Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Oui, je t'aime [PV : Ares]

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Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Oui, je t'aime [PV : Ares]

samedi 04 octobre 2008, 18:58:11

Comment aurait-elle pu croire que, lorsque son corps se recula un peu du sien, elle se sentait tellement… Nue? Délaissée? Peut être un peu des deux. Tous avaient besoin d’un cœur pour vivre, et le sien n’était pas qu’un organe, il vivait, il était sous ses yeux, tout près d’elle, devant elle. Ses mains se pressèrent un peu contre les siennes, le minois légèrement interrogateur. Son regard insista un peu sur celui d’Artes ou quelque soit son vrai nom avant de commencer à se balader autour d’elle, regardant le halo de lumière commençant à attirer les deux tourtereaux à l’intérieur. Un petit élan de panique commença à monter en elle, le paysage tantôt désertique et sans aucun charme commençait à faire concurrence aux décors de ses rêves. Leurs mains se relâchèrent tandis que le corps de la jeune femme pivota un peu, abasourdie par la vue qu’elle avait… Était-ce réel…? Venant fléchir un peu les jambes pour se pencher, position en petit bonhomme, l’une de ses mains vint se déposer contre le sable aux couleurs froides mais pourtant si chaud. Ramenant près d’elle quelques grains dans la paume de sa main, celle-ci s’arqua un peu sur le côté, laissant le sable retourner à son monde, elle au sien. Le corps de la comtesse se redressa finalement, lentement, venant faire face à l’homme devant elle.

« Ares… » Dit-elle tout bas, dans un murmure, pour elle-même. Ses yeux étaient un peu plissés, écoutant avec attention ce qu’Artes ou non, plutôt Ares avait à lui dire. Ses mains vinrent se joindre ensemble, au centre de sa poitrine. Tantôt subjuguée, tantôt paniqué, maintenant interrogatrice, il fallait avouer que la journée morne et ennuyeuse qu’elle avait pensée c’était transformée en une journée pleine de rebondissements, pleine de sens. Ses paumes se pressèrent l’unes contre l’autres, serrant ses doigts entrelacés ensemble. Que devait-elle lui dire…? Lui répondre après tout ce qu’il venait de lui avouer?... Pas qu’en parole, en geste, aussi. Pas qu’en déceptions, non, pas du tout. L’amour qu’elle avait cru transmit entre leur baiser, la tendresse dans leurs caresses, le mensonge dans ses paroles, la révélation dans d’autres et la vérité pour en finir. Tout ça en l’espace de quelques heures, c’était… Trop… Sa tête se pencha un peu, silencieuse. Son menton s’apposa contre ses mains jointes, les yeux clos et la bouche entrouverte, prouvant qu’elle s’apprêtait peut être à parler.

Pourtant, rien. Aucun mot ni son ne sortie de sa bouche si délaissés de la sienne. Lentement, ses paupières se rouvrirent, laissant la prunelle de ses yeux fixer intensément les grains de sable sous ses pieds, comme si elle les insistait à parler ou agir à sa place. Bien entendue, c’était peine perdue, du sable… Ça ne parle pas et ne bouge encore moins. Inspirant silencieusement, Daelys releva la tête, portant son regard troublé dans celui d’Ares, visiblement triste. Comment… Le rendait-elle aussi peiné…? Est-ce qu’elle avait vraiment été capable de charmer un dieu, de plus, le dieu de la guerre? C’était… Un titre bien plus haut que le sien, ça en tout les cas, elle en était certaine. Hésitante et toujours aussi silencieuse, Heilayne prit délicatement la petite boîte, la serrant contre elle. Parle… Parle bon sang! Un petit soupire trahit le silence de la belle ange, comme il l’avait appelée lors des débuts de leur rencontre. Cette simple petite pensée laissa étirer un beau sourire, tendre et amoureux. Sans lâcher Ares des yeux, Hei s’approcha un peu, n’osant regarder le portail tout près qui la ramènerait dans son monde. Tout doucement, et sans hésitation, sa main frêle, douce et délicate vint glisser dans quelques mèches argenté de sa chevelure, le sourire aux lèvres. Puis, avec toujours la même lenteur et douceur, ses doigts commencèrent à descendre le long de sa tempe, suivant les traits de son visage qui l’avait tant séduite. Le bout de ses doigts atterrirent finalement contre ses lèvres, douces lèvres ou la comtesse se permettait de rêver qu’avec elle, douces lèvres qui manquaient tellement aux siennes. Puis, suivant sa route, sa main se déposa sur la joue d’Ares, lui étirant un tendre sourire, capable de prouver tous les sentiments qu’elle n’osait avouer, ou plutôt, qu’elle s’apprêtait à avouer…?

«  La vérité… Mh… » Caressant la peau qu’elle avait sous les doigts, Layne relâcha la boîte qui tomba dans le sable sous leurs pieds, continuant. « Tu es… Mh… Les même yeux… Les même cheveux… Même traits… Tu es toujours Art…. Ares, l’homme dont je suis tombée amoureuse… »

Ses paroles flottaient dans une douceur inouïe, laissant aller ses émotions, plutôt que de simples et banales phrases. Tellement sensible, trop sensible… La comtesse ne pu retenir une larme quitter son nid d’origine, glissant le long de sa joue en finissant sa route dans le creux de son cou. « j.. Pardon hm…Je ne sais pas.. ce qui m'arrive... » Lui relâchant rapidement le visage, le revers de sa main vint essuyer la trace de sa larme, la tête légèrement penchée. Était-ce sa gêne qui la faisant agir ainsi? Pleurer dans un moment comme ça? Ahla… Elle était vraiment pitoyable et beaucoup trop sensible, la pauvre…
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Oui, je t'aime [PV : Ares]

Réponse 1 dimanche 05 octobre 2008, 01:43:48

Le silence… L’arme la plus redoutable et redouté dans ce monde. Comment réagir sans entendre le moindre son, le moindre bruit ou paroles, susceptible de renseigner… Voila a quoi le Dieu devait faire face, le silence face a sa déclaration, sa révélation, sa levé de voile. Pour la première fois de sa vie, une décision importante, qui allait dessiner les prochaines heures de son existence, voir même des années, dépendait d’une mortelle. Si il avait sut cela ce matin, ou quelques siècle auparavant, jamais il n’aurait crut l’illuminé. Et pourtant c’était un fait, Heilayne détenait en son pouvoir, l’unique chance d’abattre le cœur naissant d’un Dieu habituellement arrogant et cruel. Elle avait en main, ce sentiment tout nouveau, qu’elle même avait crée, suscité, développé chez lui, l’unique femme à pouvoir l’écraser, le bafouer, sans qu’il ne puisse lui en vouloir.

Était-il devenu faible ? S’était-il ramolli avec le temps ? A trop regarder ces humains faire, n’était il pas devenu l’un d’eux au finale ? L’orgueil l’avait quitté, et voila que désormais, il tenait absolument a une humaine, il rêvait secrètement de la garder tout prés de lui, que jamais plus elle ne quitte ce rivage de mer, cette merveille qu’il avait créé ici même, en Olympe, la ou était la vraie place de son ange, Divine, pouvant rivaliser avec l’ensemble des déesses du Mont Olympie. Il la regarda, un long moment, cherchant à décrypter ce a quoi la jeune femme pouvait bien penser en c moment, ou quel était son ressentit par rapport a toutes ces vérités d’un coup. Pas simple à gérer le passage d’un humain a celui d’un dieu en interlocuteur. Bien sur, il aurait put user de ses dons, pour entrer dans son esprit, insuffler une quelconque suggestion, et ainsi être certain de la réponse…

Mais même cela, il en était incapable quant il s’agissait d’elle. Heilayne avait radicalement changé la manière de voir d’Ares. Seulement, pour l’heure, il attendait, non sans impatience, la réponse de son ange, connaître enfin son avenir, avec ou sans elle, car voila maintenant a quoi il tenait. Drôle de changement… Si ses frères et sœurs le voyaient, ils seraient sans doutes rieurs, moqueurs, mais qu’importe cela aussi, ils n’étaient que des personnes dénués de tout sentiments, jouant avec les humains comme de simple pions. Oui il avait était l’un d’eux, oui, il avait abusé de la plupart des Mortels, dans le simple but de chasser l’ennui, ou créer ce en quoi il croyait le plus… Mais les choses changes, les gens aussi. Il aura fallut une rencontre pour remettre en cause des siècles de croyance, pour mettre a bas, des sentiments méconnues, un cœur oublié.

Mais pire que tout… Elle venait de lui apprendre… La tristesse. Lui ? Triste ! Il avait pourtant était à l’ origine de guerres, de bataille sanglante, d’orphelins et de veuves qui perdaient un mari, un père, un frère dans une de ses campagne militaire, et tout cela, il l’avait vécu sans broncher, sans sourciller, n’éprouvant rien d’autre que le plaisir de voir des guerriers s’affronter. Mais la, en ce moment, il avait le cœur déchiré. Elle risquait de partir, loin, et a jamais. Son regard se perdit dans le siens, ses yeux couleur amandes le noyèrent sous un flot d’amour incontrôlable, et tandis qu’il tentait de garder pied, elle fit enfin un mouvement, puis une parole naquit, et enfin, l’approche de cette annonce qui devait faire mal. Son nom résonna une première fois… Son vrai nom… Mais de nouveau, la prison de silence. Il dura une éternité, mais finalement, elle approcha… Il sentait déjà le vent léger porter à ses narines son parfum délicat qui l’enivra tant. Elle s’arrêta a sa hauteur, et sous un regard ébahi, elle posa une main tout contre son visage. Cette main chaude, et douce… Un contact qui lui avait manqué, malgré le peu de temps qu’il était passé avec le dernier en date…

Le temps s’arrêta, il ne semblait même plus entendre les vagues frappant les rochers au loin… Non plus rien, a part son cœur tambourinant sa poitrine… Ses yeux posé dans les siens, il l’écouta alors parler, et peu à peu un sourire illumina son visage. L’amour… Voila ce qu’elle avait créé, et voila ce qu’elle lui promettait. Son cœur aurait voulut sortir de son être, se coller a elle, se donner en cadeau pour matérialiser le moment, l’instant incroyable ou Ares, Fils de Zeus et d’Héra, Dieu de L’olympe, seigneur de Guerre, venait de découvrir auprès d’une femme, l’amour incroyable et eternel. Il prit sa main, mais au moment ou il voulut de nouveau échanger un tendre baiser, pour y insuffler tout ses sentiments nouveaux et brulant pour elle, il perçut cette légère humidité sur sa joue… Une Larme… Il suivit la trajectoire de cette perle limpide, qui finit par être effacer d’un revers de la main d’Heilayne. Il ne saisissait pas encore le sens de ces larmes… Se demandant même si elle ne se sentait pas obligé de rester, par son statut de dieu, par peur de représailles en cas de refus, ou de départ…

Arquant un sourcil, il posa l’une de ses main sur son visage, avec une telle douceur, qu’il ne se connaissait pas… Lentement, il lui fit tourner le visage, face a lui, pour enfin venir déposer un langoureux baiser, bref, mais sensuel. Se reculant lentement, il lui sourit, avant de poser un doigt sou son œil, celui qui avait laissé échappé la larme un peu plus tôt. Récupérant de nouveau une légère goutte d’eau, il la ramena prés de ses lèvres, et souffla légèrement dessus… Elle finit par se durcir, et a la place d’une eau transparente, la larme se transforma en une pierre incroyablement scintillante… Un diamant… La récupérant au creux de sa main, il tendit le bijou délicat à sa Muse.
Ici il avait tout pouvoir, même si sur Terra il ne pouvait en faire de même… Sur Olympie, chaque objet, ou autre jouant dans son environnement, était a son pouvoir, a sa guise, le modelant comme bon lui semblait. La regardant tendrement, il se saisit de sa main, et lui glissa le Bijoux.


« Que ceci représente mon amour pour toi… La douleur de la naissance de ce sentiment, et la beauté qui se dégage d’éprouver ca a ton égard. »

Alors, approchant de nouveau, il l’embrassa, plus encore que jamais, avec tendresse et passion, avec fougue et retenue, un baiser dans l’art de leur union, contradictoire mais tellement beau.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Oui, je t'aime [PV : Ares]

Réponse 2 dimanche 05 octobre 2008, 02:16:29

Chassant du revers de sa main toute trace de la larme qui c’étai glissé le long de sa joue, Heilayne sursauta légèrement, pas de peur ni autre sentiments synonyme, mais simplement… Surprise. Comment pouvait-il être le dieu de la guerre, Ares? Il était tellement doux avec elle… Chaque effleurement de sa peau contre la sienne lui rendait un sourire, un beau et doux sourire, chaque accolade lui donnait confiance, lui donnait un sentiment que jamais auparavant elle n’aurait pu même simplement imaginer. Pouvait-il se jouer d’elle, présentement? Pouvait-il s’avoir joué d’elle depuis le tout début? Certain aurait tendance à le croire vu le mensonge énorme qu’il lui avait caché, cependant, Heilayne ne pouvait ni le croire, ni même pensée à le croire. De toute façon, qu’importe s’il ce joue d’elle, du moment qu’il est heureux, ça la comblait. De sa larme vint naître un bijou d’une grande beauté, un diamant. Les yeux grands ouvert, remplis d’étonnement, elle ne comprenait pas trop. Non pas qu’il veuille lui faire plaisir, mais simplement; comment la magie marchait-elle? Crée à partir d’une trace de larme, un bijou aussi beau, aussi significatif? Ouf…C’était beaucoup de nouvelles pour une si petite femme. Premièrement apprendre que l’homme portant son cœur en lui n’était pas humain mais plutôt un dieu, déjà là, elle ne savait pas si elle le réalisait vraiment… Mais peu importe, le mieux était de ne pas s’enfler la tête avec ça, elle aimait Ares, pas son titre. Et aussi, la magie, la téléportation, tout quoi. C’était un assez gros choc pour sa petite tête… Pourtant, cette même tête restait sur ses épaules, ne commençant pas à se faire du cinéma comme « Puisqu’il est dieu, il pourra faire blablablabla…. ». Par chance, Heilayne n’était pas comme ça, pas du tout. Comment pouvait-on profiter des gens de la sorte? Enfin… Perdue dans ses pensées, Daelys s’en évapora d’un coup, revenant à la douce réalité qu’était la sienne. Ses yeux s’abaissèrent un peu pour pouvoir voir le diamant tendu, étirant un doux sourire qui, accompagné des paroles de son amour, devint tendre et amoureux.

Laissant sa main se faire tirer vers Ares sans broncher, pourquoi broncherait-elle de toute manière…, elle accueillit le bijou dans le creux de sa paume, refermant ses doigts dessus pour ne pas risquer de l’échapper. Tout doucement, la comtesse ramena sa main vers elle et glissa son autre contre la nuque d’Ares, s’y accrochant comme elle avait prit habitude de faire. Sa stature était devenue plus imposante que lorsqu’il était sur terre, redoublant le sentiment de protection qui était déjà si grand, quelques minutes plus tôt.

Tout doucement, ses lèvres retrouvèrent leurs jumelles tendrement, se sentant tout d’un coup beaucoup moins seule, oui, beaucoup moins. Cette tendresse si fragile commença à s’évaporer, laissant plutôt place à une langour et fougue qu’avant, la jeune femme n’aurait oser prendre part et pourtant, maintenant, elle la cherchait. Ses doigts se pressèrent un peu plus sur la peau qu’elle tenait si fragilement, laissant glisser sa langue en dehors de son nid et venir rejoindre celle de son amour, commençant à lui caresser non pas avec douceur, mais plutôt emplis d’une certaine passion qui allumait son corps et éteignait sa tête. Elle aurait envie de lui crier tout son amour, là, maintenant, mais son baiser pouvait le prouver à sa place, c’était tellement plus exquis et vrai que de simples mots. Sa main retenant le bijou vint se glisser à sa nuque aussi, restant fermée pour ne pas échappée ce symbole si précieux; l’amour d’Ares. Jamais, ô grand jamais elle ne se pardonnait de le perdre, de l’abîmer ou simplement de l’échapper… Venant se blottir tout contre le corps de son tendre, Heilayne ne quittait plus ses lèvres, caressant avec envie cette langue si délicieusement désirante. 
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Oui, je t'aime [PV : Ares]

Réponse 3 dimanche 05 octobre 2008, 22:34:56

Le baiser entre les deux êtres commença d’abord comme une douce brise marine, timide mais présente, pour peu a peu devenir une vague de passion, que rien n’arrête. Il sentait, peu à peu, son corps réclamer la présence si brulante d’Heilayne tout prés de lui, plus prés encore que maintenant. Ares se laisse porter par ses sentiments, par son envie, et tandis qu’il reprenait un peu plus la jeune femme entre ses bras, qu’il glissa lentement le long de ses hanches, il approcha légèrement, afin de coller son Corp. tout contre le sien.
Les deux amoureux interdis, ceux que la vie n’aurait jamais dut aligner, ceux qui allaient contre toutes les attentes ou les convenances, étaient perdus, seuls, sur une plage somptueuse du Mont Olympe. Tout n’était que magie ici, même ce moment qu’ils vivaient tout deux. Ne voulant penser a un éventuel réveil douloureux loin d’elle, le Dieu de la guerre l’enlaça de plus belle, sentant son corps chauffer sous le contact des courbes de sa Muse.

Il se sentait étrange. Peu habitué a des caresses si douces, surtout vis-à-vis d’une mortelle, Ares se laissait pourtant porter par son envie, par son instinct. Avec elle, il savait qu’il ne sera jamais comme avec les autres, froid distant, sans attention aucunes, ou sans envie de lui faire plaisir. Elle était cet élément de la chaine de vie, qui mettait à mal une machine pourtant bien rodée. Mais quelle perturbation ! Pour rien au monde, il ne changerait quoi que ce soit de sa rencontre avec Heilayne. La douceur, la timidité, l’étonnement ensuite face a la révélation du dieu, tout, tout était simplement parfait et tellement.. Magique.
La découverte de ce nouveau sentiment qu’il était en train de vivre auprès de la comtesse, le laissait certes perdu, quelque peu hésitant, mais il se sentait tellement bien. Comme jamais auparavant. Cette muse, cette protectrice, celle qui finalement, avait réussi a le sortir de cette torpeur de solitude sombre, lui donnait maintenant le vertige.

Et si il n’était pas à la hauteur de ses attentes ? Si elle méritait un mortel ? Un bon, un humain doué de gentillesse et d’amour, un bon samaritain, qui prendrai soins d’elle, même sur Terra ? Tant de questions sans réponses, encore une fois. Voila également une nouveauté… Se remettre en question, s’évaluer par rapport a quelqu’un, POUR quelqu’un, le Dieu arrogant n’avait jamais eu à le faire, ou il n’en avait simplement jamais eu envie. Mais auprès d’Heilayne, il sentait cet instinct protecteur surgir… Son bonheur a elle. Le reste importe tellement peu.
Même les guerres désormais étaient de seconde importance… Pour lui ! Le maitre des destins des héros, des guerriers, laisser la place de quête de sa vie a une mortelle et non a une bonne guerre… Il en sourit même intérieurement… Les autres Dieux ne pourraient y croire, le traitant de fou, de divin ayant perdu la raison… Et c’était bien le cas. Il était fou d’elle, et sa raison avait été balayée par les sentiments de son cœur.

Le baiser redoubla de passion. Il était emporté, dévoré par cet amour qui prenait maintenant les commandes de ses décisions. Laissant ses mains parcourirent le dos de son ange, sa langue venant glisser tout contre celle d’Heilayne, tandis qu’il la souleva alors tendrement, pour finalement la conduire sur le sol, sur ce tapis de sable fin, poursuivant malgré tout cela son baiser, ses caresses…

Il s’arrêta un instant, la contemplant en souriant à pleine dent, ses yeux pétillants de milles feu, sentant un amour incroyablement puissant voguer vers elle… Après avoir imprimé ce délicieux visage, il posa ses lèvres eu creux de son cou, ou il commença de douces caresses, jouant avec sa peau fine et pale, tandis que ses mains glissaient le long de ses hanches. De la même façon qu’il prenait soins d’elle, ses gestes étaient d’une infinie douceur, ne voulant pas la brusquer, a mesure que monté un désir incontrôlable. Ses lèvres jouèrent aussi le long de son oreille droite, son souffle chaud se laissant glisser, susurrant des « je t’aime » si rarement prononcés. Mordillant alors doucement son lobe, il redescendit vers son cou, longeant sa trachée, laissant une fine trace humide de son passage, pour finalement se poser a l’entrée de son décolté superbe.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Oui, je t'aime [PV : Ares]

Réponse 4 lundi 06 octobre 2008, 00:52:57

Abandonnée aux bras d’Ares, à la chaleur de son corps, à la douceur de ses baisés, la comtesse ne devait penser ne serait-ce qu’un instant à ce qui se passerait par la suite… Sa place était sur terre, bien que rien ne l’y attache réellement, elle était née là, avait grandie la et… Était tombée amoureuse sur cette même terre… Deux amoureux, deux lieux de vie différents et pourtant un seul et unique amour sincère, ce sentiment était-il aussi égoïste? Assurément…. Ses bras se resserrent contre la nuque de son tendre, blottissant son corps en entier, si frêle dans le sien si rassurant, coupée de toute réalité. Jamais auparavant elle n’avait eue une si belle vu, que ce soit la mer turquoise, le sable pâle ou l’homme qu’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer, d’embrasser, tout était si merveilleux lorsqu’elle était avec lui… Se laissant valser entre les frissons qui parcourraient son corps tel des chocs électriques et la soudaine nervosité qui montait en elle, Heilayne ne pouvait se plaindre de rien. Elle ne pouvait se plaindre qu’il ne soit pas doux avec elle; il l’était. Elle ne pouvait se plaindre qu’elle se sentait utilisée; il l’aimait, il lui avait dit. Elle ne pouvait se plaindre que d’une chose; ce qui allait ce passer par la suite… Elle ne devait se laisser emporter dans l’angoisse du moment à venir, mais comment ne pas pouvoir y penser? Elle savait bel et bien que son amour pour lui n’irait pas en dégradation mais bien au contraire, cependant… Elle ne pouvait se résumer à être un fardeau dans les lourdes tâches qu’il devait exercés; il était dieu, elle humaine, deux ‘’races’’ totalement opposées… Un dieu, pour les humains, c’est fait pour être prié tandis que les humains, pour les dieux, c’est fait pour être de l’amusement, des pions. Peut être était-ce la raison pour laquelle quelques larmes s’étaient écoulées de leurs nids quelques minutes plus tôt; sa tête comprenait très bien ce qui ce passait, contrairement à son cœur qui ne demandait que d’être collé à son jumeau. Un choix déchirant devait être fait, continuer et s’aventurer dans un monde remplis de mines ou s’arrêter et briser tout bonheur, tout sourire et toute joie que la comtesse pourrait éprouver. Sans l’homme tant aimé, c’était inutile de penser à rire ou à sourire.

Lorsque, finalement, la jeune femme sortie de ses pensées, elle sentie ses lèvres se presser contre celles d’Ares, redoublant la passion qui envahissait petit à petit tout son corps, le laissant brûler d’un désir fou et, visiblement réciproque. Sa langue, à tâtons, venant se coller et s’enlacer à celle de son tendre amour, la caressant avec autant de douceur que de langour. La chaleur enveloppait de plus en plus Heilayne, c’était supportable, mais plus pour longtemps… Réagir comme ça faisait-elle d’elle une putain? Non… Elle était amoureuse et désirait plus que tout l’homme qui avait kidnappé son cœur, tout simplement.

Ses cuisses enlacèrent les hanches du dieu lorsqu’il la releva, l’aidant du mieux qu’elle pouvait de cette manière. Les grains de sables commencèrent à chatouiller la peau lisse de la noble, lui étirant un beau sourire, encore plus beau lorsque ses yeux replongèrent dans ceux de son tendre. L’un de ses bras s’étira un peu, venant déposer délicatement le diamant contre sa cape plus loin, faisant bien attention de ne pas le faire tomber dans le sable. Sa main revint à son lieu d’origine par la suite, commençant à caresser avec délicatesse sa chevelure argentée, enroulant un bref instant quelques mèches à ses doigts. Au contact de ses lèvres humides contre son cou, son corps entier se raidit, envahit de milles frissons plus imposants les uns que les autres. Ses cuisses se pressèrent contre les hanches d’Ares, prouvant sans le vouloir tout le bien être ressenti à ce simple contact. Ses dents commencèrent à mordiller sa lèvre inférieure à mesure que les lèvres de son amant se faisaient insistantes, que ce soit contre le creux de son cou, le lobe de son oreille ou l’entré de son décolletée Un petit soupire retenu se fraya un chemin entre ses lèvres martyrisées tandis que, tout doucement et du bout de ses doigts, Heilayne tira un peu sur la chemise d’Ares, tentent de lui retirer avec une grande douceur. 
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Ares

Dieu

Re : Oui, je t'aime [PV : Ares]

Réponse 5 mercredi 08 octobre 2008, 21:42:44

Ce moment était d’une intense douceur, douceur qu’il n’avait jamais connue auparavant, vivant ce genre d’instant le plus généralement dans l’excès et la débauche, dans la violence même parfois, respectant son rôle de Dieu de la guerre et des Batailles. Mais aujourd’hui, tout était différant, de plus en plus même. Tandis qu’il se découvrait un cœur, qu’il pensait pourtant éteint depuis des millénaires, le Dieu se voyait aussi d’une douceur incroyable pour elle. Pour la première fois de sa longue vie, il voguait vers l’inconnue… Comment réagir, comment agir tout simplement. Perdu, et surtout inquiet de ne pas la décevoir. Mais il était également pour la première fois, accompagné. Plus seul dans cette découverte sur lui même. Heilayne le guidait, lui apprenait, elle l’aidait sur ce chemin de l’humanité, sur ce début d’état de conscience.
Certes, il ne pourrait changer radicalement, elle non plus d’ailleurs, mais cela, il ne lui demandait pas. C’était cela qui faisait d’elle, cette femme si incroyablement attirante. Lui, sans doute resterait il le même, sous des aspects différant oui, mais au fond, il était impossible de sauver une âme aussi sombre que celle du dieu de la guerre, même si Heilayne avait déjà fait une prouesse en la matière

Il venait à se demander quelle serait la suite de cette journée incroyable… Que deviendraient ils tout deux ? Comment pourraient-ils gérer cet amour naissant, alors que tout les oppose à la base. Mais, les armes du cœur sont bien plus puissante que les armes de guerres, du moins, c’était ce que disaient certains sages mortels. Drôle de réflexion, pour un Divin qui généralement vivait de jour en jour, sans trop penser au lendemain, la, cela prenait une importance capitale. Il devait savoir, savoir si il la garderait auprès d’elle, tout comme il gardait son cœur. Mais il ne pourrait lui demander de faire un choix, ou un sacrifice… Rester en Olympe voulait dire pour elle quitter tout, et tout le monde. Peut être avait elle de la famille, des amis, mais surtout, tout ces malades a qui elle sauvait la vie… Pouvaient-ils eux, se passer d’elle ? Ares, pouvait il se montrer égoïste cette fois ci ? La réponse lui vient naturellement… Non… Il ne lui donnera pas ce choix cornélien, il ne lui demanderait pas de sacrifice, pour une soit disant preuve d’amour… Ce sentiment, devait ne pas se prouver, mais se vivre… Du moins, à ce que découvrait le Roi du champ de bataille.

Il fut sortit de ses pensées par la sensation de compression des cuisses de son ange sur ses reins… Il sentait ses lèvres chauffer à mesure qu’il approchait délicatement de la naissance de la poitrine superbe de la belle Muse. Relevant doucement le visage, il la contempla, sentant alors sa chemise céder peu à peu sous les assauts timide et doux de la jeune femme. Il sourit, bien décidé a ne pas arrêter l’exploration de ce corps qui l’avait fait rêver dés le premier regard posé dessus… L’amour donné aussi cette impression la… D’être fait, pour cette personne, pour elle et elle seule. Portait par le léger soupir qu’il perçu entre les lèvres de son ange, Ares remonta alors délicatement ses mains, de part et d’autre du corps de la Muse, glissant lentement le long de ses courbes magnifiques, le long de ses reins, de son buste, pour enfin arriver a l’origine de la fermeture du haut d’Heilayne. Avec précaution, et tout en continuant ses baiser langoureux sur le creux de son cou, il retira un a un les boutons du corset, libérant progressivement la poitrine prisonnière.

Enfin, la peau de nacre de sa destinée, lui apparut sous les yeux. Il resta un moment a la contempler, tandis qu’il approchait les lèvres doucement du premiers seins a sa porté. Délicatement, presque de peur de la casser, il déposa ses lèvres sur la montagne de peau. L’effet fut incroyable pour lui. Instantanément, il sentit sa virilité réagir comme jamais auparavant. Habituellement, ce geste la était anodin, mais aujourd’hui, il était partit a la découverte de la bâtisse de sa vie, de l’éden de son âme, de l’olympe de son cœur. Sa langue entra alors elle aussi dans l’exploration, jouant a tracer de fine route le long de cette colline de chair, laissant les traces de son passage, en de petite trace luisante. Il fit le tour du pic durcit, jouant a le découvrir sans le toucher, tournant de plus en plus vite, pour enfin venir le happer entre ses lèvres resserraient avec prudence. Il le titilla encore un peu, pour enfin passer au suivant, toujours avec la même phase de découverte, et de jeu sensuel et délicat.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Oui, je t'aime [PV : Ares]

Réponse 6 samedi 11 octobre 2008, 01:05:34

Finissant par réussir à retirer avec délicatesse la chemise de son amour, elle la déposa avec la même douceur sur le sable, ne voulant ni la jeter comme un vulgaire chiffon, ni la garder pour les gêner. Si le temps pouvait leurs faire une faveur… Ce stopper, ne plus avancer ni reculer, rester figé pour les bercer dans un amour sans ‘’mais’’ qui s’introduisait à chaque pensées. Qu’allait-elle vraiment pouvoir faire, après? Layne voulait rester auprès de son amour, elle ne voulait le quitter ni pour un jour, ni pour une minute ou une seconde, elle voulait rester à ses côtés. Comment faire, alors? Lorsque l’amour devient notre priorité, on en oubli les autres, mais mis à part les blessés qui réclamaient son aide, personne n’avait besoin d’elle. Ni ses domestiques lui rendant la vie dure, ni ses ‘’amis’’ ou plutôt, ses connaissances à qui elle ne manquera sûrement pas. Malgré tout… Sa place était sur terre, et tous deux devaient le savoir. Finalement, le roman Roméo et Juliette pourrait leurs convenir, venant chacun d’un ‘’royaume’’ opposé, chacun serait mal vue de dire qui était le gardien de leurs cœurs, tout les séparaient et pourtant, tout les réunissait… Le corps de la Juliette se raidit un bref instant lorsqu’elle sentie les mains de son tendre au niveau de son corsaire, d’entamer de le détacher avec soin. La nervosité commença à monter dans ses vaines, ou plutôt dans sa tête. Milles questions se bousculaient maintenant : Allait-elle lui plaire…? Allait-il la regarder avec dégoût, après avoir vue sa poitrine?... Était-elle assez belle pour lui, un dieu? Lui qui avait du voir beaucoup de femmes dans sa vie, des déesses, entre autre, n’allait-il pas la trouver banale?... Il était sûr que de maintenant le voir comme un dieu la rendait un peu plus nerveuse, elle, une simple mortelle, comment avait-elle pu séduire une personne aussi haute? Ni son rang, ni ses habiletés ne pourrait rivalisé avec les siens, alors quoi? C’était idiot de ce questionner pendant ce moment, ce long moment ou, du bout des doigts, son amour détachait son corset, mais nerveuse et réservée comme elle est, Hei’ ne pouvait faire autrement. L’effleurement des lèvres d’Ares contre son cou ramena la belle à la réalité; elle savait ce qu’elle pourrait avoir de plus que toutes ses autres femmes, elle avait son cœur, il lui avait donné. Un tendre sourire se glissa sur le visage de la comtesse tandis que son corps vint se détendre subitement.

Son regard pétillant d’amour et de gêne s’abaissa un peu sur Ares, lorsque, finalement, sa poitrine se retrouva dénudé. Un bref moment, Daelys voulu croiser ses bras contre ses seins, les cacher par gêne, par habitude, mais elle se reprit bien vite. L’une de ses mains vint se glisser dans la chevelure argentée du voleur, voleur de son cœur, la lui caressant tout en enlaçant quelques mèches autour de ses doigts frêles. Un court gémissement sorti des douces lèvres rosées de la jeune femme tandis qu’une rougeur vint subtilisé sa pâleur tantôt mère, maintenant remplacée. Ne voulant être trop dans les jambes, ne voulant le bloquer dans ses mouvements, Heilayne ne fit que garder une de ses mains dans les cheveux d’Ares, et quand à l’autre, elle se posait contre ses lèvres pour tenter de faire taire ses soupires. Sa peau était tellement sensible… Un simple effleurement lui donnait du plaisir, une simple caresse la faisait réagir et un baiser lui faisait perdre la tête, c’était un défaut en quelque sorte, car des soupirs, elle en poussait beaucoup trop… Ses doigts se pressèrent contre ses lèvres, tentent de rendre inaudible ce qui peinait à se faire entendre. Sa main passée dans ses cheveux commença à descendre un peu, se glissant contre sa nuque puis contre son épaule. Le simple contact de sa peau nue sous ses doigts la fit un peu plus rougir. Il était tellement beau… Séduisant… Étant femme, l’on ne peut pas dire ce genre de chose ‘’Tu es tellement beau’’, c’est plutôt les hommes qui le disent à leurs compagnes, mais… N’était qu’une simple mortelle, elle savait bien qu’elle ne devait être la plus belle femme qu’il ait vue, mais, quand à elle, lui, il l’était. Cette chevelure argentée, douce, ce corps musclé, chaud, tout… Ses lèvres minces et pourtant si désirantes, ses yeux d’un bleu à rendre jaloux la glace, vraiment, il était beau comme un dieu. Bien qu’il en était un… Le plus beau de tous, alors? Perdue dans ses pensées, ses doigts avaient relâchés un bref instant leurs étreinte sur ses lèvres, celles d’Ares par contres avaient entreprit de donner la même caresse à son autre sein, ce qui laissa aller un soupire d’aisance un peu trop fort, pour la jeune femme. Affreusement gênée, sa main posée sur l’épaule de l’homme se glissa contre son autre main, forçant sur ses lèvres pour tenter de garder enfouis les gémissements de bien être, mais qui était plus gênant pour elle que d’autre chose…
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''


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