Apprendre à maîtriser ses pouvoirs... [pv Theorem]

[ Dans ce rp, je prends en compte le rp avec Fenrir et donc, que je possède de nouveau des fidèles qui me vénèrent, me donnant ainsi un peu plus de puissance que pour mes autres rps. Grâce à cela, Quetzalcóatl a retrouvé certains pouvoirs liés à la nature et au vent. Mais malheureusement, elle ne les maîtrise pas encore correctement... ]

Quetzalcóatl, déesse aztèque et toltèque, n'était plus la divinité impuissante qu'elle était devenue après la perte de son peuple de fidèles mésoaméricains. Depuis sa rencontre avec un terranide-loup sur Terra, elle était devenue la déesse, protectrice d'un nouveau peuple. Bien sûr, elle avait de nouveau des responsabilités, les protéger et leur inculquer ses principes. Mais elle avait gagné de nouveau en puissance. Certes, elle n'était pas encore au stade de grande divinité qu'elle était autrefois, mais c'était déjà un bon début.

De cette rencontre, elle avait retrouvé des pouvoirs liés à la nature et au vent. Mais malheureusement, elle ne savait encore parfaitement les contrôler, tout comme son pouvoir de polymorphie qui restait trop aléatoire. C'est pourquoi elle s'installa dans les terres sauvages de Terra, reculée de tout, pour pouvoir s'entraîner, sans pour autant attirer l'attention. En effet, elle aurait du mal à se défendre encore devant une quelconque créature.

Assise là, sous sa forme divine, dans l'herbe fraîche, de ses doigts duveteux, elle fit tomber quelques feuilles d'un palétuvier situé non loin d'un point d'eau. Faire tomber les feuilles par magie, ce n'est pas très glorieux. Assise en tailleur, elle commença à fermer ses yeux doucement, essayant de se concentrer sur le tas de feuilles de palétuvier posé devant elle. Elle se concentrait sur sa magie du vent. Une feuille pouvait devenir tranchante si on savait contrôler les mouvements d'air pour cela. Il suffisait à l'émeraude divine de se concentrer, de vider son esprit, et surtout de visualiser les mouvements de la feuille dans son esprit...

Ainsi, le visage sérieux, elle fit voler en sur-place une feuille, deux, puis d'autres, jusqu'à en faire voler une bonne dizaine. Celles-ci planaient doucement sur quelques mètres en hauteur...Mais soudain, quelque chose vint perturber la concentration de la déesse: un bruit dans les bosquets. Prise de peur, de surprise et sans vraiment le contrôler, elle fit partir les feuilles qui survolaient en direction des bosquets, à une vitesse incroyable. S'il y avait quelqu'un, ou quelque chose, et si les feuilles l'avaient touchés, il serait blessé à sang, coupé comme avec l'aide d'un rasoir...

La marche solitaire du paladin Inu l'amenait toujours vers les territoires les plus reculés et les plus impraticables. Quand enfin l'horizon se fit plus clément, il vit au loin un coin de verdure. Nul doute que c'était son nouvel objectif. Une petite plaine comme ça annonçait eau et nourriture, une place idéale pour faire un break et une nuit de repos. Il traversa quelques vallons avant de finalement arriver devant la plaine. Plus il se rapprochait et plus il semblait clair pour lui qu'une personne était assise en train de méditer ou de prier. Dur à dire avec la distance qui les séparaient encore. Il se décida donc de s'approcher encore, rejoignant un petit bosquet qui bordait la plaine.

Mais c'est quand il décida d'emprunter ce chemin qu'il se fit attaquer... Oui, attaquer ! Par quoi ? Et bien des feuilles tranchantes. Ces dernière coupèrent sur leur passage des branches fines et des plus grosses fougères. Theorem eut tout juste le temps de se jeter au sol pour éviter cette attaque. Une ou deux ricochèrent sur sa brigandine en orichalque, certaines frottèrent ses vêtements en toile d'asmoïd sans pour autant entamer ce tissu à base de toile d'araignée. La dernière frotta sa cuisse, laissant une coupure qui nécessiterait quelques points. Se relevant calmement, il boitilla jusqu'à l'extérieur du bosquet, s'attendant à voir la jeune personne attaquée, mais rien. Visiblement c'était elle qui l'avait attaqué, intentionnellement ou pas.

"Hey ça va pas ?... Je venais juste me reposer."

" Hey ça va pas ?...Je venais juste me reposer. "

Quetzalcoatl venait de faire trancher l'air avec ses feuilles, par surprise et peur de ce qu'il pouvait y avoir dans le talus...Elle fut d'autant plus surprise quand elle vit un jeune inu, la chevelure d'un rouge flamboyant, sortir de ce même bosquet...Elle restait plantée là, la bouche un peu ouverte, béat de ce qu'elle avait fait avec son pouvoir.

- Euh...

Elle se secoua la tête, comme pour reprendre ses esprits. En regardant le jeune inu, elle put remarqué une fine rivière de sang qui s'écoulait sur la cuisse de celui-ci. Elle vit également qu'il boitait légèrement, certainement du à la blessure. La déesse s'interrogea sur l'origine de la coupure de l'inconnu. Pointant la blessure de son doigt, elle vint enfin à parler.

- Euh...Excusez-moi, j'ai pris peur et je n'ai su contrôler mes feuilles. Est-ce moi qui...qui vous ai fait cela ?

Elle n'était pas certaine d'être l'origine de cette coulée de sang. Après tout, l'inu aurait bien pu se faire cela avant de sortir du bosquet, bien même avant que les feuilles ne volent...Seul le jeune inconnu pouvait éclaircir l'émeraude divine de ce qu'il s'était passé avec les feuilles...Non mais non ! Il fallait arrêter de se voiler la face là ! C'est bel et bien la déesse qui avait blessé le jeune garçon alors qu'il n'avait rien fait ! Elle s'empressa de se relever et de se diriger vers l'inu, toute épouvantée de ce qu'elle avait fait. Elle se mit à genoux devant lui et inspecta la plaie.

- Mais mais ! C'est de ma faute ! Olala, je suis vraiment désolée ! Sincèrement ! Laissez-moi vous aider à nettoyer ça et refermer votre plaie, s'il-vous-plaît ! C'est le moindre que je puisse faire pour réparer ma bêtise...

Une fois sortit convenablement du bosquet, Theorem se mit assis au sol, gardant sa jambe blessée un peu raide. Visiblement, la personne aux cheveux verts semblait s'excuser. Comment tenir rigueur à quelqu'un qui apprenait tout juste à utiliser ses pouvoirs ? Theo était passé par là. Il avait gelé plusieurs trucs sans faire attention ou brûlé des affaires. Mais bon, après des années d'aventures, il avait finalement eut plus ou moins le contrôle avec son potentiel, contenu néanmoins dans l'épée qu'il transportait. Il regarda la coupure nette à sa cuisse. Le filet de sang rejoignait son bas en toile d'asmoïd, faisant glisser le sang sur ce dernier.

"Ca va aller, ce n'est pas trop grave. J'ai tout ce qu'il faut dans mon sac."

Theorem renversa son sac de voyage sur le côté et chercha une boîte en bois fermée d'un petit loquet. Une fois ouverte, il y avait bandages et différentes fioles de produits médicinaux. Calmement, il referma la plaie avec quelques petits points de suture, laissant Quetz ramener de l'eau pour laver la plaie. Puis, il fouilla dans sa boîte pour sortir une fiole de cicatrisant. Il conclua tout ça en appliquant une mixture verdâtre sur la blessure avant de serrer une bande autour de sa cuisse. Quelques centimètres plus bas et la feuille aurait ricoché sur ses vêtements protecteurs. Dommage que ça n'ai pas été le cas.

"Enfin bon, on a mal commencé. Je m'appelle Theorem, voyageur et paladin Inu. Je venais dans ce coin de verdure me ressourcer un peu après avoir traversé des plaines désolées plus loin. Mais bon, j'aurais dût me signaler."

Quetzalcóatl avait malencontreusement blessé le jeune Inu avec ses feuilles volantes. Même si d’un côté, ce n’était pas entièrement de sa faute car elle ne maîtrisait pas très bien ses pouvoirs encore, elle s’en voulait d’avoir provoqué cette coulée de sang sur la cuisse du jeune garçon. L’Inu s’était assis par terre, observant méticuleusement sa blessure.

« Ca va aller, ce n’est pas trop grave. J’ai tout ce qu’il faut dans mon sac. »

En effet, le jeune garçon fit basculer un sac de son dos, duquel il sortit une boîte en bois. Lorsqu’il l’ouvrit, le Serpent à Plumes put voir qu’il avait en effet tout le nécessaire pour se soigner. Néanmoins, il lui manquait de l’eau pour nettoyer sa plaie.

- Je reviens. Je vais vous chercher de l’eau.

Elle se leva très rapidement, arrachant une énorme feuille d’un arbre non loin, assez grosse pour qu’elle puisse la ‘’modeler’’ en forme de cuillère et ainsi, la remplir d’eau du lac. Elle revint assez rapidement près de l’Inu, s’asseyant doucement près de lui, pour le laisser nettoyer sa plaie. Quetzalcóatl laissa tranquille le jeune garçon, pensant qu’elle avait assez fait de dégâts déjà. Elle se sentait mal à l’aise tout de même de ne pas l’aider à guérir sa blessure. Mais celui-ci donnait l’impression de mieux s’y connaître que la divinité. Une fois s’être bandé la cuisse, il vint se présenter à la déesse.

« Enfin bon, on a mal commencé. Je m'appelle Theorem, voyageur et paladin Inu. Je venais dans ce coin de verdure me ressourcer un peu après avoir traversé des plaines désolées plus loin. Mais bon, j'aurais dût me signaler. »

- Ah…Ce n’est pas votre faute voyons. C’est moi qui ait pris peur pour pas grand-chose au final. Je suis Quetzalcóatl, ancienne déesse. Enchantée.

Ancienne déesse ? Avait-elle encore le droit de dire ceci ? Après tout, elle avait un nouveau peuple qui la vénéraient, lui faisaient des offrandes. Et en se présentant ainsi, elle n’avait pas peur d’y dévoiler sa faiblesse ?

"Ancienne déesse ?..."

Theorem se demandait si c'était possible. Il avait déjà rencontré un dieu, Thaumas, mais de là à en rencontrer un autre en si peu de temps ? Et dire que Hunder se manifestait de plus en plus tout en restant discret, il arrivait que Theorem doute parfois de l'existence matérielle des dieux. Finalement, il accepta les faits : Quetzalcóatl, ou Quetz comme il allait certainement l'appeler, était au moins une personne qui possédait des pouvoirs magiques ou un potentiel métaphysique. Son épée avait le même pouvoir, alors pourquoi pas une personne ? Après avoir pansé ses plaies, il replaça le matériel de soin dans la boîte en bois qu'il replaça dans son sac.

"Très bien. Désolé si j'ai paru incrédule. Disons que j'ai bien du mal à voir la présence des dieux sur notre monde. Il faut croire que j'ai trop longtemps cru en un dieu unique, Hunder. Mais même si vous n'êtes pas ma déesse, je peux croire en vous, simplement en ayant vu vos prouesses avec quelques feuilles."

Theorem se redressa, lissant son bas en toile noire d'asmoïd en tirant sur le bord supérieur. La matière plus extensible remonta, englobant presque le bandage. Il se tourna ensuite vers la femmes à la chevelure verte.

"Nous pourrions faire un feu et profiter de la soirée pour se reposer, qu'en dis-tu ?"

« Ancienne déesse ?... »

- Oui, d’un peuple de fidèles humains. Enfin, ancien peuple…

Il ne fallait peut-être pas en dire trop. Si cela se trouve, Theorem ne connaissait pas l’existence de la Terre. C’est pourquoi elle n’en disait pas plus. Une fois s’être bandé, l’Inu rangea tout son matériel dans sa boîte en bois, et replaça celle-ci dans son sac, avant de s’adresse à Quetzalcóatl.

« Très bien. Désolé si j'ai paru incrédule. Disons que j'ai bien du mal à voir la présence des dieux sur notre monde. Il faut croire que j'ai trop longtemps cru en un dieu unique, Hunder. Mais même si vous n'êtes pas ma déesse, je peux croire en vous, simplement en ayant vu vos prouesses avec quelques feuilles. »

- Oui, le monothéisme s’est beaucoup répandu. Pourtant, une divinité ne peut pas représenter tout l’univers. Un seul élément peut être représenté par plusieurs divinités, mais de peuples différents. Et puis, tous les dieux n’ont pas une résidence divine. Et la vie divine est parfois bien longue et ennuyeuse. C’est pourquoi les divinités se mêlent aux mortels.

En effet, c’est beau l’immortalité mais les temps peuvent sembler bien longs quand l’on est seul…Beaucoup de dieux se mêlent aux mortels pour y découvrir les joies et aussi les peines de leur vie. Pour eux, la vie de mortel avait bien plus de rebondissements que la leur.

- Et pour les feuilles, merci, c’est encourageant. Je ne me suis remise que très récemment. J’ai du mal à maîtriser mes pouvoirs encore…

C’était assez bizarre à dire d’ailleurs…Quetz’ n’avait jamais eu besoin d’apprendre à maîtriser ses pouvoirs auparavant. Maintenant, elle se le devait au risque de blesser quelqu’un, comme Theorem par exemple. C’était une sorte de renaissance pour elle. Le jeune Inu se releva avant de s’adresser à la divinité.

« Nous pourrions faire un feu et profiter de la soirée pour se reposer, qu'en dis-tu ? »

- Bonne idée !

Le Serpent à Plumes se leva également, se sentant bien imposante à côté de l’Inu…S’enfonçant un peu dans les bosquets, elle remua quelques arbres pour y faire tomber des branches mortes, pour ainsi les ramasser et y faire un tas pour le feu.

Theorem disposa des pierres assez grosses pour former un cercle là où le feu se trouverait. Un peu d'herbe folle sèche servirait à démarrer le feu. Une fois que Quetz ramena des branches mortes pour le feu, l'Inu commença à les mettre en pyramide, mettant les herbes sèches au centre. Avant d'allumer, il récupéra au passage du bois plus imposant avec l'aide de Quetz pour alimenter le feu toute la nuit. Theo fut hereux de voir qu'avant la tombée de la nuit, ils auraient de quoi faire. Calmement, il retira de son dos le fourreau de son épée. L'Inu en sortit sa lame qu'il passa dans le futur brasier jusqu'aux herbes sèches. Fermant les yeux un instant, le feu ne tarda pas à commencer, d'abord en fumée, puis en flammèches qui prirent de plus en plus d'importance. Il retira son épée du feu, la replaçant dans le fourreau.

"C'est l'épée sacrée de notre lignée. On l'appelle Svarog. On raconte que Hunder a donné à la lame son pouvoir sacré et que les membres de la lignée Stanov peut utiliser ce pouvoir. J'en suis le dernier descendant. Je tir mon pouvoir de cette lame. Autant dire qu'elle m'est très précieuse."

Il caressa le fourreau un instant. Cette épée avait une lame aussi longue que sa hampe. Pas assez longue pour être une lance, pas assez courte pour être une épée. Pourtant elle semblait faite dans un étrange métal qui la rendait résistante aux écarts de température et surtout capable de faire passer de l'énergie. Fouillant dans son sac, Theorem sortit deux rations pour le repas, ainsi qu'une petite poêle. Ca n'allait pas être de la haute gastronomie mais au moins ils mangeraient chaud.

"C'est curieux la vie des fois. Je rencontre des tas de gens sur la route, tous plus extraordinaires que les autres, alors que je recherche une personne des plus ordinaire qui est extrêmement important pour moi... Mon père."

Pendant que Quetzalcóatl ramassait les branches qu’elle avait réussi à faire tomber au sol, le jeune Inu avait trouvé des pierres et les disposa encercle pour définir l’endroit où se fera le feu. La déesse mésoaméricaine apporta les bouts de bois à Theorem et celui-ci en fit une pyramide de bois, installée dans le cercle de pierre. Il avait également placé des brindilles pour allumer plus facilement le feu. Elle prit place près du cercle de pierre, pensant que l’Inu avait ce qu’il fallait dans son sac pour que les branches s’enflamment. Mais à la place, celui-ci sortit une lame de son fourreau, la posant sur les herbes sèches. Se concentrant un peu, le feu prit en un instant. Quetz’ fut un peu surprise de la façon dont il les avait pourvu de lumière et de chaleur pour la nuit. Donc, lui aussi avait des pouvoirs, mais apparemment, il devait passer par son arme pour les utiliser.

« C'est l'épée sacrée de notre lignée. On l'appelle Svarog. On raconte que Hunder a donné à la lame son pouvoir sacré et que les membres de la lignée Stanov peut utiliser ce pouvoir. J'en suis le dernier descendant. Je tire mon pouvoir de cette lame. Autant dire qu'elle m'est très précieuse. »

- Donc, à l’aide de ton épée, tu contrôles le feu. Maîtrises-tu d’autres éléments ? Et, pardonnes-moi mon ignorance, mais qui est Hunder ?

Ce Hunder devait sûrement être une entité divine ou immortelle, par simple déduction qu’elle avait donné son pouvoir à l’arme que possédait Theorem et qui lui donnait ses pouvoirs. L’Inu déposa sa lame sur le côté et prit soin de sortir de son sac deux portions de nourriture. Ca tombait merveilleusement bien car on pouvait légèrement entendre l’estomac, un peu masqué par les crépitements du feu et du craquement des branches.

- Merci pour la nourriture. Je te dois beaucoup, surtout par rapport à ce que je t’ai fait…

« C'est curieux la vie des fois. Je rencontre des tas de gens sur la route, tous plus extraordinaires que les autres, alors que je recherche une personne des plus ordinaires qui est extrêmement importante pour moi... Mon père. »

- Mh ? Je me mêle sûrement de choses qui ne me regarde pas mais, cela fait longtemps que tu le cherches ? Il lui ait arrivé quelque chose ?

La déesse savait un peu ce que pouvait ressentir le jeune Inu. Elle aussi ne savait pas ce qu’il était advenu du reste du panthéon mésoaméricain et en particulier des membres de sa famille. Durant ses siècles d’errance, elle n’avait jamais croisé d’autres divinités aztèques, pensant être la seule encore en vie malgré sa faiblesse…

Theorem replaça ses affaires dans son sac, écoutant la déesse. Elle semblait curieuse de tout, intéressée. Lui qui s'imaginait les dieux plutôt distant, voyant la situation d'un tout autre point de vue qui les forçaient des fois à faire des sacrifices ou des morts si la situation l'exigeait. Mais Quetz ne correspondait pas à ça. Probablement parce que, comme elle l'avait dit, elle n'avait plus l'envergure d'une déesse désormais, même si elle avait conservé ses pouvoirs, bien que faibles.

"A proprement parlé, je ne contrôle pas le feu. Je contrôle la température autour de moi. Si je l'accentue en un seul point, je peux embraser certaines choses à une certaine distance. Si je la retire en un seul point, je peux congeler une zone ou un objet. La chaleur est alors emmagasinée dans mon corps ou alors l'absence de température est dans mon corps. Je ne souffre pas vraiment du chaud ou du froid, mais on cuit plus facilement un repas avec du feu et il faut bien faire un feu pour chasser les bêtes et s'éclairer."

C'était la description la plus parfaite de son pouvoir qu'il pouvait faire. Tout en mangeant, il fit une pause pour lui expliquer qui était son dieu.

"Hunder est le seigneur des Inu, leur dieu. Il a toujours été là pour nous et on raconte qu'il voit à travers tout les chiens du monde. Il est un dieu loyal, bon et droit. Il nous a apporté la justice, le code de chevalerie et toutes ces valeurs qui font de nous des êtres à la loyauté sans borne. Ce code a été gravé dans ma chaire, pour que où je sois, il soit présent."

Il caressa son flanc gauche qui avait été tatoué de quelques dessins des deux archanges de Hunder et aussi du code intégral, inscrit en Inu. Du niveau de son téton à sa hanche, le tatouage s'étendait. Un travail remarquable et visiblement, un tatouage à l'ancienne, qui l'avait certainement fait souffrir.

"Quant à mon père... Et bien c'est une longue histoire. J'étais son écuyer quand j'était encore plus jeune que ça. Nous avons eut un grave accident et je suis mort. Je me rapellerai toujours de la main glaciale de la mort qui se pose sur vous... Puis il s'est passé quelque chose. Hunder ne voulait pas que je disparaisse maintenant. Il m'a ramené de l'autre monde pour que je poursuive mon existence ici. A mon réveil, mon père était partit en exil pour expier ses erreurs, croyant que j'était mort. Quand j'ai enfin put partir, je suis aller à sa recherche. J'ai hérité de son épée qu'il détenait lui-même de son ancêtre et maintenant je suis sur ses traces, à travers le monde..."

« A proprement parlé, je ne contrôle pas le feu. Je contrôle la température autour de moi. Si je l'accentue en un seul point, je peux embraser certaines choses à une certaine distance. Si je la retire en un seul point, je peux congeler une zone ou un objet. La chaleur est alors emmagasinée dans mon corps ou alors l'absence de température est dans mon corps. Je ne souffre pas vraiment du chaud ou du froid, mais on cuit plus facilement un repas avec du feu et il faut bien faire un feu pour chasser les bêtes et s'éclairer. »

- Oh, je vois. Tu as là un pouvoir bien particulier mais très puissant.

Quetzalcóatl se rendit compte de la chance qu’elle avait eu que le jeune Inu ne soit pas un caractériel ou un rancunier. Il aurait pu faire de sérieux dégâts sur la divinité s’il avait été mal intentionné…La déesse se demandait toujours qui était ce fameux Hunder dont parlait Theorem, mais celui-ci vint répondre à ses interrogations.

« Hunder est le seigneur des Inu, leur dieu. Il a toujours été là pour nous et on raconte qu'il voit à travers tous les chiens du monde. Il est un dieu loyal, bon et droit. Il nous a apporté la justice, le code de chevalerie et toutes ces valeurs qui font de nous des êtres à la loyauté sans borne. Ce code a été gravé dans ma chair, pour qu’où je sois, il soit présent. »

Ce code ? En effet, Theorem caressait la chair de son flanc gauche, remarquablement bien tatouée. Quetz’ ne savait pas trop exactement ce que disait ou représentait ce tatouage mais elle comprit qu’il avait un lien avec le dieu des Inu. Le jeune Theorem donnait l’impression que les Inu étaient monothéistes.

- N’y a-t’il pas d’autres dieux dans la religion Inu ? Car bien souvent, il y a des dieux bons et d’autres mauvais. C’est l’équilibre des choses.

On aurait pu croire les paroles de la déesse un peu enfantines mais elle n’était pas moins sérieuse. Combien de religions avaient un bon et méchant dans leur histoire ? D’un côté, elle-même ne se considérait pas comme une " bonne " divinité. Bien sûr, elle avait apporté bien des choses à son peuple aztèque et toltèque. Elle restait une déesse douce et sage. Pourtant, elle représentait également la mort. Elle avait emmené nombre d’âmes, c’était son devoir après tout. Elle se perdit un peu dans ses pensées avant que Theorem n’en vienne à parler de son père.

« Quant à mon père... Et bien c'est une longue histoire. J'étais son écuyer quand j’étais encore plus jeune que ça. Nous avons eut un grave accident et je suis mort. Je me rappellerai toujours de la main glaciale de la mort qui se pose sur vous... Puis il s'est passé quelque chose. Hunder ne voulait pas que je disparaisse maintenant. Il m'a ramené de l'autre monde pour que je poursuive mon existence ici. A mon réveil, mon père était parti en exil pour expier ses erreurs, croyant que j’étais mort. Quand j'ai enfin put partir, je suis allé à sa recherche. J'ai hérité de son épée qu'il détenait lui-même de son ancêtre et maintenant je suis sur ses traces, à travers le monde...»

- Oh…Quelle bien triste histoire que voilà…Tu es bien courageux.

À la fin de l’ère aztèque et toltèque, Quetzalcóatl, revenant sur Terre sur son radeau de serpents, avait cherché pendant très longtemps d’autres membres du panthéon mésoaméricain, aussi bien sur Terre que sur Terra. En vain…La déesse s’en était résolue à être la dernière divinité de ce peuple défunt, y compris la dernière personne vivante de sa famille. Alors oui, elle trouvait que l’Inu était rempli d’espoir de retrouver son père.

- Et te ressemble-t’il ? Je me permets de demander au cas où je l’aurais rencontré sur ma route, ou si je le vois à l’avenir.

Theorem regarda la déesse semblant beaucoup s'intéresser à sa situation. Il lui sourit en entendant ses nombreuses paroles. Plus il l'écoutait et plus il devinait qu'elle était une divinité bonne contrairement à d'autres, car elle semblait insister sur le fait que les Inu devait certainement avoir une divinité moins bonne. Et pourtant le panthéon des lieux de son enfance ne parlait nullement de dieu malsain ou mauvais. À la limite, Bortches pouvait représenter cela car il était les instincts bestiaux des Okami, desquelles descendaient les Inu. C'est tout ce qu'il put lui donner comme réponse. Puis lorsqu'elle réagit à propos de son père, Theo lui donna la description la plus précise qu'il pouvait.

"Mon père est un Inu de taille adulte. Il a une ample chevelure rouge lui aussi. Maintenant il doit être bien différent... Je ne saurais dire à quoi il ressemble exactement, mais je le sentirais une fois que je l'aurais devant moi. Des fois je retrouve des indices de son passage, des fois rien, mais je n'abandonnerai pas pour autant."

Il défit lentement la boucle de ceinture fermant son gant au niveau de son bras droit. Puis le canon d'avant-bras qu'il retira retomba au sol. Il fit glisser l'anneau autour de son doigt. Une fois débarrassé tout cela, il tira sur son index, ce qui fit glisser le gant en toile d'asmoïd le long de son bras. Quetz put alors voir sans mal un bras artificiel. Fait de métal et d'étranges amalgames dont les Inu avaient le secret, il avait visiblement une prothèse mécanique et alchimique à la place du bras droit. Theorem le regarda à son tour, bougeant les doigts avant de soupirer.

"Voila ce que cet accident m'a laissé. J'ai la même chose aux deux jambes. J'ai parfaitement accepté cela, et je veux avoir la chance de le dire à mon père disparu au moins une fois..."

Le jeune Inu souriait doucement aux paroles de la déesse. Avait-elle dit quelque chose de drôle ou d’inapproprié ? Quoiqu’il en soit, Theorem expliqua à la déesse que dans la religion des Inus, il n’était nullement mention de dieu mauvais. Seulement un dieu, Bortches, représentait les instincts bestiaux chez les Inus et les Okamis. C’est bien la première fois qu’elle entend d’un peuple de Terra qu’ils n’ont que des « bonnes » divinités…Theorem revint sur la question du Serpent à Plumes, à quoi ressemblait son paternel et de cette façon, elle pourrait peut-être l’aider, qui sait ?

« Mon père est un Inu de taille adulte. Il a une ample chevelure rouge lui aussi. Maintenant il doit être bien différent... Je ne saurais dire à quoi il ressemble exactement, mais je le sentirais une fois que je l'aurais devant moi. Des fois je retrouve des indices de son passage, des fois rien, mais je n'abandonnerai pas pour autant. »

- Je reconfirme ce que j’ai pu dire avant : tu es courageux. Et désolée, je ne pense pas avoir rencontré ton père malheureusement…

Quetzalcóatl déposa sa gamelle de nourriture vide à côté d’elle, remerciant le jeune Inu d’un hochement de tête. Theorem commença à défaire sa ceinture au niveau de son bras, retirant nombre de tissus le recouvrant, pour finalement montrer aux yeux de la déesse un bras articulé mécaniquement. La divinité ne s’attendait pas trop à voir cela, mais son visage, au lieu d’être étonné, se fit mélancolique.

« Voila ce que cet accident m'a laissé. J'ai la même chose aux deux jambes. J'ai parfaitement accepté cela, et je veux avoir la chance de le dire à mon père disparu au moins une fois… »

- C’est bien Hunder qui t’a ramené à la vie n’est-ce pas ? Alors pourquoi as-tu cela ?

Il était clair dans la petite tête de Quetzalcóatl, et en connaissance de cause, que le dieu Hunder n’avait pas ramener Theorem à la vie comme cela. Il avait du payer un tribu pour cela, et ici, c’était de ses membres…

Il regarda sa main en écoutant la question de Quetz. Fermant la main, la réouvrant comme pour tester cette dernière. En fait, cette action si simple se faisait comme instinctivement par Theorem. Il avait vécu avec une main artificielle depuis si longtemps que si un jour il obtenait une main normale, il serait comme inquiet d'être blessé à nouveau à cette dernière. Il bougea doucement ses doigts avant de replacer son gant long sur le bras droit de Theorem, glissant ce dernier jusqu'en haut de son bras, à la limite de son épaule.

"Parce que Hunder ne pouvait faire revenir mes membres perdus... J'ai dût compter sur l'ingéniosité de mon peuple pour que mon corps redevienne plus ou moins ce qu'il était. Finalement, je pense que j'ai gagné au change. Ce bras artificiel ma sauvé la vie des tonnes de fois, quant à mes jambes, elles ne se fatiguent jamais. Je peux marcher des kilomètres sans ressentir de douleur. On peut dire que ça m'a rendu un meilleur combattant."

Il replaça le canon d'avant-bras puis referma la boucle de ceinture à l'extrémité de son gant. Il regarda ensuite la déesse, souriant à cette dernière.

"Mais bon, assez parlé de moi et de tout mes malheurs. J'ai plutôt envie de me décrasser un peu... Je peux aller à la rivière ?"

Se relevant doucement, il alla vers le bord de l'eau. Cette dernière, bien qu'un peu fraîche n'était pas insupportable. Sans se presser, il sortit de quoi se nettoyer, que ce soit éponges et un peu de savon. Il se disait que la déesse en avait vu d'autres. Il défit son armure, ouvrant les attaches et les boucles de ceinture. Retirant la plaque pectorale, puis les plates de hanches, il retira les canon d'avant-bras et enfin ce fut son heaume. Il était maintenant dans sa tenue de toile d'asmoïd. Ses longs gants glissèrent sans mal, puis les bas recouvrant ses jambes, finissant en bottines. Le reste de son corps était couvert par une longue écharpe en toile noire qui entourait son corps. Défaisant le noeud, cette dernière glissa et montra finalement le corps imberbe et jeune de Theorem. Pas un seul poil, la peau douce... Il avait son ample chevelure qui tombait sur son dos. Il avait à ses deux tétons un anneau d'argent. Mais aussi, cachant un peu son sexe à Quetz, la déesse pouvait voir par instant que le jeune Inu avait deux sexes masculins. Prenant le savon, il commença à se frotter le corps, se décrassant.

« Parce que Hunder ne pouvait faire revenir mes membres perdus... J'ai dût compter sur l'ingéniosité de mon peuple pour que mon corps redevienne plus ou moins ce qu'il était. Finalement, je pense que j'ai gagné au change. Ce bras artificiel ma sauvé la vie des tonnes de fois, quant à mes jambes, elles ne se fatiguent jamais. Je peux marcher des kilomètres sans ressentir de douleur. On peut dire que ça m'a rendu un meilleur combattant. »

Le Serpent à Plumes ne savait quoi répondre. Le regard triste, elle détournait un peu son visage de celui-ci de Theorem. Avoir gagné au change ? Peut-être qui sait. Après tout, son dieu lui avait rendu la vie, son peuple l’avait soigné à sa manière, mais maintenant, il cherchait désespérément son père…Le jeune Inu se releva et sourit doucement à la déesse.

« Mais bon, assez parlé de moi et de tout mes malheurs. J'ai plutôt envie de me décrasser un peu... Je peux aller à la rivière ? »

- Ah…Bien sûr, vas…

Elle rendit le sourire au jeune homme qui s’approcha du point d’eau. De son sac, il sortit un nécessaire pour sa toilette, une éponge et un morceau de savon. Il ne se sentit pas gêné de se déshabiller devant Quetzalcóatl. C’est vrai que celle-ci en avait vu d’autre. En attendant, elle remua les braises du feu avec un bout de branche. Dans un coup d’œil dirigé vers l’inu, elle put remarquer le corps du jeune garçon sans aucun signe de pilosité. Et sa longue chevelure rouge recouvrait son dos et la naissance de ses fesses…Mais ne cachait en aucun cas le, ou plutôt les membres, situés à l’entrejambe de Theorem. Elle retourna instinctivement la tête quand celui-ci commença à se laver. Le feu aux joues, la particularité de l’inu lui rappelait certains souvenirs d’autres créatures qu’elle avait pu rencontré lorsqu’elle était encore une puissante déesse. Malgré la gêne, l’émeraude divine ne pouvait s’empêcher de regarder le corps nu de Theorem. Et dans un murmure…

- Oh, et puis zut…

Toujours assise près du feu, elle retira doucement chaque bijou qui ornait son corps : ses chevillières, sa bague-griffe, les bracelets sur chaque poignet, l’autre bracelet installé sur son bras droit. Elle défit le bijou qui cache toujours légèrement sa poitrine, en particulier ses pointes de chair. Elle laissa le tout près du sac de l’inu et du feu. Quetzalcóatl, presque à nue, se releva doucement, afin de pouvoir retirer son pagne, seul trace de vrai vêtement sur la divinité que ses fidèles lui avaient confectionné dans un tissu très précieux. Elle l’avait fait ainsi d’une manière très sensuelle, voulant attirer l’attention du jeune garçon sur son corps dénudé.

Ainsi en tenue d’Eve, elle s’approcha du point d’eau alors que Theorem continuait sa toilette. Un orteil, un pied, puis les deux dans l’eau, elle avançait doucement dans l’eau, comme si elle s’y enfonçait dedans. La fraîcheur de l’eau ne lui déplaisait pas, après tout, elle ne craignait que peu le froid. Sa longue chevelure stagnait en surface, les plumes ne s’imbibant presque pas d’eau. Elle plongea enfin son visage sous l’eau, ses cheveux paraissant comme des algues en surface. Elle ne fit que dépasser les yeux de l’eau, posant son regard sur l’inu en tenue d’Adam.