« Plus vite bordel ! »
Il tentait aussi bien à la voix qu’avec les talons de continuer à pousser sa monture alezane à accélérer. Si le pauvre animal ralentissait, Val finirai avec les mains, et ptetre même la tête, séparées du corps. L’adrénaline montait, il se sentait presque invincible, il ne serait pas attrapé, il avait déjà souffert de s’être fait coupé la main et avait trouvé le moyen de la récupérer, d’une manière dangereuse, certes, mais il l’avait récupérer, et c’était l’essentiel.
Il mit pied à terre, et n’entendant plus le bruit des soldats, et quitta le sentier, empruntant un ruisseau pour brouiller les pistes, puis, deux lieux plus loin, il reprit un chemin forestier, et se dirigea vers Ashnard, il pensait voir peut être là bas quelqu’un qu’il connaissait de plus ou moins longue date, une femme qu’il n’avait jamais oublié, restant souvent au premier plan dans sa tête.
A la fin de la journée, après avoir allumé un bon feu de camps dans une clairière, il se coucha et s’endormit, demain il devrait mettre de la distance entre lui et ses poursuivants, plus vite il aurait rejoins la sécurité des murs d’une ville considérée comme ennemie de terra mieux ce serait, enfin, sécurité, tout est relatif. Complètement claqué, il s’allongea à coté du feu et s’endormit.
Il se réveilla au son d’une mélopée en pleine nuit ;, en sursaut, comme si il avait senti une menace, mais rien apparemment, les flammes continuaient à danser, et cette mélopée gagnait en profondeur et en force, ces paroles étaient prononcées par une voix caverneuse, ressemblant à une épée raclant un rocher. Il vit une vive lumière, puis les ténèbres les plus complètes. Et à nouveau la lumière, plus ombre
Où était-il ? Avait-il franchi cette fine barrière différenciant la vie du trépas ? Il n’en savait rien. Il était complètement perdu. Heureusement, il avait toujours son sac était toujours là, avec quelques provisions, notamment un lapin tué de la veille, son cheval était toujours avec lui, et à sa selle, une autre partie de son matos était sanglée. Parmi elles, il avait deux pyrites, de l’amadou, des silex, et une petite provision de bois, à ne pas confondre avec son carquois de selle dans lequel il avait rangé son petit arc et deux douzaines de flèches.
Dans la chiche lueur du crépuscule, il explora là où il avait atterris, il se trouvait dans un grand bâtiment, une immense pièce de près de peut être bien 900m², dont le fond semblait formé d’une plaque métallique qui, aux vues de ce qui était apparent, une sorte de barre de fer pouvant tourner et autour duquel la plaque semblait de voir s’enrouler. Il ne comprenait pas comment, mais cela importait peu.
Après avoir bien observé ce mécanisme vraiment ingénieux, il fit le tour de l’endroit, trouvant une ouverture dans le mur, il s’y engouffra pour déboucher sur un couloir qui semblait ne pas finir, et celui-ci, en pente, montait vers le sommet du bâtiment.
La pente se transforma en escaliers raides qui finirent par déboucher sur le toit. Il était bon pour redescendre. Mais en arrivant au rez-de-chaussée, il remarqua qu’il manquait de la poussière à des endroits où il n’était pas passé. La poisse. Il suivi ce qu’il pensait être des traces, retournant dans la première salle. Il n’y avait pas d’autres sorties.
Un bruit étrange, comme une chansonnette d’enfant mais avec des paroles qu’il avait déjà entendu. Mais ou les avait il déjà entendu ? Il ne se souvenait plus exactement.
Attendez une minute ! Il savait ou il avait entendu cette phrase ! C’était la nuit passée ! C’était la voix caverneuse ! Et peut être cette jeune femme était elle la source de son « déplacement ». Il hurla alors dans la pièce un tonitruant :
« Qui est là ? »
Puis il courut jusqu’à sa monture et pris son poignard pour le glisser à son ceinturon, puis, il prit son arc, enfila à coté du poignard quelques flèches et arma une. Et ajouta sur le même ton de colère, de rage, et d’incompréhension mêlée.
« Et qu’est ce que je fous ici au nom des dieux ! »