Enfin finit, je vais pourvoir me reposer. Si je pensais cela, c'était tout simplement que je venais d'accomplir un de mes objectifs, à savoir, tuer un groupe d'esclavagistes qui faisait fortune en attrapent et revendant des terranides qui vivaient paisiblement et sans rien demander à personne dans les grandes landes et forets des terres sauvages. J'avais pris en chasse ce groupe quand, alors que j'allais me reposer dans un village justement terranide, je l'avais trouvé presque désert et seul quelques vieillards et blessés grave étaient encore présents. Après que j'eusse gagné leurs confiances en leurs expliquant que je n'étais pas une adversaire et le leurs prouvant en leurs montrant la marque d'esclave qui m'avait été faite pendant ma période de captivité, ces derniers m'annoncèrent que leur village venait de subir une attaque la veille et que tous les jeunes hommes et femmes avaient été amenés. Bien sûr, sans plus attendre, j'avais poursuivi les esclavagiste et après une demi-journée de marche intensive, car j'avais laissé ma monture dans le village, j'avais enfin retrouvé le groupe. Pourquoi j'avais laissé mon cheval au village, tout simplement parce que nous étions dans un milieu forestier très dense et pour ce que je voulais faire, un cheval m'aurait encombré.
Les esclavagistes donc, ils étaient nombreux, près d'une cinquantaine et traînaient, enchaîné, le même nombreux de terranides. D'après les conversations que je surpris pendant que j'étudiais cette procession, il contait continuer ainsi jusqu'au bord de la forêt où les entendaient des confrères qui gardaient les charrettes-prisons où ils enfermeraient leurs prisonniers. Vous vous en doutez, je ne contais pas les laisser faire et pendant la première nuit, ils durent subir mes flèches qui venaient irrémédiablement se planter dans leurs corps. Bien sûr, dès ma première flèche, la moitié d'entre eux c'étaient enfoncés dans la forêt avec des torches dans le but de punir ce qu'ils pensaient être un petit groupe de terranides venant libérer les leurs. Ils moururent tous sans savoir d'où venait leurs morts, même l'E.S.per qui lançait des éclairs en tout sens dès qu'il pensait avoir vu une chose mourut sans me voir. Et pour ceux qui étaient restés surveiller les prisonniers, c'est la deuxième nuit qui trouvèrent la mort, car une fois les deux sentinelles tuaient par deux dagues lançaient alors que j'étais à la lisière de leurs feux, il fut simple de tuer les endormies.
Une fois les esclavagistes tuaient donc, j'avais libéré les esclaves en les escortant jusqu'à leurs villages et sans plus de choses, avait repris mon cheval et mettaient enfoncé dans la forêt. Alors certes j'aurai pu rester dans le village pour me reposer car je n'avais pas dormi pendant trois jours, mais l'idée de rester avec plein de gens qui voudraient à tout pris me parler ou juste me voir mettait impossible. Pourquoi, tout simplement car j'aime la solitude, voilà pourquoi j'avais quitté le village dès les habitants à bon port. Après ma fuite du village, j'avais chevauché aux pas jusqu'au soir ou j'avais fini par tomber sur un joli petit lac à l'eau claire, décidant de me poser là pour la nuit, j'avais bichonné mon cheval et avait fini par me déshabiller complètement pour aller me laver dans le lac. Me laissant aller, je faisais la blanche et commençais à somnoler, laissant mon corps nu se faire caresser par la légère brise du soir. Ce moment était pour moi un pur délice et alors que je pensais gouter à une bonne soirée et nuit, un mouvement de mon cheval me mit immédiatement en alerte. En effet, ma fidèle monture avait arrêté de brouter et ne boucher plus, ayant les oreilles tendues vers le haut, chez mon cheval, cela signalait un danger. Je restais donc moi aussi l'oreille aux aguets et commençais à me rapprocher lentement de mes armes qui étaient sur le bord de l'eau car là, je n'avais qu'une dague en main. Eh oui, quoique je fasse, je reste toujours armé.