Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

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Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

vendredi 03 octobre 2008, 03:05:08

À trop longtemps s’enfuir, on en oubli l’existence même de notre ‘’chez-soi’’. Le confort, le luxe, tout. Cependant, lorsqu’on fuis nos souvenirs et notre passé de prisonnier, pouvait-on oublier? Un petit soupire vint ce glisser entre les douces lèvres de la jeune comtesse au minois perdu, les mains soutenant une capuche blanchâtre laissé choir contre sa tête. Ses pas émettaient depuis quelques heures un « toc, toc » à répétition, tellement qu’il était devenu inaudible aux oreilles fragiles de la jeune femme. Bien qu’elle ait quittée ses landes pour en découvrir d’autres, il y avait néanmoins quelque chose qu’elle ne pouvait quittée; les terres sauvages, comme on les appelles. Ses doigts restaient toujours posés contre le tissu aussi blanc que sa peau, le retenant de glisser le long de son corps du à ce qu’au bout du compte, ce n’était qu’une cape à capuche qu’elle tenait fermée au niveau de sa poitrine. De plus en plus, son corps s’enfonçait dans un immense paysage végétal. Tout était vert, ou presque. Quelques fois, ses pieds s’enfonçaient dans une flaque d’eau plus creuse qu’elle ne l’avait laissé paraître, faisant sursauter et échapper un petit crie à la comtesse. Habituellement, ce genre de tâche était donné à une servante qui allait elle-même cueillir quelques herbes, mais cette fois, Heilayne voulait tout faire par elle-même. Que ce soit de trouver les ressources nécessaires ou d’appliquer la pommade; elle ne pouvait pas être fière d’elle si elle ne faisait que la moitié du travail. Pour ne pas ce perdre, Daelys s’était réveillée bien tôt et avait quittée l’auberge vers 3 ou 4 heure du matin; arrivant ou elle est, vers 6 ou 7 heure. La fatigue était quelque chose bien entendu, mais ne rien voir du à ce qu’il fasse noir, s’en était une autre qui l’aurait empêché de bien faire son travail! Son regard noisette se laissait tout doucement balader de gauche à droite, cherchant sans bruit, une tige verdâtre ornée d’une petite fleure rosée. C’était rare, bien entendue, mais ce n’était pas cette simple rareté qui allait arrêtée notre belle comtesse, bien au contraire! Si elle pouvait en ramassée une, cela prouverait qu’elle pouvait tout faire d’elle-même!

« Où est-ce que ça peut bien être… »

Soufflant ses quelques paroles, Heilayne s’arrêta net, laissant glisser la capuche de sa tête à son dos. Sa chevelure, bizarrement était dénouée, se laissant valser dans quelques courrant d’air. Sa peau quand à elle était toujours aussi pâle que la neige et aussi fragile qu’une poupée de porcelaine, ses yeux, bien maquillés d’une fine couche de khôl noirâtre et ses lèvres d’un petit baume brillant légèrement rosé. Elle avait assez changée… Depuis le début de son ‘’aventure’’. Ses cheveux n’étaient plus noués, eux qui l’étaient toujours pour démontrés qu’elle n’était pas une catin de service. Attachée sa chevelure est une chose que toute personnes hautement placées ce doivent de faire, ou plutôt… Ce devait de faire, car cette tradition remontait à beaucoup et beaucoup d’années. Cependant, les Daelys avaient toujours conservés ça, comme pour ce démarquée des autres nobles. Soupirant une seconde fois, Heilayne vint s’adosser contre un arbre, se laissant glisser contre jusqu’à ce que ses fesses puissent toucher le sol. Du bout de ses doigts, elle retira un petit bout de papier d’une poche dans sa cape, le dépliant pour venir le lire à voix haute.

« Bon… Il est bien écrit que cette plante est dans les terres sauvages… Près d’eau… »
Jetant un bref regard autour, Heilayne opina de la tête en constatant qu’il y avait plus de flaques d’eau que de terre. « Les fleurs se montrent aussi seulement le jour… Et nous le sommes.. non?..» Jetant un autre bref regard autour d’elle, elle opina encore une fois. « alors… bon sang.. ou est-ce?... »
Cette fois, ses mains vinrent froisser un peu le papier parchemin, laissant déposer sa tête contre ses bras en soupirant. Une petite pause ne lui ferait pas de mal…
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 1 vendredi 03 octobre 2008, 03:46:13

Le Luxe, le confort, tant de chose qui semble dans la normalité quant vous y êtes tellement ancré depuis l’instant même de votre naissance. Comment s’en passer, comment vivre sans ? La vie elle même prenait une saveur amère quant il s’agissait de perpétuellement rester dans ce faste et cette beauté illusoire. Un long soupir vint alors rompre le silence mortuaire de la grande salle blanche, toute faite de marbre de magnifique facture, déniché dans les plus beaux endroits que cette terre pouvait abriter. Ce soupir, long et si bruyant, venait du fond de la salle, ou se tenait allongé sur un divan aux dorures fines et aux gravures précises. Représentant des aigles de victoire, ou des tigres de combats. Tant de représentation pour un Dieu qui baignait dans le luxe et la dure loi de la guerre depuis sa naissance. Ares, Dieu de l’olympe, Roi de la guerre et détenteur du pouvoir de décision sur les plus grandes batailles. Il avait créer les grands affrontements entre humains, pour son plus grand plaisir. Plus il y avait de guerre, plus il était adulé, plus on le prié, plus il existait. Car voila a quoi tenait la vie d’un Dieu… A ses croyants.
Mais aujourd’hui, les guerres n’étaient qu’un lointain souvenir, seul subsistait l’amour, et la luxure, les matières ou Aphrodite, son amante d’autrefois, excellée encore et toujours. Son poing se serra sur l’un des accoudoirs en Or du siège. Il pesta, cette divine créature avait du jouer les autres dieux, et aujourd’hui, elle seule compté pour les humains… Peu à peu, l’Olympe tout entier finirait par disparaître si tout cela se poursuivait ainsi.

Il se nommé Tagar, il fut un temps ou son nom résonnait dans la tète de milliers d’hommes, de femmes, et d’enfants, comme étant une vraie plaie, un général sanguinaire, au service de Rome et de son empire… Mais désormais, il n’était plus que le servant d’Ares, son esclave, son intendant dans sa demeure.
Au fil des siècles, il avait finit par s’y faire une raison. Approchant doucement du sombre seigneur, il toussa légèrement pour signaler sa présence a son maitre, avant de s’incliner respectueusement.


« Quelque chose ne va pas Seigneur ? »

Levant un œil vers la vermine qui lui servait de larbin, Ares fronça les sourcils… Voila ce qu’était devenu un grand général… Un pouilleux, un homme sans raisonnement, sans volonté. Il ne méritait même pas sa place a ses coté, mais faute d’être accepté en enfer, cette vermine Romaine devait demeurer ici, pour purger sa peine.

« Rien ne va ! Je m’ennuie… Rien a contempler, a détruire, a saccager. Pas même un petit combat de Bar ! Rien… »

Le Dieu reposa de nouveau son regard sur le globe lumineux face a lui. Cela représentait Terra, à la perfection. Cadeau d’Athéna, en guise de remerciement pour la victoire final des Athéniens contre les Perses. Posant ses doigts puissants tout contre le globe, il le fit tourner lentement, tandis qu’il serrait les dents, pour garder en lui cette colère montante.
Lorsqu’il était dans cet état, rien ne pouvait plus l’agacer encore que les jacasseries de ce Romain… Et Tagar ouvrit la bouche… Mais la main du Seigneur de Guerre vient alors brusquement se poser tout contre ses lèvres. Les yeux grands ouverts, La bouche mi-ouverte… Ebahies même, le regard rivé sur ce globe.


« Tait toi Imbécile ! Tu va gâcher ce moment ! »

L’un des doigts du dieu se détacha alors, et glissa sur la boule lumineuse.. Caressant la subtile image qu’il avait en spectacle… Une femme. Une jeune femme, superbe et si pure. Seule, au milieu de ces contrés sauvages. Toute colère s’évanouie, mais bien vite, un autre sentiment envahie le seigneur de guerre.

« Mhmmm Mhmmm ! »

Il regarda alors son esclave, et retira sa main. Se dernier prit une longue inspiration, manquant a quelques secondes l’asphyxie.
Ares se redressa alors, se dirigeant vers la grande armoire, récupérant prestement sa tenue la plus humaine possible. Enfilant rapidement un pantalon sombre, des bottes bien peu confortables, et une chemise de même couleur, il passa par-dessus ses épaules, une longue cape, avec capuche, noire comme l’ébène. Se tournant doucement vers Tagar, il sourit.


« Ne m’attend pas ! Et touche a rien, Imbécile ! »

Avant de disparaître dans un Halo de lumière, laissant vide de sa présence, la grande salle de son palais olympien.

Il réapparut quelques secondes plus tard, dans l’immense désert que représentaient les terres sauvages. Nom bien étrange d’ailleurs pour cette étendu de sable et d’eau, que lui donnait les humains… Sans doutes n’avaient ils jamais vue de véritable terres inhospitalières. Il leva les yeux, ses cheveux blanc comme la neige étaient balayaient par le léger vent qui soufflait en cette matinée peu commune. Il « la » cherchait du regard. Et enfin, il finit par la trouver. Il resta un instant interdit, n’osant bouger, comme tétaniser par ce qu’il avait devant lui… Lui, le Dieu de la guerre, effrayé a l’idée même de s’approcher de cette divine créature. Inspirant longuement, il finit par faire quelques pas… Approchant peu a peu de cette présence charismatique, pour enfin arriver a quelques pas d’elle. Elle était encore plus belle et plus présente que sur le globe… S’accroupissant pour être à sa hauteur, il resta un moment silencieux, avant d’ouvrir sa bouche, et laisser couler ses premières paroles melodieuses.


« Perdue, ou désespérée, voir même les deux… Dans les deux cas, je me porte volontaire pour alléger cette peine… »

Une phrase bien banale, mais il se voulait fin, et Gentleman… Il sentait les efflue de son parfum lui caresser doucement les sens… Incroyable sensation que celle-ci.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 2 vendredi 03 octobre 2008, 04:16:32

[hrp : Je me sens tellement nulle comparé à toi… Je vais tenter de faire mieux!]

Assise contre la légère végétation verdâtre qui ornait à peine le décor desséché, Heilayne redressa finalement la tête, clignant un peu des yeux. Comment s’était-elle retrouvée là? Perdue au milieu de centaines d’arbres et de poussière infinie? Pour une pure et simple fleure, une seule! Un long soupire vint trahir le silence si apaisant qui c’était installé, laissant place à un instant d’hésitation de la part de la jeune comtesse. Du bout des doigts, elle vint froisser encore plus le bout de papier, commençant même à déchirer quelques bouts, les laissant valser dans l’air d’un vent matinal. Mais bien vite, ils trouvèrent refuge dans une des dizaines de flaques d’eaux qui s’étendaient à perte de vue, devant elle. Finalement, le dernier bout de papier s’envola, laissant les mains de la jeune femme, vides. Un autre soupire sorti de ses lèvres avant de venir clore ses paupières que très légèrement maquillées, inspirant fortement comme pour ce prouver qu’elle était seule et qu’elle ne pouvait abandonnée une recherche aussi futile… Son corps se raidit en entier et ses mains vinrent rapidement refermer sa cape contre elle après avoir entendue les quelques phrases d’un interlocuteur encore inconnu aux yeux de la jeune soigneuse. Les yeux grands ouverts, la bouche en forme de cœur, aucun son ne sortirent pendant quelques minutes et son regard, quand à lui, n’osait aller trouver le sien. Était-elle réellement folle? Elle qui, depuis le début de son ‘’aventure’’ avait été sûre de n’être suivie? Cet homme… Près d’elle… Était-ce une vermine…? Inspirant profondément, la jeune comtesse tourna très, très lentement la tête, fuyant toujours les yeux de l’homme près d’elle.

« Je.. h…hm… »

Ses simples paroles sortirent, presque inaudibles et encore plus incompréhensibles. Sa tête vint se secouer un peu et sa main vint se glisser sur son visage, repoussant quelques mèches rebelles, derrières. Bien qu’elle n’osait ni parler, ni bouger, il fallait bien ce résoudre à le faire… Ses vêtements par contre n’étaient pas très propre, sa chevelure n’était pas nouée, son parfum sentait un peu trop du à ce qu’elle en avait un peu abusée ce matin et ses mains n’étaient pas lavées. Ça semblait bien idiot, mais pour la jeune Daelys, c’était très embarrassant… Opinant de la tête finalement pour se donner courage, sous les yeux de l’homme… Heilayne se redressa d’un bond, secouant un peu sa cape pour retirer de la terre. D’un ton de vois faussement sûr d’elle, remplis d’hésitation bien voyante et d’une timidité à en rendre jaloux les plus réservés, Hei’ prit parole, laissant glisser ses mots sur un mensonge de fierté.

«  Je ne suis ni perdue, ni désespérée, alors vous pouvez bien garder votre.. v…votre… hrm.. » Venant mordre sa lèvre inférieure sous le blanc qu’elle venait d’avoir, la comtesse reprit. « Vos bonnes ma..manières…! »

Depuis quand avait-elle mit de côté tout son caractère en entier pour laisser place à celui-ci? De toute façon, elle n’était vraiment pas douée pour mentir, oh ça non, pas du tout… Elle bégayait, elle tremblait et son corps lui aussi, tremblait. Penchant un peu la tête vers le bas, Heilayne reprit parole d’un ton de voix qui lui était plus propre. D’un ton bas, très bas et le ton de voix doux et hésitant, elle enchaîna.

« M..mais… Je ne vous aie pas entendue… arrivée alors.. .Pardonnée moi pour ce que je vous aie dit…. C’était… J’étais simplement surprise… »
''Et le printemps et la verdure
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Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 3 vendredi 03 octobre 2008, 12:54:56

L’inconnue… Voila dans quoi le Dieu s’était embarqué en descendant sur Terra, en abordant cette humaine qu’il avait trouvé sur le globe de vision. Qu’est ce qui l’avait poussé a venir ici, pourquoi pour elle, Ares, dieu de la guerre, s’était laissé emporter par une envie soudaine, un sentiment de légèreté. Mais maintenant qu’il était face a elle, il se sentait comme… Perdu. Il connaissait bien le genre humain, suffisamment en tout cas pour les provoquer, les faire flancher vers des guerres longues et meurtrières, mais les femelles de cette race restait pour lui une énigme.
Mais que dire alors de celle qui était face a lui a présent. Il sentit la colère monter en elle, mais pas une colère habituelle, plus un moyen de se défendre contre une équation inattendu. Certes son arrivée avait été des plus silencieuses… Mais n’importe quel autre humain serait mort en osant parler ainsi au Dieu Olympien. Mort de ses propres mains, sous le feu et la rage que le seigneur de Guerre éprouvé ces derniers temps, en voyant son royaume tomber peu a peu dans l’oublie le plus totale. Mais devant elle… Rien !
Le vide le plus total, l’absence de rage, de sang… Juste une douceur incroyable qui pouvait émaner d’elle, et qui submergé littéralement le dieu, le laissant déstabilisé, peu habitué a se trouver dans un état léthargique comme celui la.

Le regard du Dieu passa alors au crible celui de cette divine présence. Il cherchait ce qu’elle avait de plus, de plus que les autres humaines qu’il avait eu autre fois comme esclave, qu’il avait traité de manière sauvage et détaché, celles qui n’étaient pour lui rien de plus que de l’amusement, de quoi s’occuper par des activités perverses et bien agréable pour lui. Le regard de la jeune femme était fuyant, il ne parvenait pas a l’accrocher, a lire son âme… Mais bizarrement, il ne le souhaitait même pas… Et si cette fois ci, il agissait comme un simple humain, laissant de coté le dieu, laissant parler son hôte… Souriant a cette déesse parmi les hommes, il finit par s’asseoir au sol, face a elle, croisant les jambes, la regardant avec un doux sourire peu commun pour lui.

Le ton de la voix de cette charmante créature finit alors par redescendre, laissant place a une mélodie douce et frêle, a peine audible. Il sentit de nouveau cette magie de tout a l’heure, quant il l’avait aperçut sur le globe de magie, cette même émotion, cette même envie de la connaître, de la découvrir… Se demandant alors quel était véritablement son caractère, si elle avait finit par comprendre qui il était réellement, ou bien si elle n’avait fait que se défendre d’une intrusion dans sa bulle de solitude, et se mettant sur un ton plus agressif. Arquant un sourcil, le Dieu finit par de nouveau prendre la parole.


« Ne vous en faite pas pour ca, je suis du même genre, a monter des boucliers quant un événement que je n’avais pas prévue se dresse face a moi. »

Il sourit de plus belle. Techniquement, il ne mentait pas. Mais le bouclier était bien différant que celui de la jeune femme, se terminant généralement par la mort de l’imbécile qui avait osé le prendre par surprise. La regardant toujours avec des yeux pétillants, il enchaina.

« Je me nomme Ar…Artes, puis-je au moins vous demandez votre nom ? Sans risque de vous voir me réprimander ? Ou souhaitez-vous réellement rester seule ? »

Il ajouta a sa phrase, une inclinaison de tète, comme pour lui montrer l’importance que sa réponse avait. Laissant un instant le silence en suspend, il finit par ajouter…

« Je suis généralement une bonne compagnie vous savez, du moins, a ce qu’on dit. »
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 4 vendredi 03 octobre 2008, 13:21:33

Le regard toujours posé devant elle ou plutôt, dans le vide qui voulait bien se défiler devant ses yeux, Heilayne cherchait désespérément un moyen de se reprendre, de ne pas perdre encore ses moyens et ses bonnes manières… Ses propres paroles avaient bien pu blesser l’inconnu qui, il fallait l’avouer, était arrivé près d’elle d’une manière qu’encore, elle n’était capable de discerner. C’était sans doute idiot comme réflexion, mais elle ne pouvait s’empêcher d’y penser quand même… Sûr, sûr, sûr, elle avait tellement été sûre de ne pas avoir été suivit… À force de trop croire qu’on la suis, depuis qu’elle c’était enfuis de chez elle, elle devenait peut être folle.  Ses jambes se fléchirent finalement et lentement, laissant ses fesses retrouver la place sur laquelle elle s’était assise. Elle cherchait vraiment trop souvent à comprendre les petites choses de la vie, les petites choses idiotes, inutiles et insensées, mais pourtant si accrochantes… C’était comme si en face de soit, on nous plaçait une feuille blanche avec un petit point noir au milieu, il était évident qu’on se concentrerait plus sur le point que sur l’étendu blanchâtre. Sortant finalement de ses réflexions, Heilayne redressa un peu le menton, portant pour la première fois son regard sur l’homme devant elle qui lui souriait. Une vague de gêne se déchaîna sur la jeune comtesse, créant une petite couleur rosée sur ses pommettes. Avec tout ça, elle en avait oublié de regarder son interlocuteur pour savoir si elle l’avait fâchée, ce culpabilisant visiblement pour rien car, bizarrement, il semblait l’avoir compris. Sa tête s’arqua un peu sur le côté, puis revint droite, laissant ses lèvres s’étirer un bref moment pour afficher un petit sourire.

« Encore désolé… J’étais réellement sûr d’être… seule… »

L’une de ses mains vint délicatement se glisser dans sa longue chevelure brunâtre, la repoussant un peu par-dessus ses épaules pour la laisser choir dans son dos. Quelques mèches rebelles s’obstinaient à glisser sur le haut de sa poitrine ou simplement dans son visage, embêtant la maîtresse du corps mais qui pourtant, ne bronchait pas. Vraiment, les hommes étaient tous bien différents les uns des autres… Elle en avait rencontré un, un peu dragueur, un autre, un peu réservé et un visiblement heureux de la voir, elle, une pure inconnue et simple jeune femme âgée d’à peine 17 années. Qui aurait prédit que sortir de chez elle lui aurait fait rencontré autant de personnes du sexe opposé? C’était étrange… Mais pourtant, Heilayne devait ce faire une raison; les hommes étaient eux aussi des êtres humains, enfin… Pour la plus part…

« C’est la moindre des choses que je puisses faire après la manière dont je vous ai parlée… Je me prénomme Heilayne, Heilayne Daelys… Et… hm.. V…vous ne me dérangez pas… pas du tout… »

Une seconde vague de gêne prit la jeune femme, lui rosant un peu plus les joues qu’elle tentait bien que mal de cacher en enfonçant sa tête dans ses épaules. Par chance qu’il faisait beau, car ses vêtements n’étaient pas adaptés à de la pluie ou du mauvais temps. Heilayne n’était vêtue que d’un corset blanc comme neige, ornés de quelques broderies florales, de quelques bandes de tissus de soie blanches, lui servant de jupes en quelque sorte, bien que le tout combiné ressemblait plutôt à une robe. Ses pieds quand à eux étaient chaussés de longues bottes assez modestes, aussi blanches, lui montant jusqu’aux genoux en se repliant un peu sur elles-mêmes. Au paravent, une cape à capuche était déposée sur ses épaules et couvrait tout son corps lorsqu’elle la tenait fermée au niveau de sa poitrine, mais cette même cape lui servait maintenant de coussin, bien déposé sous ses fesses. Toute vêtue de blanc, ça n’aidait pas vraiment puisque son teint était aussi pâle… Malgré tout, cette couleur lui allait bizarrement bien, du moins… À ce qu’on disait. Finalement, la tête toujours un peu enfoncée dans ses épaules, Daelys prit paroles sur un ton de voix peu assurée, mais toute fois doux.
«  Que faisiez-vous dans les parages… Artes…? »
« Modifié: vendredi 03 octobre 2008, 13:28:06 par Heilayne Daelys »
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Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 5 vendredi 03 octobre 2008, 14:19:16

Tout étrange que cela pouvait paraître, le Dieu se sentait agréablement bien auprès de cette Humaine si réservée. Loin de ressembler aux autres prétendantes, a toutes celles qui ne tenaient qu’a connaître le faste et les merveille de l’Olympe auprès de lui, quelque unes rêvant de siéger a ses cotés, comme le racontait les légendes et les mythes sur les dieu de la Grèce antique. En même temps, il n’avait pas prit le soin de révéler sa véritable nature a la jeune femme… Pourquoi agir ainsi ? Pourquoi le terrible seigneur de guerre se cachait il derrière une identité d’Humain, qu’il trouvait si pitoyables et insignifiants habituellement… Mais ici, ils étaient une manière, certes idiotes, de cacher une vérité, pour ne pas voir fuir cette belle ange, tout de blanc vêtue. Il fut rare dans l’histoire du Dieu de la guerre d’être ainsi subjugué par une mortelle, mais celle-ci avait un petit quelques chose de plus que toutes les autres. Mais qu’avait elle donc ? Cherchant à découvrir cet étrange pouvoir que l’humaine possédée sur lui, le Dieu resta alors sous les traits simple d’un humain. Ni plus ni moins.

Soudain, et ce pour la première fois, leurs regards se croisèrent, électrisant un petit peu plus le moment pourtant déjà suspendu dans le temps et l’espace. Ares, Dieu fière et inflexible, n’avait éprouvé ce genre de réaction que par deux fois dans le passé… Aphrodite étant la seule a posséder suffisamment de pouvoir pour le rendre totalement fou, dingue de cette Déesse aux courbes délicates… Mais cette humaine… Elle n’était pas d’essence divine, et pourtant elle semblait tout droit sortit des merveilles de l’Olympe, tel un ange, venue sur Terra pour rendre le sourire a ces humains qui en voulaient toujours plus. Pourquoi les mortels étaient ils privilégiés a ce point ? Rêvant d’une prêtresse aussi jolie que cette fleure du désert, le dieu finit par redresser la tète, tandis que la voix douce et pure de la jeune femme s’élevait péniblement dans l’air.
Elle se posait des questions, légitime certes, sur la soudaine apparition du dieu, qui n’avait pas été très fin sur cette approche. Se maudissant lentement et en silence, il se voulut sérieux tout en lui répondant d’un ton doux et sucrée.


« Je suis des plus discret, et je vous ai aperçu cherchant quelque chose… Je ne voulais pas vous déranger, si bien que j’ai attendu votre pause pour venir vous parler, et peut être même vous aider. »

Il sourit, tout en écoutant la suite avec attention… Elle lui indiqua son nom, merveille parmi les merveilles, cette sublime ange portée le nom d’ Heilayne. Il pouvait enfin mettre un nom sur cette superbe apparition. Inclinant doucement la tète, comme pour la saluer, il ajouta d’une voix pleine d’assurance.

« C’est un vrai plaisir de vous rencontrer Heilayne, les belles vues sont rare en terre sauvage »

Un bref regard, furtif, sur sa tenue, laissait a penser qu’elle avait du sang noble, ou au moins un gout des plus raffiné dans ses vêtements, même si elle semblait tenter de dissimuler cette état la. Étaient-ils tout deux des menteurs ? Ou tenaient-ils simplement a gardé cette rencontre simple, et pourtant si délicieuse… Ne cherchant pas plus loin, il la fixa intensément, quant la dernière question fusa vers lui. Que faisait-il-la… Prenant lentement la main d’Heilayne, il y déposa un caresse de ses lèvres, comme dans un protocole affirmé.

« J’étais a la recherche d’un Ange… Et je viens de le trouver »

Laissant finalement cette main a sa propriétaire, il leva de nouveau son visage face a elle.

« Et vous douce Dame, que faite vous en des terres si inhospitalières ? »
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 6 vendredi 03 octobre 2008, 14:47:40

Opinant tout doucement du chef pour simple réponse à la sienne, un doux sourire ornait son visage rougit pas la gêne. Quelqu’un voulait l’aider, était-ce vrai? Elle qui, habituellement ne faisait qu’ordonner sans rien penser d’autre se laissait aller à la gentillesse du premier venu, s’y abandonnant même. Sa tête toujours un peu abaissée pour cacher la rougeur qui c’était déposée sur ses joues au moment même ou la prunelle de ses yeux s’était déposée dans celle d’Artes, mimant même un petit toussotement pour feindre un peut être début de rhume. Bien que piètre actrice, Heilayne était un bien faible esprit contrairement aux autres; elle se croyait toujours, elle et croyait toujours les autres. Naïve? Beaucoup trop hélas. Peut être pourrait-elle ce permettre de lui demander de l’aide, pour chercher la dites fleure qui l’amenait dans les parages, mais bien qu’il lui ait dit qu’il était là pour l’aider, elle n’osait. Elle n’osait à peine bouger les lèvres, relever la tête ou encore plus respirer un tant soit peu trop fort, se réservant au maximum, sans savoir pourquoi. Habituellement si calme, si posée, elle était tout le contraire présentement. La nervosité l’envahissait peu à peu, lui rougissant les joues en lui donnant même quelques petites bouffées de chaleurs. Pourquoi était-elle aussi nerveuse en la compagnie de l’homme devant elle? Était-ce du à son charme fou…? Ses traits dures et pourtant fins?  Ou bien sa chevelure argentée se dressant fièrement sur sa tête? S’apprêtant à glisser sa main sur son visage pour se changer les idées, le même homme captivant ses pensées lui subtilisa, déposant même un doux baiser sur le dessus. Avait-elle été aussi longtemps partie dans ses pensées pour en avoir oubliée le temps qui défilait? Sa tête se secoua un bref instant, tentent de remettre de l’ordre dedans, ce qui était présentement peine perdue… Le bout de ses doigts se pressèrent sur sa paume, le temps qu’il lui tenait la main, prouvant avec maladresse sa gêne. Pourquoi chacun de ses mots résonnaient en elle si fortement…? Son coeur battait tellement fort qu’elle avait peur qu’il puisse l’entendre, le sentir ou même le voir. Était-ce sa jeunesse qui la rendait aussi sensible au charme de l’homme…? Heilayne ne pouvait quand même pas mettre la faute sur son âge, c’était assez ridicule. Sa main relâchée alla doucement se déposer contre sa peau, au niveau de son cœur, comme pour cacher le battement qu’elle croyait si évident. Ce même battement de cœur qui redoubla d’ardeur lors des paroles d’Artes, rougissant encore plus son visage si facile à coloré.

« Je… h..hm… Ne dites pas de telles choses… V..Voyons… »

Dit-elle tout bas, presque d’un ton inaudible, prouvant encore plus sa gêne que le bégayement l’avait fait. Ses lèvres peinaient à ouvrirent correctement pour laisser passer les mots qu’elle se forçait à exprimer, c’était tellement dur de se battre contre son corps qui agissait si bizarrement en présence de son interlocuteur… Sa main libre se permit de venir se glisser sur un petit bout de papier parchemin déposé contre l’un des quelques tissus de sa jupe, le tenant entre deux doigts avant de le tourner vers Artes. Sur le petit papier déchiré était dessiné une petite tige verdâtre avec une fleure rosée dressée fièrement dessus. En dessous, il y avait un mot écrit en lettres anciennes, de l’Elfique, à première vue. Les remèdes les plus efficaces étaient toujours concoctés par ces créatures des bois; les elfes. Leurs connaissances en matières de plantes étaient incomparables, et par chance, toute la lignée des Daelys avait hérités de grimoires et manuscrit des différentes végétations, servant pour la plus part aux soins, et pour l’autre au simple bonheur du ventre.

« Je cherchais ceci… C’est, hm… C’est une fleure dont j’ai besoin pour une pommade… Il se trouve qu’elle pousse dans cette partie des terres, mais je ne la trouve pas. Mhh… Vous ne vous y connaîtriez pas, par hasard…? »

Toujours d’un ton hésitant et d’une voix chaleureuse, Heilayne tentait de garder et sa gêne, et sa nervosité en elle, bien que ce soit très difficile et peu efficace… De toute façon, entreprendre une conversation comme ils tentaient de faire était la meilleure solution pour le problème, bien qu’encore, sans arrêter, le cœur de la jeune noble battait à toute allure, elle le sentait même sous la paume de sa main toujours posée sur sa poitrine…


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Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
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Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 7 vendredi 03 octobre 2008, 15:42:47

Son sourire. Son sourire était… Merveilleux. Voila que le dieu de la Guerre venait a trouver ce moment délicat et si doux des plus incroyable. Comment avait il put en arriver la ? Aphrodite lui jouait elle encore un tour ? Ayant crée de toute pièce cette humaine parfaite et si délicieuse ? Regardant un instant les cieux, le Prince de Guerre de demandait bien si elle contemplait le spectacle. Mais il ne sentait pas la moindre trace divine en elle, pas le moindre soupçon de la présence de la Déesse de l’amour. Ainsi, il devait trouver une autre explication à cette énigme qui le tenait de plus en plus. Mais désormais qu’importe, il préférait ne plus a se poser de question, se laissant simplement guider par ses envies, comme un mortel l’aurait fait. Pourtant, il la sentait gênée, comme mal a l’aise. Avait elle découvert qui il était ? Impossible, il avait bien fait attention à tous les détails possibles…

Peu habitué à la gène et la timidité, le Dieu ne pouvait concevoir de tels sentiments chez quelqu’un, si bien qu’il était franc, trop direct même parfois, auprès de personne qui prenait difficilement usage de ce genre de paroles. Il sourit malgré tout, la voir rougir la rendait encore plus attirante, encore plus désirable et belle à la fois. Seulement maintenant, il ne savait plus très bien comment agir pour détendre la jeune femme… Il percevait les battements de son cœur s’affoler, ses pouvoirs étant certes amoindrit ici, il n’en restait pas moins un être divin, doué de quelques tours de passe passe. Avait il mal agit en déposant un léger baiser sur la main d’ Heilayne, les mortels n’agissaient ils pas ainsi quant une charmante demoiselle vous plait ? Légèrement décontenancé par l’attitude de la jeune femme, Ares réfléchit quelques secondes. La plupart des humains qu’il avait observé n’était autre que des soldats, brutes sauvage hurlant pour courir vers la mort, épée a la main, pour la destruction et la victoire contre l’ennemis. Mais la, il n’avait aucuns repères, aucune aide possible, et il ne voyait même pas l’intérêt de demander de l’aide a son imbécile d’esclave, qui n’était pas mieux que les guerriers sans cervelles qui composait le casting de ses guerres organisées.

Reculant doucement, il observa plus attentivement encore la jeune femme. Ses joues étaient légèrement rougies par la monté de chaleur subtils qui s’opéré en elle. Mais pas une chaleur de désir, ou d’envies, plus une accélération soudaine de son rythme cardiaque… La timidité ! Comment diable Zeus avait il fait pour séduire autant de mortelles ? Mais Heilayne n’était pas comme les jouets du Roi des dieux… Non, elle était bien différente de toutes celles qui servaient simplement d’amusement au Roi, et peu a peu, Ares comprenait le ressentit d’Achille, durant la Grande guerre de Troie, quant ce dernier succombât au charme de Chryséis, la troyenne. Le cœur fut frapper, et plus rien n’avait alors d’importance pour lui, même pas la guerre, ou pourtant il y tenait le premier rôle, champion du Dieu de la guerre, promis a rester ancrer dans l’histoire. A ce moment la, il n’avait put comprendre.. Comment une femme, une mortelle de surcroit, pouvait elle ainsi changer un homme, un guerrier, un tueur, en une brebis toute sage. Mais en regardant Heilayne, il finit par comprendre. Un mince sourire apparut sur le visage du Dieu… Il s’excusa alors silencieusement auprès d’Achille, comprenant désormais son erreur, ayant lui même plongé dans ce sentiment si incompréhensible.


« Je ne fais que dire ce que pense Belle ange. Mais… Je peux toujours vous mentir si cela vous mets mal a l’aise. »

Feignant l’accord, il regarda soudain le bout de papier déchiré que lui tendait la jeune femme... Une plante. Il redressa ses yeux, pour croiser de nouveau son regard… Lui ?! Le Dieu de la guerre, s’y connaître en plante ?... Il prit doucement le bout de papier, feintant de l’étudier avec soin. Loin de connaître le moindre petit être vert à tige, il avait pour lui un avantage sans pareil : le pouvoir de la traque et du pistage. Il remercia alors Artémis, pour ses cours bienvenues.

« Je ne suis pas un spécialiste… Mais je connais bien cet endroit, et tout ce qui y vit dessus. Il me semble avoir déjà vu cette étrange plante dans le coin. Finalement, vous n’y étiez pas si loin que ca. Je peux même vous y conduire si vous souhaitez »

Son regard s’ancrant dans celui de l’Humaine, il lui adressa l’un de ses plus beau sourire. Bizarre comme il pouvait sourire en sa présence.

« A moins que ma présence ne vous gène… En ce cas je peux juste vous indiquer ou on peut trouver votre trésor. Une pommade dites-vous ? Quel effet a cette mixture ? »
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 8 vendredi 03 octobre 2008, 16:12:45

Légèrement affolée par son rythme cardiaque, Heilayne tentait aussi bien que mal de le faire descendre, pensant à pleins de petites choses idiotes qui la mettait à l’aise, la décontractait. Entre autre, les fleurs. Inspirant silencieusement, elle se mit à imaginer ici et là quelques végétations florales, se perdant dans cette même pensée qui peu à peu consumait son âme. Une plaine simplement ornée de lys blancs ou était assise en silence, une jeune femme à la chevelure aussi imposante que l’écorce d’un arbre, l’air bien, apaisée, sereine. Tombant dans ce moment de rêverie, lunatique, Heilayne ce permettait d’imaginer toutes sortes de choses, le regard toujours rivé dans celui de son interlocuteur. Soudain, dans son petit « monde imaginaire », il apparut, à ses côtés, comme il avait apparu quelques minutes plus tôt dans la réalité, la rendant deux fois plus gênée, tellement qu’elle se surprit à balayer l’air de la main, comme si elle balayait ses pensées, ce qu’elle faisait en fait. Comment pouvait-elle se permettre de pensée à cet… Cet… Inconnu?... Autre le fait de savoir son nom, c’était bien tout ce dont elle savait à son sujet. Trop timide et réservée, la comtesse n’osait à peine parler, donc delà à entamer une conversation sur ce qu’il aime, ce qu’il n’aime pas, ce qu’il fait, ce qu’il ne ferait qu’en rêve, la pente était encore bien trop haute. Apercevant qu’Artes, ou quelque soit son vrai nom se recula, Heilayne prit un peu panique. Avait-il compris la gêne qui était montée en elle? Avait-il compris ce qu’elle, elle tentait vainement de comprendre? Affreusement gênée, la jeune femme avala un peu de travers, tentent de reprendre son calme et de nier, faire comme si de rien était… Il fallait, malgré toute sa timidité et sa gêne, avouer que la présence de son interlocuteur ne la laissait pas indifférente. Mais bon sang, qu’avait-il de plus que les autres pour la rendre aussi nerveuse? Sûrement sa façon de s’exprimait, ne tournant pas autour du pot et d’une manière assez directe. Juste ça? Non, évidement… Commençant à détailler secrètement Artes, Heilayne commença par ses cheveux. Argenté, bien peignés, ensuite, ses yeux, d’un bleu faisant concurrence à la glace… Si perçant, tellement captivant que la jeune femme ne pu s’empêcher de se laisser les admirer un peu plus longtemps qu’elle ne devait. Ses joues se tintèrent encore une fois d’une couche rougeâtre, ressemblant de plus en plus à une tomate. Les traits de son visage étaient, malgré sa stature virile et musclée, bizarrement doux. Perdue dans ses pensées, Daelys s’en fit sortir, rapportant son attention plus haut, son regard rivé dans le sien si envoûtant.

« Non… Vous pouvez dire ce que vous voulez, qui serais-je pour vous réprimander sur vos manières, ou vos paroles…? »

Étirant un petit et beau sourire suite à ses paroles, son cœur commença lentement à se calmer. Lentement oui, mais au moins, il se calmait, c’était déjà bien. S’il continuait comme ça, il pourrait laisser bien respirer la comtesse et lui rendre sa couleur d’origine, au niveau du visage. Repoussant une mèche de ses cheveux derrière l’une de ses oreilles, Heilayne écouta attentivement les propos d’Artes, le sourire toujours aux lèvres sans avoir pensé à l’effacée.

« Oh? Moi qui croyait m’être totalement perdue… Ça me rassure! Merci! »

Encore une fois, le visage de la jeune femme vint se teinter de rouge. Pourquoi? Pour un simple remerciement?! Mais bon sang, que ce passait-il à la fin? Son cœur battait fortement, tellement fort qu’elle était sûre et certaine qu’Artes pouvait le voir ou l’entendre. Son visage devenait à tous ses mots ou à tous ses gestes, un peu plus rouge et sa timidité ne partait pas, bizarrement, même quand elle tentait de la camoufler. Inspirant profondément, Heilayne afficha un tendre sourire avant d’entrouvrirent les lèvres doucement et laisser glisser hors d’elles, quelques paroles sur son ton de voix habituellement délicat.

« Ce serait mentir de dire que votre présence ne me gêne… pas… Mais je ne vais pas en mourir, ne vous en faites pas… Donc, je serais ravie que vous me montriez le chemin. Pour les effets de la pommade, c’est une petite mixture, une fois bien mélangée qui soigne les plaies empoisonnées. Comme si, un serpent venait à vous mordre en laissant échappée son venin, cette pommade pourrait aider à vous soignez plus en profondeur qu’une piqûre qu’utilise les soigneurs confirmés, et de plus, c’est beaucoup moins cher… »

Se relevant délicatement, Heilayne agrippa sa cape à capuche au paravent déposé sous ses fesses, la secouant un peu dans son dos pour ne pas embêter son interlocuteur. Suite à ça, elle la roula un peu contre ses bras, les croisant sous sa poitrine.


''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''

Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 9 vendredi 03 octobre 2008, 18:02:53

Il y avait déjà du mieux, il sentait peu a peu le rythme effréné du cœur de la jeune femme redevenir a la normal, même si il avait encore du mal a comprendre pourquoi il s’était emballé a ce point. Il lui faudrait encore quelques étude approfondit sur les mortels pour en saisir le sens réel, mais il y avait déjà des progrès. Ses yeux, sans trop le vouloir, continuaient à progresser le long des courbes superbes de l’humaines, silencieusement, détaillants points par points les avantageuses formes de cette créature si étrange et attirante. Elle avait une classe propre a elle, et pourtant et lui semblait avoir déjà ressentit une telle prestance auparavant, chez une divinité, et pas n’importe laquelle. Comment une simple mortelle pouvait elle rivaliser de grâce et de beauté avec Aphrodite ? Si cette dernière venait à l’apprendre, elle en jouerait, comme elle avait joué avec Paris, fils de Priam, Prince de Troie et Hélène de Spartes.

Mais il ne la laissera pas faire. Heilayne ne mérité pas les foudres de la Déesse de la beauté, mais comment rester de marbre devant tant de quiétude et de pureté en un seul et même être ? Lui, le Grand guerrier, tombait en disgrâce devant une telle ange, et il devait pourtant se rendre a l’évidence… Si elle finissait par apprendre qui il était, s’en était terminé de cette formidable et agréable rencontre. Le statut de Dieu de la guerre avait bien des revers, et celui de faire monter la peur chez les mortels était l’un de ceux la.


Finalement, la jeune femme finit par se redresser, empoussiérant sa cape. Même ses gestes montraient grâces et voluptés, se dit il, tout en continuant de la regarder sans gène aucune. Finalement, il en fit de même, se levant doucement, pour enfin se stabiliser sur ses jambes. Il venait de s’avancer sur le lieu ou trouver cette plante, mais le souci en était qu’il ne savait absolument pas ou elle pouvait bien être. Ses sens en éveil, il remit ses recherches en stand Bye, tandis qu’il souriait a la divine humaine.

« Qui êtes vous ? Hum… Il m’est difficile de refuser quoi que ce soit a un ange… Alors comment vous refuser quelque chose, a vous, la plus belle de toutes ? »

Il sourit. Peut être allait il de nouveau la gêner, son cœur allait il de nouveau s’emballer, mais qu’importe, il ne savait pas combien de temps il pourrait cacher sa véritable nature, et une fois que celle-ci serait découverte, il savait que la belle Heilayne s’en irait rejoindre ses congénères. Tandis qu’elle le remerciait, il s’incliné, noble d’âme mais pas de cœur, le Dieu se voulait des plus serviable pour une fois. Même cela était étrange a ses yeux… Servir quelqu’un d’autre que lui même, et de plus, sans rien attendre en retour… De quoi le déstabiliser de plus belle.

« Mais je vous en prie. Alors… Je vous mets mal a l’aise… ? Pour quelle raison douce Demoiselle ? Mon parlé ? Mes habits ? Mon petit coté « discret » de tout a l’heure ? Dites moi donc, et je tacherais d’améliorer ca pour vous détendre un peu plus Heilayne »

Sans attendre de réponse, il lui indiqua la direction du Nord, dans un geste des plus théâtral. Il lui tendit également la main, comme pour lui proposer une aide, vaine et bien inutile, mais il aurait a nouveau la chance de sentir ce contact merveilleux de la peau si douce de la mortelle tout contre la sienne… Levant un regard malin vers elle, il poursuivit…

« Ainsi vous êtes guérisseuse… Intéressant et surtout très louable. Vous méritez bien des éloges belle ange. »

Il commença a lentement marcher, tout en accompagnant sa douce rencontre vers un lieu qui lui était totalement inconnue, laissant son pouvoir de pistage se déverser, pour trouver la plante tant convoité… Avant de poser a nouveau ses yeux, sur son humaine, tant convoitée..
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 10 vendredi 03 octobre 2008, 18:36:07

Le sourire pendu aux lèvres, sa tête se pencha un peu vers le sol lors du compliment. En était-ce un? Bien, Heilayne le voyait comme tel. Son cœur recommençait à battre à toute allure, mais cette fois, elle tentait de faire comme si de rien était, comme si elle ne sentait pas que sa chair allait céder sous les rebondissement de son cœur. Que répondre à cela…? Elle pouvait bien tenter de faire comme si elle n’avait rien entendue, ce serait facile, mais dans un autre sens, ce serait lâche. Ses bras se resserrèrent contre sa cape et sa poitrine, tentent de trouver rapidement une solution à la gêne qui c’était installé, encore une fois en elle. D’un ton de voix peu assurée, bien qu’elle ait tentée de l’être, Heilayne prit parole, laissant ça douce voix ce faire presque inaudible, espérant bien que son interlocuteur ne l’entende pas.

«  Je ne suis qu’une humaine… Vous savez… »

Avançant d’un pas pour montrer qu’elle coupait rapidement cette conversation, la jeune femme abaissa encore une fois la tête, replaçant une mèche de sa longue chevelure derrière son oreille lentement, prenant bien son temps en espérant que la rougeur soit partie lorsqu’elle relèverait son menton. Le voyant s’incliner, Hei’ ne pu s’empêcher d’étirer un beau sourire. En plus d’être charmant, d’être terriblement séduisant et d’avoir une façon propre à lui de parler, il avait aussi de bonnes manières, quoi demander de plus? Venant rapidement secouer la tête, ses sourcils ce froncèrent un instant; pourquoi pensait-elle à ça? Que lui arrivait-il d’aussi… Soudain et étrange, pour qu’elle commence à penser qu’à cet homme? Encore une question qui, hélas n’aura de réponse, encore. Bien qu’elle pensait qu’elle allait avoir son quota de questions sans réponses, une autre lui parvint à l’oreille. Que la gênait-elle chez Artes…? Mon dieu… Pouvait-elle vraiment répondre « tout » ? Bien sûr que non… Par chance, il ne semblait vouloir entendre la réponse, peut être était-ce une autre technique pour la gêner? En tout les cas, que ça le soit ou pas; ça avait réussit. Sans attendre pour montrer encore une fois et sa nervosité, et sa gêne, Heilayne se rapprocha d’Artes, glissant sa main avec une légère hésitation, dans celles de l’homme, refermant ses doigts contre les siens d’une poigne délicate. Ce simple contact, bizarrement, commença à calmer le cœur qui battait à la chamade. Vraiment, cette situation était des plus étrange… Elle qui aurait pensée qu’au contraire, sa main contre la sienne la gênerait encore plus, eh bien non, ce simple frôlement de peau contre la sienne la calma, l’apaisa. De la prunelle de ses yeux, Daelys détaillait chaque plante se trouvant sur leurs routes lorsqu’ils entamèrent le pas, cherchant une excuse pour ne pas regarder Artes? Où peut être simplement qu’elle cherchait véritablement cette plante.  Peu importe, l’un ou l’autre la calmait un peu, lui laissait le temps de se perdre dans ses pensées pour devenir plus calme et, aussi, calmer son cœur qui ne cessait de faire des siennes. Ses doigts se pressèrent un instant contre sa main, inconsciemment, avant de finalement ouvrir les lèvres.

«  C’est bien la seule chose dans laquelle je peux me rendre utile, Artes… Je ne mérite rien de plus que ce que je peux gagner… »

Transformer un compliment en une simple parole en l’air? Eh bien, il fallait croire que tous les mots que prononçait son partenaire de randonnée la rendait tellement nerveuse qu’inconsciemment, elle trouvait une façon de détourner le compliment, le rendant beaucoup moins gênant à l’oreille. Ça pouvait par contre être un peu agaçant si elle commençait à faire ça à tous ce qu’il lui disait, mais que faire d’autre alors…? Paraître idiote, une fois de plus? Venant clorent un bref instant ses paupières pour se reprendre, Heilayne rouvrit les yeux, levant le menton pour porter son regard sur le ciel.

« C’est un peu tout, qui me rend nerveuse… » Marquant une pause dans sa réponse tardée, la comtesse enchaîna, la prunelle de ses yeux toujours rivée sur le ciel bleuté. « Ce n’est pas désagréable pourtant, mais c’est le simple fait que vous agissiez comme vous le faites qui me fait… rougir, hmf… »

Sans lâcher le ciel du regard, Heilayne ne faisait que le fixer, s’abandonnant aux diverses formes crée par des nuages. Bien qu’elle ait l’air paisible, comme ça, à contempler les nuages, cette phrase lui avait fait battre encore plus le cœur, recommençant à jouer du tambours, comme on dit.

''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
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Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 11 vendredi 03 octobre 2008, 23:43:23

Sa présence était de plus en plus visible, de plus en plus pressante, omnisciente, charismatique, tout cela malgré elle, ce qui rendait cet état de faits plus troublant encore pour le Dieu, qui non seulement d’être difficile a émouvoir, l’était d’autant plus par une humaine. Seulement, Heilayne, ne semblait pas être une mortelle comme les autres. Mais il y avait toujours cette question, irrémédiable, indéniable, qui parcourait son esprit, ne lui laissant pas un seul instant de répits. Qu’avait donc cette Humaine ? Qu’avait elle fait pour qu’elle soit ainsi perçut par le Dieu, par le seul et unique Dieu qui ne croyait en rien, hormis le fait, que la guerre était le seul et unique salut de cette bonne vieille planète. Mais il ne parvenait toujours pas à trouver la moindre réponse. Pourquoi ? Comment ? Le Dieu s’agaçait lui même, tandis qu’il essayé en vain d’y poser une phrase, une explication. Mais rien, rien ne venait, rien ne s’expliquait. Son regard se posa alors de nouveau sur cette troublante humaine. Peut être pourrait il trouver une once de réponse sur ce jolie minois.

Etre un dieu de l’olympe, un être puissant, doué de pouvoir incroyable, pouvait avoir bien des avantages. Le luxe, les humains sous leur contrôle dans une mascarade incroyable, dans un grand jeu ou eux seuls étaient les arbitres. Mais il y avait aussi les mauvais cotés. La difficulté avec laquelle ces être divins se fondaient dans la masse des mortels, ne permettant pas des rencontres comme celle la, d’être simplement… Bien. De plus, ses pouvoir lui donné la possibilité d’entre voir des choses que les mortels ne pouvaient apercevoir. Le mal être, le mensonge, la part d’obscurité que chacun d’entre nous possédé au fond de soit… Tout cela et tellement plus encore. Ce qui rendait parfois les découvertes gênantes, même si habituellement le Dieu ne ce soucié guère de ce genre de détails. Mais la, encore une fois, par sa faute a elle, il n’agissait plus a l’habituel… Dérouté, complètement perdu dans une toute nouvelle manière d’approcher cette rencontre, Ares était seul, ne comprenant plus ou pas, ce qui était en train de lui arriver.

Mais de nouveau, la voix mélodieuse et cristalline de la jeune femme rompit ces questions bien trop présentes. Il eu un fin sourire devant une telle affirmation… Elle n’était qu’une humaine oui. Mais quelle humaine. Et Ares s’y connaissait en mortels. Les ayant observé, il connaissait leurs vices, leurs mensonges, leurs cruauté même, y ayant joué de tout cela pour formanter ses guerres et ses trahisons. Mais les humains s’y laissé aller de bonne grâce… Mais elle n’était pas comme ceux la… Pas comme les autres. La pureté, la grâce, mais surtout cette sincérité incroyable et cette beauté sans pareille. Voila qui avait touché de pleins fouets la conscience d’un Guerrier pourtant bien solitaire et froid de tous sentiments. Laissant aller son sourire, il la regarda, pour finalement répondre d’un ton enjoué.


« Qu’une humaine oui… Mais avec un petit quelque chose en plus… » Puis ajoutant pour lui même « et croyez moi, je suis bien placé pour le savoir… »

C’est alors qu’il sentit… Ce contact chaud, timide, et pourtant électrisant… La main d’Heilayne venait de rejoindre celle du Dieu. Il en resta un moment surpris, presque déjà persuadé que la jeune femme refuserai ce contact simple, mais légèrement plus intime. Il agrandit son sourire. Comme… Comme cela faisait du bien que tout cela se passe ainsi, comme la douceur était parfois incroyablement plus forte.
Il en oublié tout. Tout le reste n’avait plus d’importance. Cette fleure, l’Olympe, les dieux, les guerres, qu’importe ! Seule compté cette main au creux de la sienne. Doucement, avec une légèreté qu’il ne se connaissait pas, il referma ses doigts sur ceux de la jeune humaine, et l’enlaça prudemment. Il resta un instant accroché à contempler ses lèvres, tandis qu’elle parlé… Il soupira, prenant une grande leçon d’humilité auprès d’elle. Elle soigné des gens, et n’attendait pourtant rien en retour. C’était une chose incroyable, inconcevable surtout pour un Dieu qui dirige des guerriers qui avaient soif de victoire et de trésor en échange. Devait-il avoir honte de ce qu’il était ? Auprès d’elle il se sentait si... Sale, si arrogant. Un léger sentiment de culpabilité. Mais devait-il réellement s’en vouloir d’être ainsi ? N’était il pas Ares, Dieu de la guerre… Il était né ainsi, dans cette optique, et aujourd’hui il devait agir en conséquence. Mais a ce moment très précis, il regretta amèrement ne pas se nommer Artes, ne pas être un mortel, et ne pas envisager un future auprès de cette femme. Souriant, il répondit d’une voix presque cassé.


« Ne soyez pas modeste. Vous faite quelque chose d’incroyable, sans rien attendre en retour. Je vous admire Heilayne, trop peu de gens agissent comme vous, trop peu d’humains et toutes autres créatures… »

Il resserra sans faire attention la main de sa compagne de route, tout en continuant de marcher, repérant enfin, la fleur qu’elle cherchait tant. Il se promit en silence alors de toujours veiller sur cette mortelle, en secret, depuis son sanctuaire, quelle que soit la finalité de cette rencontre… Elle méritait tellement plus d’attention que les sois disant héros conquérant qui étaient sous la tutelle d’Ares… Il  la regarda alors de nouveau, et put l’observer a contempler le ciel. Il sourit malgré lui… Elle était attirée par les étoiles, et lui par une étoile parmi les humains. Drôle de constat pour un Dieu vivant parmi les cieux. S’arrêtant alors face a elle, il se posa devant la jeune femme. Son doux sourire, et ses yeux dans les siens, il approcha doucement son visage, pour finalement l’arrêter a quelques centimètres du sien.

« Le rouge vous va a ravir… »

Et enfin, dans un assaut romantique et doux, ses lèvres volèrent un sensuel baiser, pour finalement se reculer.

« Nous sommes presque arrivés au But Lady. Encore un petit moment a me supporter, et vous aurez votre trophée’ »

Annonça-t-il avec franchise.
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 12 samedi 04 octobre 2008, 00:33:09

Ses yeux vinrent se plisser un peu, toujours absorbée par le simple mouvement que les nuages étaient aptes à faire, ce qui voulait dire; qu’ils ne bougeaient presque pas. Sa main si frêle laissait s’apposée sa paume contre celle d’Artes, aussi solide soit-elle. Bizarrement, ce simple contact lui redonnait un tant soit peu de confiance, pourquoi? Du coin de l’œil, Heilayne déposa la prunelle de ses yeux sur son interlocuteur, n’osant prendre aucun devant, que ce soit de le regarder la tête tournée vers lui, ou simplement entreprendre une conversation. La nervosité qui s’était installée dans le corps de la jeune femme ne la quittait plus, resserrant son étreinte sur elle comme les bras d’un homme feraient sur son corps. Pourquoi devait-elle toujours, toujours, toujours être aussi timide et réservée? Était-ce réellement bien d’être comme ça? Jusqu’à présent, ce caractère ne lui avait causé d’ennuis, mais à long terme… Peut être…? Sa trop grande naïveté et sa gêne continuelle pouvait ce retourner contre elle, si elle était entre mauvaises mains. Mais… N’était-ce pas normal d’être aussi naïve lorsque, pour la première fois, nous voyageons dans un monde qui nous est totalement inconnu? Pour Heilayne, c’était tout naturel de faire confiance à tout le monde; car au bout du compte, elle ne connaissait personne. Même Artes qui lui semblait si proche par moment lui laissait un petit vide, autre que son nom, elle ne savait rien de lui. Il n’en savait pas plus sur elle, mais pourquoi devaient-ils restés dans le secret? Aux yeux de la comtesse, c’était évident, elle était en fuite donc d’aller crier sur tous les toits qu’elle était la Comtesse Heilayne de Daelys serait assez… ridicule… Le menton toujours relevé et le regard rivé dans le ciel qui s’emblait s’offrirent à eux, Hei’ se surprit de presser une seconde fois sa paume contre la sienne, comme si elle avait peur que, dès le moment ou elle lâcherait sa main, elle chuterait.

« Une petite chose en plus? Hm… J’aimerais bien savoir quoi… »

Souffla-t-elle tout bas, pour elle-même. Qu’est-ce que ça lui apporterait de le savoir? Oh, sans doute simplement un petit quelque chose qui lui permettrait de ne pas attirer l’attention en camouflant cette « petite chose en plus ». C’était rare qu’un noble préfère ce cacher que ce montrer à la vue de tous, mais Heilayne n’était-elle pas un tantinet soit peu, différente? Elle s’amusait à le croire, elle.

« Mh…? » Une petite teinte rougeâtre vint encore une fois subtiliser la blancheur de ses joues, la lui remplaçant sans gêne. Soigner des blessés, c’était tellement peu aux yeux de la comtesse, elle qui aimerait vraiment faire plus pour ce monde encore inconnu… Des pommades, des baumes ou des simples petites potions pour une simple guérison, c’était tellement trop peu pour elle. Mais… Sans savoir pourquoi, le fait qu’Artes ou quelque soit son vrai nom lui fit chaud au cœur. Admiration…? Ses joues devinrent encore plus rouges tandis que ses lèvres s’étirèrent pour lui envoyer un beau sourire. « Vous êtes tellement gentil… »

Stoppant la marche subitement, sa tête se rabaissa légèrement, glissant son regard noisette dans le sien de glace. Un petit air interrogateur marqua son minois lorsqu’il s’approcha d’elle, et, comme on pouvait bien le prévoir, une rougeur encore plus pesante lui prit le visage. Non pas que les joues, mais réellement tout. Son visage, si près du sien, elle pouvait sentir le souffle de ses paroles lui chatouiller la peau. Son souffle s’haleta silencieusement, preuve de sa gêne grandissant à un rythme fou. Ses doigts se resserrent contre ceux d’Artes, tout en, très légèrement, laisser ses lèvres venir effleurer celles de son interlocuteur, les caressant un bref mais ô combien interminable moment pour la comtesse. À peine eut-elle le temps de goûter qu’il se recula, lui annonçant la bientôt fin du voyage. Une sensation nouvelle vint consumer subitement le corps de Daelys, la faisant trembler légèrement. Après avoir trouver cette fleure… Qu’allait-il ce passer? Allait-il la quitté comme ça, partir comme il était venu? N’osant y croire ou n’osant simplement le laisser partir, ses doigts s’entrelacèrent à ceux d’Artes, les pressant contre les siens délicatement, mais fermement. Cette rencontre si soudaine, elle ne pouvait s’en détacher… Le pourquoi ne lui était pas encore venu à l’oreille, mais, en l’attendant, elle pouvait très bien restée en bonne compagnie.

« Bien… »
Laissant glisser ce petit mot sur un ton désolé, sans le vouloir, Heilayne abaissa un peu les yeux. Comment pouvait-elle lui dire qu’elle ne voulait le quitter, du moins, pas tout de suite? Qu’elle voulait restée à ses côtés encore un peu… Qu’elle avait une envie folle de le connaître d’avantage que son nom. Se rapprochant inconsciemment d’Artes, sa main libre alla trouver refuge dans son dos, collant son corps contre le sien, sa tête glissée sous son menton. Peut être que, cette simple accolade pourrait parler à sa place…? Elle l’espérait bien, car elle et les mots, c’était deux mondes bien différents.
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Ares

Dieu

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 13 samedi 04 octobre 2008, 03:29:37

Il sentait son propre cœur battre a tout rompre désormais… Il ne se reconnaissait plus, il ne savait plus qui il était, ni même pourquoi ou comment il en était arrivé la. Un simple regarde sur le globe, et cette image d’Heilayne le foudroya. Ses lèvres avaient encore le gout exquis de celles de la mortelle, et sans le vouloir, il resta un long moment à en profiter en silence, ne voulant pas voir cet effet incroyable disparaître… Car il était bien question de cela en ce moment même. Il sentait la présence de cette fleure a quelques pas d’eux, toute proche, mais comme il aurait aimé qu’elle s’éloigne d’avantage. Mais c’est la que la contradiction se mit en route. Cette plante avait pour but de préparer une pommade, qui semblait il avait une importance capitale aux yeux de l’humaine. Et à compter d’aujourd’hui, depuis cette rencontre hasardeuse et pourtant tellement désiré par le Dieu, tout ce qui avait de la valeur pour elle, devenait une priorité pour lui.

Il sentait cette main resserrer tendrement son étreinte tout contre la sienne, et il croisa de nouveau son regard. Il avait doucement annoncé la fin de cette merveilleuse rencontre, a contre cœur certes, mais il était un Dieu, malfaisant qui plus est, même si elle avait eu assez de charme et de pureté pour le changer en l’espace d’un instant, mais il ne voulait pas se moquer d’elle, non pas d’elle… Heilayne, en quelques minutes a peine, avait réussi a lui faire plonger le cœur dans les abymes les plus profondes, dans un gouffre incroyablement longs, donnant cette impression de vertige, de chaleur et de désirs comme jamais. Seulement, Ares ne se faisait pas d’illusion. Comme Achille et sa compagne Troyenne, ils venaient tout deux d’un monde totalement différant, ils étaient tout simplement l’opposé l’un de l’autre. Il lui mentait en ce moment même, mais il lui devait la vérité, sur sa véritable nature, son véritable visage. Comme il était dur pour lui d’avouer une telle chose a une personne si importante a ses yeux. Il risquait de la perdre, même si c’était bien comme cela que cela finirait entre eux…

Soudain il sentit cette main se poser sur son dos, douce caresse qui le fit frémir, et ce contact plus franc, de ce corps contre son corps, cette chaleur qu’elle dégageait, qui avait même le pouvoir de faire fondre le cœur glacial d’un Dieu Guerrier… Il ne pouvait bouger, ni même parler, de peur de gâcher ce moment intense, mais surtout, et pour la première fois de sa vie, c’est lui qui ne savait plus quoi faire. Tiraillé entre l’envie de tout abandonner pour elle, et son statut, difficile de conjuguer les deux, tant il connaissait a coup sure la réponse et l’avenir de cette idylle pourtant merveilleuse. Il sourit. Lui gentil… Voila un compliment auquel il ne s’attendait vraiment pas. Il aurait put tuer quiconque lui aurait annoncé une chose aussi abominable, mais par les lèvres rosées d’Heilayne, ce mots prenait une tout autre tournure, un tout autre sens… Oui, peut être était il gentil après tout, auprès d’elle en tout cas. Mais il était surtout sincère, et subjugué.

Alors lentement, il se laissa aller, se serrant lui aussi tout contre elle, ses bras venant l’enlacer, la protéger, contre le froid, ou tout autre parasite susceptibles d’oser la toucher. Il inspira longuement son parfum, s’en imprégnant même, pour le garder constamment en tète. Le temps s’arrêta, et le Dieu finit par prendre une décision lourde de sens… Son menton vient se poser délicatement sur sa tète, ses bras se resserrèrent un peu plus encore autour d’elle. Il ne voulait pas la quitter, pas si tôt, pas aujourd’hui. Egoïstement ou non, Ares croyait désormais en la chance, la chance unique de découvrir cette incroyable jeune femme, qui avait sur lui, un pouvoir qu’aucune autres ne pouvait se vanter d’avoir. Laissant ses mains doucement caresser le dos de la Mortelle, le Dieu soupira d’aise, avant de remarquer avec un drôle de sourire, la fleure tant espéré, qui leurs faisait face, a quelques pas seulement de leurs position… Il n’osait rien dire, rien faire, ne voulant pas rompre ce contact… Mais finalement, il prit la parole, la voix douce, en un chuchotement…


« Je crois que nous sommes arrivées à destination Milady… »

Et maintenant ? Que faire ? Il ne tenait pas a la laisser, il ne voulait pas l’abandonner. L’orgueilleux Roi des guerres, se voulait impatient, mais surtout rêveur en ce moment. Ses mains caressaient toujours le dos de sa compagne, s’enivrant de son parfum délicat, tandis qu’il se demandait si le moment n’était pas idéal pour enfin lui dire la vérité…

« Je… Je ne veux pas vous quitter Heilayne… Suis-je égoïste a dire cela ? »
«L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.»

Ares 's Théme


Heilayne Daelys Minh

Humain(e)

Re : Cherche ou... Trouve? [Pv : Ares]

Réponse 14 samedi 04 octobre 2008, 04:02:36

Ses paupières, très lentement commencèrent à s’alourdirent, venant tout doucement se clorent. Son corps était si petit vis-à-vis celui d’Artes, pourtant, cette constatation n’allait pas lui faire peur, bien au contraire, elle ce sentait plus en confiance que jamais, protégée. Ses mains, si frêles et délicates serraient avec douceur le dos de l’homme, se blottissant un peu plus dans ses bras. Bien que leur rencontre avait été assez bizarre, débutant sur un sursaut et un ton agressif, présentement, c’était si loin… La douceur que faisait preuve Artes la subjuguait totalement. Il avait un corps tellement imposant, et pourtant, chaque effleurement qu’il entreprenait contre sa peau lui donnait l’effet d’être dans les bras d’un Roméo, aussi doux que la soie… Comment sa mère avait-elle pu lui dire que tous les hommes n’étaient que des chiens, des pourritures? Était-ce Heilayne qui était bizarre, ou bien les hommes qu’elle rencontraient n’avait aucunement l’air de salauds? Peu importe… Même si de là-haut, la mère de la comtesse veillait sur elle, l’espionnait en quelque sorte, Hei n’allait tout de même pas commencer à priver et ses désires, et ses envies pour un fantôme quel qu’il soit. Une vague de frisson vint prendre en entier le corps de Daelys lorsque, délicatement, Artes lui caressa le dos. Un petit et mince soupire d’aise se laissa sortir de ses douces lèvres rosées, presque inaudible mais pourtant bien réel. Il était sûr et certain qu’avec leurs deux corps autant collés, il pouvait bien sentir le cœur de la jeune femme battre à toute allure, non pas par gêne, mais par folie, peut être? Sa tête n’osait plus faire face à son cœur ou simplement son corps; Heilayne perdait la tête, et pourtant, ça ne lui dérangeait aucunement. Le moment parfait, coupé de tout le reste de la civilisation, comme si le temps c’était arrêté, était-ce donc de ça que parlait les romans à l’eau de rose? Lorsqu’on ne veut bouger, parler ou même respirer trop fort pour mettre fin à ce moment, ce si beau moment… Oui, c’était sûr et certain, Heilayne berçait dans l’un de ses roman, tombant de tous les côtés possibles entre folie, subjugation et peut être même…Amour? Ce simple mot commença à résonner et résonner dans la tête de la comtesse, la faisant rougir des plus belles, encore une fois. Ses mains se resserrent contre le tissu de sa cape, enfonçant un peu plus sa tête dans le creux de son cou pour camoufler ne serait-ce que par le regard, le sentiment qui peu à peu commençait à naître en ses veines. On pouvait aimer un objet par son utilité, un animal pour sa fidélité, une plante pour sa beauté, mais un homme… Pourquoi et comment pouvait-on montrer notre amour ou plutôt, ce prouver qu’on ressent un tel sentiment en son égard...? Ses dents blanches vinrent mordiller légèrement sa lèvre inférieure, totalement perdue dans ses pensées peut être folle, peut être véridiques.

« Ah…? »

Marmonnant tout bas ce simple mot, Heilayne jeta un bref regard par-dessus son épaule, ne voulant trop bouger pour défaire cette étreinte ô combien tendre… Reculant un peu la tête en relevant le menton pour déposer une fois de plus la prunelle de ses yeux dans celle d’Artes, le sourire d’Heilayne s’élargit soudainement, suite à ses paroles, devenant plus doux. Ressentait-il les mêmes sentiments qu’elle?... Si oui, les comprenait-il mieux qu’elle? Comment savoir… Comment pouvoir deviner dans l’esprit de son interlocuteur? Elle n’était qu’une humaine, une simple et banale humaine… Aucun pouvoir de télépathie ou autre chose dans le genre, elle ne pouvait que ce fier à son instinct féminin qui, malheureusement c’était éteint au moment ou sa main avait frôlée celle de l’homme. Arquant un peu la tête de côté, Daelys se rapprocha lentement, d’un air un peu hésitant et vint déposer ses lèvres contre celles d’Artes, les subtilisant avec une tendresse inouïe. Sa timidité était toujours là, certes, mais ce geste, elle n’avait pu le retenir suite à ses paroles… Égoïste? S’il l’était, elle devait elle aussi l’être, alors dans un sens, ce n’était pas la fin du monde… Sans quitter les lèvres d’Artes, Hei vint fermer les yeux, laissant glisser entre elle et lui, un doux baiser qui, petit à petit, tentait de se faire des plus langoureux.
''Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
Toute l'insolence de la Nature.''


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