Resurgam. L'entrée est belle, l'intérieur moins.
-Le patient fait un arrêt cardiaque ! Chargez le défibrillateur !
-Pas trop fort, on a déjà grillé un patient la dernière fois.
~Infirmiers incompétents en détresse, attendant un chirurgien.**************
Description des lieuxL'hôpital de Seikusu est assez vaste, comportant six départements.
Le département chirurgie générale, très vaste, comportant quatre étages. A chaque étage se trouve trois blocs opératoires et une vingtaine de chambres. Les chambres comportent un ou deux patients, selon la complexité de l'opération et la taille de la chambre.
Ensuite vient le département de chirurgie orthopédique, beaucoup moins large, avec toujours quatre étages, mais seulement un bloc opératoire et cinq ou six chambres. Les chambres, assez larges, contiennent souvent deux patients, car les opérations de chirurgie orthopédiques n'ont pas vraiment besoin d'appareils importants, et donc imposants.
Étrangement, la morgue est plus grande que le département orthopédique. Elle s'étale sur deux étages faisant le triple d'un étage du secteur orthopédique. Cette taille imposante est due au fait que les opérations à cœur ouvert se font le plus souvent dans cet hôpital, et que les chirurgiens ne sont pas formés à ce genre d'opérations. La morgue se compose de deux salles et d'un ascenseur pour le passage entre les deux salles. Il y a une centaine de tiroirs par rangée, mais fort heureusement, à peine un tiers seraient occupés si les morts ne quittaient pas leur tiroir pour aller dans un cercueil.
Le service des urgences a été agrandi depuis une grande épidémie d'une maladie inconnue, et l'hôpital est maintenant prêt à se confronter à une nouvelle épidémie, les lits - une cinquantaine - sont suffisants. Ces chambres sont aménagés pour se transformer en blocs opératoires en cas de besoin. Ainsi, certains morts de la morgue sont dus aux patients craintifs qui se sont suicidés en prenant un scalpel dans la boite et en se tranchant une artère. Outre les scalpels, il y a plusieurs boites de forceps et de gel antibiotiques. Il y a aussi un défibrillateur, mais souvent, il est inutile.
Il y a aussi, au-dessus du service de la morgue, un département servant aux diagnostics. Chaque jour, une centaine de patients passent entre les mains des diagnosticiens, toujours un peu débordés. Ce service comporte plusieurs blocs des trois éléments suivants : un bureau ou sont faits les diagnostics, l'office des diagnosticiens ou ils comparent les symptômes avec les résultats probables de maladie, affichés par un robot, et une salle des machines, ou se trouve le matériel à échographies, les scans CT, et cætera.
Enfin, il y a un minuscule service de chirurgie endoscopique, au dessus du service diagnostics, qui se compose de trois blocs opératoires et dix chambres, étant donné que l'on ressort très vite d'une opération endoscopique. Au bout d'un jour maximum une semaine.
PersonnelChirurgiens : Ils ont souvent plusieurs années de chirurgie derrière eux, et parfois, ils sortent de leur douzième année de médecine. Ces chirurgiens opèrent tout au plus sur les appendicites. L'hôpital a un bon niveau, mais les infirmiers sont souvent incompétents, ce qui fausse souvent l'image de l'hôpital. Le chef du service chirurgie est un chirurgien du nom de Blain. Il est assez asocial, hurle sur les infirmiers à chaque bourde, mais est généralement gentil avec les patients et les convalescents. Les seules exceptions sont ceux qui ont une tête qui ne lui plait pas.
Infirmiers : La plupart sortent de leurs études, et rigolent beaucoup entre eux, se font des blagues... Avec le matériel chirurgical. D'ailleurs, un infirmier a été opéré à cause d'une de ses blagues. Il a été transporté d'urgence vers le service endoscopique à cause d'un forceps placé sur sa chaise qui a été se fourrer dans son anus et que l'on a pas pu retirer par la simple force. Ils sont assez incompétents dans la moyenne, et la plupart servent à porter le café aux différents docteurs et aux infirmiers sérieux. L'infirmière en chef est une jeune prodige du nom de Yumi. Elle prend garde à ce que le personnel sérieux ne flanche pas, et ne s'occupe pas de ceux qui sont là pour décorer.
Diagnosticiens : Ils sont cinq à traiter chacun une vingtaine de patients par jour. Ne pouvant pas vraiment sortir de leur office, ils se font livrer le café par les infirmiers. Souvent, exténués par leur travail, ils dorment dans leur office. Un seul n'a pas de lit dans son office, mais il va souvent occuper une chambre inutilisée. D'ailleurs, une légende est née à cause de lui. On dit qu'un fantôme hante l'hôpital et se lève la nuit parfois en baillant, puis va dans l'office du diagnosticien en chef, puis revient. Légende totalement absurde, puisqu'on entend des bruits de pas.
Sources : Trauma Team, la série de Trauma Center