Tout en tâtant le produit que je venais tout juste de me procurer, elle me demanda de quelle manière je voulais qu’elle soit gentille, tout en arquant le bassin, ayant pour conséquence ma main allant plus loin entre les jambes de ma nouvelle possession.
Bien obéissante… Comme tu sembles l’être présentement.
La chapelle était vide, les constructions étaient abandonnées pour l’instant étant donné qu’il était environ midi. Le temps commençait à se couvrir et j’avais ordonné l’arrêt des travaux, un accident est si vite arrivé, surtout sur des surfaces polies et mouillées… L’endroit le mieux choisi serait donc la chapelle noire pour tester la jeune femme. Si elle avait de la chance, elle pourrait peut-être devenir mon esclave personnelle, au lieu de la vendre comme toutes les autres marchandises que je conservais dans les bâtiments. Je ne possédais pas le titre de prince des marchands d’esclaves pour rien.
Cependant, beaucoup disaient que j’avais usurpé ce titre, depuis que Dorian Garan avait disparu. Depuis ce jour, je m’efforce de leur prouver que je mérites amplement ce titre et que je ne suis en aucun cas un usurpateur de cette position si… sale, mais ô combien puissante.
Les grandes portes de bois sombre, l’une des premières choses qui furent terminé de la construction, avec l’autel du Dieu de la mort, s’ouvrirent sans bruit, nous laissant entrer. Les deux hommes gardant l’entrée de la chapelle refermèrent les portes derrière nous, laissant le silence dans la grande salle. Montant les trois marches qui menaient à l’autel, j’attrapai la jeune femme par les hanches pour la soulever et l’asseoir sur la grande « table » de marbre sombre. Sortant de mes poches la clef qui lui retirerait ses entraves, je souris, satisfait.
Je vais te retirer tes chaînes, mais cependant, tu devras garder les pierres que tu as dans les cheveux, par pure précaution. Je dois cependant dire que ça te va bien…
Insérant la clef dans la serrure, je tournai la petite barre sur le côté pour finalement entendre un déclic. Les chaînes se détendirent, et tombèrent au sol, délivrant les mains et les pieds de la jeune femme. Malgré la présence d’obsidienne dans ses cheveux, mon pouvoir restait assez fort pour que je puisse utiliser mon pouvoir sur elle. Lui attrapant la main, je lui glissai à l’oreille, répandant dans son système nerveux la perte de volonté de faire quoique ce soit pour tenter de m’échapper.
Il est vrai, n’est-ce pas, que tu ne feras rien pour me déplaire, comme te sauver ou tenter de m’attaquer? Que tu vas faire la bonne petite esclave et que tu vas faire tout ce que je te dis?
C’était le seul gros désavantage de mon pouvoir, je ne pouvais transmettre la volonté de faire ce que je voulais à ma victime par la pensée, je devais le dire à voix haute. Mais il y a toujours à un désavantage, et il en vaut la puissance que j’ai.
M’asseyant sur la rambarde en marbre blanc, je croisai les bras et souris.
Bien, maintenant, retire moi ses vêtements, en lenteur.