Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Chantage: (n.m.) pression exercée sur une personne en lui faisant peur...[Hiro]

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Harley Quinn

Humain(e)

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    Vous n'auriez pas vu mon Biquet ?
    Il me manque terriblement...
Une fois n’est pas coutume, Harley se faisait courser. Pour quelle raison me direz-vous ? Et bien, notre folle s’adonnait au vol, que ce soit personnel ou pour d’autres mafieux. Il est déjà arrivé plusieurs fois qu’elle ne soit pas la seule mise sur le coup. Il y avait de la concurrence si je puis dire ! Aussi, des individus, « extérieurs » au vol, de simples citoyens venaient perturber le travail d’Harley. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser d’indices, et encore moins de témoins. Si elle n’avait pas d’autres choix, elle abattait froidement les témoins. La plupart du temps, elle utilisait son gros maillet en bois, comme une vulgaire batte de baseball, et laissait sur les victimes une carte de jeu, soit un joker, soit un as de carreau. Une signature, en espérant qu’elle se ferait remarquer au loin par son Biquet.

Cependant, il lui arrivait qu’elle soit attaquée en signe de représailles. Comme maintenant en fait. La famille de la victime ne passait plus par la police pour retrouver la coupable, insultant les autorités incapables de mettre la main sur une folle en costume d’Arlequin. Dans ce cas-là, soit la famille se débrouillait seule, la soif de vengeance brûlant leurs veines, soit elle faisait appel à des mafieux…Le premier cas de vengeance personnelle est celui actuel. Un père de famille avait obtenu assez de renseignements pour retrouver Harley afin de venger son jeune fils. Mais il n’était pas seul : deux autres hommes l’accompagnaient…Les trois individus étaient armés de fusils de chasse.

Une folle course avait débuté alors dans la nuit dans le quartier malfamé de la Toussaint. En essayant de les semer, la folle au teint de porcelaine avait atterri près du centre commercial. Bâtiment tout illuminé dans la nuit…Décidemment, Harley devait fuir de ce lieu, trop facilement repérable avec toute cette lumière. Mais, un coup de feu fut donné en direction d’Harley, prise pour un vulgaire lapin à abattre. La voilà touchée à la jambe gauche. Elle tomba au sol sous le coup de feu, mais se releva en quatrième vitesse, au risque de se prendre du plomb à nouveau. Les premiers flots de sang n’étaient pas visibles sur le sol. Sa combinaison, quelque peu déchirée, s’imprégnait de son sang. Mais, peu importe la douleur, peu importe le sang devenant abondant, Harley courrait, fuyait les hommes armés.

Elle arriva à les semer enfin, dans une petite ruelle proche du centre commercial. Dans la précipitation, elle se rua derrière une benne et se cogna la tête contre le mur, ce qui eut pour effet de l’assommer un peu. Prise de gros vertiges, elle prit quand même soin de compresser l’endroit ensanglanté. La tête en arrière, posée légèrement contre la benne, elle prit son temps pour reprendre sa respiration afin de faire le moins de bruit possible. Désormais, elle devait attendre que les hommes s’éloignent…Mais s’ils la retrouvaient ?


Je deviens légèrement fou,
Je ne suis qu'une simple carte d'un château,
La petite vague d'un naufrage,
Je deviens légèrement fou...


Hiro

E.S.P.er



Sniper team, en position.

Attends un peu, j'ai pas encore terminé de diner

Arrête moi ça ou je t'enfonces ton bol de riz au plus profond de ta gorge, clair?

Hum… Oui monsieur Atayoshi…

J'étais sur le toit d'un immeuble, à environ cent mètres de la ruelle où Harley Quinn s'était réfugiée, avec mon observateur. Les hommes la poursuivant voyaient bien qu'elle était coincée et ils allaient probablement l'éliminer. Ce n'était pas dans mes intentions de les laisser faire une chose pareille.

Monsieur, on a des fumigènes et des lunettes thermiques, on les utilise?

Vous êtes quatre, ils sont trois, deux lorsque j'aurai éliminé le chef, vous croyez vraiment que vous en aurez besoin? En position.

En théorie, j'étais censé coordonner cette opération de mon bureau, confortablement installé dans la chaise coussinée, mais mon tireur d'élite s'était dégonflé, j'avais donc dû jouer les remplaçant, quoique ça me plaisait bien de pouvoir me ramener dans le feu de l'action, même si je ne suis qu'un sniper, qui reste donc loin de l'action… Ça reste tout de même plus près que mon bureau.

Les hommes étaient dorénavant devant la jeune femme, l'un avait déjà pointé son arme sur elle et s'apprêtait à tirer alors qu'un petit bruit d'impact retentit sur la brique du bâtiment, juste à la droite de la joue d'Harley. Le père de la défunte victime émit un guttural gémissement en posant sa main à son cœur, puis s'effondra au sol. Les autres n'eurent pas le temps de réagir que deux hommes apparurent à l'embouchure de la ruelle, puis deux autres à l'autre embouchure, des cagoules sur la tête et des fusils d'assaut, des Galils pour être précis, équipés de silencieux, entre les mains. Inutile de dire que les hommes ne faisaient pas le poids contre une unité du commando d'élite de la police fédérale japonaise. Les quatre hommes se tenaient devant la jeune Quinn, toujours assise à côté de la benne à ordure. Le chef prit alors la parole.

Nous faisons partie de la police, et étions censé te capturer… On aurait pu le faire il y a deux mois, pour le meurtre de son fils… Mais notre patron officieux s'est intéressé à vous… Vous avez donc la chance de survivre, et de rester libre. À condition que vous nous suiviez, sans faire d'histoire.

Les quatre hommes s'éloignèrent peu à peu, puis, sans se retourner, le chef ajouta.

Oh, et si vous avez l'idée de tenter de nous attaquer alors que nous avons le dos tourné, sachez qu'il y a un sniper sur les toits, prêts à vous abattre avant même que vous n'ayez pu atteindre votre première victime… Suivez moi maintenant.

Ils entrèrent alors dans une minivan, où ils placèrent la prisonnière sur un banc au milieu, puis partirent vers un entrepôt, où elle allait être invitée à s'asseoir sur une chaise en m'attendant.
 

Harley Quinn

Humain(e)

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C’était l’heure des représailles. La célèbre Harley Quinn ne pouvait y échapper. Tout voleur, assassin, criminel a été poursuivi en quête de vengeance et notre folle blonde n’allait pas y faire exception. Lors d’un de ses précédents vols, vol qu’elle devait effectuer  pour un célèbre yakuza de la région du Kantô, elle n’avait pas d’autre choix que de « liquider » tout témoin et indice qui aurait permis de remonter jusqu’à son client (plus qu’à elle !). Une personne avait vu Harley ce jour-là : ce fût une personne de trop…Et maintenant, Harley allait en payer le prix, et très cher !

Elle avait déjà été repérée dans le quartier de la Toussaint par les proches d’une des victimes, et ceux-ci l’avaient suivi jusqu’aux alentours du centre commercial, armés de leur fusil de chasse. Harley avait reçu un impact dans la jambe, un plomb qui réduisait considérablement sa vitesse et son agilité. Elle avait pourtant réussi à les semer, abritée derrière une benne à ordures d’une petite ruelle. Dans la précipitation, elle s’était heurtée la tête contre la benne, légèrement étourdie par la suite. La combinaison en train de s’imbiber de sang, elle avait espérer qu’ils ne la retrouvent jamais, qu’elle aurait pu disparaître finalement dans l’obscurité de la nuit, qu’on pourrait la laisser rentrer tranquillement pour se soigner. Oui, elle avait espéré tout cela…

Mais les voilà, les trois hommes armés, le père de la victime tenu en chef du groupe, pointant son fusil vers l’Arlequin, essouflé.


« Je t’ai retrouvé, saloperie ! Tu vas crever pour c’que t’as fait ! »

Il shoota dans la jambe blessée d’Harley. Celle-ci hurla en se tenant la jambe, son visage se tordant de douleur. Le « vieux » écrasa la joue de la bouffonne de son arme. Il était en rage, respirant comme un ours, les dents serrées comme s’il grognait. Notre blonde pensait voir sa dernière heure arriver, fermant les yeux et attendant la détente. Adieu Biquet, mon amour…Mais le coup ne venait toujours pas, à moins que les secondes passaient pour des heures dans la tête de la bouffonne ? Harley ouvrit ses yeux bleus doucement et vit toujours l’homme pointant son arme sur elle. Mais elle put observer une cascade de larmes couler le long des joues du père de la victime. L’homme n’avait pas tiré et Harley n’allait pas se plaindre de cela. Bien au contraire ! Elle n’ouvrit d’ailleurs pas la bouche, car un mot prononcé de travers et l’homme pouvait encore appuyer sur la gâchette et réduire en bouillasse la tête de la blonde.

Brusquement, elle entendit le bruit d’une balle fusant l’air et sentit une chaleur sur son visage, autre que le fusil sur sa joue. Avec sa main gauche, elle se caressa la joue, sans se soucier qu’elle avait encore l’arme pointée sur elle, puis regarda sa main. Ses doigts et toute sa paume chaude…Rouge…DU SANG ! Mais pas celui d’Harley, c’est celui de l’homme qui voulait la tuer. La balle qui l’avait transpercée avait fini sa course dans le mur, à quelques centimètres du visage blanchâtre de l’Arlequin.


* Ouuuuh bordel ! Encore un peu et elle était pour moi…On vient me sauver ou j’ai une personne de plus à mes trousses ? *

Harley n’allait pas tarder à le savoir. Des hommes, armés comme un commando spécial, vinrent interpeller ceux qui en voulaient à la jeune femme blessée. Celle-ci se releva, tranquille, voulant questionner ses sauveurs mais…

« Nous faisons partie de la police, et étions censé te capturer… On aurait pu le faire il y a deux mois, pour le meurtre de son fils… Mais notre patron officieux s'est intéressé à vous… Vous avez donc la chance de survivre, et de rester libre. À condition que vous nous suiviez, sans faire d'histoire. Oh, et si vous avez l'idée de tenter de nous attaquer alors que nous avons le dos tourné, sachez qu'il y a un sniper sur les toits, prêts à vous abattre avant même que vous n'ayez pu atteindre votre première victime… Suivez-moi maintenant. »

Les attaquer serait se jeter dans la gueule du loup, se faire tuer en un millième de secondes. Surtout qu’Harley était blessée et non armée. Elle suivit le groupe armé, tout en prenant soin de regarder les toits et les fenêtres où pouvait se trouver le sniper. Elle ne trainait nullement la patte, marchant à la même allure que les hommes devant elle. Elle supportait assez bien la douleur et rien ne laissait transparaître qu’elle était blessée, mis à part sa combinaison imbibée de sang. Au début de la ruelle attendait là une fourgonnette dans laquelle Harley fut « invitée » à s’installer à l’arrière. Elle devait attendre de rencontrer le vrai chef du groupe.

« Votre patron, c’était le sniper ? », dit-elle simplement.

Bon d’accord, il l’avait sorti d’un sacré pétrin, d’une mort certaine qui sait, mais elle ne savait pas sur qui elle allait tomber encore. Un pur cinglé, pire qu’elle ou Biquet ? Non, sûrement quelqu’un qui avait besoin des services de la folle blonde pour de l’argent ou autres raisons personnelles…La nuit était bien tombée quand Harley vit le chef à l’arrière du fourgon. Le regard à terre, elle ne voyait que son ombre projetée au sol par la lumière intérieure du véhicule.

« Vous m’avez laissé la vie sauve…J’imagine que vous voulez quelque chose en retour. Alors ? »

Elle n’allait pas passer par quatre chemins non plus ! Autant y aller franco !

Je deviens légèrement fou,
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Hiro

E.S.P.er


Comment osait-elle me parler alors qu’elle ne pouvait même pas me voir? Je ne lui avais d’ailleurs pas demandé de parler!... Oh bon sang, elle allait probablement être assez énervante celle-là, mais c’est moi qui la voulait, et je devrais en assumer les conséquences, peu importe lesquelles. Jetant un regard froid vers la camionnette, bien que je savais qu’elle ne pouvait me voir, je donnai alors mes ordres au chef de l’unité.

Emmenez-la dans l’entrepôt, je vais m’occuper d’elle plus tard, j’ai une petite chose à faire avant…

Regardant l’homme baisser légèrement la tête en signe de compréhension, et aussi un peu de soumission, je remis mon long manteau que j’avais acheté la veille. Un de ces longs manteaux noirs qui s’arrêtaient tout juste sous les genoux… Bon sang, ça faisait à peine 48 heures que je l’avais et l’adorais déjà.  Soupirant d’exaspération, je me suis rendu compte que ces idiots avaient laissé mon manteau dans le coffre, ce qui l’avait tout froissé. Ma première idée fût de trancher la gorge du conducteur, mais le sang était trop salissant et cet imbécile avait déjà assez fait de mal à mon manteau. Alors que je marchais vers mon Audi, un homme, celui qui était avec moi sur le toit, arriva à ma droite avant de se mettre à marcher en même direction que moi, il avait un rapport à me faire.

Monsieur Atayoshi, j’ai fait le ménage, comme vous avez demandé, j’ai même été voir les voisins sous le couvert d’une entreprise de construction, allant m’excuser en leur nom pour le bruit que la construction nocturne ait engendré.

Continues comme ça Shan, et tu seras le chef de cette unité, peut-être même du poste de police de Seikusu en entier, une recommandation d’un avocat influent ne pourra pas faire de mal…

Souriant d’un air satisfait au policier, je lui fis signe de retourner avec ses partenaires, au cas où ils auraient besoin d’un autre homme, si jamais la jeune femme se déciderait à leur donner  du fil à retordre… La voiture émit un petit bruit strident, les feux avant et arrière clignotèrent deux coups avant de s’éteindre, signe que les portières étaient désormais déverrouillées. Entrant dans la voiture, je fis rugir la bête en retournant vers le bureau, j’avais un document à retourner chercher.

De retour à l’entrepôt

L’immense pièce était entièrement  plongée dans l’obscurité,  seule une lampe éclairait la jeune femme, assise sur une chaise de fer, la lampe suspendue l’éclairant par en haut, laissant son visage dans les ombres, ses cheveux blonds créant une barrière entre la lumière et son visage couvert de maquillage et de sang. Elle ne pouvait me voir, s’était impossible, mais elle pouvait m’entendre. Frappant volontairement mes souliers de luxe, de couleur noir, contre un pot quelconque en métal que le dernier occupant avait laissé là par négligence, je me découvris, entrant dans la lumière, un dossier entre les mains.

Harley Quinn… D’après ce dossier, vous avez un sacré beau casier judiciaire! Quatre meurtres répertoriés, une dizaine de vol de tout genre ainsi que plusieurs vandalismes, incendies volontaires… Mais quelque chose me dit que vos actes ont été beaucoup plus nombreux que ce que j’ai sur ces papiers. C’est pour ça que vous êtes ici, Mademoiselle.

Toujours en soutenant son regard de mes yeux de glaces au travers de mes lunettes discrètes, j’attrapai une chaise du même type que celle que la clown était assise, la retournai pour qu’elle lui fasse dos, puis m’assis à l’envers sur la chaise, faisant face à Harley.  Elle ne savait pas ce que je voulais d’elle, elle l’avait elle-même dit, alors qu’elle était dans la camionette.

Il y a quatre mois, vous avez volé trois virgule sept millions de Yens à une entreprise de courtage. Hors, cette perte a aussi engendré une chute libre du prix de l’action. Or, j’étais l’actionnaire majoritaire de cette entreprise qui a faite faillite; les clients n’ayant plus confiance en eux, ils ont simplement été placé leur argent ailleurs.

Je me relevai alors, posant le dossier sur la chaise sur laquelle j’étais assis il y avait quelques instants avant d’aller me placer derrière la jeune femme. Une main sur une joue, une autre à la gorge, serrant légèrement, mais progressivement, je lui murmurai à l’oreille, d’une rage contenue.

J’ai perdu dix millions d’euros à cause de ta petite escapade dans les coffres de cette entreprise…  Tu m’as coûté très cher, mais tu es à moi. Oh, et si tu ne fais pas exactement ce que je te demande, tu seras soit tuée, soit emprisonnée si longtemps que tout le monde aura oublié le son de tes petits grelots accrochés à ta corde, avec laquelle tu te seras pendue tant la vie en prison est dure, tu en auras le choix. Cependant, tu es assez brillante pour savoir qu’il vaut mieux pour toi de m’obéir…


Mes mains, en apparence simplement violentes, étaient en train de diffuser en elle le pouvoir que je possédais depuis ma tendre enfance. Bientôt une voix plus forte que tout ce que Harley a pu entendre dans sa vie criera dans sa tête de faire ce que je voulais.

Je le sais que ça allait marcher; mon pouvoir ne m’a jamais fait faux bond.


Harley Quinn

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Bon, le chef du groupe armé ne voulait apparemment pas répondre aux questions que se posait la follasse blonde. Il suffisait d’écouter les paroles froides que disait cet homme.

« Emmenez-la dans l’entrepôt, je vais m’occuper d’elle plus tard, j’ai une petite chose à faire avant… »

« Non mais tu vas me répondre toi ! »

Elle s’était levée comme si elle allait agresser cet homme parce qu’il ne lui répondait pas. Harley fut vite remise à sa place à l’aide d’un coup de crosse dans la jambe blessée. Elle se mit à gémir, serrant les dents face à la douleur de ce coup, et posa ses fesses sur la banquette à l’arrière du fourgon. Elle ne chercha pas à se débattre ou sortir du véhicule. La jeune femme blonde savait très bien ce qu’il l’attendait si elle mouftait de trop…

Le fourgon se mit en route et elle ne plaça aucune autre parole durant le trajet. Elle observait les autres hommes autour d’elle. Des regards froids se posèrent sur elle…Brrr…On ne va plus rien faire du tout ! Elle attendit que le fourgon finisse sa route. Les hommes la capuchonnèrent pour la sortir du véhicule. Ainsi, elle ne pouvait savoir où ils étaient installés. Deux hommes lui tenaient les bras et l’aidaient à marcher, même si elle n’en avait pas besoin. Ils l’installèrent sur une chaise, retirant violemment cette cagoule noire. La jeune blonde plissa des yeux quand elle eût cette lumière dans le visage. Habituée à la lampe, elle se mit à regarder autour d’elle. Une seule chaise, une seule lumière située au-dessus d’elle. Elle ne voyait pas grand chose. Par contre, elle entendait autour d’elle les hommes et leurs armes qu’ils rechargeaient. Gloups…


« Bon, il est passé où votre patron ? C’est pas tout ça mais je suis une femme occupée… »

Des bruits de pas se rapprochaient d’elle mais la personne restait dans l’ombre. Elle s’attendait à recevoir un autre coup de crosse, c’est pourquoi elle se recroquevilla un peu sur elle. Elle avait peut-être encore parlé pour s’prendre un coup…

« Harley Quinn… D’après ce dossier, vous avez un sacré beau casier judiciaire! Quatre meurtres répertoriés, une dizaine de vol de tout genre ainsi que plusieurs vandalismes, incendies volontaires… Mais quelque chose me dit que vos actes ont été beaucoup plus nombreux que ce que j’ai sur ces papiers. C’est pour ça que vous êtes ici, Mademoiselle. »

« Tu parles ! Tout ça, ce n’est que sur Seikusu ! Tout ce que j’ai fait ne se compte par sur les doigts de la main, ni les pieds d’ailleurs ! On t’a mal informé mon petit ! Dis-moi plutôt c’que tu m’veux, hein ! Histoire que j’parte d’ici au plus vite ! »

Enfin, il apparut à la lumière. C’était un grand homme blond, sapé comme un homme d’affaires. Des petites lunettes sur le nez et un dossier à la main. Il vint attraper une chaise et la positionner devant elle, s’asseyant à cheval dessus. Pour une raison presque inconnue, Harley se mit à étouffer un rire en le voyant si près, à découvert. Elle s’attendait à tout, sauf à un pingouin ! Enfin presque pingouin dirons-nous ! Sauf qu’elle réprima ce rire aussitôt qu’elle vit son regard froid.

« Il y a quatre mois, vous avez volé trois virgule sept millions de Yens à une entreprise de courtage. Hors, cette perte a aussi engendré une chute libre du prix de l’action. Or, j’étais l’actionnaire majoritaire de cette entreprise qui a faite faillite; les clients n’ayant plus confiance en eux, ils ont simplement été placé leur argent ailleurs. »

« Ha ouaiiiiiis ! Mon premier casse dans ce monde de citrons ! Oui, oui et ? Tu veux les billets verts peut-être ? Ah bah non, je ne peux pas te les rendre ! J’ai tapissé ma chambre avec et ça brûle très bien dans la cheminée ! Ah oui oui, c’est un très bon combustible… »

Elle cherchait à l’énerver. Elle avait un réel don pour cela. En même temps, elle ne faisait que dire la simple vérité. Elle n’avait pas dépensé tout l’argent volé cette fois-là…Le blondinet se releva, laissant sur sa chaise le dossier parlant d’Harley. La jeune femme s’abaissa un peu comme pour essayer de lire ce qu’il y avait dessus, mais elle sentit une main dans son coup et sa joue, la ramenant correctement sur la chaise. Elle pouvait sentir le froid de la chaise métallique dans son dos. Cette main serrait sa gorge mais pas assez pour l’étouffer.

« J’ai perdu dix millions d’euros à cause de ta petite escapade dans les coffres de cette entreprise…  Tu m’as coûté très cher, mais tu es à moi. Oh, et si tu ne fais pas exactement ce que je te demande, tu seras soit tuée, soit emprisonnée si longtemps que tout le monde aura oublié le son de tes petits grelots accrochés à ta corde, avec laquelle tu te seras pendue tant la vie en prison est dure, tu en auras le choix. Cependant, tu es assez brillante pour savoir qu’il vaut mieux pour toi de m’obéir… »

Harley essaya de se défaire de cette emprise, se débattant ne serait-ce qu’un peu. Mais d’un coup, elle s’arrêta. Elle ouvrit grand les yeux et se rappela les paroles du blondinet juste avant. Elle se fâcha toute rouge, et répondit presque en hurlant, se débattant à nouveau.

« J’suis pas à toi, je ne suis qu’à Biquet ! Et d’abord, c’est quoi de ces menaces bidons !?! Tu crois que tu m’fais peur avec tes " La vie en prison est dure " ? Je sais ce qu’est la vie dans c’trou à rats et j’en ai pas peur du tout ! Et la mort, j’connais pas ! J’suis invici… »

Elle s’arrêta encore une fois. Muette, immobile…Un son, un murmure résonnait dans sa tête. D’où cela provenait ? Encore cet homme qui lui murmurait des mots " doux " ? Non, non, c’était autre chose.

« Tu dois lui obéir…Il ne te fera pas de mal, il sera très gentil même. Obéis-lui…Obéis-lui… »

« C’est toi qui prend cette voix d’outre-tombe ? »

Elle regarda derrière elle, l’homme tenant sa gorge. Elle avait juré que cette voix provenait de lui. Pourtant, ses lèvres étaient scellées alors qu’elle entendait encore et toujours les mêmes paroles. Elle n’avait que faire d’ailleurs de ces mots. Elle s’énerva, frisant la crise de folie. À l’aide de ses mains, elle se défit de l’emprise du blondinet et se leva de la chaise brusquement. Elle se remit à hurler. Ne sachant diriger ses paroles vers quelqu’un, elle le fit en regardant au ciel.

« Et puis quoi encore ? J’vais pas obéir à ce pingouin blond ! Non mais c’est la fête ici ! Y’avait qu’à faire gaffe à où est-ce qu’il fout son pactole ! J’y peux rien s’il est nul le blondinet ! Bon allez ! Hasta la vista… »

Elle fit un signe de la main, semblant être celui d’un soldat de l’armée, tout en prenant direction de la zone ombrée de l’entrepôt.

« …Baby ! »

Ouaiiiiis…Ca, c’est de la réplique ! Autant partir comme un héros non ?

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Hiro

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Je la regardais partir, d’un sourire confiant, alors qu’elle sortait du cercle lumineux que le spot suspendu formait. C’était la première fois que je voyais quelqu’un parler à mon pouvoir, et c’en était vraiment très amusant. Généralement, mes victimes se contentaient de subir un combat mental avec cette voix, qui finissait toujours par gagner faut-il le préciser. Cependant, mon pouvoir est plus efficace sur quelqu’un qui est stable mentalement et, à part dans un asile de fou, dur de trouver moins stable que ce clown.


Tu sais ce qu’il te dit le pingouin blondinet?


Je levai alors ma main, avant de rapidement la refermer, formant un poing, signe aux hommes d’agir. Elle eut à peine le temps de finir sa phrase et de quitter le cercle lumineux qu’elle se prit un coup de crosse dans l’estomac d’une force qui la rejeta au sol. Souriant, satisfait, je fis quelques enjambées avant d’arriver près d’elle. Un petit coup du bout de mon soulier sur sa joue et je l’attrapai par les cheveux la traînant ainsi, mais pas en direction de la chaise où elle était assise tout à l’heure. Je partis plutôt vers l’ombre, claquant des doigts pour obtenir de la lumière. Plusieurs spots, dans le même genre que le seul allumé plus tôt, s’allumèrent laissant apparaître une dizaine d’hommes, postés de part et d’autres, leur arme automatique entre les mains.


Invincible? Personne ne l’est, pas même une folle dans ton genre.


Elle était loin d’être lourde, je pus donc aisément la soulever par les cheveux assez haut pour que mon autre main puisse reprendre son emprise sur sa gorge, serrant beaucoup plus fort cette fois-ci, avant de la plaquer lourdement contre le mur de béton. Tranquille, ma main libre alla fouiller entre mon veston et la chemise pour y sortir un pistolet, avant de le braquer sur la folle à grelots, le gardant près de mon corps dans le but qu’elle n’arrive pas à l’attraper. La regardant au travers de mes lunettes, je n’avais même pas l’air contrarié. Sa réaction était tout à fait prévisible, même si c’était la victime la plus imprévisible que j’avais eut la chance, car j’aime les défis, de m’occuper. Mais toute bonne chose a une fin, et il était temps pour elle de s’abreuver à mes paroles.


Je n’ai jamais su comment je faisais pour activer mon pouvoir, tout ce que je savais, c’était qu’il était actif en sentant une chaleur envahir mon corps, et une dose d’endorphine quand il avait réussi à s’infiltrer dans son esprit. Plus le pouvoir était puissant, plus la chaleur était intense, et là, je cru que mon sang bouillait dans mes veines. Sachant ce qu’il était arrivé avec une dose normale, c’est-à-dire rien, j’avais décidé d’être plus convainquant. Malgré cet effort soutenu et constant, ma voix restait calme, posée, presque envoûtante.


Ton biquet? Il n’existe plus, tu es là pour me servir, point final. Tu sais ce que tu as était mal, et que tu dois en payer le prix. Alors pourquoi retarder l’inévitable? Tu dis que tu ne connais pas la mort, mais personne ne la connaît vraiment, je ne connais personne qui n’y soit revenu…  Et comme tu vois, tu n’as pas d’autre échappatoire. Si tu veux revoir ce biquet, je crois que tu sais ce que tu dois faire…Autrement, je le retrouves avant de lui arracher toutes les parties du corps, de la partie que tu aimes le plus, à celle qui te plait le moins


C’était plaisant d’imaginer les cris de détresse, les larmes et les injures impuissantes alors que cette personne inconnue se faisait mutiler par mes soins…


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« Tu sais ce qu’il te dit le pingouin blondinet ? »

Harley n’eût même pas le temps de répondre de toute façon. Un simple coup de crosse dans l’estomac l’a fit valser dans la zone de lumière. Elle resta au sol, affalée, serrant les dents sous la douleur du coup dans son estomac mais aussi de sa jambe encore blessée…Immobile encore, le jeune homme blond vint s’approcher d’elle, ravie que l’Arlequin foldingue soit au sol, lui donnant un coup de soulier dans la joue, comme pour vérifier qu’elle était encore vivante, ou du moins consciente. Il l’attrapa par les cheveux pour tirer la jeune femme blonde vers l’ombre. Ombre qui devint lumière au fur et à mesure que le jeune homme avançait. Harley qui gigotait pour se défaire de l’étreinte s’arrêta brusquement en voyant ces spots s’allumer. Un coup de tête à droite, un coup de tête à gauche, ses yeux s’illuminèrent de surprise, de bonne surprise. Cela lui faisait penser à ce clip de Michael Jackson, Billie Jean, où à chaque pas du chanteur, un pavé s’illumine sous ses pieds. Ouais bon, on va oublier la référence pour le coup.

« Invincible ? Personne ne l’est, pas même une folle dans ton genre. »

« Oh ! On reste poli le pingouin ! »

Il lui tira davantage les cheveux, la soulevant même, pour reprendre l’emprise qu’il avait sur sa gorge tout à l’heure, mais insistant d’autant plus cette fois-ci. Collée contre le mur, Harley vit le blondinet sortir une arme à feu, histoire d’intimider la jeune femme. En voyant cela, Harley haussa un peu les épaules, le visage un peu moqueur. Camelote son joujou à lui…

« Ton biquet ? Il n’existe plus, tu es là pour me servir, point final. Tu sais ce que tu as était mal, et que tu dois en payer le prix. Alors pourquoi retarder l’inévitable ? Tu dis que tu ne connais pas la mort, mais personne ne la connaît vraiment, je ne connais personne qui n’y soit revenu…  Et comme tu vois, tu n’as pas d’autre échappatoire. Si tu veux revoir ce biquet, je crois que tu sais ce que tu dois faire…Autrement, je le retrouve avant de lui arracher toutes les parties du corps, de la partie que tu aimes le plus, à celle qui te plait le moins. »

« Mmh… »

Harley haussa un sourcil face aux paroles du blondinet…Elle baissa doucement la tête, étouffant quelque peu à cause de la main à sa gorge. Elle se mit à sourire, son corps se mettant à sautiller un peu. Elle releva brusquement sa tête vers le haut, ricanant de plus fort, les larmes aux yeux.

« POUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! Je n’ai jamais entendu de conneries pareilles ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !! On peut faire face à la mort et en revenir, Biquet en est la preuve. »

Elle s’arrêta de rire, mais pas de sourire. Un sourire mauvais, moqueur. Elle le regardait avec des yeux de tueuse, de folle aussi. Elle se mit à être sérieuse dans ses paroles, pour une fois…

« On n’attrape pas le Joker. Et si par pur hasard, tu y arrives, tu ne pourras rien contre lui. Oh non…Car il a quelque chose que les autres n’ont pas, c’est ça sa force…Mais avant, mon tout beau, si tu veux que j’fasse ce que tu m’dis, faudrait peut-être me relâcher…Peut-être que tu veux que je me débrouille moi-même ? Ca doit être ça… »

Bon, c’est vrai, la chauve-souris de Gotham avait déjà attrapé le Joker et foutu plusieurs fois à Arkham. Mais à chaque fois, Red Hood s’en sortait indemne. Quoique, sauf la fois où il est tombé dans cette cuve de produits chimiques. M’enfin, c’était l’exemple pour revenir d’entre les morts ! Harley gigotait encore pour se défaire de cette main à sa gorge. Elle n’avait pas peur de ce revolver pointé sur elle. Noooooon, pas peur du tout. Sa folie l’en empêchait. Elle prit d’ailleurs son courage pour être enfin libre. S’arrêtant de gigoter bêtement, elle releva ses jambes jusqu’à son ventre, donnant un coup de pied dans ce flingue, celui-ci volant un peu plus loin. Elle donna un coup de pied également dans l’estomac du pingouin blondinet pour qu’il la lâche enfin. Ceci fait, elle se tint debout devant lui, se frottant les mains comme pour un travail bien fait.

« Bon, la suite maintenant ? »

Je deviens légèrement fou,
Je ne suis qu'une simple carte d'un château,
La petite vague d'un naufrage,
Je deviens légèrement fou...


Hiro

E.S.P.er



Le coup de pied me coupa le souffle, me forçant ainsi à lâcher prise sur la folle à grelots… Ma capacité m’avait-elle abandonné? Non, impossible… mais probablement que son esprit était tellement tordu que mon pouvoir ne pouvait pas entrer dans son cerveau, et lui insuffler de m’obéir. Probablement. Une fois le coup porté, tous les hommes levèrent leur arme, comme dans un même et unique mouvement, menaçant la blonde. Cependant, loin était mon intérêt à la voir transformée en passoire humaine, je leur fis donc signe d’abaisser leur arme automatique, un petit sourire amusé aux lèvres.


Tu es la première qui réussi à défier cette voix… Signe que mon pouvoir d’ESPer ne marche que très peu sur les personnes atteintes d’une maladie mentale!


Tous les hommes dans l’endroit se mirent à rire, un peu à cause du pouvoir avec lequel je n’arrêtais pas de me vanter, disant que je n’avais aucune limite. Les policiers présents étaient en fait un groupe de chasseurs humains venant de Terra, que j’avais fait infiltrer la police de Seikusu, histoire d’avoir toujours des hommes qui me seraient loyaux si jamais les hauts gradés ne se décidaient à avoir des remords sur toutes les choses que je fait et qu’ils auraient fermé les yeux…



Bref, donc me voilà devant une belle impasse, je ne savais pas vraiment comment réagir, une femme aussi démente pourrait très bien tenter de me tuer pour ce que je lui avait fait subir, surtout une femme qui ne connaissait pas la peur, et qui était trop folle pour savoir qu’elle ne reviendrait pas d’entre les morts… Mais peut-être que si l’intimidation n’a pas marché, aussi bien tenter la persuasion, lui expliquer ce que je veux réellement d’elle et voir comment elle réagit. Au pire de tout, elle me cracherait au visage et je la ferai fusiller, aussi simple que ça.


Rajustant donc la hauteur de mes lunettes devant mes yeux en poussant la monture entre les deux verres avec mon index, je décidai d’y aller franc jeu.


Comme j’ai dit, tu m’as fait perdre un sacré pactole et j’ai cru comprendre que tu n’avais pas cet argent, donc je demande un autre paiement, et j’ai un faible pour le nature donc… On pourrait être quitte ainsi, et je brûlerais tout ce que la police de Seikusu a contre toi. Tu pourras donc gentiment aller égorger des gamins ou pendre des bambins avec ton biquet, sans te faire poursuivre par la police. Certes, il y aura encore des parents qui voudront de tuer, je ne serai d’ailleurs plus là pour te prêter main forte!


Souriant légèrement, je croisai mes bras, plongeant mon regard de glace, bien calme malgré le fait que mon plan n’ait pas du tout été comme prévu, dans celui de la blondasse. J’étais confiant, mais le seul truc de ne pas savoir comment elle réagirait arrivait à m’énerver légèrement, mais je n’étais pas encore totalement exaspéré, ce qui était bon pour elle. Cependant, si elle m’amène à ce point, elle comprendra qu’il y a bien pire qu’elle en terme de folie.


Harley Quinn

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« Tu es la première qui réussit à défier cette voix… »

« Ha ah ! Donc cette voix d’outre-tombe, c’était TOI ! », dit-elle en pointant du doigt le pingouin blondinet.

« Signe que mon pouvoir d’ESPer ne marche que très peu sur les personnes atteintes d’une maladie mentale ! »

Alors qu’elle voulut répliquer car ayant une sainte horreur qu’on la traite de folledingue (et même si c’était vrai), elle fut coupée dans son élan par les rires des hommes alentours, y compris de celui du blondinet en costume. Son sang ne fit qu’un tour, mais elle ne pouvait se permettre de réagir. Après tout, même si le manchot blondinet n’était plus armé, le reste de sa bande de joyeux jojos avaient leurs armes en mains, même s’ils pouffaient de rire.

« Comme j’ai dit, tu m’as fait perdre un sacré pactole et j’ai cru comprendre que tu n’avais pas cet argent, donc je demande un autre paiement, et j’ai un faible pour le nature donc… On pourrait être quitte ainsi, et je brûlerais tout ce que la police de Seikusu a contre toi. Tu pourras donc gentiment aller égorger des gamins ou pendre des bambins avec ton biquet, sans te faire poursuivre par la police. Certes, il y aura encore des parents qui voudront de tuer, je ne serai d’ailleurs plus là pour te prêter main forte ! »

Harley, un peu sceptique, haussa doucement les épaules. L’air un peu surprise et aussi un sourire aux lèvres, elle s’approcha doucement du pingouin blondinet, l’agrippant à sa veste et l’embrassa. Un baiser plein de fougue et de folie aussi. Ce n’était pas un simple baiser, non, bien plus profond que cela. Elle enfournait sa langue dans la bouche du blondinet sans aucune retenue. Pour ne pas fatiguer plus sa jambe blessée, elle la souleva doucement, comme à la façon pin-up. Il voulait bien du nature non ? Elle finit par relâcher son étreinte, délivrant les lèvres brûlantes du binoclard et les lui essuyant du rouge qu’elle lui avait mit.

« Haaaaaa… », prononça-t’elle dans un long soupir d’aisance.

Dans sa petite tête blonde, elle ne pensait pas à plus loin dans le sens de « nature ». Juste un simple baiser, le reste étant pour son Biquet après tout. Elle se rappela les paroles de cet homme à lunettes, comme quoi il effacerait le dossier de l’Arlequin rouge et noir chez les flics. Pioup ! Effacé ! Finish ! A elle une nouvelle vie ? Non, ce n’est pas ce qu’elle souhait. Comment être Harley Quinn si l’on n’est pas reconnue ? N’importe quoi.

« Pour les poulets, laisses mon dossier tel qu’il est. J’aime la maison Poulagat quand elle me poursuit. C’est d’autant plus…excitant ! Et pour ton fric, j’peux t’aider à le retrouver. Suffit de demander. Un petit braquage peut-être ? »

Elle regardait ses doigts, le sourire et les yeux rieurs, frottant ses ongles doucement. Fière ? Oui, elle l’était, fière de tous les méfaits dont elle était reconnue rien que dans cette ville de citrons. Elle pouvait sûrement en faire profiter cet homme. Bon, il faudrait un peu de temps pour faire un braquage, du moins, le temps qu’elle se remette de sa blessure à la jambe et que le pingouin blondinet désigne sa cible : une banque, une bijouterie…Ou bien, elle pouvait s’occuper du sale boulot. Boh, elle était capable de tout, surtout qu’en plus, cela lui ferait certainement plaisir. Oh, même une joie immense de reprendre le boulot !

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La folle à grelot semblait plus intelligente qu’il n’y paraissait, elle avait compris ce que j’entendais par « nature », car elle s’était approchée de moi avant de m’embrasser, sans aucune retenue. Évidemment, n’étant pas un de ces abrutis qui n’avaient jamais goûté à une femme, je n’avais pas figé sous le baiser, mais j’en avais donné légèrement plus, passant un bras autour de sa taille, alors que je la sentais mettre plus de poids sur moi, comme si elle s’appuyait. Probablement que la blondasse avait mal à sa jambe blessée, étant donné qu’elle avait passé un sacré moment à marcher dessus. Quoiqu’il n’y ait pas beaucoup de personnes capables d’encaisser un coup de fusil à pompe dans la cuisse et de marcher sans trop de difficulté. Elle avait la qualité d’être résistante, personne ne pouvait le nier.


Cependant, je constatai qu’elle n’avait pas tout à fait saisi l’ampleur de ce que j’attendais d’elle,  alors qu’elle relâchait mes lèvres et s’éloignait de moi, mettant ainsi fin au baiser…


Ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais…


Puis, d’un changement de sujet rapide, elle me dit qu’il n’y aurait aucun problème à ce qu’elle le rembourse en faisant un braquage. Le problème, c’était qu’elle devrait braquer une centaine de banque avant que j’aie reçu la somme complète de ce que j’avais pu perdre à cause de cette clown. Elle poussa même l’audace à son comble lorsqu’elle me demanda de laisser son casier judiciaire intact, ce qui me laissa dubitatif, mais j’abandonnai à essayer de comprendre cette femme en haussant les épaules, l’expression faciale montrant clairement que je n’allais jamais vraiment la comprendre.


Si l’idée de passer vos jours à vous cacher de la police pour ne pas vous faire exécuter, grand bien vous fasse. Pour le braquage, je ne connais qu’une seule banque dont les coffres pourraient vous permettre d’amasser la somme que vous me devez; La Koziganû bank. Sauf qu’elle est très bien gardée. Mlle Quinn, vous comprendrez que je ne pourrai pas vous accompagner, mais je souhaite avoir un œil sur vous, donc ces deux hommes vont faire le braquage à vos côtés, et ils ont intérêts à être vivants lorsque vous reviendrez me voir.


Faisant signe à deux hommes, je les regardai s’approcher en silence. Ils avaient compris ce que j’attendais d’eux, et ils n’avaient pas l’intention de me décevoir.


Vous devrez probablement avoir besoin de temps pour récupérer, ou encore planifier votre coup, je vous laisse donc tout le temps dont vous aurez besoin. Le seul Hic, c’est que je ne vous laisse pas partir d’ici. Goro et Iranu sont sous vos ordres, ils seront vos yeux et vos oreilles à l’extérieur. Ils feront ce que vous voudrez, à moins que cela ne me concerne, je reste leur patron, après tout, je vais revenir vous voir sous peu. Donc, bonne convalescence.


Je ne lui laissai pas le temps de parler que je fis demi-tour avant de sortir de l’entrepôt, où trois hommes m’attendaient.


Je veux tout savoir sur ce qu’elle fait et les ordres qu’elle donne aux deux imbéciles. Donnez lui des médicaments et des pansements pour sa blessure et assurez vous de la nourrir convenablement, si elle demande quelque chose, venez m’en parler d’abord.


Un simple hochement de la tête des trois hommes et j’entrai dans ma voiture, laissant l’entrepôt comme étant le cadet de mes soucis; j’avais une séance à préparer pour le lendemain.
 

Harley Quinn

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Un petit smack, un gros palot plutôt, mais si le pingouin blond attendait plus de « nature » de la part d’Harley, il pouvait se le carrer où je pense ! Le corps de la follasse appartenait au Joker, et à personne d’autre. Alors ce blondinet ne la toucherait pas plus loin. Même s’il était bel homme. Non non non, pas touche à la grande complice de Biquet ! Néanmoins, sa proposition de braquer une banque fit sourire très largement la demoiselle, qui s’en frottait déjà les mains à l’idée de se remettre au travail et à faire courser les flics. Oh, elle n’aurait rien à y gagner là-dedans, juste sa liberté, pas le moindre sou. Elle ne se faisait pas d’illusion là-dessus, mais rien que le fait de pouvoir magouiller et retomber dans ses anciens méfaits, ça lui mettait du baume au cœur. C’était juste dommage que Le Joker n’était pas en ville, ni là pour le faire avec elle. Cela mina son moral quelques instants, avant que l’homme en costard ne vienne reprendre la parole et expliquer la suite du programme à la demoiselle.

Une banque. Rien qu’une seule banque à dévaliser, mais le magot qu’Harley devait ramener était assez énorme, il faut le dire. Et selon le pingouin blond, il s’agirait de la fameuse Koziganû Bank. Harley haussa un sourcil, interrogatrice, levant les yeux au ciel comme pour y chercher la réponse. Non, cela ne lui disait rien, enfin, de nom du moins. Après, peut-être qu’elle connaissait le bâtiment et l’aurait reconnu, mais pas du nom. D’après lui, elle était plutôt très bien gardée, alors l’Arlequin avait du pain sur la planche. Pour cela, et afin qu’elle se rétablisse avant de faire son coup, le blondinet appela deux de ses hommes, qui n’avaient pas l’air très futés d’ailleurs, et leur ordonna d’être au service de la follasse blessée. Espérons qu’ils servent à quelque chose, parce que franchement, l’idiotie était marquée sur leurs visages. Harley leva les yeux au ciel en sentant qu’elle était plutôt mal barrée…

L’Arlequin aurait bien voulu rajouter quelque chose, dire qu’elle pouvait très bien se débrouiller toute seule, et que ces Goro et Iranu n’étaient que des boulets pour elle. D’ailleurs, elle était lancée, à suivre le pingouin blond, la bouche tellement ouverte qu’elle aurait pu gober un piaf qui passait là. Mais non. Il disparut dans l’ombre de l’entrepôt, laissant la godiche folledingue avec les deux gigolos de service, prêts à répondre à tout ce qu’elle souhaitait. Attendez un peu. TOUT ce qu’ELLE voulait ? Les yeux de la blonde s’illuminèrent comme les warning d’une bagnole, bien intéressée par cette proposition. Le sourire aux lèvres, bien amusée, elle sautilla alors avec un peu de mal à cause de sa jambe blessée, et posa définitivement son derrière sur la seule chaise présente dans les alentours, apparemment. Elle tapa dans ses mains, deux fois, comme pour aller ses deux bêtas.


« Ce n’est pas tout mais faudrait se retirer le doigt du cul et se mettre au boulot ! Y’en a un qui m’amène de quoi me soigner, et l’autre va me chercher à manger ! J’ai besoin de grailler ! ET PLUS VITE QUE CA ! Sinon, j’vous balance au pingouin blondinet ! »

C’était la menace de malade, ça. Dite par une cinglée en plus. De quoi foutre un peu les pétoches aux deux imbéciles qui vont lui servir d’hommes à tout faire. En attendant qu’ils reviennent avec ce qu’elle avait demandé, elle se balançait sur sa chaise, ondulant du corps, comme un enfant trépignant d’impatience. Harley se mit à balancer sa tête de gauche à droite, de droite à gauche, au rythme de la chanson qui lui passait dans l’esprit à l’instant. Et elle ne pût s’empêcher de la chantonner d’ailleurs.

« Biquet kill the radio star ! Biquet kill the radio star ! Et a fait tout péter ! »

Les hommes encore présents devaient être bien agacés par la voix stridente que pouvait prendre la folledingue. Mais elle, ça la faisait bien marrer ! Enfin, les deux bonhommes revinrent avec ce que la blonde leur avait demandé. Elle croqua quelques morceaux dans une pomme, annonçant un « Meurchi » pas très poli, la bouche pleine, buvant une gorgée de lait, avant de finalement s’occuper de sa jambe blessée. Cependant, il lui fallait retirer son costume d’arlequin pour se soigner, et comme ce n’est qu’une pièce…Loin d’être pudique pour un sou, elle défit la fermeture-éclair de sa combinaison moulante rouge et noir, couverte de sang sur sa jambe, la faisant tomber alors au sol. Elle n’était qu’en sous-vêtements, une lingerie fine en dentelle noire et rouge, et l’air de l’entrepôt la fit fortement frissonner. Quand son regard se posa sur sa blessure, une sorte de crissement s’échappa de ses lèvres. Ce n’était pas très beau à voir ! Puerk ! Et puis, c’était du sang séché qui avait teinté sa peau de nacre. La poisse…Harley reposa ses fesses peu vêtues sur la chaise, prit le nécessaire pour retirer les plombs présents dans sa jambe, non sans mordre dans sa combinaison pour taire sa douleur. Oui, parce qu’Harley a mal, quand même. Elle n’est qu’une simple humaine ! Elle douille sa maman. Tous les plombs retirés, du moins, elle l’espère, la jeune femme se mit à nettoyer sa plaie avec de l’alcool, qui lui arracha un autre cri étouffé de douleur, avant de poser une compresse et de bander sa jambe. Les soins terminés, elle se rhabilla, avec un léger empressement parce que la demoiselle commençait à se les cailler, il faut dire. De nouveau sur sa chaise, elle attrapa un morceau de jambon et un quignon de pain, croquant dedans à pleines dents. Elle a encore la dalle.

« Hé ! Castor et Pollux ! J’ai un truc à vous demander ! Il me faudrait voir à quoi ressemble cette fameuse banque, et comme je ne peux pas bouger, c’est à vous d’aller déposer vos culs là-bas pour faire du repérage. Mini-caméra embarquées ou quoi, j’sais pas, mais démerdez-vous pour que j’puisse évaluer le coup…Chiouplaît ? »

Il ne restait plus qu’à la jeune femme d’attendre le retour des deux gigolos du pingouin blond pour avoir certaines informations pour monter son coup, le temps que sa jambe guérisse…

Je deviens légèrement fou,
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