bataille entre deux dieux. ( pv)

Que fait un dieu  lorsqu’il prend du repos.  Normalement, les dieux lorsqu’ils ne font rien sont  sur l’olympe sur se mont merveilleux  théâtre d’une tragédie sans cesse renouvelait. Ici, les dieux trompent les déesses,  le vin et l’ambroisie coulent à flot.   Et les dieux farceurs humiliaient les autres dans d’éternelle joute aussi bien verbale que physique.
C’était en partie pour cela que le dieu des jeux vidéo avait choisi  de ne pas s’installer sur l’olympe. Il n’aimait pas cette atmosphère et il était totalement impossible de travailler normalement.  Impossible de se concentrer  sur une partie.  Pour remédier a ce problème fâcheux, le dieu avait eut une idée.  Il s’était forgé sa propre dimension. Un petit coin de paradis virtuel a l’abri des dieux et des déesses, les seules à avoir ses coordonnées étaient  des personnes de confiance et il les comptait sur les doigts d’une seule main.   

Le dieu était en pleine création.  Réfléchissant à un  équilibrage entre les classes de son prochain jeu vidéo.   Il y mettait du cœur, car c’était son rôle d’offrir le meilleur à ses millions de fidèles.   Son travail ne dura fort heureusement que peu de temps.  Il n’y avait que peut de travail à faire dessus, ce qui permit au plus jeune des dieux de faire  le tour de son domaine. Chose qui ne le lassait jamais.
Se monde était fait par et pour lui.  Un monde virtuel et parallèle ou  il était le seul à poser des pouvoirs.  Dans cette zone bien particulière, il avait le droit de modifier absolument tous ce qu’il souhaitait.  Ce monde était un peu comme une partie de lui-même.  Mais ce n’était pas réellement le cas.  Il n’était que virtuelle, qu’une conception de son esprit.  Même si ce que l’on pouvait y vivre et ressentir était bien réel. Non pour comprendre ce monde, il fallait y avoir mit les pieds au moins une fois dans sa vie.  Peut être même deux…  Et encore.

Le dieu était entrain d’observait son monde de la haut.  Le lieu ou il aimait travailler était une petite colline d’où il pouvait voir sa création s’étendant bien loin au delà l’horizon.
Se monde pouvait être divisé en cinq grande zone, elle-même divisible.  Lui, il se trouvait dans le terrain : plaine.   Comme son nom l’indiquait, cette partie de dimension était une  grande plaine.  Abritant une niche écologique aussi varié qu’étrange.   Il devait y avoir plusieurs espèces de chocobo, quelques  autres créatures dont le nom ne vous direz sans doute pas grand-chose.
Ce monde, respirait la tranquillité et le calme.  Un léger vent faisait danser les plantes et herbes hautes donnant l’impression que  toute la région dansait sur une mélodie inconnue. Cet endroit avait pour tout dire, un petit gout de l’éden perdu.  Et ne donnait qu’une envie, se rouler dans l’herbe haute et laissé le vent caresser votre visage alors que vous regardez les nuages couleurs coton prendre des formes biscornus.
Un monde aussi réel que le monde réel, excepté qu’ici votre vie est symbolisée par une petite barre au dessus de votre tête, et il n’y a qu’une fois que celle-ci est vide que vous mourrez.  Cette règle est certes bien étrange, mais il en va ainsi au royaume du dieu du jeu vidéo. Et personne ne peut s’y soustraire.   

Que l'Olympe était ennuyeux ! Ou qu'il allait, il recevait des regards haineux, qu'il rendait. S'ensuivaient des départs qui se voulaient dignes... Mist-G savait pourquoi ils s'en allaient ainsi. Ils avaient peur. Oui... Peur. Peur de se retrouver face à ce demi-dieu qui avait déjà tué des dizaines de dieux mineurs... Vous savez, le genre de dieux qui ont une très grande résistance mais qui ne sont pas immortels ? Non, n'importe quel dieu majeur sur l'Olympe pouvait en tuer un... Mais pas des dizaines. Pas des dizaines à la fois comme il l'a fait, en tout cas. Pourquoi devait-il rester sur l'Olympe ? Pour vérifier que son temple allait bien ? Il n'avait pas de temple. Juste une énorme porte qui menait à une salle ou le temps subissait une distorsion continue. C'est le prix à payer pour les Déchus. Il fallait qu'il se retrouve des prêtres et en vitesse. Le seul souci... C'était qu'il était en quelque sorte le dieu des déchus. Fallait-il qu'il recrute des anges déchus ?

Non, il ne se résoudrait pas à cela.

-Aie !

Il avait reçu quelque chose, lancé avec une bonne force... Une pomme d'or, nommée orange dans le monde. Sur l'Olympe, depuis les incidents de la guerre de Troie, le terme "pomme d'or" était toujours utilisé couramment par la moitié des dieux. Il scruta les environs pour voir qui avait lancé la pomme d'or, vit un dieu qui lui faisait un pied de nez et qui se retournait en courant. Ni une, ni deux, il ramassa une pierre de la taille de la pomme d'or et la lança de toutes ses forces sur le dieu. Celui-ci, mortellement touché, s'effondra. Il vit sa forme spirituelle quitter son corps en pleurant.

Pleure, petit con. Tu m'as cherché, tu m'as trouvé. Maintenant il va te falloir du temps pour reprendre une apparence normale.

Ainsi pensait amèrement Mist-G en ce jour qui aurait pu être pluvieux si l'Olympe n'avait pas été au-dessus des nuages. Au-dessus des nuages... Bien sûr, il réfléchissait à comment avoir des prêtres. Ce n'est pas chez les anges déchus qu'il devait chercher. Il fallait aller chercher chez les vrais déchus... La race humaine. Quand les humains n'étaient composés que d'éléments masculins, le monde était, paraît-il, en paix. Il se fiait aux récits que son père lui faisait quand il était petit.

Un jour, pour se venger de deux Titans, Prométhée et Épiméthée, son père créa la femme, qu'il créa comme l'homme, avec quelques attributs en plus, et quelques uns en moins. En fait, il s'était inspiré du corps des déesses pour créer la première humaine, Pandore. Elle était chargée de retrouver, chez Prométhée et Épiméthée, une boite mystérieuse dont Zeus connaissait le contenu. Il avait chargé Pandore d'un simple défaut qui servirait de détonateur. La curiosité. La boite qu'ouvrit Pandore contenait la totalité des maux qui peuvent être affligés à l'être humain : les défauts et la maladie. Soudain plongée dans un profond désespoir, Pandore remarqua, au fond de la boite, une autre boite, plus petite. La mort dans l'âme, elle l'ouvrit et de cette boite sortit le seul remède efficace contre tous ces maux : l'Espérance. Cette Espérance, Mist-G n'y eut jamais le droit. Il avait toujours vécu sombrement, à part dans ses 30 premières années, avant son enfermement. Malgré tout, il ne pouvait rejeter la faute sur personne.

Cependant, il pouvait se désigner un bouc émissaire. Il chercha dans les registres divins et trouva le nom du dernier dieu né : un certain Vlad Aurion, divinité des jeux vidéos. Très bien, il commencerait par lui. Il utilisa quelques "connaissances" (les dieux appropriés, qui obéissaient sous la menace) pour remonter jusqu'à la trace de ce Vlad. Finalement, sa quête le mena vers le parc de Seikusu, ou il trouva une petite faille spatiale. Grâce à son pouvoir des portails, il l'ouvrit en grand et la première chose qui le choqua fut qu'il se crut dans un monde parallèle. La seconde... C'est la barre qui venait d'apparaître au-dessus de sa tête. Enfin, il pourrait percer tout cela à jour plus tard. Il n'eut aucun mal à retrouver le dieu, seul humanoïde parmi des milliers de montures. Profitant que le dieu lui tournait le dos, il enfonça son poing dans l'épaule de Vlad, pas trop fort, à peine une tonne. Dès que le dieu reprit ses esprits, il se présenta.

-Mist-G, god-slayer. Je suis la pour toi, pas d'objections ?

Et bien,  que dire de notre pauvre dieu a part qu’il  était dans une bien mauvaise posture. Pas grand-chose malheureusement pour lui. Mais revenons quelques instants sur cette  situation.  Donc alors qu’il était tranquillement entrain de faire son  petit tour dans son  petit tour  et a ce moment, alors la c’était le flou.

Bon une façon rapide de savoir était d’observer le journal des  combats. Grace à cette option, il pouvait savoir qui l’avait frappé. Pour combien, et sous quels types de pouvoir.  Et ceux instantanément.  C’était  un petit outil fort pratique. Ainsi, bien avant que le dieu ne se soit présenté, il avait obtenu  son nom. Et surtout qu’il venait de prendre un coup à environs  10 points de vie. Un coup d’une  puissance assez importante surtout lorsque l’on sait que la vie du dieu était sur  cent.  Il venait donc en un seul coup  de perdre le dixième de sa vie.  Par contre  le nom de son adversaire ne lui était pas inconnu, même s’il ne se souvenait pas de ce nom. En même temps, à part les personnages de jeux vidéo,  il ne connaissait pas beaucoup de personne.  A part quelques otakus rencontré irl.   Bon, et bien l’intrus venait de se présentait. Un god sayler ? Un tueur de dieu ?   Et bien pourquoi pas, c’était effectivement un   morceau de choix et le combat  promettait d’être palpitant.  Ainsi, il était temps pour lui  d’accepter ce défi. Et de montrer au monde que malgré son jeune âge il était capable de faire de grandes choses.

-   Et bien,  c’est une entrée fracassante que tu vins de faire.  Mais  puisque tu vins spécialement pour moi. Alors j’accepte ton défi.  Mais  avant j’ai quelques petites modifications à faire.  Cela fait des mois a je travail sur ce monde. Et je n’ai pas envie qu’il soit détruit par le premier venu.  Par contre, laisse-moi dix minutes. Et  alors tu seras libre de détruire tout ce que tu veux.

Le dieu  réfléchi quelques instants, le meilleurs moyen de ne pas abimer ce jardin, restait encore la sauvegarde et le chargement de l’arène X3.04.
Un modèle encore expérimental mais qui était déjà prometteur. Grace à cela, il avait  le pouvoir de modifier plusieurs paramètres du combat. Mais cela, son adversaire n’en avait bien sur aucune idée. 
L’arène était prête, elle n’attendait que l’ordre vocal du dieu pour lancer le programme.  Ce qui fut fait d’ailleurs.

-Lancement de la DESTINATION FINALE…

Voulez vous sauvegarder votre partie en cours.

Le dieu valida le choix.  Cette option était décidément  bien pratique, mais il ne voulait  pas que le dieu soit au courant de cette option. C’était son  petit secret,  et il était bien décidé a ne rien dire.
Le monde était entrain de disparaitre, laissant petit a petit sa place a l’arène.  Et celle-ci était très sommaire, aucune couverture. Juste une plate forme de couleurs violette ou les deux combattants pourraient s’en donner a cœur joie.  Le meilleur, c’était encore que le dieu venait de  diminué par deux la  puissance dut dieu. C’était hypocrite ? C’était lâche ?   Certes, ce n’était peut être pas juste, mais cela complexifiait le jeu, le rendant plus amusant.  Car Ce  G comme il s’appelait   devait pour avoir ce titre une puissance extra ordinaire.  Alors un petit nerf ne serait pas de trop.

Le jeune dieu était désormais au milieu de l’arène nouvellement formé.   Attendant son adversaire avec un certain plaisir, il se moquait totalement du danger qu’il risquait, car  il lui restait toujours des continués. Dut moins, c’était sa vision de  la vie. Une vie ou les bloques sauvegardes sont  généreusement distribués pour avoir toujours une chance de reprendre celle-ci, lorsque vous êtes  confronté  a une difficulté.  Mais trêve de pensée philosophique, l’heure était au combat.

-Et  bien, je t’attends mon petit G.  Comme tu es l’invité, tu auras l’honneur de porter le premier coup.  Et je pars avec un  handicape car ma barre de vie contrairement a la  tienne est déjà entamé.  Mais tu sais comment ca fonctionne ?  Hum, je ne pense pas, donc je vais te donner un petit cours,  histoire que tu comprennes.  Tu commence avec 100 points de vie. Quand tu atteins zéro c’est le game over.  T’as capté ? La barre en haut, c’est ta vie.  A une dernière chose… Mais ca c’est pour ma curiosité perso,  tu m’en veux ?  Ou alors t’as juste un souci avec les dieux ?


Un peu curieux ce dieu non ?  Mais il était comme cela. Malgré le fait que ce soit un solitaire, il ne crachait pas sur  un peu de compagnie.   Surtout que celle-ci s’annonçait explosive, ce qui lui plaisait.