Tout de suite après les cours, Amy s'était rendue chez son oncle et sa tante, visiblement très mécontents qu'elle n'ait pas encore débarrassé le plancher de chez eux.
La jeune fille leur avait alors expliqué qu'elle avait rendez vous pour louer un appartement, et avait filé dans la salle de bains pour se doucher.
Alors qu'elle sortait de la douche, sa tante avait passé sa tête dans l'encadrement de la porte, avait désigné d'un mouvement du menton les vêtements d'Amy, pliés sur une chaise près du lavabo, et lui avait dit "si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, tu n'as pas besoin de ça."
Et aussi sec, elle avait retiré du tas les sous vêtements de la gamine avant de repartir en claquant la porte.
Amy n'avait eu le temps de prononcer aucune parole. Le temps qu'elle enfile sa petite jupe plissée bleu marine et son chemisier léger à l'encolure évasée, sa tante avait disparu dans l'appartement.
La salle de bain se trouvait sur le pallier et était commune à tout l'étage, comme c'était parfois le cas dans les quartiers pauvres. Bien entendu, l'appartement était fermé à clé et elle ne pouvait pas entrer.
Elle n'en revenait pas! Pourquoi avait-elle fait ça? Et quel rapport avec ses chances de louer un appartement? Naïve qu'elle était, elle n'avait pas du tout saisi le message.
C'est le feu aux joues, terriblement génée, qu'Amy descendit dans la rue, avec l'impression de porter dans le dos une pancarte disant : "je n'ai pas de petite culotte!"
Le vent léger et le mouvement de ses pas soulevaient légèrement la petite jupe plissée, pas assez pour dévoiler ses fesses nues, mais un observateur avisé, peut être pouvait apercevoir de temps à autre un éclat de peau sous le tissus.
La sensation nouvelle de l'air frais s'immisçant entre ses cuisses troublaient la jeune adolescente et lui rappelait sa nudité, tout en provoquant une sensation agréable et fraiche de caresse sur son intimité.
Le tissus blanc et fin de son chemisier frottait à chaque mouvement sur ses tétons qu'aucun soutien gorge ne protégeait. Même si sa poitrine naissante pouvait aisément se passer d'accessoire de ce genre, Amy portait toujours un soutien gorge ou une brassière, plus par pudeur qu'autre chose. Là, elle avait l'impression qu'au bout du renflement prometteur de sa poitrine, ses tétons, longs et dressés, tressautaient dans tous les sens. Le frottement du tissus lui provoquait des picottements à la fois agréables et énervants.
On pouvait imaginer l'état de nervosité dans lequel Amy était quand elle entra dans le quartier de la Toussaint. Ses cheveux sagement retenus par un serre-tête à pompons blancs étaient un peu ébouriffés par le vent. Sa chemisette un peu froissée, largement échancrée, aurait laissé voir la naissance d'une belle poitrine si elle avait eu les formes d'une femme, mais Amy n'était qu'au début de sa puberté, et l'on ne distinguait rien par l'échancrure. Le tissus bien ajusté, par contre, était bombé par ses petits seins et ses tétons se distinguaient parfaitement, moulés par la chemisette.
Amy ne cessait de croiser et décroiser ses bras sur sa poitrine pour dissimuler ce spectacle embarrassant.
Arrivée dans la petite ruelle indiquée, Amy chercha des yeux la personne avec qui elle avait rendez vous. Son regard tomba sur une jeune femme avenante, dans une robe mauve pâle, qui lui souriait gentiment. Celle ci se présenta sous le nom de Kara et lui demanda si elle venait pour l'appartement.
"Oui, c'est moi. Je suis Amy, veuillez me pardonner si je suis en retard."
Dit-elle en respectant scrupuleusement le protocole et courbant la tête pour la saluer. Les passants derrière elle eurent droit à un charmant spectacle quand elle se baissa ainsi, et le courant d'air froid sur son derrière rappela à Amy sa nudité. Elle se redressa alors vivement, le rouge aux joues, comme si un insecte l'avait piquée.