Sa présence était de plus en plus visible, de plus en plus pressante, omnisciente, charismatique, tout cela malgré elle, ce qui rendait cet état de faits plus troublant encore pour le Dieu, qui non seulement d’être difficile a émouvoir, l’était d’autant plus par une humaine. Seulement, Heilayne, ne semblait pas être une mortelle comme les autres. Mais il y avait toujours cette question, irrémédiable, indéniable, qui parcourait son esprit, ne lui laissant pas un seul instant de répits. Qu’avait donc cette Humaine ? Qu’avait elle fait pour qu’elle soit ainsi perçut par le Dieu, par le seul et unique Dieu qui ne croyait en rien, hormis le fait, que la guerre était le seul et unique salut de cette bonne vieille planète. Mais il ne parvenait toujours pas à trouver la moindre réponse. Pourquoi ? Comment ? Le Dieu s’agaçait lui même, tandis qu’il essayé en vain d’y poser une phrase, une explication. Mais rien, rien ne venait, rien ne s’expliquait. Son regard se posa alors de nouveau sur cette troublante humaine. Peut être pourrait il trouver une once de réponse sur ce jolie minois.
Etre un dieu de l’olympe, un être puissant, doué de pouvoir incroyable, pouvait avoir bien des avantages. Le luxe, les humains sous leur contrôle dans une mascarade incroyable, dans un grand jeu ou eux seuls étaient les arbitres. Mais il y avait aussi les mauvais cotés. La difficulté avec laquelle ces être divins se fondaient dans la masse des mortels, ne permettant pas des rencontres comme celle la, d’être simplement… Bien. De plus, ses pouvoir lui donné la possibilité d’entre voir des choses que les mortels ne pouvaient apercevoir. Le mal être, le mensonge, la part d’obscurité que chacun d’entre nous possédé au fond de soit… Tout cela et tellement plus encore. Ce qui rendait parfois les découvertes gênantes, même si habituellement le Dieu ne ce soucié guère de ce genre de détails. Mais la, encore une fois, par sa faute a elle, il n’agissait plus a l’habituel… Dérouté, complètement perdu dans une toute nouvelle manière d’approcher cette rencontre, Ares était seul, ne comprenant plus ou pas, ce qui était en train de lui arriver.
Mais de nouveau, la voix mélodieuse et cristalline de la jeune femme rompit ces questions bien trop présentes. Il eu un fin sourire devant une telle affirmation… Elle n’était qu’une humaine oui. Mais quelle humaine. Et Ares s’y connaissait en mortels. Les ayant observé, il connaissait leurs vices, leurs mensonges, leurs cruauté même, y ayant joué de tout cela pour formanter ses guerres et ses trahisons. Mais les humains s’y laissé aller de bonne grâce… Mais elle n’était pas comme ceux la… Pas comme les autres. La pureté, la grâce, mais surtout cette sincérité incroyable et cette beauté sans pareille. Voila qui avait touché de pleins fouets la conscience d’un Guerrier pourtant bien solitaire et froid de tous sentiments. Laissant aller son sourire, il la regarda, pour finalement répondre d’un ton enjoué.
« Qu’une humaine oui… Mais avec un petit quelque chose en plus… » Puis ajoutant pour lui même « et croyez moi, je suis bien placé pour le savoir… »
C’est alors qu’il sentit… Ce contact chaud, timide, et pourtant électrisant… La main d’Heilayne venait de rejoindre celle du Dieu. Il en resta un moment surpris, presque déjà persuadé que la jeune femme refuserai ce contact simple, mais légèrement plus intime. Il agrandit son sourire. Comme… Comme cela faisait du bien que tout cela se passe ainsi, comme la douceur était parfois incroyablement plus forte.
Il en oublié tout. Tout le reste n’avait plus d’importance. Cette fleure, l’Olympe, les dieux, les guerres, qu’importe ! Seule compté cette main au creux de la sienne. Doucement, avec une légèreté qu’il ne se connaissait pas, il referma ses doigts sur ceux de la jeune humaine, et l’enlaça prudemment. Il resta un instant accroché à contempler ses lèvres, tandis qu’elle parlé… Il soupira, prenant une grande leçon d’humilité auprès d’elle. Elle soigné des gens, et n’attendait pourtant rien en retour. C’était une chose incroyable, inconcevable surtout pour un Dieu qui dirige des guerriers qui avaient soif de victoire et de trésor en échange. Devait-il avoir honte de ce qu’il était ? Auprès d’elle il se sentait si... Sale, si arrogant. Un léger sentiment de culpabilité. Mais devait-il réellement s’en vouloir d’être ainsi ? N’était il pas Ares, Dieu de la guerre… Il était né ainsi, dans cette optique, et aujourd’hui il devait agir en conséquence. Mais a ce moment très précis, il regretta amèrement ne pas se nommer Artes, ne pas être un mortel, et ne pas envisager un future auprès de cette femme. Souriant, il répondit d’une voix presque cassé.
« Ne soyez pas modeste. Vous faite quelque chose d’incroyable, sans rien attendre en retour. Je vous admire Heilayne, trop peu de gens agissent comme vous, trop peu d’humains et toutes autres créatures… »
Il resserra sans faire attention la main de sa compagne de route, tout en continuant de marcher, repérant enfin, la fleur qu’elle cherchait tant. Il se promit en silence alors de toujours veiller sur cette mortelle, en secret, depuis son sanctuaire, quelle que soit la finalité de cette rencontre… Elle méritait tellement plus d’attention que les sois disant héros conquérant qui étaient sous la tutelle d’Ares… Il la regarda alors de nouveau, et put l’observer a contempler le ciel. Il sourit malgré lui… Elle était attirée par les étoiles, et lui par une étoile parmi les humains. Drôle de constat pour un Dieu vivant parmi les cieux. S’arrêtant alors face a elle, il se posa devant la jeune femme. Son doux sourire, et ses yeux dans les siens, il approcha doucement son visage, pour finalement l’arrêter a quelques centimètres du sien.
« Le rouge vous va a ravir… »
Et enfin, dans un assaut romantique et doux, ses lèvres volèrent un sensuel baiser, pour finalement se reculer.
« Nous sommes presque arrivés au But Lady. Encore un petit moment a me supporter, et vous aurez votre trophée’ »
Annonça-t-il avec franchise.