapa bientôt la bête, qui fit une nouvelle embardée.

# T'as de la ressource ma belle ! #

Certes, Enora aurait pu se servir de son pouvoir afin de chasser : bien plus rapide, mais elle trouvait ça d'abord trop facile, ensuite, injuste pour l'animal : chacun a le droit à sa chance. Pour ça aussi qu'elle ne chassait pas avec son bon vieux revolver mais qu'avec un arc qu'elle fabriquait sommairement quand cela été nécessaire et son katana.
Enora ralentit soudain, mobilisant son pouvoir, elle se fit s'élever dans les airs (oui, quand même, elle ne s'en sert pas sur les animaux mais y a des choses qui sont bien plus pratiques ainsi!) et se posa sur une branche. Mobilisant toujours plus ou moins son don, elle se mit à courir d'arbres en arbres, de cette façon, se soutenant sur sa capacité lorsqu'elle perdait l'équilibre. Elle eut bientôt rejoint la biche qui commençait à ralentir – de fatigue ou parce qu'elle se croyait de nouveau en sécurité, qu'importe – et Enora dégaina son katana. Avec rapidité et efficacité, elle se laissa tomber au-dessus de la bête, enfonçant son katana droit dans son crâne. L'animal mourut sur le coup, sans douleur.
Doucement, la mercenaire se redressa, retira sa lame et caressa le pelage du cervidé. Ce n'est pas parce qu'elle tuait les animaux pour se nourrir qu'elle ne les aimait pas...
Fermant les yeux de la bête, elle la jeta sur ses épaules, les pattes avant sur son épaule droite, les pattes arrière sur la gauche. Rengainant son arme après l'avoir essuyé, elle trottina tranquillement jusqu'aux abords d'un lac, qui avait était luxuriant et superbe il y a de nombreuses années. La nuit tombait, Enora fit du feu et commença à dépecer la bête, une marmite déjà posée sur le foyer, fumante et fleurant bon les herbes aromatiques.


_Merde !

Tenant mal une des artères de la bête, une grande giclée de sang avait atterri sur le corsage de la belle. Maugréant, elle termina de dépecer l'animal, et une fois coupé, elle le jeta dans l'eau bouillante. Elle dut enlever son haut de kimono, se retrouvant donc seulement en pantalon de cuir et bottes de cuir. Elle rinça le vêtement et sa peau à l'eau claire du lac, étendit l'étoffe près du feu et commença à s'occuper de la peau de la bête : elle pourrait en faire une petite besace de cuir... ?

Tout à coup, des craquements de bois, des piétinements lui firent lever la tête, elle bondit sur ses pieds, son arme vola à sa main. Une femme, blanche, brune, vêtue d'une simple robe de toile rapiécée déboula d'un buisson. Voyant Enora, la mine patibulaire et armée, elle hurla, reprenant sa course. Quelques secondes plus tard un homme, blond, en habit chic et à lunettes rondes déboulait après la jeune femme.
La mercenaire avait beau avoir quelques lacunes en matière de commerce et de modes de vie sur Terra comme sur Terre, au vue de la mine de la jeune fille, il n'y avait aucun doute, c'était un marchand d'esclaves, et il était hors de question qu'il la prenne, elle. Loin d'abaisser son arme, la ESP.er vint coller sa seconde main sur la garde du katana, raffermissant sa prise.
« Modifié: lundi 12 décembre 2011, 19:47:20 par Enora »

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 1 lundi 12 décembre 2011, 22:18:01


Moi et quatre de mes hommes nous tenions devant la lisière d’une des forêts qui délimitaient les contrées du chaos des terres sauvages, à contempler la forêt, tentant de percer l’obscurité… Mais comment une esclave avait-elle put passer derrière mes hommes pour s’enfuir dans cette forêt? La solution était simple : On ne peux plus se fier à personne de nos jours… J’essayais de contrôler ma rage et de ne tuer personne, car j’avais encore besoin d’eux pour mener le cortège au client qui m’avait demandé une dizaine d’esclaves féminines. Les dents serrées, je donnai mes ordres.


On se sépare et on trouve la fille, coûte que coûte. On y passe la journée, mais je la veux.


Les quatre hommes partirent chacun dans leur direction, moi dans la mienne, laissant le reste de la section s’occuper de surveiller les esclaves.

L’arc armé d’une flèche dans les mains, je le bandai le plus tôt possible pour être prêt à tirer et aussi pour ne pas alerter ma cible lorsque je l’aurai repéré. Au bout d’un moment, je la vit se reposant entre deux arbres, elle semblait avoir couru beaucoup, dans pas mal toutes les directions, essayant de trouver un moyen de sortir de cette forêt. La flèche étant déjà prête à l’emploi, je levai l’arme, pris quelques instants pour viser, puis je lâchai la corde.


Merde!


La flèche l’avait raté de quelques millimètres, frôlant sa joue, ne laissant qu’une toute petite marque. Inutile de dire que la jeune femme fuya en courant, camouflant sa fuite dans un bosquet de buisson, duquel provint, suite à son entrée dans ce plan végétal, d’un cri d’horreur. Probablement était elle tombée sur un de mes hommes. Fonçant alors pour prêter main forte à mes hommes, je passai par le même trajet que l’esclave.


Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je constatai que ce n’était pas mes hommes, mais bien une jeune femme, poitrine nue qui plus est, qui avait laissée l’esclave partir. Mettant ma main entre mon regard et sa poitrine, je baissai légèrement le regard.


Bon sang, un peu de pudeur! Quoique ce soit moi qui viens tout juste d’atterrir chez vous, veuillez m’excuser… Auriez vous vu une jeune femme passer, par hasard?


Alertés par le cri de la jeune femme, les chasseurs arrivèrent alors de tous les côtés, leurs sens en alertes. Puis, tous se mirent à regarder, pour ne pas dire mater, la mercenaire.


Les yeux dans vos poches, messieurs, nous sommes des invités ici. Il y a une empreinte là, allez l’attraper et ramenez la au camp, vous m’attendrez avant de partir.


Les hommes hochèrent simultanément la tête avant de partir à la course dans la direction des empreintes. Me tournant vers la jeune femme, je regardai la main qui était serrée contre le manche d’une arme. Voulant montrer que je n’étais pas une menace, je déposai mon arc et le carquois de flèches doucement au sol. J’avais décidé de rester avec la jeune femme, la curiosité l’avait emporté sur la prudence. Remarquant qu’il y avait un haut mouillé en train de sécher au vent, je décidai de l’aborder dans ce sens


Vous voyez? Je ne suis pas une menace, je ne vous veux aucun mal… Je peux vous offrir ma veste? Je suis légèrement mal à l’aise…


Je n’attendis pas que la jeune femme me réponde pour retirer ma veste blanche et de la poser sur mon bras. Je ne voulais pas la brusquer en lui mettant sur les épaules ou encore en le lui tendant.


Cette ermite semblait bien intéressante, en plus d’avoir un corps très bien formé, suffit simplement de briser la glace…

Enora

E.S.P.er

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 2 lundi 12 décembre 2011, 22:43:41

L'inconnu eut un geste de gêne, qui la surpris. Elle n'avait toujours pas l'habitude de l'émoi des hommes (ou des femmes) face à un corps nu, face à son corps nu. Quoi qu'elle trouve un corps nu agréable à regarder, jamais elle ne penserait que l'on puisse être troublé d'en regarder un, encore moins le sien.
D'autres hommes talonnaient le premier, et là où il avait détourné les yeux, les autres restaient bouche bée. Sa position, en garde, lame en avant, buste penché donnait comme un présent sa lourde poitrine, il aurait été surprenant que de simples hommes n'en soient – en effet – pas intrigués.


_Les yeux dans vos poches, messieurs, nous sommes des invités ici. Il y a une empreinte là, allez l’attraper et ramenez la au camp, vous m’attendrez avant de partir.

Une injonction, les hommes partirent... Pas lui.
Elle ne s'était pas trompée. C'était un marchand d'esclaves. Bien qu'elle n'ait aucune amitié pour l'espèce humaine, elle espérait que la jeune femme s'en soit tirée, elle n'aimait pas que l'on fasse le commerce d'êtres vivants : y compris les animaux. Les yeux bleu-verts de la jeune femme brûlait l'inconnu d'un regard menaçant.


_Vous voyez? Je ne suis pas une menace, je ne vous veux aucun mal… Je peux vous offrir ma veste? Je suis légèrement mal à l’aise…

Il avait posé son arc, levé les mains... Il agissait comme elle l'aurait fait avec un animal sauvage dont elle souhaitait s'approcher, qu'elle souhaitait apprivoiser. Elle n'était pas une bête... Et ce pensant, elle retroussa les lèvres, haineuse.
Mais voilà qu'il se défaisait de sa veste, qu'il la posait sur son bras, attendant sans doute qu'elle la prenne. Enora le jaugea du regard. Il était sans doute plus qu'un humain. Son comportement n'était pas celui d'un homme de ce temps. Plissant les yeux elle le sonda de son œil bleu d'acier. Elle relâcha sa garde, redressant le buste, exposant une poitrine réellement parfaite, galbée, ronde et appétissante.


_Vous l'avez dit, vous êtes des invités ici. Enfin, vous vous êtes invités, votre impolitesse est d'une rare arrogance. La moindre des choses aurait peut-être été de vous excuser...?
Je ne mettrais pas votre veste. Mon kimono sera remis lorsqu'il sera sec. Si ma nudité vous gêne, vous n'avez qu'à partir, je ne vous retiens pas
.

Elle remit sèchement sa lame dans son fourreau, se ressaisit de la pierre dont elle se servait pour ôter les restes de chair collés à la peau de la biche précédemment tuée. Agacée par l'intrusion de l'homme, elle finit par les faire léviter mentalement et les jeta plus loin. Elle accrocha la peau ainsi nettoyée une première à une branche environnante et retourna près du feu. Attrapant une branche qu'elle avait taillé et qui ressemblait à une branche de sauge, elle se mit à remuer le ragoût qu'elle avait mis en route. L'homme se taisait toujours. Elle leva les yeux vers lui. Toujours aussi agacée, elle se redressa, enlevant sa ceinture de cuir, elle se retourna pour la poser près de son arc qu'elle avait lui-même accroché à une branche haute. Sa longue chevelure ondulante ne cachait pas cette longue estafilade qui courait de son épaule gauche à son rein droit. Machinalement, elle écarta ses cheveux vers son épaule droite et passa une main sur le haut de cette cicatrice.
Elle fit brusquement volte-face et jaugea l'inconnu du regard :


_Que voulez-vous, à la fin ? Ne comptez pas sur moi pour remplacer l'esclave que vous avez égaré. Et ne comptez pas non plus sur moi pour devenir une esclave tout court. Vous n'obtiendrez rien de moi, je ne fais que chasser, tuer et me déplacer. Alors dégagez d'ici, votre présence m'est désagréable. Vous n'êtes que toléré ici, mais cela s'achèvera bien vite.

Elle avait posé ses mains sur ses hanches. Sa chevelure cachant en partie sa poitrine, son visage fier et déterminé, son pantalon de cuir si étrange lui donnait une allure de guerrière, presque une amazone.

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 3 mardi 13 décembre 2011, 16:21:06


Son comportement était tout à fait prévisible; il y avait on ne sait combien de temps qu’elle n’avait pas eut à faire à des hommes, donc la méfiance était tout à fait de mise, surtout de ce qu’elle avait pu voir de nous, chassant une jeune femme dans la forêt qu’était sa maison. Cependant, quelque chose me disait qu’elle n’allait rester ici, du fait que ce n’était qu’un campement sommaire. Donc, c’était une nomade, intéressant…


Pas pour la jeune femme qui était visiblement agacée par ma présence en ces lieux. En fait, je parlerais plutôt d’hostile à mon égard, me disant que je m’étais invité dans sa ‘’demeure’’, et refusant d’un ton sec ma proposition de se recouvrir le haut. Elle avait cependant raison sur un point; j’étais arrogant, je dirais même que je suis l’arrogance en chair et en os… Et je n’allais certainement pas m’excuser pour ça.


Je la laissai donc vaquer à ses occupations et m’accotai sur un arbre, les bras croisés. Mes intentions étaient tout à fait louables, et je n’avais aucunement envie de me faire une nouvelle esclave pour le moment. D’ailleurs, elle avait plus le physique d’une chasseresse d’esclave que celui pour en devenir une… Surtout quand on voyait les cicatrices, spécialement celle qui traversait son dos, qui s’étalaient sur tout son corps. Qui plus est, son attitude était l’un de ceux qu’il est difficile et coûteux de briser, donc vaut mieux se retenir de lui passer les chaînes au poignets et chevilles.


Mais c’était ce qui semblait être la préoccupation de la jeune femme, qui m’annonça clairement que si j’avais l’intention de la réduire en esclavage, je pouvais oublier ça. Cette réflexion m’amusa beaucoup, allant même jusqu’à me faire rire.


En quoi mon comportement peut vous faire croire que j’avais l’intention de remplacer la jeune femme par vous? Mon arme est au sol, j’ai envoyé les hommes à la recherche de mon bien, et vous croyez vraiment que j’essaierais de vous réduire à l’esclavage? C’est ridicule… Je suis seulement là par pure curiosité, vous m’intriguez, tout simplement. D’ailleurs, pourquoi ma présence vous met-elle en colère à ce point? Je ne représente aucune menace quelle qu’elle soit, alors dégager de l’hostilité envers moi ne changera pas grand-chose… D’ailleurs, vous n’en avez pas marre d’être seule, à longueur de journée sans personne avec qui discuter?


Approche étrange, j’en conviens. Mais je ne sais pas trop comment discuter avec un ermite, quelqu’un qui a passé sa vie à renier tous les comportements de société, le premier étant discuter… M’asseyant sur une grosse pierre, je regardai la jeune dame qui semblait si dérangée par ma présence. Qu’à cela ne tienne, j’ai bien l’intention de lui faire tomber son armure. Depuis un moment, qui semble durer, je me sens plutôt seul, malgré toutes les personnes qui m’entourent, et j’essaie de tisser un lien avec une femme, autre que la peur.


Et on dit qu’il n’y a rien de bon en moi…


 

Enora

E.S.P.er

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 4 mardi 13 décembre 2011, 18:09:17

La question de l'inconnu la surpris tant qu'elle éclata d'un rire franc, et, pour une fois depuis très longtemps, pas exactement bref. Cet homme était l'arrogance en personne. Il ne la connaissait pas mais se figurait que, parce qu'elle campait là ce soir elle n'avait jamais vécu que dans la brousse, qu'elle ne connaissait réellement rien aux sociétés « civilisées ». Si elle en ignorait tous les aspects c'est qu'elle se foutait de la bienséance, elle agissait comme elle le sentait. Oui, elle était bien souvent prise pour une sauvageonne et, même si elle l'était sans doute un peu, cela faisait bien longtemps qu'elle se considérait moins sauvageonne que certains humains.
Se calmant, elle appuya son dos contre l'arbre voisin, essuya les coins de ses yeux d'où perlaient des larmes rieuses :


_Vous êtes d'une prétention rare, monsieur. Vous ne savez rien de moi, et ignorez si oui, ou non, j'ai déjà approché une ville... Je ne suis pas une enfant sauvage, j'ai même été très bien élevée...

#... enfin si l'on veut...#

Elle se baissa, effleurant son kimono. Il était encore un peu humide, mais ça irait. Elle l'enfila, tournant le dos à l'inconnu. Elle vint s’asseoir devant lui, le feu entre eux. Elle sourit en tournant son ragoût. Elle pourrait s'en débarrasser avec son pouvoir, lui faire assez mal pour qu'il fuit, ou même le tuer et là le problème serait définitivement réglé.
Mais... Il avait dit qu'elle l'intriguait. Pas qu'elle l'effrayait. Et puis, elle était curieuse de voir quelle créature il était réellement, sa certitude qu'il n'était pas humain renforcée.
Son regard si particulier croisa celui de l'inconnu. Comme chaque fois qu'elle croisait quelqu'un affublé de lunettes, elle ne put s'empêcher de se demander à quoi il pouvait bien ressembler, sans... Elle constata qu'il la regardait en souriant, ce qui lui fit reprendre sa mine si fermée. Avec un soupir elle lâcha :


_Eh bien, je ne vais pas vous obliger à partir, il y aura bien assez à manger pour nous deux sur cette biche, alors, je suppose que vous n'avez qu'à rester dîner.

Elle leva vers lui un nouveau regard, elle tentait de percer qui il était, sans avoir recours à la force – très nouveau pour elle il faut le reconnaître et le saluer ! - et ce faisant, elle pencha la tête de côté, ce qui lui donnait un petit air d'enfant, air que sans doute peu de personne, voire aucune, n'avait vu jusqu'à ce jour.

Elle le détailla plus avant. Il n'était définitivement pas le genre d'homme qu'elle aurait aimé fréquenter : il paraissait vraiment trop sûr de lui, arrogant, et elle avait pu le vérifier. Propre sur lui, certainement très riche. Elle, elle n'avait d'autre richesse que son arme, son revolver et son ornement, mais cela lui convenait, et bien plus que jamais personne ne saurait le concevoir.

Elle ne put résister : par sa télékinésie elle fit voler les lunettes de l'inconnu jusqu'à elle et dévisagea le jeune homme ainsi « mis à nu ». Elle s'amusa de son prime étonnement avant de mettre les lunettes sur son nez. Un peu trop grandes pour elle, elles bougeaient beaucoup et puis, elle y voyait très flou. Plissant les yeux, tendant le museau, elle essayait de faire le point sur ce qui l'entourait mais n'y parvenait pas vraiment. Plus douloureuses qu'autre chose, elle renvoya les lunettes à leur propriétaire.
Devant la mine qu'il affichait, elle sourit, leva un sourcil l'air de dire « toujours aussi intéressante à votre goût ? »

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 5 mercredi 14 décembre 2011, 18:44:37


Je n’ai jamais prétendu vous connaître, ou encore dire que vous étiez une sauvage sans avoir connu la société. Je ne me base sur ce que je vois, très chère!

Coup de théâtre, la jeune femme avait changé d’attitude complètement, passant de la colère face à ma présence, à l’acceptation de celle-ci. Elle m’offra même à dîner avec elle! C’était un sacré changement!


Oui, je suis arrogant, j’en fait même ma fierté, ce n’est pas seulement ce qui me caractérise par contre. Merci pour l’invitation.


Alors que je m’approchai, mes lunettes s’enfuirent alors de mon visage, comme animées par une force invisible, pour se retrouver sur le nez de l’ermite, qui semblait bien curieuse à propos de ces petits verres, ancrés dans l’armature de métal, mais son nez était trop fin pour le support, car il était inévitablement ramené vers le sol, poussé par la force de la gravité. Lorsqu’elle se lassa de s’amuser avec mes lunettes, la même force invisible vint me les ramener sur mon nez. Je savais très bien ce que cela voulait dire; elle n’était pas humaine.


Voila qui confirme mon intéressement à votre personne… Vous êtes une ESPer ou une magicienne? J’ai moi aussi un pouvoir assez particulier, je vais vous montrer.


Je souris en coin en posant ma main sur la sienne, j’aimais bien montrer mon pouvoir  aux autres, sentir le poison qui circulait en permanence dans mes veines se transmettre à ma victime pour ainsi lui retirer toute volonté de résister à la mienne. Levant les yeux vers elle, je lui murmurai à l’oreille.


Embrassez moi. ¸


La seule femme qui avait réussi à résister à cette voix en elle était une folle, une femme que son cerveau était tellement labyrintesque que même mon pouvoir n’avait pas réussi à en décrypter le passage, enfin, bref. Je me penchai alors vers elle, y déposant un baiser sur ses lèvres. Si elle n’avait été sous mon emprise, j’aurais probablement reçu une brique, ou encore un carreau de flèche qui aurait traîné par là… Mais voilà, elle se laissa faire, comme toute bonne femme qui était prise dans ma toile. Ce n’était pas pour autant que j’en profitais; ç’avait été un baiser tout léger, les lèvres s’étant touchés rien de plus que quelques secondes, avant que je ne retires mes lèvres des siennes.
 

Pour ma part, je suis un ESPer, un humanoïde dont le pouvoir est le contrôle des gestes et paroles d’une ou plusieurs personnes par le toucher… Au fait, je suis Hiro Atayoshi… Ça sent bon, vous devez être une sacré cuisinière!

Enora

E.S.P.er

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 6 mercredi 14 décembre 2011, 20:25:40

L'inconnu s'était approché, alors qu'elle s'amusait avec ses lunettes. Elle fronça les sourcils, elle n'aimait pas trop qu'on l'approche sans vraiment prévenir, sans vraiment lui laisser le choix. Se figeant, contractant tous ses muscles, prête à répliquer par un formidable coup de poing en plein dans la face de l'inconnu, elle cessa carrément de respirer en sentant sa main sur la sienne.

Il était un ESP.er... Intéressant. On lui avait dit une ou deux fois qu'elle en était une elle aussi, sans qu'elle n'ait jamais trop compris ce que cela impliquait. Sans s'y attendre, il lui demanda de l'embrasser et, alors qu'elle allait lui hurler de se remettre les idées en place, elle se sentit comme... vidée de toute volonté, se laissant faire et ressentant même comme un sentiment de satisfaction en sentant les lèvres de l'inconnu contre les siennes. Il se recula avec un sourire, se présentant. Contrôler les personnes par le toucher... ?
Enora jura, récupéra sa main et suspendit l'homme dans les airs, tête en bas, à environ quatre bons mètres d'elle (en longueur, en hauteur il ne devait pas être à plus d'un mètre cinquante). Elle avait l'air très, très, très énervée. Levant un index menaçant devant le visage de – Hiro puisque c'était son nom – la mine réellement furax. Sans la connaître, on pouvait néanmoins deviné sans peine qu'elle faisait un effort surhumain pour ne pas le tuer.


_Ne. Ne décidez pas pour moi, d'accord ? Ou je vous tue.

En fait elle n'avait pas très envie de le tuer, c'était la première fois que quelqu'un s'intéressait à elle, que quelqu'un n'avait pas peur ou... Enfin ne voyait rien d'autre en elle qu'une jeune femme intrigante. C'était... agréable. Mais elle n'était pas habituée. Elle fit quelques pas de long en large, avant de s'arrêter de nouveau devant lui.

_Je... Je suis télékinésiste. Mais je peux contrôler toutes choses. Un objet, un corps, les organes d'un corps. Je pourrais faire s'arrêter votre corps en fait...
Je m'appelle Enora
.

Elle retourna s'asseoir, regardant Hiro toujours suspendu dans les airs, tête en bas, tête qui virait au rouge d'ailleurs. La jeune femme se mordilla la lèvre avant d'avancer encore :

_Bon, je vais vous reposer par terre et vous restez bien gentiment à votre place...

Ce disant, elle retourna avec douceur le jeune homme et le fit s'asseoir sur la pierre, face à elle, la marmite de nouveau entre eux deux.

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 7 jeudi 15 décembre 2011, 16:28:49



Je n’ai même pas eut le temps de comprendre ce qui m’arrivait que je sentis mon corps quitter le sol, s’éloigner de l’endroit où j’étais et se retourner brusquement pour me retrouver dans une position plutôt délicate, la tête en bas. Je pus cependant constater la mine enragée de la jeune femme, qui me pointait d’un doigt menaçant, me défendant de ne plus jamais la contrôler, me menaçant même de me tuer dans le cas contraire. Prenant mon air innocent je la regardai dans les yeux.


Bah quoi, je voulais simplement vous montrer mon pouvoir!


D’un léger rire, je lui fis comprendre que je n’essaierais plus de la contrôler. Évidemment, le baiser n’était pas que pour lui montrer mon pouvoir, j’aimais bien goûter aux lèvres des femmes que je croisais, enfin, des jolies femmes que je croisais. Elle me parla alors de son ‘’don’’; la télékinésie. Donc, étant donné qu’elle ne possédait qu’un seul pouvoir, enfin, à ce que j’avais compris, elle devait être de ma race… Il y avait longtemps que je n’avais pas rencontré un ESPer, c’était comme si la race s’était éteinte… D’ailleurs, ça ne m’aurait pas du tout dérangé de repeupler Terra d’ESPer avec cette jolie représentante de mon espèce.


Mais pour l’instant, ce n’était pas vraiment ce qui me préoccupait… Mon sang affluait à ma tête et je commençais à en ressentir les effets, je me sentais étourdi, en proie au mal de tête et haut de cœur… Je n’ai jamais su pourquoi, mais avoir la tête en bas m’a toujours plus affecté que les autres, comme si la faiblesse de mon cerveau était d’être à l’envers. Qu’elle me tue, ou qu’elle me libère, car bientôt j’allai tomber dans les pommes.


Je ne compris même pas sa dernière phrase, tout ce que je sentais, c’était que j’allais tourner de l’œil. Mais ce moment ne vint jamais, car je sentis mon corps, une nouvelle fois contrôlé comme une marionnette désarticulée, pour me faire asseoir bien sagement de l’autre côté de la marmite, sur un rocher. Reprenant mon souffle comme si je venais de courir un marathon, ou encore de remonter à la surface d’un lac où j’y étais plongé de force pendant plusieurs minutes, je levai un visage verdâtre vers la jeune femme.


Vous… Détestez que… je manipule votre…. Votre esprit… Je déteste que vous manipuliez m… mon corps.


Les gouttes de sueur perlaient sur mon visage alors que je tentais de reprendre mon calme. D’un pas chancelant, je me relevai pour aller vers le point d’eau, où je m’y agenouillai mollement avant de me lancer de l’eau au visage, histoire d’y faire réapparaître un peu de couleur.


Un dernier soupir, mettant fin au malaise et aux haut le cœur qui me tenaient pour proie, et je retournai m’asseoir bien tranquillement sur la pierre, essuyant l’eau restant qui continuait de faire des ruisseaux sur mon visage.


C’est très intéressant comme pouvoir… Comment l’avez-vous découvert?

Enora

E.S.P.er

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 8 jeudi 15 décembre 2011, 18:01:53

Il n'avait pas bronché en entendant son nom, il y avait fort à parier qu'il n'avait jamais entendu parler d'elle. Et puis, il aurait déjà dû réagir en voyant sa cicatrice s'il savait qui elle était. C'était aussi bien comme ça, un peu de vacances loin de cette image de meurtrière – qu'elle adorait certes – n'était pas pour lui déplaire.


Oh, le pauvre, il avait l'air réellement secoué... Le pauvre. Oui, le pauvre, elle l'aimait bien au fond. Blanc comme un linge, tirant sur le vert, il tituba jusqu'aux abords du lac, Enora toute prête à lancer ses pouvoirs vers lui pour le rattraper s'il venait à tomber. Il revint s'asseoir, l'air légèrement plus frais. Il n'aimait pas qu'elle joue avec son corps, c'est ce qu'elle avait pu comprendre... Elle ne put néanmoins retenir un sourire amusé : oh si, il y aurait certainement des choses qu'il aimerait qu'elle fasse avec son pouvoir, dans son corps, mais ce n'était pas du tout le moment, ni le lieu, ni même la personne avec qui en parler !



_C’est très intéressant comme pouvoir… Comment l’avez-vous découvert?

Elle se figea. Non, en effet, il ne savait pas. Baissant la tête, tentant de reprendre un visage impassible, elle ne réussit qu'à souffler un

_C'est arrivé. C'est tout.

Entre ses dents serrées. Elle se releva, haletante. Elle qui espérait échapper aux souvenirs aujourd'hui... Elle alla cueillir deux énormes feuilles, un peu comme celles des bananiers, avant de revenir s'asseoir, elle eut un sourire que l'on aurait su dire s'il était franc ou non...

_Et vous-même, comment avez-vous découvert cette capacité ?

Tout en parlant, elle commença à servir le ragoût sur ces assiettes de fortunes (propriété d'être étanche), qu'elle tordait mentalement afin que la sauce ne s'écoule pas partout. Au final, cela avait davantage l'apparence d'un bol.
Tendant un de ces bols, donc, en feuilles de bananier, puis une de ses petites dagues à Hiro, elle se servit ensuite.
Alors qu'il lui répondait, et qu'elle n'écoutait que d'une oreille distraite, elle revoyait et ressentait cette montée de pouvoir en elle. Et surtout, surtout, l'odeur abominable, atroce, du sang de sa sœur. Et il y en avait partout... Et cet ange...

Elle serra si fort sa dague dans sa main que la garde en bois se fissura, entailla sa main. Elle eut un grognement de douleur et de mécontentement avant d'enlever une à une les échardes.

Voulant faire un effort, elle offrit de nouveau son plus beau sourire :


_Le repas est-il à votre convenance... ?

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 9 vendredi 16 décembre 2011, 16:59:49


Ma question semblait avoir semé l’émoi chez la jeune femme nommée Enora… Même si elle luttait pour garder son calme, je sentais en elle une colère, ou serait-ce tristesse qu’elle essayait de me cacher? Je ne le savais pas, mais il semblerait que ce pouvoir ne lui rappelait pas de doux souvenirs…


Me demandant comment j’avais pu découvrir le pouvoir qui coulait dans mes veines, elle me servit le plat qu’elle avait préparé dans une longue feuille à laquelle elle avait tordu les bouts, pour finalement me donner le bol de fortune ainsi qu’une dague. J’imaginais que cette dernière servirait de coutellerie. Pour être honnête, j’avais déjà vu mieux en tant que porcelaine, mais dans une forêt perdue dans les terres sauvages, nous pouvions bien nous passer de fourchettes et couteaux en or…


Merci. Pour ma part, j’ai toujours eut ce don, mais mon paternel a vu beaucoup de potentiel en moi, il m’a donc entraîné à utiliser mon pouvoir pour qu’il devienne plus puissant.


Oui, au début, je n’arrivais pas à le convaincre d’arrêter de me fouetter, mais à la fin, je le convainquais de se fouetter lui-même. Cependant, certaines cicatrices, même physique, restent pour toujours; c’est le cas d’une petite cicatrice qui me traversait l’omoplate droite. 


Je ne savais pas trop comment me nourrir avec une dague, mais ça ne devait pas être bien plus compliqué que de se nourrir avec une fourchette, ou encore un couteau, non? Moi qui étais du genre à toujours manger sur une table, des verres en cristal, plats en porcelaines alors manger dans une feuille… Mais bon, je n’étais tout de même pas pour me plaindre. Disons que c’était une nouvelle manière que j’ai découverte pour manger. Tranchant une partie de la viande avec la dague, je l’empalai sur celle-ci avant de l’amener à ma bouche et d’en déchirer un morceau avec mes dents. J’avais l’impression d’être un animal, devoir déchirer la viande à l’aide de mes dents, je remerciais d’ailleurs le ciel qu’elle n’était pas crue et qu’elle soit dépecée.


Son passé était sombre, il semblait avoir été écrit dans le sang, car elle était perdue dans celui-ci, d’un regard qui brillait d’une certaine haine, douleur. Le mien aussi avait été écrit dans le sang, mais l’auteur de ce passé c’était moi, et j’avais choisi l’encre pour l’écrire, j’en dormais donc très bien la nuit et pouvais facilement croire que ce n’était pas le cas de la brune. Deux autres choses que je pus remarquer d’elle était sa grande force physique, le manche de bois ayant fissuré, pratiquement volé en éclat sous la pression de sa main, ainsi que sa tolérance à la douleur. Malgré un choc assez violent du bois contre sa peau, la fendant et la faisant saigner, elle n’eut qu’un grognement avant de retirer les bouts de bois pris sous son épiderme. Je pouvais aisément savoir ce qu’elle avait dû faire comme métier pour posséder une force et une endurance pareille, probablement la même chose que ce qui lui avait valu la cicatrice dans son dos.


Oui, c’est très bon. Étant emprisonné à Nexus, il y a longtemps que je n’ai pas mangé la viande d’un animal sauvage, j’aime bien le goût différent.


Je laissai alors un vide, me ‘’battant’’ contre un morceau plus costaud de la viande. J’aimais beaucoup plus les morceaux tendres, sans avoir à trop mastiquer, mais c’était une particularité de la viande des animaux sauvages; elle est plus tendue que celle des animaux élevés en milieux humains.


J’ai cru comprendre  que vous vous déplaciez toujours? Vous êtes une nomade, ou vous ne pouvez simplement pas rester au même endroit?  

Enora

E.S.P.er

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 10 vendredi 16 décembre 2011, 20:26:35

Enora écouta attentivement les réponses de son invité, tandis qu'elle mangeait avec une rapidité et une facilité déconcertantes. Alors qu'Hiro n'en était qu'à son second ou troisième morceau de viande, elle avait déjà posé cette écuelle sur terre. Elle souriait en le regardant faire.
Il avait vraiment l'air de galérer, on aurait dit une poule avec un couteau, et elle dut détourner la tête pour cacher son large sourire derrière une barrière de cheveux.

Il avait en effet l'air d'apprécier le dîner, bien qu'il n'en ait avalé que quelques maigres morceaux, une nouvelle fois le visage de la mercenaire s'illumina d'un sourire hilare. Il se bagarrait avec la viande, et la ESP.er contemplait son bol, ne sachant que dire. Remportant le combat sur l'animal – mort – il releva la tête :


_J’ai cru comprendre  que vous vous déplaciez toujours? Vous êtes une nomade, ou vous ne pouvez simplement pas rester au même endroit?

Enora acquiesça, s'avançant, les coudes sur les genoux, mains croisées :

_Oui je... Permettez... ?

Sans attendre de réponse, elle découpa en petits bouts la viande d'Hiro grâce à son pouvoir, elle prit même la peine d'écarter les nerfs et les quelques et maigres morceaux de gras, les jetant plus loin. Elle sourit avant de reprendre :

_Je me déplace, par nécessité comme par envie. Lorsque je tue trop de gens, et que les battues, les recherches sont trop nombreuses, je pars. Ensuite j'ai souvent des affaires à régler, je suis une mercenaire, alors, ce travail exige des déplacements. Les clients, comme les victimes se trouvent un peu aux quatre coins du monde. Celui-là comme l'autre.

Elle eut un haussement d'épaule :

_Mais je ne me définirai pas comme une nomade je... Si je pouvais, j'apprécierai d'avoir une maison à moi, un toit fixe mais... Je ne peux pas.

Elle garda un moment le silence, elle affichait un sourire triste, son pouvoir, son histoire, l'avaient privé de beaucoup de choses, cela en faisait partie. Elle releva de nouveau la tête et regarda Hiro :

_Mais d'un autre côté, je suis loin de m'en plaindre, vous savez... J'ai un métier passionnant, qui me divertit et dans lequel je suis on ne peut plus douée. J'aime voir du pays et le fait d'être sans attache est quelque chose qui, aujourd'hui, n'a pas de prix... certes ma façon de vivre est pour le moins inhabituelle mais fort plaisante, croyez-moi.

Elle eut un sourire avant de se pencher davantage en avant, comme si ils allaient échanger des confidences :

_Alors, dites-moi, et vous, où vivez-vous et, à part voler la vie des gens, que faites-vous ?

Cela devait faire des siècles qu'elle n'avait pas eu une réelle conversation avec quelqu'un, enfin, sans en venir aux insultes, aux menaces, aux cris et aux coups. Cela faisait des siècles qu'elle n'avait pas échanger avec un individu, et c'était sans doute la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un de sa race, ou du moins qu'elle le savait.
Elle trouvait Hiro fascinant. Naïvement elle pensait que tous les êtres de sa... condition, lui ressembleraient, au moins un peu, physiquement. Qu'ils seraient tous bruns, avec un dysfonctionnement des yeux... Enfin une anomalie, au moins. Ceci dit, ils n'étaient pas si différent : il était svelte aussi, mais sans aucun doute moins fort qu'Enora, bel homme, il avait forcément un dysfonctionnement des yeux puisqu'il portait des lunettes, et il marchandait la vie d'êtres vivants. Quoi que différemment, Enora vivait elle aussi de la vie des autres. Enfin, vivait. L'argent qu'elle gagnait, elle ne savait jamais quoi en faire. Elle en gardait pour acheter vin, cigarette, eau parfois, réparer ses armes... Rarement pour autre chose, elle savait tout faire elle-même.
Oui, finalement, tous les ESP.er étaient peut-être pareils... Ce qui était surprenant en revanche, c'est que lui, avait l'air d'être un sédentaire, et ça, c'était loin d'être une « petite » différence.

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 11 lundi 19 décembre 2011, 20:33:20


Enora semblait bien s’amuser à me regarder me battre avec la viande, cachant à peine des sourires amusés, voire hilares, qui en disaient long. Avant de répondre à ma question, prise d’une pitié à mon égard qui aurait pu m’insulter dans un autre contexte, elle défit les morceaux à l’aide de son pouvoir, histoire de m’aider à pouvoir savourer le repas qu’elle avait fait sans nécessairement avoir à le gagner. Riant légèrement en la voyant faire, j’attrapai un morceau de viande défait.


Merci!... Vous êtes bien une mercenaire… C’est bien ce à quoi je me doutais en vous voyant… Il est vrai que voyager, voir des coins de Terra que presque personne n’a jamais entendu parler doit être intéressant… Cependant, pour ma part, il me faut un endroit où je pourrais dormir, me reposer, être en constant mouvement m’étourdit un peu trop…


Suite à son explication pour laquelle elle devait constamment être en mouvement, elle me renvoya la question me demandant où je résidais. Seul le ‘’Voler la vie des gens’’ avait sonné comme une fausse note à mes oreilles, car je ne considérais pas voler quelque chose à quelqu’un, mais bien prendre quelque chose dont personne ne semblait vouloir. Mais je n’avais pas l’intention de faire un drame pour ça, je ne voulais seulement pas paraître du voleur de vies qu’elle semblait croire de moi. Étrangement, dans son visage, elle ne s’inquiétait pas le moins du monde, elle avait lancé cette phrase pour rire, peut-être… Je décidai donc de ne pas relever sa remarque de simplement rire avant de prendre une nouvelle bouchée


Pour ma part, il me faut un endroit où ma tête serait en sécurité, où je peux rester indéfiniment, sans jamais craindre une attaque d’un prédateur… J’habite Nexus, dans le quartier des marchands. Et pour ce que je fait, ça tourne généralement autour de mon métier, je vais chasser des produits dans des contrées reculées, telle que celle-ci… Il m’arrive aussi d’aller boire un verre ou discuter avec de jolies femmes, comme ce que je fais en ce moment!


D’un léger rire je recommençai à manger mon repas, me battant beaucoup moins avec la viande, je pouvais bien remercier la mercenaire pour m’avoir aidé à la couper. Une fois le bol de fortune vide, je le posai au sol avant de rendre la dague à sa propriétaire, la poignée vers elle, la lame dans ma main, en la gratifiant d’un grand sourire rayonnant.


Merci beaucoup pour le repas, il y a longtemps que je n’avais pas mangé aussi bien!


Oui, car depuis que mon cuisinier avait choppé une maladie quelconque, je m’en foutais un peu à vrai dire, j’étais celui qui devait se faire à dîner, seul… Je n’étais pas mauvais, mais j’étais meilleur à préparer des repas terriens que terranides… Alors manger quelque chose que quelqu’un qui était doué avait préparé n’était même pas comparable à ce que je faisais…



                           

Enora

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 12 lundi 26 décembre 2011, 13:01:36

C'était un homme avenant, souriant, aimable et rieur. Cela faisait peut-être des siècles qu'elle n'avait pas rencontré pareille personne, elle en était surprise, touchée et presque émue. Repartant d'un petit rire, il s'employa à lui répondre.

_Pour ma part, il me faut un endroit où ma tête serait en sécurité, où je peux rester indéfiniment, sans jamais craindre une attaque d’un prédateur… J’habite Nexus, dans le quartier des marchands. Et pour ce que je fait, ça tourne généralement autour de mon métier, je vais chasser des produits dans des contrées reculées, telle que celle-ci… Il m’arrive aussi d’aller boire un verre ou discuter avec de jolies femmes, comme ce que je fais en ce moment!

Elle tiqua au nom de Nexus, elle n'aimait guère cette place. Enfin, de manière générale, elle n'aimait aucune ville, elle leur préférait la campagne, de grandes étendues sauvages qui échappaient encore, parfois ne serait-ce qu'un peu, à la main et la maîtrise de l'homme, ou des créatures dites civilisées et munies d'une certaine intelligence. Quoi qu'on puisse en douter pour certaines de ces créatures.

#... Comme pour certains dieux...#

Elle sourit, pensant cela, se remémorant une certaine aventure abracadabrantesque dans une prison. Sa vie de mercenaire s'était montrée bien plus surprenante et remplie qu'elle ne l'avait escompté, mais, c'était aussi bien, elle avait choisi cette vie. Elle aurait pu décider de s'établir, comme Hiro, malgré certaines recherches menées contre elle pour le massacre qu'elle avait fait des années auparavant sur les personnes de son oncle et ses acolytes, mais non, une vie calme et sédentaire... Cela n'aurait jamais pu lui convenir.
Elle tenta de s'imaginer dans une maison, en ville, peut-être avec un époux et même des enfants, vivant comme une personne équilibrée, saine et « normale ». Elle eut un frisson d'effroi et de dégoût. Non, ça, jamais. Et qu'importe s'il ne fallait jamais dire jamais, ce genre de vie ne pourrait guère lui convenir, cela était plus que certain.

Elle tiqua également au mot de « produit », elle n'aimait pas que l'on réduise ainsi une personne, même sotte peut-être, à ce simple terme. Oui, elle s'auto-contredisait, après tout, elle n'avait pas, elle-même, grande estime des êtres vivants, en particulier des Humains, enfin, même, de toute créature qu'elle jugeait par trop faible. Pour autant, elle n'en faisait pas commerce, et n'en parlait pas comme d'une vulgaire marchandise, elle n'assimilait pas un être vivant à un kilo de pommes de terre, comme semblait le faire Hiro.
En temps normal, elle se serait mise en colère, car cela lui rappelait les mots de Baltrog, qui ne l'avait jamais considérée, elle, mais aussi sa sœur, que comme des « sacs à foutre ». Mais, elle n'avait pas envie de cela, maintenant, elle préférait continuer à converser avec lui que de le tuer, ou le torturer pour lui montrer ce que cela faisait, d'être une marchandise.

Elle ne comprit pas la dernière phrase, ils ne prenaient pas de verre, pas plus qu'il n'y avait de jolie femme alentours, et, s'il parlait d'elle... Elle n'était pas jolie. A ses yeux du moins. Une mercenaire s'oublie.

Lui rendant sa lame, il la remercia pour le repas, la flattant sur sa qualité.
Avec un sourire, elle essuya la dague sur son pantalon de cuir, avant de la poser à terre, près de la première :


_Je vous en prie, je n'ai pas pour habitude de partager mes repas, mais, cette première appellera peut-être à d'autres essais : c'est moi qui vous remercie, tout le plaisir était pour moi.

Regardant alentours, elle soupira bruyamment :

_Je ne suis malheureusement pas en mesure de vous offrir un dessert, je n'ai pas réussi à trouver de baies...
Dites-moi, vous dites que vous avez besoin d'un chez vous
, elle changeait totalement de sujet, le regardant avec un vif intérêt et une grande curiosité, néanmoins ne devez-vous pas vous absentez régulièrement pour votre travail ? Quel intérêt à avoir un chez soi si c'est pour en être constamment éloigné, quand on peut être chez soi partout ?
Et puis, cela doit être incroyablement lassant et ennuyeux de voir toujours les mêmes visages, les mêmes choses et les mêmes places, à force de vivre au même endroit. En plus les villes pullulent d'individus, ils sont comme des mouches autour d'une plaie, répugnants et accablants de bêtises... Vraiment, j'aimerais comprendre, quel intérêt trouvez-vous à vivre au milieu d'autres gens ?


La naïveté de sa question tranchait singulièrement avec son regard dur et sa profession, on ne pouvait douter qu'au delà de cette interrogation transpirait sa haine maladive et son mépris éternel pour quasiment chaque individu peuplant Terre tout comme Terra. A vivre en solitaire, plongée dans sa haine, elle était bien incapable, elle, de goûter les plaisirs d'une société, d'apprécier une simple présence, un simple sourire. Tout cela renfermait forcément quelques mauvaises choses, à son sens.

Hiro

E.S.P.er

Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 13 mercredi 04 janvier 2012, 19:42:15


Je souris en secouant la tête, lui disant que je n’avais nullement besoin de dessert, que le repas me suffisait amplement.


Le travail qu’était le marchandage de vies, humaines ou non,  avait ce lot de semaines, voire mois, où celui qui le pratiquait allait à l’extérieur, histoire de trouver des produits qui étaient intéressant, mais la vie d’un marchand d’esclave n’est pas de aller, pieds nus, de cités en cité pour y vendre ces produits. Me penchant vers la jeune femme, je lui dis, comme dans une confidence :


Les gens de nexus sont coincés et paranoïaque, jamais ils ne se procureraient des produits qui viennent d’un marchand qui leur est étranger. En y habitant depuis mon enfance, j’ai pu rapidement me faire une solide réputation auprès de tous les acheteurs potentiels. Depuis la chute de Dorian Garan, je fais des affaires d’or. J’ai même remplacé de dernier au titre de prince des marchands. Et puis, la demeure dans laquelle j’habite était à mon paternel, je ne l’ai même pas payer, pourquoi cracher dessus? Je suis à Nexus, en constant mouvement, et s’il y a bien une chose que la vie de marchand d’esclave m’a montré, c’était que peu importe le nombre d’année que tu mets à tout essayer au moins une fois, jamais tu ne sais ce qui franchira la porte de ton échoppe, où encore quel genre d’esclaves tu va rencontrer sur ton chemin.


D’un léger sourire je me redressai, les bras croisés. De toute façon, quand on fait quelque chose qu’on aime, que ce soit l’esclavagisme ou encore la défense des criminels sur terre, jamais on ne s’ennuie!


Les différents contextes peuvent se ressembler, mais les visages et les situations changent. Plus d’une fois j’ai pu voir de fidèles clients devenir les produits que je vends, l’économie et le vent tournent si vite à Nexus, un peu passer de richissime à poussière en claquant des doigts. Ça ne m’est toujours pas arrivé, je me compte chanceux!


Un petit rire sortit de ma bouche alors qu’un bruit retint mon attention dans les buissons. Sous mes yeux, l’esclave apparut, toujours seule, et sale comme un porc venant de se rouler dans la boue. Lorsque son regard croisa le mien, elle figea. Je ne me levai même pas, je ne lui fis signe que de reprendre son chemin, j’avais beaucoup mieux à faire que de courir après une esclave. Surprise, la jeune femme se mit en route, reconnaissante que je n’aie rien fait.


Passant ma main dans le visage, je me rendis compte que j’étais aussi plein de boue séchée et sentais la sueur. Je n’étais pas vraiment dans une bonne posture pour un marchand d’esclave…


Si vous voulez bien m’excuser, et me permettre d’utiliser le lac pour me rafraîchir un peu…


Après la permission, je me levai  avant de contourner un buisson, où je retirai tous mes vêtements, pour entrer dans le lac, prenant bien soin d’être caché par un buisson ou un arbre, étant de nature assez pudique sur ma propre personne, excepté pendant une partie de ‘’jambe en l’air’’.


Une fois les abdominaux submergés, je m’envoyai de l’eau au visage, frottant vigoureusement la tête pour que la terre ne redevienne boue et fasse finalement partie du lac. La chasse avait été dure, et je n’avais même pas eut le cœur à la rattraper, alors que ma proie était à peine à une enjambée de moi…


Enora

E.S.P.er

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Re : Left a good job in a city... [PV Hiro]

Réponse 14 jeudi 12 janvier 2012, 20:21:56

Il s'était approché, tout sourire, presque sur le ton du secret. Machinalement, elle s'était rapprochée à son tour, comme si l'arbre à côté eut put entendre leur conversation. Néanmoins, elle n'entendait rien à ce qu'il disait. Ces affaires et ce vocabulaire ressemblaient fort à un discours humain, et, brusquement désintéressée, elle ne prêta qu'une oreille distraite au reste de ses paroles. Il avait malgré tout l'air de présenter sa vie comme parfois surprenante, aux surprises multiples, aux rebondissements inattendus. Elle eut un sourire – qui passa sans doute pour être un amusement partagé avec lui de ce qu'il racontait – en pensant que toute aventureuse ou surprenante qu'il pouvait imaginer sa vie, elle n'était rien comparée à celle de la mercenaire.

Il se reculait, maintenant, continuant cependant son discours. Enora l'imita, étirant son dos, distraite, écoutant encore moins attentivement le jeune homme assis face à elle. Elle tiqua en le regardant faire un signe, les yeux dans le dos de la ESP.er, comme s'il enjoignait quelque chose – de fuir ? - à quelqu'un, derrière elle... Mais cela ne dura qu'une fraction de seconde, aussi ne se retourna-t-elle point, absorbée par les propos incompréhensibles d'Hiro.

Passant sa main sur sa figure, il put constater de ce qu'elle était loin d'être propre. Elle eut un petit rire étouffé, il paraissait un peu mécontent d'être si sale. A en juger par ses vêtements et ce qu'il avait dit, à l'instant, certes, de ce qu'elle avait pu comprendre, mais même auparavant ; il ne devait pas avoir l'habitude d'être un peu crasseux, de manger alors qu'il n'était pas très net... Elle retint difficilement un rire en l'imaginant devoir lui-même chasser, dépecer un animal avant de le cuisiner puis utiliser la peau, la préparer afin d'en faire du cuir, un parchemin, qu'importe. Elle sourit en se passant une main dans les cheveux.

Il lui demanda la permission d'aller se baigner, qu'elle lui donna d'un hochement de tête, à la fois surprise et amusée par sa question, comme si le lac lui eut appartenu, ou qu'elle décidait seule de ce qui pouvait ou non se faire. Discret, il alla dans un buisson alentours afin de se dévêtir. Ce geste intrigua énormément la jeune femme, elle qui se mettait nue quand elle en avait l'envie ou le besoin sans souci réel de là où elle pouvait être.
Il devait être gêné – comme nombre d'êtres vivants – par sa nudité. Elle eut un sourire amusé et moqueur.
Se tournant vers le lac, elle put constater qu'il était désormais au tiers du lac, l'eau recouvrant ses hanches, atteignant sa taille. Il passait avec vigueur de l'eau sur sa chevelure – longue – et son visage tout encrassés.
Il commençait à se retourner vers la berge où était assise la ESP.er et pu sans nul doute constater qu'elle avait décidé de se joindre à lui, loin d'être aussi pudique qu'il l'était.

Adroitement, elle avait fait glisser son haut-kimono à terre, elle ôtait désormais avec délicatesse et précision l'ornement de ses cheveux qu'elle prit garde de poser sur une pierre alentour. Enlevant enfin son pantalon de cuir, dévoilant sa totale nudité, elle s'avança avec lenteur dans l'eau. Elle adorait ça, à vrai dire... Un de ses pêchés mignons, se baigner nue dans des lacs, des rivières, des torrents parfois dont elle adorait jusqu'à la vénération la violence et la beauté. Plongeant en douceur et sans bruit sous l'eau, Hiro pu apprécier la vue qu'offrirent l'espace d'un moment ses fesses immergées avant que l'eau ne les recouvre. Quoi que claire comme le cristal, l'eau faisait des ondulations sur le corps de la jeune femme, elle forçait son passage parmi le liquide, le forçant à s'écarter sur son passage, et elle sentait sa caresse à la fois fraîche et brûlante. Elle, tout feu tout flamme qu'elle était, ne pouvait trouver la paix que dans cet élément.

Refaisant surface en face du ESP.er, à un mètre cinquante, deux mètres peut-être, elle eut un sourire 
:

_J'espère que cela ne vous embête pas, j'ai toujours eu du mal à résister à l'appel de l'eau.

Avec un air taquin, elle replongea et nagea dans la direction du jeune homme. Ouvrant les yeux sous l'eau, à quelques centimètres maintenant de son interlocuteur, elle prit un court moment pour apprécier ce corps. Des jambes – pas trop fines, enfin!- élancées et finement musclées, les aines clairement et superbement dessinées, les abdominaux discrets mais présents... Oui, elle aimait les belles choses, quand bien même elle ne s’émouvait pas de voir un corps nu.

Commençant à manquer d'air, elle lança son esprit sur les jambes d'Hiro et lui fit ainsi un croche-patte invisible qui le fit chuter. Elle remonta d'un trait, éclatant de rire, de le voir remonter toussant et crachant, tout mouillé.
Prenant de l'élan et monopolisant son pouvoir, elle s'élança dans l'air, éclaboussant alentour, fit quelques pirouettes dans le ciel avant de se laisser chuter au centre du lac avec un grand cri.

Elle nagea de nouveau en direction du jeune homme et émergea, tout sourire.
« Modifié: jeudi 12 janvier 2012, 21:45:06 par Enora »


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