Un prisonnier déterminé [PV Eliot Fergusson]

Mach avait finalement été capturé, non pour désertion, mais pour meurtre. En effet, l’arrestation avait eut lieu lors de l’une de ses missions. La cible avait réussi à informer les autorités, avant de mourir, et celles-ci se montrèrent bien plus efficaces que les fois précédentes, et leur stratégie aboutit à la capture du mercenaire. Il avait été jugé à plusieurs années de prisons, et suffisamment dangereux, bien qu’il ne montra aucun signes pouvant le prouver, pour être envoyer en prison, puis déplacer vers une prison spatiale (si j’ai bien suivi ton explication Eliot). Il avait donc été détroussé de son équipement et de sa tenue. Après moult contrôles et douches au jet, on lui en fournit une toute neuve de bagnard.

Durant tout ce temps, le mercenaire garda le silence, sans chercher à s’évader, puisqu’il ne trouva surtout aucune occasion de le faire.  Cela surprit un peu les surveillants, puisque le calme de l’homme ne semblait pas aller aux crimes qu’il avait commit. Il fut donc emmené jusqu’à sa cellule, où il se retrouva seul sans que cela ne lui déplaise. Il s’installa alors du mieux qu’il pouvait, comme s’il était chez lui

- Eh le nouveau ! T’as pas de quoi bouffer ou fumer ?

Demanda le prisonnier de la cellule voisine. Comme si on lui avait laissé amener ses cigarettes et de la nourriture.. Il ne se rapprocha même pas des barreaux de la cellule et continua d’arranger son lit, la chose la plus importante sans doute.

- Non pas du tout !

Se contenta t il de répondre sans grande motivation, alors qu’il s’allongea sur le lit, et se mit à chercher comment il pourrait trouver un moyen de mettre la situation à son avantage.. Ainsi, plusieurs jours passèrent, sans que le jeune homme ne se montre désobéissant envers les lois des pénitenciers, même si à chaque sorties, ses yeux cherchaient toute chose qu’il pourrait utiliser pour tenter une évasion. Bien sur, il allait falloir qu’il fasse fort, puisqu’il devrait obligatoirement s’emparer d’une navette spatiale pour quitter les lieux à la fin de son périple.

Il se contentait que de cela, chipant parfois discrètement un couvert ou de petits objets métalliques qu’il pourrait utiliser dans le processus d’évasion, même s’il n’avait encore rien de précis en tête. Les autres prisonniers le laissaient d’ailleurs à l’écart de leurs conversations, et le peu qui avaient essayé n’avaient jamais eu très de succès dans ses réponses, comme s’il voulait rester seul dans son coin.  Un soir alors que Mach était assit sur une chaise dans sa cellule, une voix se fit alors entendre, et s’était une nouvelle fois le prisonnier de la cellule voisin qui reprit la parole.

- Eh que penses tu des gardiennes, Mach ? Pas trop mal hein !
- Ouais, si elles n’étaient pas engoncées dans leurs armures !

Répondit-il de façon plus calme que la première fois qu’ils avaient échangée. Depuis Mach avait accepté de discuter de temps à autre avec son voisin, de tout et de rien, sans jamais abordé  des discussions personnelles. Comme par exemple le projet d’évasion du mercenaire, bien qu’il soit qu’à son balbutiement.

-station pénitencière eternum à portée de radar, arrivée dans 30 minutes -

« merci Leroy»

Eliot était installée tranquillement aux commandes de son vaisseau, se buvant un petit cocktail tandis que Leroy, son intelligence artificielle, gérait le vaisseau.
son armure était deconnectée, retransformé en combinaison dont elle avait retiré le haut.
son bras était plongé dans une étrange mixture; la bataille avait été rude et c’est le bras fracturé à plusieurs endroits qu’elle avait réussit in extremis à vaincre sa proie.

- vous auriez du faire plus attention, je tiens à signaler que vous êtes moins attentive ces derniers temps-

« oui oui je sais Leroy, je fonce dans le tas sans réflechir et je m’attire des ennuis pour rien»

- je ne voulais en aucun cas vous..-

«je sais...non tu as raison mais peut on en parler une prochaine fois»

- d’accord...arrivée dans 27 minutes-

elle jeta un coup d’oeil aux systèmes de stase, gardant à l’oeil celui qui lui avait infligé pareils blessures; c’etait un vrai monstre, le genre qu’on prefere eviter qu’affronter mais la prime sur sa tête était particulièrement interessante.
elle se mit à réflechir à tout ce qu’elle pourrait s’acheter  avec tout cet argent tandis que son vaisseau approchait tranquillement de la prison Eternum.
au bout d’une demi heure elle arriva enfin à destination; enfilant sa combinaison tandis que le vaisseau atterissait

« allez mon gros, retour à la case prison»

lança t’elle au prisonnier en stase avant de sortir son module de stase du vaisseau; elle fut très vite rejoint par le gardes de la prison qui l’accompagnèrent jusqu’en salle de réveil et d’examination du prisonnier

Le calme régnait dans la prison spatiale, et Mach semblait assez serein, et ne pas se préoccuper de ce qu’il se passait autour de lui. Pourtant, on pouvait entendre dans sa cellule des bruits métallique, alors qu’il travaillait discrètement sur les couverts qu’il avait dérobés pour forger  des outils qui pourraient lui servir. Ainsi, l’un avait été transformé en pointe pour servir de poinçon et d’arme blanche, alors qu’un autre semblait avoir prit la forme de la serrure de sa cellule. Etrangement, même si la technologie de cette prison était avancée, les cellules étaient toujours fermées grâce à des clefs, même s’il y avait d’autres systèmes.

D’ailleurs, ce qu’il avait réussi à découvrir fut que le long de la cellule, des rayons lasers servants de capteurs avaient aussi été installé. Le mercenaire emprisonné travaillait donc sur un miroir supplémentaire pour les dévier le temps qu’il ouvre la cellule et ne passe. Bien sur, ses travaux étaient lents, car à chaque fois qu’un gardien approchait, il devait s’arrêter et dissimuler son matériel.  S’est alors que les Gardiens disparurent des couloirs, et cela intrigua le jeune homme

- Encore un nouvel arrivant dangereux ?
- On dirait…
- Profitons en alors !

Echangeât-il avec son voisin.  Ce dernier fut interloqué à son tour par le dernier commentaire du mercenaire qui s’afférait à mettre son plan en place. Il dévia alors les rayons lasers sans que l’alarme se déclenche, et sourit d’avoir réussi, même s’il savait que cela n’était pas gagné.

- En profiter pour quoi ?
- Tu verras bien !

Répondit Mach, alors qu’il s’attaqua à présent au crochetage de la cellule. Les bruits métalliques se firent alors entendre, laissant son voisin de cellule perplexe. Ou du moins, jusqu’au moment où la porte de la cellule s’ouvrit et vint rebondir contre le reste des barreaux fixes. Cela attira bien sur l’attention des personnes des autres cellules.

- Comment t’as réussi à sortir ?

Dit son voisin, alors que le corps de Mach apparaissait dans l’allée centrale, et chercha une direction où fuir. Il fallait qu’il se dirige vers les hangars par lesquels il était arrivé, car si un nouveau détenu arrivait, cela voulait dire qu’un vaisseau y était amarré. Les autres se mirent à lui demander de leur ouvrir.

- Désolé, pas le temps…

Dit-il avant de recevoir les injures de certains, d’autre lui montrèrent de l’admiration pour sa tentative qu’ils voyaient tout de même échouer. Mach ne voulait pas perdre de temps à ouvrir les autres cellules, et voir débouler les gardes qui auraient fini l’accueil du nouveau, parce qu’il avait perdu du temps. Déjà qu’il se disait que son évasion serait repéré assez vite, autant faire en sorte de ne pas leur faciliter la tâche. Ainsi, le mercenaire se mit à arpenter les couloirs, en profitant de chaque point d’ombre pour se dissimuler avant de poursuivre

Comme à chaque fois qu’elle ramenait un prisonnier de classe 5, Eliot etait obligée de l’accompagner durant toutes les procédures et de s’assurer en personne de son placement en détention avant de  se retrouver sous une tonne de paperasse, d’aller temoigner des détails de l’enquête et de la capture avant de pouvoir enfin toucher sa prime et quitter cet endroit.
Cela ne la gênait pas tant que ça, surtout que la prime etait à chaque fois des plus juteuses, mais durant toute cette periode elle ne pouvait être autorisée à porter une arme et ça, c’etait un problème pour une Eliot paranoïaque.

Peu importe la technologie et l’evolution de la société, les procédures carcérales restaient un vrai calvaire. Eliot accompagna donc son prisonnier durant les différentes étapes de son incarceration; elle eu quand même le temps boire un coup et de discuter avec quelqu’un des gardes avec qui elle s’etait liée durant ses nombreux passages tandis que le prisonnier passait par la zone de décontamination, ce qui prenait généralement une bonne heure.

Le matricule 2087 etait une vraie terreur, un tueur obsessionnel qui avait causé déjà pas mal de souçis aux gardes avant de prendre la fuite; il semblait donc normal à Elliot que ceux ci soient aussi curieux sur la manière dont elle l’avait capturé, l’ego masculin se remettait toujours mal lorsqu’une fille faisait le boulot mieux qu’eux.

La décontamination terminée, ils continuèrent leur «ballade» au travers des couloirs de la prison;  2 heures de verification, d’analyse et d’autres tests quels elle ne preferait pas observer;  tout cela lui rappelait un passé qu’elle faisait tout pour oublier.
Ils traversèrent enfin les couloirs des prisonniers où Eliot fut reçue avec haine; nombreux sont ceux qui etaient ici à cause d’elle et aucun ne se sentit géner pour lui cracher sa haine et ses envies lubrique durant tout le trajet.

Le prisonnier fut enfermé et après les obligatoires papperasses elle pu appercevoir les nombreux zero de la prime enrichir son compte en banque

« c’est toujours un plaisir de ramener vous ouailles directeur»

lança t’elle au vieil homme aigri en quittant le bureau; c’est avec un petit sourire aux lèvres qu’elle prit la direction des hangars pour rejoindre son vaisseau

- encore une nouvelle mission menée à bien maitresse-

la voix venait de l’ordinateur placé sur son avant bras, la voix de Leroy son I.A personnel.

« ouaip et je sais déjà dans quoi va partir ces beaux petits crédits»

- je pense qu’il faudrait avant tout couvrir les différentes dettes que vous avez en cours-

elle fit mine de réflechir à ça

«montre moi combien ça fait ?»

les données s’affichèrent sur le cadran, elle poussa un long soupir en verifiant à quel point elle devait de l’argent

«mmmh...je verrais ça en chemin»

Arrivée à quelques centaines de mètres des hangers elle traversa un croisement et apperçut quelque chose, une ombre; elle hésita un instant puis prefera aller verifier au cas où, avançant prudement dans le couloir en regrettant ne pas avoir une arme sous la main.

Mach avait donc réussi à s’enfuir et arpentait à présent les couloirs de la prison.  Il le faisait tout de même prudemment, sans se précipiter, et allant de couvert en couvert pour éviter de se faire repérer par un gardien éventuel. Il était d’ailleurs longtemps dissimulé dans une pièce, quand un groupe de gardiens, et une jeune femme, ressemblant fortement à une chasseuse de primes, passèrent dans le couloir avec un prisonnier enchainer pour l’emmener dans sa cellule.

Ainsi, il ne lui restait plus beaucoup de temps pour atteindre les hangars et embarquer dans le vaisseau de la demoiselle, si s’était bien elle qui avait conduit le prisonnier jusqu’ici. Combien de temps crapahuta t il dans les couloirs, faisant des détours pour éviter les rondes avant d’arriver dans le couloir non loin du hangar.  Il ne le sut pas vraiment, mais sa démarche était plus rapide, et moins vigilante.

Ainsi, à la dernière intersection, il passa un peu imprudemment, ne remarquant la silhouette de la jeune femme, qui se parlait visiblement à elle-même, qu’au dernier moment. Il pesta en silence, se demandant si cette dernière l’avait vu ou non ? Cela aurait été sans doute qu’une ombre pour elle, mais peut être serait ce suffisant pour qu’elle se mette à la recherche de sa source.

Le mercenaire chercha donc un endroit où se dissimuler, mais le couloir était trop lisse pour se le permettre, et il décida donc de faire demi-tour et attendre la personne au coin de l’embranchement. Il prépara donc son poinçon pour s’en servir comme arme, et écouta les bruits de pas pour jauger la distance à laquelle elle se trouvait. Il l’entendit donc s’approcher, et quand elle fut suffisamment proche, il envoya sa main vite l’attraper et la tirer violemment pour la dissimuler du couloir d’où elle venait, tout autant que se placer derrière elle.

- Si tu veux rester en vie, ne bouge pas, et ne crie pas ! Ou tout autre signe qui donnerait l’alerte !

Murmura t il, alors qu’il plaçait la pointe du poinçon sous la gorge, juste un léger contact avec la peau de la demoiselle. Celle-ci avait sans doute un système radio pour avoir parlé toute seule sans que cela soit gênant, d’où la fin de ses paroles.

- Le vaisseau qui est arrivé il y a quelques heures, est ce le vôtre ?

Demanda t il d’une voix toujours faible mais menaçante. La question montrait donc qu’il comptait bien monter à bord pour quitter cet endroit avec l’aide, forcée certes, de la demoiselle, qu’il ne chercha pas à détailler. D’ailleurs, hormis le visage, il ne pourrait dire si elle était jolie ou non sous son armure actuelle.

Eliot entendit un bruit, ce qui lui confirma la présence de quelqu’un; elle s’avança pour voir d’où cela pouvait venir mai fut prise par surprise au détour d’un couloir. Un inconnu l’attrappa en se plaçant derrière elle, rapide et adroit; ses mouvements prouvaient que l’homme n’avait rien d’un amateur.

Celui ci plaça couteau sous la gorge, elle put sentir la lame pointer contre sa peau à travers la combinaison tandis que son agresseur lui exigeait de ne pas sonner l’alerte; il fut rapidement clair pour elle que l’inconnu etai un prisonnier bien decidé à s’enfuir d’ici.

« le vaisseau est à moi oui, mais si tu comptes fuir d’ici en me prenant en otage tu fais une sacré bourde, tu as idée de la quantité de gardes qui se trouvent sur les quais ?»

Elle semblait peu impressonnée, son armure etait conçue pour resister à de nombreuses
choses et ce poinçon etait loin d'être une menace, il fallait juste trouver un moyen pour le lui faire retirer de sa gorge

« ce n’est pas come si il risquerait l’evasion d’un prisonnier pour une simple chasseuse de primes»

une autre voix se fit entendre, une voix mecanique provenant de l’ordinateur au bras de la jeune femme

- veuillez lacher ma maitresse sous peine de représailles-

Mach n’avait pas raté son coup, puisqu’il tenait la jeune femme sous son joug actuellement. Cependant, cette dernière ne semblait pas effrayer par la situation dans laquelle elle se retrouva, et se montra même rationnelle, en tentant de provoquer son agresseur, ayant bu juste sur les intentions de ce dernier. Mais, il aurait fallu être assez idiot pour e pas le savoir. Elle voulut lui faire peur en prenant en compte le fait qu’un otage ne lui servirait pas à grand-chose au vu du nombre de gardes. Elle lui confirma d’ailleurs être la propriétaire du vaisseau qui était arrivée quelques hures plus tôt.

- Parce que des abrutis qui ne sont pas capables d’avoir repéré un prisonnier évadé depuis déjà de longues minutes seraient capable de m’arrêter dans le hangar ? Ils seraient suffisamment pour ne pas me voir approcher de ton vaisseau…

Dit-il avec un peu d’humour, et de provocation, même s’il savait que cela serait en effet peu probable, sauf s’ils étaient attirés par un autre évènement. D’ailleurs, elle semblait confiante, et au vu de sa protection, il savait que la position actuelle du poinçon était la seule menace réelle qu’il avait sur lui. S’il l’ôtait elle en profiterait, et il en était certain. Il l’entendit alors reprendre et sourit.

- Là vous avez raisons, mais vous oubliez un détail. S’est que vous ne leur êtes peut être pas des plus utiles, mais à moi si, puisque vous savez piloter votre vaisseau, ce qui est autant de temps de gagner pour moi !

Ainsi, il comptait se servir de ses capacités et non s’en servir d’otage, même s’il n’en avait finalement jamais eu l’intention. En effet, l’attaque n’avait finalement été que  pour éviter que cela soit lui qui se fasse attaquer et elle était donc sure qu’il ne la tuerait pas, et la laisserait partir. Peut être venait-il de faire une erreur avec ses propos, mais cela montrait peut être une certaine honnêteté de sa part.

S’est alors qu’une autre voix se fit entendre, plus mécanique, qui surprit Mach, mais le fit tout de suite penser à l’armure moderne que portait la demoiselle. Il n’ahurit su dire pourquoi, mais, il se disait que s’était bien une sorte d’IA contenu dans celle-ci qui venait de s’exprimer et de le menacer. Il baissa alors son regard sur l’armure, et en partie les formes de sa prisonnière avant de dire.

- Hmmm…même si je venais à la libérer j’aurai droit aux représailles, je me trompe ?

Dit-il calmement, sans pourtant relâcher sa prise. Sa voix ne trahissait aucune peur, mais laissait aussi comprendre qu’il ne prenait pas la dernière remarque à la légère. Mais, comment pourrait-il se sortir de ce pétrin, puisque quelque soit son choix, il allait en baver. Le pire fut qu’il ne trouvait pas d’idées réalisable, et se rendre serait tout de même assez dégradant et humiliant, même si au moins, il n’était pas certains de ne pas prendre de coups.

Il lui répondit avec un peu d’humour et de provocation; le prisonnier en fuit semblait être observateur et intelligent, bien différent de la majorité de ceux qui se retrouvaient dans cette prison. La situation pouvait vite déraper, Eliot reflechissait sur la manière de sortir de cette situation tandis que divers systemes se mettaient en marche dans son armure

« bien sur que je sais piloter mon vaisseau, l’inverse serait étonnant non ? vous n’avez vraiment rien d’un criminel classique..mmmh.. mercenaire... tueur à gage peut être?»

L’homme jeta un regard à l’armure après que Leroy se soit manifesté; elle avait esperé que l’ordinateur garde le silence mais celui ci etant programmé pour penser par lui même il ne fallait pas s’etonner qu’il agisse comme bon lui semble.

«ecoute, je suis une chasseuse de prime, pas une flic; si je ne me trompe pas tu es dans le même genre d’univers que le mien si ce n’est que toi tu bosses dans le privé alors que je fais dans le service publique»

Elle tenta une pointe d’humeur, elle sentait bien que l’homme derrière elle etait moins rassuré qu’un peu plus tôt; il maintenait sa prise  mais ne se rendait pas compte des fibres de carbone qui se formait au niveau du cou, l’armure générait une couche protectrice au cas où la situation dégénérerait

« Leroy te voit comme une menace, dans moins de 25 secondes il aura trouver un moyen de te faire lacher prise alors je te conseille d’éloigner le couteau et de pas rester dans ce couloir, tôt ou tard un garde va passer et ça va finir dans le sang»

En verité l’armure etait déjà prête à générer un champs electrique mais Eliot, poussé par la curiosité, voulait voir comment allait réagir le prisonnier. Elle etait confiante et sereine

« à 8m derrière toi y a une porte de service, le verrouillage ne me poseras pas de problème...si on allait plutôt discuter entre professionnels, je suis toujours ouverte à une proposition si tu as les moyens de m’engager»

La jeune femme devint songeuse à la réponse de Mach, alors que le temps n’arrangeait au final pas la situation de l’homme. En effet, la jeune femme en armure profitait peut être de ce silence pour préparer quelque chose, mais elle finit par répondre sur sa capacité de piloter son vaisseau. Et elle le fit avec autant d’humour que le mercenaire avait pu en avoir, ce qui le laissa sourire, et même rire légèrement alors qu’elle poursuivait sur la recherche du métier de son agresseur.

- S’est la même chose vous ne pensez pas ? Bien qu’il me faut vraiment une bonne raison pour accepter un contrat de tuer pour ma part !

Répondit-il calmement. Oh, il avait déjà tué et plus d’une fois bien sur, mais la situation l’avait souvent exigée, et quand la mission lassait le choix entre mort ou vif, Mach tentait souvent de ramener le prisonnier vivants, blessé souvent, mais vivant. Elle reprit alors la parole pour donner un nouveau commentaire qui fit sourire Mach, lui laissant faire le sien.

- Vu la différence de prix, le choix avait été vite fait personnellement….

En effet, travailler pour un état était souvent bien moins lucratif que le faire pour son propre compte, puisqu’on fixait nous même ses propres honoraires. Bien sur, il ne fallait pas être trop gourmand, si on commençait dans le milieu, mais une fois ses compétences reconnus ses prix étaient souvent bien plus intéressantes. Il remarqua alors bien vite une sorte de tissu noir, qui passa sous son « pieu », et il le sentit surtout, signe que sa menace n’allait pas valoir grand-chose d’ici peu, ce que lui confirma la jeune femme, qui parla visiblement de l’IA de son armure. Bon, il n’avait aucune raison de douter de la sincérité des propos de la jeune femme, mais il ne lâcha pas plus prise, ou du moins pas suite à ceux-ci.

- Il n’aurait pas le temps de dire ouf, et cela me ferait une arme plus efficace que l’actuelle au moins….Mais, les recherches seraient en effet lancé suite à mon évasion hihi…

On aurait pu penser qu’il plaisantait, mais, il était sérieux et réaliste à la fois, car même s’il ne le mentionna pas, il savait ses chances de réussites bien faibles désormais .La jeune femme lui fit alors une proposition, qui le fit sourire.

- Comme si j’allais offrir à mes geôlier le pécule que j’ai pu accumuler depuis que je suis à mon compte !

It-il avec humour, ce qui laissait tout de même présager que le mercenaire avait mit pas mal d’argent de côtés. Pas qu’il était spécialement économe, mais juste qu’il n’avait pas changé sa vie simple d’avant pour se payer une demeure de luxe et autres biens matériels dont il n’avait finalement que peu d’utilité. Ainsi, l’argent s’accumulait sur des comptes rémunérés sécurisés, auquel il ne touchait que lorsqu’il avait envie d’assouvir certaines envies ou d’acheter du matériel pour ses missions.

- Enfin, tu as raison allons discuter ailleurs, et en quittant cette prison si tu veux bien tant qu’affaire.

Dit le jeune homme en lâchant sa prise et rangeant son arme, attendant tout de même qu’elle prenne les devant. Il venait donc d’accepter tacitement le marché, ce qu’elle pourrait trouver étrange, puisque la confiance semblait être acquise, bien que se fût plus un non remise en doute des paroles qu’elle venait de faire plus que de la confiance pure.

Eliot fut soulagée de voir qu’il acceptait une discussion un peu pus civilisée, ses relations avec les agents de la prison etaient déjà assez chaotique et elle ne voulait pas prendre le risque que cette histoire nuise à ces juteux contrats. Elle prit donc les devant et déverrouilla la porte de service à côté; ils furent à peine entrés tout deux qu’elle lui balança son poing en pleine figure, sa force augmentée par l’armure fut plus que suffisante pour le faire tomber au sol.

« ça c’est pour la prise d’otage, je deteste qu’on me force la main et maintenant ne bouge pas»

Elle lui prit le poignet en sortant un drôle d’engin ressemblant fort à une seringue qu’elle n’hesita pas une seconde à lui planter dans la peau, ce fut bien moins douloureux que le prisonnier l’imaginait

« pour tenter un truc aussi stupide qu’une tentative d’evasion de ce type tu dois pas être au courant, tout prisonnier transferé ici se voit injecté un micro explosif à la base du cortex cérébral. Ils appuient sur un bouton et pffut t’es un légume»

Elle lui injecta quelque chose et retira la seringue

« je t’injecte des nanomachines qui vont gentiment desassembler la charge explosif et nettoyer toutes les maladies que tu as pu choper au pasage, bonus offert par la maison.
bon maintenant on va parler affaire»

ellez fit quelques pas en arrière et prit appuis contre le mur, sa main droite fut rapidement recouverte de fibres de carbone qui s’assemblèrent en une arme prenant tout son avant bras; lui jetant un regard assez explicite sur le destin qu’elle lui reserverait au moindre coup foireux

« je suis déjà pas facilement abordable en temps normal mais vu la situation t’as intéret à avoir un sacré compte en banque mon gars. je me moque de savoir si tu es innocent ou non, je suis pas blanche comme neige non plus et tout le monde n’est pas aussi douée que moi pour éviter la prison»

lança t’elle suivit d’un petit clin d’oeil complice, elle n’etait pas particulièrement sur ses gardes ou en colère; l’homme en face avait prouvé être digne d’une relative «confiance» et ça lui suffisait pour le moment. Leroy lui restait en alerte, prêt à utiliser ses systèmes de déense au cas où l’inconnu deviendrait une menace pour sa maitresse.

A peine furent ils passés dans la pièce plus discrète, que la jeune femme profita du moment, et du fait que Mach avait lâché prises, en sachant que cela ne servait plus à rien, que ce dernier se vit mettre un coup de poing dans les dents. Mais, même si ce dernier était tombé sur le cul suite à l’impact, il se doutait bien que la demoiselle avait retenu ses coups. D’ailleurs, il n’écouta qu’à moitié ce qu’elle dit par la suite, ayant levé une main pour masser sa mâchoire un peu douloureuse, mais intacte.  Après tout s’était de bonne guerre, même si pour sa part, il ne s’était pas montré aussi brusque avec la demoiselle.

Il eut alors tout juste le temps de se relever, que son ancienne « otage » l’agrippa et lui injecta un produit étrange. Le mercenaire suppos alors que s’était une drogue ou un tranquillisant pour éviter tout risque avant de le remettre aux geôliers. Mais, non, elle lui expliqua ce qu’il en était rapidement, alors qu’il devint pensif, cherchant à se souvenir  du moment, où on lui aurait injectée des explosifs dans le corps. Et s’il aurait pu remettre en doute la parole de la jeune femme, puisqu’elle aurait très bien pu les lui injecter maintenant pour se mettre une couche de plus de sécurité pour elle, Mach jugea qu’elle disait la vérité.

D’ailleurs, elle s’était appuyée à un mur, et pointait à présent une arme qui avait remplacé son poing sur lui. Le jeune homme avait donc supposé que s’était une arme à énergie, et se contenta d’imiter l demoiselle en s’adossant au mur le plus proche pour rester en face d’elle. Il put d’ailleurs la contempler pour la première fois, et la trouva assez jolie, malgré que l’armure face plus farçons manqué que femme tout de même. La jeune femme avait d’ailleurs reprit la parole, alors que lui restait silencieux, et se moqua de lui gentiment, sur le fait qu’il n’avait pas été malin pour se faire prendre.

- Qui sait, j’aurai très bien pu me laisser capturer volontairement….

Dit-l calmement avec un regard sur de lui. Après tout cela pouvait très bien être vrai tout cela. En effet, cela pouvait dépendre des contrats qu’il acceptait et il n’était pas du genre à craindre la prison, même s’il devait admettre que celle-ci était bien plus stricte. Mais, s’était aussi un challenge supplémentaire d’en ressortir en vie, après avoir accompli son travail, et Mach pourrait très bien être capable d’avoir accepté ce genre de contrat pour varier un peu les plaisirs et éviter de tomber dans la routine de l’habituel.

Il ne put cependant pas s’empêcher de rire de façon amusé quand la demoiselle parla d’argent. Elle pourrait d’ailleurs mal le prendre, bien que cela n’ava rien de méchant, bien qu’un peu moqueur tout de même

- Pourquoi tout le monde n’a que ce mot à la bouche ces derniers temps ? Comme si s’était lui qui vous apportez le bonheur !

Bon, cela y contribuait beaucoup s’est vrai. Ses propos ne manqueraient sans doute pas de surprendre la demoiselle, puisqu’elle devait se douter que Mach était un mercenaire, et donc qu’en général il devait bosser pour de l’argent. Alors pourquoi ce genre de propos bon enfants et idéalistes ? La raison était toute simple, puisque pour lui, l’action était le principal moteur de sa vie, et l’argent n’était utile que pour pouvoir conserver ses possibilités d’actions, que cela soit au travers de combats, ou plus privé avec des femmes de temps en temps. Après tout, de nos jours, tout tournait autour de l’argent, et il fallait bien acheter son équipement et de quoi vivre un minimum.

- Mais, vous devrez attendre que je sois dehors pour le savoir çà ! Et faudra que vous me croyiez la dessus aussi. La question est de savoir si vous êtes prête à prendre le risque ?

Dit-il calmement, avec une voix qui ne cherchait à dissimuler nul mensonge.

- Le reste est donc entre vos mains.

Reprit-il avec un léger sourire, puisqu’il n’avait plus qu’à attendre finalement que la demoiselle accepte de l’aider ou non.