Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Harley Quinn

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Vous n'auriez pas vu mon Biquet ?
    Il me manque terriblement...
Quelque part, au fin fond du monde, en l’an 2050. La Terre est désormais peuplée de neuf milliards d’individus. Un gros problème démographique, même s’il a été un peu « réduit » par les catastrophes à répétition de la fin 2012. Depuis, la plupart des terres sont stériles. Les eaux ont submergé les côtes et des pays ont disparus…Comptez parmi eux le Japon ! Mouhahahahahahaha !!!

* La joueuse claque Harley et la fait taire pour qu’elle arrête de dire des élucubrations *
Bon, je reprends tout depuis le début…

Ville de Seikusu. Courant 2011. Notre folle Harley se promène incognito dans le plus célèbre musée de la ville. Dans un simple tailleur noir, les cheveux attachés en chignon et une paire de lunettes, elle erre de salle en salle ainsi fondue dans la masse. Qui pourrait croire que, derrière cette allure de femme d’affaire, se cache désormais une jeune gymnaste à la mémoire brouillée ? Qui pourrait croire que maintenant, elle est quelqu’un d’autre que cette gymnaste, une Harley Quinn, folle, manipulant armes en tout genre, tuant parfois, recherchant désespéramment son Biquet ♥…Hors-la-loi, elle vole pour survivre, ou quelques fois, elle travaille pour quelques mafieux ou cupides, véreux et avides de pouvoir et d’argent.

C’est d’ailleurs pourquoi elle voyage dans le musée. Son client, un yakuza d’Hokkaido, cherche depuis plusieurs mois à mettre la main sur un célèbre tableau : Les Hasards heureux de l’escarpolette de Jean Honoré Fragonard. En déplacement sur Seikusu, il est tombé par pur hasard sur Harley dans le quartier de la Toussaint. C’est dans un de ces bars malfamés que s’est décidé le contrat. Une bonne grosse somme attendait Harley en échange de la livraison de ce tableau tant convoité.

La nuit commençait à tomber sur les terres nipponnes et le musée venait de fermer ses portes au public. Mais Harley elle, s’était cachée discrètement dans les toilettes du personnel. Les lumières s’éteignaient mais les caméras de sécurité restaient encore actives dans les salles. Harley venait de quitter son tailleur pour son fameux costume d’Arlequin rouge et noir et se mit devant un miroir pour parfaire son teint de porcelaine et ses lèvres de sang. Dans la journée, elle avait pu observé que le tableau n’était pas accroché dans les salles publiques. Peut-être dans la zone des « archives », ou plutôt les œuvres en zone de transfert ? Qui sait…

Harley ouvrit doucement la porte des wc, passant sa tête dans le couloir qui menait à l’entrepôt des œuvres. Personne…Elle se faufila jusqu’à la porte en prenant soin de ne pas se faire voir ou entendre. Elle bombait chaque caméra de sécurité qui aurait pu trahir sa présence. Mais apparemment, elles étaient peu contrôlées par les agents de nuit…Deux agents seulement pour un musée de cette envergure ?! Et bien ! La porte du poste de contrôle où étaient les agents se trouvait juste à côté de celle qui menait à l’entrepôt. Elle décrocha alors un extincteur du mur juste à côté d’elle. Ben quoi ? Il lui faut bien une arme ! Elle ne pouvait pas se permettre de se trimballer avec son maillet ou une arme à feu. Elle l’aurait mis sous son tailleur ? Trop voyant...
Bon, ni une, ni deux, elle ouvrit la porte de contrôle, vit les deux lourdauds d’agents en train de jouer aux cartes, et les assomma à coups d’extincteur. Elle en profita pour détruire le système de sécurité restante avec son arme improvisée. Elle piqua un marqueur bien noir et dessina sur la trombine des deux hommes au sol. Une moustache à la Georges Brassens par-ci, une cicatrice de bagnard par-là, des « J » de partout. Elle emprunta d’autres marqueurs, pour plus tard qu’elle disait…Elle repartit de la salle en chipant au sol une carte joker et la posa sous sa combinaison, contre son cœur. Elle referma la porte de la salle de sécurité avant de se diriger dans l’entrepôt, zone d’archives qu’elle ouvrit à l’aide d’une carte magnétique d’un des agents.


  « Aziz ! Lumière ! » , s’écria Harley en poussant l’interrupteur.

Tableaux, sculptures, toutes sortes d’œuvres s’offraient aux yeux de la jeune femme. Mais elle n’en cherchait qu’une en particulier. Elle retourna toute la salle, déchirant les emballages opaques servant à protéger les œuvres. Aucune trace du fameux tableau…Elle commença à s’énerver, réduisant au plus petit possible les morceaux d’emballages, pour les lancer ensuite en l’air, enveloppant la jeune folle dans une pluie de « paillettes ».

« Raaaaaah !!! Mais où est ce tableau de malheur ?! » , trépigna-t’elle du pied en serrant les poings.
« Et si… ?!!! »

Mais oui ! Peut-être un transfert privé ! Elle devait désormais se rendre dans les bureaux de la direction du musée. Là-bas, elle aura tous les renseignements qu’elle recherche. Elle sortit en quatrième vitesse de l’entrepôt, laissant celui-ci dans un désordre monstre. Elle jeta un coup d’œil dans la salle de contrôle où les agents dormaient encore profondément. Merci l’extiiiiiiiincteureuuuuuuuuuuuuuhhhh !!! Elle devait traverser tout le musée pour atteindre les bureaux. Dans sa course, elle s’arrêta nette devant une sculpture grecque. Elle pencha sa tête sur l’épaule gauche, plissant son regard en direction de la statue dénudée et tapotant son index droit sur son menton. Son regard s’illumina soudainement, un sourire rayonnant sur ses lèvres. Elle sortit, telles des armes à feu, les quelques marqueurs qu’elle avait gentiment emprunté ♥ Elle commença d’abord par « tatouer » les murs et les autres œuvres de la salle Antiquité, tout autour de la statue. Des « H+J » partout…Ceci finit, elle grimpa dans les bras de l’homme de marbre blanc. Avec son marqueur vert, elle lui fit une nouvelle coloration digne des plus grands coiffeurs, et de son marqueur rouge un sourire angélique.

Maintenant, la sculpture avait une ressemblance certaine avec son Biquet !


« Modifié: mardi 18 juillet 2023, 19:34:04 par Harley Quinn »

Je deviens légèrement fou,
Je ne suis qu'une simple carte d'un château,
La petite vague d'un naufrage,
Je deviens légèrement fou...


Mach Bonin

Humain(e)

Quelques jours auparavant, dans un bar malfamé du quartier de la Toussaint, Mach avait rencontré un homme, qui en apparence était bien habillé, mais qui avec les hommes de mains qu’il avait réparti dans le bar et l’expression qu’il arborait, en plus  du sentiment de danger qu’il instaurait en permanence, avait laissé Mach se doutait de s profession.  Cependant, cela ne l’empêcha pas d’écouter ce qu’il avait à dire, sans crainte. En effet, le mercenaire, même s’il se doutait que son interlocuteur ne souffrirait d’aucun refus, n’avait pas montré un signe d’hésitation dans ses gestes, indiquant clairement qu’il avait visiblement déjà analysé la situation, et comment s’en tirer. L’homme lui proposa un travail, chose dont on pouvait se douter. Et le jeune homme le laissa parler et avancer ses arguments pour le pousser à l’accepter. Par contre, il resta muet sur les raisons qui le poussait à l’engager, alors qu’il avait des hommes de mains, et sans doute plus qu’il n’en fallait réellement.

Et voilà ce qui avait conduit Mach quelques jours plus tard dans un musée. On pouvait donc deviner aisément le type de travail. Bien sur, s’était un vol de tableau. Et la visite n’était pas la première que le mercenaire faisait. En effet, depuis plusieurs jours il venait fréquemment pour vérifier les systèmes de sécurités et la façon dont il pourrait s’y prendre.  La seule chose qu’il ne vit pas, fut le dit tableau. Ainsi, la veille de sa dernière visite, où il pensait visiblement agir, il s’était habillé en costume cravate et était allé se renseigner au conservateur sur le tableau en question.  Il avait donc pu apprendre que ce dernier avait été demandé par un collectionneur privé pour l’affichait lors d’une de ses soirées, ce qui avait du lui couter pas mal d’argent supposa le jeune homme. Ainsi, d’après l’homme, le tableau était en préparation pour quitter le musée momentanément.

On pourrait donc se demander pourquoi se casser la tête à revenir au musée dans ce cas ? Tout simplement parce que le jeune homme s’était dit que cela serait juste avant le transfert que le vol serait donc le plus facile. Ainsi, il se refit passer pour un civil encore une fois, avec comme seule arme sur lui, un poignard à lame céramique que les détecteurs d’armes et de métaux n’avaient pu détecter.  Mach avait donc passé l’après midi en compagnie de touristes et autres visiteurs dans les salles et couloirs du musée, jusqu’à l’heure de la fermeture. Mais, peu avant cela, il s’était introduit dans un local d’entretien réservé au personnel, et maladroitement placé dans l’angle mort d’une caméra, ce qui était bien sur à son avantage.

Le temps passa, lassant la nuit s’emparer de Seikusu, avant que Mach ne sorte dans la pénombre du bâtiment. Il avait mit du temps à le faire, pour la simple et bonne raison qu’il avait écouté les bruits de pas et mémorisé les temps de vides entre chaque patrouille du service de sécurité. Et on ne pouvait pas dire qu’elles étaient nombreuses, puisqu’au moins deux heures s’étaient écoulées entre deux d’entre elle, si bien que le mercenaire était sortit dix minutes après la seconde. Cel ne l’empêcha pas d’avancer prudemment, jusqu’au moment, où il vit que les caméras étaient HS, car leurs objectifs avaient été tagué.

- Tiens, je ne suis pas le seul à vouloir dérobé une œuvre d’art !

Marmonna t il avec le sourire en se disant que cela allait au moins lui faciliter la tâche. Et il eut bien raison, car en se dirigeant vers l’entrepôt, pensant évidemment que s’était là qu’il trouverait  le fableau, il remarqua bien vite l’état de la salle de sécurité.  Ce qui lui fit apparaître un sourire avant qu’il ne fouille la pièce, qui avait été allumée qui plus était. Visiblement, l’autre cambrioleur ne connaissait pas la discrétion. Ainsi, par sécurité, il réenclencha l’interrupteur qui coupa le courant dans le musée. Cela serait idiot d’attirer la police parce qu’après l’heure de fermeture, le musée était allumé pas vrai ?  Quoi qu’il en fût, Mach ne trouva pas ce qu’il cherchait.

-  On dirait que le directeur a voulu conserver cela lui-même pour éviter les risques !

Ou du moins de chercher le tableau des plombes au moment de l’envoyer chez le client.  Mach quitta donc l’entrepôt, sans faire de bruit et se dirigea dans les couloirs en direction du bureau du conservateur en chef. Mais, il finit par s’arrêter, lorsqu’il entendit du bruit venant de la section antiquité romaine. Passant un regard furtif, à l’aide d’un petit miroir, il ne tarda pas à voir une bouffonne jouer sur une statue. Enfin, il faisait référence là au saltimbanque censé divertir les rois au moyen âge plus qu’à une injure en elle-même, bien que le comportement enfantin de la demoiselle pourrait le laisser croire.

* S’est-elle l’autre cambrioleuse ? Elle n’a pas l’air très nette en tout cas !*

Pensa le jeune homme avant de s’éclipser, laissant la jeune femme faire mumuse tranquillement. Et vu sa façon de faire, si les autorités arrivaient, nul doute qu’elle serait la première repérée. Il arpenta alors les couloirs jusqu’à la salle de conservation privée du chef du musée. Et bien sur, celle-ci était fermée par un verrou magnétique où une carte de sécurité était nécessaire. Cependant, le jeune homme n’en avait trouvé aucun sur les agents de sécurité, et il supposa donc, que soit s’était la jeune femme qui l’avait, vu qu’elle était passée avant lui, soit s’était le conservateur qui la gardait avec lui. En tout cas, Mach se planqua dans un recoin sombre de la zone, un endroit où personne ne pourrait le voir en jetant un regard rapide, et même un peu approfondie, puisqu’il faudrait vraiment fouiller la zone pour le trouver, et décida d’attendre que la demoiselle ne vienne, enfin si son but était aussi dans la même salle. Car au vu de son attitude, on pourrait penser qu’elle ne cherchait qu’à s’amuser dans le musée .Il aurait pu choisir d’ouvrir de force la porte, chose qu’il ferait si la demoiselle ne rappliquait pas, mais, il s’était dit que cela ferait un bruit énorme, en plus d’activer sans doute des services de sécurités informatiques.
Ma Fiche : Mach Bonin

Harley Quinn

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    Vous n'auriez pas vu mon Biquet ?
    Il me manque terriblement...
Harley avait réussi à infiltrer le musée de Seikusu de nuit.

Stopper les agents de sécurité : fait.
Détruire le système de sécurité : fait.
Fouiller l’entrepôt-zone d’archives : fait.

Mais toujours pas de trace du tableau à dérober pour ce foutu yakuza. La folle blonde s’était dit que le tableau, s’il n’était pas dans le musée, devait être à disposition d’un particulier, pour une exposition privée, ou alors l’achat même du tableau. Alors, dans ce cas-là, elle devait trouver les informations nécessaires sur le transfert. Elles devaient sûrement se trouver dans le bureau de la direction. Elle traversait les nombreuses salles d’exposition au pas de course : histoire moderne, art abstrait, histoire contemporaine, pointillisme…jusqu’à ce qu’elle stoppe sa course dans la salle comprenant les œuvres datant de l’Antiquité. Elle y avait saccagé les tableaux, poteries et sculptures avec des marqueurs qu’elle avait trouvés dans la salle de contrôle. Elle y écrivait son amour inconditionnel pour son Biquet. Elle avait même maquillé une statue aux couleurs du Joker : des cheveux verts flashy et un sourire rougeoyant. Éblouie devant son chef-d’œuvre, elle avait le cœur en joie et le sourire aux lèvres. Elle espérait toujours revoir son amour et compagnon de crime.


« Il faudrait peut-être que je me remette à chercher ce satané tableau moi…n’est-ce pas Biquet ? », soupira-t’elle en regardant l’homme de marbre blanc.

Elle gonfla ses joues et fit une mine quelque peu boudeuse, ne voulant quitter l’image de son bouffon. Elle baisa la paume de sa main et fit voler son baiser en direction de la statue jokerisée. Elle reprit son chemin vers les bureaux de la direction tout en sautillant comme une enfant. Elle pouvait se le permettre de toute façon : le système était hors service.

Arrivée devant la porte du bureau de la direction du musée, elle se rendit compte que la porte était verrouillée et ne pouvait être ouverte que grâce à une carte magnétique. Elle en avait déjà « empruntée » une à un des gardiens de nuit du musée. Elle récupéra la dite carte dans sa combinaison d’Arlequin et la passa pour faire sauter la sécurité de la porte.

Une fois : rien.
Deux fois : rien.
Trois fois : toujours rien.

Elle retourna la carte dans tous les sens et la passa encore une dizaine de fois…Toujours rien. Cela énerva au plus au point notre folle qui donna un coup de pied dans la porte, au niveau du lecteur de carte, ce qui le fit d’ailleurs sauter.


« Tu fais ta maligne, c’est ça hein ?! Tu veux jouer à la plus forte ? … Alors prépare-toi à perdre ! », grogna-t’elle.

Quand elle s’était préparée pour le vol du tableau, elle avait pensé à prendre un sac à  dos où à l’intérieur, elle y avait mis le nécessaire à la bonne cambrioleuse. Elle y sortit son revolver à gros canon , un de ses joujoux préférés. Elle le dirigea en direction de la poignée de la porte. Une détente et…BIM ! Un superbe trou dans la porte, en tout cas, assez grand pour qu’Harley y passe son bras et tire la poignet intérieure de la porte.

La porte ainsi ouverte, elle s’infiltra dans le bureau et se dirigea vers des armoires métalliques renfermant certainement l’information nécessaire pour mener à bien la mission d’Harley. Elle ouvrit les classeurs bien ordonnés…mais pas pour bien longtemps. Notre blonde fouillait chaque dossier, et si celui-ci ne contenait pas l’information qu’elle recherchait, il volait dans les airs pour mieux se chiffonner ensuite au sol. Une pluie torrentielle de papiers s’abattait dans le bureau...Jusqu’à ce qu’Harley trouve le dossier pour le tableau du yakuza. Harley survolait les informations qui ne lui servaient pas et mis enfin le nez sur l’endroit où se trouvait désormais le tableau. Elle plia en vitesse la feuille en quatre et la plaça sous sa combinaison, dans un endroit qu’on ne chercherait pas. Maintenant, elle devait se dépêcher pour sortir de ce musée avant l’arrivée des sirènes !


Je deviens légèrement fou,
Je ne suis qu'une simple carte d'un château,
La petite vague d'un naufrage,
Je deviens légèrement fou...



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