Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

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Adelheid Friedrich

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Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

dimanche 19 septembre 2010, 17:47:41

   Misère de misère. C'est le cas de le dire... Dehors, il pleuvait. En plus de ça, comme si l'ambiance n'était pas déjà assez pesante, l'orage grondait en une explosion de lumière et de son, de quoi forcer Frig à rester cachée sous la table pendant quelques bonnes heures. Mais non, au lieu de cela, elle lambinait dans ce canapé qui n'était pas celui de chez elle. Il était tard, certes, mais ayant un double des clés de l'appartement de son frère, il était facile pour elle de s'y glisser sans que personne n'y fasse vraiment attention. Chaque soir depuis un mois elle venait là, dans l'espoir qu'il revienne indemne. De plus, elle se sentait horriblement mal ces derniers temps, ce qui est la répercussion de deux facteurs assez conséquent.

   Le premier était le plus fort de tous. Du jours au lendemain, le frère de la scandinave avait du s'en aller du pays pour « un contrat qui risquait de rapporter gros ». En tant que tueur à gages avec quelques particularités physiques assez considérables (comme un certain œil gauche caché du grand public) et d'une renommée en sa faveur, Theodor faisait un employé de choix pour une mission plus ou moins importante, mais assez importante quand même. Cela faisait presque un mois. Et Adelheid avait la nausée rien qu'en imaginait qu'il ait pu lui arriver quelque chose. Un mois sans nouvelles de son frère, c'était beaucoup trop pour elle. Il était la seule personne de confiance dans ce monde si dépravé et corrompu... Le seul homme un tant soit peu juste malgré son caractère de marginal.

   Le second était l'ambiance lamentable qui se trainait dans la société ces derniers temps. La reprise du travail et des cours avait déclenché chez certains un tempérament désagréable qui entrainait de l'irritation chez d'autres... Un foutu cercle vicieux pourrissant l'ambiance présente à chaque lieu public où on met les pieds. De toute façon, c'est ça la ville. D'ordinaire, Adelheid n'est pas comme ça. Mais ce sentiment d'être toute seule dans ce monde un peu trop grand la perturbait, et pas qu'un peu. Livrée à elle-même, elle était décidée à ne plus se laisser faire, enfin... C'est ce qu'elle disait. Pour le moment la norvégienne était trop faible mentalement pour pouvoir se débrouiller correctement seule. Or, en cet instant, elle était seule. Horriblement seule. Elle avait l'impression d'échouer dans tous les domaines : sachant qu'elle ne finirais pas l'année au Japon, elle ne faisait absolument rien en cours, ses relations avec le monde extérieur sont toujours au seuil du quasi-nul et côté travail elle avait presque l'impression de vivre sous la dictature.

   Comme à son habitude, elle prenait ses aises. La jeune femme avait abandonné ses vêtements de « travail » pour rester en sous-vêtements avec pour seul complément une chemise usurpée au frangin sans grande gêne. Sur la table basse se trouvait un verre d'absinthe à moitié bu. Frig jeta un coup d'œil à la pendule qui affichait à peine minuit. Sa soirée avait été épouvantable et cela se voyait sur son visage, comme elle aurait voulut prendre congé ce soir-là... Le cendrier sur la table comportait déjà deux mégots toujours fumant. Un troisième n'allait pas tarder à se rejoindre à eux mais pour l'instant Adelheid porta sa cigarette à ses lèvres. Chaque bruit audible depuis le couloir alimentait cet espoir de revoir son frère revenir, mais pour le moment les seuls bruits de pas qu'elle avait entendu n'étaient pas les siens.
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Franz Nielsen

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 1 lundi 20 septembre 2010, 11:05:07

Voilà des heures que je fixe cette porte… Elle hante mes pensées, depuis cette rencontre et ce qu’elle m’a fait ressentir lorsque j’étais sous la forme de son frère, je n’avais jamais connu ça avant. Mais je ne dois pas oublier que je me suis fait berner, et lorsque j’ai essayé d’établir un contact plus ou moins sain avec elle, comme d’habitude la réalité à rattraper la fiction. Je me suis vengé pour ça… Elle a payé le prix, alors pourquoi je suis ici à fixer cette porte ?

Serai-ce un manque que je ressens ? Ou tout simplement l’envie de constater par moi-même que sa vie est un désastre depuis qu’elle a croisé ma route ?

Je dois avouer qu’elle me trouble, généralement avec mes victimes, soit je passe une nuit avec elles, avant de les relâcher et de ne plus m’en préoccuper, soit je les prends sous mon aile et en fait mes esclaves, mais avec Adelheid ce n’est rien de tout ça.
Il faut que je la chasse de mon esprit une bonne fois pour toutes, une dernière rencontre… Je lui fais de nouveau perdre tout espoir, et je m’en vais pour de bon… Puis je pourrais reprendre "convenablement" mes activités, après tout, des femmes toutes plus belles les unes que les autres m’attendent, et je suis là devant cette porte à me poser toutes ces questions. Rien que pour ça, tu vas me le payer Frig.

A cet instant je me rends compte, que de lui-même mon corps s’est transformé, je regarde mes mains grandes et pâles, mon œil gauche est couvert, alors que près de mon droit des mèches de cheveux d’un blond presque blanc viennent se perdre, et je n’ai pas besoin de plus de détails pour constater que je viens de prendre la forme de Théodor. C’est la première fois que je me transforme sans l’avoir vraiment décidé, comme si c’était une partie de mon subconscient qui l’avait réclamé.
Un jean couvre mes jambes, une chemise blanche mon buste, et par dessus tout cela un manteau noir en cuir s'arrête au niveau de mes genoux. Je me décide à avancer vers cette porte, celle de l’appartement de Théo où j’ai suivit Adelheid, mais avant d’entrer, je prends une légère inspiration, comme si j’appréhendais de la revoir… Pfff… Foutaises, c’était juste pour me concentrer et bien me mettre dans mon rôle… Nan ?

J’appuie sur la poignée et pousse la porte pour entrer dans l’appartement, après l’avoir refermée derrière moi, je traverse le hall pour arriver dans le salon, et mon regard se pose sur Frig. A mesure que mes yeux parcours le corps de la Norvégienne, mon cœur s’emballe, il est mis en valeur par cette chemise, couvrant nonchalamment ses formes. Elle me fixe, avec émotion, avec cette sincérité dans le regard qui ne peut que laisser désarmer. Serrant les poings comme pour reprendre le contrôle de mes émotions, je ferme un instant les yeux, et quand je les rouvres, j’affiche un sourire taquin vers Adelheid.

Alors comme ça on prend ses aises ?

Mon sourire s’élargit au fur et à mesure que je reprends le contrôle de la situation, puis je croise les bras en affichant une moue spécifique à Theodore.

Enfin pour une fois ça aura servit à quelque chose ! J’ai perdu mes bagages, du coup, mes clés avec ! Je n’aurai pas pu ouvrir la porte.

Je ne sais pas vraiment ce qui m’est arrivé, d’habitude je ne stresse pas avant une rencontre, c’est naturelle pour moi, ça me paraît étrange… Enfin… Encore faut-il que ce soit juste le stresse qui m’a mis dans cet état…
« Modifié: lundi 20 septembre 2010, 11:14:12 par Franz Nielsen »

Adelheid Friedrich

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 2 jeudi 23 septembre 2010, 19:48:36

   Quelques bruits dans le couloir attirèrent l'attention de la norvégienne. Oh puis de toute façon, ce n'était qu'un faux espoir de plus parmi tant d'autres... Elle essayait en vain de se convaincre que ça n'était définitivement pas son frère jusqu'à ce qu'elle entendit le bruit spécifique de la poignée. Maintenant que c'était lui, elle essayait de se convaincre du contraire afin d'éviter une autre déception. Et pourtant, la personne qui arriva dans la pièce, comme si de rien n'était, était bel et bien son frangin. Frig écrasa sa cigarette dans le cendrier et se redressa pour enfin apercevoir Theodor. Son visage s'illumina progressivement, souriant d'abord aux brimades de son frère puis un rire nerveux se fit entendre.

- Si j'étais venue avec toi, ça ne serait jamais arrivé !

   La jeune femme attrapa son verre d'un geste furtif et en bu le fond avec cette facilité assez particulière avant de le remplir à nouveau. Elle se mit à genoux sur le canapé, accoudée sur le dossier, son verre toujours en main. Si elle avait été moins fatiguée, elle se serait déjà jetée sur Théo.

- J'étais inquiète. Son ton s'était refroidi mais elle n'en restait pas moins heureuse de revoir son fraternel. Pourquoi tu ne m'as pas prévenue ? Et pourquoi tu ne donnais pas de nouvelles ? J'avais peur qu'il te soit arrivé quelque chose de grave...

   Adelheid fit la moue, son visage exprimant clairement ses pensées : « Pourquoi as-tu voulu consacré ta vie à chasser tes putains de démons en sachant très bien que tu pourrais y perdre la vie ? ». Hélas, chacun ses hobbies, et chacun ses petits secrets plus ou moins dérangeant. Sauf qu'entre Théo et Frig, il n'y avait pas de ces « petits secrets ». La norvégienne reprit une goulée de son whisky avant de désigner la chemise de Theodor qu'elle portait en cet instant.

- Désolée pour ta chemise. Hum... Et pour ça aussi... J'ai pas pu résister, j'm'ennuyais.

   Elle désigna du pouce la bouteille sur la table basse avec un sourire désolé, le niveau avait visiblement diminué... Néanmoins son sourire s'estompa légèrement.

- Quelque chose ne va pas ?

   La jeune femme pencha légèrement la tête sur le côté. Elle avait l'impression que quelque chose chez son frère n'allait pas. Il était... bizarre. Ses prunelles couleur charbon l'examinait pour déceler ce « quelque chose ». Peut-être que ce n'était que de la fatigue, après tout. Sans quitter Theodor des yeux elle reprit une lichée de sa boisson.
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Franz Nielsen

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 3 dimanche 26 septembre 2010, 17:05:28

Mes yeux ne peuvent se détacher d’Adelheid, qui grâce à la chemise couvrant son corps, à un peu un look de femme qui vient de passer une nuit de plaisir charnel. A genoux sur le canapé, elle me regarde avec un sourire, puis prend un air un peu plus sérieux, en me disant qu’elle était inquiète, et que j’aurai pu lui donner des nouvelles. La norvégienne se ressert un verre de whisky, et en prit une gorgée avant de s’excuser d’avoir emprunté la chemise de Théo, et d’avoir visiblement tapé dans sa réserve d’alcool personnel.

Mais le sourire de Frig s’efface alors qu’elle me regarde avec un air intrigué, elle doit remarquer que je la regarde d’une manière plutôt étrange. En effet, je ne peux m’empêcher de la trouver particulièrement belle, et de ne lui trouver que des qualités… Rhaa… Mais pourquoi ?! Ce n’est qu’une victime comme les autres ! Pourquoi ne puis-je pas la considérer comme telle ?! Il faut absolument que je me ressaisisse, que je n’oublie pas mon objectif, je la fais souffrir une bonne dernière fois, et je disparais, voilà tout.

Je détourne un instant mon regard d’elle, et ferme les yeux pour me reconcentrer, et essayer pour le moment, d’agir comme le ferai Theodor. Je me dirige vers le canapé, et vient m’affaler près d’elle, en posant les pieds sur la table basse.

T’emmener avec moi ?! Pour que tu m’attires plus d’ennuis encore ?! Je suis sûr on serait partit ensemble, en plus d’avoir perdu mes bagages je serai revenu sans vêtements !

Je ris légèrement à mes mots, puis je viens voler le verre de whisky des mains de ma petite sœur, et j’en bois une gorgée, avant de lui rendre.

Tu sais combien elle m’a coûté cette bouteille ?! Bon allez maintenant qu’elle est ouverte… Sers-moi un verre au moins !

Un vibrant éclair retentit à l’extérieur, où l’orage continue de faire rage, et le bruit de la pluie se fait entendre plus fortement. Je viens déposer une petite tape affectueuse sur la fesse gauche d’Adelheid, et avec un air taquin, je compte bien jouer mon rôle de grand frère enquiquinant.

Tu as bien fais tes devoirs pendant mon absence au moins ? Et ton travail, ça se passe bien ?

Je ne peux m’empêcher d’attarder mon regard sur les sous vêtements de Frig que je peux deviner à travers sa chemise blanche, elle est vraiment superbe, et j’ai bien peur que ce qu’elle me fait ressentir va au-delà de la simple attirance physique.

Adelheid Friedrich

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 4 samedi 02 octobre 2010, 20:31:37

   Son frère vint s'assoir près d'elle sur son canapé. Elle ne bougea pas et écouta la réponse de son frère qui ne semblait pas tellement dupe à ses caprices. Jamais il ne l'emmènerait avec elle c'était sûr. Cependant le fait d'entendre Théo rire lui redonna le sourire et se fut volontiers qu'elle le laissa voler son verre à moitié plein. Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu... Tout cela avait l'air d'être un rêve... Le revoir, lui parler, l'entendre... Malgré la fatigue et l'alcool, Frig commençait à se rendre compte de la situation actuelle.

   Cette petite tape lui fit arracher un grognement amusé et elle se rassit convenablement dans le canapé avant de boire une dernière lichée de son verre puis le tendre vers Theodor.


- Tiens, j'ai la flemme de me lever alors tu te débrouilles avec mon verre. De toute façon j'ai plus soif.

   Ou c'était une autre façon de dire : « de toute façon tu es revenu alors tout va un peu mieux ». Adelheid s'allongea sur le canapé de manière à ce que sa tête se trouve sur les jambes de son frère, sans lui demander son consentement. Il venait donc de lui demander si tout s'était bien passé pendant son absence. La scandinave se rembrunit un peu et afficha un air désolé.

- Oh mais oui, bien sûr ! Et puis quoi encore !

   Protesta-t-elle avec cette petite moue vexée sur son visage.

- Plus sérieusement, j'en peux plus de travailler... C'est la première fois que ça m'arrive depuis qu'on est au Japon, enfin je t'explique...

   Frig sondait son frère dans les yeux, un peu comme pour chercher du réconfort après ce long mois de silence.

- Notre patron a vendu le bar à un connard de fils à papa américain... Déjà on a toute cru qu'on allait perdre notre job, mais au lieu de ça, on vit presque sous la dictature... On ne peut plus rien faire tranquillement et la seule fois que j'ai voulu protester, je me suis faite remballée honteusement devant tout le monde et il m'a même menacé de me virer.

   Déclara-t-elle, les sourcils froncés, avant de pousser un soupir agacé. Son agacement se voyait aussi sur ses joues teintées de rouge. Cette histoire l'énervait beaucoup, allant même jusqu'à la stresser tous les jours, à chaque fois qu'elle y pensait. Cela faisait presque trois semaines que ce changement de direction avait été décidé à la va-vite, ce fut un changement brusque, trop brusque, qui ne ravi personne, à vrai dire. Mis à part leur nouveau patron.

- Voilà... Je ne vais pas tout te raconter, ça serait trop long, et je ne pense pas que ça t'intéresse... Puis tu dois être crevé...

   Ses lèvres s'étirèrent en un mince sourire.

- De toute façon, tu es là maintenant, c'est le principal.
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Franz Nielsen

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 5 vendredi 22 octobre 2010, 12:34:53

Je suis du regard  Adelheid, qui, sans même me demander mon avis, s’allonge sur le canapé en posant sa tête sur mes cuisses. Son visage innocent si proche de mon anatomie, n’est pas sans me rappeler d’agréables souvenirs, ses lèvres si attirantes, ce piercing dont elle joue si bien… Tout cela, a pour effet de faire légèrement gonfler la bosse se trouvant entre mes cuisses, j’ai vraiment du mal à me contrôler en sa présence, et ça m’énerve profondément, habituellement grâce à mon pouvoir j’ai une assurance et un contrôle totale sur la situation, mais Frig semble faire voler tout ça en éclats. J’ai encore du mal à savoir pourquoi, dans le fond, je pense que je ne veux pas le savoir, je la fais souffrir une dernière fois, et je m’en vais.

Les mots de Frig me sortent de mes pensées, elle m’explique les difficultés qu’elle rencontre dans son travail, et l’antipathie qu’elle a pour son nouveau supérieur. C’est sans doute quelque chose qui pourra me servir… Qu’est ce qui est plus humiliant que d’être contrainte de satisfaire les désirs d’une personne qu’on déteste profondément ?

Pour le moment je joue mon rôle de grand frère protecteur, et vient poser ma grande main pâle sur la joue de Frig qui ne l’est plus, suite au rouge qui l’a envahit.

T’en fais pas petite sœur… J’irai toucher deux mots à ce type.

A cet instant un peu plus intime, je me souviens de la première fois que je l’ai rencontré au centre commercial, et du rapport que nous avons eu dans la cabine. Même si elle ne le voulait pas, elle n’avait pas eu la force de repousser son frère qu’elle aime tant, elle avait même finit par prendre du plaisir. Je me demande comment cela s’est passé par la suite… Lui en a-t-elle parlé ? Où a-t-elle cru qu’elle avait juste soulagé une pulsion masculine et que ce n’était pas la peine d’en reparler ? Dans tous les cas, je suis assez curieux de voir sa réaction si… cela se reproduisait.

Et oui je suis là petite sœur. C’est finit de se la couler douce !

Je lui souris, avant que ma main quitte sa joue pour saisir le verre de whisky et je l’amène à mes lèvres pour en boire une nouvelle gorgée.

Alors dis-moi… T’es toujours avec ton petit ami ? J’espère qu’il a continué de bien te traiter ?  Sinon il va avoir affaire à moi.

Selon mes calculs, Théodor est partit lorsque Adhelheid était déjà avec son petit ami, entre temps, je suis passé par là (cf : Trop de signes, trop de mots. ), et j’avoue être assez curieux de savoir ce qui s’est passé après mon départ.

Adelheid Friedrich

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 6 jeudi 28 octobre 2010, 02:32:57

   Lorsque la main de son frère vint toucher sa joue s'étant légèrement réchauffée par l'énervement, un petit frisson l'envahit. Sa peau était fraiche, toujours un peu refroidit après qu'il soit resté à l'extérieur, sans doute. Étrangement ce simple contact l'apaisa bien rapidement, comme tant d'autre fois auparavant et jamais Frig ne put déterminer comment ni pourquoi son frère avait un tel effet sur elle. Cependant les choses avaient légèrement changées il y a quelques temps après de brèves entrevues, nous allons dire ça comme ça... Tout ce qui s'est passé dans cette cabine est resté/doit resté dans cette cabine et la scandinave comptait ne jamais en reparler. La vie ayant repris son cours normal après ces évènements, elle ne comprit pas trop l'intérêt de ressasser le passer de la sorte.

   Suite aux paroles rassurantes de Theodor, Adelheid hocha faiblement la tête de haut en bas telle une enfant. Heureusement qu'il était là... sinon qu'allait-elle devenir ? Pas grand chose, sûrement. La question qui s'en suit fut moins rassurante, par contre. Tout de suite son cœur se serra tandis que son corps se crispa légèrement. Ses yeux, grands ouverts, fixaient son fraternel avec cet air inquiet si vite apparu sur son visage. « Et merde... » pensa-t-elle. C'était fini, pour de bon. Pourquoi fallait-il qu'un jour ce sujet si désagréable revienne un jour sur la table ? Parce que... parce que. Il n'y avait pas de raisons apparentes. Frig attendit quelques longues et pénibles secondes avant de répondre à la question si innocemment posée par Théo.


- Hum... en fait... c'est... compliqué...

   Compliqué, non, mais ironique, oui.

- Non nous ne sommes plus...

   Adelheid pinça les lèvres, mimique fort usitée en cas de stress. Elle ne put terminer sa phrase tant sa gorge se serrait, mais de toute façon sa situation amoureuse actuelle était facilement devinable. Sentant son frère se hâter à lui demander la raison de leur rupture, elle se décida alors à lui balancer un résumé vaseux de la situation (toute aussi vaseuse) d'une traite avant que quelques sanglots ne viennent embrouiller le tout.

- J'ai rencontré un type avec qui je m'entendais bien jusqu'à ce que je lui avoue que j'avais déjà une relation avec quelqu'un d'autre... S'attendant sûrement à ce que ses sentiments pour moi soient réciproques, il s'est vengé en me forçant... à... coucher avec lui... devant... mon... et... hum...

   Plus son récit avançait, plus il se faisait hésitant. La norvégienne avait peur de voir sa vision se brouiller par des larmes qu'elle tentait de retenir, mais ce fut vain. Une larme commença à dévaler le long de son visage et ce fut avec force qu'elle retint les autres. Frig se redressa pour s'assoir normalement, pour une fois, près de son frère. Elle posa sa tête sur son épaule tandis que ses yeux se faisaient presque vide.

- La vie est vraiment mal foutue. Mais bordel, j'ai rien fait de mal ! Pourquoi fallait-il que ça m'arrive ? C'est... c'est pas ma faute si ce n'était qu'un simple pote ! Mais où est-ce qu'il y a eu un putain de malentendu ?! Je... j'comprends pas... ça m'énerve... Voilà pourquoi je me mets à haïr la plupart des gars sur cette planète ! Frig, se rendant compte qu'elle avait commencé à hausser la voix, essaya de se calmer après une longue expiration. Sauf toi. T'es le seul type en qui je peux avoir confiance...

   Elle baissa les yeux sur ses genoux. Soudainement elle se sentait moins fatiguée, sûrement l'effet de la tristesse, des remords, de l'incompréhension, de l'injustice, de la colère...

- C'est pour ça que je veux rester avec toi. Et que je voulais venir avec toi.

   Termina-t-elle d'une petite voix, sentant qu'elle commençait à monopoliser la parole.
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Franz Nielsen

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 7 jeudi 28 octobre 2010, 15:27:45

J’écoute attentivement Adelheid me dire ce que je sais déjà, comme je le pensais, cet évènement l’a considérablement marqué. Elle a même du mal à le raconter, elle vient s’asseoir près de moi, posant sa tête contre mon épaule alors qu’une larme roule long de sa joue. Ce que je n’avais pas prévu, c’est ce que tout cela me fait ressentir, je sens un poids se former au niveau de mon abdomen alors qu’elle n’arrive pas à finir son récit, retenant ses sanglots. Serai-ce des remords que je ressens ? De la peine ?

Elle poursuit sur un ton plus emporté, maudissant ce qui lui est arrivé, ne comprenant ce qu’elle avait fait de mal pour que cela arrive. Il y a encore quelques semaines je lui aurais dit : « Parce que tu m’as fait espérer ! Parce que tu m’as fait t’aimer, tu m’as fait reprendre confiance en l’être humain, alors que tu t’es fichu de moi ! » . Mais maintenant, devant ce si beau visage terni par la tristesse, je ne sais plus trop…

Elle finit par dire que Théodor est la seule personne en qui elle peut avoir confiance, ce qui me fais penser que m’attirer les faveurs de son corps risque d’être encore plus simple que la dernière fois, mais que si je me joue d’elle, si je lui fais perdre confiance au seul être pour lequel elle en a encore, cela risque de la détruire. Peut être que ça mérite réflexion… Ou pas ! Enfin il faut que je me ressaisisse ! Cette femme me pourrit la vie depuis que je l’ai rencontré, indirectement peut être, mais je ne suis pas venu pour la consoler ! Bien au contraire ! Il faut vraiment que je me reprenne, je lui fais payer une dernière fois, et elle partira de mon esprit ! C’est certain !

En attendant, il faut que je me comporte comme le ferai son frère, alors je viens saisir délicatement une des mains d’Adelheid et je la regarde dans les yeux.

Dis-moi… Dis-moi qui a osé te faire ça ?! Qui a osé te toucher ? Je vais lui faire payer !

Le souci c’est qu’après m’être vengé de Frig, je n’ai plus jamais repris la forme d’étudiant que j’avais créé, et donc son bourreau a totalement disparu de la circulation.

A partir de maintenant, on restera ensemble… Je ne laisserai plus personne te faire du mal.

Devant ces yeux larmoyants et ce visage d’ange qui me fait face, je me surprends à penser, que ce pourrait vraiment être bien… Être avec elle… La sentir m’aimer comme elle fait en ce moment. Je pourrais… prendre définitivement la place de Théodor, faire des recherches sur lui, et l’empêcher de revenir…

Pour la première fois, mon esprit est scindé en deux, entre la partie qui est là depuis mon enfance, depuis ces gosses qui m’ont fait souffrir, et qui ne cherche qu’a se venger et faire souffrir les autres autant que j’ai souffert. Et l’autre partie, qui est présente en moi depuis bien longtemps, mais dissimulé par la première, et qui a juste besoin de tendresse, d'attentions, de se sentir aimer pour une fois. Dans tous les cas, l’une devra prendre le dessus sur l’autre.

Adelheid Friedrich

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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 8 lundi 01 novembre 2010, 20:43:32

   Alors que son frère vient lui saisir la main, Frig se laissa faiblement faire. Elle n'avait plus tellement la force de lutter après ça... De toute façon, de la part de Theodor, elle ne devait pas s'inquiéter. Il ne lui voulait que du bien. C'est pour ça que c'est son frère, non ? Un frère, c'est fait pour ça... pour rassurer sa sœur et pour la protéger. Normalement. Comme elle s'y attendait, il lui demanda qui lui avait fait subir un tel supplice.

- Il s'appelle Franz Nielsen, je ne sais rien d'autre de plus. Mais... s'il te plait... ne te mêle pas trop de ça...

   Ce n'était pas qu'elle doute de son frère, mais c'est qu'elle avait un peur de ce que Franz était capable de faire même si leur chemin ne se sont pas croisés depuis. Puis elle n'aimait pas ressasser le passé, ce n'était pas son genre. Aussi, elle aurait préféré s'en occuper seule. Ce n'était pas les moyens qui manquaient mais encore fallait-il le retrouver. Et si jamais Adelheid/Freyja tombait sur lui un jour, cela promettait d'être assez... violent. Dans le meilleur des cas.

   Ensemble... Si seulement ils pouvaient rester ensemble... La scandinave n'appréciait guère la source d'argent de son ainé (qui est le glorieux travail de tueur à gages) mais elle devait faire avec puisqu'il travaillait déjà dans ce secteur quand ils se sont rencontrés. D'un revers de main elle essuya ses yeux humides et continua de fixer ses genoux.


- Tu verras, un jour j'me débrouillerais seule. J'arriverais à me sortir des pires misères toute seule.

   La voix de Frig était faible maintenant, contrairement à son léger coup de gueule. Lunatique ? Pas trop. C'est juste une adolescente. Les hormones y sont pour beaucoup. Et encore, elle était loin d'être la pire ! Quant à se débrouiller seule, elle n'avait pas encore eu l'occasion de faire ses preuves. Ou du moins pour le moment ce n'a pas été vraiment concluant. Adelheid jeta un coup d'œil à Théo puis vola une gorgée de whisky de son verre furtivement avant de le reposer à nouveau sur la table. Elle n'était pas encore en état d'ébriété malgré son petit gabarit, il faut mettre ça sur le compte de l'habitude. Les deux Friedrich étant de grands consommateurs d'alcool (en particulier le week-end comme tout norvégien qui se respecte) et de drogues plus ou moins illicites, il peut être considéré comme « normal » qu'elle ne soit pas encore saoule. Juste un peu chauffée.

- Alors, on fait quoi maintenant ?

   Son regard d'encre était vide de toute émotion en cet instant. Son frère était revenu, certes, c'était bien, mais encore ? Allaient-ils passer le reste de la nuit à se souler ou allaient-ils tout simplement dormir ? Peut-être qu'il restait un peu d'herbe dans le fameux tiroir de la commode contre le mur et que son frère ne voudrait pas le gaspiller, le tout en chantant des chansons folkloriques dans leur langue natale, avec un accent à tout péter ?
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Re : Il n'y a pas de juste lendemain [pv: Franz Nielsen]

Réponse 9 samedi 06 novembre 2010, 15:58:35

Je joue le rôle du grand frère protecteur et à l’écoute de sa petite sœur, alors qu’elle me demande de ne pas se mêler de cette histoire, sans doute aussi qu’elle a un peu honte de ce qui s’est passé, être forcé d’avoir des rapports avec un autre homme devant son petit ami, c’est loin d’être une chose dont on se vante. Elle vient essuyer ses yeux avec le coin de la manche de sa chemise, en disant qu’un jour elle se débrouillera seule, qu’elle arrivera à se sortir des pires situations sans aucunes aides. Elle est tellement adorable comme ça, puis jetant un coup d’œil vers moi, elle vole à nouveau mon verre et prend une lampée de whisky, avant de le reposer sur la table, puis me demande ce qu’on fait maintenant.

J’ai bien vue toute la rancœur qu’elle a pour son nouveau chef et j’ai dans l’idée de la contraindre à devoir se soumettre à lui, mais je ne sais pas encore de quelle manière, et pour la première fois, l’idée de laisser un autre homme approcher ma proie ne m’enchante pas plus que ça… De toute façon, j’ai la nuit pour méditer, et je compte bien profiter de la présence d’Adelheid pendant ce temps. Je la regarde avec un sourire joueur et je viens prendre la bouteille de whisky avant d’en descendre une bonne gorgée, et de remplir à nouveau le verre posée sur la table.

Ce soir on fête mon retour petite sœur.

Je passe un instant ma main sur sa cuisse gauche, couverte par le seul pan de ma chemise blanche trop grande pour elle, dans un geste plus fraternel qu’autre chose, même si secrètement pour moi, cela avait le don de m'exciter.

On reste un peu sur cet alcool de fillette, ou tu vas nous chercher quelque chose de correct ?

Je lui souris à nouveau devant l’exagération de mes propos, je sais qu’Adelheid à l’habitude de consommer des alcools forts et des stupéfiants, je ne sais pas vraiment l’effet que cela aura sur moi, mais je sais que mon sang est différent du commun des mortels, et puis, le corps de Théodor que j’arbore cache un gabarit colossal. Tout en prenant une nouvelle gorgée du breuvage ambré, je dépose une petite tape affectueuse sur la cuisse de Frig, pour lui faire signe d’aller chercher autre chose.


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