visite et (mauvaise ?) rencontre [pv : Belial]

L'édifice avait dû être quelque chose d'imposant lorsqu'il était encore au centre de son apogée. Aujourd'hui, même s'il était encore loin d'être un tas de ruines, le couvent prenait des allures de manoir hanté, et les cris stridents qui s'en élevaient ne rassuraient pas la jeune fille qui se trouvait devant.
Le soleil ne se coucherait pas avant une heure ou deux, et pourtant, on sentait déjà un air frais vous glacer les entrailles et l'atmosphère qui se dégageait de l'endroit avait de quoi faire fuir le plus courageux des hommes. Alors pourquoi Kohana ne s'en allait-elle pas ?

L'humaine n'avait rien de courageux, mais son désespoir était si grand qu'il protégeait son esprit de la peur. Elle était revenue sur Terre quelques jours plus tôt et y avait passé très peu de temps... mais bien assez pour qu'elle se rende compte que la Terre n'était plus un univers fait pour elle. Les hommes et les femmes qu'elle y rencontrait n'avait rien à voir avec ce qu'elle connaissait ; elle se sentait perdue, étrangère à ce monde qui l'avait pourtant vu naître.
Alors elle était revenue sur Terra, sa terre d'adoption. C'est là qu'elle s'était épanouie et c'est là qu'elle se sentait elle-même. Faire l'humaine n'avait plus aucun sens pour elle. Mais devait-elle être esclave ? Ou apprendre à se débrouiller comme l'avait conseillé Aya ?

Kohana aurait voulu être comme cette démone, mais elle n'avait aucun pouvoir et aucune force de caractère. Depuis son enfance, elle avait subi des mauvais traitements de la part des hommes, et même parfois des femmes, et elle avait commencé à accepter le fait qu'elle était faite pour servir. Cependant, deux femmes lui avaient prouvé qu'elle pouvait avoir des désirs et les exaucer : Aya et Hazel. Mais Aya était forte et Hazel ne connaissait pas ce monde.
La jeune fille avait donc choisi de venir ici, dans ce couvent pour... elle ne savait pas réellement. Cet endroit était mal famé et des esclaves si trouvaient retenues de force par des hommes se faisant passer pour des religieux. Certains n'étaient en fait que des marchands d'esclaves, et les autres ne valaient pas mieux. Mais c'était l'un des seuls endroits que l'adolescente ne connaissait pas encore, et il lui semblait qu'il pourrait lui apporter des réponses.

Elle s'aventura dans l'allée alors que le soleil plongeait derrière l'édifice, projetant une trainée d'ombre noire sur le chemin qu'empruntait Kohana. La jeune fille avait gardé l'uniforme d'écolière prêté par Aya, c'était un peu comme un porte-bonheur pour elle maintenant ; mais avec ce froid, elle frissonait et se réjouissait à l'idée de bientôt pouvoir être au chaud.
Elle poussa une grande porte en bois qui grinça fortement, puis entra dans le couvent. Etrangement, le hall était désert.

Kohana s'assit au pied d'un pilier, dans un coin de la pièce. La tête dans les genoux, elle réfléchissait à sa situation. Réfléchir n'était pas le terme approprié car son esprit était trop ravagé pour une telle action, mais elle pouvait au moins essayer de faire le clair.
Soudain un cri encore plus strident que les autres retentit et glaça le sang de la jeune fille. Elle se ratatina sur elle même et essaya de se faire la plus petite possible lorsqu'elle entendit des pas marteler le sol du couloir et approcher du hall.

Une légére brise se levait au coeur du temple.......

Malgré le  lieu clos, un souffle de vent y apparut comme par magie, s'intensiffiant en douceur, prenant de l'ampleur imperceptiblement pour former au final un courant d'air venu de nulle part. Courant d'air qui se mit alors silencieusement à tournoyer sur lui même, invisible. Le souffle redoubla, produisant même un léger sifflement, et un trés court instant, l'espace au centre du couvent devint opaque, comme ocultant l'espace lui même.

Une fraction de secondes plus tard, le courant d'air s'en était allé comme il était venu, mysterieusement, et un jeune homme se trouvait debout sur les dalles du lieu saint.

Jeune homme chichement vetu d'une ample tunique blanche toute simple, assorti à un pantalon de toile tout aussi blanc, il aurait pu sortir de n'importe quel lieu de ce monde, ou tout aussi bien d'un autre. Mais c'était quand on s'attardait sur l'être en particulier que l'on devinait qu'il ne pouvait être n'importe qui.
Des traits fins, gracieux ; un corps pâle comme sculpté dans de l'albatre, chaque detail de son corps ressortant avec un detail saisissant, même à travers son ample tunique ; un visage souriant et bienveillant, encadré par une sombre et longue chevelure de jai faisant ressortir la paleur de sa peau, des yeux aux iris d'emeraude.....on aurait dit un être venu d'ailleur, tant la beauté et l'eclat qui émanait de son corps était saisissante.

Cette oeuvre voué à la grace commença alors à se deplacer, le plus tranquillement du monde, amorçant de delicates et portants fermes enjambées, qui ne declencherent pas un son lorsque ses pas retomberent sur le sol dur du couvent. Le reste de son corps suivit, dans une sorte de dehanché silencieux et gracieux, tout le geste accomagé comme une ondulation par l'homme en entier, tel un organisme en parfaite symbiose. L'être se mit ainsi à parcourir le lieu où il venait de parvenir.

Belial fut d'ailleur rapidement assez éttoné par ce qu'il vit en ces lieux. Pour un des derniers lieux saint de "l'Autre", il aurait cru recontrer plus de pureté, d'innocence. Il fut au contraire presque plongé dans l'antichambre des enfers, le batiment occupé par des marchands d'esclaves et autres prêtres désaxés aussi purs qu'un diable du 5eme cercle des enfers!

Passant sans se faire reperer parmis toute cette decadence, comme si le regard d'autrui glissait sur lui sans vraiment le voir malgré son evidente hors-normitée, un fin sourire pernicieux apparut sur le visage du Prince de Feu. Tout cela s'averait en fait bien plus prometteur que çe à quoi il s'attendait. Si même les derniers refuges de "l'Autre" étaient ainsi corrompus, sa tache n'en serait que plus aisée à accomplir. Et puis cela faisait tellement plaisir de voir un lieu de prieres et de culte ainsi transformé en lieu de débauche, comme au bon vieux temps.....

Belial avait juste un mince regret, celui de ne pouvoir du coup rencontrer une trace de pureté. En arrivant pour la premiere fois sur ce monde, le demon du vice avait éspéré commencer en beauté son voyage en ayant affaire à une ou plusieures personnes innocentes...cela semblait bel et bien raté, pour l'occasion, et cela lui deplaisait un peu, dans le fond.

Enfin, cela, ce fut avant qu'il ne tombe dans le hall d'entrée, aprés avoir parcourut en coup de vent la majeure partie de l'edifice. Car là, il tomba sur ce aprés quoi il avait tendu. Il subsistait donc une trace de néteté au millieu de tout cet aglomerat de malfaisance!
Une jeune femme, visiblement perdue et apeurée, repliée sur elle même. On aurait presque dit une offrande laissé là en sacrifice sur le parvis du couvent. Et elle le serait peut etre bien, aprés tout.....

Souriant à present largement, Belial modifia d'une inflexion son sort afin que le regard de l'humaine puisse le saisir et le voir. Alors, dans un gracieux mouvement enroulé, il s'agenouilla à demi devant elle, un genoux posé delicatement à terre, l'autre flechi sans effort. La surplombant ainsi, Belial s'adressa alors à elle d'une voix soignée, bienveillante, aux accents confiants et chaleureux.

Mais que fait donc une si exquise personne en un tel lieu?

Il garda alors la pause, son regard prêt à croiser le sien dés qu'elle le leverait, tout son etre envahit comme par une aura de delices et de sensualité. Il attendait de pouvoir voir pleinement celle qu'il venait de decouvrir.....

Tout le corps de Kohana était parcourut de frissons. Sa peau s'emplissait d'infimes montagnes et ses poils se hérissaient en une forêt de piques. La chair de poule la gagnait jusque dans des recoins intimes et ordinairement chauds.
Les pas qu'elle entendait résonnaient à ses oreilles comme une cloche d'Eglise annonçant sa future perte. Elle tremblait d'être découverte. Pourtant, son esprit était si perturbé qu'il attendait presque que quelqu'un se penche sur la jeune fille et l'entraîne dans les profondeurs du couvent pour lui faire pousser les même cris stridents que les autres jeunes filles.

Les Dieux entendirent-ils ses pensées ? Aphrodite s'était-elle introduite dans sa tête ? Avant même qu'elle eut pris conscience de la monstruosité de son désir, une voix grave se fit explosa à côté d'elle et empli le hall d'hamoniques puissants.
La phrase qu'il prononça semblait chaleureuse et réconfortante. Elle l'incitait à approcher de l'inconnu qui s'adressait à elle et à le toucher, à se blottir contre ses bras et à respirer calmement la douce odeur qui se dégageait du corps posté à ses côtés.

Cependant, Kohana se garda bien d'esquisser le moindre geste. Tout ceci était si semblable à Don. Elle commençait presque à regretter son cher maître. Sans lui elle se sentait perdue. Plus personne n'était présent pour lui indiquer ce qu'elle devait faire, comment elle devait réagir, comment devait-elle servir.

Alors elle tourna la tête vers l'homme habillé de blanc. Ses vêtements amples donnaient l'illusion que l'inconnu flottait à côté d'elle sans même toucher le sol, tel un ange descendu du ciel pour lui indiquer la voie à suivre.
Elle plongea ses yeux sombres dans le regard vert penché sur elle et s'y laissa noyer. Elle n'observait même pas le sourire qui s'étalait sur la face de l'homme, elle ne percevait aucune de ses intentions à travers son visage. Elle préfèrait simplement se laisser bercer d'illusions.

Elle ne chercha pas à se cacher. Ses jambes remontées contre sa poitrine laissaient apercevoir ses cuisses rondelettes dont la jupe d'écolière s'était éclipsée, ayant glissée sur ses hanches. S'il baissait les yeux l'homme pourrait apercevoir la culotte quasiment transparente qu'Aya la succube avait donnée à l'adolescente.

"Je cherche un nouveau maître"

Il n'y avait aucune pudeur cachée dans la voix de la jeune fille. Aucune envie perverse non plus. L'innocence avait elle aussi, depuis longtemps, disparut de la bouche de l'enfant, pour laisser place à la docilité et à la servitude.
Les cris glaciaux qu'entendait Kohana n'avaient pas heurté sont petit coeur mais son esprit. La douceur d'Aya ou de Hazel s'en était allée ; la violence des maîtres avait repris sa place et la voix de la jeune fille désirait s'entendre pousser des cris d'agonie elle aussi.

Le visage de l'adolescente était impassible. Ses pensées carburaient et étaient toutes aussi dénuées de sens les unes que les autres, mais son regard et ses lèvres étaient vides d'expression. Tout son corps attendait que l'inconnu lui indique la marche à suivre.

Quand la jeune fille se tourna vers lui, il put alors la contempler dans son entier. Ses yeux noisettes d'abord qui se plongèrent dans les siens pour y sombrer, sa courte chevelure brune aux mèches folles, ses jambes délicates aux rondeurs appréciables, son ample poitrine seulement en partie dissimulée aux regards, sa tenue faisant ressortir ses traits plaisants, et même son intimité qui s'offrait à la vue du démon a travers ce sous-vêtement quasi translucide. Tout cela allié à une âme perdue, désolé. Ce tableau saisit Belial et le charma immédiatement, l'animant d'une vague de sentiments pour cette jeune personne à peine découverte depuis un instant. Il le savait, le démon du vice venait de trouver en ces lieux ce qu'il y avait cherché, et même bien plus encore.

Il répondit donc avec un bienveillance langoureuse aux propos de la jeune femme, animant sa parole tel un souffle vivant qui vint comme investir la conscience de Kohana pour y transmettre un message rassurant, chaleureux et affectueux, qui sonna comme une promesse éternelle, sans s'embarrasser de fioritures, allant droit au but tel un trait inarretable.

Alors je serais ton maitre, à présent, et tu seras à moi à jamais, fait moi confiance...

Belial n'avait jamais possédé qui que se soit. Bien qu'étant un démon supérieur, il avait vogué de conquêtes en victimes, de passades en liaisons, sans jamais prendre la peine de s'attarder plus d'un moment avec chacune. Mais voila, il venait de rencontrer cette humaine comme abandonnée, et il venait d'exprimer intérieurement le désir de la posséder, de la garder avec lui. Non pas qu'un sentiment futile et étranger au démon comme l'amour ou la pitié soit né en lui, non...c'était comme une nouvelle pulsion qui venait de naitre en lui, un nouveau désir (lui qui croyait avoir tout expérimenté en ce monde!), celui de posséder entièrement, durablement, la fragile humaine déposée à ses pieds par le destin.

Cela fit naitre un fin sourire de plaisir enchanté sur son visage, et il sembla alors rayonner temporairement d'une satisfaction bienheureuse. Il se pencha alors en avant, entourant de ses bras la jeune femme avec des gestes doux, sûrs et sensuels. Il prit alors sa nouvelle possession dans ses bras et la souleva du sol, la portant ainsi lui même, la tenant éloignée du sol, plaqué tendrement contre son corps, dans une étreinte rassurante, chaude, douce, et séductrice, tout cela émanant naturellement du corps du démon comme une aura perpétuelle, une nature profonde indissociable de lui.

La portant alors comme on porte une enfant, il se détourna du hall d'entrée et s'engagea dans un couloir secondaire partant vers l'ouest du couvent, toujours aussi désert. Ils ne rencontrèrent pas plus de monde durant leur avancée, mais ils purent par contre entre cris et autres manifestations d'ébats particuliers, des fois même provenant de salles qu'ils dépassaient. Belial semblait s'enfoncer au hasard dans la structure monastique, mais il savait pertinemment ou il allait, son point d'arrivée déjà prévu bien avant le départ.

Tout ce temps, il ne lâcha pas Kohana, la gardant dans ses bras resserrés autour d'elle comme un voile, un voile protecteur et emprisonnant à la fois. Il lui adressa même un sourire enjoué assorti à un clin d'oeil amusé. Sentir le corps de la jeune femme contre le sien était déjà plaisant, et cela le faisait déjà songer à un tas d'idées réalisables plus tard. Il prit même la parole au bout d'un moment, lui parlant avec sympathie et calme. On pouvait pourtant sentir comme une terrible chose dissimulée derrière tout cela, cette terrible chose étant la véritable nature de Belial derrière son déguisement. Une chose prête à accomplir tout les désirs de Kohana et bien plus encore, quand le moment serait venu....

Alors, comment tu t'appelles, déjà? Et que dis tu de ton nouveau statut?

La jeune femme n'avait pas totalement réfléchi à ses paroles. Elle les avait prononcées naturellement sans s'en préoccuper, sans penser qu'elles atteindraient un but. Elle cherchait un nouveau maître, mais l'ancien restait toujours présent et gardait toujours des droits sur elle. Elle n'avait plus envie de le servir après ce qu'il lui avait fait, mais s'il lui demandait quelque chose, elle se devait d'obtempérer à la seconde même.
Et malgré tous les malheurs qu'elle avait vécu avec lui, elle ne pouvait s'empêcher de lui être reconnaissante de lui avoir montrer sa vraie nature et la véritable fonction des femmes.

Lorsque l'homme penché au-dessus d'elle se proclama son nouveau maître, quelque chose se brisa en elle. Il était donc si facile de prendre possession d'elle ? Chaque homme avait des droits sur elle, mais chaque homme pouvait-il devenir son maître ? Elle avait cru comprendre au fil des jours, que seul certains étaient intéressés par l'esclavage... tombait-elle sur tout ceux qui aimaient cela ?
Quoiqu'il en fut, elle avait maintenant une nouvelle personne à servir corps et âme. La jeune fille ne se sentait pas entièrement prête à le faire. Des peurs restaient gravées dans son esprit. Cependant, elle ne refusait pas la lourde tâche qu'elle venait de recevoir.

Elle se laissa porter docilement, se faisant la plus légère possible. Elle se blottit dans les bras puissants du démon et repensa à son ancien maître. Celui-ci avait été doux avec elle au départ, mais elle avait toujours senti chez lui une force qu'elle savait ne jamais pouvoir dépasser. Il en était de même avec celui qui la portait à présent.
Elle était à lui et rien ne pourrait changer ça.

Pourtant, cela ne l'effrayait pas. Elle se sentait plutôt rassurée. Pendant quelques jours elle avait été complètement perdue et ne savait plus qui elle était. Maintenant elle avait retrouvé une identité et elle comptait bien en être digne.

"Kohana est au maître maintenant.  Si Kohana convient au maître, alors Kohana est contente de son statut."

La jeune fille n'avait plus de personalité, à part l'irrépressible envie de bien faire et de servir docilement. Pour montrer ses bonnes intentions, elle s'agrippa au corps du démon comme un petit singe : ainsi, Belial n'était plus obligé de la soutenir pour qu'elle tienne, il était libre de ses mains.
De plus, elle commença à l'embrasser dans le cou, espérant lui procurer quelque frissons... comme lui avait appris son prédécesseur.
Les couloirs défilaient sous les pas de son maître, mais la jeune fille ne cherchait pas à se rappeler du chemin.

Belial continuait de porter tranquillement sa toute récente acquisition. Il prenait plaisir à cette présence, rencontrée au hasard, qu'il commençait à apprécier dans ses réactions, son caractère. Il faut dire qu'il n'était pour le moment guère habitué à cette attitude soumise de la part des habitants de ce monde. Mais cela commençait à lui plaire. Mais ce n'était pas pour autant qu'il allait cesser son manège. Après tout, voir comment cette personne si soumise allait réagir à ses attentions l'amusait grandement. Et les baisers qu'elle commençait à prodiguer à son coup ne faisait qu'accentuer cela.

Il continua son avancée en serrant tendrement Kohana dans son étreinte, la tenant toujours même si elle s'était agrippée à lui avec force. Cela n'empêcha en rien ses mains de se mettre à caresser doucement, avec attention et délicatesse, les parties du corps de la jeune femme à sa portée. Non pas des caresses purement sensuelles à l'objectif trop terre à terre, non, comme une reconnaissance, une découverte attentionnée de ce corps. Des caresses qui laissaient tout de même dans leur sillage une sensation de sensualité insidieusement envoutantes. Le regard du démon restait rivé sur sa passagère, détaillant par la vue ce que ses autres sens ne percevaient pas d'elle.

Ils finirent ainsi par arriver à leur destination, quand Belial entra dans une pièce, assez excentrée du reste du couvent. La pièce était assez grande, et semblait avoir été la chambre d'un prélat du temps de sa splendeur. Une mini chapelle occupant tout un mur, un grand bureau occupé par des ouvrages vieillis, un grand lit de draps raffinés...Mais un des murs s'était effondré, et la nature au dehors avec lequel il communiquait avait pu à peu envahit une partie" de la pièce, sous formes de plantes, grimpante, herbe poussant sous les dalles et formant même une sorte de pelouse aux environs du mur fracturé, des fleurs discrets voyant même le jour...le lieux était assez plaisant et amusant de l'avis de Belial.

Il prit alors la parole, tenant toujours Kohana dans ses bras, d'une voix langoureuse, légère, rassurante et encourageante.

A présent, tu as le droit de voir la vraie nature de ton maître, Kohana...

Sur ce, Belial reprit son apparence véritable en un instant, la magie démoniaque agissant immédiatement et transformant son corps en un clin d'oeil. Kohana se retrouva ainsi entre les bras d'un tout autre être. A savoir un magnifique démon majeur! Une peau à présent de couleur violine ; des cheveux semi longs tombants en mèches éparses le long de son visage aussi sombre que de l'onyx ; des yeux d'un blanc laiteux virant sur le lavande pâle, mais donnant l'impression de voir parfaitement voir mieux qu'un regard ordinaire ; de longues cornes effilées partant de son crane, aussi sombres que sa chevelure ; et de larges ailes de plumes noires délicates et puissantes à la fois s'étendant élégamment dans son dos. Seul un pagne recherché taillé dans un tissu fin écarlate couvrait une infime partie de son corps.
Corps qui semblait parfaitement proportionné, doté naturellement d'une apparence gracieuse, quasi féminine, une harmonie totale entre chaque parcelle de ce corps, une peau soyeuse et douce, des muscles résorbés se mêlant à la chair pour aboutir à une forme élégante dénuée d'irrégularités, un seul ensemble continu et séduisant de sensualité. Un désir qui semblait émaner naturellement de cet être, une séduction innée ancrée en lui appelant à le toucher, à le caresser, à le prendre entièrement....
De fines arabesques parcouraient ce corps, dessins subtils distribués avec parcimonie tout du long, soulignant telle courbe de son corps, attirant le regard sur telle partie de son anatomie, dégageant un charme supplémentaire comme envoutant et délicieusement doucereux. Une aura délicieuse semblait s'être emparée de lui, le faisant presque rayonner aux regards extérieurs.

Il reprit alors la parole, d'une voix plus intense et séduisante qu'auparavant, inscrite pareille à une douce mélopée dans l'air aux accents plaisants et attirants, envoutante, charmeuse, comme son regard profond et confondant.

Et à présent, qu'ece que ma délicieuse possession pense de son cher maître et désire faire?

La pièce dans laquelle se trouvait la jeune fille pouvait-elle vraiment être qualifiée de pièce ? C'était en fait une sorte de préau envahit par une végétation sauvage. Des lianes de lierre se répandait jusqu'à la porte et s'infiltraient par les commissures. La force colossale de Belial n'avait eu aucun mal à ouvrir cette porte délabrée. Mais, Kohana savait qu'avec sa faiblesse physique, elle n'arriverait jamais à ouvrir seule cette porte qui moisissait et prise au piège par la verdure.
Mais qu'elle importance ! Elle n'avait aucune raison de chercher à s'enfuir !

A cet instant, le coeur de l'adolescente faillit se décrocher. L'homme, qu'elle avait devant elle, se métamorphosa... Elle avait déjà vu des appendices poussés de corps de femmes, mais elle n'avait jamais vu d'hommes changer d'apparence. Elle pensait que c'était un privilège réservé aux femmes pour que certaines puissent avoir une puissance physique plus importante que les hommes, afin qu'elles puissent devenir maîtresses.
Mais un homme ! Avec des pouvoirs supplémentaires ! Cela devait être le maître suprême. Il devait sur-passer tous les autres. Même Don ne pouvait sans doute pas lui arriver à la cheville.

Devant un tel spectacle, les yeux de la jeune fille s'emplirent d'un liquide salé. Les gouttes creusaient des sillons sur ses joues rougies d'étonnement et de gêne. Elle était blottie dans les bras d'un être plus puissant que tout ceux qu'elle avait rencontré jusqu'à présent. Et il l'avait choisi comme esclave ! Cet honneur serait sans doute le plus précieux qui lui était accordé de toute sa vie !

"Maître c'est un honneur de vous servir ! J'espère ne pas vous décevoir et être à la hauteur de vos attentes !"

Encore sous le choc de la révélation, Kohana ne se rendait même pas compte que ses doigts filaient le long des dessins apparus sur les courbes aussi ravissantes que celles d'une femme et aussi impressionnantes que celles d'un homme. Devant quoi se trouvait-elle ?
Cet être ne semblait n'avoir aucun défaut, mais avait au contraire, allier toutes les qualités des deux sexes de l'espèce humaine. Des muscles saillants sous une peau douce, un port altier et gracieux, un visage aux traits fins cachant une véritable force de tempérament... Et la voix qui s'en échappait...

La tête commençait à tourner à l'adolescente. Elle s'enhivrait de l'odeur que dégageait le démon. Elle s'en imprégnait et se la gravait au fond des poumons, ravie de pouvoir se considérer comme appartenante à cette chair sur-naturelle.

"Je suis vous cher maître. Je fais parti de vous. J'exécuterais vos désirs comme n'importe quel autre de vos organes. Je vous donne ma vie. Je suis la réalisation concrète de vos fantasmes."

La position dans laquelle elle était maintenue ne l'aidait pas beaucoup à montrer sa bonne volonté. Elle aurait voulu pouvoir montrer tout son savoir faire, mais des bras puissants l'enserrait. C'était si bon, qu'elle n'osait pas demander à descendre. Elle ne le voulait pas non plus. Elle aimait avoir l'impression de ne faire qu'un avec cet être.
Ses doigts continuaient à courir le long des arabesques, suivant chaque courbure avec soin et habileté. La protection de l'aura enveloppait la petite fille dans une certaine sérénité qu'elle n'avait jamais atteinte. Elle enfouie sa tête dans le creu du cou du maître et ferma les yeux, simplement.

Belial eut un large sourire enjoué en entendant les paroles de la jeune femme. AU contraire de bien des personnes, à la vue de sa véritable apparence, elle avait été séduite, émerveillée, mais sans la moindre once de peur. Elle semblait considérer cela comme allant de soi, et au contraire s'en réjouir en conséquence. Voila qui ferait décidément une esclave parfaite, en effet, si elle s'acclimatait autant à lui. Il ne restait à voir si elle s'adapterait aussi bien à tout ce qu'il était et faisait, et le démon s'en réjouissait d'avance. Il prit alors la parole d'une voix douce, attentionnée, charmeuse et séductrice.

He bien dans ce cas, montre à ton maître de quoi tu es capable....

Elle semblait d'ailleurs préparer le terrain par ses légères caresses sur le corps de son maître, introduisant une notion de plaisir en lui qui le poussa d'autant à poursuivre la suite des événements. Toujours en la tenant dans ses bras, donc, Belial se dirigea vers le vaste lit occupant tout un pans de la pièce, juste à coté de la trouée herbeuse. Dans un geste feutré, harmonieux et gracieux, il se glissa en arrière et vint s'étaler sur le dos au sein de cette literie confortable, se retrouvant ainsi avec la jeune femme allongée sur son corps, au dessus de lui. Avec une lueur amusée et vicieuse au fond du regard, il se mit alors à lentement desserrer son étreinte autour d'elle. Au fur et à mesure de ce geste, les mains du démon vinrent alors caresser le corps de son esclave, commençant à découvrir ses formes, à les sentir sous ses doigts et à en réveiller les sens. Imitant par jeu le geste de Kohana précédemment, il dessina sur elle des arabesques, cette fois imaginaires, insinuant une chaleur entêtante dans la chair de la jeune femme sur son passage, malgré les vêtements se dressant encore entre leurs deux corps, mais dont Belila semblait se moquer, traversant cet obstacle de tissu pour y faire naitre le plaisir.

Il décida alors de retirer ces vêtements qui, il fallait bien l'avouer, allaient poser des problèmes pour la suite des opérations. Tout en continuant ses caresses sensuelles et pénétrantes, Belial se mit à remonter le long du corps de la jeune femme. Arrivé sur son charmant visage, il le prit délicatement entre ses mains et pencha le sien en avant pour venir l'embrasser, unir ses lèvres aux siennes dans un long baiser langoureux. Laissant alors sa bouche oeuvrer, les mains du démon entreprirent de faire glisser l'uniforme de Kohana, dénudant ses épaules, avant de rabaisser le vêtement en un geste souple et délié jusqu'a la taille de l'esclave. Durant ce mouvement, ses doigts avaient caressés tels une brise voluptueuse la chair offerte de la jeune femme. Et continuèrent à le faire alors qu'il faisait encore descendre ses habits, entrainant à présent sa jupe de même, les faisant tortiller et ramper le long des jambes de leur propriétaire avant de quitter définitivement son corps et d'être propulsé sur le bureau non loin, choses inutiles pour l'instant. Kohana ne portait ainsi à présent plus que ses sous-vêtements, et c'est comme cela que la laissèrent les mains de Belial avant de l'attirer à nouveau contre lui.
Il la laissa ensuite faire, attendant d'avoir un début d'aperçu de ce que cette jeune femme si soumise était capable. Ses bras se contentaient de prodiguer leur chaleur attirante, sa bouche d'accueillir les lèvres de la belle, tout son être prêt pour la suite, qu'il devinait par avance exquise.

A présent, elle sentait une douce chaleur envahir son corps peu à peu. Entre ses cuisses se trouvait son nouveau maître. Entre ses cuisses se trouvait celui à qui elle venait de donner son âme. Son corps restait encore entièrement à elle mais pour peu de temps. Déjà cette chaleur le prenait d'assaut, partant du contact que la jeune fille avec Bélial et s'évadant dans tout son être. Elle parcourait chaque centimètre carré de sa peau, grâce à ses nerfs, elle s'emparait de l'esclave qu'elle était.
Voulant profiter de ces derniers instants, son dos se cambra. La jeune fille n'était plus réellement maîtresse de son corps, mais elle ne pouvait s'empêcher de vouloir dire adieu à toutes ces sensations qu'elle ressentait pour la dernière fois de son plein gré. Elle savait, sa servitude lui fournirait tout le désir et le plaisir dont elle avait besoin, mais plus jamais elle ne pourait choisir.

C'était donc ses derniers instants de bonheur simple. Ses cheveux cascadaient le long de son épine dorsale et venaient affleurer sa peau, lui prodiguant une caresse si légère qu'elle lui semblait étrangère. Cette sensation se mêlait aux caresses du maître qui dessinait de magnifiques arabesques suivant des courbes imaginaires. Un léger frisson lui donna la chair de poule. Pourtant, elle était à des lieux d'avoir froid.
Contractant les fesses, elle ramena lentement sa tête à la verticale dans un port de tête joliment effectué. Puis elle se pencha avec douceur sur le torse qui s'offrait à elle pour lui prodiguer des baisers. Ses baisers étaient doux, sans pression ni passion, juste avec une extrême tendresse. Une tendresse enfantine et inocente.
Kohana était loin d'avoir oublié tout ce qu'elle avait subi, mais c'était sa dernière fois, et elle l'a dédiait à Aya et Hazel. Cet être sous-elle ferait office de réceptacle. Elle aurait le temps plus tard de le découvrir lui pour ce qu'il était. Aujourd'hui était une journée d'adieu.

La peau qu'elle embrassait se hérissait. Ses baisers étaient si tendres qu'ils en devenaient difficilement supportable. La douceur est l'une des tortures les plus puissantes car elle éveille un désir immense sans ne serait-ce qu'en combler une parcelle.
L'adolescente n'avait aucune progression. Ses baisers étaient donnés de façon irrégulière dans diverses parties du torse sans chercher à faire des dessins et sans aucune arrière-pensée qui l'aurait menée vers l'entre-jambe du maître. Cette façon de faire lui permettait d'évacuer tout l'amour qu'il restait en elle. Non pas pour le donner à cet être, mais pour ne plus jamais le ressentir et devenir un pur objet sexuel.
Ce qu'elle ne pouvait pas savoir, c'est que malgré toutes les bonnes volontés, les sentiments ne peuvent totalement disparaîtrent d'un être humain ; la douleur et la violence font toujours resurgir des choses qui avaient été refoulées. Mais Kohana était encore trop jeune pour savoir tout cela.

Son maître attendait, il demandait à être contenter. Elle sentait la puissance du démon grandir et appuyer contre son ventre au fur et à mesure de ses baisers.
Elle était prête à présent. Prête à jouer et à faire découvrir à son maître qu'il ne s'était pas trompé en la choisissant elle.

Appuyant ses coudes contre le matelas, elle redressa sa croupe. Elle colla son visage à quelques centimètres du maître. Elle n'avait aucune intention réelle de l'embrasser, mais elle lui laissait croire le contraire. Telle une chatte en chaleur, elle frotta sa joue et son nez contre ce visage qui n'était pas humain. Elle laissa son souffle s'échapper et décrire des courbes le long de cet être.
En même temps, son arrière train commençait à se mouver. Elle ondulait du bassin et le rapprochait de la cible dressée. Elle y frotta son intimité, décrivant des cercles mais aussi toutes sortes de figures géométriques dont elle seule avait le secret. Elle laissa son essence propre se déverser le long du bâton, l'humidifiant, le lubrifiant... mais jamais elle ne lui permettait d'entrer. Elle ne faisait que le caresser de ses lèvres afin de le faire saliver.

Puis, sans prévenir, elle se releva précipitament et se mit debout. Elle regarda celui qui était son maître de là-haut. Malgré la distance à laquelle elle se trouvait par rapport à lui, elle ne se sentait pas supérieure et même loin de là. Pourtant, elle ne le montra pas. Elle garda un visage ferme.


"Qui est le maître à présent ?"

Son ton se voulait tranchant et dur. Sa voix était glaciale. Son regard lui brillait d'une pointe de défi. Toute cette mise en scène faisait monter l'adrénaline en elle et son coeur battait à toute vitesse. Elle ne pouvait prévoir la réaction de son nouveau maître et les conséquences de cette question inappropriée.
Ses muscles étaient bandés. Elle était prête à fuir si le démon cherchait à la violenter. Elle savait qu'elle n'irait pas loin, mais cela lui suffirait à se préparer à la mort.

Belial ne pouvait nier apprécier le manège de sa nouvelle et première esclave. A vrai dire, cela le changeait agréablement, de voir ainsi sa vis à vis se comporter avec une telle douceur innocente, allier une sorte de pureté au prélude d'un tel acte. Non, vraiment il appréciait. Sa nature et ses pouvoirs démoniaques lui faisaient bien sentir que cette attitude avait des ramifications profondes chez la jeune fille, mais il ne se sentait pas de violer son esprit...elle lui dirait celle un jour, si le destin le voulait bien, après tout....

Pour le moment, Belial goutait au spectacle, restant étrangement passif pour l'instant, ce qui n'était guère dans ses habitudes. Il attendait juste l'instant pour entrer correctement en scène. Le jeu de Kohana prit alors une autre tournure, moins innocente, plus sensuelle et stimulante, dans les cordes de Belial quoi. Et une fois de plus, le démon devait avouer qu'elle s'en sortait avec tout les honneurs. Venir ainsi taquiner son visage, avant de s'en prendre à sa partie la plus sensible. Dieu que cette sensation d'excitation était plaisante! Et dire que certains trouvaient les humains répugnants ou inutiles. Belial, lui trouvait décidément bien à son goût cette petite. Il avait décidément très bien fait de faire d'elle sa première véritable esclave...et elle risquait de garder longtemps ce titre si elle se comportait tout le temps ainsi. Cette attente était vraiment esquisse.

Puis survint une autre surprise, en la personne d'un autre changement d'attitude de la part de Kohana...un changement plutôt inattendu, pour ne rien gâcher. Cela en stupéfia même un instant Belial. Jamais, aussi bien sur Terra ou Terre, il n'était tombé sur ce genre d'attitude, arrivé à ce point des affaires. Mais rapidement, un large sourire enjoué et vicieux prit place sur ses traits. Décidément, cette humaine était plus que surprenante. Et il ne l'en aimait que d'avantage! Belial laissa alors planer un instant le silence, tout en conservant son léger sourire insidieux. Puis tout d'un coup, il disparut!

Enfin, disparu, en vérité, il se déplaça bien plus vite que d'ordinaire afin de surprendre sa protégée. Prenant brusquement appui sur ses bras, il se projeta en une douceur fulgurante sur le coté du lit. Ses ailes battirent elles même un court instant, dans une envolée de plumes noires, ce qui le fit décoller et tourner autour de la jeune femme debout devant lui, en une rotation savamment calculée. Le tout avait duré moins d'un instant. Et il se trouvait à présent derrière elle. Debout lui aussi, ses ailes formant comme un linceul autour du corps de Kohana, il avait entouré tendrement ses épaules de ses bras, plaqué délicatement contre elle, son torse au contact délicieux de son dos, son visage posé dans le large sillon de sa gorge, l'observant toujours de son regard affectueux et amusé. Ainsi collée à elle après en avoir été éloigné, il pouvait humer avec délice la fragance que l'humaine dégageait, sentir son corps contre le sien avec plaisir. Ses propos s'envolèrent de ses lèvres, tel un songe éphémère, et vinrent finalement se faire entendre, pas plus bruyamment que la douce brise du vent, chargés d'un ton doux, séduisant et amusé.

Qui sait?

Ni plus ni moins. Le démon décida alors de rendre en partie la monnaie de sa pièce à sa chère esclave. Elle l'avait bien méritée, après tout. Aussi Belial se lança lui aussi dans le jeu. Cela commença tout doucement, par d'infimes caresses de ses bras sur son corps. Puis ses lèvres entrèrent aussi en action, embrassant la chair offerte de son cou, venant parcourir toute cette partie offerte à ses embrassades attentionnées, lentes et délicieuses, dévorant lentement sa chair. Ses mains accentuèrent alors peu à peu leurs caresses, entrant dans un ballet chargé de douceur et de sensualité. Glissant le long de ce corps offert, il ne se contenta plus d'effleurements, venant directement au contact de ses paumes sur sa chair si délicieuse, venait l'étreindre intimement au cœur de ses caresses. Il vint lentement concentrer ses attentions sur les points sensibles qu'il savait déceler sur le corps humain, apportant des mouvements plus soutenus, des étreintes plus appuyés en ces lieux, faisant naitre d'autant plus le désir dans le corps de sa servante.

Puis il commença à descendre d'autant plus. Ses mains baladeuses finirent par atteindre, sans se presser, le bas ventre de Kohana, en de larges et dispendieuses caresses. Le corps du démon s'était aussi mit en mouvement, venant se frotter langoureusement contre celui de la jeune femme, dans son dos. Son sexe auparavant excité vint même glisser sur le croupe de l'esclave de Belial, et y remonta et en caressa la chair au grés des caresses du corps du démon sur celui de la jeune femme. Puis les doigts du démon vinrent s'immiscer sur l'intimité à découvert de sa servante. Glissant tendrement à son entrée, venant comme tâter le terrain en de rapides caresses prudentes, il finit par faire entrer un doigt dans cette antre chaude et humide. Antre dans laquelle le doigt de Belial se déplaça précautionneusement, pas à pas. Il fut alors rejoint d'un autre, plus entreprenant, qui entraina l'autre dans un léger vas et viens contre les parois de 'intimité où ils se trouvaient. L'autre main n'avait pas pour autant cesser de s'occuper du corps de Kohana, et les lèvres du prince du vice finirent par venir embrasser des épaules délaissées dans un frisson....


[désolé du retard, j'espere que ce post me fera pardonner! ]

A peine eut-elle terminée sa phrase que le démon disparut. Ou plutôt, il se téléporta, car alors que ses yeux n'avaient pas encore réalisés que Belial n'étaient plus couché sous elle, son corps le sentait déjà derrière elle. Un nouveau frisson la parcourut. Cet exploit avait un côté excitant en cela qu'il était terriblement surprenant.
Des doigts légers se déplacèrent sur sa peau, laissant derrière eux des sillons de frissons. La jeune fille ne bougeait pas et se concentrait sur ces déplacements. Elle avait l'impression de redécouvrir son corps. Comme si celui-ci n'existait que du fait que son maître le touchait. Elle put ainsi assister à sa propre résurrection : d'abord son épaule, puis son bras, puis un sein, le torse, une hanche, l'autre bras, l'autre épaule, le cou, l'oreille, la tête, le ventre, les fesses, les cuisses, l'autre hanche, et finalement, cette parcelle de peau si sensible et si précieuse qui permettait aux esclaves d'accomplir leur travail principal : combler leurs maîtres.

Les caresses étaient d'abord lentes et sensuelles, puis elles se firent plus marquées, plus entières, pour finir par devenir de courtes étreintes. Ce crescendo du toucher emportait la jeune fille dans un autre monde, un monde de plaisir, de saveurs et de quiétude. Sa tête bascula dans le creux du cou du démon pour venir lui déposer des baisers. Ce fut son premier geste depuis plusieurs minutes déjà. Il symbolisait la reprise d'action de Kohana.
Ce petit jeu était on ne peut plus excitant car il permettait à chacun des partenaires de se laisser aller complètement dans les caresses de l'autre, puis de reprendre progressivement le contrôle de son corps pour prodiguer des caresses encore plus grandes à l'autre en retour. Cela faisait monter le désir, tout en évitant de l'assouvir pleinement.

L'adolescente sentait son sang bouillir et battre entre ses jambes. Mais elle sentait aussi le coeur de son maître grâce au contact dur qu'elle avait entre les fesses. Expirant son air en un soupir de plaisir, elle ressera son croupier autour du membre chaud de Belial. Bien qu'elle ne puisse pas l'attrapper aussi fermement qu'avec une main, elle sentait une certaine adhérence. Elle put donc commencer à faire quelques mouvements qui décollaient puis replaçaient la peau amovible de cette arme si puissante.
Ces mouvements se trouvèrent rapidement accompagner par les gestes du démon qui introduisit un doigt, puis un autre. Tout deux se trouvèrent rapidement emprisonné dans un conduit chaud et glissant. Dans leur prison, ils devaient remonter de nombreuses fois des pentes humides, afin d'espérer atteindre un endroit plus sec. Mais leur chute était continuelle. Pourtant, ils redoublaient d'ardeur pour découvrir ce qui pouvait se cacher au fond de cette grotte.

A chaque assaut, l'adolescente se soulevait sur la pointe des pieds. On aurait dit que le corps de la jeune fille cherchait à hâper les doigts, à les engloutir. Cette étrange faim qui montait en elle l'obligeait à pousser des soupirs et des gémissements légers. Rien de très bruyant, mais suffisament pour montrer que la torture était insoutenable.
La bouche de Kohana était légèrement entrouverte. Il s'en échappait une fine langue rose qui cherchait à laper la peau du démon. Un mince filet de salive coulait à la commissure des lèvres. Elle le ravala puis passa sa langue sur ses lèvres asséchées.
C'est alors que son maître lui déposa un doux baiser sur ses épaules délaissées. La tête de Kohana, basculée dans le creux du cou du démon, se mit à l'embrasser frénétiquement. Ni tenant plus, la jeune fille se retourna et fit face à l'être qui la torturait. Sa poitrine était collée à celle de son maître, sa respiration était saccadée, ses mains tremblaient légèrement, sa bouche restait ouverte, aidant l'air à entrer. Elle leva la tête, le regard suppliant.

"Maître... je veux être à vous plus qu'aucune autre... Maître... donnez-moi... tout."

Sa phrase était entrecoupée de baisers multiple sur le torse du démon. Lorsqu'elle eut finit de parler elle ne s'arrêta plus, entraînée dans une folie frénétique. Ses lèvres faisaient vantouse, sa langue léchait ce qu'elle pouvait toucher parfois, et les mains de Kohana se dirigeaient lentement vers un but chaud et dur.
La première main à atteindre le tronc d'arbre tant recherché s'en empara, ne laissant plus de place pour une seconde main. Jalouse, elle se mit à l'agiter comme sa propre possession. Le mouvement n'était ni brusque ni violent, mais quelque peu passionné. Pour se consoler, la deuxième mais se dirigea plus loin encore, atteignant les bulbes amplis de scève blanche, sous le tronc. Elle les massa, les frottant l'un contre l'autre puis les empoignant et les malaxant.

Finalement, tout son corps partit à la chasse au trésor. La jeune fille qui n'osait pas embrasser les lèvres de son maître, préféra s'occuper d'un autre type d'organe. Elle amorça une lente descente, parcourue de baisers avant d'arriver à destination. Une fois devant la branche tendue, elle ouvrit la bouche et en sortit sa fine langue. Celle-ci s'aventura sur l'écorce du gland, le pourléchant et salivant d'avance à l'idée d'un réel festin. Puis elle revint se loger dans la bouche, apportant avec elle l'odeur de la substance de la jeune fille qui avait trop joué avec le rondin quelques minutes plus tôt.
Mise en appétit, l'adolescente lécha le contour de ses lèvres avant de les poser délicatement sur l'arbre, enfournant par la même occasion tout son tronc. Elle donna encore quelques coups de langues, puis se fut tout.
Les mains n'avaient pas changées de position et continuaient leur action. L'unique différence était qu'à présent la bouche s'était elle aussi mise au diapason, suivant le même rythme que les mains. Alors que sa tête avançait d'avant en arrière, les seins de Kohana ballotaient à l'air libre.

Cette partie du jeu ne dura pas éternellement. Kohana n'avait pas l'intention de satisfaire son maître de cette façon. Après quelques autres baisers sur la verge, elle releva la tête.

"Maître..."

Puis elle se retourna une fois de plus, se laissant choir à genoux sur le lit et offrant ainsi son croupier au maître. Elle approcha ses fesses de la sucette entamée et vint la titiller en bougeant son arrière-train. Une dernière fois, la tête de la jeune fille se retourna vers Belial, le visage implorant.

"Donnez-moi tout..."

Un désir inavouable brûlait en elle. Son bas-ventre était en feu. Elle avait envie de ne faire plus qu'un avec cet être qui l'avait recueilli. Mais elle avait aussi envie de pouvoir être proche de lui à vie. Elle voulait recevoir en elle ce qui ferait d'elle une femme. Ce désir était si enfoui en elle qu'elle ne pouvait même pas l'exprimer ou le penser consciemment, mais toute femme le ressent, comme le veut la nature. L'instinct d'une mère se retrouve à des endroits multiples et variés.

Humm, c'était un véritable plaisir. Venir titiller ainsi les sens de son esclave, pour la faire venir d'autant plus à lui, l'aguicher profondément pour l'amener à en vouloir plus, à ne plus vouloir alors que lui, lui contre elle, lui en elle. Et le résultat survenait au delas de toutes ses espérances. Après tout, l'humain n'est pas fait pour être bridé par la force ou la violence, mais dirigé par ses appétits et ses désirs, et Belial se faisait une joie de combler ces désirs.

Et Kohana semblait apprécier grandement le traitement, au su des ses doux soupirs et gémissements de plaisir. Mais elle en demandait plus encore, et reprit ainsi les commandes avec empressement. D'abord par des baisers, que le démon accepta et dégusta tels de délicates offrandes. Puis en se retournant et se plaquant contre lui, avant de lui parler d'un ton suppliant. Belia apprécia la chaleur de son corps, ses formes plaquées contre les siennes faisant sentir déjà leur chair attirante, et lui procurait un grand bien en étant ainsi tout contre son corps, le recouvrant tel un habit de douceur. Souriant bienveillamment à son esclave, le prince infernal, répondit chaleureusement à la requête de la jeune femme.

Ne t'en fait pas, Kohana, tu seras à moi plus que toute autre, j'y veillerais....

Il la laissa ensuite l'embrasser à qui mieux mieux, se faire plaisir en goûtant à son corps. Il restait passif pour le moment, afin qu'elle puisse mieux apprécier encore quand il s'y mettrait. Finalement, elle parvint à ce qui l'intéressait le plus en ce moment, et se servie sans vergogne. Belial laissa passer un soupir de contentement alors qu'elle se mettait à s'activer sur son membre dressé. Ces deux délicates mains saisissant si délicieusement ses parties génitales, cette langue soyeuse assortie à une bouche adorable, tout cela faisant naitre en lui une montée de plaisir. Elle s'y prenait décidément bien, sans pour autant basculer dans la totale, et cela ne lui plaisait que plus. Elle allait et venait sur son sexe offert sans compromis, et il put ainsi prendre un bon temps précurseur à ce qui allait advenir. Il commença d'ailleurs à entrer en scène, lorsqu'il prit ce visage adorable entre ses mains pour l'accompagner brièvement dans ses mouvements, lui faisait  goûter encore plus à sa virilité qu'elle ne l'aurait prévu, accentuant par là son propre désir. 

Puis Kohana décida visiblement d'aller sans attendre plus loin encore. La manière dont elle s'offrit à lui lui ravit le cœur, elle était si désirable et attendrissante, lui suppliant de lui faire ce qu'il ne se prierait jamais de faire. Elle le pressait même de commencer, et Belial la sentait bouillir littéralement de désir. Aussi de se fit il pas plus attendre.

Descendant délicatement ses bras, il empoigna doucement les hanches de l'adolescente, les pétrissant légèrement. Puis sans y aller avec plus de retenue, il avança sur la jeune femme. Son membre touchant déjà, l'arrière train de l'esclave, il glissa aisément dans l'entre-jambe pour enfin pénétrer en douceur l'intimité de Kohana. Il n'y alla ni brutalement ni durement, continuant son acte de séduction en entrant en elle lentement, ne faisant qu'accentuer le désir du moment. Son membre glissa lentement en elle, par longues reptations, et chacune l'amenait plus loin encore. Puis d'un coup, il fit marche arrière pour venir glisser à nouveau dans ce tunnel glissant, mais en sens inverse. Belial entama ainsi un lent et délicat vas et viens dans l'intimité de son esclave, la prenant tendrement avec sensualité. Ses mains accompagnèrent le mouvement en pressant l'arrière train à suivre le mouvement, et à s'enfoncer sur le sexe du démon quand il allait de l'avant. Belial s'allongea alors de tout le haut de son corps sur la jeune femme, plaquant son ses pectoraux à ses dorsaux avec passion, pour alors venir embrasser lentement sa nuque offerte. Il gardait une lenteur exacerbée dans ses mouvements, amenant le plaisir par la douceur dans un premier temps, stimulant les points de plaisir du corps humain, se collant à elle avec plaisir.  Ce n'était que l'entrée en matière de toute manière, sa chère esclave avait encore beaucoup à voir....



[court, désolé...mais bon, je tache de faire tranquillement, peu à peu]

[ce n'est pas si court, et l'important c'est la qualité ! et toi, tu sais ce que c'est ;-) ]

Alors que les mains de Belial n'avaient qu'effleurer ses hanches, un frisson de jouissance la parcourut. Ses muscles se crispèrent et son jardin fut arrosé de bonheur, favorisant l'entrée de la bêche qui se faisait sentir. Les doigts du maître s'aggripèrent à elle. Ses hanches rondelettes permettaient une meilleure prise et offrait la vue d'un bassin large et accueillant. La paume des mains épousa parfaitement la courbure du corps et profita de sa prise assurée pour prétrir quelque peu cette chair si appétissante.
Kohana sentait que son maître était sur le point de prendre possession d'elle. Elle aurait voulut accélérer les choses, qu'il la pénétre violemment et entre son membre tout entier à l'intérieur d'elle même. Cette attente était une véritable torture pour la jeune femme qui ne connaissait la souffrance que pour la violence, et non pas l'attendre et l'insatisfaction immédiate du désir.

Pourtant, malgré son impatience, elle n'osait prendre les devants. Elle attendit, le ventre déchiré de désir, que l'arme fatale fasse luire son canon en se frottant contre elle. Mais avant que celle-ci se décharge, il restait encore bien du chemin à parcourir...

Une onde, un choc, la foudre qui s'abat. Elle était encore bien loin de l'extase, mais le sentiment qui jaillit en elle la fit trembler et cambrer le dos. Son maître était en elle. Il s'insinuait doucement, se faufilant à l'intérieur, tatonnant contre les parois humides, s'arrêtant par endroits comme pour sonder le terrain, puis repartant à pas de souris. La montée vers la petite boule qui se trouvait au fond de la grotte lui parut durée des heures, alors qu'elle ne prit que quelques secondes. Sa bouche s'ouvrit et un filet de salive en sortit pour venir s'échouer sur la poitrine nue et pendante de la jeune fille. Une poitrine aux tétons durcis par le froid et le plaisir et dont la chair se bosselait.
Mais alors que l'adolescente commençait à s'habituer à cette lente ascension interne qui lui procurait des frissons et lui ouvrait la petite, la faisant saliver par ses deux bouches ouvertes, le serpent prit la fuite et sortit du tunnel durant une fraction de seconde. La petite poussa un cri et ses sourcils se froncèrent. Les larmes lui auraient monté aux yeux si l'animal n'avait pas repris sa place chaude et confortable à l'intérieur de cette antre ruisselante de plaisir.

La progression reprit alors dans une exploration encore plus poussée, encore plus désirable et encore jouissive que la précédente. Puis elle s'enchaîna avec une seconde et une troisième encore, puis Kohana perdit le compte. Sa tête ne répondait plus. Ses pensées étaient embuées et il lui semblait de plus en plus difficile de respirer. Elle se concentrait et ses inspirations étaient de plus en plus longues et profondes, soulevant ses seins et les faisant se balancer l'un contre l'autre. Les vas et vients de Belial faisaient se rencontrer leurs deux corps, doucement, mais cette légère pression accentuait le mouvement de la poitrine de l'adolescente. Ses expirations ne se faisaient plus que par des soupirs, parfois teintés de breves sonorités.

Mais ce n'est que lorsque Belial s'allongea sur elle qu'elle se sentit comblée. Bien évidemment, elle était on ne peut plus heureuse d'être habitée par cet être puissant et doux, mais le savoir proche d'elle et tendre lui donnait la chair de poule. Le sexe était une chose, mais la tendresse n'avait pas son pareil. Bien évidemment, la jeune fille n'en demandait pas parce qu'elle ne connaissait pas cela. Elle y avait goûté lors de ses expériences avec des femmes, mais elle était bien loin de se douter que la tendresse masculine pouvait être encore plus appréciable. Kohana ne se doutait pas que son coeur avait succombé aux charmes du démon. Pour elle, il ne s'agissait que de plaisir, mais les sentiments que son coeur éprouvait permettaient de multiplier les sensations, de les décupler et d'affiner le ressenti. Et cela lui permettait d'apprécier encore plus amplement les actions de tendresse de son maître qui était loin d'être avare de ce côté-là.

Sentir la chaleur d'un corps étranger contre le sien était étourdissant. Les genoux de la jeune fille tremblèrent et elle manqua de s'écraser la tête la première contre le lit. Mais elle ne voulait pas déplaire à son maître et conserva sa position de chienne soumise. Et pour se donner de la vigueur et ne pas se laisser complaire et hypnotiser par toutes les sensations qu'elle recevait, elle se mit bouger le fessier. Très peu. Elle n'avait pas beaucoup d'énergie, le plaisir lui faisait perdre ses moyens, mais elle avançait et reculait légèrement, en levant et baissant la croupe, suivant les rythmes langoureux de son maître.
Les baisers qu'il lui prodiguait dans sa nuque offerte à cette bouche savoureuse étaient comme des aphrodisiaques. Ils la reboostaient et lui donnaient des frissons qui réveillaient ses sens et ses organes. C'est alors qu'elle eut la force de soulever l'une de ses mains de venir chercher celle de son partenaire. Elle lui prit délicatement la main gauche qui n'avait pas encore quitté son poste sur la hanche. Elle l'enveloppa de douceur et de caresses et l'emmena tendrement vers cette poitrine esseulée. Elle l'y déposa et l'abandonna là sans autre jouet que ce sein ferme et voluptueux. De son côté, la main de Kohana avait d'autres affaires urgentes à chauffer. Elle reparcourut le chemin qu'elle venait d'effectuer, mais ne s'arrêta pas à la hanche. Elle se glissa entre les jambes de la jeune fille et vint aux premières loges pour assister au spectacle. Elle hésita quelques secondes, se demandant si elle allait titiller la perle excitée de son propre corps, mais elle se décida bien vite pour une toute autre tâche. Elle s'engagea encore plus proche du combat et vint se saisir des deux boulets de canons, prêts à charger l'arme. Elle les empoigna et les serra entre ses doigts, sans violence mais avec une certaine vigueur, puis elle les malaxa comme si elle pétrissait des balles anti-stress.

Durant ces minutes, elle ne prononça pas une parole, ne voulant salir la promesse de son maître par des mots indignes. Belial allait lui offrir le cadeau dont elle rêvait et elle voulait s'en montrer fière et digne. Le silence lui permettait aussi de se concentrer sur ses sensations et d'éprouver tout le plaisir que son maître lui accordait, afin de lui redonner le double en retour. Etrangement, la lenteur du moment réjouissait Kohana et savoir que le jeu durerait encore de nombreuses minutes lui donnait envie de profiter encore plus. Lorsqu'elle était sous lui et qu'il était en elle, elle avait l'impression de lui appartenir, évidemment, mais qu'il lui appartenait aussi. Après, elle ne savait pas ce qui se passerait et elle préférait ne pas y penser. Se sentir loin de Belial lui donnait la nausée. Seule cette proximité la remplissait de bonheur.

[j'espère que le manque de parole ne bloquera pas ton inspiration]

[oh, pas de problèmes de ce coté ci!^^ Si problème de mon inspi il y a, ca viendra de moi plutôt que de toi, soit en sûre! ]


Belial se laissa porté par les sensations qui l'envahissait. Dés qu'il était entrée dans son esclave, il avait immédiatement senti un flux de plaisir s'immiscer dans son corps et en stimuler les sens. Il avait beau avoir des siècles d'expériences, réaliser cet acte était toujours aussi bon, aussi plaisant et transportant. Sentir autour de son membre cette gaine de chair, venir se frotter dans l'intimité d'une femme pour en tirer son fluide de plaisir, extirper de sa chair désir et plaisir pour le fondre en deux êtres, faire corps avec elle pour lui insuffler son essence même, et réaliser le meilleur acte qu'il était possible à tout être vivant, voila qui ravissait toujours autant le prince du vice, et cela le serait encore pour les millénaires à venir.

D'autant que Kohana, cette chère humaine qui lui plaisait au point qu'il eut fait d'elle sa première propriété, était des plus exaltante. Le démon se fondait si bien en elle qu'il avait l'impression de s'enchâsser dans un tendre écrin de plaisir. Dés les premiers instants de leurs ébats, elle mouillait avec abondance, et ce doux liquide ne faisait que stimuler d'autant celui qui la chevauchait. Et puis elle réagissait de manière si touchante à ses attentions que cela en était ravissant. Son souffle n'était plus calqué que sur leurs mouvements conjoints, comme si elle ne pouvait plus respirer que par cela. Le démon souriait avec délice à la scène qui s'offrait à lui, qui en était véritablement charmante. Il n'avait décidément pour le moment en rien à se plaindre de sa toute récente acquisition, loin de là!

D'autant que celle ci, après avoir visiblement apprécié le traitement, se mit à réagir. Les mouvements qu'elle effectua avec ses hanches accentuèrent le plaisir du prince infernal en accompagnant ses mouvements en elle, se coulissant d'elle même sur le sexe du démon, l'amenant à entrer d'autant plus en elle. Cela soulevait ce cors de jeune femme de manière tout à fait plaisante, stimulant les sens de Belial par la vue de ce corps se mouvant délicatement devant lui, adjoignant son membre à aller plus loin encore. De plus, elle vint ensuite prendre sa main de la sienne, pour l'emmener tendrement jusqu'a la poitrine de la jeune femme. Elle devançait ainsi les propres pensées de Belial, qui avait eu dans l'idée de se diriger par là ensuite. SI elle l'amenait alors directement là, il se ferrait un plaisir de répondre à son empressement.
Sans parler qu'elle ne s'arrêta pas là, bien au contraire. La même main, décidément bien entreprenante, décida d'aller voir du coté du bas ventre du démon si elle pouvait se rendre utile. Ce qui fut promptement le cas quand elle s'empara des bourses offertes à sa prise, et se mit à les malaxer tendrement. Belial poussa à cette occasion un doux feulement sous le désir qui prit place suite à cette manipulation de ses parties intimes, de sentir ainsi ces doigts jouer avec ses attributs. Elle s'y prenait décidément bien, et il appréciait grandement cela.

En réponse à tout cela, Belial commença par de doux mots murmurés à l'oreille de son esclave alors qu'il interrompait un instant ses baisers le long de sa nuque. Ils furent pareils à une caresse, effleurant les sens de la jeune femme en fendant délicatement les airs pour s'enrouler dans les effluves de son esprit, sensuels.

Tu es vraiment délicieuse, Kohana....et je vais me faire un véritable plaisir de te gâter!

Accordant le geste à la parole, il se remit alors à la besogne. Ses mouvements de bassin s'accentuèrent, venant s'enfoncer plus loin encore de tout son membre en butée contre son intimité. Le mouvement restait doux et tendre, mais comportait à présent une savante dose de passion qui accéléra sensiblement le mouvement, le dotant d'une intensité plus grande encore quand sensualité et énergie s'allièrent. Il vint aussi au plus prés d'elle, se collant contre son cors et soulevant son bas ventre contre son fessier en long vas et viens.
De plus, sa main à présent reposant sur la poitrine de Kohana avait une activité toute tracée, et se mit donc à pétrir délicieusement ce sein offert, en caressant gracieusement les contours avant d'étreindre à pleine main la chair tendre d'un long geste langoureux. Cela alors que le torse de Belial glissait lentement dans le dos de la jeune femme, se frottant à elle au rythme de ses caresses. Mais son autre main ne fut pas en reste, et laissant ses hanches se mouvoir seules contre les reins de Kohana, vint cueillir le visage de celle ci avec une grâce calculée, la tenant délicatement sous le menton. Alors, il fit ainsi pivoter vers l'arrière le doux visage de son esclave, l'approchant le plus prés possible du sien, puis avec un léger déhanché, se pencha en avant pour venir l'embrasser passionnément, mêlant ses lèvres aux siennes avec volupté.

Alors que sa bouche se chargeait d'approfondir sa relation avec sa voisine, la seconde main du démon pur alors laisser aller la figure de la jeune femme pour librement venir seconder la première en glissant insidieusement sur l'autre sein libre. Ce fut ainsi l'intégralité de la poitrine de Kohana qui se trouva enserrée par la prise de son maître, qui s'appuya alors dessus pour accentuer légèrement ses pénétrations de son bas-ventre, amenant ainsi tout le corps de l'humaine à suivre le mouvement, et pressant ainsi d'autant plus sur ses mamelles comblées. Belial ne laissa aller leur baiser qu'un court instant, histoire que la pauvre mortelle puisse bien reprendre son souffle, avant de revenir de plus belle recouvrir sa délicieuse bouche. Ainsi, en une suite de longs gestes tendres et attentionnés, le prince du feu se mouvait sur et dans son esclave, en une longue chorégraphie passionnée qui promettait encore de délicieux instants...

Tout son corps semblait vouloir faciliter les mouvements de son maître. Son espace intérieur, chaud et humide, s'élargissait progressivement au passage du maître et lui permettait ainsi d'explorer encore plus avant ce paradis étranger.
Se sentir si proche de son maître lui aurait suffit pour être comblée. Mais les mouvements incessants amplifiaient ses émotions. Son coeur battait à vive allure et la jeune fille se demandait s'il n'allait pas lâcher avant la fin des activités. Mais est-ce que cela aurait-il été si important ? Mourir ainsi était la plus belle mort qui soit. Aussitôt, Kohana cessa de se préoccuper de son organe vital et mit encore plus d'énergie dans cette chevauchée céleste.

Le maître semblait satisfait et appréciait les soins que la jeune fille lui prodiguait. Ses remerciements étaient sincères et se répercutaient dans sa bouche et dans ses actes. C'est à ce moment que Belial commença à pétrir le sein offert à sa main.
Ses doigts partirent en éclaireurs et tâtèrent le terrain, repérant toutes les aspérités, les courbes, les bosses, les creux... comme s'ils tentaient d'établir un relevé topographique des lieux. Lorsqu'ils eurent terminé leur travail, la main entièrement s'empara de la chair et la compressa contre sa paume.

"Mmmm... Mmmaître..."

Si Kohana avait pu offrir une meilleure prise à son maître, elle l'aurait fait. Mais elle ne voyait aucuns mouvements qui auraient permis à Belial d'atteindre plus facilement cette chair rondelette qui gigotait au rythme du bassin de son partenaire.
C'est alors que son maître, insatisfait, se pencha encore plus en avant et vint chercher son menton. Du bout des doigts il lui détourna la tête sur le côté et s'empara de ses lèvres et de sa langue dans un baiser fougueux. La jeune fille se sentit vasciller. Sa main, affairée jusqu'à présent, revint prendre place sur le matelas pour éviter une chute du corps tout entier de l'adolescente. Pour Kohana, son corps se résumait maintenant en trois parties : sa bouche, ses seins et son bas-ventre. Plus rien d'autre n'exitait. Tout le reste du corps avait été occulté de son esprit pour ne laisser la place qu'au plaisir.

Lorsque son maître reprit sa place dominante sur sa poitrine, la jeune fille souleva une jambe et l'accrocha à celles de Belial. Ainsi, elle offrait un écartement optimal pour la pénétration, un chemin d'accès direct à ses seins et elle put détourner la tête avec plus de faciliter pour venir cueillir le nouveau baiser qui lui était offert. Son bras vint entourer la nuque de son maître afin de sceller leurs bouches avec passion.
La jouissance grandissait en elle et Kohana avait l'impression qu'elle allait bientôt exploser. Les mèches des fusées d'artifices commençaient à s'enflammer et le bouquet final n'était plus loin. Mais alors que tout son corps accompagnait son maître dans sa danse folle et amoureuse, son bras céda et la jeune fille vint s'écraser contre le matelas, sur le flanc.

Dans sa chute, leurs sexes se séparèrent un court instant qui suffit à lui arracher un soupir et à faire redescendre quelque peu le plaisir. Mais le désir n'en fut que plus grand et son trou béant avait hâte d'avaler à nouveau le bâton de sucreries.
Alors, accélérant les choses, couchée sur le flanc, son maître tombé derrière elle de la même façon, elle tendit une jambe en l'air, dans un développé à la seconde. Glissant une main dans l'espace ainsi libéré, elle attrappa l'objet convoité et l'ammena à elle, l'ammena en elle. Face à l'entrée, Belial eut tout le loisir d'apprécier cette nouvelle escapade en terrain connu et cette progression plus rapide cette fois, qu'il dut à nouveau effectuer, écartant les parois, pour venir se loger dans cet antre des plaisirs.
Sa main qui s'était déplacée resta à proximité et vint se poser sur les chairs des deux jeunes gens, paume à plat. Elle effectuait des mouvements inverses à ceux qui redémarraient et titillait les deux parties intimes en même temps, en étirant la peau à la base de l'arbre du maître et en se frottant contre la perle des plaisirs de l'esclave. Elle empêchait par la même occasion que les deux êtres se séparent à nouveau.

"Je veux être le réceptacle de votre plus grand désir, maître."