Une chasse de plus ??? [PV Don]

Fukô venait de quitter le Lycée et se dirigeait vers la station de métro la plus proche. Cette dernière se trouvait à un peu moins d'un quart d'heure à pied, bien sur il y avait une ligne de bus qui faisait la liaison entre le Lycée et la Station, mais la jeune femme aimait marcher. De plus aujourd'hui, Fukô avait décidé de passer dans une épicerie, qu'elle avait trouvé par hasard et qui proposait des Bentôs au tarif plus intéressant que ceux que pratiquaient celle qui se trouvait près de chez elle. Il fallait reconnaitre que le budget de la jeune femme était assez limité, si Dieux avait créé sa vie, il avait dût oublier les difficultés que pouvaient rencontrer une étudiante. Bien sur, elle pouvait se trouver un petit boulot, mais la jeune étudiante ne savait pas faire grand chose, son expérience était assez limité et ce dans de nombreux domaines.
Fukô se dirigeait donc vers l'épicerie, se qui lui faisait faire un détour par rapport à son trajet habituel. La rue était quasi déserte, mais on pouvait voir quelques habitants du quartier erraient à divers occupation. Certains, majoritairement les hommes, jetaient des regards dans lesquels on pouvait lire un certains désir. Fukô ne se souciait pas de ces regards, tout cela la dépassait en réalité. Certaines ruelles qui s'ouvraient à droite ou à gauche devaient conduire vers certains endroits, mais de cela aussi Fukô ne s'en souciait, pas plus des ombres qui pouvaient s'y trouver. La jeune femme rentra dans l'épicerie et y acheta quelques Bentôs et répondit au sourire du jeune homme qui se trouvait derrière le comptoir. Une fois son achat fait, la jeune femme pris la direction de la Station.

Et dans cette rue un homme l'avait apperçu, un grand homme bien bati, bien plus que la plupart des japonais, il portait un imperméable et faisait mine d'être un de ces pauvres gaijin perdus, avec ses deux mètres de haut pour 150 de muscles, Don ne passait pas inaperçu, il dépassait d'une bonne tête tout le monde, trainant près du quartier des écoles a la recherche de la proie idéale a ramener a son marché d'esclave, il se renfrogna, trop grosse, trop laide, pas assez de poitrine, trop de boutons, ah...

Ses yeux se posèrent sur Fuko et un sourire se déchira sur son visage, voilà qui était mieux. L'homme se décida donc de rester dans les parages, sans afficher d'envie de bouger, voir si celle ci s'aventurait du coté des dortoirs, ou bien habitait la ville, ce fut la seconde réponse.

Don monta dans une camionette qu'il utilisait pour ce genre de rapts, et suivit la jeune femme en se faisant discret, ce n'était pas tout a fait la nuit donc il faisait sombre, mais personne n'allumait ses lumières, pas même les phares, on ne distinguerais pas un camion d'un autre peu importe ce qu'il ferait...Surtout si Fuko était trop occupée a ignorer les regard de désir qu'on lui envoyait.

Elle passa a l'épiceris acheter des bentos comme toute japonaise qui se doit et rentra chez elle. Don décida de suivre la jeune fille...Il voulait voir ou elle habitait. Car Don n'était pas n'importe quel esclavagiste, un esclavagiste de base l'aurait déjà agressé alors que les rues se vidaient et que l'opportunité se présentait mais c'était trop facile, avec sa carrure, son pouvoir, elle n'aurait eu aucune chance...Il voulait la faire prisonnière chez elle, dans son sanctuaire, là où elle serait persuadée qu'elle était en sécurité...

Mais il parla trop vite car trois petite brutes sortirent justement a ce moment là d'une ruelle, armés de battes et de chaines, bloquant la route a Fuko.

-Eh eh eh, mademoiselle, comment t'es trop charmante.

-Tu veux passer ? Paye le droit d'passage

-Eh eh eh

Ils lui bloquaient la route, Don sourit. Cette rencontre était idéale pour définir quelque chose...Deux scenario soit il intervenait et explosait les loubards...Soit...Il attendait de voir si la gamine était plus que ce qu'elle n'était...Etant originaire de Terra il savait que les gentilles écolières étaient parfois plus que ça...

Fukô n'était pas pressé de rentrer, la Terre était un endroit assez étrange pour la jeune étudiante et cette ville peut être plus. Même si la jeune femme ne semblait s’intéresser à ce qui l'entourait, il avait compris que cette ville possédait un autre visage que celui qu'elle montrait, elle était semblable à ces prédateurs qui prenaient l'apparence d'une créature inoffensive pour pouvoir attraper leur proie facilement. L'exemple de ce que ressentait Fukô, fut bientôt donné à la jeune femme, en effet alors qu'elle se trouvait dans un quartier résidentiel, proche d'une école, que la ruelle ne semblait pas être un lieu dangereux, trois voyous apparurent.
Ces derniers bloquaient le passage de Fukô et la jeune femme compris rien qu'en les voyant qu'elle avait affaire à des prédateurs urbains. D'ailleurs ils ne mirent pas longtemps à exprimer leurs désirs, du moins ce qu'ils attendaient de la jeune femme. Fukô se contenta de les regarder, impassible, comme si leur présence ou leur comportement ne signifiait rien pour elle, ce qui était dans un certains sens la vérité. Fukô n'était pas du genre à s'inquiéter de ce qui lui arrivait ou de ce qui l'entourait. De plus Gabrielle ne semblait pas réagir à la présence de ces 3 individus, ce qui signifiait qu'ils étaient de simples humains.
Devant la demande d'un des trois voyous concernant le droit de passage, Fukô lui tendit son sac de Bentôs. Il n'y avait aucune intention de se moquer ou d'insulter les trois voyous dans ce geste, mais même si la jeune femme comprenait qu'ils étaient des prédateurs, elle ne comprenait pas ce qu'ils voulaient réellement d'elle. Ne croyez pas que Fukô est idiote, ni qu'elle est innocente, mais elle ne connait rien sur les réactions et désirs des humains. Il ne faut pas oublier que la jeune femme est née, il n'y a que quelques jours et qu'elle ne sert que de cocon à un Ange, elle n'a pas suivit de cours lui expliquant la nature des hommes et leurs vices. Mais cela personne ne pourrait le savoir et encore moins ces trois voyous. D'ailleurs si le geste de la jeune fille, les pris par surprise, au point que l'un d'entre eux le troisième fit le geste pour prendre le sac, le chef de ce trio n'eut pas la même réaction et projeta le sac plus loin, posant sur Fukô un regard bien plus menaçant.

- mais elle nous fait quoi ? tu es conne ou quoi ?

Devant la réaction de leur chef, les deux autres prirent la même attitude et commencèrent à entourer Fukô. Celle-ci ne changea pas de comportement, ne montrant ni peur. En réalité l'attention de Fukô était porté sur son sac de Bentôs et elle se demandait si ces derniers n'avaient pas trop souffert du vol plané qu'ils venaient de faire. Les voyous durent prendre le mutisme de Fukô pour un signe de peur, ce qui les fit passer à l'action. L'un de ceux qui s'étaient décalés souleva la jupe de la jeune fille ce qui eut pour effet, de faire réagir la jeune fille.
Fukô n'était pas une guerrière, mais cela ne signifie pas qu'elle ne sait pas se défendre. D'un geste rapide elle asséna une gifle au voyou responsable de ce geste. La gifle laissa une marque rouge sur le coté du visage du voyou, marque sur laquelle on pouvait voir des points plus rouges. D'ailleurs lorsque la cible de cette gifle porta la main sur sa joue il constata que celle-ci était perlée de petites taches de sang, ceci eut pour effet d'augmenter la rage de ses camarades.

- La salope, elle m'a fait mal ... !!!

...

[HRP: je te laisse continuer, si tu fait attaquer les trois voyous, ils parviendront à maitriser Fukô, même si elle est plus forte qu'une jeune fille de son age et qu'elle sait se battre, ils sont trois ... ]

Don n'était disposé a intervenir qu'au moment opportun une fois qu'il aurait décrypté le comportement de la jeune fille, l'absence totale de réaction a ses adversaires voulait dire deux choses pour Don : Soit elle était bien plus puissante qu'eux et les écraserais d'un simple coup de pouce, soit elle ne réalisait pas ce que ses agresseurs voulaient, voire pire, ne réalisait pas le principe même d'agression, ce qui là était un très clair signe qu'il avait affaire a quelqu'un qui n'était pas un être humain, ou était un être humain depuis peu de temps puisque pas au fait des "us et coutumes" du comportement humain. Elle leur tendit le bento ce que les voyous  refusèrent d'apréhender pour se contenter sur le plat principal, c'était le moment de voir si la jeune fille avait de quoi se défendre contre ses assaillants. Evidement, Don ne permettrait pas une seule seconde que ces voyous lui volent SON trophée, aussi interviendrais t'il lorsqu'il jugerais en avoir assez vu, mais pour le moment il allait tout simplement attendre.

Il n'échappa pas a Don que la jeune femme savais se défendre, néanmoins pas assez bien pour repousser trois adversaires a la fois. Avec grande surprise, les jeunes voyous arrivèrent a maitriser la jeune fille, la baillonant pour la trainer dans une ruelle, le colosse sortit alors de son camion, il en avait assez vu, il enfila un poing americain qui trainait dans sa poche et s'engouffra en courrant dans la ruelle.

-Putain la salope, elle m'a déboité la gueule

Cria un des voyou qui avait effectivement reçu un sale coup en pleine tête

-Jvais te faire payer tes cours de karaté du dimanche.

Ceux ci commencèrent a essayer de faire basculer la jupe de fuko, la déchirant presque, avant de tirer sur son chemisier pour en faire sauter les boutons d'un air gourmand, c'est alors que celui qui ne tenait pas la jeune fille fut attrapée par le col et soulevé a 20 centimètres du sol

-Sa race?!

Derrière lui un imposant colosse de type brésilien était apparu, la peau brune, les cheveux noirs et crépus, des yeux de jais, une machoire carrés, 150 kilos de muslces se tenait derrière lui. Contrairement a Fuko, Don ne savait pas se battre, c'était un athlète, un marathonien, néanmoins il avait une force physique considérable, faisant tourner le jeune homme par dessus son épaule il le projeta dans une benne a ordure, atterissant la colonne vertébrale la première sur le bord avant d'y tomber, les deux petits punks restant se mirent a trembler devant la taille de l'européen et sortirent leur crans d'arrêt.

-V...Vas y le gaijin tu veux te battre?

Don afficha alors le sourire le plus pervers, le plus satisfait et le plus sadique dont il était capable, sourire qui fit froid dans le dos aux deux truands.

"Oh, des courageux, on ne vois pas ça tous les jours."

Lança t'il en faisant craquer ses poings. Honnètement, il n'était pas fort en combat, il pouvait seulement le leur faire croire en les intimidant. Les deux petits jeunes reculèrent.

-Putain on reviendra !

"C'est ça, du balais."

le colosse se pencha vers Fuko et lui tendit la main en lui souriant d'un air cette fois amiable, amical.

"Vous n'avez rien mademoiselle? Ces rues ne sont pas sures."

La main tendue était le premier piege qu'il tendait a Fuko, dès qu'elle toucherais Don son pouvoir d'Esper lui infligerais un retour a la normalité, tous les effets magiques dont son corps était actuellement sujet s'évanouiraient immédiatement et elle serait incapable d'utiliser des sorts pendant une durée d'autant de minutes que de secondes au contact du Don. Et le plus beau ? Si elle n'avait aucun pouvoir magique immédiat sur elle, elle ne s'en rendrais compte que lorsqu'elle utiliserais sa magie.

En l'aidant a se relever, il s'assurait facilement trois minutes sans sorts de la part de Fuko.

[Hrp: Désolé pour l'attente ...]

la situation dégénéra assez rapidement, malgré sa force la jeune femme ne put faire grand chose face à trois individus habitués à combattre ensemble. Lorsque Fukô sentit qu'elle n'allait pas avoir le dessus et que Gabrielle ne semblait pas réagir, la jeune femme se laissa emmener là où les trois voyous comptaient s'amuser avec elle. Innocemment la jeune créature avait pensé que ce comportement allait effacer se tentative de défense, qui avait fallut à l'un des voyous de se faire esquinter la mâchoire. D'ailleurs les paroles et les mots qu'ils lui crachèrent presque au visage, confirmer à Fukô qu'elle n'avait pas du tout compris le caractère des ces humains. Mais pouvait on lui en vouloir, la jeune femme n'avait pas la moindre connaissance du comportement humain en dehors de celui qu'elle devait avoir.
Presque indifférente à ce qui allait lui arriver, Fukô vit sa jupe être déchirée révélant par la même occasion une petit bout de sa petite culotte. Puis se fut autours de son chemisier de connaitre le même sort, révélant cette fois ci le soutien gorge que portait la jeune femme. Fukô n'eut pas vraiment le temps de réagir, d'ailleurs l'aurait elle fait, cela n'en était pas certains. Un colosse apparut derrière l'un des voyous, ces camarades trop occupés à lorgner avec appétit vers la poitrine de la jeune femme ne l'avait pas remarqué. Fukô par contre avait eu tout le loisir de voir cet homme approcher. Lorsque ce dernier souleva le premier voyou, Fukô laissa apparaitre une expression de surprise, elle ne s'attendait pas à trouver un homme avec une telle force physique. De plus elle sentait Gabrielle émerger, signe que ce nouveau venu n'était pas un humain, du moins une personne ordinaire. Avant que l'ange en elle ne se manifeste le nouveau venu avait mis en fuite les voyous et proposait sa main à la demoiselle pour l'aider à se relever. Dans un réflexe funeste, Fukô accepta cette main tendue, mais compris dés que le contact avait été fait qu'elle venait de faire une erreur. Alors que Gabrielle allait se manifester, celle ci sembla disparaitre laissant Fukô stupéfaite.
L'homme qui se tenait devant elle possédait un étrange et dérangeant pouvoir, car si il représentait une menace, Fukô n'allait pas pouvoir compter sur le soutien de l'ange qu'elle cachait en elle.

- Vous êtes étrange, êtes vous une de ses abominations que les serviteurs de Dieux veulent détruire ?

La question et la remarque avait été posé dans un ton des plus neutre et détaché, Fukô donnait vraiment l'impression de ne pas être concerné par ce qui se passait, chose qui n'était pas entièrement fausse. Puis pour une raison inconnue, la jeune femme donna un violent coup de pied dans l'aine de l'homme qui l'avait aidé et commença à fuir. Au fond d'elle quelque chose lui ordonnait de fuir de gagner du temps, mais pourrait elle en gagner suffisamment cela Fukô l'ignorait.
Dans sa fuite la jeune femme ignora son apparence et s'engouffra dans divers ruelle sans vraiment savoir où elle allait, n'ayant aucune connaissance du quartier. Fukô passa devant la vitrine d'une échoppe ouverte, mais continua sa course ignorant les possibles zones de sécurité qu'elle pouvait croiser.