Alors que la course que menait Pandora commençait à s'étendre sur une durée plutôt longue, et que la neko les menait dans les coins les plus sombres des bas fonds de Nexus, la Terranide fut arrêtée soudainement dans son élan, glissa sur le sol, et tomba les fesses par terre, sa main toujours retenue dans celle de la magicienne. Elle lui lança un regard interrogatif, et quelque peu boudeur, avant de se remettre de bout, serrant de l'autre main son étui à violon, et écouta ce que la jeune femme avait à dire.
Tout en l'écoutant, il pensait que la sorcière avait raison, elle même aurait pensé pareil, si une inconnu la prenait par la main, semblant vouloir l'aider, puis finalement, voir les rues s'assombrir et se dépeupler complètement. Pourtant, rare était les Nekos qui voulaient du mal aux magiciennes, mais bon... Après tout c'était une magicienne, et elle ne savait pas comment pensaient ces personnes là. Levant le regard vers celui de l'elfe, ne croisant jamais son regard, habitude prise lors de ses différents "dressages", elle demanda en un murmure l'autorisation de parler... Après avoir attendu quelques instants, attendant la réponse, et réfléchissant à ce qu'elle allait dire, elle prit enfin parole, d'une petite voix, mais audible.
- Dame elfe, si je vous viens en aide, c'est d'abord car j'ai été violée, prise pour être vendue, vendue, et mis en esclavage de nombreuse fois pour vouloir ne pas voir encore une fois un de ces viols publiques, ou pas. Je sais ce que c'est, malgré moi, et qui que vous soyez, je voulais vous aider. Cette... Cette preuve de sorcellerie... -la voix se faisait plus hésitante- est une chose inconnue... pour moi. Je... je suis curieuse... je pense...
Finalement, n'arrivant pas à exprimer son désir, sa curiosité, en l'affirmant, elle serra son violon contre elle, puis repris parole, passant à la dernière question.
-Je veux vous amener chez moi. Personne ne vient par là, ni homme avec de mauvaises intentions, ni gardes, ni rat. Derrière une maison en ruine, plus loin, il y a un jardin abandonné, puis récupéré par moi-même, où je vis. Ce n'est pas grand chose, mais au moins... j'y suis tranquille...
Elle baissa la tête, serrant de nouveau contre elle son violon attendant une réaction de l'elfe.