Dream A Little Dream Of Me... (Ryuga)

A peine les mains de Ryuga ont quitté le corps de sa demi-déesse, qu’elle vient se jeter sur lui, chevauchant ses abdos musclés, et ramenant ses mains vers ses fesses galbées. Il ne se gêne pas pour les étreindre avec désir, tout en souriant aux mots de Miya lui demandant s’il avait vraiment l’intention de la laisser dans cet état. Ca non, ce n’était clairement pas son objectif, mais il aimait particulièrement lire le désir dans les yeux de son amante. Elle commence à jouer de toute sa souplesse pour que tout en ne quittant ses lèvres, elle parvienne à retirer son string puis le boxer du policier. Les mains de la chanteuse revinrent prendre possession du visage de Ryuga, agrippant sa chevelure ébène, alors qu’ils sont maintenant tous les deux nus l’un contre l’autre. La verge de l’inspecteur est gonflée par l’envie, alors qu’elle finit de durcir au contact de la peau de Miya qui frotte doucement dessus.

Visiblement elle ne veut pas faire attendre les choses plus longtemps au vue de ses ondulations de hanches très évocatrices, le massage de son amant à visiblement suffit pour préparer son corps à le recevoir. Ryuga sourit lorsqu’il entend sa demi-déesse lui dire qu’elle veut vérifier s’il est toujours aussi performant dans un autre domaine, après avoir lâché un soupire de plaisir, il resserre l’étreinte de ses mains sur les fesses de sa belle, et redresse le haut de son corps pour venir lui mordiller le lobe de l’oreille, et murmure :

On va voir ça tout de suite…

Les mains du policier exercent une ferme pression sur la croupe de Miya, faisant descendre doucement son bassin, jusqu’à ce que son sexe entre en contact avec le sien. Son souffle se fait plus brulant dans le cou de la demi-déesse, alors qu’il vient reposer sa tête contre la chaise, afin de cambrer son dos pour mieux recevoir son vagin qui englobe doucement sa verge chaude. Tout lui parait si réel, dans le contact, dans les sensations… Les yeux mis-clos par le désir, Ryuga gémit lorsque son membre est entièrement comprimé dans le sexe de sa chanteuse. Il lui sourit, et maintient fermement son bassin contre le sien, voulant prendre le temps d’apprécier cette union, qui lui manque terriblement. Miya est toujours à cheval sur lui, elle lui offre donc une vue imprenable sur sa poitrine aux pointes érigées, et après ce moment de flottement, ses doigts se rétractent à nouveau sur ses fesses, pour emmener le bassin de la demi-déesse dans un mouvement de montées et de descentes sur son membre dressé.

Les premiers gémissements de Ryuga se font entendre, et comme à chaque fois, le sexe de son amante lui donne l’impression d’avoir été conçu pour lui, tant son vagin frotte à merveille sur sa colonne de chaire brulante. Il lui laisse tout le loisir d’imprimer le premier rythme, les mains de l’inspecteur quitte ses fesses pour venir agripper ses seins qui le narguent depuis un moment. Il vient les soupeser un instant avant de rabattre ses doigts dessus et de les presser avec une fermeté maitrisée. Tout en continuant de jouer avec la poitrine de Miya, il commence à donner de légers coups de reins lorsqu’elle vient s’empaler sur sa verge, pour mieux la plaquer au fond de son antre. Ryuga retrouve un plaisir qu’il avait perdu depuis de longs mois, c’est un rêve, certes, mais à cet instant il s’en fiche complètement, seul son plaisir et celui de sa demi-déesse lui importe.

(De l'instrumental, pour une fois... ^^
... Même si ça faisait longtemps que j'avais rien mis ^^;;
Apocalyptica - Nothing Else matters...)

Cette fois ci, pas question pour Miya de fermer les yeux et de se réveiller. Car durant l'année qu'ils ont vécue ensemble, Ryuga avait rendu la demi déesse complètement dingue des plaisirs de la chair... Elle avait bien essayé d'avoir une aventure ou deux - ce n'étaient pas les prétendants qui manquaient, bien au contraire... Rares avaient été ceux qui avaient seulement su attirer suffisamment son attention pour qu'elle souhaite aller plus loin, le temps d'un soir. Trop rares, même. Aussi, même si elle savait qu'elle rêvait, Miya n'avait pas l'intention de fuir en se réveillant, cette fois. Les mains de Ryuga agrippent fermement ses hanches, et elle s'empale avec passion sur le sexe gonflé de son compagnon. Elle exhale un long soupir de bonheur, et reste un instant immobile, un sourire plaqué sur les lèvres, appréciant déjà cette union plus qu'elle ne le devrait. Quand elle baisse les yeux, elle capte aussitôt le regard de son amant, brillant du même désir qu'elle éprouve pour lui. Elle commence alors de lents mouvements de hanches, fluides, suivant le rythme imposé par les mains qui restent si jalousement sur ses fesses.

Miya se sent étrangement bien, comme jamais. C'était comme s'il n'était jamais parti... Les mains de Ryuga remontent le long de ses côtés, alors qu'elle bascule la tête sur le côté, puis en arrière, et elle gémit un peu plus fort quand il reprend ses droits sur cette poitrine au galbe parfait, mais dont personne ne s'était occupée depuis longtemps. Elle continue son déhanché, l'accélère même un peu, avant de faire à nouveau tourné sa tête pour regarder Ryuga, et plonger son visage vers le sien, ses mains venant prendre appui sur la chaise de part et d'autre du visage de l'inspecteur. Elle ne l'embrasse pas, pas tout de suite ; elle met ses jambes de façon un peu plu confortable, écartant un peu plus ses cuisses par la même occasion. La tignasse de ses cheveux, désordonnée, forme un rideau autour de leurs deux têtes  Miya sourit à son tendre amant, haletant toujours de plaisir. Sa poitrine se gonfle un peu plus à chacune de ses inspirations, véritable invitation à toujours plus de caresses.

La demi déesse se rend alors compte de l'empressement dont elle a fait preuve, et calme les mouvements de son bassins, sans les cesser. Et si son souffle ne se calme pas pour autant, elle peut pourtant cette fois venir caresser avec une certaine gourmandise les lèvres entrouvertes de Ryuga, du bout de sa langue, avant de l'embrasser avec passion. Les paroles sont tellement inutiles, en cet instant, elle a pourtant envie de lui susurrer mille mots d'amour au creux de l'oreille. Mais pour l'instant, elle veut juste croire qu'ils ont tout le temps devant eux, toute la nuit. Profiter du moment présent lui semble être la meilleure philosophie pour l'instant. Ses lèvres quittent la bouche de Ryuga pour glisser dans son cou, pinçant délicatement sa peau, jusqu'à arriver à son oreille où elle murmurera quand même :

- Merveilleux... Je t'aime.

Et c'est pour l'instant tout ce qu'elle peut dire, tandis que ses mouvements de bassin accélèrent à nouveau progressivement...

Les expirations de Ryuga sont de plus en plus fortes, et se ponctuent même de gémissements de plaisir, lorsque Miya accélère le rythme de son bassin. Ses seins remplissent largement les mains de l’inspecteur, pourtant grandes, alors qu’il continue de jouer avec, non sans plaisir. Bouche contre bouche, la langue de la demi-déesse vient jouer sur les lèvres du policier, puis les embarque dans un baiser aussi fiévreux que langoureux, avant descendre dans son cou, ce qui le fait frémir, tant la sensualité de sa langue contraste avec la fougue de leur ébat. Elle lui murmure des mots doux à l’oreille, combien de fois s’est il réveillé en pleine nuit en croyant les avoir entendus ?

Les hanches de Miya redoublent d’efforts, extirpant un gémissement plus long de la gorge de Ryuga, il peut sentir son empressement, toute sa frustration qui la contraignent à allez si vite et fort, tout simplement parce qu’il ressent la même chose. Ses mains quittent la poitrine de la demi-déesse et reviennent prendre jalousement possession de ses fesses, plaquant leurs corps plus fermement l’un à autre lorsque son sexe empale le sien.

Mon amour… Je t’aime, tu manques tant…

A ces mots lâchés entre deux souffles, les doigts de Ryuga étreignent la croupe de sa chanteuse, stoppant les mouvements de celle-ci, pour imprimer lui-même sa propre cadence. Sa verge brulante et tendue par le plaisir vient s’engouffrer profondément dans son sexe, jusqu'à ce qu’elle soit comprimée à l’intérieur. L’inspecteur cambre son dos pour mieux tenir cette position plus longtemps, enchainant ainsi les puissantes pénétrations, et ce, de plus en plus rapidement. Il lâche des soupirs de plaisir à chaque union avec son amante, et vient les étouffer en repartant à l’assaut de ses lèvres, tandis que la cadence devient telle que la chaise longue à dû mal à le supporter.

Au fur et à mesure que les minutes défilent, les muscles de Ryuga se raidissent, la jouissance emportant son corps, il pressent fermement sur les fesses de Miya avec ses mains plaquant sa colonne de chaire qui semble pulser sous la retenue, profondément dans son sexe. Des râles de plaisir commencent à accompagner les premiers flots de spermes qui réchauffent l’antre de la demi-déesse, alors que de ses yeux mi-clos de plaisir il fixe son amante pendant cet acte qu’il a juré ne réserver qu’à elle, et seulement elle.

Ce doux moment de flottement, le point de rupture de leurs efforts, lui semble narguer le temps, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Il souffle doucement, ses yeux se plongeant avec amour dans l’océan de siens, alors que du bout des lèvres, il effleure les siennes. Ses mains caressent doucement les fesses de Miya, puis remontent le long de son dos. Plus aucun sons ne sort de la bouche de Ryuga, son regard et ses gestes parlent pour lui.

Miya était prise d'une fièvre comme jamais. Tous ces mois de stresse, de tension et de frustration, enfin évacués ! La voix tant aimée, si absente, la source de tout son malêtre récent, emplissait ses oreilles de ses gémissements, donnant envie à la demi déesse de se donner toujours plus, toujours mieux, pour que plus jamais cette voix ne s'éteigne. Prise dans la douce étreinte de ses mains, Miya a la tête qui lui tourne, enivrée par cette union si longtemps désirée. La voix de la raison peut aller se faire voir, celle qui lui murmure que sa déception ne sera que plus grande au réveil... Le corps parfait de la demi déesse ondule, et sa voix s'élève au rythme de ses coups de hanche, soupire aux caresses des mains de Ryuga sur sa poitrine. Mains qui viennent parcourir les courbes de son corps pour prendre possession de sa croupe, dont il arrête le mouvement. Malgré les paroles d'une douceur incroyable et murmurées fiévreusement, Miya ne peut s'empêcher d'être un instant frustrée, mais très vite, son tendre amant reprend les rennes, imposant à la chanteuse un rythme soutenu, enfonçant chaque fois son sexe en elle jusqu'à la garde, d'une douceur féroce et libératrice. Leurs lèvres se rejoignent à nouveau sauvagement, dans un baiser presque bestial, entrecoupé de cris et de râles de plaisirs.

La frustration de ne pas pouvoir agir avait quelque chose de grisant, et Miya se laissait faire avec une certaine délectation, paradoxalement. Elle se sentit partir, son corps emporté dans une vague foudroyante de plaisir. Sa voix s'éteignit même, incapable de crier d'avantage et peu après, elle sentit Ryuga jouir à son tour, son bassin agir avec moins de force avant de garder le corps de Miya tout contre lui. La demi déesse se blottit d'ailleurs un peu plus contre son torse, essoufflée comme jamais... Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été assommée de la sorte, des étoiles dansant devant ses yeux et ses oreilles bourdonnant au rythme de son coeur déchaîné. Ils restent ainsi un long moment, dans les bras l'un de l'autre. Leurs seuls mouvements sont des caresses tendres et légères. Les doigts fins de Miya tracent des cercles imaginaires sur le torse de Ryuga, un sourire toujours plaqué sur les lèvres... Elle relève la tête, s'appuie sur ses coudes, pour le regarder... Elle se rend compte que son sourire peut s'agrandir encore. Elle le regarde, simplement, caresse ses bras musclés de ses pouces.

- Tu es resté un excellent masseur, un excellent amant... Je ne veux plus me réveiller, c'est malin !

Son nez se fronce de manière adorable, alors qu'après un petit rire, elle revient l'embrasser, et souffle entre deux baisers :

- Tu me manques, mon tendre amour...

Miya se redresse légèrement, ses mains repartent à l'assaut du corps de son amant, avec des caresses toujours douces, plus suggérées que réelles... Puis elle prend ses mains, tire dessus pour qu'ils se lèvent ensemble - bien qu'un peu maladroitement... Il a fallu qu'elle se prenne les pieds dans les pieds de la chaise longue !! - et elle le pousse gentiment dans la piscine avant de l'y rejoindre avec un rire heureux. Ses bras passent à nouveau autour du cou de Ryuga, les lèvres de la chanteuse vont retrouver leurs jumelles... Ses jambes se serrent autour de ses hanches collant à nouveau leurs bassins... Miya soupire, et murmure :

[color=#]- Tu te souviens, nos premières fois ? J'ai l'impression de retourner à cette merveilleuse époque, de te découvrir pour la première fois... Je me sens bien. Heureuse. Amoureuse. [/color]

Miya pouffa.

- Et terriblement ridicule de parler comme ça !

Ce ne l'empêche pas de se serrer encore plus contre lui et de l'embrasser passionnément.

Si la mort était un rêve éternel, alors Ryuga l’aurait accueillit à bras ouverts, si on lui promettait de vivre pour toujours ce moment avec Miya. Son membre encore chaudement réfugié dans l’antre de la demi-déesse, ils s’échangeaient douces caresses, regards amoureux, et mots sucrés à l’oreille. Ils riaient ensemble, comme ils l’avaient toujours fait, ils étaient vraiment sur la même longueur d’onde, fait pour s’entendre, fait pour s’aimer, fait pour être ensemble, c’était son âme sœur, l’inspecteur en était persuadé.

Ryuga frissonnait au passage des mains douces de Miya, qui savait habilement comment et où le caresser, puis elle prit ses mains pour l’inviter à se lever, et il ne se priva pas pour revenir se plaquer à ce corps divin. Seulement la demi-déesse sembla vaciller, et fit chuter l’inspecteur dans l’eau, et au vue du rire que lança la chanteuse, il se demanda si elle ne l’avait pas fait exprès ! Quoi qu’il en soit, elle plongea pour venir le rejoindre, et vint à nouveau plaquer ses formes sublimes contre le corps musclé du policier, passant ses bras autour de son cou, puis ses jambes autour de ses hanches.

En d’autres circonstances, il aurait bien vite plaqué Miya contre la paroi de la piscine pour venir lui faire l’amour avec passion, mais cette piscine lui rappelait un très mauvais souvenir. C’est dans une piscine comme celle-ci qu’il a perdu son amour, qu’il a quitté son monde pour l’enfer dont il est prisonnier. Il avait peur, peur de la perdre, alors il resserrait ses bras musclés un peu plus fort contre elle, ses mains resserrant leur étreinte sur ses fesses comme s’il avait peur qu’elle lui échappe. Il essayait de ne rien montrer de ses craintes, mais personne ne le connaissait aussi bien qu’elle, et elle devait sans doute sentir le malaise qui l’envahissait.

Mon amour… Assis-toi ici…

Il souleva facilement Miya hors de l’eau, et la déposa au rebord de la piscine, laissant juste ses pieds trempés encore, à la fois pour pouvoir s’occuper d’elle, mais aussi par peur que cette piscine ne lui prenne à nouveau la femme de sa vie. Il étira un faible sourire, et essaya de ne plus penser à tout ça, de se concentrer sur la demi-déesse et rien d’autre. Il prit appui sur le bord pour hisser son visage à la hauteur du sien, et vint l’embrasser avec tendresse. Puis doucement il se laissa descendre, ses lèvres effleurant la peau humide de son cou, la capturant entre ses lèvres de temps en temps, puis il continua à descendre ainsi, de baiser en baiser. Il partit à l’assaut de l’opulente poitrine de la chanteuse, comme il savait si bien le faire. Sa bouche dévala le globe de chaire gauche, tandis qu’une de ses mains se rabattit sur le droit, en enserrant sa base avant de jouer avec à pleine main. Il laissait échapper quelques souffles fiévreux de ses lèvres, alors qu’elles capturèrent délicatement son téton. Un petit pincement d’abord, puis un doux effleurement, comme prémisses à la venu de sa langue qui se faisait volontairement attendre. Mais enfin elle vint à la rencontre du bouton rose de chaire de Miya, elle en fit lentement le tour, avant d’être accompagné par les lèvres qui ponctuaient ses caresses par des baisers de plus en plus prononcés.

Ryuga voulait, plus que tout au monde, que cet instant magique dure encore et encore, mais la peur qu’il ressentait allait influer sur ce rêve, tout comme le terrible manque de l’autre avait finit par le créer. Ainsi, une lueur commençait à scintiller au fond du bassin…

Pour la première fois depuis longtemps, Miya se sentait réellement bien. Et parfaitement détendue. Douce sensation qui ne l'avait pas habitée depuis des mois, des années, et sans doute durant toute l'éternité qu'elle venait de vivre sans son tendre amant. Leurs corps s'épousent tendrement, se serrent l'un contre l'autre. Miya sourit, et embrasse son Ryuga, en caressant son visage du bout des doigts. Rêveuse... Pourtant, il y a une fausse note, qui fait lentement lever les sourcils de la chanteuse. Elle l'embrasse tout doucement et s'apprête à lui demander ce qui lui arrive, au moment où il la fait s'asseoir sur le rebord de la piscine avec une facilité déconcertante. La demi déesse laisse l'inquiétude refluer au second plan le temps d'un rire, interrompu par le baiser de son amant, léger, éphémère, sur ses lèvres.

Miya gardera les yeux clos un petit moment après la fin de ce baiser, comme si c'était le premier, et le plus précieux qu'elle n'ait jamais reçu. Ryuga, lui, dévale ses courbes à coups de baisers brulants, jusqu'à parvenir à sa poitrine, qui semble gonfler sous ses assauts. Miya soupire, et ses pieds se balancent doucement dans l'eau, comme pour manifester son contentement. Et si la scène commence à être particulièrement chaude, Miya se sentit si bien qu'elle commence même à fredonner.

Mais elle cesse bien rapidement, se contentant de soupirer son plaisir, de se laisser aller aux bons soins de son amant. Les pieds de la demi déesse commencent à se balader sur les jambes de Ryuga, remontant parfois jusqu'à ses fesses. Miya baissa les yeux vers le visage de Ryuga, enfoui contre sa poitrine, avec un sourire, avant d'embrasser le front qui lui est accessible, et de murmurer à son oreille :

- Ca m'a manqué, ces moments... Tu te souviens de...

Miya s'interrompt. Ce n'est pas évoquer des souvenirs qui la gêne - car après tout, elle n'a que ça, et l'immortelle chérit chacun de ses souvenirs... Non, ce qui l'arrête, c'est le reflet sur l'eau.

Ou plutôt, dans l'eau.

Miya fronce les sourcils, et se baisse un peu pour mieux voir. C'est étrange, mais elle ne dit rien, semblant s'être juste collée un peu plus contre son amant. Pourtant, elle finit par mumurer, après avoir noué ses pieds dans le bas de son dos :

- Viens avec moi sur le rebord, mon amour. Je ne voudrai pas que tu attrapes froid...

Elle ne sait pas pourquoi, mais cette lumière l'angoisse un peu...

C’était un cercle vicieux. Les sentiments de Ryuga et Miya influaient sur leur rêve, vu qu’ils ressentaient de l’amour, et du plaisir, tout se passait merveilleusement bien. Mais la peur de perdre à nouveau l’être à qui il tient le plus au monde, avait envahit l’esprit du policier, et commençait donc par se matérialiser dans le rêve. Une lueur était apparue au fond du bassin, la même qui avait finit par l’emporter avec Cyanne, et l’amener si loin de sa demi-déesse, et plus il prenait peur, plus elle grossissait.

Ryuga ne l’avait pas encore vue, mais par précaution, il avait soulevé Miya pour l’installer sur le bord du bassin. Puis il avait commencé à s’occuper de sa poitrine, comme il savait si habilement le faire, le visage enfoui contre les seins accueillants de son amante, ses craintes commençaient à s’éteindre, tout comme la lueur. Après avoir fredonné, l’être divin, murmura quelques mots à son oreille, avant de s’arrêter, et de l’inviter à la rejoindre sur le bord du bassin. L’inspecteur sourit, et leva les yeux vers elle, puis en prenant appui de ses mains sur le bord, il vint remettre son visage à la hauteur du sien. Il embrassa d’abord doucement, puis langoureusement, et après avoir pincé la lèvre inférieure de Miya entre les siennes pour mettre fin au baiser, il glissa sa bouche le long de sa joue pour lui murmurer :

Attends un peu… Laisse-moi m’occuper de toi… J’ai envie de te faire chavirer de plaisir… Ca fait si longtemps que je n’ai pas pu…

Ryuga adorait donner du plaisir à sa demi-déesse, la sentir frémir sous les caresses de ses mains, de sa bouche, la sentir retenir sa jouissance, jusqu’à ce qu’elle finisse par céder aux adresses de sa langue. Ainsi le beau ténébreux dévala à nouveau le corps aux formes sublime de Miya, mais cette fois ci, il ne s’attarda pas sur sa poitrine, et poursuivit sa route, déposant des baisers sur son ventre plat. Alors que ses lèvres allaient se déposer sur le sexe doux et imberbe de la demi-déesse… Mais... Là, il la vit. Tout au fond. Ce n’était qu’un scintillement, mais il pouvait la reconnaitre entre milles. Ses sourcils se froncèrent, et Miya put sentir les mains de Ryuga qui s’étaient posées sur ses cuisses, resserrer leur étreintes sur sa peau. Sa peur reprit le dessus d’un coup, et ce fut le détonateur, automatiquement la lueur explosa en une boule d’énergie et commença à aspirer l’eau de la piscine. Les deux amants furent emportés par le courant, mais l’inspecteur put s’agripper d’une main au rebord, et rattrapa sa demi-déesse de l’autre, pour l’empêcher d’être absorbée par la boule lumineuse.

MIYA ! NE ME LÂCHE PAS ! ARRGH

L’inspecteur contractait tous ses muscles, il devait résister à la pression de l’eau, tout en se retenant d’une main, et en portant la femme de sa vie de l’autre. Il n’allait pas tenir longtemps comme ça, il devait prendre une décision, le choix était simple, le plus facile était de lâcher Miya pour qu’il puisse remonter hors de la piscine. Mais ça, c’était mal connaître Ryuga, il lâcha un profond crie, alors qu’il commença à remonter sa femme à une main, puis dans un dernier effort qui lui coûta sa prise au bord de la piscine, il projeta la demi-déesse hors de l’eau, et fut par conséquent, emporté par les eaux. Il fixait Miya en tendant ses bras vers elle, il était entrain de la perdre à nouveau, mais il l’avait sauvé, et c’était ce qui comptait le plus pour lui. Il arrivait maintenant au fond du bassin, alors que son regard ne s’était pas détaché de la femme de sa vie, son cœur se brisait à nouveau, il allait la perdre encore, il voyait son visage si beau, rougie par les larmes…

***

Et ce fut la dernière chose qu’il vit. Il se réveilla en sursaut, en sueur, alors que ses draps se souvenaient encore de l’ébat du début de son rêve, il avait du mal à reprendre sa respiration, tant la fin avait été dure, tant elle avait été réelle. Il avait si mal, Miya lui manquait horriblement, et même en rêve désormais il ne semblait plus trouver la paix. Il venait de quitter un cauchemar pour en retrouver un autre… Voilà un an qu'il durait, quand allait-il prendre fin ?